Techniques de documentation et de communication - Année 2017-2018 Fabienne Prosmans - ULiège
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Techniques de documentation et de communication Notes du cours de la 3e année de bachelier en sciences mathématiques Fabienne Prosmans Année 2017–2018
Chapitre 1 Présentation des différents types de documents scientifiques 1.1 Monographies imprimées ou livres Définition 1.1.1. Une monographie imprimée est un ouvrage formant un tout, en un ou plusieurs volumes, soit qu’il paraisse en une seule fois, soit que sa publication s’étende sur une durée limitée selon un plan établi à l’avance. 1.1.1 Éléments d’identification d’un livre Les éléments d’identification d’un livre se trouvent sur : — la page de titre qui contient le nom de l’auteur, le titre du livre, la mention d’édition, le nom de l’éditeur, le lieu d’édition, l’année d’édition et éventuellement la mention de collection ; — le verso de la page de titre qui reprend la date de copyright, c’est-à-dire la date à partir de laquelle sont garantis les droits d’auteur. On y trouve aussi parfois l’ISBN (International Standard Book Number) ; — la page de faux-titre ou les autres parties liminaires ; — l’achevé d’imprimer qui mentionne l’imprimeur, la date d’impression et éventuelle- ment la date du dépôt légal ; — la couverture et en particulier la quatrième de couverture qui donne des informations sur l’auteur et sur le contenu du document. Exemple 1.1.1. Voir la présentation PowerPoint du cours oral. Remarque 1.1.1. L’ISBN est un numéro à 10 ou 13 chiffres qui identifie un livre sans ambiguïté. L’ISBN à 10 chiffres se compose de 4 segments séparés par un tiret ou un espace : — le premier indique l’aire linguistique. Par exemple : 0 pour l’anglais, 2 pour le fran- çais, 3 pour l’allemand ; 1
— le deuxième est le numéro attribué à la maison d’édition au sein de l’aire linguistique. Par exemple : 07 pour Mac Graw-Hill dans l’aire linguistique anglaise, 07 pour Gallimard et 280 pour Harlequin dans l’aire linguistique française ; — le troisième donne un numéro d’ordre dans la production de la maison d’édition. Par exemple, l’ISBN 0-19-853479-5 correspond au 853479e livre publié par Oxford University Press ; — enfin le dernier chiffre (ou parfois X) est une clé de contrôle informatique. Si c1 , . . . , c9 sont les neuf premiers chiffres de l’ISBN, le dixième est le reste de la division par 11 du nombre : 1c1 + 2c2 + · · · + 9c9 , ce reste étant remplacé par la lettre X s’il est égal à 10. La longueur de chacun des trois premiers segments est variable : elle dépend de l’im- portance de l’aire linguistique et du volume de production de l’éditeur. Comme la clé de contrôle ne se compose toujours que d’un seul chiffre, l’éditeur a d’autant plus de chiffres à sa disposition pour la numérotation de ses livres dans le 3e segment que les deux premiers segments sont courts. A partir du 1er janvier 2007, l’ISBN passe de 10 à 13 chiffres. Cette modification consiste en un complément de l’ISBN à 10 chiffres par l’introduction du préfixe 978. Le chiffre de contrôle sera modifié par la présence de ce préfixe. Le nouvel ISBN à 13 chiffres ainsi obtenu et le numéro EAN (European Article Number) utilisé dans le code-barres seront donc identiques. Par exemple, l’ISBN à 10 chiffres 0-19-853479-5 devient 978-0-19-853479-2. 1.1.2 Éléments d’identification du contenu d’un livre Les éléments suivants permettent de se faire rapidement une idée du contenu d’un livre : — la première de couverture ; — la page de titre ; — le sommaire ; — la préface ou l’introduction ; — les index ; — les références bibliographiques ; — la table des matières ; — la quatrième de couverture. Exemple 1.1.2. Voir la présentation PowerPoint du cours oral. 1.2 Périodiques et articles Définition 1.2.1. Une publication en série est une publication imprimée ou non paraissant en fascicules ou volumes successifs, s’enchaînant numériquement ou chronologiquement pendant une durée non limitée à l’avance, quelle que soit leur périodicité. 2
