Bilan 2018 - Forum des Marais Atlantiques
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Bilan 2018 Actions réalisées dans le cadre de l’appel Initiatives en faveur de la biodiversité 2017 Réseau expérimental de suivis piscicoles en marais endigués du bassin Artois-Picardie Bilan 2018 Page 1/29 Mars 2019 Mars 2019
Table des matières 1. Contexte ......................................................................................................................... 3 2. Révisons du projet pour l’année 2018 ............................................................................ 3 3. Actions réalisées ............................................................................................................ 4 3.1 Réunions de travail ...................................................................................................... 4 3.2 Inventaire et analyse des suivis piscicoles en marais sur le bassin .............................. 4 3.4 Tester la puissance des engins de pêche passifs ........................................................ 5 3.5 Groupe d’experts n°2 ................................................................................................... 6 3.6 Mise à jour de la page Internet ..................................................................................... 6 4. Difficultés rencontrées .................................................................................................... 7 5. Synthèse des actions réalisées ...................................................................................... 7 6. Un projet similaire sur Seine-Normandie ........................................................................ 8 7. Annexes ......................................................................................................................... 8 Bilan 2018 Page 2/29 Mars 2019
1. Contexte Dans le cadre de l'appel « Initiatives en faveur de la biodiversité » lancé par l'Agence de l'eau Artois- Picardie, le Forum des Marais Atlantiques a déposé, en janvier 2017, un projet de coordination et de mise en œuvre d'un « Réseau expérimental de suivis piscicoles en marais endigués », qui a obtenu une réponse favorable. L’objectif de ce projet est d’élaborer un protocole harmonisé en marais ayant fait l’objet de travaux d’entretien ou de restauration, et de le tester sur 10 sites pilotes (doux et salés). Ce dossier est porté par : - Audrey Duriez, au siège, à Rochefort, en charge de la coordination globale ; - Caroline Couffignal, à Saint-Martin-lez-Tatinghem, animatrice de l’antenne-relais. Le projet IFB a officiellement été lancé en juillet 2017 (délibération de la commission permanente des interventions n°17-I053 du 29/09/2017). Les actions prévues en 2018 étaient les suivantes : 2018 Trim 1 Trim 2 Trim 3 Trim 4 Choix de sites sur les bassins et des opérateurs de terrain partenaires potentiels Production de plans d’échantillonnage Définir une typologie de marais Réaliser une synthèse bibliographique Tester des engins de pêche Rédaction des protocoles standardisés de recueil de données Mise à jour de la page internet dédié au projet Test des protocoles de terrain et validation de leur opérationnalité Élaboration d’une base de données NB : en rouge, les nouvelles actions de l’année (annexe 1). 2. Révisons du projet pour l’année 2018 Depuis le lancement du projet en juillet 2017, les discussions ont fait ressortir, en partie, le besoin de réaliser un état des connaissances sur les suivis piscicoles en marais sur le bassin Artois-Picardie, au préalable de l’élaboration d’un protocole harmonisé de suivis piscicoles en marais. Une note (annexe 1) a été rédigée en novembre 2017 dans ce sens afin d’énumérer les nouveaux éléments à intégrer au projet pour les années 2018-2019-2020. La réunion du 12 septembre a permis de lister et valider les besoins complémentaires, avec l’accord de l’Agence de l’eau Artois-Picardie, du Forum des Marais Atlantiques et de certains partenaires (Fédérations de pêche, AFB). Modifications apportées sur la procédure technique : - Définir une typologie de marais sur le bassin Artois-Picardie : pour les besoins d’élaborer un protocole harmonisé, il est nécessaire de définir une typologie de marais sur le bassin. Elle permet de recenser, en fonction des caractéristiques (profondeur et largeur des canaux, salinité, etc.), un ensemble de marais ; - Identifier 10 sites test : avant d’élaborer le protocole, il est important de connaitre les caractéristiques des sites disponibles pour réaliser la phase test de celui-ci. 10 sites devront être identifiés début 2018. Ils serviront de base de travail au groupe d’experts pour définir la méthode et les moyens nécessaires ; - Réaliser un inventaire et une analyse des suivis piscicoles en marais : cette mission fera l’objet d’un stage de 6 mois. Elle reprendra les travaux réalisés par M. Siron en 2015 et M. Ferdoile en 2016. Cet inventaire et l’analyse des suivis piscicoles du bassin Artois-Picardie serviront de Bilan 2018 Page 3/29 Mars 2019
base de travail pour le groupe d’experts. Ils permettront d’identifier les éléments pertinents qui seront conservés pour l’élaboration du protocole harmonisé ; - Tester la puissance des engins de pêche : en 2018, les Fédérations de pêche du bassin se chargeront de tester plusieurs engins (verveux, nasses, filets, pêche électrique, ADN environnemental, etc.) ou méthodes, sur un même site, afin de comparer et identifier le plus efficace pour le recensement piscicole (action révisée courant 2018, cf. point 3.4 ci-dessous). 