SHUNK-KENDER - SHUNK-KENDER 27 MARS - 5 AOÛT 2019 L'ART SOUS L'OBJECTIF, 1957-1983 - Centre Pompidou
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS DOSSIER DE PRESSE SHUNK-KENDER L'ART SOUS L'OBJECTIF, 1957-1983 27 MARS - 5 AOÛT 2019 SHUNK- KENDER #ExpoShunkKender
SHUNK-KENDER L'ART SOUS L'OBJECTIF, 1957-1983 27 MARS - 5 AOÛT 2019 GALERIE DE PHOTOGRAPHIES, FORUM -1 COMMISSAIRES DE L’EXPOSITION JULIE JONES, attachée de conservation, Cabinet de la photographie, Musée national d'art moderne, STÉPHANIE RIVOIRE, cheffe du pôle fonds et collections, Bibliothèque Kandinsky et CHLOÉ GOUALC’H, archiviste, pôle fonds et collections, Bibliothèque Kandinsky VISITE PRESSE MARDI 26 MARS DE 11H À 13H VISITE COMMENTÉE PAR LES COMMISSAIRES À 11H30 Mars 2019 SOMMAIRE direction de la communication et des partenariats 75191 Paris cedex 04 directrice 1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE PAGE 3 Agnès Benayer téléphone 00 33 (0)1 44 78 48 56 2. PLAN DE L'EXPOSITION PAGE 5 courriel agnes.benayer@centrepompidou.fr 3. TEXTES DES SALLES PAGE 6 attachée de presse Marine Prévot téléphone 4. PUBLICATION PAGE 10 00 33 (0)1 44 78 46 60 courriel marine.prevot@centrepompidou.fr 5. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE PAGE 11 En partenariat média avec 6. LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES PAGE 16 7. INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 20 www.centrepompidou.fr
direction de la communication et des partenariats 75191 Paris cedex 04 directrice Agnès Benayer COMMUNIQUÉ DE PRESSE SHUNK-KENDER téléphone 00 33 (0)1 44 78 48 56 courriel L'ART SOUS L'OBJECTIF, 1957-1983 agnes.benayer@centrepompidou.fr attachée de presse 27 MARS - 5 AOÛT 2019 Marine Prévot téléphone 00 33 (0)1 44 78 46 60 courriel GALERIE DE PHOTOGRAPHIES, FORUM -1 marine.prevot@centrepompidou.fr À partir du 27 mars, la Galerie de photographies du Centre Pompidou accueille www.centrepompidou.fr une exposition consacrée au travail commun des photographes Harry Shunk (1924 - 2006) et János Kender (1937– 2009). Les images capturées par les deux artistes entre Paris #ExpoShunkKender et New York offrent un témoignage inestimable sur l’art de la fin des années 1950 jusqu'au début des années 1970. Sources documentaires d’une grande richesse, ces photographies sont aussi de véritables oeuvres d'art portées par le regard singulier de Shunk et Kender. Shunk-Kender L'exposition permet de découvrir quelques-uns des 500 artistes photographiés par le duo Autoportrait dans des contextes inédits. Italie, vers 1966 Don de la Fondation Roy Lichtenstein Harry Shunk et János Kender se rencontrent à Paris en 1957 et s’associent rapidement, en mémoire d'Harry Shunk et de Janos Kender (2014) travaillant sur commande pour les artistes et leurs galeristes. Le duo immortalise Photographie: Shunk-Kender les évènements artistiques parisiens tels que les vernissages et les performances mais aussi © J.Paul Getty Trust. Tous droits les artistes au travail, dans leur atelier ou à leur domicile. Shunk et Kender développent en effet réservés. une étonnante proximité avec les artistes qu'ils côtoient, comme en témoignent tout au long © Centre Pompidou/MNAM-CCI/ Bibliothèque Kandinsky, Photothèque de l’exposition les portraits d’Yves Klein, Jean Tinguely, Andy Warhol, Robert Rauschenberg RMN-Grand Palais qui les acceptent au plus près, dans leurs ateliers mais aussi partout où l’oeuvre naît et vit.
