SDIS/CHU-SAMU RECUEIL DES PROCÉDURES PARTAGÉES - SAMU 38
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RECUEIL DES PROCÉDURES PARTAGÉES SDIS/CHU-SAMU SAMU 38 Recueil de fiches relatives aux actions partagées du SDIS 38 et CHUGrenoble-SAMU
RECUEIL DES PROCEDURES PARTAGEES SAMU 38 DISPOSITIONS GENERALES Le Recueil des Procédures Partagées SDIS/CHU est organisé en 3 livres : A – Les procédures opérationnelles B – Les procédures qualitatives C – Textes réglementaires A – LES PROCEDURES OPERATIONNELLES 1 - RECEPTION DE L'APPEL 2 - TRAITEMENT DE L'APPEL 3 - ENGAGEMENT DES MOYENS 4 - REPONSE ADAPTEE 5 - TRAITEMENT DE L'INTERVENTION 6 - INTERVENTIONS IMPLIQUANT DE NOMBREUSES VICTIMES B – LES PROCEDURES QUALITATIVES 1 – FORMATION 2 – ANALYSE 3 – INDICATEURS C – TEXTES REGLEMENTAIRES 1 – SYNTHESES
RECUEIL DES PROCEDURES PARTAGEES SAMU 38 SOMMAIRE A - LES PROCEDURES OPERATIONNELLES 1 RECEPTION DE L'APPEL 101 Architecture acheminement appel 102 CRRA et CTA de secours 2 TRAITEMENT DE L'APPEL 201 Interconnexion des grilles d'appel 202 Interconnexion téléphonique : régulation a priori, a posteriori, PDS 203 Prise en charge et régulation d’un appel pour suspicion d’arrêt cardiaque (suspendue) 3 ENGAGEMENT DES MOYENS 301 Procédure de départs réflexes des moyens 302 Procédure de déclenchement des carences ambulances privées 303 Remontée information 304 Moyens héliportés 305 Renfort 4 REPONSE ADAPTEE 401 Modalités d'engagement et d'emploi des ISP dans le secours et les soins d'urgence 402 Modalités d'engagement et d'emploi des MSP et MCS 5 TRAITEMENT DE L'INTERVENTION 501 Fiches bilans 502 Protocoles 503 Messages 504 Rapport d'intervention 505 Évacuation d'urgence d'un AVC 506 Exposition des personnels à un risque éventuel de méningite 507 Arrêt cardio-respiratoire - mise à jour du 10/07/2015 -
RECUEIL DES PROCEDURES PARTAGEES SAMU 38 SOMMAIRE 6 INTERVENTIONS IMPLIQUANT DE NOMBREUSES VICTIMES 601 Traçabilité et aide à l'orientation de nombreuses victimes 602 Nombreuses victimes – fonctions non-soignantes des personnels de santé 603 Nombreuses victimes – organisation des soins médicaux 604 Nombreuses victimes – phases d'intervention B - LES PROCEDURES QUALITATIVES 1 FORMATION 101 Échange cadres/permanenciers/opérateurs/techniciens 102 Glossaire, table de correspondance 103 Exercice 2 ANALYSE 201 Tableau de bord des incidents 202 Réunion 15/18 203 Rapport d'évaluation 204 Suivi des anomalies SDIS sur les interventions de secours à personne 205 Suivi des anomalies SDIS sur le traitement des demandes de secours à personne 3 INDICATEURS 301 Mise en place des indicateurs prônés par le référentiel quadripartite C - TEXTES REGLEMENTAIRES 1 SYNTHESES 101 Constats et mise en œuvre en Isère de la circulaire du 5 juin 2015 relative à l'application de l'arrêté du 24 avril 2009 relatif à la mise en œuvre du référentiel portant sur l'organisation du SAP et de l'AMU - mise à jour du 10/07/2015 -
PROCEDURE DE DEPARTS RPP - A 301 REFLEXES DES MOYENS SAMU 38 Date de diffusion : 19/12/2014 Rédigé par : Mlle Cornuet Version : 3 Vérifié par : Pr Danel – Col Lebeau - Med-col Roux Nombre de pages : 1/3 Approuvé par : SDIS-SAMU-CHU I. OBJET Dresser une liste commune SDIS de l'Isère - CHU de Grenoble d’événements induisant un départ immédiat des moyens respectifs dans le cadre des Secours à Personne et de l’Aide Médicale Urgente II. CHAMP D'APPLICATION – CRRA – CTA III. REFERENCES – Organisation du secours à personne et de l’aide médicale urgente Référentiel commun quadripartite SDIS- SAMU – 25 juin 2008 – Arrêté sur l’organisation du secours à personne et de l’aide médicale urgente du 24 avril 2009 IV. MODALITES En présence d'un tel événement : Si l'appel est réceptionné au CTA, l'opérateur engage immédiatement un effecteur du SDIS puis transmet l'appel et/ou les informations au Centre 15 qui en fonction des caractéristiques de l’événement complète le départ par un moyen SMUR. Si l'appel est reçu au Centre 15, l'assistant de régulation médicale sollicite d'emblée le CTA pour l'engagement d'un effecteur du SDIS avec le cas échéant un complément SMUR. Dès qu'un VSAV* du SDIS est alerté dans le cadre de ces départs réflexes, celui-ci doit dans tous les cas se rendre sur les lieux pour infirmer ou confirmer la situation. Son engagement ne peut être annulé après son départ. Selon les circonstances et après échange verbal entre le médecin régulateur et l'ISP CODIS, il est possible d'annuler l'engagement d'un VSM. La liste des événements induisant un départ immédiat des moyens n'a pas de caractère exhaustif. L'intime conviction, de l'opérateur ou de l'assistant de régulation médicale, de la nécessité de l'engagement immédiat d'un vecteur peut justifier un départ réflexe (après accord du chef de salle pour l'opérateur). Rappel : un bilan secouriste doit être transmis systématiquement par le chef d’agrès au CRRA 15, pour tout type d’intervention secours à personne, le plus tôt possible et a fortiori avant tout transport. * ou son équivalent
PROCEDURE DE DEPARTS RPP - A 301 REFLEXES DES MOYENS SAMU 38 Date de diffusion : 19/12/2014 Rédigé par : Mlle Cornuet Version : 3 Vérifié par : Pr Danel – Col Lebeau - Med-col Roux Nombre de pages : 2/3 Approuvé par : SDIS-SAMU-CHU Motifs de départ réflexe des moyens VSAV ou SINISTRE PRECISION SINISTRE SSSM SMUR équivalent sans précision X X Arrêt cardio respiratoire de l’adulte, de l'enfant ou du nourrisson devant témoin ou découverte récente sans X X X notion de rigidité cadavérique ; hémorragie "bénigne" X Hémorragie qui ne cède pas à la compression manuelle hémorragie "avec gravité" X X X Inconscience : ne répond pas à une question X X simple et ne réagit pas à la stimulation Difficultés respiratoires avec présence de signes de gravité : sueurs, cyanose, agitation, difficultés X X pour parler Section complète de membre ou du tronc X X X Ecrasement permanent d'un membre ou du tronc X X X X Noyade récente, sortie de l'eau et détresse vitale X X X X Pendaison récente, dépendu X X X Accident électrique avec tension>500 V ou foudre X X X X X Accident avec plaie par arme avec détresse vitale X X X Défenestration ou chute de 3 mètres et plus X X X Accident avec matière dangereuse X X Accident de circulation accident cinétique élevée X X X avec piéton ou conducteur 2 roues inertes X X X Accident grave de machine agricole à usage X X X professionnel ou à usage privé Personne restant à terre suite à une chute à X domicile Accouchement imminent ou en cours X X X Pauvreté d'information : doute sur la gravité des X lésions, informations insuffisantes Danger secondaire : mesures pour faire face à X une possible aggravation ou à une menace Tout secours à personne sur la voie publique X Tout secours à personne dans un lieu sensible (stades, gymnases, établissements scolaires) lorsque la nécessité d'intervention sera avérée par X la gravité de l'atteinte ou par l'environnement particulier de l'accident