3. Actions réalisées 3.1 Réunions de travail Afin de faire avancer les réflexions et les actions du projet, le FMA s’est entretenu avec plusieurs experts par téléphone et en réunion de travail, voici un résumé des entretiens : - Réunions téléphoniques avec Alexandre CARPENTIER le 24 janvier (compte-rendu en annexe 2), puis Christine DUPUY le 31 janvier (compte-rendu en annexe 3) : Leurs recommandations se rejoignent : ils suggèrent au préalable de se poser les bonnes questions (que veut-on mesurer ?), afin de définir le choix des engins, la technique de pêche et la période d’échantillonnage. La typologie de marais du bassin et une liste de travaux permettra également d’affiner le protocole. Enfin, ils distingues deux objectifs qui paraissent ambitieux à développer pour la durée impartie du projet : (1) élaborer un protocole harmoniser et (2) évaluer les travaux. - Réunion de travail avec les FDAAPPMA, le 2 mars : Cette réunion avait pour but d’établir une organisation entre nos structures sur le test de la puissance de pêche des engins passifs en marais. Ce test a pour objectif d’apporter des réponses sur l’effort d’échantillonnage afin optimiser la représentativité d’un peuplement piscicole sur un site. Seulement au vu du plan de charge déjà bien fourni des FDAAPPMA, elles ont suggéré au FMA de réaliser une recherche bibliographique à la place. Cette option a été retenue par le FMA et l’AEAP. Elles préconisent aussi de revoir l’objectif du projet, c’est-à-dire de développer un protocole harmonisé pour évaluer l’état du peuplement piscicole en marais, afin de simplifier la réflexion pour le groupe d’experts. Le compte-rendu est en annexe 4. 3.2 Inventaire et analyse des suivis piscicoles en marais sur le bassin Marie Froliger, en Master 2 Biologie Ecologie Evolution, est venue intégrer l’antenne Manche et Mer du Nord pour un stage d’une durée de six mois (rapport annexé à ce bilan et documents téléchargeables à cette adresse : http://www.forum-marais- atl.com:8083/documentation/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=5536&fonds=&cid=2049). A partir d’une enquête auprès des acteurs de terrain qu’elle a réalisée, Marie a recueilli des informations précieuses sur les marais du bassin. Les données ont ainsi été analysées afin de répondre à trois actions du projet, les voici : a) Définition d’une typologie de marais Cette typologie (Annexe 5) est basée sur le critère salinité, qui fait émerger les trois grandes « catégories » de marais sur le territoire : Marais doux à saumâtres Marais arrière-littoraux situés en zone de polder et Marais doux alluviaux autres marais côtiers sur le modèle des sites Natura regroupe les marais que la regroupe des marais très 2000 des marais arrière- situation géographique diversifiés en termes de Bilan 2018 Page 4/29 Mars 2019
littoraux picards, les sites (littorale ou en zone de composantes et de localisation, regroupés ici sont situés en polder) et la salinité (doux à mais qui se distinguent par arrière du littoral, et sont saumâtre) rendent singuliers l’absence des caractéristiques principalement composés de précédentes et leur proximité au nombreuses mares en réseau cours d’eau et à la zone alluviale b) Choix de sites sur les bassins et des opérateurs de terrain partenaires potentiels 10 sites potentiels ont été identifiés selon plusieurs critères : - L’inventaire piscicole représente une opportunité pour le site et le gestionnaire ; - L’accès et la règlementation du site sont peu contraignants ; - Des travaux sont prévus ou envisagés sur le site dans les trois prochaines années ; - Les sites appartiennent à des départements et à une catégorie typologique différente. Et sont les suivants : Marais doux à saumâtres situés en Marais arrière-littoraux Marais doux alluviaux zone de polder et autres marais côtiers marais de Guînes marais du Val de Vergne marais de Tardinghen La basse vallée de la Somme RNR du marais de Condette marais de la Maye le Hâble d’Ault marais de Tigny marais de Maroeuil Vivier de Rodignies c) Pistes pour l’élaboration d’un protocole piscicole en marais Les nombreuses informations récoltées lors du stage ont permis d’éclaircir certains points : - De l’inventaire au suivi : un inventaire est un relevé ponctuel réalisé sur une période de temps limitée et permettant d’avoir une image du peuplement piscicole présent à un instant t. Un suivi est un relevé répété, qui donne accès à l’évolution du peuplement dans le temps et permet d’obtenir une tendance fiable. Réaliser un suivi implique d’effectuer plusieurs inventaires. Le suivi cible des objectifs précis, ainsi il permettra de visualiser les changements s’opérant sur le peuplement ; - Plan d’échantillonnage : rattacher un intervalle de densité de fossés (en pourcentage) par type de marais de la typologie. Aussi, réaliser le protocole dans le (ou les) fossé(s) le(s) plus connecté(s) aux différents compartiments aquatiques et au réseau, afin d’optimiser les probabilités d’y rencontrer le plus d’espèces présentes sur le site ; - Méthode passive : la pose d’engins passifs semble la plus appropriée pour l’harmonisation du protocole. Le coût et la facilité d’utilisation en font une méthode plus facile à mettre en place par les gestionnaires. 3.4 Tester la puissance des engins de pêche passifs La réunion du 2 mars avec les FDAAPPMA avait pour but d’organiser et de mener cette action avec leur aide. Mais au vu de leur plan de charge de l’année, le FMA s’est orienté sur de la recherche bibliographique qu’il réalisera. Suite au comité d’orientation scientifique et technique (COST) du FMA, le 31 mai, après discussion avec des experts, le FMA a décidé de réaliser lui-même ce test, à partir des compétences en interne et des moyens techniques des partenaires. Ainsi, le 3 août un dossier de demande d’autorisation exceptionnelle pour réaliser ces pêches a été déposé auprès de la DDTM Pas-de–Calais et a obtenu une réponse positive (Annexe 6). La campagne de pêche s’est organisée autour de trois marais du Pas-de-Calais, gérés par le syndicat mixte Eden 62 : Tardinghen, Guînes et Condette. Le matériel de pêche a été emprunté à deux structures basées en Charente-Maritime, le CREAA et la LPO, sous la forme de convention. Bilan 2018 Page 5/29 Mars 2019