4 Très vite le duo devient proche de Pierre Restany et des Nouveaux réalistes, et se lie d’amitié avec Yves Klein. De cette relation naîtront des milliers de clichés : Klein et ses peintures de feu, Klein et les anthropométries, Klein dans la sphère privée... mais surtout, le célèbre photomontage du Saut dans le vide (1960) dont plusieurs éléments préparatoires sont ici présentés. Harry Shunk et János Kender capturent aussi en image les séances de tir de Niki de Saint-Phalle, les dîners de Daniel Spoerri et les récupérations d’objets de Jean Tinguely ou Arman. Les arrachages d’affiches de Jacques Villeglé ou Raymond Hains et les premiers jours d’Andy Warhol à Paris passent également par leur objectif, produisant ainsi des témoignages photographiques de moments rares. Présents aux soirées, aux vernissages des Biennales de Venise ou de Paris, comme à ceux organisés par les galeries d’Ileana Sonnabend ou d’Iris Clert, c’est aussi tout un milieu social que les photographies de Shunk et Kender offrent à voir. À cette période, les galeristes construisent des identités d'artistes qui prennent une nouvelle place dans l'espace public, à laquelle les photographies du duo donnent de la visibilité et du crédit. En 1967, Shunk et Kender suivent Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely à Montréal, avant de s'installer à New York où ils sont hébergés par Claes Oldenburg, rencontré à Paris lors de sa première exposition à la galerie Sonnabend en 1964. Ils fréquentent alors les milieux artistiques américains, travaillent pour la presse alternative de l’époque, telle que Other scenes, et documentent les grandes expositions pionnières de leur époque comme Software au Jewish Museum de New York (1970). Le duo photographie aussi les performances de Yayoi Kusama et Nam June Paik, les chorégraphies de Trisha Brown et Merce Cunningham ou encore les empaquetages de Christo et Jeanne-Claude. Enfin, à une période où les artistes investissent les lieux industriels désaffectés pour vivre et travailler en commun, croisant les arts et multipliant les expériences artistiques, Willoughby Sharp (1936 - 2008), co-fondateur du magazine Avalanche, se tourne vers Shunk et Kender pour capter l'un de ses projets, Projects : Pier 18. Sur l’un des quais abandonnés de New-York, 27 artistes invités par Willoughby Sharp réalisent performances et installations durant l’hiver 1970-1971. Projects : Pier 18 est présenté au MOMA durant l’été 1971. Les photographies de Shunk et Kender y témoignent des oeuvres créées par John Baldessari, Dan Graham, Gordon Matta Clark, Vito Acconci, Lawrence Wiener, Mario Merz, Daniel Buren… À Paris comme à New-York, les images produites par Shunk et Kender donnent à voir un contexte artistique foisonnant. De part et d’autre de l’Atlantique, les photographies du duo contribuent à la construction de la figure de l’artiste photographié et participent de la diffusion d’oeuvres éphémères. Cette exposition permet de retrouver l'esprit d'une époque : une génération préoccupée par la libération des corps et du geste artistique, toujours à l’affût de nouveaux espaces alternatifs de création et de diffusion, dans le sillage d’un duo au regard attentif et complice. Les photographies du duo sont acquises en 2008 par la Fondation Roy Lichtenstein. En 2014, la Fondation Roy Lichtenstein en fait un don partagé entre le Centre Pompidou et plusieurs autres grandes institutions : le Getty Research Institute (Los Angeles), le Museum of Modern Art (New-York), la National Gallery of Art (Washington D.C.), et la Tate Modern (Londres).
5 2. PLAN DE L'EXPOSITION GALERIE DE PHOTOGRAPHIES, FORUM NIVEAU -1 SCÉNOGRAPHIE : JUSTINE MONNERON INTRODUCTION SECTION 3 : NOUVEAUX ESPACES SECTION 2 : CORPS EN ACTION SECTION 1 : INTIMITÉS
6 3. TEXTES DES SALLES À Paris puis à New York, Harry Shunk (1924-2006) et János Kender (1937-2009) travaillent sur commande pour les artistes et leurs galeristes, immortalisant les vernissages, les biennales, les performances, les artistes dans l’atelier, chez eux ou en extérieur. Duo inséparable de la fin des années 1950 à 1973, ils sont en phase avec une génération préoccupée par la libération des corps, du geste artistique, à l’affût de nouveaux espaces de création et de diffusion. Photographes de Projects : Pier 18, en mouvement perpétuel et parmi les premiers à se déplacer hors du studio photographique, Shunk et Kender accompagnent les artistes partout, opérant un véritable corps à corps avec la création. Harry Shunk poursuit ensuite seul la captation photographique des performances et installations des artistes américains qui expérimentent l’interpénétration des arts plastiques, de la danse, de la performance. La nature de ces images est double : elles constituent une documentation cruciale autant qu’une œuvre photographique à part entière. Un renversement majeur s’opère : la photographie, définie par Charles Baudelaire dès 1859 comme « humble servante des arts », devient ici leur plus vitale compagne. L’exposition est réalisée au travers d’une sélection de plus de 10.000 tirages d’époque conservés à la Bibliothèque Kandinsky du Musée national d’art moderne - Centre Pompidou, entrés en collection grâce à la donation de la Fondation Roy Lichtenstein en 2014. SECTION 1 // INTIMITÉS Le succès de Shunk et Kender tient à leur habileté à travailler avec discrétion, à l’ombre de la création. Enregistrés au travail, dans l’atelier ou en extérieur, comme dans l’intimité de leur domicile, les artistes se laissent prendre au jeu de l’objectif, photographiés en action à leur table de travail ou sur le toit de leur atelier... Les photographies réalisées chez Robert Rauschenberg sont exemplaires : bien qu’elles rendent hommage à la photogénie de l’artiste, elles ne façonnent pas un portrait glorieux ou sacralisé. Ces images rappellent l’artiste à son humanité, avec une bienveillante malice. Si l’ensemble de l’œuvre de Shunk- Kender se caractérise par une grande spontanéité et simplicité, certaines images révèlent aussi leur espièglerie. Loin de toute mise en scène, elles attestent de leur proximité avec leurs modèles. En témoignent un grand nombre de clichés des artistes en couple, en famille ou entre amis, dans lesquels les photographes apparaissent parfois discrètement. SECTION 2 // CORPS EN ACTION À Paris puis à New York, l’appareil photographique de Harry Shunk et János Kender accompagne les happenings, les performances et autres actions éphémères. Les images réalisées, souvent uniques traces de ces évènements, immortalisent les premières Anthropométries et le Saut dans le vide d’Yves Klein, la Destruction des œuvres de Marta Minujín et les tirs de Niki de Saint Phalle dans l’impasse Ronsin, les « environnements » et actions de Yayoi Kusama ou encore les expérimentations des chorégraphes et danseurs contemporains comme Trisha Brown ou Merce Cunningham. En opposition au règne de l’objet- marchandise, le corps joue un rôle crucial au sein de ces nouvelles pratiques artistiques, pour la plupart pensées en relation directe avec l’œil témoin de la photographie. L’œuvre de Shunk et Kender participe ainsi entièrement à ce tournant dans l’histoire des arts où le rôle documentaire de l’image se réinvente face à la matérialité informe ou invisible de la création.
