T3 | 2019 Perspectives macroéconomiques mondiales - Principaux thèmes de l'économie et des marchés financiers expliqués par l'équipe de stratégie ...
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T3 | 2019 Perspectives macroéconomiques mondiales Principaux thèmes de l’économie et des marchés financiers expliqués par l’équipe de stratégie macroéconomique de la Répartition de l’actif 1 MSTR.495330
Points saillants 3 Principaux thèmes macroéconomiques pour 2019 4 Perspectives à court terme de la répartition de l’actif et prévisions à long terme 5 Le début du cycle d’assouplissement mondial 9 Le poids de l’incertitude créée par la politique commerciale 13 Le ralentissement cyclique aux États-Unis 18 La croissance européenne pourrait enfin avoir atteint un seuil 22 La faible reprise en Chine 27 Les marchés émergents demeurent intéressants 31 Le Canada, une force de résilience parmi les marchés développés 2 MSTR.495330
Principaux thèmes macroéconomiques pour le T3 2019 Un cycle La reprise des tensions La croissance La croissance en Le profil de croissance Nous sommes toujours Le Canada demeure d’assouplissement commerciales et des américaine présente Europe semble avoir de la Chine s’améliore optimistes à l’égard une force de résilience mondial s’est incertitudes connexes de plus en plus de enfin atteint un seuil, progressivement, des marchés émergents, parmi les marchés enclenché puisque plombe l’activité signes de fin de cycle ce qui est de bon mais sa reprise n’est qui ont profité des développés et nous presque toutes les économique mondiale, et nous sommes augure pour pas aussi fulgurante améliorations en Chine sommes d’avis que grandes banques surtout en Chine et aux toujours inquiets quant l’économie mondiale. que nombre de et du fait que le dollar la Banque du Canada centrales ont déjà États-Unis. Nous à l’éventualité d’une Or, les perspectives personnes l’auraient américain a été confiné n’arrimera pas sa réduit leurs taux ou constatons que ces croissance économiques de la souhaité. À court dans une fourchette. stratégie à celle de indiqué qu’elles le incertitudes ont miné particulièrement région sont toujours terme, nous nous Cependant, notre thèse la Réserve fédérale, feraient à court terme. la confiance des léthargique au fonction de la reprise attendons à un modérément optimiste c’est-à-dire qu’elle Ainsi, nous avons entreprises, amplifiant second semestre de l’activité assouplissement de serait compromise par n’augmentera pas ses modifié nos prévisions le repli de la croissance de 2020. Toutefois, commerciale la politique monétaire la reprise des tensions taux d’intérêt cette pour les États-Unis et dans ces économies. nous ne nous mondiale. en Chine, et nous commerciales ou année. Cette décision, l’Europe de même que attendons pas à une sommes d’avis que ce la stagnation de l’activité jumelée à pour plusieurs autres récession technique, fait est sous-estimé par commerciale mondiale. l’aplatissement de banques centrales de surtout si la Réserve les marchés mondiaux. Au sein des marchés la courbe des taux, moindre envergure. fédérale américaine émergents, nous devrait procurer un (la « Réserve conservons notre soutien accru au dollar fédérale ») réduit ses préférence pour les titres canadien. taux d’intérêt en 2019. de créance plutôt que les actions. Source : Équipe de stratégie macroéconomique de la Répartition de l’actif, Gestion de placements Manuvie, juin 2019. 3 MSTR.495330
Perspectives des catégories d’actif sur les 6 à 12 prochains mois, selon l’équipe Répartition de l’actif Baissier Neutre Haussier Actions États-Unis ▼ (avril 2019) Marchés émergents Europe ▼ (avril 2019) Japon ▼ (avril 2019) Canada Revenu fixe États-Unis Marchés émergents Europe Japon Canada Source : Équipe de stratégie macroéconomique de la Répartition de l’actif, Gestion de placements Manuvie, juin 2019. Les prévisions ou autres énoncés de nature prospective portant sur des événements futurs, des objectifs, des stratégies de gestion ou d’autres prévisions ne sont à jour qu’à la date indiquée. Ces prévisions peuvent se réaliser ou non, et la réalité pourrait en être très éloignée. Les points de vue et opinions peuvent varier d’une équipe de gestion de portefeuille à l’autre et changer sans préavis. 4 MSTR.495330
Le début du cycle d’assouplissement mondial 5
Nous nous attendons à ce que la plupart des grandes banques centrales réduisent leurs taux sous peu • Au début de juin, nous avons modifié nos prévisions de taux d'intérêt pour plusieurs marchés clés. Nous nous attendons maintenant à ce que la Réserve fédérale abaisse ses taux d’intérêt au moins deux fois au second semestre de 2019 par crainte i) que l’incertitude causée par la politique commerciale ait provoqué un choc de confiance qui pèsera sur la croissance et ii) de voir l’inflation s’écarter de la cible officielle de la Réserve fédérale, aussi bien sur le plan cyclique que structurel. • Nous prévoyons également que la Banque centrale européenne (BCE) mettra en œuvre d’autres mesures d’assouplissement monétaire à grande échelle, notamment des baisses de taux et d’autres politiques non traditionnelles. Principaux taux directeurs des banques centrales (%) 3.0 Prévisions 2.5 2.0 1.5 1.0 0.5 0.0 -0.5 -1.0 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 États-Unis Europe Japon Sources : Bloomberg et Gestion de placements Manuvie, au 20 juin 2019. 6 MSTR.495330
