Le monde du travail en pleine révolution - Jacques Saint-Pierre, un passionné de l'enseignement Astronomie: pourquoi cette fascination? toutes ses ...
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r«5 V Le monde du travail en pleine révolution Jacques Saint-Pierre, un passionné de l'enseignement Astronomie: pourquoi cette fascination? toutes ses dents!
Un nouveau médicament CâilC tenant seront déjà remplacés par ne surgit pas spontané- JCillï d'autres plus efficaces, ment. Il faut énorme- l ^ V O f l l ^ l f l l C Les progrès de la pharma- ment de recherche et de ' ^ ' I 5 W I W M V I • ^ # cothérapie ont grande- travail pour le découvrir, le f fiCt "^^^^ contribué à la qualité des fabriquer et en évaluer .^ •J soins au Canada. La recherche 1 efhcacité. Il y a dix ans, les 1 ^ V K l S pharmaceutique a donc une cinq principaux médicaments importance prépondérante d'ordonnance que l'on connaît aujour- dans le maintien de la santé chez nous, d'hui n'existaient pas encore et dans Cést ce qui fait la fierté de Merck Frosst, moins d'une décennie, plusieurs des chef de file dans le domaine médicaments les plus utilisés main- de la recherche pharmaceutique MF MERCK FROSST CANADA INC. K I R K L A N D . QUEBEC La recherche d'aujourd'hui au service de la thérapeutique de demain
Les Diplômés, n° 352, hiver 1986 ^ommairG pë^dipiiai¥i^ 2 Mot du 31 L'attrait étoiles des Conseil d'adminislralion des Diplômés Un astronome nous ra- de l'Université de Montréal Jean-Claude Lauzon, président président conte la fascination Pierre Grand'Maison, premier vice- qu'exerce sur les foules président l'un des plus vieux mé- (activités et services aux membres) Normand Balthazard, vice-président 3 Vie de tiers du monde. (revue) Marie-Andrée Pilon, vice-présidenie l'Association (administration et secrétariat) Louise P. Leduc, vice-présidente (trésorerie) Jacques Lucier, administrateur 35LesH.E.C. et représentant de l'U. de M. Normand Bernier, administrateur ^7 Dossier ont 75 ans! Rémi Gautliier, administrateur L. Jacques Moulins, administrateur Le monde du Les institutions ont cet avantage sur les person- Linda Pinchiaroli, administratrice Jean-Pierre Roy, président sortant travail en nes. À 75 ans, elles ont Secrétaire général pleine encore tout leur avenir Michel Saint-Laurent révolution devant elles. Représentants des diplômés au Conseil de l'Université de Montréal Robert Savoie Jean-Claude Vllliard La revue des Diplômés û L'entreprise 37 Carnet de l'Université de Montréal Numéro 352, hiver 1986 de demain L'usine et le bureau, Date de parution: décembre 1985 deux lieux qui nous 39 Diplômés- Délégués du Conseil d'administration Normand Balthazard, vice-président sont si fainiliers, sont auteurs (revue) en train de se transfor- Louise P. Leduc mer. Et ce ne sont pas L. Jacques Moulins seulement les machines Dominique de Pasquale Michel Saint-Laurent, secrétaire général qui changent. Rédacteur en chef Raymond Carbonneau, Direction des communications de l'U, de M. Rédacteur en chef adjoint Ronald Prégent, Direction des communications de l'U. de M. 12 L'ordinateur, un voleur de Collaboration Jean-Marie Bergeron, Pierre Calando, jobs? Claude Lamarche, Louis-Martin Tard ISSN 0228-9636 La peur du chômage Dépôt légal D-6880028. technologique n'est pas Graphisme Bibliothèque nationale du Québec Publiée quatre fois l'an nouvelle. Mais cette Michèle Langlois, Direction des communications de l'U. de M. fois, Talerte semble plus Tirage: 77 000 (C.C.A.B.) sérieuse. Les travail- Photographies Siège social leurs sont-ils une espè- Bernard Lambert, Direction des 3535, chemin Queen Mary communications de l'U. de M. Bureau 210 ce en voie de dispari- Montréal (Québec) tion? Impression H3V 1H8 Interlithoinc. (5141343-6230 Prix d'un numéro: 2S Publicité Abonnement annuel: 6S Jean-Maxime Gaudet Gisèle Bertrand A l'étranger: 8S 7 7 La passion 729-4559 Courrier de 2>-- classe d'enseigner Enregistrement n° 6545 Enseigner! «Quel mé- tier extraordinaire!», s'exclame Jacques Les auteurs des articles publiés dans Avis aux parents Saint-Pierre. A l'Uni- Les Diplàmésconserveni l'entière Si votre diplôme ou diplômée n'habite responsabilité de leurs opinions. versité depuis 45 ans, il plus à votre domicile, pourriez-vous nous faire connaître sa nouvelle adresse a aussi trouvé le temps Toute reproduction est autorisée à condition de mentionner la source et les afin que nous lui fassions parvenir un de la mettre à l'heure de auteurs. exemplaire de la revue'? l'informatique.