7 Yves Klein, Le Saut dans le vide (1960) Avec Dimanche, journal d’un jour, Yves Klein joue avec un espace de monstration qui lui permet de déployer sa conception de la relation au spectateur. Conçu dans le cadre du « Festival d’art d’avant-garde » de novembre-décembre 1960, ce numéro regroupe des expériences antérieures, dont ce photomontage iconique réalisé avec la complicité de Harry Shunk et János Kender. Pour Klein, « le peintre de l’espace doit aller effectivement dans l’espace pour peindre, mais il doit y aller sans trucs, ni supercheries, ni non plus en avion, ni en parachute ou en fusée : il doit y aller par lui-même, avec une force individuelle autonome, en un mot, il doit être capable de léviter. ». Yves Klein, Anthropométries (1958, 1959) Le 5 juin 1958, Yves Klein expérimente pour la première fois en public la réalisation d’une peinture à l’aide d’un « pinceau vivant »; après une première performance anthropométrique à son domicile, il renouvelle le procédé le 9 mars 1959 à la galerie internationale d’art contemporain, rue Saint-Honoré à Paris. Sur la Symphonie Monoton-Silence, trois modèles nus se couvrent de peinture et réalisent des empreintes de leur corps suivant les indications de l’artiste. Yayoi Kusama À son arrivée à New York en 1958, Yayoi Kusama a déjà conçu ses premiers « environnements ». Pièces enveloppantes telles que les Mirror Rooms, il s’agit de lieux calfeutrés dans lesquels elle dissémine des formes et des motifs obsessionnels comme les dots [points]. C’est là que vont s’improviser ses premiers happenings dès 1968. Associant féminisme et performance, ces actions prendront également place dans la rue et les espaces publics. L’artiste prend part à la quête d’une libération physique, sexuelle et intellectuelle par une profonde critique de la société de consommation et de la politique sur fond de guerre du Vietnam. Niki de Saint Phalle , Les tirs impasse Ronsin / Feu à volonté, Galerie J, 8 Rue Monfaucon, Paris (1961) Le 12 février 1961, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely convient leurs amis artistes et critiques d’art, à une séance de tir de peinture. Shunk et Kender réalisent le reportage photographique de cet évènement, pendant lequel les participants se saisissent d’un fusil et tirent sur les panneaux de l’artiste. À l’initiative de Pierre Restany, quelques mois plus tard, la Galerie J, accueille la première exposition personnelle de Niki de Saint Phalle : « Feu à volonté ». Pour cette occasion elle réalise l’œuvre Old Master, sur laquelle elle a tiré plusieurs coups de fusil. Les photographies du processus d’élaboration sont reprises sur le carton d’invitation. Marta Minujín, La destruction, Impasse Ronsin, Paris (1963) En 1963, à la fin d’un séjour en France, l’artiste argentine Marta Minujín décide de détruire les œuvres qu’elle y a réalisées. Rejetant sa formation classique en école d’art, elle remet en question les fondamentaux de son activité artistique, son utilité comme son identité d’artiste, et se met en recherche d’une technique personnelle. Les deux photographes sont présents pour capter la performance réalisée en présence de plusieurs invités ; ils immortalisent Minujín, au milieu des flammes, le visage sali des cendres de ses œuvres qui se consument. Corps en mouvement Shunk et Kender s’intéressent à la danse et à sa confrontation avec les autres arts. La vision du mouvement développée par Merce Cunningham, comme la redéfinition des liens entre danse et musique construite avec John Cage, font exploser les frontières entre ces arts. Avec « The Persian Line », Robert Kushner montre quant à lui les porosités entre performance, danse et création textile. Shunk poursuit ce travail de captation des corps en mouvement, privilégiant en arrière-fonds les vues du New York industriel : il photographie ainsi Trisha Brown et ses danseurs dans une ancienne zone industrielle de Soho convertie par les artistes, danseurs, réalisateurs, musiciens en lieux de travail et de vie, ou encore Min Tanaka sur le toit d’un immeuble avec la ville en toile de fond.