La Réserve fédérale se concentre sur les baisses structurelles qui échappent à l’inflation Cependant, se concentrer excessivement sur la prochaine décision de la Réserve fédérale en matière de taux d’intérêt pourrait revenir à ne pas voir la forêt à force de ne regarder que les arbres. La banque centrale des États-Unis est en train de revoir son cadre de maîtrise de l’inflation, et plusieurs responsables de la Réserve fédérale ont souligné la nature persistante et structurelle de la faiblesse de l’inflation. Il s’agit en effet du premier cycle économique de l’histoire de la Réserve fédérale au cours duquel l’inflation globale, selon le critère de mesure privilégié, soit les dépenses personnelles, est inférieure à 2 % en moyenne. La Réserve fédérale a laissé entendre qu’elle pourrait devoir procéder de façon informelle, ou peut-être même formelle, à une surchauffe inflationniste qui permettrait à l’inflation de rester au-dessus de sa cible de 2 % afin de rapprocher l’inflation moyenne de ce cycle du niveau de 2 %. Nous pourrions donc voir une banque centrale beaucoup plus conciliante sur le plan structurel et susceptible de réduire les taux plus rapidement, et de façon plus marquée, et de rester conciliante pendant une période plus longue que par le passé. L’inflation de ce cycle est en moyenne inférieure à 2 % Déflateur des dépenses personnelles Cible de 2 % Récession (variation sur 12 mois [%]) Sources : Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 15 avril 2019. 7 MSTR.495330
Partout dans le monde, les banques centrales ont commencé à prendre des mesures d’assouplissement Mouvements Mouvements des probables des taux Banque centrale/ Bien que les marchés se soient surtout concentrés sur l’adoucissement de Ton pays taux au cours des au cours des ton de la Réserve fédérale au deuxième trimestre, nous nous attendons à six derniers mois six prochains mois ce que presque toutes les grandes banques centrales du monde continuent, ou commencent, à prendre des mesures d’assouplissement au Conciliant États-Unis ▬ ▼ cours des six prochains mois. Plus particulièrement, nous prévoyons une mesure de relance de grande ampleur de la part de la Chine, la deuxième Conciliant Europe ▬ ▼ économie en importance au monde. Les répercussions sont grandes : Conciliant Japon ▬ ▼ 1. L’économie mondiale recevra probablement un coup de pouce et la croissance mondiale pourrait, selon nous, atteindre un creux au Conciliant Chine ▼ ▼ deuxième semestre de 2019. Nous nous attendons à ce que ce ralentissement soit modeste et de courte durée, à condition que les Neutre Royaume-Uni ▬ ▬ tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine se relâchent. Neutre Banque du Canada ▬ ▬ 2. Malgré le ton plus conciliant de la Réserve fédérale, nous continuons de croire que le dollar américain demeurera dans une fourchette et Ferme Norvège ▲ ▲ présentera un potentiel de hausse. Nous nous attendons à ce que les Conciliant Australie ▼ ▼ taux d’intérêt dans la plupart des autres grandes économies baissent encore plus rapidement qu’aux États-Unis. Conciliant Nouvelle-Zélande ▼ ▼ 3. La recherche de rendement à l’échelle mondiale demeurera un thème Conciliant Brésil ▬ ▼ dominant pour les investisseurs en titres à revenu fixe, car une part de plus en plus importante de la dette mondiale est assortie d’un Conciliant Indonésie ▼ ▼ rendement négatif. Cette situation devrait maintenir relativement vigoureuse la demande pour les obligations du Trésor américain. Conciliant Inde ▼ ▼ ▼ Baisse de taux Conciliant Malaisie ▼ ▼ Neutre / Aucun Conciliant Philippines ▼ ▼ ▬ changement ▲ Hausse de taux Conciliant Mexique ▲ ▬ Sources : (Ton et mouvements probables des taux) Équipe de stratégie macroéconomique de la Répartition de l’actif, Gestion de placements Manuvie, juin 2019. 8 (Mouvements des taux) Bloomberg, 21 juin 2019. MSTR.495330
Le poids de l’incertitude créée par la politique commerciale 9
L’incertitude à l’égard de la politique économique est grande • Les tensions commerciales mondiales se sont accentuées au deuxième trimestre et ont culminé lors du Sommet du G20 qui s’est tenu en juin, lequel a permis de dissiper quelques incertitudes, mais pas toutes. • Même si nous nous attendons à ce que les tensions s’apaisent au deuxième semestre de 2019, elles devraient demeurer aiguës, surtout entre les États-Unis et la Chine. Ce contexte devrait permettre de freiner la récente décélération de la croissance mondiale et d’aider les États-Unis à éviter une récession. Cependant, nous gardons en tête que Washington pourrait de nouveau brandir la menace d’imposer des tarifs douaniers sur les automobiles ou d’autres marchandises européennes et considérons qu’il s’agit là d’un risque important pour nos perspectives. Indice de l’incertitude à l’égard de la politique économique – États-Unis et Chine Indice Indice É.-U. (G) Chine (D) Récession Sources : Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 15 mai 2019. « G » désigne l’échelle de gauche et « D », l’échelle de droite. 10 MSTR.495330
L’incertitude nuit à la confiance des entreprises et au commerce mondial • Nous constatons que les tensions commerciales accrues pèsent sur la croissance dans deux sphères particulières. D’abord, la confiance des entreprises à l’échelle mondiale a connu une chute brutale, qui a été particulièrement marquée aux États-Unis. Nous savons que la baisse de confiance entraîne un report ou un ralentissement de l’embauche et des dépenses en immobilisations. En effet, l’affaiblissement des embauches aux États-Unis s’explique par les pressions qu’exerce l’incertitude sur les entreprises. • Nous croyons également qu’une grande partie de la baisse des volumes des échanges commerciaux mondiaux est attribuable aux répercussions problématiques qu’engendre l’incertitude sur les activités d’exportation mondiales et les chaînes d’approvisionnement internationales complexes. Le 19 juin, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a indiqué que deux éléments le préoccupaient : les tensions commerciales et la croissance mondiale. Dans notre esprit, ces deux éléments n’en forment en réalité qu’un seul. Détérioration brutale de la confiance des entreprises Les volumes des échanges commerciaux mondiaux aux États-Unis¹ laissent présager une récession² Variation sur 12 mois (%) Variation sur 12 mois (%) Indice Indice -5 -20 -10 -40 -15 -60 -20 Confiance des chefs de la direction (G) Volume prévu des exportations mondiales (G) Confiance des PME (D) Volumes des échanges commerciaux mondiaux (D) Récession Récession 1 Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 29 mars 2019. 2Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 15 mai 2019. « G » désigne l’échelle de gauche et « D », l’échelle de droite. 11 MSTR.495330
