Sept Ocean Fifty réunis à Las Palmas de Gran Canaria pour l'épisode 3
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30 juin 2021 Sept Ocean Fifty réunis à Las Palmas de Gran Canaria pour l'épisode 3 A retenir dans ce communiqué : * Episode 3 du Pro Sailing Tour à Las Palmas de Gran Canaria annoncé comme engagé dans les alizés. * L'arrivée de The Arch mené par Armel Tripon et Benoît Marie porte à sept le nombre d'équipages sur les rangs du Pro Sailing Tour. * Demain jeudi, départ à 11h (12 h HF) du Défi 24 Heures, première course offshore inscrite au programme entre les îles de Gran Canaria et Fuerteventura. On prend les mêmes, ou presque ; et on recommence ! Alors que le rideau s'apprête à se lever sur l'épisode 3 de la première saison du nouveau circuit exclusivement réservé aux Ocean Fifty (trimarans océaniques de 15,24 m), sept multicoques ont pris leurs quartiers du côté de Las Palmas de Gran Canaria et sont venus s'amarrer aux pontons du Club Maritimo Varadero dans le Nord-Est de l'île. Un petit dernier, The Arch, mené par Armel Tripon et Benoît Marie, a rejoint les six protagonistes des deux précédents épisodes du Pro Sailing Tour. Demain à 12 h (heure française), le départ du Défi 24 Heures donnera les trois coups de ce rendez-vous canarien dont l'intensité promet de monter crescendo dans les conditions de vent et de mer qui font la réputation de l'archipel espagnol. Au large des côtes africaines, par 27°Nord et 15°0uest, souffle un solide régime d'alizés qui fait des Canaries un petit paradis pour tous les amateurs de sensations fortes sur l'eau. « Cet épisode canarien est certainement le plus difficile disputé jusqu'ici, tant pour les équipages que pour celles et ceux qui orchestrent les courses au programme. C'est dû aux conditions de vent et de mer de cette destination exotique avec ses effets de site complexes, des accélérations et des dévents, qui mettront les tacticiens à pied d'œuvre. Il faut s'attendre à voir des grands
différentiels de vitesse qui peuvent générer de nombreux changements de leader au fil des manches. » détaille Gilles Chiorri, directeur de course. Un record à battre autour de Gran Canaria Même son de cloche de la part de Quentin Vlamynck, le skipper d'Arkema 4, qui vient souvent s'entraîner sur ce plan d'eau, et détenteur du record autour de Gran Canaria qu'il avait établi en 2019 aux côtés de Lalou Roucayrol. Cette connaissance des effets de site locaux constitue certainement un atout de taille pour tirer son sillage du jeu tout au long des trois jours de régate au programme. L'équipage d'Arkema 4, qui a déjà démontré que ce nouveau trimaran en a sous le capot, ne fait d'ailleurs pas mystère de ses prétentions. Il vise clairement la première marche du podium pour empocher de précieux points et prendre l'avantage sur Sam Goodchild et les siens qui mènent au classement général provisoire après leurs deux victoires consécutives à Brest et La Rochelle à bord de Leyton. « Il faudra être vigilant mais notre objectif est de terminer devant eux en mettant le maximum de concurrents entre nous ! Nous sommes en confiance, que ce soit dans le bateau ou dans l’équipage, et nous avons toutes les cartes en main pour décrocher un résultat », ajoute sans détour le jeune skipper médocain. Un Défi 24 Heures en mode course au large Demain, devant les étraves affutées des Ocean Fifty s'ouvrira le parcours du Défi 24 Heures, l'incontournable course offshore d'ouverture qui donne le « la » à chaque nouvel épisode de ce Pro Sailing Tour. Les sept équipages de trois, tous accompagnés d'un reporter embarqué, commenceront par un tour de Gran Canaria dans le sens anti-horaire au départ de San Cristobal avec des marques de passage à respecter au niveau de Sardina Point au Nord-Ouest, et de Maspalomas tout au Sud de