TATIANA TROUVÉ pResse / pRess (selection) - kamel mennour
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kamel mennour Paris 6 47 rue Saint-André-des-Arts 6 rue du Pont de Lodi Paris 8 28, avenue Matignon London W1K 4HR 51 Brook Street +33 1 56 24 03 63 www.kamelmennour.com TATIANA TROUVÉ presse / press (selection)
Date : 22/11/2018 Actuart Heure : 13:30:10 Journaliste : Eric SIMON 25 Novembre / November 25th 2018 www.actuart.org Pays : France Dynamisme : 0 Page 1/6 Visualiser l'article Exposition Installation Contemporaine: Tatiana TROUVÉ « A Quiet Life » "Les Indéfinis", 2018 de Tatiana TROUVÉ - Courtesy Galerie Kamel Mennour ;© Photo Éric Simon Du 15 octobre au 5 décembre 2018 Date : 22/11/2018 Heure : 13:30:10 Journaliste : Eric SIMON J'ai toujours travaillé dans les endroits que j'ai habités. Il serait peut-être plus juste de dire que j'ai toujours dormi là où je travaille. J'ai donc souvent rendu visite à mon atelier la nuit et de ces visites nocturnes sont nées les Remanences, une série de dessins au crayon noir sur papier noir au sein desquels figure mon atelier de nuit ou plutôt ce que j'en perçois alors. www.actuart.org Pays : France Dynamisme : 0un monde sépare l'univers dans lequel je travaille le jour, que ce soit activement ou passivement et celui Tout que je quitte le soir pour le retrouver le matin ; un monde où le temps opère, lie les choses entre elles ; un Page 2/6 monde bien vivant qui se passe de ma présence et que je me surprends à redécouvrir. Visualiser l'article Tous droits réservés à l'éditeur MENNOUR 321781616 "Sans Titre", 2018 de Tatiana TROUVÉ - Courtesy Galerie Kamel Mennour ;© Photo Éric Simon Tatiana Trouvé, Actuart, 25 Novembre / November 25th, 2018 Page 2
Date : 22/11/2018 Actuart 25 Novembre / November 25th Heure : 13:30:10 Journaliste : Eric SIMON 2018 www.actuart.org Pays : France Dynamisme : 0 Page 3/6 Visualiser l'article "Sans Titre", 2017 de Tatiana TROUVÉ - Courtesy Galerie Kamel Mennour ;© Photo Éric Simon Dans ses installations vidéo Mapping The Studio I et II (2001), Bruce Nauman montre des images de son atelier, filmé une heure par nuit, quarante-deux nuits durant, avec une caméra infrarouge sur une période de plusieurs mois. Si il ne se passe pas grand chose dans ces vues nocturnes, un monde bruisse pourtant dans ce lieu, comme le soulignent les indices sonores de présences d'insectes et d'animaux (des aboiements de chiens, des cris de coyotes), mais aussi les bruits de trains, au loin, ou le passage d'un chat et de souris. Tatiana Trouvé, Actuart, 25 Novembre / November 25th, 2018 Page 3
Date : 22/11/2018 Heure : 13:30:10 Actuart Journaliste :/Eric 25 Novembre SIMON November 25th 2018 www.actuart.org Pays : France Dynamisme : 0 Page 4/6 Visualiser l'article L'atelier est un environnement relié à des êtres et des choses qui accueille et produit sans cesse de micro- événements. Il vit le jour comme la nuit. Et il y a surtout du temps qui passe dans ce lieu en état de veille, habité par la pensée et par le rêve, quand les choses qui le peuplent sont au repos, la nuit venue. "Sans Titre", 2018 de Tatiana TROUVÉ - Courtesy Galerie Kamel Mennour ;© Photo Éric Simon "Sans Titre", 2017 de Tatiana TROUVÉ - Courtesy Galerie Kamel Mennour ;© Photo Éric Simon L'atelier est à la fois un espace physique et un espace psychique. Il est relié à tout un ensemble d'êtres et de choses qui le constituent, mais il est aussi un milieu où les idées et les choses se relient (un lieu où les idées deviennent des choses et où les choses deviennent des idées), animé par l'esprit, par le conscient et par l'inconscient, par les choses elles-mêmes. Ces deux dimensions y sont pour moi inexorablement enchevêtrées. Dans l'environnement de l'atelier, tout objet est alors amené à se transformer et à trouver une Tous droits réservés à l'éditeur MENNOUR 321781616 Tatiana Trouvé, Actuart, 25 Novembre / November 25th, 2018 Page 4
Actuart 25 Novembre / November 25th 2018 Date : 22/11/2018 Heure : 13:30:10 Journaliste : Eric SIMON www.actuart.org Pays : France Dynamisme : 0 Page 5/6 Visualiser l'article nouvelle définition, que ce soit dans sa manière de se relier aux autres (quels que soient ces autres), dans sa matérialité, dans ses dimensions... L'observateur emporte avec lui des arrêts sur image des mondes qu'il explore, et c'est bien un instantané de cet univers en veille, de ce monde des possibles, que j'ai arrêté pour mon exposition. Tout, ici, a muté, changeant de matérialité pour se figer dans le temps, dans des liens qui désormais fixent les choses les unes aux autres. Ce mouvement d'arrêt et ce dédoublement des objets dans leur mutation font apparaître l'environnement de l'atelier comme dans un songe. Dans l'étrange processus de fossilisation qui s'en est emparé, les éléments qui le peuplent, si différents soient-ils, acquièrent le statut d'œuvre et les différences qui les séparent ont été abolies, elles aussi endormies à jamais. C'est ici que s'accomplit le voyage autour de mon atelier. Tatiana Trouvé "Sans Titre", 2018 de Tatiana TROUVÉ - Courtesy Galerie Kamel Mennour ;© Photo Éric Simon Tatiana Trouvé, Actuart, 25 Novembre / November 25th, 2018 Page 5
Actuart 25 Novembre / November 25th 2018 Date : 22/11/2018 Heure : 13:30:10 Journaliste : Eric SIMON www.actuart.org Pays : France Dynamisme : 0 Page 6/6 Visualiser l'article "Sans Titre", 2018 de Tatiana TROUVÉ - Courtesy Galerie Kamel Mennour ;© Photo Éric Simon Tatiana Trouvé est née en 1968 à Cosenza, en Italie. Elle vit et travaille à Paris, en France.Elle a participé à de grandes manifestations internationales, telles que la Biennale de Venise (2003 et 2007), la 29ème Biennale de São Paulo (2010), la Biennale de Lyon (2015), la Biennale d'Istanbul (2017), la Triennale de Yokohama (2017) et la BIENALSUR, 1ère biennale contemporaine d'Amérique du Sud (2017), ainsi que des expositions collectives à la Hayward Gallery à Londres (2010) et à la Fondation Pinault - Punta della Dogana à Venise (2011), au ACCA à Melbourne (2012), au Musée Jumex au Mexique (2013), au Bass Museum of Art à Miami (2013), et au Albertina Museum à Vienne (2015). Galerie Kamel Mennour 47 rue Saint-André-des-Arts 75006 Paris http://www.kamelmennour.com Tatiana Trouvé, Actuart, 25 Novembre / November 25th, 2018 Page 6