Jusqu’à présent, les consommateurs américains ont été à l’abri des tensions commerciales • Malgré la baisse de confiance des entreprises, les consommateurs américains sont demeurés extrêmement optimistes. La confiance des consommateurs est presque à son sommet record – un facteur très favorable étant donné que les deux tiers de la croissance aux États-Unis sont attribuables aux consommateurs. • L’écart que l’on observe entre la faible confiance des entreprises et la très grande confiance des consommateurs s’explique probablement par le fait que, jusqu’à maintenant, les biens de consommation n’ont pratiquement pas été touchés par l’imposition des tarifs douaniers. Cependant, si les États-Unis appliquent des tarifs douaniers au reste des importations de Chine, les consommateurs verront probablement augmenter les prix de certains produits clés, notamment l’électronique et les vêtements. Selon nous, une telle situation nuirait à la confiance et à l’activité des consommateurs. Confiance des consommateurs américains Composition des importations américaines de la Chine (mesure du Conference Board)¹ soumises aux tarifs de l’article 3012 15 % 50 % 53 % 44 % Indice 25 % 42 % 40 % 24 % Phase Tarifs I tariffs de la phase I Phase Tarifs deIIlatariffs phase II Remaining Reste goods des produits (US$50bn) (50 G$ US) (US$200bn) (200 G$ US) (~US$300bn) (env. 300 G$ US) Biens de consommation Biens d'équipement Biens intermédiaires Autres 1 Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 15 mai 2019. 2 Cornerstone Macro et Gestion de placements Manuvie, mai 2019. 12 MSTR.495330
La croissance cyclique aux États-Unis ralentit 13
La probabilité d’une récession augmente La probabilité d’une récession en 2020 demeure élevée et se situe à son plus haut niveau depuis la dernière récession aux États-Unis. Cependant, selon notre scénario de base, les États-Unis échapperont de justesse à une récession technique (deux trimestres consécutifs de croissance négative) et s’en sortiront à la faveur d’un taux de croissance du PIB d’environ 1 % l’année prochaine. Il s’agit toutefois d’un taux de croissance particulièrement faible, ce qui aura des répercussions importantes sur la croissance des bénéfices et la politique monétaire. Probabilité d’une récession d’ici 12 mois (mesure de la Federal Reserve Bank of New York) Indice Indice Sources : Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 14 juin 2019. 14 MSTR.495330
Plusieurs facteurs pèsent sur la croissance • Plusieurs tendances établies freineront la croissance aux États-Unis au cours de la prochaine année : • Premièrement, les hausses progressives des tarifs douaniers pourraient réduire jusqu’à 0,8 % la croissance totale aux États-Unis. De plus, nous croyons que les estimations des chocs commerciaux fondées sur des modèles ont probablement sous-estimé les répercussions des guerres commerciales parce qu’il est difficile de quantifier les chocs de confiance. • Deuxièmement, les effets décalés du resserrement monétaire au cours de 2017-2018 et la réduction des mesures de relance budgétaire pèseront sur la croissance l’an prochain. Les baisses de taux d’intérêt à court terme pourraient atténuer l’incidence du resserrement de la politique monétaire qui était en place auparavant, mais étant donné la tendance avant que l’effet positif ne se fasse sentir, l’assouplissement ne devrait pas soutenir sensiblement la croissance aux États- Unis au premier semestre de 2020. • Si ces tendances se concrétisent comme l’indiquent nos modèles économiques, la croissance pourrait être inférieure à 1 % en 2020, par rapport à une croissance tendancielle qui est plus proche de 2 %. Bien qu’on ne puisse pas parler de récession, il s’agit d’une croissance très faible, ce qui signifie qu’il ne suffirait que d’un choc pour que l’économie se retrouve en récession. Facteurs susceptibles de ralentir la croissance aux États-Unis en 2020 (%) Croissance tendancielle sous-jacente Guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine Incidence négative du resserrement de la politique monétaire Incidence négative de la politique budgétaire Croissance 25 % de 50 G$ 10 % de 200 G$ Autre tranche de 25 % de 325 G$ Poids de la Poids de la tendancielle 15 % de 200 G$ politique monétaire politique budgétaire Sources : Gestion de placements Manuvie et Cornerstone Macro, au 21 juin 2019. 15 MSTR.495330
La production industrielle aux États-Unis demeure faible • En plus des facteurs qui pesaient déjà sur l’activité économique, un nombre croissant de signaux confirment notre prévision de croissance inférieure à 1 % l’an prochain. Il est important de noter que la production industrielle aux États-Unis ralentit fortement. • Le lien traditionnellement étroit entre le sous-indice des commandes établi dans le cadre de l’enquête réalisée par l’indice ISM du secteur manufacturier et la production industrielle porte à croire que nous pourrions connaître au quatrième trimestre de cette année une période de faible croissance qui s’étendra jusqu’en 2020. Cette éventualité est également corroborée par d’autres enquêtes de moindre envergure. • La production revêt une importance particulière pour les marchés des actions, car elle est liée aux bénéfices des sociétés. D’une manière générale, la croissance modérée de la production industrielle que l’on observe actuellement concorde avec une croissance des bénéfices inférieure à 5 %, • ce qui ne devrait pas faire grimper l’indice S&P 500. Les indicateurs avancés portent à croire que le secteur manufacturier demeure faible Variation sur 12 mois (%) Variation sur 12 mois (%) Production manufacturière (moyenne mobile sur 3 mois, G) Commandes selon l’ISM, décalage de 6 mois (D) Sources : Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 15 mai 2019. « G » désigne l’échelle de gauche et « D », l’échelle de droite. 16 MSTR.495330
