Sommeil et alimentation - Dr José HABA-RUBIO, PD & MER Neurologue Centre du Sommeil de Florimont Centre d'Investigation et de Recherche sur le ...

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Sommeil et alimentation - Dr José HABA-RUBIO, PD & MER Neurologue Centre du Sommeil de Florimont Centre d'Investigation et de Recherche sur le ...
Jeudi / Donnerstag 30.1.2020

Sommeil et alimentation

             Dr José HABA-RUBIO, PD & MER
                        Neurologue
             Centre du Sommeil de Florimont
Centre d’Investigation et de Recherche sur le Sommeil/CHUV
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Introduction
• Sommeil et alimentation sont deux fonctions
  biologiques essentiales pour notre survie

• Les liens entre sommeil et alimentation sont multiples,
  complexes et bidirectionnelles
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Sommeil et alimentation
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Sommeil et alimentation
• Des nombreuses études épidémiologiques ont montré
  une association entre durée et qualité du sommeil, et
  obésité
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For adults, short sleep was defined as 30 kg/m2
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Every additional hour of sleep was associated with a 0.35 kg/m 2 decrease in BMI
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Sommeil et alimentation
• Des nombreuses études épidémiologiques ont montré
  une association entre durée et qualité du sommeil, et
  obésité

• Cette association semble particulièrement robuste chez
  les enfants et adolescents
    • garçons > filles
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For children the definition of “short sleep” was 95th percentile
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Sommeil et alimentation
• Des nombreuses études épidémiologiques ont montré
  une association entre durée et qualité du sommeil, et
  obésité

• Cette association semble particulièrement robuste chez
  les enfants et adolescents
   • garçons > filles

• Plusieurs mécanismes, hormonaux, métaboliques et liés
  au comportement, pourraient expliquer cette
  association
Sleep restriction and leptin and ghrelin
• Le sommeil est la plus longue période de la journée sans
  prise alimentaire
• Pour résister à ce «jeûne», deux hormones, la leptine et
  la ghréline agissent au niveau hypothalamique, pour
  réguler l’équilibre énergétique et la prise alimentaire:

   • La leptine est produite essentiellement par les
     aditpocytes et diminue la sensation de faim
   • La ghréline est sécrétée par l’estomac et augmente
     l’appétit
Sleep restriction and leptin and ghrelin
• La privation de sommeil s’associe à une diminution de la
  leptine et une augmentation de la ghréline
• 12 healthy men
• Daytime profiles of plasma leptin and
  ghrelin levels and subjective ratings of
  hunger and appetite
• 2 days of sleep restriction and 2 days of
  sleep extension under controlled
  conditions of caloric intake and physical
  activity
• Sleep restriction was associated with:
    • Reduction in the anorexigenic hormone
      leptin (decrease 18%; P = 0.04)
    • Elevation in the orexigenic factor ghrelin
      (increase 28%; P < 0.04)
    • Increased appetite (increase, 23%; P = 0.01),
      especially for calorie-dense foods with high
      carbohydrate content (increase 33% to 45%; P
      = 0.02)
• Study participants were 1,024 volunteers from the Wisconsin Sleep Cohort
  Study, a population-based longitudinal study of sleep disorders

• Participants underwent nocturnal polysomnography and reported on their
  sleep habits through questionnaires and sleep diaries

• Following polysomnography, morning, fasted blood samples were evaluated
  for serum leptin and ghrelin, adiponectin, insulin, glucose, and lipid profile

• Relationships among these measures, BMI, and sleep duration (habitual and
  immediately prior to blood sampling) were examined using multiple variable
  regressions with control for confounding factors
BMI    Leptine   Ghréline

                                           14,9%
                     8h

                          3,6%
                     5h
                                 15,5%

Taheri et al, 2004
Sleep restriction and leptin and ghrelin
• La privation de sommeil s’associe à une diminution de la
  leptine et une augmentation de la ghréline

• Le déséquilibre entre ces deux hormones, qui
  interagissent avec le système de l’orexine qui intègre la
  régulation de l’alimentation, l’éveil et le métabolisme
  énergétique, peut expliquer le changement de la
  sensation de faim, avec une augmentation de l’appétit
  et une attirance pour des snacks, les aliments riches en
  graisses et les carbohydrates
• En allongeant la
  durée d’éveil, on
  augmente le temps
  disponible pour
  manger:
   • Dans un
     environnement
     riche en aliments
     très énergétiques
     et facilement
     accessibles, la
     prise calorique est
     proportionnelle au
     temps passé
     réveillé
Timing
• Le moment de la prise alimentaire pourrait aussi jouer
  un rôle:

   • Manger tard dans la journée compromet le succès
     des régimes d’amaigrissement chez des personnes en
     surpoids ou obèses
• Participants (49.5% female subjects; age (mean±s.d.):
  42±11 years; BMI: 31.4±5.4 kgm2) were grouped in early
  eaters and late eaters, according to the timing of the
  main meal (lunch in this Mediterranean population)

• Late eaters lost less weight and displayed a slower
  weight-loss rate during the 20 weeks of treatment
  than early eaters (P¼0.002)

• Energy intake, dietary composition, estimated
  energy expenditure, appetite hormones and sleep
  duration was similar between both groups
Repeated-measures experiments assessing body weight at
admittance and discharge in all subjects (N = 225) and caloric
intake and meal timing across days following 2 baseline nights, 5
sleep restriction nights and 2 recovery nights

•   Sleep-restricted subjects consumed extra calories (130.0 ±
    43.0% of daily caloric requirement) during days with a delayed
    bedtime (04:00) compared with control subjects who did not
    consume extra calories (100.6 ± 11.4%; d = 0.94, P = 0.003) during
    corresponding days

•   In sleep-restricted subjects, increased daily caloric intake was
    due to more meals and the consumption of 552.9 ± 265.8
    additional calories between 22:00-03:59
•   The percentage of calories derived from fat was greater during
    late-night hours (22:00-03:59, 33.0 ± 0.08%) compared to daytime
    (08:00-14:59, 28.2 ± 0.05%) and evening hours (15:00-21:59, 29.4 ±
    0.06%; Ps < 0.05)
Timing
• Le moment de la prise alimentaire pourrait aussi jouer
  un rôle:

   • Manger tard dans la journée compromet le succès
     des régimes d’amaigrissement chez des personnes en
     surpoids ou obèses
   • Un coucher tardif (indépendamment de la durée totale de
     sommeil) est associé avec :
      • une augmentation des calories ingérées pendant la
        journée
      • plus de temps passé devant les écrans chez les
        adolescents
• In obese adolescents, later bedtime
  (mid-point of sleep 3.30 a.m.) was
  associated with greater caloric intake
  and screen time independent of total
  sleep duration

• Total daily caloric intake was 27%
  higher in late sleepers (425 kcal)
  compared to normal sleepers
  (p=0.04).

• Later sleep timing was related to
  greater screen time, independent of
  age, sex, BMI and sleep duration
  (β=105.7, p
Physical activity
• La privation chronique de sommeil, en augmentant la
  fatigue et la somnolence, s’accompagne souvent d’une
  diminution de l’activité physique, et favorise bien
  souvent le grignotage
•   In 15 healthy, normal-weight men,
    spontaneous physical activity was registered
    by accelerometry during the entire
    experiment, and food intake as well as
    relevant hormones were assessed during a 15-
    h daytime period after 2 nights of regular
    sleep (bed time: 2245–0700) and after 2
    nights of restricted sleep (bed time: 0245–
    0700). Experiments were performed in a
    crossover design.

• Sleep restriction significantly decreased
  physical activity during the daytime
  spent under free-living conditions after
  the first night of sleep manipulation (P
  = 0.008).
• Also, intensities of physical activity
  were shifted toward lower levels, with
  less time spent with intense activities (P
  = 0.046).
Sleep restriction and glucose
• Des études expérimentales ont démontré qu’il existe
  une relation entre la privation de sommeil et des
  changements du métabolisme glucidique qui conduisent
  à une augmentation du risque de diabète de type 2
• 11 young men, sleep restriction of 4 hours in bed for 6 nights and 12 hours sleep
  recovery for 7 nights
• The rate of glucose clearance after injection was nearly 40% slower in the sleep-
  debt condition than in the sleep-recovery condition (1·45 [0·31] vs 2·40% per min [0·41], p
• Lower
   • Glucose tolerance (ability of the tissues to absorb glucose from blood
     and return blood glucose level to baseline)
   • Glucose effectiveness (ability of glucose to mediate its own disposal
     independently of insulin)
   • Insulin response (which is an early marker of diabetes)