Définition 1.2.2. Un périodique ou une revue est une publication en série dotée d’un titre unique dont les fascicules généralement composés de plusieurs articles répertoriés dans un sommaire, se succèdent chronologiquement à des intervalles en principe régulier. Remarque 1.2.1. Les publications en série comprennent aussi les journaux, les annuaires, les séries de comptes rendus de congrès et certaines collections de monographies. 1.2.1 Éléments d’identification d’un périodique Les éléments d’identification d’un périodique se trouvent sur le recto et le verso de la première de couverture de chaque fascicule qui comportent : — le titre propre ; — le titre abrégé éventuel ; — l’éditeur et le comité éditorial ; — l’ISSN (International Standard Serial Number 1 ) ; — la périodicité ; — la date de la première parution. Chaque fascicule est identifié par son numéro, le numéro du volume dont il fait partie et la date de parution. Exemple 1.2.1. Voir la présentation PowerPoint du cours oral. 1.2.2 Éléments d’identification d’un article de périodique Les éléments d’identification d’un article de périodique sont — le titre ; — l’auteur ; — la date de parution, le numéro, le volume du fascicule dans lequel il est publié ; — les numéros de la première et de la dernière page de l’article. Exemple 1.2.2. Voir la présentation PowerPoint du cours oral. 1.2.3 Éléments d’identification du contenu d’un article Les éléments suivants permettent de déterminer le contenu de l’article : — le titre ; — le résumé ; — la table des matières ; — les mots-clefs ; — les indices MSC (Mathematical Subject Classification 2 ) ; — la bibliographie. Exemple 1.2.3. Voir la présentation PowerPoint du cours oral. 1. Il s’agit d’un numéro à 8 chiffres qui identifie une publication en série sans ambiguïté. 2. Code à cinq caractères donnant une bonne idée du sujet mathématique traité. 3
1.2.4 Processus de publication d’un article Expliquons brièvement le chemin parcouru par un article publié dans une revue. Lors- qu’un chercheur scientifique découvre un nouveau résultat, il décrit les travaux qui ont permis d’y aboutir dans un article qu’il soumet au comité éditorial d’une revue scienti- fique. Ce comité envoie des copies de l’article à deux ou trois experts (referees en anglais) travaillant dans le même domaine. Les experts effectuent alors un travail critique sur les résultats de l’article et décident si l’article peut être publié tel quel ou moyennant quelques améliorations ou s’il doit être rejeté. Ce processus est appelé validation par les pairs (peer review en anglais). 1.3 Actes de colloque Définition 1.3.1. Les actes de colloque ou comptes-rendus de conférences (en anglais conference proceedings) sont les recueils des exposés présentés dans le cadre de conférences, congrès, colloque ou réunions savantes. L’ouvrage est coordonné par un éditeur ou directeur de publication qui rassemble et organise l’ensemble des contributions. Il peut être publié sous forme de livre, de fascicule de revue ou distribué sous une autre forme. 1.3.1 Éléments d’identification des actes de colloque Les éléments d’identification des actes de colloque sont ceux du livre ou du fascicule de revue correspondant. Ils contiennent en particulier : — le titre du colloque ; — le lieu et la date du colloque ; — le(s) directeur(s) de publication ; — l’éditeur commercial éventuel ; — l’année de publication éventuelle. Exemple 1.3.1. Voir la présentation PowerPoint du cours oral. 1.4 Thèses de doctorat Définition 1.4.1. Une thèse de doctorat est un ouvrage produit par un étudiant de troi- sième cycle universitaire pour l’obtention du titre de docteur. Elle constitue l’aboutissement d’un travail de recherche conséquent sur un sujet auquel l’auteur apporte une contribution significative. 1.4.1 Éléments d’identification d’une thèse de doctorat Les éléments d’identification d’une thèse de doctorat se trouvent sur la page de titre ou à défaut sur la première de couverture qui comporte : 4
