Rossignol Hugo Reyne, flageolet - MUSIQUE POUR LE FL AGEOLET FRANÇAIS - Idagio
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À mes deux fils, Sylvain & Samuel CD 1 1. A la claire fontaine 14. « Nouveau Traité des Serins de Canarie... » « À la claire fontaine 15. Prélude et Marche de Surlaube ... un rossignol chantait » (Martin Hotteterre c.1635-1712) 2. Thomas Greeting (c.1640-1682) Jean-Claude Hervieux de Chanteloup (1683-1747), Nightingale (Rossignol) Nouveau Traité des Serins de Canarie (1ère édition, The Pleasant Companion (1ère édition, 1661) 1709) Flageolet (1) Flageolet d’oiseau (4) 3. « The flageolet is an instrument... » 16-19. Georg-Friedrich Haendel (1685-1759) 4. John Banister (1630-1679) Concerto The Cuckoo & the Nightingale (Concerto pour orgue no. 13, 2d Set no. 1, HWV A Division on a Ground 295, 1738) The Division Violin (1685) - The Division Flute Larghetto, Allegro (Cadenza), Larghetto, Allegro (1706) Flageolet (3), violon, alto et basse continue Flageolet (3) et basse continue 20. «Le rossignol charme toujours...» (Buffon) 5. « The Bird Fancyer’s Delight... » 21. François-Adrien Toulan (1761-1794) 6-10. Mr Hills (c.1700) Prélude & Le Rossignol Flourish & Air for the Bull Finch Gamme et tablature du flageolet (c.1780) Flourish & Air for the Canary Bird Flageolet d’oiseau (6) Flourish & Air for the Linnet Flourish & Air for the Woodlark 22-23. Michel Yost (1754-1786) Air for the East India Nightingale Quatuor (Opus II no.1, c.1780) (+ 1st part to repeat...) arrangé par Collinet père (1819) The Bird Fancyer’s Delight, (1ère édition, 1708) Allegro, Cantabile con variationi Flageolet d’oiseau (2) Flageolet (10), violon, alto et violoncelle 11. « This instrument is not only delightful... » 24-26. Michel Yost 12. « La Véritable Manière d’apprendre... » Concerto V en mi b majeur (c. 1780) arrangé par J. Bellay (1809) 13. Jean-Pierre Freillon-Poncein (c.1655-c.1720) Allegro maestoso, Andantino con variazioni, Ron- Passacaille deau Allegretto La Véritable Manière (1700) Flageolet (7) et orchestre Flageolet (5) et basse continue Les numéros indiqués après «flageolet» renvoient à la liste et la photo pages 4 & 5. 2
CD 2 1-3. Nicolas Pfeilsticker (c. 1780-c.1820) 19-21. Philippe Musard (1792-1859) Concerto en sol majeur (c.1802) Galops nº1, 2 et 3 Allegro, Pastorale, Rondeau Le Bal de l’Opéra (c.1840) Flageolet (8) et orchestre Flageolet (10), cornet à piston, violon, alto, violon- 4-6. Frédéric (Anna-Friedrike) Heinel (1753-1808) celle et piano Quatuor (c.1805) 22-23. Jean Carnaud (Carnaud père, 1781-1861) Allegro assai, Adagio, Rondeau Air varié (1858) Flageolet (9), violon, alto et violoncelle Introduction Allegro maestoso-Thème Andante 7. « Berlioz, Mémoires. Mes premières leçons... » sostenuto-Ritournelle-1ère Variation Ritournelle-2ème Variation 8. Hector Berlioz (1803-1869) Animato-Ritournelle, Le Dépit de la bergère, romance 3ème Variation Boléro-Ritournelle-4ème Variation « De mon berger volage j’entends le flageolet » Andante (minore)-Ritournelle-5ème Variation & (c.1819) coda Flageolet (12) et piano Flageolet (9) et piano 24-25. Narcisse Bousquet (c.1800-1869) 9. « Collinet. Virtuose sur le flageolet...» (Fétis) Gaule et France, Air varié (1867) 10. Edme Collinet (Collinet père, 1765-1841) Introduction Moderato-Thème Moderato-1ère Va- Sérénade no.1 (c.1820) riation-2ème Variation Brillant, Introduction andantino et Variations 1 à 4 Boléro-Finale Presto Flageolet (10) et piano Flageolet (12) et orchestre 11-15. Eugène Roy (1790-1827) 26. Eugène Damaré (1840-1919) Quadrille : L’Aglaë, La Zoé, La Lucie, L’Arsène & Fleurs et papillons, Polka-rondeau (Opus 211, 1897) L’Amélie Polka-Trio-Polka-Coda Contredanses françaises (c.1820) Flageolet (13) et orchestre Flageolet (11), 2 violons, alto et violoncelle 27. A la claire fontaine 16. « Une nouvelle constellation vient d’apparaître... » « Chante rossignol chante... Jamais je ne t’oublierai. » 17-18. Louis Jullien (1812-1860) Le Rossignol, Valse (1838) Introduction-Valses n°1 à 3, Valse nº4 & Coda Flageolet (10) et orchestre 3
DVD Interview de Hugo Reyne Présentation des flageolets ponctuée d’extraits de concert et d’enregistrement Les 13 flageolets 1 - flageolet à bec Noë frères (Paris, début XIXème) en sol (diapason c. 460 Hz) 2 - flageolet d’oiseau Denis Buffet (Paris, début XIXème) 3 - flageolet à bec Philippe Bolton (Villes-sur-Auzon, 2019, d’après un anonyme fin XVIIIème) en sol 4 - flageolet d’oiseau Winnen (Paris, fin XVIIIème) 5 - flageolet à bec Debats (Mirande, fin XVIIIème) en sol 6 - flageolet d’oiseau Noblet jeune père et fils (Paris, début XIXème) 7 - flageolet à bec Simiot-Tabard (Lyon, c. 1815) en fa, 1 clef 8 - flageolet Castlas (Turin, fin XVIIIème) en ré, 1 clef 9 - flageolet Denis Noblet aîné (Paris, c. 1840) en ré, 3 clefs 10 - flageolet Collinet (Paris, c. 1820) en la, 2 clefs 11 - flageolet Tabard (Lyon, c. 1820, marqué aux lettres JBB) en la, 3 clefs 12 - flageolet Gyssens & E. Cantais (Paris, c. 1850) en la, système Gyssens 13 - flageolet Buffet-Crampon (Paris, c. 1900) en la, système Boehm 4