8 SECTION 3 // NOUVEAUX ESPACES Devenues, avec le temps, des documents historiques inestimables, les images de Harry Shunk et János Kender sont les témoins comme les acteurs de cette période pivot des premières décennies d’après-guerre où l’art quitte le traditionnel atelier ou le musée. De nouveaux espaces de création émergent: à Paris, à Rome ou à Sydney, Christo et Jeanne-Claude emballent monuments et éléments naturels ; Raymond Hains, Mimmo Rotella et Jacques Villeglé composent leurs œuvres avec des affiches arrachées dans la rue. À New York, John Baldessari, Denis Oppenheim ou encore Trisha Brown investissent des friches industrielles; Andy Warhol et son entourage vivent et créent dans la Factory. De nouvelles galeries, telles celles d’Iris Clert, d’Ileana Sonnabend ou la Galerie J, deviennent, en parallèle de leurs expositions, le lieu d’événements éphémères. Les photographies du duo sont aussi souvent utilisées dans des publications: elles participent pleinement à la diffusion de ces nouvelles pratiques artistiques. Christo et Jeanne-Claude, Wrapped Coast, One Million Square Feet, Sydney (1969-1970) En 1969, à Little Bay (Australie), Shunk et Kender captent le projet de Christo et Jeanne-Claude : les deux artistes emballent de 90 000 m² de tissu synthétique anti-érosion et de 56,3 kilomètres de corde, une côte faisant face à l’Océan Pacifique, longue de plus de 2,5 kilomètres, large de 46 à 244 mètres et haute de 26 mètres. Achevé le 28 octobre 1969, l’« empaquetage » mobilise pendant un mois les artistes et les photographes, un chef de chantier, 15 escaladeurs professionnels, plus de 100 ouvriers, des étudiants en art et en architecture, des artistes et des enseignants. Andy Warhol à l’hôtel Royale Bison, Paris (1965) En mai 1965, une exposition des « Flower Paintings » d’Andy Warhol est organisée à la galerie Ileana Sonnabend à Paris. À cette occasion, l’artiste reste plusieurs jours dans la capitale française, en compagnie de Gerard Malanga, Edie Sedgwick et Chuck Wein, des habitués de la Factory new-yorkaise. Le groupe d’amis loue une suite à l’hôtel Royale Bison, au 37, quai des Grands-Augustins. Ils passent leurs nuits dans les clubs parisiens, notamment chez Castel, rue Princesse, à Saint–Germain-des-Prés ou au New Jimmy’s de Régine, dans le quartier de Montparnasse. John Wilcock, The Autobiography & Sex Life of Andy Warhol (1971) En 1971, après avoir fondé le magazine inter/VIEW aux côtés de Warhol, John Wilcock, éditeur de revues alternatives telles qu’East Village Other ou Other Scenes, signe The Autobiography & Sex Life of Andy Warhol. Il y rassemble des conversations avec des personnalités proches de l’artiste : des superstars, artistes, poètes et musiciens tels que Brigid Polk, Marisol, Taylor Mead, Ultra Violet ou Lou Reed mais aussi des galeristes (Sam Green et Leo Castelli) ou des conservateurs de musée (Henry Geldzahler). Illustrés de photographies prises par Shunk et Kender, l’ouvrage offre un inestimable portrait composite du fascinant Warhol, personnalité phare de la scène underground des années 1960. Pier 18 (1971) À l’hiver 1970-1971, Willoughby Sharp, personnalité de l’avant-garde new-yorkaise, invite 27 artistes dont Dan Graham, John Baldessari, Gordon Matta Clark, Daniel Buren, Douglas Huebler, Richard Serra et Robert Morris, à réaliser une performance. Destinée à être photographiée par Shunk et Kender, elle est en relation avec un lieu spécifique : Pier 18, un quai abandonné de Manhattan. Chacun des artistes rédige une instruction guidant la réalisation de leur intervention et sa captation. Certains laissent une marge de manœuvre très libre aux photographes : les images réalisées dépassent largement leur simple nature documentaire. L’été suivant, elles sont exposées au Museum of Modern Art de New York.
9 Les Affichistes Harry Shunk et János Kender suivent régulièrement les artistes dans leurs ateliers comme dans les rues, s’attachant à fixer la récupération de métaux pour les uns, l’arrachage des affiches sur les murs de Paris pour d’autres. Matériaux privilégiés de Raymond Hains, Jacques Villeglé, Mimmo Rotella ou François Dufrêne, ces masses de papier imprimé sont par la suite ré-agencées en atelier et présentées au public, notamment à la Galerie J. Ces quatre artistes rejoignent en 1960 le mouvement des Nouveaux Réalistes initié par Pierre Restany. Arman, Le Plein (1960) ; Habbah, Le sculpteur de Bagdad (1966), Galerie Iris Clert À l’occasion des montages, des vernissages ou des expositions, Iris Clert fait réaliser de nombreux reportages par des photographes, dont Harry Shunk et János Kender. Leurs photographies permettent de déployer une stratégie de mise en récit de l’évènement et elles contribuent à construire l’image des artistes comme de la galeriste elle-même. Les vernissages deviennent des évènements, annoncés par des cartons d’invitation créés par les artistes, relayés par le bulletin de la galerie (Iris Time) et les catalogues d’exposition. Daniel Spoerri, “dîners” à la Galerie J (1963) Fondée par Jeanine de Goldschmidt en 1961, la Galerie J est un des lieux privilégiés d’incarnation des principes définis par Pierre Restany dans son texte-manifeste Les Nouveaux réalistes (16 avril 1960). Shunk et Kender y saisissent visages et mouvements, œuvres et performances : des séances de tirs de Niki de Saint-Phalle en 1961 aux dîners proposés par Daniel Spoerri à l’occasion de son exposition « 723 ustensiles de cuisine » (en 1963), du vernissage de l’exposition « À quarante degrés au-dessus de Dada » organisée par Pierre Restany (17 mai -10 juin 1961) au « Rideau de fer de la rue Visconti » dressé par Christo en 1962. Andy Warhol, Flowers Paintings, Galerie Sonnabend (1965) Quand Ileana Sonnabend ouvre à nouveau une galerie à Paris en 1962, elle choisit de présenter des artistes américains alors peu connus sur le marché parisien comme Roy Lichtenstein, Claes Oldenburg, James Rosenquist ou Andy Warhol. Après sa rencontre avec Shunk et Kender à la galerie Iris Clert en 1963, elle les sollicite régulièrement. Le duo photographie tous les artistes qui fréquentent la galerie, nouant de solides amitiés qu’ils retrouveront à leur arrivée à New York. Software. “Information technology : its new meaning for art” , New York, Jewish Museum (1970) L’exposition « Software », organisée par Jack Burnham, est consacrée au dialogue entre art contemporain et technologies de l’information. Les résultats d’expérimentations scientifiques menées par des groupes de recherche y côtoient les œuvres d’artistes conceptuels ayant intégré des composantes technologiques à leur processus artistique et qui invitent le spectateur à interagir avec l’œuvre. Dialogue entre le monde muséal et une forme de communication émergente, ce projet questionne l’adaptabilité de l’homme à ce nouvel environnement technologique. Les photographies de l’installation et du vernissage, prises par Shunk et Kender seront utilisées pour illustrer le catalogue de l’exposition.
