SUIVI DES LIMICOLES NICHEURS LACS MEDOCAINS 2018 - SIAEBVELG
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
SUIVI DES LIMICOLES NICHEURS LACS MEDOCAINS 2018 GASSAUGI, FDC33, SIAEBVELG, ACCA et Communes de Carcans, Hourtin, Lacanau et le Porge Réserve Naturelle de Cousseau, SEPANSO Réserve Naturelle d’Hourtin, ONF Vanneau huppé (Vanellus vanellus) @JRuatti PROBLEMATIQUE Dans le cadre du Document d’Objectifs Natura 2000 des Lacs Médocains, la priorité a été donnée à la restauration et l’entretien des zones humides. En effet, ces milieux ouverts ont un fort intérêt pour la faune et la flore mais ont nettement régressé ces 30 dernières années au profit de zones colonisées par les ligneux (pins, bouleaux, saules, brandes…). De multiples acteurs se mobilisent autour des lacs médocains et leurs marais pour les travaux d’entretien et de restauration des milieux ouverts : - ACCA de Carcans, Lacanau, Hourtin, ASELM33, ACMSM, GASSAUGI, Fédération des Chasseurs de Gironde - Communes de Carcans, Lacanau, Hourtin, Le Porge, SIAEBVELG - Réserves Naturelles Nationales d’Hourtin (ONF) et de l’Etang de Cousseau (SEPANSO), Réserve Biologique Dirigée de Lacanau (ONF), Espaces Naturels Sensibles (Département de la Gironde, Conservatoire du Littoral). Marais géré, printemps 2018, Lacanau. @siaebvelg Limicoles nicheurs Lacs médocains 2018 à
OBJECTIFS DU PROGRAMME Avec la mise en place de travaux lourds sur le milieu (restauration et entretien par broyage mécanique, brûlage dirigé…), il apparaissait important de mettre en place des indicateurs afin de réaliser un suivi de l’efficacité de ces interventions. Le choix s’est porté sur l’étude d’espèces indicatrices en zones humides tels que les limicoles nicheurs dont la présence et la nidification sur un site fournit des informations sur l’état de l’écosystème. Gestion écopastorale, été 2018, Hourtin. @siaebvelg En effet, compte tenu de leurs exigences écologiques en termes d’habitat, d’alimentation et de reproduction, le suivi des limicoles nicheurs peut être considéré comme un bon indicateur de la qualité des milieux humides ouverts. Le nombre de couples de limicoles nicheurs a ainsi été retenu par le comité de pilotage Natura 2000 comme un des indicateurs de la mise en œuvre des actions des Documents d’Objectifs (tome 4 du DOCOB). Il a ainsi été proposé de comptabiliser et cartographier le nombre de couples nicheurs de limicoles : Vanneau huppé, Courlis cendré, Bécassine des marais, Chevalier gambette, Echasse blanche… Le protocole sera reconduit à l’identique chaque année pour permettre un suivi et des comparaisons pertinentes. Vanneau huppé (Vanellus vanellus) @siaebvelg Limicoles nicheurs Lacs médocains 2018
METHODE EMPLOYEE ET LOCALISATION DU SECTEUR D’ETUDE a. Documents de référence Le protocole proposé reprend une méthodologie utilisée au niveau national par l’ONCFS, la LPO et Birdlife International : - Protocole de suivi des populations de vanneaux nicheurs, ONCFS - Anatidés et limicoles nicheurs en France, enquête 2010, présentation et méthodologie, ONCFS, LPO, Birdlife International b. Période d’observation Deux passages sont prévus dans le protocole : - premier passage : entre le 1er et le 10 avril - deuxième passage : entre le 1er et le 10 mai La date des passages n’est pas nécessairement la même pour l’ensemble des secteurs prospectés et un passage supplémentaire au mois de juin est parfois nécessaire pour les nicheurs tardifs. Organisation et réalisation du suivi, printemps 2017 Lacanau @J.Ruatti c. Déroulement des dénombrements Les dénombrements s’effectuent depuis les points d’accès possibles par les chemins carrossables aux lacs et marais. L’observateur équipé de jumelles prospecte alors la zone en s’arrêtant tous les 200 à 300 m et note les informations recherchées : espèces, nombre de couples, localisation, critères de nidification. Il est fortement déconseillé de rechercher les nids autrement qu'à distance pour éviter un dérangement excessif des nicheurs. On rappelle ici que l'enquête se limite essentiellement au recensement des oiseaux cantonnés. Il est donc préférable d'utiliser autant que possible le réseau de chemins et de routes existant. Les visites des sites se feront de préférence tôt le matin, par temps clément (éviter la pluie, le brouillard et le vent fort qui modifie le comportement de vol des oiseaux). Limicoles nicheurs Lacs médocains 2018