Les Diplômés, n° 352, hiver 1986 niG33agG du préMclGnt Nos diplômés Romaine fraint-laurrnt tt Comptan(Cïtrir) Au cours des derniers mois, les diplômés ont été mis en éviden- ce partout au Québec, au Cana- da et à l'étranger. Nous sommes fiers des cinq diplômés mis à l'honneur lors de la Soirée annuelle du 18 octobre dernier: monsieur le juge Jacques Vadboncoeur, droit 1935, madame Jeannine Guindon, psychologie 1945, m o n s i e u r Jean C a m p e a u , H.E.C. 1955, monsieur Jacques Légion d'Honneur de la Répu- Léger, H.E.C. 1965, madame blique Française. J e a n n i n e Pelland Baudry, Enfin nous sommes fiers Ph.D. Ed. Com. 1975. des nombreuses initiatives de Du ski de fond panoramique Nous sommes fiers des regroupements et de célébra- plusieurs sentiers a travers forêts et plantations cinq jeunes diplômés de H.E.C. tions qui se déroulent notam- Une vue imprenable sur toute l'Esthe Du plaisir tant à f'intérieure couronnés lauréats de l'excel- ment dans le cadre du 75'-' anni- qu'à l'extérieure lence lors du petit déjeuner du versaire de H.E.C, du 751: anni- Patinage, raquette, balades en traîneau, glissade, 24 octobre dernier: monsieur versaire de l'École d'optomé- salie de leux, ballon-balai et plus. Michel Fontaine (83), mon- trie et du 75^ anniversaire des Du ski alpin tout prés sieur Bernard Bissonnette (85), diplômés de l'École Polytech- Orford, Owls Head. le ski de soirée à Montjoy. Balsams et plusieurs autres. monsieur Marc Dalpé (SU, nique. L aprèS'Skl, pour vous faire monsieur Daniel Zizian (82), Ces nominations témoi- oublier les rigueurs de I hiver monsieur Louis Chenevert gnent de la vivacité et du dyna- Piscine mténeure chauffée, bains sauna et tourbillon, (79). misme de nos diplômés et nous nombreux salons de détente, piano bar amsi que l'am biance chaleureuse de ta salle à manger. Nous sommes fiers de la sommes heureux de le souli- Soupers dansants du Jeudi au Dimanche. nomination de monsieur Ber- gner d'une façon particulière. nard Lamarre, génie 1953, à La revue Les Diplômés tentera l'Académie des Grands Mon- dorénavant de relater d'une fa- tréalais et du titre de lauréat de çon encore plus fidèle et plus Fin de semaine l'année des Anciens de Laval vivante les réalisations de nos FORFAIT NEIGE accordé à monsieur Jean-Paul membres permettant aussi à Gourdeau, génie 1951. chacun d'entre nous de suivre 132$ par personne occupation double Nous sommes fiers de avec intérêt le cheminement de comprend: souper dansani le vendredi madame Madeleine DeRome nos confrères universitaires. trois repas le samedi brunch le dimanche Tremblay, présidente de Ser- l'accès aux activités chambre, taxes et service. vier Canada, première femme Le président, québécoise récipiendaire de la Jean-Claude Lauzon Le Domaine Saint-Laurent vous offre également la plus grande diversité de modes d'hébergement en Estrie RAYMOND, CHABOT, a partir de 30$ par jour, par personne en occupation double. 200 chambres, suites, villas ou condos, certains avec foyer et cuisine équipée. MARTIN, PARÉ & ASSOCIÉS Comptables agréés C.P 180 Bureaux dans les principales villes du Québec. Représentation au Canada et dans plus de 60 pays. E I •00-3SI «ISl Tal«i: 059-Sligi Compton IQuébec) JOB ILO (8191835-5464 Montréal: | 5 I 4 | 397-9667
Les Diplômés, n° 352, hiver 1986 la \>iG clG l'association Soirée de retrouvailles à Paris e 9 septembre 1985, une L soixantaine de personnes, diplômées et amies de l'Univer- sité de Montréal, assistaient à une réception offerte à leur in- tention par l'Association des di- plômés, en collaboration avec la Délégation générale du Qué- bec à Paris. Mme Louise Beaudoin, alors déléguée générale, avait accepté avec plaisir que la ré- ception organisée à l'intention des anciens diplômés de l'Uni- versité de Montréal se tienne a sa résidence du 58, avenue Foch. Plusieurs personnes de Montréal, alors en visite a Paris, assistaient à cette récep- tion. Entre autres, nous tenons à souligner la présence de M. Jean-Claude Lauzon, président des Diplômés; celle de Mme Louise P. Leduc, vice-présiden- M""' Louise Beaudoin, en compagnie du président, M. Jean-Claude Lauzon et de M. Paul A. Gélinas, responsable de l'As- te de notre Association; de sociation à Paris. même que celle de Mme Car- men Ouimet, ex-secrétaire gé- culièrement heureux d'annon- per aux activités ultérieures qui nérale des Diplômés. cer que M. Paul A. Gélinas a ac- seront offertes aux diplômés à cepté de s'occuper de notre As- Paris. Les coordonnées de M. Cette réception a permis à de nombreux diplômés de no- sociation à Paris. Nous sommes Gélinas sont les suivantes: 21, Avis de rectierctie tre Université qui résident en persuadés que des suites inté- avenue George V, 75008 Paris, Les diplômés et les diplômées France de mieux se connaître et ressantes découleront de cette tél.: 720.33.57. de maîtrise du Département de mettre sur pied un réseau grande première à Paris, et Dans l'esprit des admi- d'histoire de l'art sont priés de susceptible d'organiser des acti- nous invitons tous les diplômés nistrateurs de l'Association, communiquer avec nous pour vités sociales plus fréquentes. À en France à communiquer avec d'autres activités comme cel- fins d'enquête sur le marché du cet égard, nous sommes parti- M. Gélinas s'ils désirent partiel- le-ci se concrétiseront sous peu, travail: Diane Chayer, (514) ailleurs dans le monde, mais 672-1299 ou Lise Lamarche, aussi au Québec. Déjà, on parle (514) 343-6184. de regroupements dans la ville de Québec, à Toronto, à Ottawa et à New York. Plus que jamais, nous sentons que les diplômés veulent se regrouper et se ren- contrer et c'est pourquoi cette stratégie est présentement utili- sée à la grande satisfaction de tous. La réception a permis aux nombreux diplômés qui résident en France de mieux se connaître ci de meure sur pied un réseau susceptible d'organiser des activités so- ciales.