PROCEDURE DE DEPARTS RPP - A 301 REFLEXES DES MOYENS SAMU 38 Date de diffusion : 19/12/2014 Rédigé par : Mlle Cornuet Version : 3 Vérifié par : Pr Danel – Col Lebeau - Med-col Roux Nombre de pages : 3/3 Approuvé par : SDIS-SAMU-CHU Diffusion CTA/CRRA 19/12/2014 Classement Recueil des procédures partagées 15-18 Rédaction Mlle Cornuet Octobre 2014 Vérification Pr Danel – Col Lebeau - Med-col Roux Novembre 2014 Approbation SDIS-SAMU-CHU 04/12/2014 Historique Version N° 3 19/12/2014 Version N° 2 01/06/2010 Version N° 1 30/04/2009
PROCEDURE DE DECLENCHEMENT RPP - A 302 DES CARENCES AMBULANCES SAMU 38 PRIVEES Date de diffusion : 02/11/2009 Rédigé par : C. Gaudillat –-C.Chapuis Version : 3 Vérifié par : D.Lebeau- R.Delmas -V.Danel Nombre de pages : 1/3 Approuvé par : SDIS – SAMU –CHU I. OBJET Organisation de la demande et du déclenchement des VSAV intervenant en carence d’ambulances privées II. CHAMP D'APPLICATION – Secteurs : SAMU – Centre 15 / SDIS – CTA / ATSU – Domaine : Transports sanitaires III. MODALITES Procédure partagée SDIS-SAMU définissant les règles d’engagement des VSAV dans le cadre des carences d’ambulance privée. IV. CORPS DE LA PROCEDURE Le CRRA 15 prescrit un transport pour hospitalisation par une ambulance privée. Cette prescription comprend un délai de prise en charge au domicile (ce délai ne peut pas être inférieur à 30 minutes). Le transporteur sanitaire de garde, d’astreinte ou du secteur de l’appel (durant les périodes hors garde) est systématiquement appelé par le CRRA 15. Il fera part au PARM de son acceptation ou de son refus de la course en motivant ce dernier (pas d’équipage disponible, délai trop court, équipe déjà engagée, etc…) Le délai entre la prescription et la transmission au transporteur sanitaire (ou la recherche d’un transporteur sanitaire disponible) ne peut pas excéder 10 minutes dans le cadre des transports prescrits avec un délai de prise en charge de 30 minutes maximum. Ce délai de recherche ne pourra excéder 15 minutes dans le cadre des transports prescrits avec un délai supérieur à 30 minutes. Il ne peut y avoir de demande d’engagement d’un VSAV pour une carence d’AP pour un transport prescrit avec un délai supérieur à une heure. En cas d’impossibilité d’engagement d’un transporteur sanitaire dans les délais précités, le PARM demande au CTA l’engagement d’un VSAV en carence. Le stationnaire demande l’avis du chef de salle et ce dernier donne au PARM le nom du VSAV engagé avec son délai de disponibilité. Le VSAV engagé sur la carence transmettra un bilan secouriste exhaustif au CRRA15 Sur les carences en territoire éloigné (zone montagneuse), le Centre 15 peut mettre à disposition une AP du secteur grenoblois en convergence du VSAV pour le libérer plus rapidement. Les zones de convergence sont celles habituellement pratiquées par les SP et sont validées sur décision conjointe entre le chef de salle et le Centre 15.
PROCEDURE DE DECLENCHEMENT RPP - A 302 DES CARENCES AMBULANCES SAMU 38 PRIVEES Date de diffusion : 02/11/2009 Rédigé par : C. Gaudillat –-C.Chapuis Version : 3 Vérifié par : D.Lebeau- R.Delmas -V.Danel Nombre de pages : 2/3 Approuvé par : SDIS – SAMU –CHU
PROCEDURE DE DECLENCHEMENT RPP - A 302 DES CARENCES AMBULANCES SAMU 38 PRIVEES Date de diffusion : 02/11/2009 Rédigé par : C. Gaudillat –-C.Chapuis Version : 3 Vérifié par : D.Lebeau- R.Delmas -V.Danel Nombre de pages : 3/3 Approuvé par : SDIS – SAMU –CHU V. REFERENCES Convention tripartite 15/18/ADTSU Annexe 11 convention tripartite Référentiel SAP-AMU Diffusion SDIS- SAMU Centre 15 02/11/2009 Classement Classeur Procédure Centre 15 et SDIS ainsi que procédure partagée 15/18 site PUSS Rédaction C.Gaudillat – C.Chapuis Vérification V.Danel – D.Lebeau - R.Delmas 30/10/2009 Approbation SDIS - CHU 30/10/2009 Historique Version 3 21/10/2009
MODALITES D'ENGAGEMENT ET RPP - A 401 D'EMPLOI DES ISP DANS LE SAMU 38 SECOURS ET LES SOINS D'URGENCE Date de diffusion : 25/06/2015 Rédigé par : Med-col Roux – Mlle Cornuet Version : 3 Vérifié par : Pr Danel – Col Lebeau - Med-col Roux Nombre de pages : 1/3 Approuvé par : SDIS-SAMU-CHU I. OBJET Cadre réglementaire et détermination des modalités d'engagement des ISP dans le secours et les soins d'urgence II. CHAMP D'APPLICATION SDIS-SSSM/ SAMU-Centre 15 III. MODALITES On entend par « réponse adaptée », le fait de pouvoir adapter le niveau de réponse des secours en fonction de la situation, avec 3 réponses complémentaires possibles : secouriste, paramédicale et médicale. La réponse paramédicale n’a pas pour vocation à se substituer à une réponse médicale. Cette procédure cesse à partir de la présence d'un médecin sur les lieux, l'infirmier se met à la disposition du médecin présent sur les lieux. 1 – Compléments juridiques : L’infirmier SP protocolé est habilité par le médecin chef du SDIS. Le Protocole de soins d’urgence constitue une prescription médicale dont l’unique prescripteur est le médecin chef du SDIS. Son application ne peut donc pas être assujettie à l’accord d’un autre médecin (médecin régulateur). Le médecin régulateur n’est pas assimilé à un médecin prescripteur de traitement dans le cadre de l’AMU. Il n’existe pas de lien hiérarchique entre le médecin régulateur et l’ISP. L’ISP n’est pas autorisé à quitter le champ d’application de ses protocoles de soins d’urgence. De fait, les interventions du médecin régulateur ne sont possibles que si elles sont prévues par écrit dans la rédaction des protocoles. Néanmoins, il est convenu qu'en fonction des circonstances et de l'évolution de la situation, d'autres propositions thérapeutiques pourront être formulées par le médecin régulateur. L’ISP doit joindre le médecin prescripteur ou son représentant (médecin d’astreinte départementale) pour tout complément d’information nécessaire au déroulement du protocole. Le médecin régulateur coordonne la prise en charge médicale : – il décide s’il faut déclencher des moyens médicaux. – il veille au respect des délais pour se rendre sur les lieux : le cas échéant, il peut solliciter les moyens SDIS en complément. – il détermine l’orientation de la victime.