HUGO REYNE ET LA SIMPHONIE DU MARAIS Hugo Reyne, flageolet, récitant et direction La Simphonie du Marais Les Solistes du Marais Stéphanie Paulet, violon Céline Lamarre, alto Damien Ventula, violoncelle Yannick Varlet, clavecin Natalia Valentin, pianoforte Amélie Pialoux, cornet à piston (CD2 - 21) Joël Cartier, violon II (CD2 - 11 à 15) François Gallon, violoncelle Rémi Cassaigne, théorbe (CD1 - 4 & 13) Diapason général : c. 435 Hz 6
Orchestre XVIIIème (Concertos Yost et Pfeilsticker) Benjamin Chénier, 1er violon Meike Augustin-Pichollet, Solenne Guilbert, violons I Guillaume Humbrecht, Anne-Violaine Caillaux, violons II Diane Chmela, alto Jérôme Vidaller, violoncelle Ludovic Coutineau, contrebasse Christian Moreaux, Olivier Clémence, hautbois Philippe Piat, basson Nicolas Chedmail, Philippe Bord, cors Orchestre XIXème (Jullien, Bousquet, Damaré) Sue-Ying Koang, 1er violon Anne Pekkala, Jeanne Mathieu, Clara Mühlethaler, violons I Aya Sabouret, Joël Cartier, violons II Céline Lamarre, alto Magali Boyer, François Gallon, violoncelles Marie-Amélie Clément, contrebasse Gilles Thomé, Jean-Marie Ségrétier, clarinettes Guy Estimbre, Amélie Pialoux, cornets à piston Lionel Renoux, Emma Cottet, cors Hugo Liquière, Adrien Muller, Vincent Santagiuliana, trombones David Partouche, ophicléide Didier Plisson, percussions (castagnettes, triangle, cymbales, caisse claire, grosse caisse) 7
MUSIQUE POUR LE FLAGEOLET FRANÇAIS du XVIIème au XIXème siècle Préambule Cet enregistrement est le premier dédié entièrement au flageolet français et à son répertoire. C’est en 1980 que je fis connaissance avec cette petite flûte à sifflet. En visite au Musée des instruments de musique du Conservatoire National de Musique de Paris, alors rue de Madrid, je fus fasciné par ces sortes de flûtes à bec pour la plupart munies de clefs. Pour moi qui apprenais la flûte à bec, qui n’était pas alors considérée comme un véritable instrument, le fait d’avoir affaire à un instrument à clefs, héritier du XIXème siècle, semblait un gage de modernité et de sérieux, d’où ma passion naissante pour cet instrument. Ce qui m’intéressait aussi, c’était de comprendre ce que le principe du sifflet était devenu à la fin du XVIIIème siècle. En Angleterre il y eut le flageolet anglais qui fut le successeur de la « common flute » avec des innovations comme le double et le triple flageolet, en Autriche le csakan, en Italie l’ocarina... Tous ces instruments ont suscité un répertoire écrit que je me suis attaché à mettre en valeur dans mes concerts. Après le disque Viennoiseries Musicales (Musiques à la Chabotterie Réf. 605007) dédié au csakan, et le présent coffret dédié au flageolet français, j’espère bien pouvoir donner un disque de flageolet anglais et un autre d’ocarina. Flageolet ? Ce nom vous dit sans doute quelque chose mais peut-être l’associez-vous avec le tin whistle ou flûte irlandaise, flûte à 6 trous en métal utilisée dans la musique celtique, descendant du flageolet anglais né vers 1800. Le flageolet français, à ne pas confondre avec son homologue anglais, comporte également 6 trous, mais ils sont disposés d’une manière bien particulière : 4 dessus et 2 dessous. Chaque pouce actionne 8
donc un trou, ce qui n’est pas habituel pour qui vient de la flûte à bec, de la flûte traversière, du hautbois ou de la clarinette. Ce principe semble pourtant très ancien, il est en tout cas décrit dès le XVIème siècle et date probablement de la nuit des temps. Il est évident pour moi que le flageolet français n’a pas été inventé par le Sieur Juvigny en 1581 comme on peut le lire dans certains ouvrages. L’erreur vient du fait que le Sieur Juvigny incarnait Pan dans ledit Ballet Comique de la Reine et qu’effectivement ce dieu est bien, dans la mythologie grecque, l’inventeur de la flûte. Je n’ai pas ici le dessein de faire un historique du flageolet français et je vous invite pour en savoir plus à consulter le blog d’un de mes anciens élèves, Philippe Perlot, flageoletfrancais.com, ou encore The Pleasant Companion - The Flageolet Site de Jacob Head. Les Amours d’un rossignol Le titre de cet enregistrement m’a été suggéré par une œuvre d’Eugène Damaré qui est d’ailleurs l’un des derniers compositeurs à avoir écrit pour le flageolet. Le rossignol étant le roi des oiseaux chanteurs, le flageolet ayant été utilisé pour « instruire » les oiseaux domestiques, les différents morceaux du répertoire portant pour titre le nom de cet oiseau, tout m’a incité à adopter ce titre. Notre florilège s’ouvre et se referme également, sur la