Les Diplômés, n° 352, hiver 1986 la y}iG de l'a>>ociation Douzième soirée annuelle des Diplômés lus de 450 diplômés, pa- Comme à chaque année, P rents et amis, s'étaient don- né rendez-vous le 18 octobre l'Association a profité de cette soirée pour souligner, d'une fa- dernier, dans le hall d'honneur çon toute particulière, les lOs de l'Université de Montréal, M^:, 30e, 40^- et SO--' anniversai- pour participer à la douzième res de promotion des Diplômés soirée annuelle des Diplômés. de l'Université de Montréal. Le président de l'Asso- L'événement marquant de cet- ciation, M. Jean-Claude Lau- te soirée fut la présentation de zon, était l'hôte de la soirée. nos diplômés à l'honneur, dont Celle-ci se déroulait sous le thè- les réalisations professionnelles me Les Diplômés en fête et était et sociales ont été grandement organisée dans le cadre de la Se- soulignées. Dans l'ordre habituel: M. Jacques C. Léger, M. Jean Campeau, M"": Jeannine maine nationale des universi- Guindon, M. le Juge Jacques Vadboncoeur et M"" Jeannine Pelland-Baudry. tés. Derrière, le recteur, M. Gilles G. Cloutier. 1935: M. le juge Jacques Vadboncoeur Droit Juge à la Cour provinciale et président de la Régie de l'électricité et du gaz du Québec (1961-1981) 1945: Mme Jeannine Guindon Psychologie Directrice des program- mes (1984), Institut de formation et de rééduca- tion de Montréal 1955: M. Jean Campeau H.E.C. Président et directeur gé- néral (1980), Caisse de dépôt et de placement du Québec A l'heure du cocktail, plus de 1965: M. Jacques C. Léger La médaille de l'Université de H.E.C. 450 diplômées et diplômés prennent Montréal a été offerte aux di- place dans le hall d'honneur du Président et chef de la di- pavillon principal. plômés à l'honneur par le rec- teur, M. Gilles G. Cloutier. rection (1983), Québecair À l'heure du spectacle, les membres du groupe Réper- 1975: Mme Jeannine Pelland cussion ont accompli une per- Baudry formance digne de mention. Le Ph.D. Ed. Com. buffet qui a suivi et la musique de l'orchestre de Paul Beaure- Professeur agrégé. Facul- gard ont également contribué té des sciences infirmiè- au succès de cette soirée. res de l'Université de Montréal
Les Diplômés, n° 352, hiver 1986 la \>iG clG rassociation Le comité organisateur M. Jean-Claude Lauzon, M. Michel Saint-Laurent, Une relève d'excellence — H.E.C. président secrétaire général M. Pierre Grand'Maison, vice-président M. Gérald Beauchamp, direction technique L e 24 octobre 1985, cinq lauréats se sont vu dé- cerner des prix d'excellence leurs gestionnaires diplômés H.E.C. des cinq dernières années. Mme Louise P. Leduc, M. Gaétan Thibault, réceptions et ont été reconnus les meil- vice-présidente et congrès Mme Marie-Andrée Pilon, Groupe Répercussion, Le président et les parrains Catégorie entrepreneur vice-présidente spectacle du comité d'honneur Mario Bouthillier 79 Mme Linda Pinchiaroli, Orchestre de Paul Beauregard, Pierre Laurin 63 Vice-président, Pyrudia administratrice musique Alcan Philippe Gélinas 84 Michel Auclair 78 Président, Airdet Gélinas Inc M. Jean-Guy Vallée, R.C.M.P. Pierre Senez 81 administrateur Vérificateur, Touehette et Ass Laurent Beaudoin 68 Bombardier Inc. André Bisson Gagnant Banque de Nouvelle-Ecosse Michel Fontaine 83 Les amis de la soirée Jean De Grandpré Entreprises Bell Canada Inc. Président, Bysiat Inc. ABBDL-Tecsult J.B. Laverdure Inc. Pierre Ducros Catégorie gestionnaire Banque d'épargne de la cité et Jodoin, Lamarre, Pratte et Diicros. Meilleur. H oy et associés moins de cinq ans du district de Montréal associés Pierre Goyette 52 Michel Vaillancourt 82 Banque nationale du Canada Lalonde, Girouard, Letendre et Banque d'Epargne Analystefinancier, groupe des Bell Canada associés Jeannine Guillevin projets spéciaux. Walsh Inc. (juillevin iniernatiunul Inc. Bombardier Inc. La Presse Maurice Jodoin 62 Lavalin Inc. Gagnants Brasserie Labatt Ltée Trust Général du Canada Caractéra Le Devoir Bernard Bissonnette 85 Gérard Plourde 39 Directeur adjoint - gestion des Chait Salomon, avocats Le Grand Hôtel UAPlnc. équipements et services, Bell Compagnie d'assurances Bélair Le Journal de Montréal Charles Albert Poissant 52 Canada Poissant, Rieliard, ThorneRiddel Corporation pharmaceutique Les Affaires et associés Marc Dalpé 81 Les Laboratoires Lalco Inc. Vice-président, Lévesque, professionnelle j Madeleine St-Jacques Beaubien Ine. Direction des communications Les Papeteries J.B. Rolland fe Young et R ubicain L lée Daniel Zizian 82 de l'U. de M. Ltée ^ GuySt-Germain Attaché politique, cabinet du'" Maheu Noiseux Le groupe Commerce Distillerie Schenley du Canada ministre délégué des Affaires Eau minérale Saint-Justin Maison Cousin (1980) Inc. Guylaine Saucier 70 intergouvemementales Les Produits tiirestiers Saucier Ltée canadiennes ESSO, compagnie pétrolière Marlineau, Walker - avocats Jean-Denis Vincent Impériale Ltée Nadeau Laboratoire Ltée Alliance compagnie mutuelle Catégorie gestionnaire plus Fédération des caisses Québecair d'assurance-vie de cinq ans populaires Desjardins de Raymond, Chabot, Martin, Guy Philippe Décarie 84 Montréal et de l'ouest du Paré et associés Les membres du Jury Adjoini au directeur finances et Québec Roland Giroux Jean-Pierre Hogue trésorerie. Sofa II Liée Prolesseur abrégé de l'École des François Desrosiers 79 Fiducie du Québec Samson Bélair H.E.C Coordonnaieur, Épiciers unis Finance Services Farmico Inc. Michel Auclair 78 Métro Richelieu Inc. Fleuriste Madame L'Espérance Société d'électrolyse et de Directeur de planification et Barbara Ann Thompson 83 chimie Alcan Ltée direction des a {/aires, R. C, M. P. Gestionnaire senior. Publicité Forum (U.deM.) Gaz métropolitain Société des Alcools du Québec Roland Chagnon 30 Caledon Ltée Président de l'exécutif, Lallemand Normand Tremblay 85 Gérard Van Houtte Inc. Téléglobe Canada Via Rail Canada Inc. Fernand Plante 67 Directeur des inslallaiions des Groupe Anco et Taillefer Directeur général de la Corporation postes, Bell Canada Groupe des épiciers unis professionnelle des comptables générales licenciés Gagnant Métro-Richelieu Inc. Groupe Desjardins - assurances Ginette St-Germain 70 Louis Chenevert 79 Vice-présidente et directrice Gérant de production — générales générale. Promotion Désormeaux assemblage final, General Motors% Groupe S.N.C. du Canada I.B.M. Sincères remerciements à tous Interlithoinc. nos généreux commanditaires.