MODALITES D'ENGAGEMENT ET RPP - A 401 D'EMPLOI DES ISP DANS LE SAMU 38 SECOURS ET LES SOINS D'URGENCE Date de diffusion : 25/06/2015 Rédigé par : Med-col Roux – Mlle Cornuet Version : 3 Vérifié par : Pr Danel – Col Lebeau - Med-col Roux Nombre de pages : 2/3 Approuvé par : SDIS-SAMU-CHU 2 – Types d’engagement des ISP dans le secours et soins d'urgence : Il est possible de définir 4 types d’interventions ISP : – « en attente d’un SMUR » : Quand le délai du SMUR engagé est > 20 mn (en prenant appui sur les cartes isochrones) l’ISP peut être déclenché soit dans le cadre d’un départ réflexe, soit en renfort par le CTA. – « en attente de disponibilité d’un SMUR » : Après concertation avec le médecin régulateur, en l’absence de SMUR de 1er intention. – « en renfort de secours médicaux » : Lorsque la situation implique plusieurs victimes graves avec présence d’un SMUR. Déclenchement, à la demande du CRRA ou sur initiative du CTA. – « intervention paramédicale avec relève médicale différée » : Le déclenchement d’un moyen médical, après régulation médicale, n’est pas indispensable. La relève médicale peut se différer (ex : à l’arrivée aux urgences, avec médecin de garde, maintien à domicile avec contact du médecin régulateur avec le médecin traitant). Ex : mise en œuvre d’un protocole « douleur », complément de bilan, traitement de l’hypoglycémie, … Déclenchement à la demande du CRRA ou sur initiative du CTA. 3 – Coordination entre le CTA et le CRRA : 3.1 - PRINCIPES GENERAUX : En vue de renforcer la complémentarité des moyens médicaux et paramédicaux ainsi que de rationaliser les réponses apportées, les échanges entre le CTA et le CRRA sont primordiaux. En conséquence, les deux services veillent à s'informer réciproquement des engagements et désengagements de leurs moyens selon les modalités suivantes : – information du SAMU par le SDIS : L'information de l'engagement ou du désengagement d'un VSM doit être systématiquement passée à l'ARM radio par l'ISP CODIS en journée ou par le chef de salle du CTA la nuit (n'entrent pas dans ce cadre les engagements par l'opérateur CTA dans les situations de départ réflexe). – information du SDIS par le SAMU : L'information de l'engagement ou du désengagement d'un SMUR (quel que soit le vecteur utilisé), en complément d'un moyen sapeur-pompier, doit être systématiquement passée par le SAMU à l'ISP CODIS en journée, la nuit la ligne de ce dernier bascule sur le chef de salle CTA. Le vecteur utilisé et le lieu de départ doivent également être indiqués.
MODALITES D'ENGAGEMENT ET RPP - A 401 D'EMPLOI DES ISP DANS LE SAMU 38 SECOURS ET LES SOINS D'URGENCE Date de diffusion : 25/06/2015 Rédigé par : Med-col Roux – Mlle Cornuet Version : 3 Vérifié par : Pr Danel – Col Lebeau - Med-col Roux Nombre de pages : 3/3 Approuvé par : SDIS-SAMU-CHU 3.2 - COORDINATION RELATIVE A L'ENGAGEMENT D'UN VSM : – « en complément d'un moyen sapeur-pompier lors de la demande de secours, en dehors d'une situation de départ réflexe VSM » : L'ISP CODIS peut engager un VSM de sa propre initiative (sans solliciter l'avis du médecin régulateur) notamment pour les situations de traumatologies "bénignes". – « sur demande du chef d'agrès VSAV » : Hors situation d'urgence vitale constatée à son arrivée sur les lieux, aucun renfort médical ou paramédical ne peut être engagé sans transmission préalable d'un bilan succinct du chef d'agrès au CRRA par canal SSU (à défaut, par téléphone). A l'issue dudit bilan, le médecin régulateur se positionne tout d'abord sur l'engagement d'un SMUR. Puis, l'engagement d'un VSM doit faire l'objet d'une discussion entre l'ISP CODIS et le médecin régulateur (si ce dernier est injoignable au delà de 5 minutes, la décision relève alors de l'appréciation de l'ISP CODIS). – « en renfort d'une AP » : AP mobilisée avec un délai d'arrivée sur les lieux supérieur à 30 minutes : l'engagement d'un VSM ne peut intervenir que si l'AP est déjà sur les lieux et a préalablement transmis un bilan au CRRA. AP mobilisée avec un délai d'arrivée sur les lieux inférieur ou égal à 30 minutes : l'engagement d'un VSM peut intervenir dès réception de la demande de secours. Diffusion CTA/CRRA 25/06/2015 Classement Recueil des procédures partagées 15-18 Rédaction Med-col Roux – Mlle Cornuet 01/06/2015 Vérification Pr Danel – Col Lebeau - Med-col Roux Juin 2015 Approbation SDIS-SAMU-CHU 24/06/2015 Historique Version N° 3 25/06/2015 Version N° 2 13/02/2015 Version N° 1 29/06/2009
MODALITES D'ENGAGEMENT ET RPP - A 402 D'EMPLOI DES MSP ET MCS SAMU 38 Date de diffusion : 13/02/2015 Rédigé par : Mlle Cornuet Version : 1 Vérifié par : Pr Danel – Col Lebeau - Med-col Roux Nombre de pages : 1/4 Approuvé par : SDIS-SAMU-CHU I. PREROGATIVES MSP et MCS disposent des mêmes prérogatives à savoir la prise en charge de victime dans l'attente d'un SMUR (lorsqu'il existe un gain de rapidité notamment dans les secteurs isolés), ou en complément de SMUR en cas de situations à multiples victimes. Il s'agit d'une logique de proximité avec la victime et de complémentarité avec le SMUR. Il est utile de rappeler que les transports médicalisés en Isère relèvent de l'unique compétence SMUR. Il importe de préciser que le MSP n'a pas vocation à être engagé pour de la permanence de soins ou la rédaction d'actes administratifs (certificats de décès par exemple). II. MODALITES D'ENGAGEMENT - ENGAGEMENT DU MSP : Le MSP est déclenché par le CTA uniquement, via l'ISP CODIS en journée et via le chef de salle la nuit. Le cas échéant, le SAMU doit contacter le CTA qui a la charge de répondre sur la disponibilité ou non du MSP. - ENGAGEMENT DU MCS : Le MCS est déclenché par le CRRA. III. FORMATIONS Le SAMU et le SDIS s'accordent pour favoriser toutes actions permettant une meilleure connaissance réciproque entre les MSP et le SAMU.