Organisation et réalisation du suivi, printemps 2018 Carcans @siaebvelg d. Critères de nidification On distingue les catégories suivantes : - nicheur certain : oiseau couvant ou accompagné de poussins - nicheur probable : oiseau alarmant ou attaquant des prédateurs potentiels - nicheur possible : oiseau manifestant des comportements nuptiaux (parades) et ne faisant pas partie d’un groupe cohérent. Des oiseaux peuvent avoir des comportements nuptiaux tout en faisant partie d’un groupe cohérent (par exemple se déplaçant ensemble d’une façon coordonnée). Il peut s’agir de migrateurs tardifs en transit, ou d’oiseaux qui ne se sont pas encore installés pour nicher. Ces oiseaux ne sont pas comptabilisés. Lorsqu’on s’intéresse au rôle bio-indicateur de la présence du couple la distinction entre catégorie n’est pas nécessairement à prendre en compte car si les individus sont présents en mai, ils sont exclus de l’appartenance à des migrateurs tardifs, et peuvent être donc être considérés comme des individus qui essayent de se reproduire, autrement dit pour lesquels la qualité de l’habitat leur convient pour s’établir, ils jouent donc le rôle d’indicateurs, indépendamment du succès de reproduction rencontré. e. Localisation Les parcours et les sites proposés pour les comptages sont indiqués sur la carte suivante. Un référent est proposé pour chacune des zones. Limicoles nicheurs Lacs médocains 2018
Répartition des zones 1 d’observations 2 3 4 5 6 7 8 9 10 BILAN DES OBSERVATIONS EN 2018 a. les données par secteurs Points de Lieux Observateurs 2018 Nombre de couples comptage Vanneaux huppés : 1 certain et 1 probable RNN Hourtin B.Devaux, ONF 1 Chevalier guignette : 1 Palu de Molua C.Dubreuil, SIAEBVELG possible B.Devaux, ONF Nord Hourtin C.Dubreuil, SIAEBVELG 2 0 P. Blanc, ACCA Hourtin N.Diot, FDC33 Limicoles nicheurs Lacs médocains 2018
Vanneaux huppés : 3 P. Blanc, ACCA Hourtin certains, 1 probable et Sud Hourtin F. Quenault R.Malraison 1 possible Marais de Lupian et C.Dubreuil, Courlis cendrés : 1 3 SIAEBVELG certain G.Riba Vanneaux huppés : 1 Sud Hourtin M.Lainé, FDAAPPMA33 probable Nord de la Garroueyre Nord Carcans Vanneaux huppés : 6 Sud de la Garroueyre certains 4 Vanneaux huppés : 2 Nord Carcans certains et 1 probable Nord de la Queytive Courlis cendrés : 2 certains JF Seguy, GASSAUGI Vanneaux huppés : 9 Sud Carcans P.Courget ACCA certains et 3 probables Sud Queytive F. Quenault R.Malraison et C.Dubreuil, 5 SIAEBVELG Sud Carcans P. Blanc, ACCA Hourtin Vanneaux huppés : 11 Pouch certains et 1 possible Extrême sud du Lac Vanneaux huppés : 3 Marais de Devinas certains Courlis cendrés : 1 certain 6 Vanneaux huppés : 1 certain Marais du Gnac Courlis cendrés : 1 possible Vanneaux huppés : 12 certains Courlis cendrés : 1 RNN de l’étang F. Sargos certain 7 de Cousseau SEPANSO Bécassine des marais : 1 couple probable Petit gravelot : 1 couple probable Courlis cendrés : 1 8 Nord Lacanau D. Cabrol, ASELM33 possible J-F. Bourron, GASSAUGI J.Ruatti C.Dubreuil, SIAEBVELG Vanneaux huppés : 1 9 Sud Lacanau F.Juandoudet, certain et 1 possible LINEENNE DE BX Courlis cendrés : 1 possible Limicoles nicheurs Lacs médocains 2018