Les Diplômés, n° 352, hiver 1986 UN REGARD NEUF SUR LE MONDE ..regard neuf parce qu'il y a du sang neuf au exceptionnel: Le Devoir Économique, le journal lournal Le Devoir! Une nouvelle équipe de Le Devoir devient le seul quotidien à vous offrir journalistes dynamiques et chevronnés qui s'ingé- un contenu économique et financier exhaustif nient à tamiser la masse d'information quotidienne Tout y est' À tous les jours! Dans une mise en pour ne vous en livrerque l'essence Une substance page intelligemment structurée, pour un maximum digne d'intérêt. La meilleure vue d'ensemble d'efficacité et un minimum de temps de lecture. des événements dans le monde politique, social Jetez-y un coup d'oeil! Le Devoir pourrait bien et culturel être le seul quotidien dont vous ayez besoin Un regard neuf sur les affaires désormais ABONNEZ-VOUSi Avec la récente publication d'un nouveau cahier LE DEVOIR ESSENTIEL!
Lés Diplômes, n' 352, hiver 1986 IG do^^icr Tout le inonde le fait...ou presque! L'Université et le Journal de Montréal, le ministère des Affaires sociales et les clubs vidéo, General Motors et la ferme familiale, le Conseil du patronat et la C.S.N. La révolution technologique kVusine et au bureau guette tout le monde. Les industries comme les services. Les multinationales comme les P.M.E. Le secteur public comme le secteur privé. Le moteur de cette nouvelle révolution industrielle? L'ordinateur, bien entendu. Il y avait 7,5 millions d'ordinateurs personnels aux États-Unis en 1984, il y en aura 59 millions en 1989. Huit fois plus en 5 ans! Le dactylographe, inventé en 1714, a mis près de deux siècles à s'imposer. Les balbutiements de la bureautique, eux, ne remontent qu'à 1964! L'invention du moteur à explosion a mené à celle de l'automobile. On connaît la suite! Toute une civilisation a pris racine dans le sillon du cheval-vapeur. L'automobile personnelle a permis les banlieues, les supermarchés et les drive-in. GM et Ford ont été pendant des décennies le moteur de l'économie occidentale. L'impact de l'ordinateur? On n'a probablement encore rien vu! Et pourtant... Prenez les robots. Déjà, il existe des robots- chiens pour guider les aveugles, des robots-bergers qui tondent les moutons, des robots-acteurs-de-théâtre qui jouent des scènes d'amour touchantes. Il y a même un robot-skieur qui dévalait, l'été dernier, des pentes en plastique à l'exposition de Tsukuba. On rêve presque du jour où l'on pourra envoyer son robot personnel skier à sa place les week-ends dans le Nord! La révolution technologique traîne avec elle, comme toutes les révolutions, son ''^"fH^^^^^^^^'t^ëc d'utopies, d'espoirs et de peurs. ^ ^ i s . i | | | ^ ^ ' ^ " ^ H H P f e | | | ^ c o n t r a i r e m e n t ^"^ autres révolutions^^? ^ ^ K : "'f^». son avenir ne se jouera pas sur les j ^ H H | | | | i | w | | t e | ^ M ^ i c a d e s , mais dans les ^^^^^^^ ^^^^^^^^BB^^ bureaux où nous nous W^m. ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ | ^ ^ i | A ^ o n s chaque jour- :^^^^: J H I ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ K H K R.P.
Les Diplômés, n° 352, hiver 1986 Pour décider de vos placements... V,ous savez, il est un « s essentiel d'être bien renseigné lorsqu'on est SI investisseur. Pour bien investir ou bien administrer, il faut anticiper ce que sera demain. Sans information ^ • ^ L'OR pertinente, c'est impossible. '" \\ PERCEE FINANCE est donc la première QUE f « « ^ . source d'information, car il vous permet pages 2 et 3 ^ d'être en avance sur l'actualité. Voilà Pourquoi 150 000 lecteurs )SS»ER lisent/^/AC4A^CE. FINANCEau^6e l'actualité économique et financière. GRATUIT •FINANCE- OUL JE M'ABONNE I ! Nouvel abonné Kfnniivclk'incnl iriitiatiort*^ I ! Oui ! \h(mnt'/-mni pmir I un j 11\ 1 \ ( / pour si-ulcmcnl S 35 aux i _, Oui ! \t>(innf/-moi pour 2 ans à / / N A Ml pour st-ulemcnl S 55 valeurs - _, Oui ! Ah
Les Diplômés, n° 352, hiver 1986 L'usine et le bureau, deux lieux qui nous sont si familiers, sont en train de se transformer. Et ce ne sont pas seulement les machines qui changent. L'entreprise Pierre Calando Ronald Prégent de demain n 1 9 8 4 , les r e v e n u s tique et la bureautique, sont en vrier de demain ne se rendra visible de l'invasion informa- E d'I.B.M. ont dépassé de 50% ceux de toute l'industrie train de révolutionner le monde de la production et du travail. plus au travail avec sa boîte à outils mais avec sa boîte crâ- tique. Invasion? Le Canada ne compte que 3,7 robots par américaine de l'acier. Chaque nienne!» 10 000 travailleurs comparati- jour, le Clearing Hoiise Inter- La machine à vapeur Toutefois, la nouvelle ré- vement à 4,7 pour les États- bank Paymeni System transfère La première Révolution volution technologique va en- Unis, 20,2 pour la Suède et 300 milliards de dollars entre industrielle, amorcée par l'in- core plus loin que cela. Elle 32,1 pour le Japon. des banques situées sur les cinq vention de la machine à vapeur, multiplie les possibilités de l'es- Quant au Québec, il n'est continents. Et des experts amé- a permis de remplacer graduel- prit humain, elle étend ses limi- tout simplement pas dans le ricains prévoient qu'en 1990, lement l'effort musculaire par tes. De plus en plus, dans les coup, titrait un article du socio- une personne sur deux utilisera le travail effectué par des ma- usines comme