chanson enfantine du XVIIème siècle À la claire fontaine, que j’ai toujours trouvée émouvante, avec son rossignol chantant sur la plus haute branche. Nous commençons à Londres notre parcours musical car sous Charles II de nombreux instruments tels le flageolet, la flûte à bec, le hautbois, perfectionnés en France arrivent en Angleterre. Samuel Pepys sera le grand témoin de la popularité du flageolet français dans la capitale anglaise et consignera dans son journal ses rencontres avec Greeting et Banister. En ce qui concerne Mr Hills vous allez pouvoir apprécier les délicieux petits airs qu’il a composés pour être appris aux oiseaux domestiques. Vous ne manquerez pas, j’espère, de répéter après moi les fragments de l’air pour le rossignol indien. Un défi pour moi fut d’enregistrer un concerto de Haendel. Le musicologue anglais Thurston Dart défendait l’idée que Haendel avait composé un concerto pour flageolet, eh bien voici une proposition avec une cadence dans laquelle le coucou l’emporte sur le rossignol... 9
Comme j’ai, depuis 1980, accumulé énormément de partitions et méthodes pour le flageolet, j’ai dû me replonger dans tout cela afin d’en tirer un parcours musical chronologique vivant et varié. C’est ainsi que j’ai retrouvé ce petit Rossignol de Toulan, marchand de musique et oiseleur probablement, qui tenait boutique au Palais Royal et qui fut guillotiné pour avoir voulu sauver Marie-Antoinette. Les flageoletistes du début du XIXème siècle vont s’emparer de la musique de Michel Yost, connu à l’époque sous le nom de « Célèbre Michel ». À l’origine pour la clarinette, ses œuvres vont fleurir en divers recueils pour le flageolet et la flûte. 4 de ses Concertos seront arrangés pour le flageolet. Dans mes recherches acharnées, j’ai eu la chance de trouver à la Bibliothèque Royale de Madrid le concerto de Pfeilsticker. Je me souviens d’ailleurs que la bibliothécaire s’appelait Consolación Morales, c’est beau quand on est dans l’attente de retrouver des œuvres oubliées... Une autre redécouverte fut le quatuor de Heinel que je pensais perdu mais qui est bien conservé à la Bibliothèque Nationale de France. Probablement l’œuvre d’une femme compositrice de Bayreuth, mais publiée sous un prénom masculin à son arrivée à Paris. Je connaissais l’histoire du jeune Berlioz débutant la musique grâce au flageolet (qu’il dénigrera plus tard dans ses Grotesques de la musique), mais ce fut une heureuse surprise de trouver le mot « flageolet » dans une de ses mélodies de jeunesse. Il n’en fallait pas plus pour m’autoriser à l’inclure dans cette anthologie. Pour le reste, il était important pour moi de faire entendre une pièce de chacun des 4 grands virtuoses du flageolet du XIXème siècle, chronologiquement : Collinet, Roy, Carnaud et Bousquet. Le flageolet ayant principalement été un instrument de l’orchestre de danse, il était indispensable de le faire apprécier dans des œuvres des 2 grandes stars de l’époque : Musard et Jullien. Je voudrais souligner ici l’oubli total dans lequel ces 2 célébrités parisiennes sont tombées, alors même que de leur vivant leur popularité de chef d’orchestre et de compositeur s’étendait sur toute la planète. Nous avions alors la musique de danse la meilleure du monde, et les valses de Vienne, dont on nous rebat les oreilles aujourd’hui, n’en étaient que des pâles imitations... La première fois que j’ai entendu la valse Le Rossignol (de Jullien) c’était sur un vieux gramophone qui la proposait dans la version revisitée (vers 1908) de Moïse Tapiero à l’ocarina. Vous pouvez la trouver sur internet (taper : Tapiero rossignol) c’est merveilleux ! Alain Vian (frère de Boris) dans son magasin d’antiquités musicales de la rue Grégoire de Tours, près de l’Odéon à Paris, me l’avait fait 10
découvrir et c’était dans sa boutique que le 23 décembre 1980 j’avais acheté mon premier flageolet. Eh oui, toute une époque ! Une autre chose qui m’a ému en réalisant enfin cet enregistrement dédié au flageolet français, 40 ans après, ce fut la recréation d’un orchestre de danse tel qu’on pouvait en écouter dans les kiosques de cette fin du XIXème siècle : avec notamment ses cornets à piston, ses trombones, son ophicléide, ses percussions... Un alliage de sonorités que l’on n’a plus l’habitude d’entendre et qu’il faudrait remettre au goût du jour car il y a un répertoire immense, ne serait-ce qu’avec Damaré et toutes ses savoureuses compositions. Je vous souhaite une bonne écoute de toutes ces premières mondiales ! Hugo Reyne Les Sables d’Olonne ce 2-2-2020 Séance d’enregistrement - Sue-Ying Koang et Hugo Reyne (Jullien) 11