France Culture 13 Novembre / November 13th Date : 13/11/2018 Heure : 21:02:31 Journaliste : Marie Richeux 2018 www.franceculture.fr Pays : France Dynamisme : 34 Page 1/2 Visualiser l'article Tatiana Trouvé : "Les objets sont des enregistreurs" Par les temps qui courent par Marie Richeux du lundi au vendredi de 21h00 à 22h00 Audio: https://www.franceculture.fr/emissions/par-les-temps-qui-courent/tatiana-trouve A l'occasion de son exposition parisienne "A Quiet Life" jusqu’au 24 novembre à la Galerie Kamel Mennour, l’artiste met en scène l’atelier comme un cocon à l’intérieur duquel la Terre entière expérimente de nouvelles formes d’existence et d’agencement. Exposition "Quiet Life" • Crédits : Galerie Kamel Mennour Pour inaugurer sa collaboration avec la galerie Kamel Mennour, Tatiana Trouvé se disloque simultanément sur trois sites entre Londres et Paris. Les trois installations tracent la carte d’un territoire inexploré et s’efforcent de construire un lieu où l’art retrouve son « souffle cosmique ». Tatiana Trouvé, Tous droits réservés France Culture, 13 Novembre / November 13th, 2018 à l'éditeur Page 7 MENNOUR 321327804
France Culture Date : 13/11/2018 13 Novembre / November 13th Heure : 21:02:31 Journaliste : Marie Richeux 2018 www.franceculture.fr Pays : France Dynamisme : 34 Page 2/2 Visualiser l'article J’ai toujours travaillé dans les endroits que j’ai habités. Il serait peut-être plus juste de dire que j’ai toujours dormi là où je travaille. J’ai donc souvent rendu visite à mon atelier la nuit et de ces visites nocturnes sont nées les Remanences, une série de dessins au crayon noir sur papier noir au sein desquels figure mon atelier de nuit ou plutôt ce que j’en perçois alors. L'atelier est un espace de l'inconscient. On y intériorise le monde qui nous entoure, c'est une carte géographique. La désorientation permet d'inventer. Quand les sens sont en éveil, on regarde plus. Un titre associé à un objet me transporte dans la dimension matérielle de l'objet. Les objets sont des enregistreurs. A chaque début d'exposition j'utilise un savon qui a été utilisé par moi et mon équipe, ce qu'il en reste à la fin je le garde et le moule. Le savon vient enregistrer la construction. Archives Marcel Duchamp, RTF, 1960 Jean de Loisy, émission Peinture Fraîche, France Culture, 2003 Miquel Barcelo, émission le Grand Entretien, France Inter, 2013 Pierre Skira, émission Agora, France Culture, 1990 Références sonores "A Quiet Life", de TEHO TEARDO & BLIXA BARGELD, Still Smiling (Specula /Audioglobe) "Frosti" de Bjork Informations pratiques : http://www.kamelmennour.com/fr/expositions/631/tatiana-trouv.html Intervenants Tatiana Trouvé Artiste L'équipe Production Marie Richeux Avec la collaboration de Marianne Chassort , Jeanne Aléos , Romain de Becdelievre Réalisation Lise-Marie Barré , Charlotte Roux Tatiana Trouvé, France Culture, 13 Novembre / November 13th, 2018 Page 8
INFERNO 13 Novembre / November 13th Date : 13/11/2018 Heure : 09:38:29 2018 inferno-magazine.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 1/3 Visualiser l'article TATIANA TROUVÉ, « A QUIET LIFE : UN HABITAT, UN ARRÊT DANS LE TEMPS « A quiet life », exposition de Tatiana Trouvé, un habitat – Galerie Kamel Mennour, jusqu'au 24 novembre 2018. Quand elle conçoit une exposition, Tatiana Trouvé s'interroge sur les éléments structurels de l'espace pour ouvrir de nouvelles possibilités de perception de celui-ci. Ses œuvres, bien souvent réalisées in situ, invitent le spectateur à se projeter dans un espace-temps. Pour « Quiet life », sa nouvelle exposition personnelle à la galerie Kamel Mennour, elle présente des œuvres qui contiennent en elles une histoire, un univers à la fois familier et inquiétant. Dès l'entrée, des objets, de bric et de broc suggèrent un état d'attente, ou bien témoignent d'un passage, d'un moment de pause, d'une arrivée. L'artiste, par la virtuosité de son travail de sculpteur, trompe le visiteur. Il s'agit de sculptures réalisées en matériaux nobles, marbre, bronze, acier… qui habitent la galerie, devenue lieu de vie de l'artiste. Puis, on découvre, dans une grande salle, plusieurs ensembles de matériaux posés sur des supports, en attente. Des bâches qui bougent grâce à la présence d'un ventilateur donnent une impression d'un travail en cours. Tatiana Trouvé a figé des situations du quotidien de son atelier, ce lieu à la fois de création plastique et de réflexions, là où l'art et la vie s'entremêlent. L'artiste précise en effet : « L'atelier est à la fois un espace physique et un espace psychique. Il est relié à tout un ensemble d'êtres et de choses qui le constituent, mais il est aussi un milieu où les idées et les choses se relient (un lieu où les idées deviennent des choses et où les choses deviennent des idées), animé par l'esprit, par le conscient et par l'inconscient, par les choses elles-mêmes. » Ses installations témoignent d'un arrêt sur un moment. Elles incarnent du temps, celui du Tous droits réservés à l'éditeur MENNOUR 321285399 Tatiana Trouvé, INFERNO, 13 Novembre / November 13th, 2018 Page 9
INFERNO Date : 13/11/2018 Heure : 09:38:29 13 Novembre / November 13th 2018 inferno-magazine.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 2/3 Visualiser l'article passé et celui du futur et incitent à s'imaginer une situation vécue ou à venir. Elles proposent une expérience d'archéologie d'un paysage. Dans une autre pièce, « Les Indéfinis » propose une autre histoire. Cette installation, composée de structures métalliques posées sur des socles, évoque des œuvres en attente d'être installées, mises en boîtes, rangées ou à transporter, en vue d'une présentation à venir. Cette exposition invite à rentrer dans l'intimité de l'artiste qui a livré des traces de son lieu de travail. Le titre « Une vie silencieuse » exprime une tension entre des matières, figées, inanimées et la possibilité de leur transformation. Les installations de Tatiana Trouvé présentent à la fois une fixation d'objets du quotidien et l'ajout de pièces en équilibre. Ce qui provoque la sensation d'une présence fantomatique. L'artiste propose également une expérience de découverte d'un espace où le temps aurait laisser des traces. Pauline Lisowski Tatiana Trouvé, INFERNO, 13 Novembre / November 13th, 2018 Page 10 Tous droits réservés à l'éditeur MENNOUR 321285399