10 4. PUBLICATION CATALOGUE DE L'EXPOSITION SHUNK-KENDER L'ART SOUS L'OBJECTIF, 1957-1983 Sous la direction de Chloé Goualc'h, Stéphanie Rivoire et Julie Jones Coédition Éditions du Centre Pompidou / Editions Xavier Barral Ouvrage relié Format 19,5 x 25,5 cm 488 pages, 840 photographies 49 € Textes de Bernard Blistène, Jack Cowart, Glenn R. Phillips, Didier Schulmann, Florian Ebner, Chloé Goualc'h, Stéphanie Rivoire, Julie Jones et Marcella Lista. Intimités YVES KLEIN, ARMAN, MARTA MINUJÍN, DANIEL SPOERRI, JEAN TINGUELY, NIKI DE SAINT PHALLE, EVA AEPPLI, MAN RAY, JOHNNY, FRIEDLAENDER, GEORGE BRECHT, FRIEDENSREICH, HUNDERTWASSER, FRANÇOIS DUFRÊNE, MARTIAL RAYSSE, JEAN FAUTRIER, FRANÇOIS DALLEGRET, HAROLD STEVENSON, PAUL JENKINS, ALEXANDER CALDER, JOSEF ALBERS, LUCIO FONTANA , JOSEPH BEUYS, PONTUS HULTÉN, BERNAR VENET, ROBERT RAUSCHENBERG, BRAM ET LENI BOGART Corps en action YVES KLEIN, MARTA MINUJÍN, NIKI DE SAINT PHALLE, DAVID TUDOR, CHRISTO, BEN, ARMAN ET YAYOI KUSAMA, YAYOI KUSAMA, ROBERT KUSHNER, TRISHA BROWN, MERCE CUNNINGHAM, MIN TANAKA Arts et grands espaces JACQUES VILLEGLÉ, RAYMOND HAINS, MIMMO ROTELLA, JEAN TINGUELY, NIKI DE SAINT PHALLE, CHRISTO ET JEANNE-CLAUDE, VITO ACCONCI, DAVID ASKEVOLD, JOHN BALDESSARI, BILL BECKLEY, DANIEL BUREN, WILLIAM WEGMAN, GORDON MATTA- CLARK, DAN GRAHAM, KEITH SONNIER, DOUGLAS HUEBLER, LEE JAFFE, JOHN VAN SAUN, JAN DIBBETS, MARIO MERZ, MICHAEL SNOW, RICHARD SERRA, ROBERT MORRIS, ITALO SCANGA, RICHARD JARDEN, ALLEN RUPPERSBERG, CHRISTO ET JEANNE- CLAUDE Le monde des galeries GALERIE IRIS CLERT, GALERIE J, GALERIE ILEANA SONNABEND Andy Warhol & Cie ANDY WARHOL, GERARD MALANGA, CHUCK WEIN, EDIE SEDGWICK, LOU RRED, BRIGID POLK, BUDDY WIRTHSCHAFTER, MARISOL, SAM GREEN, TAYLOR MEAD, ULTRA VIOLET Arts et nouvelles technologies SOFTWARE, INFORMATION TECHNOLOGY: ITS NEW MEANING FOR ART, HA SCHULT
11 5. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE 01. Shunk-Kender Arman se faisant coiffer par Harry Shunk chez lui, Nice, vers 1964 Don de la Fondation Roy Lichtenstein en mémoire d'Harry Shunk et de Janos Kender (2014) Photographie: Shunk-Kender © J.Paul Getty Trust. Tous droits réservés. © Centre Pompidou/MNAM-CCI/Bibliothèque Kandinsky, Photothèque RMN-Grand Palais 02. Shunk-Kender Christo et Jeanne-Claude, La Côté empaquetée, 90 000 mètres carrés, taken during the project's installation. Little Bay, Sydney, 1968-1969 Don de la Fondation Roy Lichtenstein en mémoire d'Harry Shunk et de Janos Kender (2014) Photographie: Shunk-Kender © J.Paul Getty Trust. Tous droits réservés. © Centre Pompidou/MNAM-CCI/Bibliothèque Kan- dinsky, Photothèque RMN-Grand Palais 03. Shunk-Kender Vernissage de l'exposition Andy Warhol à la Galerie Ileana Sonnabend Paris, 1965 Don de la Fondation Roy Lichtenstein en mémoire d'Harry Shunk et de Janos Kender (2014) Photographie: Shunk-Kender © J.Paul Getty Trust. Tous droits réservés. © Centre Pompidou/MNAM-CCI/Bibliothèque Kan- dinsky, Photothèque RMN-Grand Palais
12 04. Shunk-Kender Yves Klein, vers 1961-1962 Don de la Fondation Roy Lichtenstein en mémoire d'Harry Shunk et de Janos Kender (2014) Photographie: Shunk-Kender © J.Paul Getty Trust. Tous droits réservés. © Centre Pompidou/MNAM-CCI/Bibliothèque Kan- dinsky, Photothèque RMN-Grand Palais 05. Shunk-Kender François Dufrêne dans son atelier, Paris, 1963 Don de la Fondation Roy Lichtenstein en mémoire d'Harry Shunk et de Janos Kender (2014) Photographie: Shunk-Kender © J.Paul Getty Trust. Tous droits réservés. © Centre Pompidou/MNAM-CCI/Bibliothèque Kan- dinsky, Photothèque RMN-Grand Palais 06. Shunk-Kender Niki de Saint Phalle dans son atelier, impasse Ronsin, Paris, 1961 Don de la Fondation Roy Lichtenstein en mémoire d'Harry Shunk et de Janos Kender (2014) Photographie: Shunk-Kender © J.Paul Getty Trust. Tous droits réservés. © Centre Pompidou/MNAM-CCI/Bibliothèque Kan- dinsky, Photothèque RMN-Grand Palais
13 07. Shunk-Kender Pier 18 site de réalisation des installations et perfor- mances, New-York, hiver 1970-1971. Don de la Fondation Roy Lichtenstein en mémoire d'Harry Shunk et de Janos Kender (2014) Photographie: Shunk-Kender © J.Paul Getty Trust. Tous droits réservés. © Centre Pompidou/MNAM-CCI/Bibliothèque Kan- dinsky, Photothèque RMN-Grand Palais 08. Shunk-Kender Pier 18 Dan Graham, New York, hiver 1970-1971 Don de la Fondation Roy Lichtenstein en mémoire d'Harry Shunk et de Janos Kender (2014) Photographie: Shunk-Kender © J.Paul Getty Trust. Tous droits réservés. © Centre Pompidou/MNAM-CCI/Bibliothèque Kan- dinsky, Photothèque RMN-Grand Palais 09. Shunk-Kender Autoportrait Italie, vers 1966 Don de la Fondation Roy Lichtenstein en mémoire d'Harry Shunk et de Janos Kender (2014) Photographie: Shunk-Kender © J.Paul Getty Trust. Tous droits réservés. © Centre Pompidou/MNAM-CCI/Bibliothèque Kan- dinsky, Photothèque RMN-Grand Palais