MUSIC FOR THE FRENCH FLAGEOLET From the 17th to 19th Century Foreword The present recording is the first to be entirely dedicated to the French flageolet and its repertoire. I made this little whistle flute’s acquaintance in 1980. When visiting the musical instruments Museum of the National Music Conservatory in Paris, still then on rue de Madrid, I was fascinated by these kinds of whistle flutes that were for the most part fitted with keys. I was studying the recorder which then was not even regarded as a real musical instrument, and so to be dealing with a keyed instrument, passed down through the 19th century, seemed to be an assurance of modernity and reliability, hence my emergent passion for this instrument. And it was also interesting to understand what the whistle principle had become at the end of the 18th century. In England there had been the English flageolet, a successor to the «common flute» (recorder) with some innovations as the double and triple flageolet, in Austria the csakan, in Italy the ocarina... All these instruments have generated a written repertoire which I attempt to bring out in my concerts. After the CD Viennoiseries Musicales (Musiques à la Chabotterie Ref. 605007) dedicated to the csakan, and the present one dedicated to the French flageolet, I do hope I’ll be able to offer an English flageolet CD, and another for the ocarina. Flageolet This name probably rings a bell with you, but possibly in association with the tin whistle or Irish flute, a 6 holed metal flute used for Celtic music, descendant of the English flageolet developed around 1800. The French flageolet, not to be confused with its English homologue, has also 6 holes, yet positioned in a very specific manner : 4 on the front and 2 on the back. Each thumb therefore operates one hole, which is not what a recorder, transverse flute, oboe or clarinet player is used to. This principle seems however quite old, as it is at any rate described as far back as the 16th 12
century and probably dates back to time immemorial. It seems obvious to me that the French flageolet’s invention cannot be ascribed to Sieur Juvigny in 1581 as stated in some publications. The mistake originates from the fact that Sieur Juvigny played Pan in the Ballet Comique de la Reine and that indeed, in Greek mythology, this god invented the flute. It is not my intention to retrace here the history of the French flageolet and so, to extend your knowledge, I invite you to visit the blog of my former student, Philippe Perlot, flageoletfrancais. com, or else Jacob Head’s The Pleasant Companion - The Flageolet Site. The Loves of a nightingale The title of this recording was suggested to me by Eugène Damaré’s piece, and he’s been, by the way, one of the last to compose for the flageolet. Given that the nightingale is the songbirds’ king, that the flageolet has been used to « instruct » captive songbirds, and that various pieces in the repertoire bear the name of this bird, everything incited me to adopt this title. Our selection opens, and closes as well, on the 17th century children’s song À la claire fontaine, which I always found moving, with its nightingale singing on the highest branch. We begin our musical journey in London, for under Charles II’s reign numerous instruments perfected in France such as the flageolet, the recorder, the oboe, arrive in England. Samuel Pepys was to be the major witness of the French flageolet’s popularity in the English capital, and his meetings with Greeting and Banister were recorded in his diary. As for Mr Hills, you will enjoy the charming little pieces he composed to train captive songbirds. I hope you will not fail to repeat after me fragments of the song for the Indian nightingale. The challenge for me was to record one of Handel’s concertos. In the opinion of the English musicologist Thurston Dart, Handel had a concerto composed for the flageolet, well here is a proposition with a cadenza where the cuckoo wins over the nightingale... However, since 1980 I have been gathering lots of scores and methods for the flageolet and I had to immerse in all this material in order to draw from it an enlivened as well as a varied chronological musical itinerary. That is how I found Toulan’s Rossignol, he probably was a music merchant and 13