Deux périodes étaient indiquées dans la demande. Il se trouve que les conditions météorologiques exceptionnelles de l’année n’ont pas été favorables à la réalisation : - En octobre : annulée pour cause de niveau d’eau faible ; - En novembre : annulée pour cause de niveau d’eau faible et température de l’eau trop basse. Le FMA souhaiterait renouveler sa demande pour une campagne de pêche au printemps 2019. 3.5 Groupe d’experts n°2 Le 22 novembre après-midi, le FMA a réuni pour la deuxième fois les membres du groupe d’experts afin de restituer le stage de Marie FROLIGER, faire le bilan de l’année 2018 et évoquer les suites du projet. Le compte-rendu de la réunion est en annexe 7. Parmi les discussions, le groupe s’accorde à dire que l’enjeu « oiseaux » est souvent prioritaire face aux poissons et que les dates d’inventaires piscicoles (printemps/été) correspondent aux périodes stratégiques pour les oiseaux (nidification…). Pour ces sites, il est proposé de les supprimer de la liste de sites tests de protocole ou de relocaliser les potentiels points d’échantillonnage (à distance des zones sensibles et/ou installer des écrans de type paravent couleur camouflage). 3.6 Mise à jour de la page Internet Une page, sur le site Internet du FMA, dédiée au projet est créée depuis 2017. Celle-ci permet de mettre à disposition les comptes rendus et documents de séance. Elle est régulièrement mise à jour. Figure 1 : extrait de la page sur le site internet du FMA. Lien : http://www.forum-zones-humides.org/reseau-experimental-suivis-piscicoles-marais.aspx Bilan 2018 Page 6/29 Mars 2019
4. Difficultés rencontrées Le FMA rencontre des difficultés pour mener à bien le projet et dans les temps impartis, elles sont les suivantes : - Révision de la liste des 10 sites : la période de nidification des oiseaux et de pêches sont les mêmes. Il est suggéré de changer les sites à enjeu oiseaux ou de relocaliser les points d’échantillonnage ; - Partenariat difficile à établir avec les fédérations de pêche : ce partenariat est précieux pour le groupe d’experts car elles ont la connaissance piscicole et du territoire ; pour épauler le FMA lors du test de la puissance des engins de pêche passifs ; pour le test du protocole et la formation ; - Manque d’experts dans le groupe de travail : les discussions stagnent sur l’élaboration du protocole ; - Manque d’appropriation du projet par les acteurs locaux ; - Besoin de réaliser le test de la puissance des engins de pêche passifs : le FMA a des incertitudes sur la disponibilité des engins de pêche au printemps, l’appui des fédérations de pêche, l’accès aux sites en période de nidification des oiseaux et aux conditions météo favorables ; - Difficultés à tenir les objectifs dans les temps impartis. Face à ces difficultés, le FMA a réalisé fin 2018 une demande de prorogation d’un an auprès de l’AEAP. Cela permettrait sur cette année supplémentaire de récolter plus informations afin d’élaborer le protocole, au travers de : - la recherche d’experts afin d’intégrer de nouveaux membres au groupe de travail ; - la réalisation du test de la puissance des engins de pêche passifs ; - la recherche bibliographique à compléter ; - la liste des 10 sites test à revoir. 5. Synthèse des actions réalisées Actions 2018 Indicateurs de résultats Indicateurs de réalisation Choix de sites sur les bassins et Réalisé mais à revoir en des opérateurs de terrain 10 sites identifiés fonction des enjeux partenaires potentiels écologiques Production de plans Cartographie des sites Reportée en 2019 d’échantillonnage d’échantillonnage Définition d’une typologie de Rapport de stage de Marie Réalisé, à faire valider par le marais Froliger Groupe d’experts Inventaire et analyse des suivis Rapport de stage de Marie Réalisé, à compléter piscicoles en marais Froliger Test de la puissance de pêche Dossier réalisé, Nombre d’engins à tester des engins Reporté en 2019 Rédaction des protocoles standardisés de recueil de Notice Reporté en 2019 données Mise à jour de la page internet Réalisé, Page Internet à jour dédié au projet Poursuite en 2019 Test des protocoles de terrain Nombre de protocoles testés et validation de leur Reporté en 2019 et validés opérationnalité Élaboration d’une base de Fichier Excel Reporté en 2019 données Bilan 2018 Page 7/29 Mars 2019
6. Un projet similaire sur Seine-Normandie Le FMA coordonne depuis avril 2018 un projet qui a pour objectif d’élaborer un protocole harmonisé de suivis piscicoles en marais endigués, jusqu’en 2020. Ce projet est financé par l'Agence de l'eau Seine-Normandie et suivi par la Direction Territoriale et Maritime des bocages Normands. Ce projet est similaire à celui sur Artois-Picardie, à la différence qu’il n’intègre pas de phase test du protocole. Il sera déployé sur un réseau de sites, sur la base d’un volontariat, une fois le projet terminé. Il permettra également de faire le lien entre les discussions afin d’avancer sur l’élaboration du protocole harmonisé. 7. Annexes Annexe 1 : Note de synthèse - Révision du projet « Réseau expérimental de suivis piscicoles en marais endigués » 9 Annexe 2 : Compte-rendu de la réunion téléphonique avec Alexandre Carpentier 13 Annexe 3 : Compte-rendu de la réunion téléphonique avec Christine DUPUY 15 Annexe 4 : Compte-rendu de la réunion de travail avec les fédérations de pêche 17 Annexe 5 : Typologie de marais sur le bassin Artois-Picardie 19 Annexe 6 : Dossier de demande d’autorisation exceptionnelle pour réaliser des pêches 23 Annexe 7 : Compte-rendu du groupe d’experts 44 Bilan 2018 Page 8/29 Mars 2019
Annexe 1 Note de synthèse Révision du projet « Réseau expérimental de suivis piscicoles en marais endigués » Depuis le lancement du projet en juillet 2017, les discussions ont fait ressortir, en partie, le besoin de réaliser un état des connaissances sur les suivis piscicoles en marais sur le bassin Artois-Picardie, au préalable de l’élaboration d’un protocole harmonisé de suivis piscicoles en marais. Cette note énumère les nouveaux éléments à intégrer au projet pour les années 2018-2019-2020. La réunion du 12 septembre a permis de lister et valider les besoins complémentaires, avec l’accord de l’Agence de l’eau Artois-Picardie, du Forum des Marais Atlantiques et de certains partenaires (Fédérations de pêche, AFB). 