dans les bu- logue Charles Halary, dans quotidiennement l'ordinateur à chines de plus en plus sophisti- reaux, l'essentiel des activités Québec Science de novembre. son travail. quées. Résultat: moins d'un de l'homme et des machines «11 n'y a pas 100 robots dans Chez nous, même si seu- travailleur sur trois oeuvre au- consiste à recueillir, à emmaga- l'industrie québécoise et pres- lement 7% des P.M.E. québé- jourd'hui dans le secteur manu- siner, à traiter et à communi- que tous sont fabriqués en de- coises sont informatisées, elles facturier, près de 10% se re- quer de l'information. Celle-ci, hors du Canada. Ce qui n'em- sont en voie de rattraper leur trouvent dans celui des servi- a-t-on pu écrire, est devenue pêche pas le Québec de se spé- retard. Et en 1985, les dépenses ces. une ressource aussi importante cialiser dans les discours, avec reliées à l'informatique attein- «Les nouvelles technolo- que l'argent ou les matières un thème privilégié lancé par dront les 2 milliards de dollars gies basées sur l'ordinateur de- premières. les politiciens et repris par tous dans les entreprises du Québec. vraient libérer l'homme des tâ- les analystes: le virage techno- Une hausse de 120% en seule- ches répétitives, monotones et Les robots à l'usine logique!» ment deux ans! ennuyeuses», affirme Ghislain • Dans l'industrie, les ma- La compagnie Sicotte est Ces chiffres ne font que Fillion, directeur des ressour- chines à commandes numé- la seule entreprise au Québec, confirmer ce que l'on savait ces humaines et administration riques et les robots (la plupart et l'une des rares au Canada, à déjà d'instinct: l'informatique à la S.C.H.L. «Pour reprendre du temps, il s'agit de bras mani- manufacturer des robots de tail- et ses deux rejetons, la robo- la formule bien connue: l'ou- pulateurs) constituent la partie le industrielle. Son principal
Les Diplômés, n° 352, hiver 198f; 10 C.A.O. de l'École Polytech- l'ensemble des opérations à sion et assument tous les con- nique, bien que la fabrication toutes les étapes du travail, de trôles de qualité et de rende- a s s i s t é e par o r d i n a t e u r la conception du produit jus- ment. Les employés s'autocon- (F.A.O.) soit la plus en éviden- qu'à son expédition. Un exem- trôlent entre eux.» ce, c'est la conception assistée ple: comment s'assurer que «Ces unités de travail par ordinateur (C.A.O.) qui chaque machine soit alimentée doivent se donner des objectifs sera principalement responsa- en tout temps en pièces, sans clairs, précis, connus et accep- ble de la mutation profonde du devoir pour cela maintenir de tés de tous», ajoute Ghislain monde du travail (Le Devoir, 4 trop larges inventaires inutile- Fillion. «On devra aussi prévoir octobre 1985, cahier spécial). ment coûteux? la création d'un nouveau poste: La recherche de la qualité Il semble bien que ce soit celui de coordonnateur des ob- sera également un autre impé- cette capacité d'organisation jectifs.» ratif de demain. «La production qui déterminera, en fin de compte, la hausse de producti- Au bureau de masse tolérait un pourcenta- C'est toutefois dans les ge de déchets dont elle pré- vité dans l'usine. Sans cela, la voyait le coût pour l'intégrer r o b o t i s a t i o n r i s q u e r a i t de bureaux, où la matière premiè- n'avoir qu'un impact limité. re est justement l'information, dans le prix de vente», précise que l'informatisation jouera da- Viateur Larouche, professeur à Changer de méthode vantage son rôle. D'ailleurs, si l'École de relations industriel- les. «Ce qui compte, désor- Finalement, les change- l'informatisation n'existait pas mais, c'est d'atteindre une pro- ments technologiques entraî- dans ce secteur, il faudrait l'in- duction sans défaut. C'est l'un neront des changements dans venter. Dans des cas de plus en des défis que devront relever l'organisation même de l'entre- plus nombreux, en effet, elle ne Les nouvelles lechnologies, basées sur les nouvelles technologies.» prise. «Déjà, chez nos clients, représente pas simplement un l'ordinateur, devraieni libérer l'homme la tendance est à la création de avantage mais constitue une des tâches répétitives, monotones et Une autre tâche énorme petites unités de travail», souli- nécessité. ennuyeuses. attend l'ordinateur à l'usine. gne Louis Sicotte. «Ces petites «Quelle usine judiciaire Elle consistera à coordonner unités travaillent sans supervi- pourrait se permettre de fonc- client est l'industrie du meuble. Elle prévoit écouler cette année entre 50 et 100 robots. Les avantages recherchés par les acheteurs? «Accroître la productivité, garantir une qua- lité constante des produits, éco- nomiser sur les bénéfices mar- ginaux et régler les problèmes de santé et de sécurité au tra- vail», selon Louis Sicotte. Les robots de la compa- gnie Sicotte coûtent entre 20 000S et 25 000$. «Il y a des prix au-delà desquels il n'est plus rentable pour une compa- gnie d'acheter un robot», pour- suit Louis Sicotte. «Dans l'in- dustrie du meuble, par exem- ple, les prix ne doivent pas dé- passer les 35 000$» C.A.O.et F.A.O. L'impact de l'informa- tique dans l'industrie ira cepen- dant bien au-delà des robots et des machines à commandes nu- mériques. Ainsi, selon Ricardo Camarero, directeur du Centre C'est dans les bureaux que l'informatisation jouera davantage .wii loie.