MODALITES D'ENGAGEMENT ET RPP - A 402 D'EMPLOI DES MSP ET MCS SAMU 38 Date de diffusion : 13/02/2015 Rédigé par : Mlle Cornuet Version : 1 Vérifié par : Pr Danel – Col Lebeau - Med-col Roux Nombre de pages : 2/4 Approuvé par : SDIS-SAMU-CHU IV. LISTE DES MSP ET MCS EN ISERE LISTE DES MSP OPERATIONNELS AU 01/09/2014 GRADE MSP Affectation MED-CNE-V ALVARO Joseph FRETTE, LA - LE BIEL MED-LCL-V ANDREANI Pierre TULLINS MED-CNE-V ANSELMET Patrick AVENIERES, LES MED-CDT-V ANTHONIOZ-BLANC Pierre TOUR DU PIN, LA - LES VALLONS MED-CNE-V COHN Joffrey BOURGOIN JALLIEU MED-CDT-V COSENTINO Yves JEAN DE BOURNAY, SAINT MED-CNE-V COULON Thierry CHASSE SUR RHONE MED-CNE-V DARGAISSE Isabelle VINAY MED-CNE-V DARRAILLANS Didier BOURGOIN JALLIEU MED-CNE-V EL AOUFIR Jamal CHABONS MED-CNE-V ESCALON Jean-Louis VALBONNAIS MED-CNE-V FOULON Stéphane LANS EN VERCORS MED-CNE-V FRANCISCO Xavier NIVOLAS VERMELLE MED-LCL-V GIROUD Marc BOURGOIN JALLIEU MED-CNE-V GONIN Jean-Paul TOUR DU PIN, LA - LES VALLONS MED-CNE-V JALBERT Paul VILLARD DE LANS MED-CDT-V LIMOUZIN Xavier PONT EN ROYANS, LE MED-CNE-V MAINDET Caroline JARRIE MED-CDT-V MANDRILLON Jean-Yves MONTALIEU VERCIEU MED-CDT-V MATHEY Christel PONTCHARRA MED-LCL-V MONNET Marie-France PEAGE DE ROUSSILLON, LE MED-CDT-V ORIOL Jean-Michel SEPTEME-OYTIER MED-CNE-V PASCAULT Yann LANS EN VERCORS MED-CNE-V PASTEL Elisabeth GEORGES D'ESPERANCHE, SAINT MED-CNE-V PRIEUR Francine ROYBON MED-CDT-V REPELLIN Dominique MENS MED-CNE-V RIGOT Jean-Christophe PONT DE CHERUY MED-CNE-V ROUGNY Jean-Paul VILLARD DE LANS MED-CNE-V SAMMUT Stephane VIENNE MED-CNE-V SAUNIER Jean-Jacques HEYRIEUX-GRENAY MED-CNE-V SOUBIE Jean-François VAULNAVEYS
MODALITES D'ENGAGEMENT ET RPP - A 402 D'EMPLOI DES MSP ET MCS SAMU 38 Date de diffusion : 13/02/2015 Rédigé par : Mlle Cornuet Version : 1 Vérifié par : Pr Danel – Col Lebeau - Med-col Roux Nombre de pages : 3/4 Approuvé par : SDIS-SAMU-CHU LISTE DES MCS SAISON 2014-2015 Dr Prénom NOM Adresse 1 Adresse 2 CP VILLE 460 rte des Fonderies Dr Colin CHAUMONT Cabinet Médical 38114 ALLEMOND Royales 460 rte des Fonderies Dr Jean-François FAGE Cabinet Médical 38114 ALLEMOND Royales Cabinet Médical de Dr Delphine BOUREZ Route du Signal 38750 ALPE D'HUEZ la Meije DUMOULIN- Cabinet Médical de Dr Edmond Route du Signal 38750 ALPE D'HUEZ MINGUET la Meije Cabinet Médical de Dr Brigitte ACHKAR Route du Signal 38750 ALPE D'HUEZ la Meije Centre Médical des Dr Olivier ROBERT Aenue des Marmottes 38750 ALPE D'HUEZ Bergers Cabinet Médical le Les Orgières - La Dr Jean Luc NUSSELEIN 38142 AURIS EN OISANS Jandri station EYBERT- 12 impasse de la Dr Catherine Route de la Sure 38880 AUTRANS PRUDHOMME Molière Cabinet Médical Dr Gérard COLAS 716 av. du Père Tasse 38410 CHAMROUSSE Roche Béranger Cabinet Médical Dr Shirley ROQUE 716 av. du Père Tasse 38410 CHAMROUSSE Roche Béranger Dr Jacques-Olivier BAUMY Chemin de St Roch 38970 CORPS Dr Roch BLANCHIN Cabinet Médical 38650 GRESSE EN VERCORS Dr Cédric DEVAUX SCM L'Oursière 35 rue Léon Rognin 38250 LANS EN VERCORS Dr Stéphane FOULON SCM L'Oursière 35 rue Léon Rognin 38250 LANS EN VERCORS Dr Mickaela GOTZ SCM L'Oursière 35 rue Léon Rognin 38250 LANS EN VERCORS Dr Sébastien GUYOT SCM L'Oursière 35 rue Léon Rognin 38250 LANS EN VERCORS Dr Yann PASCAULT SCM L'Oursière 35 rue Léon Rognin 38250 LANS EN VERCORS Cabinet Médical du Dr Jean-Noël JOLY 3 rue des Vikings 38860 LES 2 ALPES Lauvitel Centre Médical du Dr Brigitte SALZARD-JOLY 3 rue des Vikings 38860 LES 2 ALPES Lauvitel