• Higher
   • Evening cortisol
   • Activity of the sympathetic nervous system
Sleep restriction and glucose
• Des études expérimentales ont démontré qu’il existe
  une relation entre la privation de sommeil et des
  changements du métabolisme glucidique qui conduisent
  à une augmentation du risque de diabète de type 2

• La diminution du sommeil lent profond, même sans
  réduction de la durée du sommeil, s’accompagne
  également d’une diminution de la sensibilité à l’insuline,
  diminue la tolérance à la glucose et augmenterait aussi
  le risque de diabète de type 2
• The suppression of slow-wave
  sleep without any reduction in
  total sleep time resulted in
  decreased insulin sensitivity,
  reduced glucose tolerance, and
  increased risk of type 2 diabetes

    • The magnitude of the decrease in
      insulin sensitivity was strongly
      correlated with the magnitude of
      the reduction in SWS
Alimentation et sommeil
Alimentation et sommeil
• La composition des repas et le moment auquel ils sont
  pris peuvent influencer la durée et la structure du
  sommeil
Alimentation comme «zeitgeber»
• Il est indispensable de respecter les trois repas principaux dans la journée,
  avec des horaires le plus réguliers possibles car la prise alimentaire est un des
  principaux synchroniseurs (« zeitgebers ») de de l’horloge circadienne, et donc
  du sommeil
Synchronisé par les « zeitgebers »

   Pacemaker principal (master clock) : Noyau suprachiasmatique
           Origine endogène : persiste en absence de repères extérieures

Lumière / Mélatonine
Cellules photoréceptrices à
mélanopsine dans la rétine,
sensibles à la lumière
(3000 melanopsine cell x eye)
Alimentation comme «zeitgeber»
• Le dîner:
   • Ne devra pas être pris trop tôt sous peine de provoquer un
     réveil trop matinal pour cause de faim
   • Ni trop tard car la digestion entraine une augmentation de la
     température du corps ; or on s’endort quand la température
     corporelle descend.

• Ainsi, il est conseillé de dîner 2 à 3 heures avant de se
  coucher
Composition des repas
• Si bien nous ne disposons pas d’études expérimentales
  contrôlées il est recommandé que la composition des
  repas varie selon qu’il s’agit du petit déjeuner, du
  déjeuner ou du diner en raison des effets différents sur
  le sommeil des aliments
Un apport protéique
favorise la vigilance alors
qu’un repas riche en
glucides est propice à
l’endormissement
Neurobiologie du cycle veille-sommeil

         Mésencéphale

                    Pons

                   Bulbe

Eveil: dopamine (Subst. nigra), NA (L. coeruleus), sérotonine (raphe), histamine (N. tubéro-mamill.)

                        Sommeil non-REM: GABA (hypothalamus antérieur)

              Sommeil REM: Glutamate (N. sublatéro-dorsal), Ac.-choline (tegmentum)

                      Régulateur: Oréxine-hyopocrétine (hypothalamus latéral)
Glucides et sommeil
• Les glucides pourraient agir sur le sommeil en facilitant la
  production de la sérotonine, qui joue un rôle important dans la
  régulation de l’humeur et nous prépare au sommeil, car elle est
  indispensable à la sécrétion de la mélatonine
Tryptophane
• Pour la production de sérotonine
  est indispensable le tryptophane
• Il est donc important de
  consommer suffisamment
  d’aliments riches en
  tryptophane, et ces aliments
  (comme les œufs, les produits laitiers,
  poissons, riz complet, légumes secs,
  bananes,…), seraient à privilégier
  le soir, ainsi que les glucides, qui
  augmentent la biodisponibilté de
  tryptophane dans le cerveau
Index glycémique
• Néanmoins, les glucides à index glycémique élevé favorisent une
  surproduction d’insuline, et le risque est d’être réveillé par une fringale peu de
  temps après l’endormissement

• Les glucides à index glycémique bas favorisent l’utilisation du tryptophane sans
  provoquer ce pic insulinique, et des aliments tels que les féculents complets
  seraient à conseiller lors du repas du soir pour favoriser l’endormissement
Protéines et sommeil
• Un repas riche en protéines augmente la
  concentration de tyrosine, acide aminé
  indispensable à la production d’adrénaline
  et de dopamine
• Un repas riche en protéines pourrait ainsi
  favoriser la synthèse de ces hormones de
  l’éveil