bird catcher, who ran a shop in the Palais Royal arcade, and was guillotined after his attempt to save Marie-Antoinette. The flageolet players in early 19th century will seize Michel Yost’s music, he was best known at the time as «Famous Michel ». Originally for the clarinet, his works will blossom in several collections for the flageolet or the flute. Four of his Concertos were to be arranged for the flageolet. In my tenacious research, I was lucky to discover Pfeilsticker’s concerto at the Royal Library in Madrid. I still remember that the librarian’s name was Consolación Morales, how beautiful when you are expecting to retrieve long forgotten works... Another rediscovery was Heinel’s quartet which I thought was lost, even though it was indeed preserved at the National Library of France. It was in all likelihood the work of a woman composer from Bayreuth, yet published under a masculine first name when arriving in Paris. I was aware of the young Berlioz making his debut as a musician through the flageolet (which he disparaged later on in his Grotesques de la musique), yet to read the word « flageolet » in one of his youth melodies still was a happy surprise. No further authorisation than this was necessary to include it in this anthology. Otherwise, what mattered to me, was to present a piece by each of the four virtuoso flageolet players of the 19th century, chronologically: Collinet, Roy, Carnaud and Bousquet. The flageolet being mainly an instrument used in dance orchestras, it was necessary that it could be enjoyed in the works of the two major stars of the time : Musard et Jullien. Here I’d like to underline how these two Parisian celebrities have sunken into complete oblivion, even though in their lifetime their popularity as conductor and composer would stretch to the whole planet. We had then the best dance music in the world, and the Viennese Waltzes, everyone keeps harping about nowadays, were but their pale imitations... I first heard the waltz Le Rossignol (Jullien’s) on an ancient gramophone which offered the Moise Tapeiro version rearranged (circa 1908) for the ocarina. You can easily find it on the internet (type: Tapiero rossignol) it’s wonderful ! Alain Vian (Boris’s brother) in his musical antiques shop on rue Grégoire de Tours, next to Odéon in Paris, introduced it to me, and it is from his shop that, on December 23, 1980 I had bought my first flageolet. Ah yes, such were old times! 14
Something else moved me, 40 years after, as I was finally realising this recording dedicated to the French flageolet : The recreation of such a dance orchestra that could be listened to from bandstands in the late 19th century : including its cornets, its trombones, its ophicleide, its percussion ... A mix of sounds we are no longer used to hearing and that ought to be brought back into fashion for there is an immense repertoire, were it only with Damaré and all his lovely compositions. I wish you a happy listening of all these world premieres! Hugo Reyne Les Sables d’Olonne, 02.02.2020 15
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HUGO REYNE Flûtiste, hautboïste et chef d’orchestre Directeur musical et fondateur de La Simphonie du Marais – Hugo Reyne Directeur artistique du label Musiques à la Chabotterie et HugoVox Directeur artistique du Festival Baroque du Pays du Mont-Blanc, Festival de Musique Baroque des Sables d’Olonne - Hugo Reyne et du Festival Marais Baroque à Paris Formations, premiers prix et enregistrements solo Né à Paris en 1961, Hugo Reyne commence très jeune l’étude de la flûte à bec puis celle du hautbois. Il obtient rapidement les diplômes et premiers prix de plusieurs conservatoires et concours nationaux. En 1981, il remporte le premier prix du concours international de flûte à bec de Hurtebise et, en 1984, le premier prix de musique de chambre du Concours International de Bruges. En soliste à la flûte, il a enregistré notamment les sonates de Bach, de Corelli, de Haendel, des concertos de Vivaldi, les suites de Dieupart, la sonate d’Anne Philidor, une collection de pièces de Purcell, de Gautier, de Dornel, de Fiocco... Parcours d’instrumentiste et fondation de son ensemble Longtemps compagnon de route apprécié des principaux chefs de file du mouvement baroque (Frans Brüggen, Philippe Herreweghe, Gustav Leonhardt ou Jordi Savall), il fait une carrière de musicien d’orchestre, avant de fonder son propre ensemble en 1987, La Simphonie du Marais. Dans les années 80, il joue donc la flûte et/ou le hautbois dans la plupart des ensembles baroques parisiens. Il effectue des tournées aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique du Sud, en Australie, au Japon et dans toute l’Europe. 17
Goût de la pédagogie et de la transmission aux générations futures Titulaire du Certificat d’Aptitude de Musique Ancienne, Hugo Reyne a enseigné dans de nombreuses structures, conservatoires ou stages et notamment au conservatoire de Bordeaux (1990 à 2000) puis à celui de Marseille (2001 à 2003). Ajoutons qu’il a tenu le rôle du professeur de musique dans le film Le Péril jeune (1995) de Cédric Klapisch, son camarade de lycée. Hugo Reyne fut aussi directeur artistique du festival Musiques à la Chabotterie pendant 15 ans (2003-2018). Il a été amené à diriger d’autres formations comme l’Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine. La transmission aux générations suivantes du répertoire baroque est importante à ses yeux et grâce à La Simphonie du Marais, Hugo Reyne a formé un certain nombre