Les ventes au détail aux États-Unis pourraient ralentir encore davantage... temporairement • Aux États-Unis, le marché de l’habitation domine habituellement l’activité des consommateurs. Si ce lien reste valable tout au long de l’année, la tendance baissière de l’activité dans le secteur de l’habitation signifie que les ventes au détail pourraient subir d’autres pressions vers le bas au troisième trimestre. • Toutefois, le changement radical de la rhétorique de la Réserve fédérale ce printemps – qui envisageait au début d’augmenter les taux puis a laissé entendre qu’elle allait plutôt fort probablement les réduire – a donné lieu à une importante réduction des taux d’intérêt fondés sur le marché, comme le marché obligataire avait déjà tenu compte de plusieurs diminutions de taux. Voilà un changement capital : les variations de taux d’intérêt ont une grande incidence sur les ventes de maisons, lesquelles sont à l’origine de l’impulsion de la consommation aux États-Unis. Si la tendance prévue demeure constant, l’activité dans le secteur de l’habitation devrait continuer de s’améliorer jusqu’à la fin de 2019, les ventes au détail (et la consommation en général) recevant un soutien crucial en 2020. Ventes de maison et ventes au détail aux États-Unis¹ Taux hypothécaires et ventes de maisons aux États-Unis² Var. sur 12 mois (%), MM sur 3 mois Variation sur 12 mois (%) Variation sur 12 mois (%) MM sur 3 mois, décal. 50 Var. sur 12 mois (%), Ventes de maisons existantes (G) Ventes de maisons neuves et existantes (G) Total des ventes au détail (D) Taux hypothéc., décal. 4 mois, inversion (D) Récession Récession 1Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 24 juin 2019. 2Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 15 avril 2019. « G » désigne l’échelle de gauche et « D », l’échelle de droite. 17 MSTR.495330
La croissance européenne pourrait enfin avoir atteint un seuil 18
Recherche d’une confirmation du seuil de la croissance européenne Depuis le début de 2018, le thème dominant en Europe est celui du ralentissement de la croissance et de la perte de confiance. Une longue liste d’enjeux ont pesé sur la croissance, qu’il s’agisse de la saisonnalité, des tensions commerciales ou de la réglementation des émissions. Toutefois, au cours des six derniers mois, on a observé une différence assez nette entre le secteur manufacturier léthargique, qui a probablement souffert de l’atonie de l’activité commerciale mondiale, et le secteur des services, qui a montré des signes de résilience et même de santé. Cet état de choses donne à penser que le commerce extérieur doit rebondir avant que la croissance économique globale en Europe ne puisse s’améliorer. Zone euro : Indices des directeurs d’achat du secteur manufacturier 62 60 58 56 54 52 50 48 46 Jun 16 Dec 16 Jun 17 Dec 17 Jun 18 Dec 18 Jun 19 Services Composé Composite Secteur manufacturier Manufacturing Sources : Bloomberg et Gestion de placements Manuvie, au 21 juin 2019. Un résultat supérieur à 50 correspond à une croissance et un résultat inférieur à 50, à une contraction. 19 MSTR.495330
Les consommateurs européens tirent leur épingle du jeu malgré la faiblesse de la situation extérieure Au cours des six dernières années, la saine croissance mondiale combinée à une politique monétaire favorable a permis d’améliorer considérablement la situation de l’emploi en Europe. En effet, la baisse du taux de chômage dans la région a soutenu la demande intérieure et aidé le continent à traverser relativement bien la toute dernière période de ralentissement. Sans surprise, les volumes des ventes au détail ont invariablement été supérieurs à la moyenne à long terme depuis la dernière récession européenne. Il s’agit là d’un point fort important qui, selon nous, a été largement sous-estimé par les marchés. Taux de chômage dans la zone euro¹ Ventes au détail dans la zone euro (%)1 Volumes des ventes au détail dans la zone euro (variation sur 12 mois [%], MM sur 3 mois) Médiane Moyenne à long terme 1 Sources : Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 15 avril 2019. « G » désigne l’échelle de gauche et « D », l’échelle de droite; MM signifie « moyenne mobile ». 20 MSTR.495330
L’Europe a maintenant besoin que l’économie mondiale se réchauffe • De solides dépenses de consommation n’ont pas suffi à protéger les activités manufacturières européennes contre i) la faiblesse de l’activité commerciale mondiale, ii) le ralentissement de l’économie chinoise et iii) le fléchissement des ventes d’automobiles (en raison de la modification des normes d’émission). Ces facteurs continuent de nuire aux bénéfices européens. L’Europe fait toujours partie intégrante de la chaîne d’approvisionnement mondiale et il faudra une reprise des échanges commerciaux mondiaux pour susciter l’optimisme à l’égard de cette région. • Heureusement, nous avons constaté que les échanges commerciaux mondiaux et l’activité manufacturière européenne ont peut-être enfin atteint un point d’inflexion. Une stabilisation des ventes intérieures d’automobiles pourrait également contribuer à stabiliser davantage la région. Comme c’est le cas aux États-Unis, l’augmentation de la production industrielle est un facteur déterminant clé de la croissance des bénéfices des entreprises européennes. Exportations mondiales et production industrielle européenne (%) Indice des volumes d’exportations mondiales Production manufacturière européenne (variation sur 12 mois [%], D) (variation sur 12 mois [%], G) Sources : Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 15 mars 2019. « G » désigne l’échelle de gauche et « D », l’échelle de droite. 21 MSTR.495330