• Les viandes sont aussi riches en
  tryptophane mais comme elles sont aussi
  riches en tyrosine, ne sont pas conseillés de
  les consommer le soir
Graisses et sommeil
• Un régime trop gras modifie la sensibilité à l’hypocrétine
  (ou orexine), un neuropeptide produit dans
  l’hypothalamus qui joue un rôle important dans le
  maintien de l’éveil

• Cela pourrait expliquer qu’une consommation trop
  importante d’aliments gras favorise la somnolence
• Consommés le soir, les graisses, difficiles à digérer,
  entraînent une fragmentation du sommeil
Minéraux, oligoéléments, vitamines

• Des nombreux minéraux, oligoéléments et vitamines (comme le
  magnésium, le fer, le cuivre, le zinc ou les vitamine B3, B6, B9,
  B12) sont impliqués dans la synthèse d’hormones et de
  neurotransmetteurs impliqués dans la régulation veille-sommeil,
  et des apports suffisants sont nécessaires pour un bon sommeil

• En absence d’études systématiques, des supplémentations, sauf
  en cas de carence avérée, n’est pas préconisée
Vitamine C
• Des études réalisées chez l’animal montrent qu’à très
  fortes doses, la vitamine C augmente les effets
  excitateurs de la dopamine

• Même s'il est possible qu’une partie de la population
  soit sensible à l’effet « dopamine » de la vitamine C,
  aucune étude n’a montré qu’elle perturbe le sommeil
Vitamine D
• Plusieurs études ont pu mettre en évidence que des
  récepteurs à la vitamine D sont exprimés dans des
  régions cérébrales impliqués dans la régulation du cycle
  veille-sommeil, comme l’hypothalamus

• Il a pu être mis en évidence qu’une carence en vitamine
  D (
• Vitamin D deficiency (
Phytothérapie
• Certaines plantes telles que la valériane, la passiflore, la
  fleur d’aubépines ou la verveine peuvent favoriser
  l’endormissement par leurs effets relaxants
• Valerian in postmenopausal women:

  • A statistically significant change was reported in the quality of
    sleep of the intervention group in comparison with the
    placebo group (P < 0.001)

  • 30% of the participants in the intervention group and 4% in
    the placebo group showed an improvement in the quality of
    sleep (P < 0.001)
• Valerian subjects reported significantly better subjective sleep
  quality than placebo ones, after BZD withdrawal, despite the
  presence of a few side effects

• There was a significant decrease in wake time after sleep onset
  (WASO) in valerian subjects when compared to placebo subjects

• Nonetheless, valerian-treated patients also presented longer
  sleep latency and increased alpha count in SWS than control
  subjects
• Four distinct orally administered herbal
  monopreparations were identified:
   •   Valerian
   •   Chamomile
   •   Kava (kawa, kava-kava)
   •   Wuling (a traditional Chinese medicine consisting of Wuling mycelia of
       Xylaria nigripes (Kl.) Sacc, a rare type of fungus)

• There was no statistically significant difference between
  any herbal medicine and placebo, or any herbal
  medicine and active control, for any of the thirteen
  measures of clinical efficacy
INSOMNIA
 Herbal Medicine                                                  Evidence level for helping insomnia
 Valerian (Valeriana officinalis)
                                                                  Low

 Kava (Piper methysticum)                                         Low
 Wuling                                                           Low
 Hops (Humulus lupulus)                                           Low
 Chamomile (Matricaria recutita)                                  More research needed
 Passionflower (Passiflora spp)                                   More research needed
 Valerian (Valerianaofficinalis) - Hops (Humulus lupulus)
                                                                  More research needed
 combination
 St John’s wort (Hypericum perforatum)                            More research needed

Clinical trials in humans have shown that three herbs perform reasonably well in reducing
anxiety:
      - Kava
      - Passionflower
      - Chamomile
•   The most frequently used herbal formulas for insomnia were Gui Pi Tang, Xue Fu Zhu Yu Tang,
    and Dan Zhi Xiao Yao San and the most frequently used single herb were Suan Zao Ren (Z.
    jujuba), Ye Jiao Teng (P. multiflorum), and Fu Ling (P. cocos)