d’instrumentistes qui ont créé aujourd’hui leurs propres ensembles. Travail de recherches musicologiques Hugo Reyne consacre également une grande partie de son temps à la recherche musicologique en bibliothèque ainsi qu’à l’édition de partitions anciennes. En 2018-2019, Hugo Reyne a intégré l’IEA (Institut d’Etudes Avancées) de Nantes où il a mené des recherches sur l’émergence de la symphonie en France au XVIIIe siècle». Pour son travail sur le patrimoine musical français, il s’est vu récompensé en 1998 par le Ministère de la Culture du titre de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, puis de celui d’Officier en 2012. HUGO REYNE Soloist : recorder, oboe and conductor Founder and musical director of La Simphonie du Marais Artistic director of the CDs labels Musiques à la Chabotterie and HugoVox Artistic director of the Festival Baroque du Pays du Mont-Blanc, Festival de Musique Baroque des Sables d’Olonne - Hugo Reyne and Festival Marais Baroque, Paris 18
Training, first prizes, solo recordings Born in Paris in 1961, Hugo Reyne began studying the recorder at an early age before moving on to the oboe. He was soon awarded diplomas and first prizes by several conservatories and national competitions. In 1981, he won first prize at the Hurtebise International Recorder Competition, and in 1984 received first prize in chamber music at the Bruges International Competition. As a solo recorder player, he has recorded the sonatas of Bach and Handel, concertos by Corelli and by Vivaldi, the suites by Dieupart, Anne Philidor’s sonata, and a collection of pieces by Purcell,Gautier, Dornel and Fiocco. Instrumentalist’s career and foundation of his ensemble Long a much-appreciated collaborator of the principal figures of the Baroque movement (Frans Brüggen, Philippe Herreweghe, Gustav Leonhardt, Jordi Savall), Hugo Reyne enjoyed a career as an orchestral musician before he founded his own ensemble, La Simphonie du Marais, in 1987. In the 1980s, he thus played flute and/or oboe in most of the Paris Baroque ensembles. He has made concert tours in the United States, Canada, South America, Australia, Japan and throughout Europe. A taste for teaching and transmission to future generations As a qualified teacher of early music, Hugo Reyne has taught in many structures, conservatories and training courses, notably at the Conservatoire National de Région in Bordeaux from 1990 to 2000, then at the corresponding institution in Marseille from 2001 to 2003. It is worth adding that he played the role of the music teacher in the film Le Péril Jeune (1995) directed by his friend from high school, Cédric Klapisch. He was the artistic director of the festival Musiques à la Chabotterie during 15 years (2003-2018). He has also had occasion to conduct other ensembles, such as the Orchestre National de Bordeaux- Aquitaine. Transmission of the baroque repertoire to future generations is important and thanks to La Simphonie du Marais, Hugo Reyne has trained a good many musicians who have now created their own ensembles. Musicological research work Hugo Reyne also devotes a large part of his time to musicological research in librairies and to the publication of early scores. In 2018-2019, Hugo Reyne joined the IEA (Institute for Advanced Studies) in Nantes where he led research on the emergence of the symphony in France in the 18th century. For his work on the French musical patrimony, he was appointed Chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres by the Ministry of Culture in 1998 and Officier in 2012. patrimony, he was appointed Chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres by the Ministry of Culture in 1998 and Officier in 2012. 19
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LA SIMPHONIE DU MARAIS HUGO REYNE Fondée en 1987 par Hugo Reyne à Paris Implantée depuis 2004 à la Chabotterie en Vendée - Pays de la Loire Et La Simphonie du Marais fut… Hugo Reyne décide de fonder La Simphonie du Marais en 1987. En créant son propre ensemble, le souhait d’Hugo Reyne est de faire partager à un public très large, ses découvertes, ses joies, ses émotions et d’insuffler la vie à ses nombreux projets musicaux. Ardent défenseur du patrimoine musical français de Lully à Rameau, le nom qu’il choisit réunit le mot Simphonie, synonyme aux XVIIe et XVIIIe siècles d’ensemble instrumental, et le Marais, l’un des plus beaux quartiers de Paris, représentatif de la période baroque. Un nom prédestiné, puisque La Simphonie du Marais est désormais implantée en Vendée, territoire bordé des marais breton et poitevin. Répertoire de l’ensemble et partis pris d’interprétation La Simphonie du Marais – Hugo Reyne propose des programmes - concerts et spectacles - de musique symphonique, de ballets, de comédies-ballets et d’opéras et peut rassembler jusqu’à 50 musiciens : chanteurs solistes, choeur et orchestre. Hugo Reyne se passionne également pour la musique de chambre, le répertoire concertant pour flûte et la musique de plein air en bande de hautbois. La spécificité de La Simphonie du Marais se trouve dans la diversité des programmes proposés : Hugo Reyne convie le public à des concerts à l’ambiance inattendue où la musique peut côtoyer la poésie, le théâtre, la danse, ou encore la gastronomie. En présentant les oeuvres à son auditoire, il les remet dans leur contexte, les nourrit d’anecdotes, propose des moments d’échanges et crée ainsi des concerts dynamiques durant lesquels personne ne se sent exclu. 21