INFERNO 13 Novembre / November 13th 2018 Date : 13/11/2018 Heure : 09:38:29 inferno-magazine.com Pays : France Dynamisme : 0 Page 3/3 Visualiser l'article Tatiana Trouvé, INFERNO, 13 Novembre / November 13th, 2018 Page 11
Wall Street International 10 Novembre / November 10 2018 Tatiana Trouvé 15 Oct — 24 Nov 2018 at the Kamel Mennour Gallery in Paris, France 10 NOVEMBER 2018 Tatiana Trouvé. Courtesy of Kamel Mennour Gallery I have always worked where I lived. I would perhaps do better to say that I have always slept where I work. I have often visited my studio at night and from these nocturnal visits, Remanences, a series of black pencil on black paper drawings, was created. They depict my nighttime studio, or rather what I can see of it then. The universe in which I work by day, whether actively or passively, is worlds apart from the one I leave behind at night, to come back to by day. It is a universe where time is at work, linking things together; a universe full of life, one that can get along very well without me, and that I surprise myself rediscovering. In his video installations Mapping The Studio I and II (2001), Bruce Nauman shows images of his studio, filmed with an infrared camera for forty-two minutes at a certain time of night over a period of some months. If nothing much happens in these nocturnal views, there is a world rustling here, as you can hear in the sounds of insects and animals (dogs barking, coyotes howling), as well as distant trains, and the passing of a cat, of mice. The studio is an environment connected to living beings Tatiana Trouvé, Wall Street International, 10 Novembre / November 10, 2018 Page 12
Wall Street International 10 Novembre / November 10 2018 and things endlessly harbouring and producing microevents. It lives by day and night. Above all, it is time that passes through this space, awake, possessed of thought and dreams, when the things that populate it are resting, night fallen. The studio is at once a physical and a psychic space. It is connected to a whole array of living beings and things that make it up, but it is also a place where ideas and things connect (a place where ideas become things and things become ideas), brought to life by the mind, by consciousness and unconsciousness, by things themselves. For me, these two dimensions are inexorably bound up in one another. In the environment of the studio, every object is brought to a point of transformation, of finding a new definition, whether in the way it connects to other objects (whatever these are), or in its materiality, in its dimensions… The observer leaves with freeze frames of the worlds explored, and it is indeed a snapshot of this waking universe, this world of possibilities, that I have kept in suspense for my exhibition. Here, everything has mutated, changing its materiality in order to become fixed in time, in binding ties that fix things one to the other. This frozen movement and this doubling of the objects in their mutated cause the environment of the studio to appear as if in a dream. In the strange process of fossilization that has taken hold, the elements populating this space, however different, acquire the status of a work, and the differences separating them are forgotten, put to sleep for eternity. This is where the voyage around my studio takes place. Tatiana Trouvé was born in 1968 in Cosenza, Italy. She lives and works in Paris, France. She has participated in major international biennales such as the Biennale di Venezia (2003 and 2007), the 29th São Paulo Biennale (2010), the Biennale de Lyon (2015), the Istanbul biennale (2017), the Yokohama Triennale, (2017) and the BIENALSUR, 1st Contemporary Biennal of South America (2017), and group shows at the Hayward Gallery in London (2010), and the Pinault Foundation Punta della Dogana, Venice (2011), at the ACCA, Melbourne (2012), the Museo Jumex, Mexico City(2013), the Bass Museum of Art, Miami (2013), and the Albertina Museum, Vienna (2015). Solo exhibitions include Double Bind at Palais de Tokyo, Paris (2007); 4 Between 2 and 3 at Centre Pompidou, Paris (2008); A Stay Between Enclosure and Space at the Migros Museum of Zurich (2009); Tatiana Trouvé, the South London Gallery (2010); and Il grande ritratto, an extensive exhibition inspired by the title of Dino Buzzati's science fiction novel and conceived in response to the challenging architecture of the Kunsthaus Graz (2010). The travelling exhibition I tempi doppi was presented at Kunstmuseum Bonn, Museion Bolzano-Bozen and Kunsthalle Nürnberg (2014). The Longest Echo — L’écho le plus long at Tatiana Trouvé, Wall Street International, 10 Novembre / November 10, 2018 Mamco, Geneva inaugurated her first retrospective exhibition (2014). Page 13 The Sparkle of Absence was her first solo show in China at Red Brick
of the objects in their mutated cause the environment of the studio to appear as if in a dream. In the strange process of fossilization that has taken hold, the elements populating this space, however different, acquire the status of a work, and the differences separating them are Wall Street International forgotten, put to sleep for eternity. This is where the voyage around my 10 Novembre / November 10 studio takes place. 2018 Tatiana Trouvé was born in 1968 in Cosenza, Italy. She lives and works in Paris, France. She has participated in major international biennales such as the Biennale di Venezia (2003 and 2007), the 29th São Paulo Biennale (2010), the Biennale de Lyon (2015), the Istanbul biennale (2017), the Yokohama Triennale, (2017) and the BIENALSUR, 1st Contemporary Biennal of South America (2017), and group shows at the Hayward Gallery in London (2010), and the Pinault Foundation Punta della Dogana, Venice (2011), at the ACCA, Melbourne (2012), the Museo Jumex, Mexico City(2013), the Bass Museum of Art, Miami (2013), and the Albertina Museum, Vienna (2015). Solo exhibitions include Double Bind at Palais de Tokyo, Paris (2007); 4 the Musée des Beaux-Arts de Rennes, at the Via Medici in Roma, and at Between 2 and 3 at Centre Pompidou, Paris (2008); A Stay Between the Petach Tikva Museum of Art, Tel-Aviv. In 2019, she will inaugurate a Enclosure and Space at the Migros Museum of Zurich (2009); Tatiana solo show at the Broad Art Museum in the Michigan. Trouvé, the South