La reprise en Chine demeure fragile 22
L’économie chinoise se stabilise, mais ne se redresse pas rapidement • La croissance chinoise se stabilise après une année 2018 particulièrement faible grâce à d’importantes mesures de relance, notamment de nature fiscale. Toutefois, nous continuons de croire que les mesures de relance mises en œuvre actuellement permettront seulement de stabiliser la situation, non d’entraîner une reprise aussi fulgurante que celle de 2015-2016. • Nous remarquons également que les mesures de relance budgétaire de la Chine ont surtout visé à stimuler la consommation intérieure grâce à des réductions d’impôt, contrairement aux années précédentes, où elles étaient axées sur le secteur immobilier – le secteur à plus forte intensité de marchandises – et les projets d’infrastructure, qui ont créé une demande de biens intermédiaires, de marchandises et de produits étrangers. Les indices chinois des directeurs d’achat Les mesures de relance budgétaire de la Chine du secteur manufacturier rebondissent¹ sont importantes (en % du PIB)² 4.0 3.5 3.0 2.5 Indice 2.0 1.5 1.0 0.5 0.0 -0.5 2015 2016 2017 2018 2019 Services Secteur manufacturier Dépenses Spending Réductions Tax Cuts d’impôt 1Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 15 mai 2019. 2 Cornerstone Macro et Gestion de placements Manuvie, mai 2019. 23 MSTR.495330
La stabilisation de la Chine n’a eu jusqu’à présent que des retombées limitées sur les échanges commerciaux mondiaux • Étant donné que ses programmes de relance ont essentiellement une portée nationale, nous croyons que l’effet ricochet d’une économie chinoise plus saine sur le reste de l’Asie et les échanges commerciaux mondiaux sera limité et qu’une reprise économique pourrait prendre plus de temps à se concrétiser. En effet, les importations chinoises n’ont guère augmenté jusqu’à maintenant et les volumes des échanges commerciaux avec l’Asie – et avec le reste du monde d’ailleurs – ont continué à ralentir. • Cependant, les importations chinoises commencent à reprendre, ce qui devrait favoriser la croissance dans la région. Nous croyons toujours que l’effet d’entraînement global sera quelque peu atténué, mais il devrait contribuer à soutenir les échanges commerciaux mondiaux. L’ampleur de l’atténuation des tensions commerciales mondiales (le cas échéant) pourrait stimuler davantage les échanges commerciaux mondiaux. Nous nous attendons à ce que cette question constitue un thème important au troisième trimestre. Indice des volumes d’exportations chinoises¹ Volumes des exportations mondiales et sud-coréennes² 130 Variation sur 12 mois (%) Variation sur 12 mois (%) 125 120 115 110 Indice Indice 105 100 95 90 85 80 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Exportations sud-coréennes (G) Exportations mondiales (D) 1Bloomberg et Gestion de placements Manuvie, mars 2019 2Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 15 mai 2019. « G » désigne l’échelle de gauche et « D », l’échelle de droite. 24 MSTR.495330
En Chine, les risques qui pèsent sur les perspectives sont toujours présents • Malgré l’amélioration de la plupart des indicateurs économiques chinois, nous continuons de croire que la reprise en Chine demeure fragile et avons ciblé trois facteurs défavorables susceptibles de limiter l’ampleur de la reprise en Chine et, s’ils devaient s’aggraver sensiblement, d’inverser la tendance de l’économie. • Premièrement, la Chine, comme bon nombre des grandes économies du monde, risque de connaître une période de déflation, selon l’évolution récente de l’indice des prix à la production (IPP). Cet état de fait est important pour les entreprises chinoises, car l’évolution défavorable de l’IPP peut aussi signaler la faiblesse des bénéfices industriels. Deuxièmement, le gouvernement chinois a pris le contrôle d’une banque régionale en mai, invoquant des préoccupations concernant le risque de crédit. Cet incident a fait grimper les coûts de financement interbancaire et souligné le fait que les risques financiers demeurent présents en Chine. Bien que cette question soit maîtrisée pour l’instant, nous estimons qu’elle doit faire l’objet d’une surveillance étroite. Troisièmement, les mesures de relance budgétaire ont grandement contribué à stabiliser l’économie chinoise, mais leurs retombées se sont surtout fait sentir au début, en particulier au dernier trimestre de 2018 et au premier semestre de 2019. Nous nous attendons à ce que cet effet positif s’estompe au second semestre de 2019, à moins que de nouvelles mesures de relance budgétaire ne soient annoncées. L’indice des prix à la production en Chine signale d’éventuels Les taux interbancaires restent stables, mais doivent risques de déflation (%)¹ être surveillés (%)² Taux interbancaire – trois mois IPP en Chine (variation sur 12 mois [%], G) Taux interbancaire – un mois Masse monétaire M1 de la Chine, au cours des 9 derniers mois (variation sur 12 mois [%], D) 1Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 15 mai 2019. 2Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 20 juin 2019. « G » désigne l’échelle de gauche et « D », l’échelle de droite. 25 MSTR.495330