14 10. Shunk-Kender Pier 18 John Baldessari, New York, hiver 1970-1971 Don de la Fondation Roy Lichtenstein en mémoire d'Harry Shunk et de Janos Kender (2014) Photographie: Shunk-Kender © J.Paul Getty Trust. Tous droits réservés. © Centre Pompidou/MNAM-CCI/Bibliothèque Kan- dinsky, Photothèque RMN-Grand Palais 11. Shunk-Kender Robert Rauschenberg dans son atelier, Lafayette Street, New York, 1968 Don de la Fondation Roy Lichtenstein en mémoire d'Harry Shunk et de Janos Kender (2014) Photographie: Shunk-Kender © J.Paul Getty Trust. Tous droits réservés. © Centre Pompidou/MNAM-CCI/Bibliothèque Kan- dinsky, Photothèque RMN-Grand Palais 12. Shunk-Kender Séance de tir de Niki de Saint Phalle, Jeanine de Gold- schmidt-Rothschild, Pierre Restany, Daniel Spoerri et Janos Kender, Impasse Ronsin, Paris, 1961 Don de la Fondation Roy Lichtenstein en mémoire d'Harry Shunk et de Janos Kender (2014) Photographie: Shunk-Kender © J.Paul Getty Trust. Tous droits réservés. © Centre Pompidou/MNAM-CCI/Bibliothèque Kan- dinsky, Photothèque RMN-Grand Palais
15 14. Shunk-Kender Daniel Spoërri, Micro-tableau piège, intégrant un photomontage représentant Harry Shunk et Jànos Kender, vers 1965. Don de la Fondation Roy Lichtenstein en mémoire d'Harry Shunk et de Janos Kender (2014) Photographie: Shunk-Kender © J.Paul Getty Trust. Tous droits réservés. © Adagp, Paris 2019 © Centre Pompidou/MNAM-CCI/Bibliothèque 15. Shunk-Kender Jacques Villeglé, Montparnasse,Paris 1961 Don de la Fondation Roy Lichtenstein en mémoire d'Harry Shunk et de Janos Kender (2014) Photographie: Shunk-Kender © J.Paul Getty Trust. Tous droits réservés. © Adagp, Paris 2019 © Centre Pompidou/MNAM-CCI/Bibliothèque Kandinsky, Photothèque RMN-Grand Palais
16 6. LISTE DES ŒUVRES ET DOCUMENTS EXPOSÉS Introduction Shunk - Kender Robert Rauschenberg dans son atelier, Lafayette Street, New Shunk – Kender York, 1968 [Portraits], Impression numérique réalisée à partir de l’épreuve géla- vers 1960-1971 tino-argentique originale Épreuves gélatino-argentiques Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Shunk - Kender Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Jean Tinguely, vers 1960 – 1967 Other scenes. The international newspaper Épreuves gélatino-argentiques New-York, ed. John Wilcock, 1967-1971 Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Vol. 2 n°14 (juill. 1968), 3 n°12 (1969), n°6 (juin 1969), Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 n°5 (mai 1969), s.n. (oct.-déc. 1968), s.n ; (mai 1969). Centre Pompidou, Musée national d’art moderne Shunk - Kender Achat 2018. Œuvres et portraits de Jean Tinguely, Paris et lieux non identifiés, Harry Shunk chez Bram et Leni Bogart, vers 1960 -1963 Kortenbos, Belgique. Épreuves gélatino-argentiques Extraits d’une vidéo amateur tournée par Bram van den Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Boogaart, vers 1990-1991. Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 © Estate Bram Bogart Foundation Montage : Service de la production audiovisuelle du Shunk - Kender Centre Pompidou Chez Jean Fautrier, Chatenay-Malabry, 1962 Section 1 Épreuves gélatino-argentiques Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Shunk – Kender Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Bram et Leni Bogart, dans l’atelier rue Santeuil, Paris, vers 1957 – 1960 Shunk - Kender Épreuves gélatino-argentiques Portraits de Harold Stevenson, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Paris, vers 1961 – 1964 Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Épreuves gélatino-argentiques Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Shunk – Kender Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Bram Bogart, Leni Bogart, et leurs enfants, chez eux à Ohain, Belgique, 1967, 1969 Shunk - Kender Épreuves gélatino-argentiques Portraits d’Arman (avec Harry Shunk), Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Nice, vers 1960 – 1967 Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Épreuves gélatino-argentiques Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Harry Shunk Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Bram Bogart, Leni Bogart, et leurs enfants, chez eux à Ohain, Belgique, 1978 Shunk - Kender Épreuves gélatino-argentiques Portraits d’Eva Aeppli (avec Harry Shunk), Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. vers 1962 – 1966 Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Épreuves gélatino-argentiques Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Shunk – Kender Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Robert Rauschenberg dans son atelier, Lafayette Street, New York, 1968 Shunk – Kender Épreuves gélatino-argentiques Marta Minujín, Paris, 1963. Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Épreuves gélatino-argentiques Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014