Chevalier gambette : 1 certain Etang de Langouarde JL. Lesueur, Commune 10 Le Porge Le Porge 0 C.Dubreuil, SIAEBVELG Vanneaux huppés : 59 couples dont 49 certains, 7 probables et 3 possibles Courlis cendrés : 8 couples dont 5 certains et 3 possibles Bilan 2018 Bécassine des marais : 1 couple probable Chevalier guignette : 1 possible Chevalier gambette : 1 certain Petit gravelot : 1 couple probable Organisation et réalisation du suivi, printemps 2018 Hourtin @siaebvelg Limicoles nicheurs Lacs médocains 2018
b. Les résultats pour le Vanneau huppé Le Vanneau huppé est l’espèce la plus représentée sur les rives des Lacs Médocains. Cette espèce est suivie depuis 2003 par la SEPANSO dans le cadre de la gestion de la Réserve Naturelle Nationale de l’Etang de Cousseau. Des couples nicheurs sont présents en période de reproduction depuis 15 ans sur le marais de la RNN. Vanneau huppé (Vanellus vanellus) @JRuatti Le tableau ci-après met en évidence l'évolution de cette population de Vanneaux nicheurs dont les effectifs continuent à augmenter. On note en particulier une augmentation de 55 à 59 couples entre 2017 et 2018, malgré des niveaux d’eau exceptionnellement hauts en début de saison cette année. Vanneau huppé - évolution du nombre de couples nicheurs sur les lacs médocains et leurs marais Source : SEPANSO, RNN de l'étang de Cousseau, SIAEBVELG 70 Lac de Lacanau 60 Lac de Hourtin-Carcans 50 Cousseau - Devinas - Gnac 40 30 20 10 0 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Limicoles nicheurs Lacs médocains 2018
Notons que par contraste avec l’année dernière, l’hiver 2017/18 a été très pluvieux et les niveaux d’eau sur les lacs et les marais ont été exceptionnellement hauts au printemps cette année. Ces niveaux d’eau importants sur les marais, notamment au Nord du Lac de Hourtin-Carcans et sur le lac de Lacanau, ont parfois retardé voire compromis l’établissement des couples nicheurs sur des zones rendues inaccessibles par les niveaux d’eau. En revanche, des couples se sont parfois établis sur des landes humides plus en retrait des lacs et exceptionnellement inondées cette année comme cela a été le cas à Mistre à Lacanau ou sur des parcelles de pins récemment coupés sur la propriété forestière de Devinas à Carcans, ou en bordure de la RNN des dunes et marais d’Hourtin – à l’Est du secteur dit du « Palu de Molua ». Les conditions en eau se sont ressenties sur l’établissement des limicoles en nidification : - Sur les marais rivulaires au Nord du lac de Hourtin-Carcans, les niveaux d’eau très hauts n’ont pas permis l’installation des couples car même les îlots sont restés submergés sur la saison. Seul un couple de Vanneau huppé a pu s’installer sur la Réserve d’Hourtin. - Sur les marais rivulaires du lac de Lacanau le nombre de couples installés pour cette saison de reproduction a été divisé par deux, également du fait de ces conditions. En revanche, la baisse progressive des niveaux d’eau a permis la colonisation plus tardive (fin avril) des couples de limicoles nicheurs sur certaines zones : - C’est le cas du marais de Devinas et du Gnac sur lequel des couples sont venus assez tardivement. - Le marais de Lupian a vu le même phénomène se produire et a doublé ses effectifs nicheurs en mai. Des zones ont vu un nombre de couples établis identiques à l’année dernière : - C’est le cas du marais de Cousseau sur la Réserve Naturelle avec 12 couples installés à nouveau cette année comme en 2017. Néanmoins cette année a montré des secteurs vraiment exceptionnels du point de vue de la densité de couples nicheurs établis. - En effet, les couples se sont particulièrement concentrés sur des secteurs où ils ont pu trouver des conditions propices à leur établissement comme on peut le constater sur les marais rivulaires au Sud du lac d’Hourtin-Carcans – marais du Pouch. Cette année un nombre exceptionnel, jamais rencontré jusqu’alors, de couples de Vanneaux huppés nicheurs y a été dénombré sur le marais du Pouch: 27 couples en 2018 contre 16 en 2017. A noter que l’année 2017 était pourtant déjà très bonne sur ce secteur. La différence s’explique par la restauration d’une nouvelle parcelle d’environ 10 ha, propriété du Département de la Gironde, entre les nidifications 2017 et 2018. La restauration de cette lande humide précédemment plantée de Pin maritime a montrée des effets immédiats car ce sont 9 couples qui se sont installés rien que sur cette nouvelle parcelle disponible à la colonisation. De nombreux nids avec des œufs ont pu être observés à vue sur ce site. Nid de Vanneau huppé (Vanellus vanellus) @JRuatti Limicoles nicheurs Lacs médocains 2018