London Gallery (2010); and Il grande ritratto, an extensive exhibition Email inspired by the title of Dino Share Buzzati's science Tweet Share fiction novel and conceived in response to the challenging architecture of the Share Pin Share Kunsthaus Graz (2010). The travelling exhibition I tempi doppi was presented at Kunstmuseum Bonn, Museion Bolzano-Bozen and Kamel Mennour Gallery Kunsthalle Nürnberg (2014). The Longest Echo — L’écho le plus long at Mamco, Geneva inaugurated Kamel her firstinretrospective Mennour presents his three exhibitionLocation (2014). The Sparkle ofParisian Absence was the spaces herwork firstofsolo someshow in China atParis, thirty France Red Brick Museum, Beijing (2016). Public contemporary, youngArt andFund commissioned Desire Lines on internationally Founded in view at Centralconsecrated Park in New York artists; inopens and 2015.this In fall 2018a she had solo shows at 1999 the Musée desfourth Beaux-Arts venue inde Rennes, London's at the Via Medici in Roma, and at Mayfair the Petach Tikva Museum at neighborhood of51 Art, Tel-Aviv. Brook Street. In 2019, she will inaugurate a solo show at the Broad Art Museum in the Michigan. Gallery profile Email Share Tweet Share Share Pin Share Kamel Mennour Gallery Kamel Mennour presents in his three Location Parisian spaces the work of some thirty Paris, France contemporary, young and internationally Founded in consecrated artists; and opens this fall a 1999 fourth venue in London's Mayfair 1. Tatiana Trouvé. Courtesy of Kamel Mennour Gallery neighborhood at 51 Brook Street. 2. Tatiana Trouvé. Courtesy of Kamel Mennour Gallery Gallery 3. Tatiana Trouvé. Courtesy of Kamel Mennour profile Gallery MORE FROM KAMEL MENNOUR GALLERY 1. Tatiana Trouvé. Courtesy of Kamel Mennour Gallery 2. Matthew Lutz-Kinoy Tatiana Trouvé. Claude Courtesy of Kamel Mennour Lévêque Stances Gallery Cholet-New York Tatiana Trouvé, Wall Street International, 10 Novembre 6 Sep — 6 Oct 2018 / November 10, 15 Mar — 26 May 2018 8 Feb — 3 Mar 2018 2018 Page 14 27 Apr — 16 Jun 2017 3. Tatiana Trouvé. Courtesy of Kamel Mennour Gallery
My Art Guides 8 Novembre / November 8 2018 Paris - Interviews Paris through an Artist’s Perspective: an Interview with Tatiana Trouvé 5 DAYS AGO For the occasion of the art week in Paris, we interviewed Italian born and Paris based artist Tatiana Trouvé (b. 1986, Cosenza, IT) to talk about her current and upcoming projects. She also shares her tips on Paris, suggesting art spaces and places where to spend some time out during your stay in the French capital. Carla Ingrasciotta: Let’s start with “A Quiet Life”, the exhibition at Kamel Mennour during FIAC. Could you tell us some more about the artworks you are showcasing for the occasion? Tatiana Trouvé: I don’t usually like talking about projects, I think that the works should follow their own path and have their own discourse. In this case, however, there was certainly an idea which continued to persist, with a dual origin: one which is linked to my own work and the other to another artist, Bruce Nauman. I have often visited my studio at night and from these nocturnal visits, “Remanences”, a series of black pencil on black Tatiana Trouvé, My Art Guides, 8 Novembre / November 8, 2018 Page 15
My Art Guides 8 Novembre / November 8 2018 paper drawings, was created. Drawings that come to life by passing in front of them, with the changes of light and the reflections of pencil and crayon. I see them as nocturnal visions of my studio. I have always worked where I live. They are nocturnal visions that come to you only at night when everything is dark and confused. I have always kept in mind a video piece by Bruce Nauman in which he films his studio during the night, on watching it you have the impression that nothing is happening, yet lots is going on: a busy fly, a howling coyote, a passing train. There is a microcosm that comes to life at night in the studio, when the mechanical activity of the day is at rest. I liked the idea of continuing this thought process about the way things work in an artist’s studio, there are finished works, but everything continues to exist on the same level, with the same importance, both the materials and the finished work. In the atelier everything depends on the other, creating a microcosm. The exhibition does not reveal the exact state or process of things: there are bags of materials that become stone, bronze, some finished works seem to be drafts. The relationship between the materials and the finished sculptures is confusing and the borders are not clear. Everything appears as a three-dimensional drawing. Carla Ingrasciotta: What does the title “A Quiet Life” allude to? Tatiana Trouvé: The title comes from the song by Teho Teardo and Blixa Bargeld where the lyrics in the first refrain are “a quiet life for me”, while in the second part of the song we hear “no quiet life for me”. Hence moving from a quiet life to a restless one, recalling a series of my drawings called “Intranquillity” which also deals with the “The Book of Disquiet” by Fernando Pessoa. The state of being caught between two worlds:a quiet and restless life, worlds that merge to generate new dimensions. Carla Ingrasciotta: You mainly work with sculpture, drawing, and installation. Many of your early works incorporate architectural interventions which were not always visible to the viewer. Could you tell us about the development of your practice and of your spatial interventions? Tatiana Trouvé: My first pieces were little worlds, installations made from glass or plexiglass. Translating a flat image into an installation and contextualising it, this is very important to my work. From the glass dripped liquid, facades from which you could see the world as a three dimensional sphere, work which was thought about to create a dialogue in different spaces, so not to place the public at a distance. Now however these installations have taken on a greater spatiality, because I make more and more works intended for open spaces, not for galleries or closed spaces. I play with elements that confuse themselves with nature, so that it has the chance to regain possession of itself. Tatiana Trouvé, My Art Guides, 8 Novembre / November 8, 2018 Page 16