Un ensemble présent sur les scènes nationales et internationales La Simphonie du Marais – Hugo Reyne évolue depuis plus de 30 ans sur la scène nationale et internationale. Elle se produit dans les plus grandes salles de France : La Cité de la Musique, l’Opéra Royal de Versailles, l’Opéra Comique…Mais aussi au Konzerthaus de Vienne, au Concert Hall de Stockholm, à la Capella de Saint-Petersbourg… Également dans des festivals renommés, aussi diversifiés que Sablé, Pontoise, Maguelone, la Folle Journée, La Chaise-Dieu, Milano-Torino, festival Bach de Lausanne, Utrecht, Festival Cervantino au Mexique… Plus de 50 enregistrements discographiques : musique de chambre, orchestre, opéras… La Simphonie du Marais – Hugo Reyne a enregistré plus d’une cinquantaine de disques et coffrets, tous salués par la critique. Ces enregistrements réguliers sont, pour la plupart, l’aboutissement du travail de recherche sur le patrimoine musical français mené par Hugo Reyne. • Une collection dédiée à Lully : Atys (Musiques à la Chabotterie) et 10 autres volumes (Accord- Universal) dont Le Bourgeois gentilhomme, Isis, Amadis, Le Triomphe de l’Amour… • Une collection dédiée à Rameau (Musiques à la Chabotterie) : La Naissance d’Osiris, Concerts mis en Simphonie, Naïs, Les Indes Galantes... • Des enregistrements d’oeuvres inédites de Charpentier, Delalande, Desmarest, Dieupart, Dornel, Fiocco, Francoeur, Gautier, Haendel, Moreau, Philidor, Purcell, Rebel... • Des albums thématiques : Viennoiseries musicales, Musiques au temps de Richelieu, La Fontaine - un portrait musical, Musiques à danser, Musiques aux États du Languedoc, Musiques pour les Mousquetaires… • Sans oublier des chefs-d’oeuvre du répertoire comme les Sonates Opus V de Corelli, les Concertos pour flûte de Vivaldi, les Concertos brandebourgeois de Bach, Water Music & Royal Fireworks de Haendel, Couperin: Les Nations réunies & autres Sonades, Telemann : Suite & Concertos pour flûte et cordes. Le Label Musiques à la Chabotterie a été créé en 2006 à l’occasion des 10 ans du festival éponyme. La Simphonie du Marais assure la gestion de ce label depuis 2013. L’aventure discographique se poursuit aujourd’hui avec la création du label HugoVox, géré également par La Simphonie du Marais. 2020 marquera la dernière saison de l’ensemble. La Simphonie du Marais donnera son dernier concert en septembre au logis de La Chabotterie. Hugo Reyne reprendra alors sa carrière de musicien en solo. La Simphonie du Marais - Hugo Reyne est subventionnée par le Conseil départemental de la Vendée, le Conseil régional des Pays de la Loire et la Communauté de communes Terres de Montaigu. 22
Séance d’enregistrement (Pfeilsticker) www.simphonie-du-marais.org 23
LA SIMPHONIE DU MARAIS HUGO REYNE La Simphonie du Marais – Hugo Reyne Founded in 1987 by Hugo Reyne Established since 2004 at La Chabotterie in Vendée - Pays de la Loire région And La Simphonie was… Hugo Reyne decided to create La Simphonie du Marais in 1987. In founding his own ensemble, he hoped to share his discoveries, joys and emotions with as many as possible and to breathe life into his numerous musical projects. An ardent defender of the French musical patrimony from Lully to Rameau, he chose a name combining the word «Simphonie», the 17th –and 18th- century synonym for instrumental ensemble, and «Le Marais» one of the most beautiful areas in Paris, representative of the Baroque era. The name was quite appropriate as La Simphonie du Marais eventually came to be based in Vendée, a region of western France, whose territory is bordered by marshes, namely marais breton and marais poitevin. Directory of the whole and organizational biases La Simphonie du Marais proposes programs - concerts and performances - of symphonic music, ballets, comedy-ballets and operas that can assemble up to 50 musicians : soloists, orchestra and choir. Hugo Reyne is also very keen on the chamber and concertante repertoire for flute, as well as outdoor music with oboe ensemble. Thus, La Simphonie du Marais displays its multi-faceted talents, and is constantly able to propose new programs. Hugo Reyne invites the audience