En revanche, il est possible que le succès de reproduction de ces couples n’ait pas été optimal car il a été constaté un part importante de prédation sur les nids au mois de mai, ceci s’explique probablement par la végétation particulièrement rase de cette parcelle récemment réouverte ne protégeant pas les nids des rapaces qui s’additionnent aux sangliers et renards, prédateurs occasionnels des œufs. Vue sur parcelle BD0014 restaurée en 2017 – avril 2017 @SIAEBVELG Les niveaux d’eau hauts en avril cette année ont révélés sur cette parcelle une zone en eau sur laquelle se développe une roselière à marisques, particulièrement attractive pour les limicoles. Les résultats de la nidification justifient l’importance de la restauration et de l’entretien des milieux ouverts de bordure des lacs pour cette espèce et notamment sur des années de forte pluviométrie hivernale. En effet, il semble que les travaux de restauration et d’entretien des marais réalisés un peu partout sur la bordure des lacs aient permis de conserver des sites propices à l’accueil des couples en période de nidification malgré des niveaux d’eau très hauts. Du point de vue de l’intérêt de la gestion globale des marais, les travaux se justifient par l’amélioration du potentiel d’établissement des couples nicheurs de limicoles : - Le marais de Lupian a accueilli un total de 6 couples de Vanneaux. - Le marais Nord Garroueyre, récemment entretenu s’est vu accueillir son premier couple en 2018. - Le marais Sud Garroueyre a, comme en 2017, été propice à l’installation des Vanneaux nicheurs recensés au nombre de 4 couples. - Le secteur de la Queytive, entretenu maintenant depuis 4 ans a accueilli 8 couples nicheurs en 2018. - Le marais du Pouch entretenu depuis 2012 est toujours largement colonisé par les couples en période de reproduction et a vu nidifier encore 12 couples cette année. Les marais rivulaires au lac de Lacanau ont été dépendants des niveaux d’eau très hauts et fluctuants du printemps, nécessaires à la régulation du risque d’inondation, néanmoins : - Un couple de Vanneau huppé s’est installé sur le marais de Vire-vielle, - Le marais de Vignotte a conservé son attractivité et a vu s’établir un couple nicheur, malgré une tentative de reproduction échouée du fait de la prédation de son nid… Limicoles nicheurs Lacs médocains 2018
Il est intéressant de constater que le nombre de couples nicheurs de Vanneau en dehors de la RNN de Cousseau a augmenté passant de 40 à 43 couples entre 2016 et 2017 et continue sur cette pente ascendante passant de 43 à 47 entre 2017 et 2018. Ceci met en évidence que les travaux de restauration des marais offrent la possibilité aux couples de se trouver des conditions propices à leur établissement même en dehors de la Réserve où ils ont commencé par s’installer préférentiellement en 2003. Notons également que des sites qui semblent attractifs n’ont toujours pas vu de couples nicheurs s’installer en 2018 comme le marais de Langouarde sur Le Porge. Des individus de Bécassine des marais ont été contactés lors des visites du site mais aucun couple nicheur. Vue sur le marais de Langouarde- Le Porge – avril 2017 @SIAEBVELG Limicoles nicheurs Lacs médocains 2018
Répartition des 2 couples de Vanneau huppé, 0 2018 6 Répartition des 1 9 couples de Vanneau huppé, 0 2017 24 1 4 17 12 16 3 0 12 1 2 4 0 0 Limicoles nicheurs Lacs médocains 2018