My Art Guides 8 Novembre / November 8 2018 Carla Ingrasciotta: Could you tell us about your practice and the creative process behind your work? Do you have a daily routine in your studio? Tatiana Trouvé: I don’t have a daily routine as such. There are long periods in which I am inactive, but these are probably the most useful, when I do my research. I don’t really have a methodical approach to my work. Carla Ingrasciotta: You were born in Italy and lived in Senegal and Holland. In 1995 you established yourself in Paris. Why did you decide to move here? Tatiana Trouvé: Before Paris I lived in faraway countries which were culturally diverse from one another, which has surely had an impact on my life. I was very young when I went to Africa. I arrived in Paris having lived in Holland for a period and I arrived by chance, I absolutely didn’t think I would stay. I came for an exhibition, after that other projects began to take shape and they made me stay. I think it was my work that brought me here, it wasn’t a personal choice. Now my life is in Paris and I am happy. It was my work that chose the city for me. Carla Ingrasciotta: What was the art scene like when you first arrived in the city and how has it changed over the years? Tatiana Trouvé: Young artists travel a lot, they are constantly moving to Paris, artists here come from all over the world. What has changed is that we no longer stop, we do not settle for long. Even young French artists leave and return frequently. Moving, flows and migration to and from Paris is a cultural richness, and I think this is fundamental for today’s art scene. Carla Ingrasciotta: Are there any concessions from the part of institutions? Do you think these are directed positively and in a sustainably towards artists? Is there public involvement? Tatiana Trouvé: Yes, very much so, and it has always been this way in France. Many museums, like the Beaubourg, for example, usually buy works at the beginning of an artist’s career. There are many initiatives dedicated to art initiated by young artists, including new spaces, young galleries that have taken over the 20th arrondissement. It is a vibrant scene and is inspired by the Berlinese model, and this inspiration has brought with it a little more space to breath and some vitality, enriching a Paris that was once classical, middle-class and tied to fashion. Carla Ingrasciotta: In your opinion where does the Parisian art scene stand within the European context? Tatiana Trouvé: Paris is a very expensive city but it is certainly well placed Tatiana Trouvé, My Art Guides, 8 Novembre / November 8, 2018 Page 17
My Art Guides 8 Novembre on the international artistic front. There are important / November 8 galleries like Gagosian, Goodman and other international galleries that have settled in 2018 Paris. Paris, as well as another 5/6 cities in the world are undeniably renowned for their international art scene. I do not live in the centre of Paris, on theitinternational would be unthinkable to work artistic front. in the There arecity. I live ingalleries important the suburb, like in the suburbs like almost all the young artists and even the established Gagosian, Goodman and other international galleries that have settled ones. Ifin you need Paris. space Paris, as to work, well Paris is 5/6 as another impossible cities inand the Iworld think are it’s undeniably also the same story in London renowned or New for their York. Montreuil, international the area art scene. where I do not liveI in live, theiscentre also called of the Brooklyn of Paris as it is a cheaper neighbourhood, where you can Paris, it would be unthinkable to work in the city. I live in the suburb, in the afford large spaces without paying exorbitant rents. These are areas where suburbs like almost all the young artists and even the established ones. If many young people create dynamic and stimulating businesses and you need space to work, Paris is impossible and I think it’s also the same cultural startups. All these suburbs will be included in the city because story in London or New York. Montreuil, the area where I live, is also called they will be part of the Grand Paris 2022 project. Demographically, Paris is the Brooklyn of Paris as it is a cheaper neighbourhood, where you can growing more and more rapidly and the city is adapting to these changes. afford large spaces without paying exorbitant rents. These are areas where many young people create dynamic and stimulating businesses and Carla Ingrasciotta: What is your daily relationship with Paris like? Does the cultural startups. All these suburbs will be included in the city because city itself inspire your work? Do you have artists friends here and do you they will be part of the Grand Paris 2022 project. Demographically, Paris is happen to visit artists’ studios? growing more and more rapidly and the city is adapting to these changes. Tatiana Trouvé: I have lots of friends, in every shape and form. I also have Carla lots ofIngrasciotta: artist friendsWhat who comeis yourbydaily Parisrelationship and then leave withagain. Paris Nowlike?there Does is the acity itself inspire different approach yourto work? work. Do youopinion In my have artists up untilfriends the 90s here andwas there do you more happen to visit artists’ studios? stability, artists met in the city, they had their meeting points whilst now the situation has changed. I often visit my artist friends whilst they are Tatiana Trouvé: I have lots of friends, in every shape and form. I also have putting up shows abroad, for example. This is the type of experience which lots is of artistmore becoming friends who come frequent in mybylife. Paris and then leave again. Now there is My Art a different approach Fairs/Biennials to work. In my Committeeopinion People up until the 90s Search there was more Guides stability, Does Paris artists inspiremet Interviews me?inIAbout the live city, they in the had their suburbs and itmeeting points whilst is a completely now different the situation world compared hastochanged. I oftenParis. that of central visit my artist Paris to mefriends whilst is a very they are borghese Sign up puttingtied reality, up shows abroad, to an elite, for example. inhabited by wellThis is the type off people, of experience collectors… which creativity is becoming doesn’t thrivemorewithin