MODALITES D'ENGAGEMENT ET RPP - A 402 D'EMPLOI DES MSP ET MCS SAMU 38 Date de diffusion : 13/02/2015 Rédigé par : Mlle Cornuet Version : 1 Vérifié par : Pr Danel – Col Lebeau - Med-col Roux Nombre de pages : 4/4 Approuvé par : SDIS-SAMU-CHU Dr Prénom NOM Adresse 1 Adresse 2 CP VILLE 38 route des LIVET ET Dr Ahmed MAAZOUZ Riouperoux 38220 Alpes GAVET Dr Carole CLEMENT Rue de l'Eglise 38112 MEAUDRE Dr Caroline PEDUSSAUT Rue de l'Eglise 38112 MEAUDRE 12 rue du ST ETIENNE DE Dr Myriam GRANJEAN 38590 Vieux Chêne ST GEOIRS ST PIERRE DE Dr Fanny ARNOUX Cabinet Médical Le Bourg 38380 CHARTREUSE SCM des bains 297 rue pouteil VILLARD DE Dr Monika BICHON - Maison 38250 noble LANS médicale SCM des bains 297 rue pouteil VILLARD DE Dr Nathalie CASSON - Maison 38250 noble LANS médicale SCM des bains 297, rue VILLARD DE Dr Paul JALBERT - Maison 38250 Pouteil-Noble LANS médicale SCM des bains 297, rue VILLARD DE Dr Jean-Paul ROUGNY - Maison 38250 Pouteil-Noble LANS médicale Diffusion CTA/CRRA 13/02/2015 Classement Recueil des procédures partagées 15-18 Rédaction Mlle Cornuet Décembre 2014 Vérification Pr Danel – Col Lebeau - Med-col Roux Janvier 2015 Approbation SDIS-SAMU-CHU 12/02/2015 Historique Version N° 1 13/02/2015
RPP - A 505 ÉVACUATION D’URGENCE D’UN AVC SAMU 38 Date de diffusion : 08/02/2012 Rédigé par : F. Loïzzo, C. Roux, V. Danel Version : 1 Vérifié par : F. Loïzzo, C. Roux, F. Meynet Nombre de pages : 1/2 Approuvé par : D. Lebeau, C. Roux, V. Danel I. CONTEXTE Conformément au cadre juridique en vigueur, la destination d’une victime est déterminée après bilan par le médecin régulateur du CRRA, en prenant en compte dans la mesure du possible le souhait de la victime. Les VSAV effectuent des évacuations d’urgence en intégrant par ailleurs les contraintes de couverture opérationnelle. Le développement de filières de soins peut conduire des VSAV à évacuer des victimes sur des établissements de référence très éloignés de leur secteur opérationnel, engendrant de fait des conséquences certaines sur la disponibilité des sapeurs pompiers et la couverture opérationnelle. II. CLARIFICATION DES CHAMPS DE COMPÉTENCE L’action des sapeurs pompiers s’effectue dans le cadre du secours à personnes. La notion de filière de soins implique une organisation préalable faisant l’objet d’une officialisation sous forme d’adhésion ou de convention entre les divers interlocuteurs. Ces démarches relèvent de l’organisation des soins entre établissements de santé, sous l’autorité de l’Agence Régionale de Santé (ARS). Le SDIS de l’Isère n’a fait l’objet d’aucune contractualisation sous quelque forme que se soit pour intégrer une quelconque filière de soins, contrairement aux partenaires de la santé. Cette procédure est donc une convention particulière de fonctionnement entre le SAMU 38 et le SDIS 38. III. PRISE EN CHARGE D’UNE VICTIME SUSCEPTIBLE D’INTÉGRER LA FILIÈRE DE SOINS « AVC » Eu égard à l’intérêt de la victime et en tenant compte des contraintes opérationnelles du SDIS, il est acté que les victimes suspectées de présenter un AVC peuvent être évacuées par un VSAV, après régulation médicale du CRRA, vers l’Unité Neuro-Vasculaire (UNV) de proximité, à savoir : Nord Isère : CH neurologique (Lyon) et CH Vienne Sud Isère : CHU de Grenoble Haut Grésivaudan : CH Chambéry Zone comprise entre St Marcellin et Valence : CH Valence En cas d’indisponibilité de l’UNV de proximité, le CRRA assure une convergence avec une ambulance privée. En cas d’impossibilité, la victime est transportée vers le service d’urgence désigné par le CRRA.