— le nom et le prénom de l’auteur ; — le titre de la thèse ; — le lieu et la date de soutenance de la thèse ; — le nom du directeur de la thèse. Exemple 1.4.1. Voir la présentation PowerPoint du cours oral. 1.5 Publications électroniques Les publications électroniques disponibles sur le réseau Internet comprennent les livres électroniques, les revues électroniques, les encyclopédies électroniques,. . . Elles sont identi- fiées par leur adresse précise sur un site, encore appelée URL (Uniform Resource Locator). Ces publications peuvent exister sous forme papier ou non. Les revues électroniques sont en libre accès (open access) ou payantes. Exemples 1.5.1. Voir la présentation PowerPoint du cours oral pour un exemple — de livre électronique en libre accès ; — de livre électronique payant ; — de revue électronique payante qui existe sous format papier ; — de revue électronique en libre accès qui existe sous format papier ; — de revue électronique en libre accès qui n’existe pas sous format papier. Remarque 1.5.1. Face à la quantité et à la diversité des sources d’information sur Inter- net, il est indispensable de savoir sélectionner l’information pertinente dans la masse des documents disponibles et d’apprendre à estimer la qualité et la fiabilité de cette informa- tion. 5
Chapitre 2 Rédaction des références bibliographiques Dans un travail scientifique, il est important de citer les différentes sources auxquelles on a eu recours. La bibliographie regroupe toutes ces sources et se trouve à la fin du travail. Les références bibliographiques qui composent la bibliographie doivent permettre d’identifier sans ambiguïté les documents pour permettre de les retrouver rapidement. Elles obéissent à des règles très précises. Il faut tout d’abord distinguer les différents types de documents pour savoir quel schéma de présentation utiliser. En effet, une monographie, un article de périodique, un document électronique, etc. . . ont des caractéristiques particulières et ne se citent pas de la même manière. Dans ce cours, nous nous contenterons de présenter les règles proposées dans la norme ISO 1 690 et celles proposées par l’AMS 2 . La norme ISO 690 (de 1987) standardise les références bibliographiques aux documents imprimés. L’évolution rapide des supports élec- troniques et la prolifération conséquente des textes électroniques a imposé l’élaboration de la norme ISO 690-2 (de 1997), traitant les références bibliographiques aux documents électroniques. Les règles de l’AMS sont propres aux mathématiques et sont celles les plus fréquemment suivies par les publications dans ce domaine. Il faut utiliser les mêmes règles tout au long de la bibliographie. L’ensemble doit être cohérent et précis pour permettre au lecteur de retrouver facilement les documents cités. 2.1 Monographies imprimées 2.1.1 Cas général En règle générale, la référence bibliographique pour une monographie se présente de la manière suivante : 1. International Organization for Standardization 2. American Mathematical Society 6