frequent in myArtists the centre. life. need space and isolation and Paris My Art Fairs/Biennials Committee People Search cannot offer this. The creative processes take place elsewhere, on a Guides Does Paris journey, inspire Interviews reading me? IAbout a book, live in they arethe notsuburbs tied to aand it is city, single a completely it is neverdifferent a world compared to that of central Paris. Paris to me place, but a series of things related to ones interiority. Paris, however, is a very borghese Sign up is a reality, place to tied to an elite, see many inhabited exhibitions and bythiswell off people, for is exceptional collectors… artists. Whilecreativity doesn’t thrive within the centre. Artists need space outside Paris, in other cities, there are many structures called “Frac” and isolation andthat Paris cannot have veryoffer this. The creative sophisticated processesart and avant-garde take place elsewhere, programmes on a a that express journey, cultural positive reading policy a book, they are to dedicated notcontemporary tied to a single art city, it is never in France. Thanksa to place,structures, these but a serieswhich of things were related born in to theones 80s interiority. and which are Paris, stillhowever, is a very active, placethose even to see whomany exhibitions do not live in the and this iscan capital exceptional enjoy a vast forprogramme artists. While outside Paris, dedicated to art.in other cities, there are many structures called “Frac” that have very sophisticated and avant-garde art programmes that express a Carla Ingrasciotta: positive cultural policy My Art Guides likes dedicated to recommend to contemporary arttoinits readers France. uniqueto Thanks places to visit in each these structures, which destination, were born not necessarily in the connected 80s and which to very active, are still contemporary even those who art, doin your not liveopinion, what are in the capital canthe absolutely enjoy unmissable a vast programme places, dedicated landmarks to art. and spots in Paris? And could you recommend something that shouldn’t be missed during art week? Carla Ingrasciotta: My Art Guides likes to recommend to its readers unique Tatiana places to Trouvé: visit inThere each is variety of places destination, I’d like to connected not necessarily suggest visitingto in Paris, among them these are my favorite ones around my area. La conquête du pain Tatiana Trouvé, My(47ArtRue de la 8 Guides, Beaune, Novembre 93100 Montreuil), 8, / November an2018 organic bakery self-Page 18 managed and opened in Montreuil on 2010. It is a very nice place with real
My Art Guides 8 Novembre / November 8 2018 contemporary art, in your opinion, what are the absolutely unmissable places, landmarks and spots in Paris? And could you recommend something that shouldn’t be missed during art week? Tatiana Trouvé: There is variety of places I’d like to suggest visiting in Paris, among them these are my favorite ones around my area. La conquête du pain (47 Rue de la Beaune, 93100 Montreuil), an organic bakery self- managed and opened in Montreuil on 2010. It is a very nice place with real ethic and social values; Les Instants Chavirés (7 Rue Richard Lenoir, 93100 Montreuil), a concert venue located in Montreuil and dedicated to experimental musics. Here you can discover very interesting projects in particular during the Sonic Protest Festival that the Instants Chavirés welcomed every year; L’Observatoire de Paris (8 61 Avenue de l’Observatoire, 75014 Paris), an astronomical observatory created by Louis XIV in 1667. It’s an fantastic historical place in Paris who played an important role in the astronomical history and where have been made important science discoveries; After 8 Books (31 Passage du Ponceau, 75002 Paris) a library previously located in the independent exhibition space Castillo/Corrales. Here you can find a great international selection of artist books and theoretical texts; Shanaynay (78 Rue des Amandiers, 75020 Paris), an artist run space running by a young and constantly moving team of artists. It presents a very interesting emerging and international art scene; Treize (24 rue Moret 75011 Paris), the oldest artist run space located in Paris. The organisation welcomes a program of exhibitions as well as music shows and published also books and records since a couple of years; La Recyclerie (83 Boulevard Ornano, 75018 Paris), a wonderful restaurant located in an old train station in « La Petite Ceinture » in the 18° arrondissement of Paris; Le Chinois (6 Place du Marché, 93100 Montreuil), a club and a music venue located in Montreuil and who presents a very eclectic programme (from jazz to electro, including rock and world music events). Carla Ingrasciotta: Any upcoming projects? Tatiana Trouvé: Right now I’m working on my next solo show opening in April at the Eli and Edythe Broad Art Museum at Michigan State University (MSU Broad) and then I have an important exhibition at the Palais de Tokyo, a collaboration with the paleontologist Jean Michel Geneste on prehistory, programmed by Jean de Loisy. It is a very particular project that will allow both to create a dialogue around this theme. Carla Ingrasciotta Tatiana Trouvé, My Art Guides, 8 Novembre / November 8, 2018 Page 19
My Art Guides 8 Novembre / November 8 2018 Tatiana Trouvé, "Untitled", 2018, Exhibition view of "A Quiet Life" at Kamel Mennour, Paris 2018, Courtesy of the gallery and the artist © Julie Joubert Tatiana Trouvé, My Art Guides, 8 Novembre / November 8, 2018 Page 20
My Art Guides 8 Novembre / November 8 2018 Tatiana Trouvé, "Notes on Sculpture", 2018, Exhibition view: "A Quiet Life", Kamel Mennour Gallery, Paris © Julie Joubert Tatiana Trouvé, My Art Guides, 8 Novembre / November 8, 2018 Page 21
My Art Guides 8 Novembre / November 8 2018 Tatiana Trouvé, Exhibition view: "Navigation Map", London 2018, Kamel Mennour Gallery, "Prepared Space, Navigation Map", London, 2018 © Julie Joubert Tatiana Trouvé, "The Shaman", 2018, Exhibition view at Frieze 2018 © Mark Blower Tatiana Trouvé, My Art Guides, 8 Novembre / November 8, 2018 Page 22
My Art Guides 8 Novembre / November 8 2018 Tatiana Trouvé, "Les Indéfinis", 2018 Exhibition view, “One day for eternity” KÖNIG GALERIE, Berlin, Courtesy the Artist and KÖNIG GALERIE © Roman März Related People Tatiana Trouvé, My Art Guides, 8 Novembre / November 8, 2018 Page 23