•   Methodological quality of the reviewed studies was poor
     • Double-blind placebo controlled design wasrarely used
Phytothérapie
• Certaines plantes telles que la valériane, la passiflore, la
  fleur d’aubépines ou la verveine peuvent favoriser
  l’endormissement par leurs effets relaxants
• Les tisanes, comme toute boisson chaude, vont favoriser
  une baisse de la température interne, en déclenchant la
  transpiration qui rafraîchir l’ensemble du corps, et
  favorisant ainsi l’endormissement
• Elles permettent aussi d’instaurer un rituel
  d’endormissement avant le coucher que le cerveau va
  interpréter comme un signal du sommeil
• Cannabis is the most frequently used illicit drug around the globe and is
  estimated to be used by approximately 4.5% of the world’s popullation
• Two main active components of cannabis are the ‘cannabinoids’
  tetrahydrocannabidiol (THC) and cannabidiol (CBD) among at least 60 others
• Cannabis-based medicines (CBM) have been developed which have been
  used to treat a range of health problems, most notably those involving pain
  and muscle spasm
• To assist with sleep problems: This motive is not uncommon and has been
  reported by one quarter of a large sample of cannabis using high school
  graduates
• There have been few studies specifically focused on the relationship
  between cannabis use and sleep

Sleep Medicine Reviews 18 (2014) 477-487
Non-medicinal (recreational) cannabis use and
sleep
• Little consistency in the results of the studies with objective sleep measures
• Nicholson AN et al, J Clin Psychopharmacol. 2004
     • Double-blind, placebo-controlled, crossover trial :
     – four male and four female occasional cannabis users
     – Each participant received a single dose (administered using oral sprays one week apart; at 22:00 h,
       30 min before lights out) of:
           •   15 mg THC extract
           •   5 mg THC with 5 mg CBD extracts
           •   15 mg THC with 15 mg CBD extracts
           •   Placebo
     – 15 mg THC: no statistically significant effects on sleep (sleepiness increased)
     – 15 mg THC with 15 mg CBD extracts: time spent in stage 3 sleep decreased, and duration of
       wakefulness increased, increased sleepiness

• Subjective measures: decrease to sleep latency

Sleep Medicine Reviews 18 (2014) 477-487
Medicinal cannabis use and sleep
• Synthetic analogues of THC (marinol, dronabinol, nabilone):
     • treatment of cancer-related nausea and vomiting, and for anorexia associated with
       weight loss in patients with acquired immune deficiency syndrome
• Synthetic analogues of CBD:
     • anxiolytic and antipsychotic like actions
• Nabiximols: cannabis extracts with a similar ratio of THC to CBD (Sativex®):
     • Peripheral neuropathic, cancer and spasticity related pain

• MIXED RESULTS: most studies reported a significant and positive impact on
  sleep

Sleep Medicine Reviews 18 (2014) 477-487
• The research on cannabinoids and sleep is in its infancy
• Disturbed sleep is a hallmark withdrawal symptom that can last
  months after a cessation attempt
• Sleep problems increase risk for lapse/relapse to cannabis

• Research examining the impact of whole plant cannabis on sleep
  has yielded mixed findings:
   • Decrease:
       • sleep onset latency
       • wake after sleep onset
       • REM
   • Increase:
       • slow wave sleep
• THC:
   •   short-term sleep benefit
   •   chronic administration >> habituation
   •   daytime sleepiness
   •   delayed sleep onset latency
   •   mood and memory alterations
• Low doses of CBD:
   • Stimulating

• Medium- and high-dose CBD:
   • Sedating
   • Increase in the total sleep

• THC/CBD (Sativex®)
   • Sleep improvements among patients with chronic pain
     conditions
Cannabis: Conclusions
• Cannabis is typically not beneficial to sleep except
  among medicinal cannabis users who are identified by
  the presence of pre-existing sleep interrupting
  symptoms such as pain
Alcool
• L’alcool diminue la latence d’endormissement, mais il
  favorise aussi l’instabilité du sommeil avec des éveils
  nocturnes fréquents, et aggrave le syndrome d’apnées
  du sommeil
• At all dosages, alcohol causes:
   • A reduction in sleep onset latency
   • A more consolidated first half sleep
   • An increase in sleep disruption in the second half of sleep

• Slow wave sleep:
   • Increase in slow wave sleep (SWS) in the first half of the night
   • Total night SWS is increased at high alcohol doses across gender and age
     groups.