1. Procédure technique 1.1. Modifications apportées Les éléments complémentaires sont : A. Définir une typologie de marais sur le bassin Artois-Picardie Pour les besoins d’élaborer un protocole harmonisé, il est nécessaire de définir une typologie de marais sur le bassin. Elle permet de recenser, en fonction des caractéristiques (profondeur et largeur des canaux, salinité, etc.), un ensemble de marais. A partir de cette typologie, il est possible de répondre aux questions suivantes : quels sont les protocoles disponibles ? Ont-ils déjà été testés ? Quels sont les protocoles à venir ? Quels sont les apports ?, etc. Le livrable attendu est une notice présentant la typologie de marais et leur définition. Ce point pourra faire l’objet d’un stage en début d’année 2018 et permettra d’identifier les sites test. B. Identifier 10 sites test Avant d’élaborer le protocole, il est important de connaitre les caractéristiques des sites disponibles pour réaliser la phase test de celui-ci. 10 sites devront être identifiés début 2018. Ils serviront de base de travail au groupe d’experts pour définir la méthode et les moyens nécessaires. De plus, cela permettra au Forum des Marais Atlantiques : - d’envoyer au plus tôt les demandes d’autorisation d’accès de ces sites (et constituer les dossiers de dérogation espèces/habitats auprès de la DREAL) pour réaliser des pêches sur les sites protégés ; - d’accéder à des données historiques sur les précédentes campagnes de pêche (protocoles, espèces, travaux, usages du marais, etc.), à la typologie de milieux, aux objectifs de gestion, aux contraintes et enjeux. Le livrable attendu est une notice présentant les 10 sites et une fiche de présentation de ces derniers. Ce point pourra faire l’objet d’un stage en début d’année 2018 et permettra de commencer à dresser un état des connaissances sur les suivis piscicoles en marais du bassin. Il permettra aussi, selon les résultats, de revoir l’objectif de suivi. Initialement le protocole doit évaluer l’efficacité des travaux de restauration et d’entretien en marais que finance l’Agence de l’eau. Seulement la difficulté de trouver des sites avec l’entrée travaux peut entrainer la révision de l’objectif de suivi du protocole. C. Réaliser un inventaire et une analyse des suivis piscicoles en marais Cette phase reprendra les travaux réalisés par M. Siron en 2015 et M. Ferdoile en 2016. Cet inventaire et analyse des suivis piscicoles du bassin Artois-Picardie servira de base de travail pour le groupe d’experts. Il permettra d’identifier les éléments pertinents qui seront conservés pour l’élaboration du protocole harmonisé. Bilan 2018 Page 9/29 Mars 2019
Ce point fera l’objet d’un stage de 6 mois en début d’année 2018. Selon le temps qu’il restera au stagiaire, il pourra travailler sur les points A et B développés ci-dessus. L’objectif ici est de mettre rapidement à disposition les résultats au groupe d’experts. Le stagiaire contactera les Fédérations de pêche, l’AFB, les gestionnaires de sites et autres professionnels de la pêche afin de mener une enquête sur les suivis passés, en cours et futurs. Il recensera les protocoles et les caractéristiques des marais. Le livrable attendu est un rapport de stage sur l’inventaire et analyse des suivis piscicoles en marais du bassin Artois-Picardie. D. Tester des engins de pêche En 2018, les Fédérations de pêche du bassin se chargeront de tester plusieurs engins (verveux, nasses, filets, pêche électrique, ADN environnemental, etc.) ou méthodes, sur un même site, afin de comparer et identifier le plus efficace pour le recensement piscicole. Cette phase sera réalisée au premier semestre 2018, dans le cadre de la convention entre l’Agence de l’eau et les Fédérations de pêche. Le livrable attendu est un rapport d’étude et/ou une fiche synthétique (atouts/contraintes – points forts/points faibles). Synthèse des livrables : - Notice présentant la typologie de marais et leur définition ; - Notice présentant les 10 sites et une fiche de présentation de ces derniers ; - Rapport de stage sur l’inventaire et analyse des suivis piscicoles en marais du bassin Artois-Picardie ; - Rapport d’étude du test des engins de pêche et/ou une fiche synthétique (atouts/contraintes – points forts/points faibles). 1.2. Bilan de la procédure technique Les éléments complémentaires sont rajoutés en rouge dans le tableau récapitulatif des actions : Actions Livrables Nombre de sites et A1 - Choix de sites sur les bassins et des opérateurs de terrain d'opérateurs partenaires potentiels Notice Cartographie des sites A2 - Production de plans d’échantillonnage Stratégie d’échantillonnage d’expérience A3 - Définir une typologie de marais sur le bassin Artois-Picardie Notice A4 - Inventaire et analyse des suivis piscicoles en marais sur le Rapport de stage bassin Artois-Picardie Rapport d’étude et/ou A5 - Tester des engins de pêche notice B1 - Rédaction des protocoles standardisés de recueil de Notice Rédaction et données publication des B2 - Rédaction d’une fiche d’aide au diagnostic du peuplement Notice référentiels B3 - Mise à jour de la page internet dédié au projet Page internet à jour techniques Nombre de formations et B4 - Formation aux protocoles pour les nouveaux opérateurs nombre de stagiaires Évaluation de C1 - Tester les protocoles de terrain et valider leur Nombre de protocoles terrain, suivis, opérationnalité testés et validés acquisition de C2 - Analyse des séries temporelles et diagnostic de fiabilité Recueil des données données C3 - Élaborer une base de données Fichier Excel En complément, le planning prévisionnel est le suivant : Bilan 2018 Page 10/29 Mars 2019
2017 2018 2019 2020 Trim 3 Trim 4 Trim 1 Trim 2 Trim 3 Trim 4 Trim 1 Trim 2 Trim 3 Trim 4 Trim 1 Trim 2 A1 A2 A3 A4 A5 B1 B2 B3 B4 C1 C2 C3 Figure 2 : Planning prévisionnel des actions 2. Modifications administratives 2.1. Redistribution des temps par agents Le volume financier global du projet en 2018 reste inchangé, il s’élève à 30 976.59 € (cf. figure 3). En revanche, les nouveaux éléments amènent à décaler dans le temps certaines actions et notamment l’élaboration d’une base de données réalisée par les SIGistes-développeurs du FMA. Cette dernière sera réalisée en 2018 plutôt qu’en 2017. Les deux animatrices du projet restent les mêmes : Caroline Couffignal de l’antenne-relais Manche Mer du Nord, basée à Saint-Martin-lez-Tatinghem et Audrey Duriez, basée au siège à Rochefort. Tableau 1 : Ancienne répartition des temps par agents Loïc Fabien Gilbert Audrey Julien 2018 TOTAL Anras Blanchet Miossec Duriez Hubert B3 - Mise à jour de la page internet dédié au projet 1.0 1.0 C1 - Tester les protocoles de terrain et valider leur 15.0 15.0 opérationnalité C2 - Analyse des séries temporelles et diagnostic de 1.0 5.0 1.0 20.0 5.0 32.0 fiabilité C3 - Élaborer une base de données 10.0 1.0 5.0 10.0 26.0 TOTAL 1.0 15.0 2.0 41.0 15.0 74.0 Tableau 2 : Actualisation des temps par agents Loïc Fabien Gilbert Audrey Julien 2018 TOTAL Anras Blanchet Miossec Duriez Hubert A1 - Choix de sites sur les bassins 1 2 3 A3 - Définir une typologie de marais sur le bassin 2 2 Artois-Picardie A4 – Inventaire et analyse des suivis piscicoles en 1 1 12 14 marais sur le BAP A5 - Tester des engins de pêche 9 9 B3 - Mise à jour de la page internet dédié au 2 2 projet C1 - Tester les protocoles de terrain et valider 9 9 leur opérationnalité C3 - Élaborer une base de données 1 12 1 16 30 Administration du projet 2 5 7 TOTAL 3 12 3 42 16 76 Bilan 2018 Page 11/29 Mars 2019