KOZZARTE 1er Novembre / November 1st 2018 ARTICLE Tatiana Trouvé chez ○ " 01/11/2018 Kamel Mennour ○ # ○ $ Tatiana Trouvé – A Quiet Life Cet automne, Kamel Mennour présente trois superbes expositions de l’artiste Tatiana Trouvé, la première ayant eu lieu à la Frieze puis les deux autres se déroulent actuellement dans ses galeries à Londres et à Paris. Originaire d’Italie, Tatiana Trouvé est connue pour ses sculptures, installations et dessins souvent réunis dans des installations architecturales à l’échelle précise qui suggèrent la possibilité de narrations sous-jacentes. Nourrie d’influences plus littéraires que plastiques, elle renouvelle depuis le milieu des années 1990 le genre et le sens de la sculpture et de l’installation.Utilisant fréquemment des matériaux coulés tels que le béton, le marbre, le cuivre et le bronze, elle transforme des objets du quotidien en formes sculpturales architecturales poétiques. Dans la galerie parisienne, Tatiana Trouvé présente dans l’exposition « A Quiet Life » un ensemble de sculptures inspirées par des visites nocturnes dans son atelier. Prenant exemple sur les vidéos de Bruce Nauman, Tatiana Trouvé nous invite à voyager au coeur de son intimité. Ce lieu d’inventivité reste habité même Tatiana Trouvé, KOZZARTE, 1er Novembre / November 1st, 2018 Page 24
KOZZARTE 1er Novembre / November 1st 2018 lorsque l’artiste n’est pas présente produisant ainsi des évènements inattendus que Tatiana Trouvé se surprend à redécouvrir. Le parcours auquel Tatiana Trouvé nous convie permet une synergie des éléments. Entre atelier, galerie et spectateur, l’artiste vient redéfinir l’action artistique au sein d’une même entité. View of the exhibition, kamel mennour, Paris © Photo archives kamel mennour Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London Tatiana Trouvé, KOZZARTE, 1er Novembre / November 1st, 2018 Page 25
KOZZARTE 1er Novembre / November 1st 2018 View of the exhibition, kamel mennour, Paris © Photo archives kamel mennour Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London « L’observateur emporte avec lui des arrêts sur image des mondes qu’il explore, et c’est bien un instantané de cet univers en veille, de cemonde des possibles, que j’ai arrêté pour mon exposition. Tout, ici a muté, changeant de matérialité pour se figer dans le temps, dans des liens qui désormais fixent les choses les unes aux autres. » Tatiana Trouvé Tatiana Trouvé, KOZZARTE, 1er Novembre / November 1st, 2018 Page 26
KOZZARTE 1er Novembre / November 1st 2018 View of the exhibition, kamel mennour, Paris © Photo archives kamel mennour Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London « L’atelier est un environnement relié à des êtres et des choses qui accueille et produit sans cesse de micro-événements. Il vit le jour comme la nuit. Et il y a surtout du temps qui passe dans ce lieu en état de veille, habité par la pensée et par le rêve, quand les choses qui le peuplent sont au repos, la nuit venue. » Tatiana Trouvé Jusqu’au 24 novembre 2018 47 rue Saint-André-des-Arts Paris 75006 View of the exhibition, kamel mennour, Paris © Photo archives kamel mennour Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London Tatiana Trouvé, KOZZARTE, 1er Novembre / November 1st, 2018 Page 27
Madame Figaro Date : 02 novembre 2 Novembre 2018 / November2 Pays : FR Page de l'article : p.59 2018 Périodicité : Hebdomadaire OJD : 401493 Page 1/1 CONTEMPORAIN TERRITOIRES Tromé Pour fêter son arrivée chez Kamel Mennour qui la représente désormais Tatiana Trouve s est démultipliée A Londres, a l'occasion de la foire d'art contemporain Fne/e elle a investi le stand de la galène d'une installation magique et tres remarquée (TheShaman photo) Danslagalerie elleatrace un atlas tridimensionnel une carte de navigation meditativ e et contemplative A Pans, elle invite a un voyage autour dc son atelier elle en reinterprete les objets transformes par la vision qu elle en a la nuit comme dans un songe éveille Navigation Map jusquau 10 novembre a londres et A Quiet I ife flisqu au 24 novembre a Fans galène Kamel Mennour kamelmennour com Tous droits réservés à l'éditeur Tatiana Trouvé, Madame Figaro, 2 Novembre / November 2, 2018 Page 28 MENNOUR 3620635500507
Page de l'article : p.29 Journaliste : Laurent : Hebdomadaire Frédérique Chapuis et B PhilippeSortir Télérama 31 Octobre / October 31 2018 Selection critique par Laurent Boudier (Art), Frédérique Chapuis (Photo) et Bénédicte Philippe (Civilisations, Sciences) Tatiana Trouvé - A quiet Nf e Jusquau24nov I1h igh(sf jeu dim lun ) galerie Kamel Mennour 47 rue Saint Andre des Arts 6e 0156240363 Entree libre SB «J'ai toujours travaille dans les endroits que fai habites ll serait peut etre plus juste de dire que j'ai toujours dormi la ou je travaille J'ai donc souvent rendu visite a mon atelier la nuit et, de ces visites nocturnes, sont nees les «Remanences», uneserie de dessins au crayon noir sur papier noir au sein desquels figure mon atelier de nuit ou plutôt ce que j'en perçois alors » De jour comme de nuit, I atiana Irouve (50 ans cette annee), artiste italienne vivant en France, fait montre d'autant d'inventivité que de talent Son exposition a la galerie Kamel Mennour offre une suite de troublantes installations beau desordre des formes migrantes, materiaux combines et suave délicatesse Parfait Tatiana Trouvé, Télérama Sortir, 31 Octobre / October 31, 2018 Page 29