Nous prévoyons d’autres mesures de relance en Chine au troisième trimestre • Nous nous attendons à ce que la Banque populaire de Chine mette en œuvre des mesures traditionnelles d’assouplissement à grande échelle au troisième trimestre en réaction i) aux difficultés provoquées par les tensions commerciales, ii) à la nécessité de maintenir la stabilité des taux interbancaires, iii) à l’essoufflement des effets des mesures de relance budgétaire et iv) aux pressions déflationnistes. La mise en œuvre d’autres mesures d’assouplissement monétaire devrait soutenir les actifs financiers et la croissance économique de la Chine jusqu’en 2020. Essentiellement, il s’agira, selon nous, d’un événement qui comportera des risques importants pour les marchés mondiaux. • Outre des taux plus bas, la nécessité de soutenir les échanges commerciaux est également susceptible de maintenir la faiblesse du yuan, la devise frôlant le niveau psychologiquement important de 7,0. Nous nous attendons également à ce que le yuan se déprécie par rapport à un panier de monnaies pondérées en fonction des échanges commerciaux; c’est pourquoi nous émettons des réserves à l’égard des monnaies asiatiques. Le principal instrument de politique monétaire de la Chine – Le yuan pourrait se déprécier encore davantage par rapport le coefficient de réserves obligatoires¹ au dollar américain et à un panier de monnaies1 $ US/yuan (%) Indice Coefficient de réserves obligatoires – grandes banques $ US/yuan (G) Coefficient de réserves obligatoires – petites banques Yuan par rapport à un panier de monnaies de l’indice CFETS (D) 1Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 31 mai 2019. « G » désigne l’échelle de gauche et « D », l’échelle de droite. 26 MSTR.495330
Marchés émergents : la situation est complexe 27
Le ton conciliant de la Réserve fédérale ne suffit pas aux marchés émergents, qui ont besoin des échanges commerciaux • D’un point de vue descendant, on trouve un peu de tout dans les marchés émergents. Bien qu’ils bénéficient généralement de banques centrales plus conciliantes et d’un dollar américain confiné dans une fourchette, une reprise incertaine et inégale en Chine, une détérioration de l’activité commerciale mondiale et de faibles prix des marchandises peuvent également défavoriser cette catégorie d’actifs. • Dans la seconde moitié de 2019, certaines raisons pourraient nous rendre plus optimistes à l’égard de cette catégorie d’actifs. Nous nous attendons à ce que la Banque populaire de Chine mette en œuvre des mesures d’assouplissement à plus grande échelle, ce qui devrait stimuler la croissance asiatique et l’activité commerciale mondiale. Nous prévoyons également que les tensions commerciales mondiales s’atténueront, ce qui devrait avoir comme effet de favoriser la propension au risque. Cependant, à notre avis, il est plus probable que ces situations se concrétisent vers la fin de 2019 plutôt qu’au cours de l’été; dans l’intervalle, nous continuons donc de privilégier les placements en Chine plutôt que dans l’ensemble des marchés émergents. Indice MSCI Marchés émergents et volumes des exportations mondiales (%) Indice MSCI Marchés émergents ($ US) (MM sur 3 mois, variation sur 12 mois [%], G) Volumes des exportations mondiales (MM sur 3 mois, variation sur 12 mois [%], D) Sources : Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 21 juin 2019. MM signifie « moyenne mobile ». « G » désigne l’échelle de gauche et « D », l’échelle de droite. 28 MSTR.495330
Les titres de créance des marchés émergents demeurent intéressants Dans les marchés émergents, nous privilégions les titres de Les titres de créance des marchés émergents offrent de créance plutôt que les actions, aussi bien à court terme qu’à long bons rendements (%) terme. D’ici la fin de 2019, nous croyons que les titres de créance des marchés émergents bénéficieront de ce qui suit : • L’adoption d’une politique monétaire plus souple à l’échelle mondiale : Les banques centrales des pays émergents emboîteront probablement le pas à la Réserve fédérale, à la BCE et à d’autres banques centrales des marchés développés, et abaisseront leurs taux d’intérêt, ce qui pourrait offrir un certain potentiel de hausse, en plus des rendements supérieurs à ceux des marchés développés (voir le graphique à droite). Les principales banques centrales des pays émergents, comme celles de l’Inde et des Philippines, ont commencé à réduire leurs taux au deuxième trimestre. Nous prévoyons des baisses de taux en Indonésie, au Mexique, au Brésil et en Russie au troisième trimestre. • Les pressions désinflationnistes persisteront probablement du fait que la Chine continue d’exporter à des prix plus bas. La faiblesse des prix du pétrole pèsera également sur les indices d’inflation. • Selon nous, les tensions commerciales mondiales devraient se relâcher; dans le cas contraire, nous continuerons à privilégier les titres de créance des pays émergents au lieu des actions des pays émergents, car ils ne sont pas aussi étroitement liés aux activités commerciales mondiales que les actions. Indice BofA ML Emerging Markets Sovereign Bond – rendement (%) Indice Barclays U.S. Aggregate Bond – rendement (%) Sources : Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 24 juin 2019. 29 MSTR.495330
Zoom sur l’Indonésie Alors que l’économie indonésienne est toujours aux prises avec une myriade de problèmes structurels, notamment un important déficit du compte courant et de faibles flux d’investissements directs étrangers, plusieurs facteurs macroéconomiques favorables d’importance sont intervenus au cours du dernier trimestre. Nous nous attendons maintenant à ce que la Banque d’Indonésie abaisse son principal taux directeur au troisième trimestre afin de soutenir la croissance, la liquidité et l’inflation. Essentiellement, le mandat obtenu par le président Joko Widodo lors de sa réélection en mai dernier se prête bien à des réformes favorables au marché, même si elles pourraient prendre un certain temps à se matérialiser. Enfin, les rendement des investissements en Indonésie demeurent intéressantes dans un monde caractérisé par de faibles rendements, ce qui devrait favoriser les flux vers les actifs indonésiens. Principal taux directeur de l’Indonésie¹ Réélection du président Joko Widodo avec une forte marge² Prabowo Subianto Joko Widodo 44.5% 55.5% 1 Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 28 juin 2019. 2KPU RI et Gestion de placements Manuvie, au 21 mai 2019. 30 MSTR.495330
Le Canada, l’une des rares forces de résilience parmi les marchés développés 31