En rouge, les ajouts apportés à la répartition des temps par agents. 2.2. Lancement du marché en 2019 Initialement, l’année 2018 était consacrée au lancement du marché pour le test du protocole harmonisé. L’intégration de nouveaux éléments en 2018 repoussent le marché en 2019, selon les avancées. En 2018, le FMA se consacrera plutôt à la rédaction du marché public. Le planning prévisionnel modifié de l’action « Tester les protocoles de terrain et valider leur opérationnalité » est le suivant : 2017 2018 2019 2020 Trim 3 Trim 4 Trim 1 Trim 2 Trim 3 Trim 4 Trim 1 Trim 2 Trim 3 Trim 4 Trim 1 Trim 2 C1 Figure 3 : Planning prévisionnel de l’action C1 « tester les protocoles de terrain et valider leur opérationnalité » 2.3. Avenant technique Un avenant sera rédigé par l’Agence de l’eau en début d’année 2018, à la période des premiers paiements, stipulant une modification du contenu du dossier par rapport au dossier initial. Pour finaliser cet avenant, l’Agence de l’eau aura besoin que le FMA lui fournisse les pièces suivantes : - la liste des sites test ; - le planning des missions des agents du FMA ; - les livrables attendus ; - une délibération pour modification du projet ainsi que son courrier d’accompagnement. 2.4. Bilan financier du projet Après révision, le bilan prévisionnel financier du projet est le suivant : Plan prévisionnel détaillé des phases 1&2 (36 mois) Phase 2 Phase 1 Poursuite du projet dans le Dans le cadre de l'appel à initiative cadre du 11ème programme 2017 2018 2019 2019 2020 Total FMA Animation 36 075.71 € 30 976.59 € 33 331.79 € 33 268.34 € 133 652 € Fonctionnement Comité d'experts 798.60 € 798.60 € 798.60 € 399.30 € 2 795 € FMA Terrain/réunion 1 152.50 € 1 152.50 € 1 152.50 € 1 152.50 € 4 610 € Prestations Test (C1) - € - € 122 500.00 € 122 500.00 € 245 000 € externes par Analyse (C2) - € - € 15 000.00 € 15 000.00 € 30 000 € marché public Formations (B4) - € - € - € 1 800.00 € 1 800 € Total 38 027 € 32 928 € 137 500 € 35 283 € 174 120 € 417 858 € 30 421 € 26 342 € 110 000 € ? ? Montant sollicité à l’Agence de l’eau 80% 80% 80% ?% ?% 7 605 € 6 586 € 27 500 € ? ? Autofinancement 20% 20% 20% ?% ?% Cette phase sera négociée Sollicitation de financement dans le cadre dans le cadre du 11ème de l'appel à initiative biodiversité programme Le projet est scindé en deux phases pour des raisons de programme, la phase 1 correspond à l'appel à initiative biodiversité et la phase 2 sera fonction des taux accordés dans le 11ème programme Figure 4 : Plan prévisionnel détaillé du projet Bilan 2018 Page 12/29 Mars 2019
Annexe 2 Compte-rendu de la réunion téléphonique avec Alexandre Carpentier Date et lieu : - Le 24 janvier 2018, à 15h Présents : - Alexandre Carpentier, Université de Rennes 1, maître de conférences - Caroline Couffignal, FMA - Audrey Duriez, FMA Ordre du jour : - Présentation du projet IFB, du contexte et des limites rencontrées ; - Discussion et réflexions sur le projet et nos interrogations. Points abordés : La question (point de départ de la réflexion) : A. Carpentier estime que notre projet est ambitieux. Il faut prioriser nos actions et déterminer : • la question à se poser : que souhaitons-nous mesurer ? comparer ? évaluer ? par exemple : o un état des populations o les flux entrants et sortants (inventaire au niveau des vannes + à l’intérieur du marais) o une fonction (alimentation, frayère, nourricerie, etc., par exemple à partir de la taille - larves, juvéniles, adultes - il est possible d’établir une fonction) o une abondance relative et la diversité o une connexion (évaluer l’efficacité du curage) Cette question nous permettra ensuite de définir le choix des engins, la technique de pêche et la période d’échantillonnage. • une typologie de marais, pour affiner le choix du protocole • l’objectif poursuivi, qui est soit : o Harmoniser un protocole (en fonction de la typologie du site), qui ne permet pas de se concentrer sur tous les types de travaux ; o Travailler sur l’évaluation des travaux (en fonction du type de travaux : curage pour les connexions, frayères pour les habitats…), qui ne permet pas de se concentrer sur l’harmonisation des protocoles (exemple : un protocole pour évaluer une frayère sera différent de celui pour le curage) – à partir des éléments bibliographiques, déterminer les protocoles à mettre en place suivant les sites afin d’évaluer les actions d’entretien ou de restauration (ex : méthode EPA). Figure 5 : extrait diaporama - méthode EPA (©FMA, 2017) Typologie de marais : Il est primordial de travailler sur la typologie de sites, qui déterminera les engins à utiliser et les protocoles à mettre en œuvre. Pour cela, il faut identifier la taille du site, les connexions (BV ou mer), les flux entrées-sorties, Bilan 2018 Page 13/29 Mars 2019