17 Shunk – Kender Shunk - Kender Lotti Van der Gaag dans son atelier, Yves Klein, Anthropométrie de l'époque bleue à la Galerie Paris, 1959. Internationale d'Art Contemporain, Paris, 1960 Épreuves gélatino-argentiques Épreuves gélatino-argentiques Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Section 2 Shunk - Kender Yves Klein, Anthropométrie de l'époque bleue à la Galerie Shunk - Kender Internationale d'Art Contemporain, Paris, 1960 Photographies préparatoires pour le Saut dans Impression numérique réalisée à partir de l’épreuve géla- le vide d'Yves Klein, tino-argentique originale Fontenay-aux-Roses, octobre 1960 Épreuves gélatino-argentiques Shunk - Kender Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Yves Klein réalisant une anthropométrie dans son atelier au Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 14 Rue Campagne Première, Paris, 1960 Épreuves gélatino-argentiques Shunk - Kender Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Yves Klein, Le Saut dans le vide, 1960 Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Epreuve gélatino-argentique (photomontage de Shunk- Kender) Shunk - Kender Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Yayoi Kusama, Performances à New York, 1968 Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Épreuves gélatino-argentiques Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Yves Klein Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Dimanche : la révolution bleue continue : le journal d’un seul jour. Shunk – Kender Paris, numéro unique, 27 novembre 1960 Niki de Saint Phalle, séances de tir (avec Jeanine de Gold- Centre Pompidou, Musée national d’art moderne schmidt-Rothschild, Pierre Restany, Daniel Spoerri et Janos Kender), Impasse Ronsin, Paris, 1961 Shunk - Kender Épreuves gélatino-argentiques Yves Klein, Le Rêve du Feu, 1960 Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Épreuves gélatino-argentiques Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 (photomontage de Shunk-Kender) Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Shunk – Kender Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Œuvre de Niki de Saint Phalle, impasse Ronsin, Paris, 1961 Shunk - Kender Épreuves gélatino-argentiques Portraits d'Yves Klein, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. vers 1960 – 1962 Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Épreuves gélatino-argentiques Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Niki de Saint Phalle, Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Feu à volonté : carton et lettre d’invitation pour l’exposition, Galerie J, 1961. Shunk - Kender Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Yves Klein, démonstrations de judo, Don Alain Clert, 1991 Paris, 1959 et lieu non identifié. Épreuves gélatino-argentiques Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014
18 Shunk - Kender Shunk – Kender Christo, Wrapped Women [Femmes emballées], Institute of Portraits de Taylor Mead, New York, contemporary Art, Philadelphie, 1968 vers 1968-1971 Épreuves gélatino-argentiques Épreuves gélatino-argentiques Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 1982 Shunk – Kender Christo Portraits de Brigit Polke, New York, Wrap in Wrap out. vers 1968-1971 Chicago, s.n., 1969. Épreuves gélatino-argentiques Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Shunk – Kender Performances de Arman et Yayoi Kusama, Shunk – Kender New York, vers 1969. Portraits de Buddy Wirtschafter, Ultra Violet, Brigid Polke, Épreuves gélatino-argentiques Gerard Malanga, Lou Reed, Marisol, New York, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. vers 1968-1971 Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Impressions numériques réalisées à partir des épreuves gélatino-argentiques originales Section 3 Shunk – Kender Shunk – Kender Pier 18, New York, 1971 Christo et Jeanne -Claude, Wrapped Coast [La côte empa- Impression numérique réalisée à partir de l’épreuve géla- quetée], 90.000 mètres carrés, Little Bay, Sydney, Australie, tino-argentique originale 1968-1969, en cours de réalisation. Épreuves gélatino-argentiques Shunk – Kender Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. John Baldessari, Pier 18, New York, 1971 Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Épreuves gélatino-argentiques et impression numérique Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Shunk – Kender Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Andy Warhol, Gerard Malanga, Edie Sedgwick et Chuck Wein à l’hôtel Royale Bison, Paris, 1965 Shunk – Kender Épreuves gélatino-argentiques Jan Dibbets, Pier 18, New York, 1971 Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Épreuves gélatino-argentiques Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Shunk – Kender Portraits de Gerard Malanga, New York, Shunk – Kender vers 1968-1971 Dennis Oppenheim, Pier 18, New York, 1971 Épreuves gélatino-argentiques Épreuves gélatino-argentiques Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Shunk – Kender Shunk – Kender Portrait d’Ultra Violet, New York, Keith Sonnier, Pier 18, New York, 1971 vers 1968-1971 Épreuves gélatino-argentiques Épreuves gélatino-argentiques Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014