into his musical universe by offering original forms of concerts wherein music often comes into close contact with poetry, drama, dance, architecture, gastronomy or even horse-riding. As he introduces the programs to the audience, Hugo Reyne brings them back into context making way for interactive moments, and thus offers very lively performances. A group present on the national and international scenes For more than 30 years, La Simphonie du Marais has been present on the national and international sce- nes ; La Simphonie du Marais performed in the most famous venues in France: Cité de la Musique, Opéra Royal de Versailles, Opéra Comique… In the world: Konzerthaus in Vienna, Concert Hall in Stockholm, Capella in Saint-Petersburg… And, also in renowned festivals, as eclectic as: Sablé, Pontoise, Ma- guelone, la Folle Journée, La Chaise-Dieu, Milano-Torino, festival Bach of Lausanne, Utrecht, Festival Cervantino of Mexico…… 24
More than 50 recordings: chamber music, orchestra, operas... La Simphonie du Marais has recorded around fifty discs and sets, all critically acclaimed. For the most part, these recordings, made on a regular basis, are the results of Hugo Reyne’s research work on the French musical patrimony : • A series of records devoted to the works of Lully including the recently released and well received Atys (Musiques à la Chabotterie) and ten other volumes among which are Le Bour- geois Gentilhomme, Isis, Amadis, Le Triomphe de l’Amour... (Accord-Universal) •A nd also since 2006 another collection devoted to Rameau (Musiques à la Chabotterie) : Naïs, opéra pour la paix, La Naissance d’Osiris, Concerts mis en Simphonie, Les Indes galantes… •S ome previously unrecorded works by Charpentier, Delalande, Desmarest, Dieupart, Dornel, Fiocco, Francoeur, Gautier, Haendel, Moreau, Philidor, Rebel... •A nd thematic programmes such as Viennoiseries musicales, Musiques au temps de Richelieu, La Fontaine - un portrait musical, Musiques à danser, Musiques aux Etats du Languedoc, Mu- siques pour les Mousquetaires, etc. • And, of course, the masterworks of the repertoire like Corelli’s sonatas, Vivaldi’s 6 concertos for recorder, and Bach’s Brandeburg concertos, Water Music & Royal Fireworks of Haendel, Couperin: Les Nations réunies & autres Sonades, Telemann : Suite & Concertos for recorder and strings. Since 2013, La Simphonie du Marais manages the label Musiques à La Chabotterie, created in 2006 for the 10th anniversary of the eponymous festival. Discographic adventure goes on today with the creation of the label HugoVox. 2020 will mark the last season of the ensemble. La Simphonie du Marais will give its final concert in September at the Logis de la Chabotterie. Hugo Reyne will then come back to his career as a solo musician. La Simphonie du Marais is subsidized by le Conseil Départemental de la Vendée, le Conseil Régional des Pays de la Loire and the Communauté de Communes Terres de Montaigu. 25
Enregistrement les 28 et 29 mai 2015 (Concertos) à l’église de L’Herbergement [85] Enregistrement les 25, 26 et 27 novembre 2019 à la salle de L’Aquarelle, L’Herbergement [85] Merci à la municipalité de nous avoir gracieusement mis à disposition ces deux lieux. Remerciements à : Philippe Bolton pour avoir réalisé un flageolet à bec en sol (3) en quelques semaines pour cet enregistrement Guy Collin pour avoir restauré les flageolets (1) et (13) Rémy Babiaud pour avoir restauré et accordé le pianoforte Erard de 1867 Prise de son, direction artistique, montage et mixage : Céline Grangey et Virginie Lefebvre - Tirsis Crédits vidéos (DVD) : L’Air de Rien Production - Claude Nicol, montage : Julien Hanck Crédits photographiques : Emmanuel Ligner (p. 11 & 17) Guy Vivien (p. 15 & 23) La SdM (p. 5 & 21) Photo ancienne (digipack) ©Claude Ribouillault - Orchestre de bal lors d’un 14 juillet (début XXème siècle) Traduction : Stella Ziegler La Simphonie du Marais - Hugo Reyne Logis de la Chabotterie - Saint-Sulpice-le-Verdon - 85260 Montréverd 02 51 42 19 39 / info@simphonie-du-marais.org www.simphonie-du-marais.org 26
Hugovox Les incontournables Collection Opéras • Couperin : Les Nations Réunies & autres sonades • Atys • Haendel : Water Music & Royal Fireworks • Ulysse • Bach : Concertos brandebourgeois Collection Rameau • La Naissance d’Osiris • Concerts mis en simphonie • Naïs, opéra pour la paix (en téléchargement) • Les Indes galantes Collection Musiques de théâtre... • Molière • Richelieu Collection Flûte • Haendel • Viennoiseries musicales • Vivaldi • Hotteterre • Telemann 27
02/20 | Crédits photos : © Emmanuel Ligner (p. 11 & 17) Guy Vivien (p. 15 & 23), La SdM (p. 5 & 21), Photo ancienne (digipack) ©Claude Ribouillault - Orchestre de bal lors d’un 14 juillet (début XXème siècle)
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