Les Diplômés, n° 352, hiver 1986 tionner sans ordinateur?», dé- d'ordinateurs portables en opé- clarait à VActualité (novembre ration dès 1990. 1985) le juge en chef de la Cour Les avantages matériels s u p é r i e u r e Alan B. G o l d . découlant de ces changements «Juste pour trouver un dossier, sont réels, surtout pour les em- il faudrait un employé pour le ployeurs. Économie de coûts de sortir des archives et passer plu- location d'espace et de trans- sieurs heures à en relever les port, réduction des congés de étapes. Aujourd'hui, tous ces maladie et du roulement du renseignements sont informati- personnel, autonomie accrue sés. On pousse sur un bouton et dans l'aménagement du temps on les obtient en trois minutes. de travail... Pas étonnant alors Et dire qu'il y a à peine trois qu'on aille de l'avant et qu'on ans, cela n'existait pas!» ne craigne pas d'innover! Sans informatisation, la P a t r o n s en danger Régie de l'assurance-maladie, Mais ce tourbillon d'in- les lignes aériennes ou les com- novation réserve possiblement p a g n i e s de c r é d i t p o u r - des surprises aux patrons. raient-elles seulement se main- «Jusqu'à maintenant, prétend tenir en opération? Ghislain Fillion, le patron était Bien utilisées, les nouvel- souvent plus ou moins compé- les technologies de l'informa- tent. À l'avenir, on le jugera tion rendent possible l'accès surtout sur sa compétence.» . - ' ' •• • ••••Il • instantané et en tout temps (la Dans son best-seller Me- Les a vu n luges a l'usine: productivité produits. CCI nuit et les week-ends compris) gatrends (Les 10 commande- nomie, sécurité. à une information constam- ments de l'avenir), John Naisbitt ment à jour. Parallèlement à qualifie ainsi le nouveau rôle du l'élimination des tâches répéti- manager: il devra se comporter tives, elles permettent d'affec- comme l'entraîneur d'une ter les ressources humaines à équipe, savoir enseigner et gui- des tâches plus complexes exi- der plutôt que lancer des or- geant jugement et initiative. Et dres. les décisions peuvent être pri- Même le principe de la ses en se fondant sur un en- structure hiérarchique de pou- semble de données puisées voir dans l'entreprise commen- dans des banques dispersées ce à être remis en question. On aux quatre coins de la planète. reproche à la «distance organi- sationnelle» entre le sommet et Le bureau de l'avenir la base de l'entreprise de créer Dans les bureaux, l'intro- des barrières à la circulation de duction de nouveaux outils de l'information, annulant du travail (dactylo, télétype, systè- coup une partie des bienfaits me téléphonique, photocopieu- des nouvelles technologies. se, calculatrice) a toujours été Mais nous quittons là le suivie d'une expansion rapide domaine de la technologie pour du volume des opérations et du entrer dans celui des sciences nombre d'emplois. Elle a par- humaines et administratives. fois entraîné des changements Un défi de taille attend ces der- qualitatifs; ainsi, le dactylo a nières: ne pas se laisser distan- permis à un grand nombre de cer par les innovations techno- femmes d'entrer sur le marché logiques, les intégrer au monde du travail. du travail. Si elles n'y parvien- Alors, à quoi ressemblera nent pas, nous pourrions nous le bureau de demain? Il pour- retrouver devant un coffre-fort rait bien... ne pas ressembler du rempli à craquer, dont nous au- tout à un bureau! Déjà, aux rions perdu la combinaison! • États-Unis, 2 millions de per- sonnes travaillent à temps par- Le juge Alan B. Gold (I94IJ tiel, à la maison, pour une en- et Ghislain Fillion (l%8) sont diplô- treprise. 11 y aura 7 millions més de la Faculté de droit.
Les Diplômés, n° 352, hiver 19 12 L'ordinateur, un voleur de Pierre Calando Ronald Prégent jobs H ^ La peur du chômage technologique La n'estpeur pas du chômageMais cette fois, nouvelle. l'alerte semble plus sérieuse. Les travailleurs sont-ils une espèce en voie de disparition? // .yj. mm\nm nom D'Â.c, ^ iwmm svi» co.vii»i.Kn;tt HK.ViKTTIJK À LA m-mÊ^*^iMmKmemàm
Les Diplômés, n° 352, hiver 1986 E n 1780, sous la conduite d'un certain John Ludd, des groupes d'ouvriers anglais travail des années 90, préparée par Jean Blouin et Marie-Josée Martino. commencèrent à détruire les nouvelles machines que leurs L'avenir: employeurs venaient d'installer rose ou noir? dans leurs ateliers de tissage. Que valent au juste les Tout au long des deux prévisions en ce domaine? siècles qui ont suivi, le spectre L'étude du MEQ cite George du chômage technologique est Bernard Shaw: «11 est difficile revenu périodiquement hanter de faire des prévisions... spécia- les travailleurs. Heureusement, lement quand il s'agit de prédi- comme l'a souligné le prix No- re l'avenir!» On nous avertit bel de science économique plus loin que «les experts s'en- Wassily Leontief, chaque vague tendent tous sur la fragilité des d'innovation technologique a prévisions». été suivie jusqu'à maintenant L'historien Alfred Dubuc par une croissance de l'emploi soulignait lors d'un colloque et des salaires réels, du moins annuel de l'École de relations dans les pays industrialisés. industrielles de l'Université de Des chiffres Montréal: «En conjoncture de inquiétants hausse et de croissance de l'em- En sera-t-il autrement ploi, on attribue des effets posi- avec l'actuelle révolution tech- tifs aux innovations technolo- nologique? Certains chiffres giques. En conjoncture ralentie l'emploi ressemble à un bazar ont de quoi inquiéter. 