San Francisco (États-Unis) - (Iran)

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San Francisco (États-Unis) - (Iran)
Bam          (Iran)

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San Francisco (États-Unis)

Source : Jean-Pierre Roudeix, Banque d’images BIPS
San Francisco (États-Unis) - (Iran)
Les types de bâtiments et les séismes.

« Chacun sait aujourd’hui que ce n’est pas le séisme qui tue mais les bâtiments.
À travers l’histoire dramatique des séismes majeurs, les retours d’expérience des spécialistes
de la construction ont permis de faire progresser l’efficacité des normes de construction
parasismique.

La prévention reste pour l'instant le meilleur moyen de limiter les pertes humaines
causées par les séismes. Elle se fonde sur la construction des bâtiments ou des routes
selon des normes para-sismiques: immeubles de plan simple ( carré, rectangulaire,
circulaire), avec des toitures légères faits de matériaux résistants aux cassures (soit très
rigides ou très souples); Disposition de joints flexibles entre les édifices proches, pour
éviter qu'en s'entrechoquant trop fortement ils ne s'écroulent.

Mais ces techniques ne sont pas toujours efficaces, et leur coût élevé ne les rend
accessibles qu'a quelques pays riches. »

Extrait de : Revue Préventique Sécurité n°69

Tremblement de terre de Bam

« Selon l'agence de presse iranienne. Ari Vakkilainen, membre de Finn Rescues, une
organisation gouvernementale finlandaise de secours, a déclaré hier matin à l'Agence France
Presse : " Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de gens encore en vie sous les décombres, en
raison du type de constructions ici. « Les habitations de la région étaient majoritairement
construites en pisé - mélange de terre argileuse et de paille - ou en briques de terre, qui se
sont transformées en poussière lorsque les bâtiments se sont effondrés. Au contraire des
bâtiments en béton, des poches d'air sont peu susceptibles de se former sous les gravats. "
Même avec une poche d'air importante, le maximum que l'on puisse tenir sous les décombres
est 72 heures» a poursuivi Ari Vakkilainen. Ce délai " nous laisse environ vingt heures pour
trouver des survivants, et je ne pense donc pas que les chances de trouver beaucoup de
survivants soient grandes " »

Extrait de   : Les archives de l’humanité (France)

Pourquoi tant de victimes?

« Mehdi Masoumi, porte-parole des grévistes de la faim à l'église des Minimes à
Bruxelles, fait remarquer que le séisme n'était pas aussi lourd que pourrait le suggérer le
nombre de victimes. Il avait une magnitude de 6,6. Celui de San Francisco en 1989, avec
une magnitude de 7,1, a causé des dégâts pour 10 milliards de dollars mais n’a fait que 63
victimes. Le tremblement de terre de Kobe, au Japon, en 1995 (magnitude de 7,1) a fait
5.500 victimes tandis que celui de Californie en 1995 (magnitude 6,5) seulement deux.

Actuellement, il est possible de construire des bâtiments qui résistent à des tremblements
de terre. Pourquoi alors parler de désastre naturel? Le responsable serait plutôt ce système
économique mondial qui garde la majeure partie de l'humanité dans la pauvreté, lui
bloque l'accès aux technologies. Et comme c’est souvent le cas, l’aide occidentale se fait
dans un esprit colonialiste. «

Extrait de Luc Vancauwenberge

L’ARCHITECTURE À SAN FRANCISCO

« La superposition d’innombrables bâtiments de bois et de stuc grimpant à l’assaut des
collines de San Francisco donne parfois l’impression d’un bric-à-brac bon enfant qui
pourrait dégringoler au moindre coup de vent.

Les bâtiments à ossature de bois assurent une excellente protection des
occupants lors de tremblements de terre. Le peu de dommages graves est
attribuable aux faits que la population est clairsemée dans la zone épicentrale et que la
plupart des bâtiments y sont en rondins ou ont une charpente en bois et ne component
qu'un ou deux étages. Ce type de bâtiments s'est avéré des plus résistants aux
tremblements de terre parce qu'il peut ployer sans subir de dommages.

C’est l’un de leurs avantages, et il est clairement établi qu’en cas de
séisme, une maison à plate-forme de bois est un des endroits
les plus sécuritaires.

Le bois est un matériau de construction qui présente certains avantages par rapport aux
autres matériaux en ce qui a trait à la résistance aux séismes. Il est résistant mais léger, si
bien que les accélérations du sol libèrent beaucoup moins d’énergie dans les charpentes
faiter en bois. Autre avantage, les charpentes faites en bois sont plus flexibles qu’avec les
autres matériaux, ce qui leur permet d’absorber et de dissiper l’énergie. »

Extrait de la Commission géologique du Canada

La solidarité
« L’esprit humanitaire ignore les barrières politiques, religieuses, culturelles et
géographiques – il nous ouvre le chemin d’un monde plus uni », a déclaré le Dr Kamal
Kharrazi, ministre des Affaires étrangères de l’Iran. « Les Iraniens ont pu mesurer
concrètement ce sens de la solidarité universelle à travers l’abondance des secours
internationaux offerts au cours des deux semaines écoulées. »

Photos des services de secours de la Croix-Rouge canadienne :
http://www.croixrouge.ca/gallery.asp?id=007666&tid=001

Source : La croix rouge canadienne
Deux tremblements de terre de même magnitude.
Des bilans différents.
Pourquoi ?

Avec l’aide des textes ci-dessus et en observant les photos de Bam et de San Francisco,
complète le tableau suivant :

                                Bam (Iran)              San Francisco (États-Unis)
Type d’habitation :
(observe les photos)
-Apparence
-Densité

Matériaux
utilisés pour la
construction des
habitations :
(textes et photos)

Lien entre le nombre
de victimes et le type
d’habitation :
Analyse du tableau
Le grand responsable : le type d’habitation.
Son complice : Le niveau de développement.

Quel lien peux-tu faire entre le niveau de développement économique et les conséquences
d’une catastrophe naturelle ?

Comment la communauté internationale a-t-elle réagi face à cette catastrophe ?
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