• REM sleep:
   • All doses: Delayed REM sleep latency
   • Low doses: no clear change on % REM sleep
   • High doses:
       • REM sleep reduction in the first part of sleep
       • Total night REM sleep percentage is reduced
Alcool et tabac
• L’alcool diminue la latence d’endormissement, mais il
  favorise aussi l’instabilité du sommeil avec des éveils
  nocturnes fréquents, et aggrave le syndrome d’apnées
  du sommeil

• Il faut donc éviter l’alcool le soir, et aussi le tabac, car la
  nicotine est un stimulant qui retarde l’endormissement,
  fragmente le sommeil et augmente le sommeil léger
Caféine
• La caféine est présente non seulement dans le café mais
  aussi dans le thé, le chocolat noir et la plupart des
  boissons énergisantes ou à base de cola
Process S (régulation homéostatique)

• Accumulation de substances hypnogènes pendant l’éveil

Adenosine semble jouer un rôle majeur

Un métabolite de l'activité neuronale et
gliale, produit par la dégradation de l'ATP

La caféine agit comme un antagoniste de l’adénosine
• Caffeine typically prolonged sleep latency, reduced total sleep
  time and sleep efficiency, and worsened perceived sleep quality
• Slow-wave sleep is reduced
• Stage-1, wakefulness, and arousals are increased
• The sleep of older adults may be more sensitive to caffeine
  compared to younger adults
• Pronounced individual differences
   • Genetic studies isolated functional polymorphisms of genes implicated in
     adenosine neurotransmission and metabolism contributing to individual
     sensitivity to sleep disruption by caffeine (ADORA2A, ADA, DARPP-32, PRIMA1)
Caféine
• Même s’il existe des différences individuelles, la prise
  excessive ou trop tardive de caféine dans la journée
  peut entrainent des perturbations du sommeil, et il est
  recommandé de ne pas consommer de caféine 5 et 6
  heures avant d’aller au lit
LITTLE IF NO ASSOCIATION BETWEEN OBJECTIVE SLEEP DURATION AND DIETARY
           MARKERS IN SWITZERLAND: THE COLAUS/HYPNOLAUS STUDY
 Pedro Marques-Vidal a, MD, PhD, FESC; Romain Schaller a, student; Peter Vollenweider a, MD; Gérard Waeber, MD a;
             Idris Guessous b, c, MD, PhD; José Haba-Rubio d, MD and Raphaël Heinzer d, MD, MPH

• Cross-sectional study conducted between 2009 and 2013 on 1910
  participants (50.5% women, 58.3±11.0 years) living in Lausanne,
  Switzerland

• Total sleep time (TST) was assessed using polysomnography and
  categorized into 8h

• Dietary intake (total energy, macro and micronutrients), dietary
  adequacy scores and compliance to Swiss dietary
  recommendations were assessed

To be published…one day
Daily nutrients’ intake according to objective sleep duration categories, CoLaus/HypnoLaus study, Lausanne

                                        8 h       p-value §   p-value §§

Sample size                              497          1173           240
Total energy intake (kcal)           1954 ± 659    1852 ± 610    1819 ± 669
                                                                                0.004        0.364

Macronutrients (% TEI)
                                                                                                        •   After multivariate
    Total protein                     15.3 ± 3.0    15.5 ± 3.3    15.5 ± 3.1    0.492        0.556
                                                                                                            adjustment:
Vegetable protein                     4.6 ± 1.1     4.8 ± 1.2     4.6 ± 1.2     0.026        0.047
Animal protein                        10.7 ± 3.4    10.7 ± 3.7    10.9 ± 3.5    0.699        0.469
                                                                                                              •   Participants sleeping
    Total carbohydrates               46.3 ± 8.6    46.4 ± 8.8    46.4 ± 8.4    0.985        0.201
                                                                                                                  >8h had a higher
Mono and disaccharides                22.8 ± 8.5    22.4 ± 7.8    23.5 ± 8.6    0.111        0.011
                                                                                                                  consumption of
Polysaccharides                       23.4 ± 7.4    23.9 ± 7.8    22.8 ± 7.7    0.077        0.047                mono and
    Total fat                         34.0 ± 6.5    34.1 ± 6.6    34.6 ± 6.7    0.482        0.431                disaccharides (p=0.01)
SFA (saturated fatty acids)           13.0 ± 3.4    12.7 ± 3.3    12.7 ± 3.3    0.167        0.393                and polysaccharides
MUFA (monounsaturated fatty acids)    13.4 ± 3.3    13.7 ± 3.5    14.0 ± 3.8    0.110        0.593                (p
Dietary adequacy scores and compliance to dietary guidelines according to sleep
               duration categories, CoLaus/HypnoLaus study, Lausanne