l’envasement, les usages, la salinité (bien faire la distinction doux-saumâtre, espèces retrouvées différentes), la taille, etc. Pour les fiches, il n’est pas pertinent de mettre trop d’informations (surtout si elles ne sont pas exploitées par la suite). Quelques variables suffisent : largeur du canal, profondeur du canal, turbidité, couverture végétale, position (I, II, III), date du curage, température… En fonction des sites volontaires pour l’expérimentation, réaliser une typologie de marais. A partir de celle-ci, soit : - elle est dense car les sites sont très différents, dans ce cas il faut multiplier les répliquas par typologie, - elle est épurée car les sites sont quasiment similaires, dans ce cas la comparaison du test du protocole sera plus facile entre groupe de sites. Durée et période des tests : Le projet nous permet de tester le(s) protocole(s) sur deux années, en 2019 et 2020. Il faudra prévoir plusieurs pêches par année et cibler les périodes printemps (période de repos et présence d’anguille) et automne (civelles). Il faudra également éviter les périodes de reproduction. Il est important d’avoir une réflexion à l’échelle d’un écosystème et non en fonction des oiseaux. Statistiquement, l’idéal est d’intervenir à ces deux périodes et de réaliser plus de 20 sorties/an mais cela n’est pas réalisable financièrement. État initial et suivi : Si l’état initial ne se fait que sur 1 année, ce n’est pas très gênant, tout dépend de la question posée. Il est également possible de choisir un site autre, sans travaux sur le bassin versant, avec les mêmes caractéristiques qu’un site à tester, pour servir de référentiel. Le test des techniques : La Fédération de pêche 62 propose de réaliser des pêches test sur le site du marais de Palluel. Se pose néanmoins la question de la pertinence de ce test. Les protocoles et les engins sont connus, tout comme leurs avantages et limites. Si elles se font, elles doivent être réalisées aux périodes adéquates : printemps et/ou automne. Les techniques doivent surtout être adaptées au site, par exemple la pêche électrique est plutôt pratiquée sur des milieux aquatiques peu profonds, alors que l’utilisation de filets permet d’inventorier sur des canaux profonds. Les verveux DCE apportent une image peu exhaustive. Le protocole DCE étang/plan d’eau utilise des filets maillants mais peut provoquer une forte mortalité sur d’autres milieux. La pêche électrique avec la méthode EPA est standardisée et est la plus connue, elle peut être utilisée en marais doux/saumâtre, attention toutefois à tester la salinité des sites avant l’utilisation du matériel. Pour comparer une méthode, il est important d’avoir des conditions similaires entre les sites. Perspectives : - Récupérer les éléments bibliographiques : o thèse Aurore BAISEZ sur le marais breton et les fiches terrain o l’étude sur la RN de Lilleau des Niges o le rapport d’étude de RNF sur l’évaluation du rôle de nourricerie des prés-salés - 31 janvier : point téléphonique avec Christine Dupuy - Du 05 février au 30 juillet : stage de Marie Froliger : bien définir les objectifs et les priorités - Du 27 au 29 mars : GRISAM : rencontrer Anthony ACOU et Éric FEUNTEUN Bilan 2018 Page 14/29 Mars 2019
Annexe 3 Compte-rendu de la réunion téléphonique avec Christine DUPUY Date et lieu : - Le 31 janvier 2018, à 10h Présents : - Christine DUPUY, Université de La Rochelle, chercheur - Caroline Couffignal, FMA - Audrey Duriez, FMA Ordre du jour : - Discussion et réflexions sur le projet et nos interrogations. Points abordés : La question (point de départ de la réflexion) : • Définir une typologie de marais pour affiner le choix du protocole • Définir une liste de travaux pour orienter le protocole • l’objectif poursuivi, qui est soit : o Harmoniser un protocole (en fonction de la typologie du site), qui ne permet pas de se concentrer sur tous les types de travaux ; o Travailler sur l’évaluation des travaux (en fonction du type de travaux : curage pour les connexions, frayères pour les habitats…), qui ne permet pas de se concentrer sur l’harmonisation des protocoles (exemple : un protocole pour évaluer une frayère sera différent de celui pour le curage) – à partir des éléments bibliographiques, déterminer les protocoles à mettre en place suivant les sites afin d’évaluer les actions d’entretien ou de restauration. Objectif 1 : optimiser un protocole suivant la typologie de site bibliographie Objectif 2 : appliquer des protocoles et évaluer l’effet des travaux tests Typologie de marais : Attention les espèces ne seront pas les mêmes entre un marais salé et un marais doux. Durée et période des tests : Favoriser les pêches au printemps et à l’automne. Et respecter cette même période (dates) en cas de renouvellement de pêche sur le même site. État initial et suivi : Dans un premier temps, il est important d’optimiser le protocole pour l’harmoniser, puis ensuite le tester sur les différents travaux à évaluer. Répétabilité et standardisation : la première année, il faut multiplier le nombre de sites avec tous types de travaux pour faire parler le protocole sur différentes configurations de marais. Sauf si les sites avec des travaux représentent un grand ensemble de marais. De gros travaux de restauration (curage) impactent le compartiment aquatique donc le paramètre poisson sera sensible aux changements. En revanche, des travaux ayant un faible impact sur l’eau (façonnage des berges) seront peu parlants sur des populations de poissons. Choisir des types de travaux récurrents à évaluer. Ne pas s’étendre à tester le protocole sur différents habitats et différents travaux, éviter les nombreux échantillonnages. Continuer à tester un protocole plusieurs années après les travaux car selon la variabilité météorologiques et autres, les données peuvent fortement varier d’une année à l’autre. Même si l’année n-1 (avant travaux), il n’y a qu’une année de suivi, cela peut convenir. Paramètres complémentaires à suivre : Il suffit de relever les paramètres qui seront certains d’être interpréter, comme l’oxygène (attention, variation au cours du temps), le pH, la salinité et la température (à partir d’une sonde multiparamètres par exemple). Le Bilan 2018 Page 15/29 Mars 2019
phytoplancton (sels nutritifs) – zooplancton - peut être prélevé en complément, dans ce cas bien caler le protocole avec C. Dupuy. Concernant les résultats des poissons, ils peuvent être étudiés à partir de la biomasse totale par effort de pêche, une reconnaissance taxonomique et un comptage par espèce. Perspectives : - Contacter Olivier Philippine et François-Xavier Robin de l’UNIMA pour : o Avoir un avis sur notre projet o Les dates de pêche mises en place dans le marais de Rochefort o Les données prélevées sur les poissons o Les paramètres physico-chimiques - Faire travailler la stagiaire sur : o La typologie de site o La typologie de travaux o Les espèces du bassin Artois-Picardie et leur cycle de vie o Les engins à utiliser suivant la configuration des sites o Le test à mettre en place par les Fédérations de pêche Bilan 2018 Page 16/29 Mars 2019