11 y a 30 et de baisse d'emploi, on parle achalandé dans certaines pro- ans, plusieurs milliers de télé- moins d'investissement de fessions, à un véritable coupe- phonistes étaient requises pour croissance que d'investisse- combler les vides laissés par le gorge dans d'autres. Raison de acheminer les appels hors des ment de rationalisation et on chômage technologique. Deux plus pour s'y aventurer le États-Unis. Quelques douzai- s'inquiète davantage des chutes études américaines, citées dans mieux armé possible. Et savoir nes suffisent aujourd'hui. Par possibles de l'emploi. Le climat le document du MEQ, soutien- à quoi s'y attendre. ailleurs, chaque nouvel emploi politique d'une nation engen- nent que sur les 20 professions Avant de se livrer à créé demande un investisse- dre soit l'optimisme, comme susceptibles de générer le plus l'exercice qui consiste à choisir ment deux fois plus élevé qu'il dans les États-Unis des années d'emplois d'ici l'an 2000, deux les «formations gagnantes» sur y a vingt ans, et l'on prévoit que 60 ou dans la France giscar- au plus seront reliées à la haute le marché du travail de demain, le montant quintuplera dans les dienne, soit le pessimisme le technologie! il faut laisser ses certitudes au 20 prochaines années. plus noir comme en Angleter- Par ailleurs, l'idée que vestiaire. À part la suivante, L'incertitude quant au re.» l'ouvrier remplacé par une ma- précise le document du MEQ: marché de l'emploi ne concerne chine puisse se recycler dans la «Dans un monde en mouve- pas seulement le nombre des Dix de perdus, fabrication de ces machines ne ment constant, aucune spéciali- emplois de demain. On s'inter- combien de retrouvés? paraît pas très réaliste. «C'est sation initiale ne qualifie pour la roge aussi sur leurs caractéris- «Les emplois qui vont comme croire que les chevaux vie.» tiques, sur les secteurs où la de- disparaître, ce sont notamment remplacés par des véhicules mande sera forte, sur la meil- toutes les tâches répétitives et automobiles auraient pu être L'ère des incertitudes leure formation à acquérir pour celles où, souvent, les revendi- employés dans les diverses «Nous vivons à l'ère des les occuper. cations syndicales ont entraîné branches de l'industrie auto- incertitudes», souligne de son Il y aura 370 500 chô- des taux horaires trop élevés mobile en développement!», a côté le recteur de l'Université meurs et chômeuses au Québec qui rendent les machines renta- écrit W. Leontief Laval, Jean-Guy Paquet. «Il en 1986, prédit un tout récent bles», affirme Louis Sicotte, de faut maintenant renouveler document du ministère de la Paul Sicotte et fils. Parallèle- Du côté des près de 50"/! des emplois à tous Main-d'oeuvre et de la Sécurité ment à cette disparition d'em- universitaires les cinq ans. Nos diplômés uni- du revenu. Le consensus est ce- plois, il voit par ailleurs surgir L'époque où l'on sortait versitaires actuels ont donc fort pendant à l'effet que le creux de de nouveaux besoins pour une de l'université avec deux ou peu de chances d'occuper le la vague est passé et que «les main-d'oeuvre spécialisée en trois offres d'emploi en poche même emploi très longtemps.» prochaines années seront mar- recherche-développement, en paraît donc bien loin derrière P o u r le d i r e c t e u r de quées au coin de la stabilité re- ingénierie, en marketing, en nous. C'était il y a 15 ans! Nos- lÉcole des H.E.C, Pierre Har- lative et même de la croissan- administration... talgie d'un âge d'or où les di- vey, «les connaissances spécia- ce», affirme iine étude du mi- 11 est loin d'être certain, plômes valaient leur pesant... lisées deviennent rapidement nistère de l'Éducation d'avril toutefois, que ce seront ces em- d'argent! désuètes si elles ne sont pas ap- 1985, intitulée Le marché du plois spécialisés qui pourront En 1986, le marché de puyées sur des bases solides».
Les Diplômés, n° 352, hiver 1986 14 Cette formation essentielle mulée au début: quel sera l'im- qu'il faut acquérir, affirme le pact net, en termes d'emplois, recteur Paquet, c'est «une soli- de la révolution technologique? Et comment le «système» Une approche nouvelle de base conceptuelle, l'habileté à s'exprimer clairement, orale- réagira-t-il? Une situation de II semble que le nou- licenciements, perçus com- ment et par écrit, l'art de tou- chômage généralisé semble in- veau contexte engendré par me un gaspillage de son ca- jours apprendre et la capacité de compatible avec la survie de la révolution technologique, pital le plus précieux. Une penser de façon critique». notre économie. Comme l'écri- joint à d'autres facteurs, soit règle qui est, reconnaît Gil- vait en 1930 Henry Ford, le en train de modifier les rap- les Guérin, plus facile à ap- Des conseils pratiques père de la consommation de ports entre l'entreprise et pliquer dans la grande entre- Les recommandations du masse: «Toutes les affaires de son personnel. «Au-delà des prise que dans la P.M.E. document du MEQ aux généra- richards ne suffiraient pas pour décisions complexes impli- De son côté, Viateur tions montantes vont dans le faire vivre une seule industrie. quant la technologie, le mar- Larouche déplore que le pa- même sens. Choisissez une for- La classe qui achète est, chez keting ou le financement, il tronat québécois semble dif- mation générale, fondamenta- nous, la classe laborieuse. Il est y a celles qui concernent ficilement s'adapter aux le, plutôt qu'ultra-spécialisée. nécessaire qu'elle devienne no- l'acquisition et la formation changements. «La politique Cherchez à développer une cer- tre classe «aisée» si nous vou- des ressources humaines», suivie en matière de main- taine polyvalence (combinez, lons écouler notre énorme produc- déclarait récemment le rec- d'oeuvre consiste encore par exemple, génie et gestion, tion. » teur Gilles G. Cloutier, lors souvent à jeter après usa- droit et sciences humaines). Or, qui dit chômage dit d'un colloque sur la dyna- ge!» Acquérez une formation scien- perte de revenus - que les cof- mique de l'innovation tech- tifique de base. Apprenez à fres de l'État sont de moins en nologique. «En définitive. Une formation bien écrire le français. Appre- moins en mesure de compen- ce sont ces décisions-là qui difficile d'accès nez aussi l'anglais. ser. Comment une population feront de votre entreprise En matière de forma- Et soyez parmi les meil- en chômage parviendrait-elle a une entreprise gagnante!» tion, moins de la moitié seu- leurs! «Les excellents vont per- maintenir le niveau de consom- «La planification des lement de la main-d'oeuvre cer, même dans les secteurs à mation nécessaire au fonction- carrières est l'un des rares oeuvrant dans des entrepri- faible croissance. Les médio- nement de l'économie? points de convergence entre ses québécoises de plus de cres vont piétiner, y compris les besoins de l'organisation 20 employés a pu profiter dans les carrières prometteu- Des solutions? et ceux des individus», dé- d'activités de formation. ses.» On s'ingénie à voir, ou à clare pour sa part Gilles Celles-ci sont rarement de Quelles sont-elles, juste- inventer, des solutions. On les