c. Les résultats pour les autres espèces Le Courlis cendré est la deuxième espèce la plus observée avec, à nouveau en 2018, 8 couples répartis entre les marais de Lacanau et de Cousseau au Sud et la Berle de Lupian à Hourtin au Nord. L’évolution semble être constante pour cette espèce dont on comptabilisait également 8 à 9 couples en 2017. Notons qu’en matière de nidification, cette espèce est plus exigeante que le Vanneau huppé et le maintien apparent des couples témoigne de la bonne qualité du milieu. Courlis cendré (Numenius arquata) En plus des secteurs habituels colonisés par 6 couples, il est intéressant de noter que 2 couples nicheurs de Courlis cendré ont été contactés pendant toute la période de reproduction (parades nuptiales et cris d’alarme) sur une coupe forestière en retrait du marais de Devinas : ceux-ci n’ont pas été dénombrés dans ce rapport car ne sont pas dans notre zone d’étude. Notons que dans la continuité de l’installation des premiers couples sur les rives du lac de Lacanau en 2016 et 2017, cette année ce sont à nouveau 2 couples qui y ont été trouvés en période de reproduction. Ce résultat est encourageant pour les travaux de broyage en bandes réalisés depuis de nombreuses années par la commune sur ce secteur, et soulevant le fait que l’absence apparente les années passées était peut-être due à la discrétion de cette espèce… Remarquons que cette année aucun couple d’Echasse blanche ne semble s’être installé sur les sites de nidification aussi bien sur le site Natura 2000 que sur les Réserves Naturelles. La tendance à la diminution des couples nicheurs précédemment constatée pour cette espèce : 4 couples en 2017 contre 6 en 2016, se confirme sans explication notable cette année. Il s’agira de suivre avec attention l’évolution à venir. Echasse blanche (Himantopus himantopus) @siaebvelg Limicoles nicheurs Lacs médocains 2018
La Bécassine des marais a été observée sur le marais de Cousseau où cette espèce a peut-être trouvé, comme l’a dernier, des conditions propices pour nicher cette année comme son comportement et ses parades nuptiales l’ont laissé penser. De nombreuses autres bécassines des marais et sourdes ont été vues pendant les suivis d’avril et mai sur les rives des lacs mais aucun des comportements n’a laissé penser à de la nidification. Bécassine sourde (Lymnocryptes minimus) @J.Ruatti Un couple de Petit gravelot semble également s’être établi cette année en reproduction sur la Réserve de Cousseau. Un couple de Chevalier guignette a possiblement pu s’installer en nidification sur la Réserve de Hourtin. Un couple de Chevalier gambette a niché sur le marais de Vignotte à Lacanau et a été vu avec un jeune volant en juin, ce qui témoigne du succès de reproduction de celui-ci. On peut enfin noter les observations régulières de Chevalier gambette, de Courlis corlieu et de Gravelots, mais également Pluvier argenté et Bécasseau maubèche sur toute la période de suivi notamment en de larges vols en migration au mois de mai. Bécasseau maubèche (Calidris canutus) @SIAEBVELG Limicoles nicheurs Lacs médocains 2018
Répartition des 0 couples de Courlis cendré, 2018 0 1 Répartition des 1 2 couples de Courlis cendré, 2017 0 0 1 2 2 1 1 0 1 2 1 1 1 0 0 Limicoles nicheurs Lacs médocains 2018
Remarques : Le Héron pourpré semble bien réparti sur l’ensemble de la zone avec plusieurs observations réalisées, notamment au niveau du Sud de Lacanau et du marais de Devinas comme l’année dernière. Plusieurs couples nidifient à Batejin. Héron pourpré (Ardea purpurea) @SIAEBVELG Héron pourpré (Ardea purpurea) @J.Ruatti Busard des roseaux et Balbuzard pêcheur ont été observés sur les marais de Carcans en avril cette année. Busard des roseaux (Circus aeruginosus) @SIAEBVELG Limicoles nicheurs Lacs médocains 2018
Vous pouvez aussi lire