Annexe 4 Compte-rendu de la réunion de travail avec les fédérations de pêche Date et lieu : - Le 02 mars 2018 - A la maison du Parc (maison du marais), à Saint-Martin-lez-Tatinghem Présents : - Grégory Crowyn, FDAAPPMA 62 - Benoît Rigault, FDAAPPMA 62 - Ywen Namokel, FDAAPPMA 62 - Marie Froliger, FMA - Camille Vandevyvere, FMA - Caroline Couffignal, FMA - Audrey Duriez, FMA Absents : - Aryendra Pawar, FDAAPPMA 80 - Cindy Le Rohic, AFB mauvaise réception en visio et par téléphone sur haut-parleur - Stéphane Parmentier, AEAP Ordre du jour : - Rappel des objectifs du projet ; - Point sur l’état d’avancement ; - Présentation du stage ; - Organisation du test des engins de pêche. Points abordés : CC rappelle l’objectif principal du projet qui est d’élaborer un (ou des) protocole(s) de suivis piscicoles harmonisé(s) en marais endigués sur le bassin Artois-Picardie, afin d’évaluer les effets des travaux d’entretien et/ou de restauration - à tester sur 10 sites. Cet objectif se scinde en deux avec une priorité à donner, au vu de l’ampleur du projet et des délais impartis, pour (1) élaborer un protocole harmonisé, puis (2) d’évaluer l’efficacité des travaux. GC et BR confirment qu’il serait plus judicieux de donner une priorité et précisent que la recherche de sites avec des travaux en cours rendra la sélection fastidieuse. De plus, ils informent que la plupart des travaux mis en œuvre sur le bassin et notamment pour les sites classés en réserves naturelles sont de l’entretien plutôt que de la restauration sur le compartiment aquatique. AD précise que l’Agence de l’eau étant consciente que le filtre « travaux » rendra difficile la sélection des 10 sites test, elle suggérerait de retenir également des sites sans travaux pendant la durée de la phase test du protocole. GC et BR confirment que le filtre « travaux » rajoute une contrainte et qu’il serait nécessaire de donner une priorité. De plus, GC précise que les instructions peuvent prendre 5 à 10 ans. Il faut partir sur un objectif simple comme par exemple réaliser un état du peuplement pour améliorer les connaissances sur le bassin. BR complète sur l’intérêt du projet FBMA (2018-2019) et explique qu’il a été monté dans le but de s’intéresser en partie aux méthodes innovantes d’inventaires piscicoles. Aujourd’hui, les méthodes « standard » (pêches électriques, verveux, nasses, etc.) sont connues et la fédération avait un besoin de s’intéresser à de nouvelles méthodes comme l’ADN environnemental, l’utilisation de flottang pour le piégeage des anguilles, etc. CC poursuit en présentant le contenu des échanges téléphoniques avec Alexandre Carpentier et Christine Dupuy, qui ont permis de préciser certaines orientations et de se poser les bonnes questions. Bilan 2018 Page 17/29 Mars 2019
AD complète en proposant de faire valider auprès de l’Agence de l’eau l’objectif de développer un protocole harmonisé pour évaluer un état du peuplement, afin de simplifier la réflexion pour le groupe d’experts. CC et BR précisent que si cet état du peuplement piscicole sur un site donné doit être mis en relation avec des travaux, il serait primordial de cibler des travaux impactant le compartiment aquatique (curage, travaux sur ouvrages, etc.) pour une réponse rapide du peuplement piscicole et éviter les travaux sur le terrestre (plantation, implantation de clôtures, etc.). BR et GC suggèrent de réaliser les campagnes d’inventaire en fin d’été/automne ou septembre. Cela permet d’éviter toutes les périodes (printemps/été) de non accessibilité des sites à enjeux (nidification, ouverture de la chasse) et de pouvoir déterminer l’ensemble des individus car les alevins se sont développés durant l’été et il est plus facile de les identifier. CC poursuit en présentant le stage de MF qui aboutira à la définition d’une typologie de marais et au choix des 10 sites test, à partir d’une enquête qu’elle réalisera auprès du réseau d’acteurs. Ses résultats permettront d’alimenter les réflexions pour le groupe d’experts. MF a donc établi une liste des sites potentiels du bassin pour le test des protocoles et qui sera affinée au fur et à mesure de son enquête. BR et GC précisent que la plupart des sites n’ont jamais fait l’objet d’inventaire piscicole. Ils complètent en informant que deux outils développés par la fédération de pêche 62 seront à disposition en fin d’année : - IPAP qui est un observatoire piscicole du grand public. Cet outil sera mis à disposition afin de consulter des données scientifiques des fédérations de pêche de la région Hauts-de-France et de l’AFB (densité, taille, effectif de chaque espèces, etc.). Les données seront enrichies chaque année et intégrées à la base RAIN. - PDPG pour obtenir des informations sur les masses d’eau du département 62. Ils ont passé en revue les sites identifiés dans le 62 afin d’affiner la liste. AD poursuit sur la mise en place, selon les disponibilités des fédérations de pêche, du test des engins de pêche sur un territoire afin d’alimenter les réflexions du groupe d’experts. Pour cette action, le FMA ne dispose pas de financement, c’est pour cela que l’Agence de l’eau avait suggéré que cela rentre dans la convention qu’elle a établi avec les fédérations de pêches. BR explique que ces techniques sont aujourd’hui bien documentées (intérêt des engins, effort de pêche, etc.) et que le FMA peut se référer sur les pêches mises en place depuis quelques années sur le Marais poitevin. Ainsi, il suggère au FMA, au vu du plan de charge déjà bien fourni des fédérations de pêche, de plutôt réaliser une recherche bibliographique complémentaire sur les engins de pêche. GC complète en suggérant que l’ADN environnemental peut être mis en place pour établir une liste d’espèces et ainsi aider à définir les stations d’échantillonnage et le protocole. Il précise que le référent de la fédération de pêche 62 pour le projet du FMA sera BR. AD conclut que la solution de réaliser une recherche bibliographique complémentaire est retenue à la place du test des engins de pêche pour cette année. Elle leur donne rendez-vous au prochain groupe d’experts pour la restitution du stage de MF. Perspectives : - Réaliser une recherche bibliographique complémentaire sur l’utilisation des engins de pêche Bilan 2018 Page 18/29 Mars 2019