RPP - A 505 ÉVACUATION D’URGENCE D’UN AVC SAMU 38 Date de diffusion : 08/02/2012 Rédigé par : F. Loïzzo, C. Roux, V. Danel Version : 1 Vérifié par : F. Loïzzo, C. Roux, F. Meynet Nombre de pages : 2/2 Approuvé par : D. Lebeau, C. Roux, V. Danel Diffusion SDIS/SAMU 08/02/2012 Classement Recueil des procédures partagées 15-18/ site PUSS Rédaction F. Loïzzo (CRRA), C. Roux (SSSM), V. Danel (SAMU) 2012 Vérification F. Loïzzo (CRRA), C. Roux (SSSM), F. Meynet (CTA) Janvier 2012 Approbation SDIS-SAMU-CHU 07/02/2012 Historique Version N° 1 08/02/2012
EXPOSITION DES PERSONNELS À RPP - A 506 UN RISQUE EVENTUEL DE SAMU 38 MENINGITE Date de diffusion : 01/02/2012 Rédigé par : A.VAGNEUR Version : 1 Vérifié par : D. PHAM Nombre de pages : 1/3 Approuvé par : V.DANEL, Ch.ROUX I. CONTEXTE Sur intervention, les équipes SDIS et SMUR peuvent être exposées à un risque infectieux notamment à un risque éventuel de méningite. Il apparaît opportun que les deux entités se coordonnent pour une approche cohérente et homogène face à une telle situation. Cette procédure est une déclinaison de la circulaire du ministère de la santé. Ce texte de référence permet de dégager un consensus opposable vis à vis de la prise en charge des victimes et des sujets exposés. Cette procédure s’applique aux équipages VSAV, VSM et SMUR. II. ORGANISATION DES STRUCTURES Chaque entité (services hospitaliers et SDIS) a la responsabilité d’apporter la protection adéquate à ses équipes en intervention. Concernant le SDIS, le Service de Santé et de Secours Médical assure le suivi médical des personnels sapeurs pompiers aussi bien en intervention que dans le cadre de la médecine préventive. Une astreinte médicale départementale est assurée 24h/24h et joignable via le CODIS, pour toute problématique médicale, en complément de l’infirmier CODIS. Toute interrogation du personnel SDIS s’identifiant comme tel doit être renvoyée vers cet interlocuteur. Concernant le SAMU, c’est le médecin SMUR ou à défaut celui du Centre 15 qui est le référent pour l’équipe SMUR en intervention. III. INFORMATION MUTUELLE Lors de la connaissance d’une exposition éventuelle ou confirmée d’un équipage VSAV ou VSM à une infection à méningocoque, l’équipe médicale ou le CRRA veille à prévenir directement et systématiquement l’infirmier CODIS ou le médecin d’astreinte départemental via le CODIS. Le SSSM se charge d’une part d’informer les agents exposés ainsi que la hiérarchie et d’autre part de prendre les mesures de prévention adaptées. IV. MISE EN ŒUVRE DES MESURES VIS À VIS D’UNE EXPOSITION DES INTERVENANTS La transmission est aérogène par les sécrétions rhino-pharyngées et directe. La contamination dépend donc : – d’une exposition à une courte distance (moins d’un mètre) en face à face, – d’une exposition prolongée de plus d’une heure, – de contacts potentiellement contaminant : bouche à bouche, aspiration endo trachéale, intubation sans masque de protection.
EXPOSITION DES PERSONNELS À RPP - A 506 UN RISQUE EVENTUEL DE SAMU 38 MENINGITE Date de diffusion : 01/02/2012 Rédigé par : A.VAGNEUR Version : 1 Vérifié par : D. PHAM Nombre de pages : 2/3 Approuvé par : V.DANEL, Ch.ROUX 1 – Lors de l’intervention : 1.1- Pour le patient : le port d’un masque de type chirurgical est indispensable pour éviter toute projection de sécrétions rhino-pharyngées. La pose d’un masque d’oxygène ou d’un dispositif d’intubation sur la victime constitue aussi une protection similaire vis à vis des intervenants. 1.2- Le port d’un masque de type chirurgical peut se justifier pour les intervenants réalisant des gestes potentiellement contagieux (intubation ou aspiration endo trachéale) ou si une protection n’a pas pu être mise à la victime. En revanche, il n’est pas recommandé de recourir à d’autres mesures vestimentaires pour les personnels (type blouse ou charlotte) en dehors du port des gants. 2 – Après intervention : 2.1- Antibioprophylaxie : Elle peut être proposée en fonction du risque de contamination (cf IV). Chaque entité s’organise pour mettre à disposition ces médicaments si besoin. L’antibioprophylaxie doit être réalisée dans les plus brefs délais, autant que possible dans les 24 à 48 heures suivant le diagnostic. Concernant l’exposition des sapeurs pompiers au regard des critères d’évaluation du risque de contamination et des caractéristiques des interventions SAP en Isère, seule la réalisation d’un bouche à bouche justifie une telle antibiothérapie. Pour les équipages SMUR, la récente conférence de consensus de janvier 2011 permet d’établir que l’antiobioprophylaxie ne se justifie que : – si le personnel a procédé à une intubation ou une aspiration endo-trachéale sans masque de protection – si le personnel a procédé à un bouche à bouche – si l’exposition à courte distance, moins d’un mètre, en face à face, a duré plus d’une heure. Il est à souligner que l’usage intempestif et à mauvais escient de cette prévention est source d’effets secondaires non négligeables (apparition notamment de résistance aux antibiotiques). 2.2- Vaccination : Cette mesure peut être proposée en complément d’une antibiothérapie. Elle est destinée aux sujets contacts qui se trouvent de façon régulière et répétée dans l’entourage proche de la victime. Cette mesure ne concerne pas, de principe, les intervenants des deux structures. 2.3- Mesures inefficaces et inutiles : – la mise en quarantaine ou l’éviction des sujets ayant été exposés – la désinfection spécifique des engins, locaux (hors procédure de désinfection habituelle) ou des effets personnels (le germe est très fragile et ne résiste pas à l’air ambiant ou sur une surface inerte) – le retrait d’un engin ou la fermeture de locaux. Les sujets ayant été au contact d’un tel cas d’infection ne sont pas contagieux pour leur entourage proche.
EXPOSITION DES PERSONNELS À RPP - A 506 UN RISQUE EVENTUEL DE SAMU 38 MENINGITE Date de diffusion : 01/02/2012 Rédigé par : A.VAGNEUR Version : 1 Vérifié par : D. PHAM Nombre de pages : 3/3 Approuvé par : V.DANEL, Ch.ROUX Diffusion SDIS/SAMU 01/02/2012 Classement Recueil des procédures partagées 15-18 / site PUSS Rédaction A.VAGNEUR 2012 Vérification D.PHAM Janvier 2012 Approbation SDIS-SAMU-CHU 01/02/2012 Historique Version N°1 01/02/2012
RPP - A 507 ARRÊT CARDIO-RESPIRATOIRE SAMU 38 Date de diffusion : 04/04/2014 Rédigé par : ISP Monin Version : 1 Vérifié par : Pr Danel - Col Lebeau - Med-col Roux Nombre de pages : 1/3 Approuvé par : SDIS - SAMU - CHU I. OBJET Définir les procédures d'intervention à appliquer par les sapeurs-pompiers en présence d'une victime en ACR. II. PRINCIPE GÉNÉRAL Une réanimation secouriste doit être réalisée sur une victime présentant tous les signes d'un ACR, sauf dans les cas cités dans la partie III (absence de réanimation secouriste). Le premier moyen sapeur-pompier déclenché pour intervenir sur un ACR ne peut en aucun cas être annulé. Tout en étant un motif de départ réflexe, ces interventions imposent une régulation médicale a posteriori. III. ABSENCE DE RÉANIMATION SECOURISTE Les sapeurs-pompiers ne doivent pas débuter une réanimation secouriste : lorsque la victime présente l'un des signes cliniques suivants : * rigidité cadavérique ou toute raison permettant de supposer que les secouristes sont en présence d'un cadavre ; * tête séparée du tronc ; * décomposition évidente des tissus. lorsque le SAMU le demande, via le CTA * avant l'arrivée du VSAV sur les lieux, * s'il est possible de transmettre cette consigne à l'équipage avant le début de la RCP * et qu'aucun geste n'a été entrepris par les témoins. En se présentant sur les lieux, le chef d'agrès confirme au CRRA 15 la réalité de la situation et s'assure que les témoins ont bien compris cette absence de réanimation.