cette île volcanique toute en rondeur. Puis ils seront amenés à doubler la zone de l'aéroport sur la côte Est où un important effet venturi peut générer des vents puissants pouvant souffler jusqu'à 40 nœuds dans les rafales. Un passage forcément périlleux qui nécessitera une extrême vigilance de la part des équipages à bord de ces voiliers très volages. Après ce tour de Gran Canaria avec le record à battre de 10 h 22 mn en ligne de mire, la flotte des sept Ocean Fifty mettra le cap sur Fuerteventura. En fin de journée demain, avant la tombée de la nuit, la direction de course décidera alors, au regard des dernières prévisions de vent, si elle envoie les multicoques faire le tour de cette île voisine pour un parcours de 303 milles au total ; ou si elle l'invite à faire un aller-retour pour un Défi 24 Heures
raccourci à 264 milles. Quoi qu'il en soit, c'est une entrée en matière complète et intense qui attend les équipages aux détours de ces îles, qui ont la particularité d'offrir des conditions et sensations de grand large à proximité immédiate des côtes. The Arch : un apprentissage en accéléré Armel Tripon, de retour sur le circuit des Ocean Fifty, en sait quelque chose. C'est ici, aux Canaries, qu'il avait tiré ses premiers bords en solitaire à la barre de son Ocean Fifty qu'il avait ensuite hissé sur la plus haute marche du podium de la légendaire Route du Rhum. « Sur le Défi 24 Heures, il faudra composer avec l'alizé assez prononcé qui souffle actuellement et accompagne la grande houle de l'Atlantique pour nous offrir de vraies conditions d'offshore, » détaille celui qui se réjouit de retrouver un plateau qui s'étoffe autant qu'il gagne en compétitivité. « C'est fou, le circuit a clairement gagné en attractivité. Il suffit de regarder la composition des équipages qui rassemblent des rock-stars de la voile olympique et du match race pour s'en rendre compte. Le niveau est impressionnant et on ne peut pas faire beaucoup mieux en termes de compétition, » souligne-t-il. A ses côtés, Benoît Marie, deuxième skipper de The Arch, ne cache pas son impatience de rentrer dans le vif de la compétition face aux six autres équipages. Pour autant, pas question de se laisser impressionner. « Nous misons beaucoup sur la complémentarité de nos expériences, entre celle d'Armel qui a développé une solide expertise de ce support en offshore, et la mienne très tournée vers le vol et le foil », justifie Benoît Marie. « Toutes les conditions sont réunies ici pour prendre nos marques dans les meilleures dispositions. Nous sommes en phase de découverte totale du bateau. Le convoyage jusqu'ici nous a confortés dans la conviction qu'il dispose d'un potentiel de développement très important. Nous sommes ici pour progresser en accéléré et nous n'avons aucun complexe. » Les concurrents de ce nouveau duo de skippers sont prévenus ! Equipages engagés sur le Défi 24 Heures de Las Palmas de Gran Canaria : Groupe GCA 1001 sourires (Gilles Lamiré, Phil Sharp, Pierre-Antoine Morvan) Solidaires En Peloton-ARSEP (Thibaut Vauchel-Camus, Corentin Douguet, Antoine Joubert) Primonial (Sébastien Rogues, Matthieu Souben, Julien Villion) Arkema 4 (Quentin Vlamynck, Lalou Roucayrol, Raphaël Lutard) Ciela Village (Erwan Le Roux, Xavier Macaire, Alan Pennaneac'h) Leyton (Sam Goodchild, Aymeric Chappellier, François Morvan) The Arch (Armel Tripon, Benoit Marie, Frédéric Moreau)
Classement général provisoire du pro Sailing Tour à l'issue de deux épisodes 1 - Leyton (Sam Goodchild) - 14 pts 2 - Arkema 4 (Quentin Vlamynck) - 11 pts 3 - Ciela Village (Erwan Le Roux) - 9 pts 4 - Primonial (Sébastien Rogues) - 8 pts 5 - Solidaires En Peloton - ARSEP (Thibaut Vauchel-Camus) - 6 pts 6 - Groupe GCA 1001 sourires (Gilles Lamiré) - 6 pts
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