Date : 23/10/2018 Slash Paris Heure : 02:10:50 23 Octobre / October 23 Journaliste : Guillaume Benoit 2018 slash-paris.com Pays : France Dynamisme : 2 Page 1/7 Visualiser l'article Tatiana Trouvé — Galerie Kamel Mennour Tatiana Trouvé — Galerie Kamel Mennou Pour ses retrouvailles avec la scène parisienne, Tatiana Trouvé revient avec une proposition plus brute, plus épurée et toujours aussi convaincante où la délicatesse de son intervention sur le monde se pare d’une force sourde et, dans l’impossible tranquillité de ses inventions éparses, prolonge et précise sa poétique de la gravité. Plongée et retour dans un œuvre qui continue de marquer son temps. Depuis ses débuts, Tatiana Trouvé crée une multitude d’univers parallèles régis par des lois qui nous échappent mais dont pouvons apprécier les fondamentaux, notamment à travers les lignes qui les parcourent, dessinant les liens organiques entre matières vivantes et synthétiques. Comme un miroir augmenté, ses installations renvoient autant de réalités qui nous font face et semblent nous effacer, nous remplacer par des êtres-existences en négatif. Dépouillés de toute lecture de sentiment, de toute intention pour ne puiser, dans leur présence immobile, que l’évidence de leur statut, ses sculptures comme ses dessins modèlent les espaces qu’ils investissent pour faire naître des visions superbes et sidérantes. En cela, des multiples indices qui s’y révèlent, angles obtus, passages minuscules, perception d’ensemble impossible, obligation à la contorsion pour appréhender ses œuvres, Tatiana Trouvé élabore des mondes qui peuvent se lire comme des tentatives de renversement de l’ordre du réel, faisant de l’être humain le visiteur spectral d’une forêt fantasmatique bien concrète. C’était le cas il y a peu encore au Palais de Tokyo (Dioramas, 2017) avec une installation foudroyante où les notions de reflet et de symétrie déportaient le regard pour inverser à nouveau la perspective et transformer ce diorama que l’homme est censé contempler en structure de surveillance nous basculant dans le viseur de ses cabines de contrôle et faisant de notre monde le diorama de son espace infranchissable. Tatiana Trouvé, Slash-Paris, 23 Octobre / October 23, 2018 Tous droits réservés à l'éditeur Page 30 MENNOUR 320188792
Date : 23/10/2018 Heure : 02:10:50 Journaliste : Guillaume Slash ParisBenoit 23 Octobre / October 23 2018 slash-paris.com Pays : France Dynamisme : 2 Page 2/7 Visualiser l'article Tatiana Trouvé, Vue de l’exposition collective Dioramas au Palais de Tokyo, Paris, 2017 © Slash-Paris, 2018 Avec elle, la question du « retournement » est prégnante ; l’envers du masque, de la matière, du décor comme lieu stratégique de résistance où, les règles et les angles étant inversées, l’invention d’un monde miroir en lutte contre les hiérarchies du nôtre est possible. Cette question, c’est celle de l’échappatoire de l’imaginaire, de l’infinité de narrations possibles imprimées dans l’envers des tranches de livres d’une bibliothèque, ces mondes potentiels nés du dépliage de leur support. Des livres eux-mêmes renversés sous nos yeux, exigeant une expérience mentale, un effort de l’imaginaire pour seulement appréhender une ombre de leur réalité concrète. Car on ne peut penser à l’œuvre de Tatiana Trouvé sans évoquer l’une des premières manifestations de sa création au début des années 2000, le Bureau d’Activités Implicites. Dans une construction toute borgesienne, Tatiana Trouvé fomentait des archives de gestes, d’échanges administratifs, de règles et d’événements liés à sa vie dont seule la récollection matérielle, via l’écriture, elle- même emprisonnée, rendait à la réalité, à travers des maquettes qui génèrent à leur suite des œuvres de plus grande envergure. Cette pratique de l’envers, d’une chaîne causale concrète mais sous-jacente, sourdant en continu dans le silence de son invisibilité semble avoir émaillé son œuvre jusqu’aujourd’hui. Tour à tour « désarchitecte », architecte d’un désastre possible et archéologue du présent, Tatiana Trouvé met en scène l’empreinte, la trace d’œuvres passées, qu’il s’agisse d’objets finis ou de structures (tréteaux, bureaux) témoignant d’une activité, d’un travail. Tout, dans son appropriation de l’espace concourt à l’art de subsumer la ligne, d’en faire l’amorce (ou le vestige) d’une œuvre potentielle ; en ce sens, l’espace, vide, n’a pour elle rien de la feuille blanche (ses superbes dessins sont d’ailleurs bien souvent réalisés sur papier noir), il abrite en son sein les modulations passées ou à venir d’entités, spectrales ou en devenir dont son intervention dessine les contours. L’architecture des lieux est en cela le motif principal ; elle est à comprendre ici dans son sens étymologique, elle est ce qui « couvre » (« tecton ») le « principe » (« arkhos »), cette raison de vie que Tatiana Trouvé déplie, découvre et révèle en l’irradiant, par des biais classique (prolonger les lignes à l’aide Tous droits réservés à l'éditeur MENNOUR 320188792 Tatiana Trouvé, Slash-Paris, 23 Octobre / October 23, 2018 Page 31
Date : 23/10/2018 Slash Paris Heure : 02:10:50 23 Octobre Journaliste / October : Guillaume Benoit 23 2018 slash-paris.com Pays : France Dynamisme : 2 Page 3/7 Visualiser l'article de structures tubulaires, organiser les perspectives avec des jeux sur la matière et la diffraction de la lumière) mais aussi par l’incision dans le rythme des espaces et la position d’éléments complexes et statiques (ses fameux rocs perclus de cadenas, des feuilles de carton pliées à la manière de cales que l’on glisserait sous le pied d’une table érigées à même les cimaises et imposant à leur tour leur propre principe) qui en brisent les lignes pour mieux les faire sentir. Ces fantômes qu’elle ramène au regard se font alors les traces rationnelles d’une archéologie négative du présent, des existences nécessaires qui peuplent toute construction spatiale. Elle-même n’est alors rien d’autre qu’un « principe » à « dé-couvrir », un corps qu’on exhume et qu’on remet en scène pour révéler les organes de l’espace. Tatiana Trouvé, Vue de l’exposition A Quiet Life à la galerie Kamel Mennour, Paris, 2018 © Slash-Paris, 2018 Ainsi son exposition à la galerie Kamel Mennour offre des précipités de ces visions, taillant pourtant cette fois dans la continuité pour présenter des ensembles ancrés au sol. À rebours de la pièce qu’elle présente conjointement à Londres qui tisse dans tout l’espace de la galerie un réseau de fils suspendus qui dessine une œuvre à la délicatesse et la force plastique proportionnelles à sa profondeur conceptuelle. Sa Navigation Map utilise le langage rationnel de la ligne, l’apposition de la géométrie sur les irrégularités du monde pour nous plonger à nouveaux frais au cœur d’un réseau de lignes qui nous enserrent. Cette discrète toile submerge l’espace et réinvente un océan conceptuel vibrant de son absence, laissant l’imaginaire voguer au gré de ses balises symboliques. Tatiana Trouvé, Slash-Paris, 23 Octobre / October 23, 2018 Tous droits réservés à l'éditeur Page 32 MENNOUR 320188792
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