RPP - A 507 ARRÊT CARDIO-RESPIRATOIRE SAMU 38 Date de diffusion : 04/04/2014 Rédigé par : ISP Monin Version : 1 Vérifié par : Pr Danel - Col Lebeau - Med-col Roux Nombre de pages : 2/3 Approuvé par : SDIS - SAMU - CHU IV. ARRÊT D'UNE RÉANIMATION DÉBUTÉE Une procédure de réanimation secouriste par les sapeurs-pompiers ne peut être interrompue que dans les cas suivants : * soit reprise d'une activité cardiaque spontanée ; * soit ordre donné par un médecin identifié et présent sur les lieux ; * soit reconnaissance tardive d'une rigidité cadavérique, non décelée par les premiers intervenants. DISPOSITION PARTICULIÈRE : Dans l'éventualité où le médecin-régulateur du CRRA 15, compte tenu des données médicales, veut interrompre la réanimation entreprise : 1 - Il informe le chef d'agrès du VSAV de sa décision, via le CODIS. 2 - Il demande au CODIS une conférence téléphonique avec le médecin d'astreinte départementale du SDIS, amenant une décision médicale conjointe. Le CODIS prend acte de la décision médicale et la transmet au chef d'agrès. 3 - Il s'assure de la bonne compréhension de sa décision par les témoins. 4 - Les sapeurs-pompiers interrompent alors la réanimation secouriste, avec tact et bienveillance. 5 - Il prend les mesures nécessaires pour qu'un médecin se rende sur les lieux, pour constater le décès et rédiger le certificat. 6 - Il précise le délai approximatif du passage du praticien, à la famille et aux sapeurs pompiers. Selon ce délai, après concertation entre le CODIS et le chef d'agrès, l'équipage VSAV peut quitter les lieux. V. TRANSPORT DE PERSONNE DÉCÉDÉE Une personne dont le décès a été constaté par un médecin, ou annoncé dans un bilan au CRRA 15 ou au CODIS, doit être transportée dans un véhicule agréé. Un véhicule de sapeurs-pompiers ne doit pas l'effectuer. Dans le cas où le décès d'une victime survient en présence d'un médecin pendant l'évacuation, celle-ci se poursuit jusqu'à destination. Le certificat de décès est rédigé à la structure d'accueil, prévenue préalablement par le CRRA 15. VI. CERTIFICAT DE DÉCÈS Il incombe au médecin présent sur place d'établir le certificat de décès, y compris si l'identité de la victime est inconnue. Dans ce cas, la mention obstacle médico-légal est cochée. Le CODIS refuse toute sollicitation de médecin sapeur-pompier pour la rédaction d'un certificat de décès.
RPP - A 507 ARRÊT CARDIO-RESPIRATOIRE SAMU 38 Date de diffusion : 04/04/2014 Rédigé par : ISP Monin Version : 1 Vérifié par : Pr Danel - Col Lebeau - Med-col Roux Nombre de pages : 3/3 Approuvé par : SDIS - SAMU - CHU Diffusion SDIS/SAMU 04/04/2014 Classement Recueil des procédures partagées 15-18 / site PUSS Rédaction ISP Monin Février 2014 Vérification Pr Danel - Col Lebeau - Med-col Roux 28/02/2014 Approbation SDIS-SAMU-CHU 03/04/2014 Historique Version N°1 04/04/2014
TRAÇABILITE ET AIDE A RPP - A 601 L'ORIENTATION DE NOMBREUSES SAMU 38 VICTIMES Rédigé par : Med-Lcl Roux Date de diffusion : 29/06/2010 Vérifié par : Pr Danel - Col Lebeau Med-Lcl Roux – Version : 1 Dr Mathey Lcl Terrien Nombre de pages : 1/3 Approuvé par : SDIS - SAMU - CHU La traçabilité des victimes s’effectue tout le long de la chaîne médicale des secours. En vue d’améliorer la complémentarité et l’efficience des deux services dans le cadre de la traçabilité de nombreuses victimes, il est décidé d’acter les mesures suivantes : I. PROCESSUS DE RECENSEMENT 1-1- Informatisation de ce processus : Le SDIS de l’Isère se dote du logiciel SP32 PMA de la société CS programme. Cet applicatif associé à des puces RFID permet : – le recensement des victimes indépendamment de la localisation de la ou des victimes (chantier(s), PRV, PMA…). – une catégorisation des victimes (UA/UR/DCD/impliquée). – une traçabilité des victimes durant les différentes étapes de la prise en charge au sein de la chaîne médicale des secours (de l’avant jusqu’au lieu d’évacuation). – une synthèse des principaux symptômes et de l’orientation diagnostique pour chaque victime. Ce support ne constitue pas un dossier médical informatisé. 1-2 – Livret de recensement des victimes : La gestion informatisée des victimes est systématiquement doublée par un support écrit (livret de recensement des victimes). Ce livret, commun au SAMU et au SDIS, est présent : – au tri : il est géré par les officiers SSSM (utilisation d’une étiquette alphanumérique) en collaboration avec le médecin trieur du SAMU. – à l’évacuation : il est géré par le SAMU (utilisation d’une étiquette alphanumérique). Dotation : 2 livrets entrée-sortie par VSM, PMA, VPC et 3 pour le SAMU (2 pour les lots « éclaireur », 1 pour le VPC). II. KIT D'IDENTIFICATION POUR LA TRACABILITE DE NOMBREUSES VICTIMES Chaque victime est dotée d’un kit comprenant : – un bracelet identifiant – une pochette plastique à mettre autour du cou : 1 puce RFID avec un numéro alphanumérique, des cartons de catégorisation de l’avant (rouge = UA, jaune = UR, vert = impliqué, mauve = DCD), une mire de localisation et 10 étiquettes alphanumériques (dont 2 pour les livrets de recensement de victimes et 2 pour la fiche médicale).