Les consommateurs canadiens demeurent résilients La croissance mondiale a considérablement ralenti, l’économie américaine s’essouffle et la plupart des banques centrales mondiales ont rapidement adopté un ton conciliant. Pourtant, le Canada se démarque comme une économie particulièrement résiliente stimulée, à notre avis, par une consommation canadienne étonnamment forte. Les ventes au détail ont repris de la vigueur, les Canadiens continuant de bénéficier d’une forte croissance de l’emploi et d’une stabilisation du crédit à la consommation. Bien que le Canada souffre de niveaux d’endettement structurellement élevés, l’économie canadienne semble connaître une nouvelle accélération cyclique, contrairement à ses voisins du sud. Reprise des ventes au détail au Canada Sur 12 mois Nominales Réelles Sources : Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 15 avril 2019. 32 MSTR.495330
La Banque du Canada attendra probablement bien plus longtemps que la Réserve fédérale avant d’abaisser ses taux En plus d’afficher une croissance, l’économie canadienne connaît des pressions inflationnistes raisonnablement fortes. Par conséquent, nous nous attendons à ce que la Banque du Canada attende bien plus longtemps que la Réserve fédérale avant de pratiquer des réductions de taux d’intérêt, si tant est qu’elle le fait. Contrairement à la Réserve fédérale, la banque centrale canadienne n’a qu’un seul mandat – la stabilité des prix – et elle aura de la difficulté à justifier des réductions de taux si les pressions inflationnistes demeurent à 2 % ou plus. Nous voyons donc d’un bon œil les taux canadiens et la monnaie du pays, en particulier par rapport à ceux des États-Unis. Hausse des pressions inflationnistes de base au Canada Variation sur 12 mois (%) Dépenses personnelles de base IPC du Canada, excluant les huit composantes les plus volatiles (variation sur 12 mois [%]) aux É.-U. (variation sur 12 mois [%]) Sources : Thomson Reuters Datastream et Gestion de placements Manuvie, au 15 avril 2019. 33 MSTR.495330
Renseignements importants Les placements comportent des risques, y compris le risque de perte du capital. Les marchés des capitaux sont volatils et peuvent considérablement fluctuer sous l’influence d’événements liés aux sociétés, aux secteurs, à la politique, à la réglementation, au marché ou à l’économie. Ces risques sont amplifiés dans le cas des placements effectués dans les marchés émergents. Le risque de change s’entend du risque que la fluctuation des taux de change ait un effet négatif sur la valeur des placements détenus dans un portefeuille. Les renseignements fournis ne tiennent pas compte de la convenance des placements, des objectifs de placement, de la situation financière ni des besoins particuliers d’une personne donnée. Nous vous invitons à évaluer la convenance de tout type de placement à la lumière de votre situation personnelle et à consulter un spécialiste, au besoin. Le présent document est réservé à l’usage exclusif des personnes ayant le droit de le recevoir aux termes des lois et des règlements applicables des territoires de compétence; il a été produit par Gestion de placements Manuvie et les opinions exprimées sont celles de Gestion de placements Manuvie au moment de la publication, et pourraient changer en fonction de la conjoncture du marché et d’autres conditions. Bien que les renseignements et analyses présentés dans le présent document aient été compilés ou formulés à l’aide de sources jugées fiables, Gestion de placements Manuvie ne donne aucune garantie quant à leur précision, à leur exactitude, à leur utilité ou à leur exhaustivité, et n’accepte aucune responsabilité pour toute perte découlant de l’utilisation des renseignements ou des analyses présentés. Le présent document peut comprendre des prévisions ou d’autres énoncés de nature prospective portant sur des événements futurs, des objectifs, des stratégies de gestion ou d’autres prévisions, et n’est à jour qu’à la date indiquée. Les renseignements fournis dans le présent document, y compris les énoncés concernant les tendances des marchés des capitaux, sont fondés sur la conjoncture, qui évolue au fil du temps. Ces renseignements peuvent changer à la suite d’événements ultérieurs touchant les marchés ou pour d’autres motifs. Gestion de placements Manuvie n’est nullement tenue de mettre à jour ces renseignements. Ni Gestion de placements Manuvie, ni ses sociétés affiliées, ni leurs administrateurs, dirigeants et employés n’assument de responsabilité pour quelque perte ou dommage direct ou indirect, ou quelque autre conséquence que pourrait subir quiconque agit sur la foi des renseignements du présent document. Tous les aperçus et commentaires sont de nature générale et ponctuelle. Quoiqu’utiles, ces aperçus ne remplacent pas les conseils d’un spécialiste en fiscalité, en placement ou en droit. Il est recommandé aux clients de consulter un spécialiste qui évaluera leur situation personnelle. Ni Manuvie, ni Gestion de placements Manuvie, ni leurs sociétés affiliées, ni leurs représentants ne fournissent de conseils dans le domaine de la fiscalité, des placements ou du droit. Les rendements passés ne garantissent pas les résultats futurs. Le présent document a été préparé à titre informatif seulement et ne constitue ni une recommandation, ni un conseil professionnel, ni une offre, ni une invitation à quiconque, de la part de Gestion de placements Manuvie, relativement à l’achat ou à la vente d’un titre ou à l’adoption d’une stratégie de placement, non plus qu’il indique une intention d’effectuer une opération dans un fonds ou un compte géré par Gestion de placements Manuvie. Aucune stratégie de placement ni aucune technique de gestion des risques ne peuvent garantir le rendement ni éliminer les risques. La diversification ou la répartition de l’actif ne sont pas garantes de profits et n’éliminent pas le risque de perte. À moins