Annexe 5 Bilan 2018 Page 19/29 Mars 2019
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Annexe 6 Bilan 2018 Page 23/29 Mars 2019
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Annexe 7 Compte-rendu du groupe d’experts n°2 22/11/2018 de 14h30-16h30 Présents : - Caroline Couffignal, FMA - Audrey Duriez, FMA - Loïc Anras, FMA - Hubert Brabant, Eden 62 - Virginie Callipel, Département du Nord - Laurence Castillon, SMAGEAA - William Cheyrezy, PNR Scarpe-Escaut - Sylvain Duhamel, Cellule de Suivi du Littoral Normand - Laurent Lejeune, DREAL Hauts-de-France - Gaëtan Rivière, CEN Picardie - Julie Robert, Syndicat Mixte Baie de Somme - Magali Roche, MEL Ordre du jour : - Rappel des objectifs du projet IFB et révisions - Restitution du stage de Marie Froliger - Phase test de la puissance des engins - Pistes pour l’élaboration de protocole(s) - Perspectives - Projet sur Seine-Normandie Échanges : AD rappelle les objectifs du projet IFB (lancement en juillet 2017 pour 3 ans) et les modifications qui ont été apportées au cours du temps. CC présente les résultats du stage effectué par Marie Froliger. Le groupe s’accorde à dire que l’enjeu « oiseaux » est souvent prioritaire face aux poissons. Une hiérarchisation implicite est souvent faite. De plus, les dates d’inventaires piscicoles (printemps/été) correspondent souvent à des périodes stratégiques pour les oiseaux (nidification…). Pour ces sites, il est proposé de les supprimer de la liste de sites tests de protocole ou de relocaliser les potentiels points d’échantillonnage (à distance des zones sensibles et/ou installer des écrans de type paravent couleur camouflage). LA préconise de bien connaitre les caractéristiques physiques des stations d’échantillonnage (profondeur et largeur du fossé, hauteur de vase, hauteur d’eau, etc.) en amont des pêches, afin d’évaluer la compatibilité entre la taille de l’engin de pêche et le fossé. SD demande si nous prenons en compte dans le protocole les problématiques face aux changements climatiques, comme les ruptures de digues, les connexions entre habitats (eau salée/eau douce). Au vu de son expérience sur son territoire, SD préconise l’emploi d’engins passifs. La pêche électrique ne serait pas toujours bien adaptée sur certains fossés. Il est également indiqué qu’il existe un manque de connaissances et d’accessibilité face à ce groupe (espèces peu visibles, mobiles, groupe peu attrayant et difficile à identifier, matériels non disponibles…). HB propose au FMA de mener d’abord une démarche de sensibilisation (supports et animations) auprès des techniciens et gestionnaires afin qu’ils apprennent à mieux connaitre les marais, les poissons, leur biologie, leur comportement et les moyens de les étudier. Bilan 2018 Page 44/29 Mars 2019
Il évoquera au comité de gestion de la RN de Condette (6/12) la phase test de l’effort d’échantillonnage des engins sur le site, qui sera potentiellement reportée en 2019. Il sera nécessaire de contacter les gestionnaires de Tardinghen et Guînes (sites prévus initialement) afin de vérifier s’ils sont d’accord pour reporter cette expérimentation, notamment à des périodes plus propices aux poissons (qui peuvent correspondre à des périodes sensibles pour les oiseaux). MR demande ce qui est prévu que nous fassions si des poissons invasifs sont dans les filets. Le FMA précise que les espèces seront détruites sur place. Pour les pistes concernant le protocole : - Objectif : acquérir de la connaissance piscicole en marais - L’échantillonnage sera normalement stratifié ; - La pêche électrique semble bien compléter les pêches avec engins passifs, cependant, au-delà d’un mètre d’eau les prospections deviennent difficiles. Les difficultés liées à l’accessibilité sont également exposés : o à pied, risques de chute si les berges ont une pente raide ; o pas toujours de possibilité de naviguer en bateau, et si cela l’est, les nuisances peuvent éloigner le poisson. - des questions subsistent quant à la relève des engins (toutes les 6h ? 12h ? 24h ? 48h ?) afin d’avoir un inventaire le plus complet possible sans porter préjudice au poisson (blessures ou mortalité). Dans un premier temps, lors des tests de puissance, des relevés à heures proches seront effectués. - SD précise que sur la RN de l’Estuaire de la Seine les engins utilisés sont des verveux jumeaux 4 mm, type DCE, pendant 3 jours (notamment pour les Anguilles). Remarque : La DDTM du Nord précise que d’un point de vue règlementaire, les captures à des fins scientifiques (inventaires) sont soumises à autorisation, en application des articles L.436-9 t R.432-6 à 11 du code de l'environnement. Pour ce faire, il faudra se rapprocher de la DDTM et rédiger un dossier de demande d’autorisation. Perspectives : - Relancer les Fédérations de pêche afin de les impliquer dans le projet - Envoyer à l’ensemble du groupe o la typologie pour remarques et validation (en lien avec les profils de peuplements piscicoles qui induisent des peuplements de références différents) o la liste de sites pour la compléter o une demande pour récupérer toutes informations relatives aux suivis, inventaires, connaissances sur les espèces - Envoyer le rapport de stage de Marie Froliger sur demande ; - Renouveler l’organisation du test de l’effort d’échantillonnage des engins de pêche en 2019 pour obtenir des réponses. Relevé de décisions : Organisation Options scientifiques - Écarter les sites à enjeux oiseaux prioritaires, - Échantillonnage stratifié ou négocier si possible (avec mise en œuvre - Fréquence de relevés à tester 6h/12h/24h de précautions anti-dérangement) - Durée de trois jours de pêche à tester - Relancer la mise en œuvre du partenariat - Engins passifs retenus : doubles verveux de FDAPPMA mailles 4 mm - Demander la validation de la typologie des marais - Demander la liste des sites intéressants au groupe de pilotage Bilan 2018 Page 45/29 Mars 2019
Réseau expérimental de suivis piscicoles en marais endigués du bassin Artois-Picardie Forum des Marais Atlantiques BP 40214 Quai aux vivres Bilan 2018 Page 46/29 Mars 2019 17304 Rochefort Cedex 33 (0)5 46 87 08 00
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