                              8 h          p-value §     p-value §§

Sample size                    497             1173             240
                                                                                                           No association between
Mediterranean diet a       3.96 ± 1.50      4.03 ± 1.49      3.84 ± 1.49       0.188           0.406       sleep duration
Mediterranean diet b       4.64 ± 1.94      4.77 ± 1.85      4.67 ± 2.04       0.412           0.858
                                                                                                           categories and dietary
                                                                                                           adequacy scores
AHEI                       31.7 ± 10.0      32.8 ± 9.6       32.0 ± 10.0       0.058           0.397

AHEI, alternative healthy eating index. Mediterranean diet scores: a, according to Trichopoulo et al; b,
according to Vormund et al. Results are expressed as average ± standard deviation. Between-group
comparisons performed using analysis of variance: § unadjusted; §§, adjusted on sex, age
(continuous), body mass index (other, overweight, obese), smoking status (never, former, current),
country of birth (Switzerland/other) and sedentary status (yes/no).
Compliance to Swiss dietary guidelines according to objective sleep
      duration categories, CoLaus/HypnoLaus study, Lausanne
                                  8 h           p-value §
Sample size                        497             1173              240
Univariate analysis
   Fruits ≥2/day               203 (40.9)        498 (42.5)       99 (41.3)          0.812
   Vegetables ≥3/day            37 (7.4)          86 (7.3)        21 (8.8)           0.747
   Meat ≤5/week                299 (60.2)        704 (60.0)      141 (58.8)          0.926
   Fish ≥1/week 1              307 (61.8)        785 (66.9)      172 (71.7)          0.020
   Fish ≥1/week    2
                               191 (38.4)        492 (41.9)      102 (42.5)          0.367
                                                                                                No association between
   Dairy products ≥3/day        44 (8.9)          95 (8.1)        21 (8.8)           0.857
                                                                                                sleep duration categories
   ≥3 recommendations   1
                               111 (22.3)        283 (24.1)       54 (22.5)          0.682      and compliance to the Swiss
   ≥3 recommendations 2         81 (16.3)        211 (18.0)       44 (18.3)          0.673      dietary guidelines
Multivariate analysis                                                              p-value §§
   Fruits ≥2/day            1.07 (0.84 - 1.35)    1 (ref.)    0.92 (0.67 - 1.26)     0.937
   Vegetables ≥3/day        1.30 (0.85 - 1.98)    1 (ref.)    1.01 (0.59 - 1.75)     0.479
   Meat ≤5/week             1.06 (0.84 - 1.34)    1 (ref.)    1.03 (0.75 - 1.41)     0.687
   Fish ≥1/week 1           0.80 (0.63 - 1.01)    1 (ref.)    1.28 (0.91 - 1.78)     0.931
   Fish ≥1/week    2
                            0.90 (0.71 - 1.14)    1 (ref.)    1.05 (0.78 - 1.43)     0.377
   Dairy products ≥3/day    1.24 (0.83 - 1.84)    1 (ref.)    1.28 (0.76 - 2.14)     0.922
   ≥3 recommendations 1     1.06 (0.81 - 1.39)    1 (ref.)    0.97 (0.68 - 1.38)     0.910
   ≥3 recommendations   2
                            1.04 (0.77 - 1.41)    1 (ref.)    1.07 (0.72 - 1.58)     0.703
Take home messages
• Il existe un lien entre durée et qualité du sommeil et conduite
  alimentaire:
    • Association avec obésité et risque de diabète de type 2
    • Plusieurs mécanismes impliqués: hormonaux, métaboliques et
      comportementales

• La composition des repas et le moment auquel ils sont pris peuvent
  influencer la durée et la structure du sommeil:
    • Horaires réguliers
    • Nous ne disposons pas (ou peu) d’études expérimentales contrôlées sur l’effet
      des protéines, glucides, graisses, minéraux, oligoéléments et vitamines
    • Les études épidémiologiques (HypnoLaus) montrent que la composition des
      repas n’a pas un impact majeur sur le sommeil
    • L’effet des plantes (valériane, passiflore, verveine) semble très limité
    • Le cannabis ne semble pas bénéfique pour le sommeil (sauf cannabis médicinal en
      cas de co-morbidités)
    • Eviter café (et boissons caféinées), alcool, tabac
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