d’indication contraire, toutes les données proviennent de Gestion de placements Manuvie. Gestion de placements Manuvie Gestion de placements Manuvie est le secteur mondial de gestion de patrimoine et d’actifs de la Société Financière Manuvie. Nous comptons plus de 150 ans d’expérience en gestion financière au service des clients institutionnels et des particuliers et dans le domaine des régimes de retraite, à l’échelle mondiale. Notre approche spécialisée de la gestion de fonds comprend les stratégies très différenciées de nos équipes expertes en titres à revenu fixe, actions spécialisées, solutions multiactifs et marchés privés, ainsi que l’accès à des gestionnaires d’actifs spécialisés et non affiliés du monde entier grâce à notre modèle multigestionnaire. Le présent document n’a été soumis à aucun examen de la part d’un organisme de réglementation des valeurs mobilières ou autre et il n’a été déposé auprès d’aucun organisme de réglementation. Il peut être distribué par les entités de Manuvie ci-après, dans leurs territoires respectifs. Des renseignements supplémentaires sur Gestion de placements Manuvie sont accessibles sur le site www.gamanuvie.com. Australie : Hancock Natural Resource Group Australasia Pty Limited, Manulife Asset Management (Hong Kong) Limited. Brésil : Hancock Asset Management Brasil Ltda. Canada : Gestion de placements Manuvie limitée, Distribution Gestion de placements Manuvie inc., Manulife Investment Management (North America) Limited et Marchés privés Gestion de placements Manuvie (Canada) Corp. Chine : Manulife Overseas Investment Fund Management (Shanghai) Limited Company. Espace économique européen et Royaume-Uni : Manulife Investment Management (Europe) Limited, qui est régie et réglementée par l’organisme Financial Conduct Authority, Manulife Investment Management (Ireland) Ltd. qui est régie et réglementée par l’organisme Central Bank of Ireland. Hong Kong : Manulife Asset Management (Hong Kong) Limited. Indonésie : PT Manulife Aset Manajmen Indonesia. Japon : Manulife Asset Management (Japan) Limited. Malaisie : Manulife Asset Management Services Berhad. Philippines : Manulife Asset Management and Trust Company. Singapour : Manulife Asset Management (Singapore) Pte. Ltd. (société inscrite sous le numéro 200709952G). Suisse : Manulife IM (Switzerland) LLC. Taïwan : Manulife Investment Management (Taiwan) Co. Ltd. Thaïlande : Manulife Asset Management (Thailand) Company Limited. États-Unis : John Hancock Investment Management LLC, Manulife Investment Management (US) LLC, Hancock Capital Investment Management, LLC et Hancock Natural Resource Group, Inc. Vietnam : Manulife Investment Fund Management (Vietnam) Company Limited. Manuvie, le M stylisé, Gestion de placements Manuvie et le logo sont des marques de commerce de La Compagnie d’Assurance-Vie Manufacturers et sont utilisés par elle, ainsi que par ses sociétés affiliées sous licence. 34 MSTR.495330
Glossaire des indices Indice ISM du secteur L’indice du secteur manufacturier compilé par l’Institute for Supply Management (ISM) mesure l’emploi, la production, les stocks, manufacturier les nouvelles commandes et les livraisons des fournisseurs. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. Indice des directeurs d’achat (PMI) L’indice des directeurs d’achat (PMI) est un indicateur de la santé économique du secteur manufacturier et est basé sur cinq indicateurs majeurs : les nouvelles commandes, les niveaux de stocks, la production, les livraisons des fournisseurs et l’emploi. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. Indice des prix à la production L’indice des prix à la production (IPP) est une série d’indices qui suivent la variation moyenne des prix de vente reçus par les producteurs nationaux de biens et de services au fil du temps. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. CFETS Le panier de monnaies de l’indice CFETS s’entend du panier de monnaies de référence, publié par le China Foreign Exchange Trade System en décembre 2015. Le panier de monnaies comprend : le dollar américain, l’euro, le yen japonais, le dollar de Hong Kong, le dollar australien, le ringgit malaisien, le rouble russe, la livre sterling, le dollar de Singapour, le baht thaïlandais, le dollar canadien, le franc suisse et le dollar néozélandais. Indice MSCI Marchés émergents L’indice MSCI Marchés émergents suit le rendement des sociétés à grande et à moyenne capitalisation des marchés émergents inscrites en bourse. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. Indice Bloomberg Barclays Global L’indice Bloomberg Barclays Global Aggregate Bond suit le rendement de titres de créance mondiaux de qualité sur les marchés des Aggregate Bond titres du Trésor à taux fixe, des obligations liées aux gouvernements, des obligations de sociétés et des créances titrisées. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. Indice BofA ML Emerging Markets L’indice BofA ML Global Emerging Markets Sovereign suit le rendement de titres de créance souverains de moindre qualité libellés en Sovereign Bond dollars américains et en euros. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. Indice des prix à la consommation L’indice des prix à la consommation (IPC) est une mesure complète utilisée pour estimer les variations de prix d’un ensemble de biens du Canada, excluant les huit et de services représentant les dépenses de consommation d’une économie. Les composantes volatiles exclues de cet indice, selon composantes les plus volatiles la Banque du Canada sont : fruits, préparations à base de fruits et noix; légumes et préparations à base de légumes; coût de l’intérêt hypothécaire; gaz naturel; mazout et autres combustibles; essence; transport interurbain; produits du tabac et articles pour fumeurs. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. 35 MSTR.495330
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