TRAÇABILITE ET AIDE A RPP - A 601 L'ORIENTATION DE NOMBREUSES SAMU 38 VICTIMES Rédigé par : Med-Lcl Roux Date de diffusion : 29/06/2010 Vérifié par : Pr Danel - Col Lebeau Med-Lcl Roux – Version : 1 Dr Mathey Lcl Terrien Nombre de pages : 2/3 Approuvé par : SDIS - SAMU - CHU Le SDIS de l’Isère dote ses engins de kits à raison de 10 par VSAV, 25 par VSM et lots ramassage. De plus, il en fournit 20 au SAMU de l’Isère pour les lots « éclaireurs ». Il s'équipe également d’une réserve opérationnelle départementale. III. RELATION SAMU-SDIS La liste de victimes est unique pour les deux services. 3-1 – Le SDIS : Les officiers du Service de Santé et de Secours Médical, sous l’autorité du COS et en collaboration avec les personnels du SAMU, sont chargés d’organiser et de structurer cette traçabilité des victimes. Le recensement des victimes est initié au plus près possible du sinistre puis complété au niveau du PMA (secrétariats entrée et sortie) par des officiers santé. La responsabilité de la base de données informatique est assurée par le Service de Santé et de Secours Médical. 3-2 – Le SAMU : Les personnels du SAMU assurent : – la fonction de médecin trieur à l’entrée du PMA – la fonction de médecin évacuateur – le secrétariat sortie en lien avec le CRRA 15, en lien avec l’officier évacuation et un officier santé – la mission d’orientation et d’admission des victimes vers les établissements de soins receveurs. Il est convenu que le SAMU pourra renforcer sa participation au système informatique dès que possible. Le SAMU peut compléter la synthèse informatique avec les principaux symptômes et l’orientation des victimes. Il ne participe pas au recensement informatique des victimes. IV. REMONTEE D'INFORMATION Le Service de Santé et de Secours Médical veille à une remontée régulière des informations auprès du COS, du DSM et du VPC SAMU, ainsi qu’à la demande auprès de tout responsable SDIS et SAMU. Compte tenu des conséquences humaines et médiatiques importantes, il apparaît indispensable de veiller à la confidentialité du circuit de l’information. Pour des raisons de cohérence, seul le COS assure la remontée de l’information auprès des autorités (DOS). Le SAMU assure les transmissions des informations auprès des établissements de soins receveurs.
TRAÇABILITE ET AIDE A RPP - A 601 L'ORIENTATION DE NOMBREUSES SAMU 38 VICTIMES Rédigé par : Med-Lcl Roux Date de diffusion : 29/06/2010 Vérifié par : Pr Danel - Col Lebeau Med-Lcl Roux – Version : 1 Dr Mathey Lcl Terrien Nombre de pages : 3/3 Approuvé par : SDIS - SAMU - CHU Diffusion SDIS/SAMU 29/06/2010 Classement Recueil des procédures partagées 15-18/ site PUSS Rédaction Méd-Lcl Roux 24/05/10 VérificationPr Danel – Col Lebeau - Méd-Lcl Roux – Dr Mathey – Lcl 14/06/2010 Terrien Approbation SDIS-SAMU-CHU Historique Version N°1 30/05/2010
NOMBREUSES VICTIMES RPP - A 602 FONCTIONS NON-SOIGNANTES DES SAMU 38 PERSONNELS DE SANTE Date de diffusion : 02/11/2009 Rédigé par : Med-Lcl Roux Version : 1 Vérifié par : Col Lebeau - Pr Danel - Med-Lcl Roux Nombre de pages : 1/3 Approuvé par : SDIS - SAMU - CHU I. OBJET Procédure partagée SDIS-SAMU définissant les fonctions non-soignantes des personnels de santé en cas d'intervention impliquant de nombreuses victimes II. CHAMP D'APPLICATION SDIS-SSSM/ SAMU-Centre 15 III. MODALITES Une intervention concernant de nombreuses victimes implique en complément et sous l’autorité de la chaîne de commandement, un dispositif composé de personnels de santé des deux services (SAMU-SDIS) pour des missions spécifiques non soignantes et non cumulables avec des activités de soins. Compte tenu des contraintes en effectif de chaque service, une mutualisation et une complémentarité des personnels de santé des deux services s’impose de fait : 1 – Les fonctions indispensables à remplir en cas d’intervention impliquant de nombreuses victimes : 1°) Direction des secours médicaux – proposition de garde alternée SAMU-SSSM : (semaine blanche/semaine rouge) – liste nominative restreinte de médecins proposée par les deux services au préfet Le DSM est désigné par le préfet et placé sous l’autorité du COS. Il est identifié par une chasuble de couleur jaune portant l’inscription « DSM ». Il apparaît nécessaire que cette notion de DSM (historiquement, restreinte au plan rouge) se généralise aux interventions impliquant de nombreuses victimes (type plan NOVI). Missions : – « le DSM est seul compétent pour prendre les décisions d’ordre médical. Il est placé sous l’autorité du COS pour toute décision n’ayant pas un caractère médical ». – assure la mise en place et le fonctionnement de la chaîne médicale, du ramassage à l’évacuation des victimes, la qualité des soins qui leurs sont prodigués et de leurs mises en condition.
NOMBREUSES VICTIMES RPP - A 602 FONCTIONS NON-SOIGNANTES DES SAMU 38 PERSONNELS DE SANTE Date de diffusion : 02/11/2009 Rédigé par : Med-Lcl Roux Version : 1 Vérifié par : Col Lebeau - Pr Danel - Med-Lcl Roux Nombre de pages : 2/3 Approuvé par : SDIS - SAMU - CHU 2°) Fonction Tri : Elle est assurée par un médecin hospitalier. Il se situe au niveau du secrétariat entrée du PMA. Il est identifié par une chasuble de couleur blanche portant l’inscription « MEDECIN TRI » Missions : – assure la catégorisation médicale des victimes. 3°) Fonction Evacuation : Elle est assurée par un médecin du SAMU ou un soignant du SAMU. Il se situe au niveau du secrétariat sortie du PMA ou du CME. Il est identifié par une chasuble de couleur blanche portant l’inscription « MEDECIN EVACUATION » Missions : – assure le choix des destinations des victimes en fonction de l’état des victimes et des disponibilités des structures de santé. – définit le type de conditionnement des victimes et le type de vecteur, en fonction de la gravité clinique. 2 – Autres fonctions assurées par des personnels santé du SDIS (SSSM) : Afin de faciliter la coordination des personnels SSSM, la montée en puissance de la logistique santé et la gestion informatisée de la liste des victimes, la notion d’officier santé est créée en complément du médecin chef ou de son représentant, « le médecin départemental d’astreinte ». Officier santé : médecin, infirmier ou pharmacien du SSSM habilité par le DDSIS sur proposition du médecin chef. Les officiers santé sont engagés systématiquement en cas de plan NOVI ou plan ORSEC nombreuses victimes : – au niveau du CODIS crise – sur le terrain : o au VPC SP o au PRV o au PMA o à l’évacuation (sortie PMA/CME) Les officiers santé sont identifiés par une chasuble jaune « officier santé ».
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