Guérin, professeur à l'École longue durée et visent sur- ment, ces avenues «gagnan- cherche dans les tendances dé- de relations industrielles. tout à assurer une formation tes» et «perdantes»? Côté pro- mographiques, le travail à Son collègue Viateur professionnelle directement metteur, on retrouve: le génie, temps partiel ou la réduction de Larouche précise: «Les bâti- reliée à la tâche ou au poste le secteur de l'informatique, la la durée de la semaine de tra- m e n t s et les m a c h i n e s occupé. Règle générale, les biotechnologie, le secteur du vail. voient leur durée utile se cadres et les professionnels transport, l'environnement et Toute volonté de change- raccourcir avec l'évolution bénéficient d'un accès nette- l'agro-alimentaire. ment se heurte forcément à des technologique et deviennent ment plus facile, les moins À déconseiller, du moins intérêts contraires. La durée des postes de dépenses, favorisés à cet égard étant pour ceux et celles qui espèrent moyenne de la semaine de tra- alors que le personnel, par les travailleurs des petites dénicher un emploi sans trop de vail constitue un exemple révé- ses qualités d'initiative, entreprises. mal: le droit (qui procure toute- lateur de l'inertie du système. d'adaptabilité, de création et Mais pour Ghislain fois une remarquable formation De 67 heures qu'elle était en d'inspiration devient un actif Fillion, directeur des res- de base), les sciences humai- 1870, elle avait diminué à 42 e.ssentiel.» sources humaines et admi- nes, les sciences sociales, l'édu- heures à la fin de la Deuxième nistration à la S.C.H.L., les cation, les arts, les lettres et le Guerre. Mais depuis, elle est Comme le bon vin! entreprises n'auront pas le journalisme. restée sensiblement la même. «L'approche écolo- choix. «Seule une planifica- Entre les deux: le secteur Parions que sur ce point, gique, poursuit Gilles Gué- tion à long terme des res- de la santé (parce qu'il dépend comme sur plusieurs autres, le rin, évite le gaspillage hu- sources humaines, avec pos- de la capacité de payer de .itaiu qiio risque de ne pas tenir main et reconnaît que la sibilité de rajustement conti- l'État) et celui de l'administra- indéfiniment. • main-d'oeuvre, lorsqu'elle nu, permettra le rendement tion et de la finance. est gérée avec perspicacité, o p t i m u m des n o u v e l l e s La survie du système est une ressource qui prend t e c h n o l o g i e s . F a u t e de Pierre Harvey (1948) esi di- de la valeur en vieillissant.» La comme ailleurs, le pre- plôme de l'École des H.E.C; Viateur reconnaître cela, on court à mier facteur déterminant sera Larouche (l%6) et Gilles Guérin Comme le bon vin, ose- un échec.» toutefois le nombre d'emplois 1196')), de l'Ecole de relations indus- rait-on dire. qui seront disponibles au cours irielle: Ghislain Filion (196')), de lu Première conséquence des prochaines années. Cela Facullé de droit. de cette approche: éviter les nous ramène à la question for-
Rapport du secteur "Famille universitaire' (Diplômés, professeurs, personnel] Université de Montréal Fonds de développement
Message du recteur ainsi la plus importante source de revenus armée de bénévoles sans qui il aurait de cette Campagne, la participation été impossible de réaliser ce projet et massive des diplômés, des professeurs de le mener à terme. et des membres du personnel de l'Uni- Il me plaît de souligner aussi la col- versité n'en demeure pas moins l'évé- laboration des associations de diplômés nement marquant de cette quatrième de l'Université de Montréal, de Polytecfi- campagne majeure organisée au profit nique et des Hautes Études Commer- de l'Université. ciales de même que l'intérêt soutenu Le président de la Campagne, M. Paul manifesté par la direction de ces Desmarais, ainsi que M. Jean-Claude institutions. Delorme, président du secteur des Merci enfin à tous nos souscripteurs diplômés, ont droit à notre reconnais- dont la générosité et l'attachement à sance et mentent nos plus sincères l'Université de Montréal ont été exem- remerciements pour cette mission plaires. accomplie avec tant d'efficacité et de générosité. Je remercie tous ceux et celles qui ont accepté de collaborer au succès de Le début de mon rectorat coïncide cette campagne, soit à titre de vice- avec la fin de la Campagne des années présidents, de représentants de promo- Le recteur. 80 et l'annonce des résultats de cette tion, de délégués sur le campus ou activité particulièrement importante comme télèpfionistes lors des différents pour le développement de l'Université. phonothions tenus à Montréal ou dans Si les sociétés et les fondations ont les régions du Québec. Plus de 1 200 versé globalement plus de 20 millions diplômés ou membres de la commu- de dollars à l'Université, constituant nauté universitaire ont constitué cette Gilles G. Cloutier Comité des vice-présidents Section diplômés Président M, Donald Fortin, M, Ttiéodore Mongeon, Agronomie '46 M*" Jean-Claude Delorme, Droit '59 Sciences de l'éducation '76 M. Jean-Luc Poulin, Architecture '52 Mme Diane Goyette, Dr Clément Ricfier, Médecine '59 Vice-présidents Sciences infirmières '69 Mme Rachiel Beaudoin, Sciences '45 M, Yves Guérard, Mathématiques '56 Représentant du recteur M. Claude Beaulne, Optométrie '59 M. J.-Pierre Hogue, Psycliologie '50 M. Roger Larose, Pharmacie '32 M^ Gilles N. Besner, Droit '64 M. André Huneault, M. H. Marcel Caron, H.E.C. '43 Éducation ptiysique '65 Vice-président exécutif M. Pierre Couillard, Sciences biologie Dr Epfirem Jacques, et directeur générai de ia M. J.V. Raymond Cyr, Polyteclinique '58 Médecine vétérinaire '42 Campagne M, Marius Dagneau, Dr Pierre-Paul Julien, Médecine '48 M. André Bacfiand, Droit '41 Relations industrielies '61 Mme Maryvonne Kendergi, Musique Adjoints au directeur général M. Raymond David, Lettres '48 Dr Jean-Paul Lussier Mme Lucie Côté Mme Andrée Forget, Médecine dentaire '42 M, Dominique Léger Physiotliérapie '58 M. Hubert Martel, Pharmacie '51 Comités du campus Section professeurs Vice-présidents Section personnel Président M. Marcel Bourgon Président M. Henri-François Gautrin M. Louis-Pfiilippe Brizard M, Jacques Lucier M. Jean Blain Vice-présidents M, Jacques De Repentigny M, 0. Jean Gratton Mme Denise Tessier 16
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