19 Shunk – Kender Shunk – Kender Mario Merz, Pier 18, New York, 1971 Vernissage de l’exposition Le Plein à la galerie Iris Clert, Épreuves gélatino-argentiques Paris, 1960 Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Épreuves gélatino-argentiques Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Shunk – Kender Portraits de Jacques Villeglé, Raymond Hains, Mimmo Boîte imprimée et cartons d’invitation pour l’exposition « Rotella et François Dufrêne, Paris, 1961-1963 Le Plein » à la galerie Iris Clert, Paris, 1960 Épreuves gélatino-argentiques Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Don Alain Clert, 1991 Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Shunk – Kender Shunk – Kender Vernissage de l’exposition « Habbah : le sculpteur de Bagdad Vernissage de l'exposition collective “Software – Information » à la Galerie Iris Clert, Paris, 1966 Technology : Its New Meaning for Art”, New York, Jewish Épreuves gélatino-argentiques Museum, 1970 Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Épreuves gélatino-argentiques Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 Iris Time, n° 26, 18 mars 1966 Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. John Wilcock Don Alain Clert, 1991 The Autobiography & Sex Life of Andy Warhol New York, Other scenes, 1971 Shunk – Kender Centre Pompidou, Musée national d’art moderne 723 ustensiles de cuisine, dîner servi à l’occasion de l’exposi- tion par Daniel Spoerri, Galerie J, John Wilcock Mars 1963. The Autobiography & Sex Life of Andy Warhol Épreuves gélatino-argentiques New York, Other scenes, 1971 Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Impression numérique réalisée à partir de l’ouvrage Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 original Catalogue de l’exposition “Software – Information Daniel Spoërri Technology : Its New Meaning for Art”, New York, Jewish 723 ustensiles de cuisine : programme du vernissage et Museum, 1970 coupon de réservation, Galerie J, Collection particulière Mars 1963 Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Software – Information Technology : Its New Meaning for Don, 1993 Art. New York, Jewish Museum, 1970 Shunk – Kender Impressions numériques réalisées à partir du catalogue Vernissage de l’exposition « Flowers » d’Andy Warhol, galerie d’exposition Ileana Sonnabend, 1965. Épreuves gélatino-argentiques Shunk – Kender Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Installation et vernissage de l'exposition « Le Plein » d’Arman Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014 à la Galerie Iris Clert, Paris, 1960 Épreuves gélatino-argentiques Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Donation Fondation Roy Lichtenstein, 2014
20 INFORMATIONS PRATIQUES L'EXPOSITION COMMISSAIRES Julie Jones, Attachée de conservation, Cabinet de la photographie, Musée national d'art moderne Stéphanie Rivoire, Cheffe du pôle fonds et collections, Bibliothèque Kandinsky Chloé Goualc’h, Archiviste, pôle fonds et collections, Bibliothèque Kandinsky ACCÈS ET TARIFS Centre Pompidou, 75191 Paris cedex 04 + 33 1 44 78 12 33 Accès : métro Hôtel de Ville et Rambuteau, RER Châtelet-Les-Halles Horaires : ouvert tous les jours de 11H à 21H, le jeudi jusqu’à 23H, sauf le mardi et le 1er mai Tarif : accès libre CONTACTS PRESSE AU MÊME MOMENT AU CENTRE POMPIDOU Attachés de presse À PARIS Au Musée VASARELY, LE PARTAGE DES FORMES MUSÉE EN ŒUVRE(S) Dorothée Mireux 6 FÉVRIER – 6 MAI 2019 GALERIE 2, NIVEAU 6 NOUVELLE PRÉSENTATION + 33 1 44 78 46 60 DES COLLECTIONS dorothee.mireux@centrepompidou.fr JOS HOUWELING CONTEMPORAINES 6 FÉVRIER – 29 AVRIL 2019 DEPUIS LE 20 SEPTEMBRE 2017 Timothée Nicot MUSÉE - NIVEAU 5, SALLE FOCUS contact : Timothée Nicot + 33 1 44 78 45 79 timothee.nicot@centrepompidou.fr MUTATIONS / CRÉATIONS 3 HISTOIRE(S) D'UNE COLLECTION LA FABRIQUE DU VIVANT Marine Prévot NOUVELLE SÉQUENCE ERIKA VERZUTTI + 33 1 44 78 48 56 D'EXPOSITIONS-DOSSIERS 20 FÉVRIER – 15 AVRIL 2019 marine.prevot@centrepompidou.fr DANS LE PARCOURS DES GALERIES 3 ET 4, NIVEAU 1 COLLECTIONS MODERNES ELLSWORTH KELLY: FENÊTRES À PARTIR DU 31 MAI 2018 presse@centrepompidou.fr 27 FÉVRIER - 27 MAI 2019 contact : Timothée Nicot pour les demandes transversales GALERIE 0, NIVEAU 4 UNE SAISON ROUMAINE centrepompidou.fr/presse ISIDORE ISOU AU CENTRE POMPIDOU 6 MARS – 20 MAI 2019 NOVEMBRE 2018 - JUILLET 2019 cliquez ici pour accéder GALERIE DU MUSÉE, NIVEAU 4 à l’espace presse contact : Timothée Nicot STÉPHANE MANDELBAUM 6 MARS – 20 MAI 2019 GALERIE D’ART GRAPHIQUE, NIVEAU 4 SUIVEZ-NOUS ! Le Centre Pompidou est sur Facebook, Twitter, Instagram, YouTube et Soundcloud : @CentrePompidou #CentrePompidou
SHUNK - KENDER
Vous pouvez aussi lire