BILAN DE LA PREP E CUA - SYNERGIE-ET-RESISTANCES.COM
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La PrEP certes… mais quid : Du dépistage et des occasions manquées Du TASP et des perdus de vues De l’accès aux soins pour certains De la prévention comportementale et des campagnes pour le préservatif De l’accessibilité au TPE De la notification aux partenaires
L’histoire de la PrEP : Caprisa et Proud et Ipergay Science Iprex 1995 2015 2010 AMM 2017 RTU 2016 FDA 2012
• 1 HSH / 6 s’infecte au cours de sa vie Rolle. CP CROI 2018 • 40 000 infections / an - Blacks et latino : 50 % - 50 % vivent dans le sud • 1.1 million éligibles à la PrEP • 200 000 sous PrEP : 75 % sont blancs et vivent dans le nord ou la côte Est • Taux de rétention dans le sud plus faible • FR d’arrêt : être jeune et ne pas avoir d’assurance, Shover. C CROI 2018 • Coût : 10 000 dollars par an
Les enjeux africains : • Problématique différente des pays à forte prévalence • A ce jour : projets pilotes • Implémentation réelle : Kenya, Afrique du sud, Zimbabwe et Eswalini • Ce que montrent les études : • Faible acceptabilité de la PrEP par les jeunes femmes et TDS, meilleur chez HSH • Très mauvaise rétention dans les programmes • Meilleure acceptabilité si époux connu séropositif, si violence sexuelle, si ATCD d’ISTs • Les craintes et les freins : la taille des comprimés, les effets secondaires, et le souhait de ces femmes d’avoir l’accord de leur mari • Deux études en AS et Kenya : plus d’effets secondaires digestifs
Suivi de l’utilisation du Truvada ou génériques pour une PrEP à partir du SNIIRAM : période du 01/01/2016 au 31/07/2017 07/17 : 5352
Données épidémiologiques : • 97.5 % d’hommes, moyenne d’âge : 38 ans • CNU : 7 % • Moins de 25 ans : 9 % • Caisses maladies : 49 % IDF, 10.5 % ARA et 9.9 % PACA • DOM-TOM : 0.9 % • 90 % de prescriptions hospitalières • Estimation Septembre 2018 : 8000 PrEPs
JM Molina, AIDS 2018 :
Alpes Maritimes : Jan 2018 Jan 2017 08/01/16 A 1 : 150 A 2 : 300
Visages des PrEPeurs : • Du prêtre à l’interne d’orthopédie ! • Du « délinquant sexuel » au phobique du VIH ! • La tendance : les bobos Prepeurs • Stratégie d’utilisation de la PrEP très variable : PrEP sur mesure • Nouveaux PrEPeurs : moins à risque ? • Peu de PDV : PrEPeurs responsables • Bruit de fond communautaire
Bilan français en demi-teinte : • Accès inégal sur le territoire • Long délais de RDV dans certains centres • « Capture » les HSH éduqués mais peu les jeunes, et encore moins les populations migrantes : nouvelles vulnérabilités • Non délivrée dans tous les Céggids • Personnel médical et médicosocial insuffisamment former • Engagement médical « décevant » • Discours trop souvent moralisateur • Engagement politique
Que faire ? • Mieux communiquer et surtout : • Adapter la communication • Tout en ne négligeant pas le préservatif • La Prep : un « miracle » préventif et une panique morale qui bouleverse • Poursuivre l’appui et les partenariats avec associatifs communautaires • Multiplier les centres de délivrance y compris par MG en ville • Délégation de tâches • Suivi allégé pour certains
L’IMPACT ÉPIDÉMIOLOGIQUE
Le laboratoire du TASP et de la PrEP : San Francisco Buchdinder. SP CROI 2018
Le modèle australien : N =3700 Infections - 32 % récentes Découverte - 25 % Séropositivité Grulich. A CROI 2018
Melbourne : • Impact TASP et PrEP chez migrants asiatiques nouvellement arrivés. • Melbourne sexual health center : dépistage et traitements ITS gratuits. • Pas d’accès aux ARV ni à la PrEP. • Inclusion : tous les tests de dépistage chez HSH migrants ou non avec un test préalable connu négatif. • 2781 tests chez 1047 migrants et 36962 chez 11 133 « autochtones ». • Les migrants : plus jeunes, moins ISTs, moins de partenaires, plus de préservatifs.
Paris et Londres : Molina. JM AIDS 2018 Nwokolo.N THE LANCET HIV 2017
Conclusion : • Impact épidémiologique rapide et probable chez HSH • Pour les migrants : plus difficile et TASP probablement plus efficace • Accélérer le Scaling-up de la PrEP en France • Sans négliger et en innovant pour les autres moyens de prévention biomédicaux et comportementaux • Responsabilité médicale et politique car nous avons aujourd’hui les moyens « d’ écraser » l’épidémie
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