(i) Norme ISO NOM, Prénom de l’auteur. Titre de l’ouvrage : sous-titre. Édition. Ville d’édition : éditeur, année d’édition. Nombre de pages. (Collection ; n° dans la collection). ISBN. (ii) Norme AMS Prénom Nom de l’auteur, Titre de l’ouvrage : sous-titre, édition, collection, n° dans la collection, éditeur, ville d’édition, année d’édition. Exemples 2.1.1. (1) Cas d’un livre avec une mention d’édition. (i) Norme ISO ROSE, H. E. A Course in Number Theory. 2e éd. Oxford : Clarendon Press, 1994. XV, 398 p. ISBN 0-19-853470-5. (ii) Norme AMS H. E. Rose, A course in number theory, 2e éd., Clarendon Press, Oxford, 1994. (2) Cas d’un livre faisant partie d’une collection. (i) Norme ISO KENDIG, Keith. Elementary Algebraic Geometry. New York : Springer-Verlag, 1977. VIII, 309 p. (Graduate Texts in Mathematics ; 44). ISBN 0-387-90199-X. (ii) Norme AMS Keith Kendig, Elementary algebraic geometry, Graduate Texts in Mathematics, n° 44, Springer-Verlag, New York, 1977. 2.1.2 Cas où l’auteur est un organisme Exemple 2.1.1. (i) Norme ISO COMITÉ INTERNATIONAL DES JEUX MATHÉMATIQUES. Panora Math 4 : panorama 2006 des compétitions mathématiques. Paris : POLE, 2006. 190 p. ISBN 2-84-884-059-5. (ii) Norme AMS Comité International des Jeux Mathématiques, Panora Math 4 : panorama 2006 des compétitions mathématiques, POLE, Paris, 2006. 2.1.3 Cas de deux ou trois auteurs On les cite de la façon suivante : (i) Norme ISO NOM1, Prénom1 et Prénom2 NOM2. NOM1, Prénom1, Prénom2 NOM2 et Prénom3 NOM3. (ii) Norme AMS Prénom1 Nom1 et Prénom2 Nom2, Prénom1 Nom1, Prénom2 Nom2 et Prénom3 Nom3, 7
Exemple 2.1.2. (i) Norme ISO CURTIS, Charles W. et Irving REINER. Representation Theory of Finite Groups and Associative Algebras. New York : Interscience, 1962. XIV, 685 p. (Pure and Applied Mathematics ; 11). (ii) Norme AMS Charles W. Curtis et Irving Reiner, Representation theory of finite groups and as- sociative algebras, Pure and Applied Mathematics, n° 11, Interscience, New York, 1962. 2.1.4 Cas de plus de trois auteurs On peut se contenter de donner le premier auteur suivi de l’abréviation « et al. ». Exemple 2.1.3. (i) Norme ISO EHRIG, Hartmut et al. Fundamentals of Algebraic Graph Transformation. Berlin : Springer, 2006. XIII, 388 p. (Monographs in Theoretical Computer Science). ISBN 3-540-31187-4. (ii) Norme AMS Hartmut Ehrig et al., Fundamentals of algebraic graph transformation, Monographs in Theoretical Computer Science, Springer, Berlin, 2006. 2.1.5 Cas d’une traduction On l’indique en note à la fin de la référence (avant l’ISBN pour la norme ISO). Exemple 2.1.4. (i) Norme ISO HUA, L. K. Additive Theory of Prime Numbers. Providence (RI) : American Ma- thematical Society, 1965. XIII, 190 p. (Translations of Mathematical Monographs ; 13). Traduit du chinois par N. H. Ng. (ii) Norme AMS L. K. Hua, Additive theory of prime numbers, Translations of Mathematical Mono- graphs, n° 13, American Mathematical Society, Providence (RI), 1965, traduit du chinois par N. H. Ng. 2.1.6 Cas d’un ouvrage en plusieurs volumes On indique le nombre de volumes à la place de la mention de collection. La référence bibliographique devient alors : (i) Norme ISO NOM, Prénom de l’auteur. Titre de l’ouvrage : sous-titre. Édition. Ville d’édition : éditeur, année de début–année de fin d’édition. (Nombre de volumes). 8
(ii) Norme AMS Prénom Nom de l’auteur, Titre de l’ouvrage : sous-titre, édition, nombre de volumes, éditeur, ville d’édition, année de début–année de fin d’édition. Exemple 2.1.5. (i) Norme ISO RAMIS, E., C. DESCHAMPS et J. ODOUX. Analyse : exercices avec solutions. Paris : Masson, 1984–1985. (2 vol.). (ii) Norme AMS E. Ramis, C. Deschamps et J. Odoux, Analyse : exercices avec solutions, 2 vol., Masson, Paris, 1984–1985. 2.1.7 Cas d’un volume sans titre particulier d’un ouvrage en plu- sieurs volumes On indique le numéro du volume après le titre. Exemple 2.1.6. (i) Norme ISO RAMIS, E., C. DESCHAMPS et J. ODOUX. Analyse : exercices avec solutions. Vol. 1. Paris : Masson, 1984. 190 p. (Classes préparatoires aux grandes écoles scien- tifiques). ISBN 2-225-80098-7. (ii) Norme AMS E. Ramis, C. Deschamps et J. Odoux, Analyse : exercices avec solutions. Vol. 1, Classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques, Masson, Paris, 1984. 2.1.8 Cas d’un volume avec titre particulier d’un ouvrage en plu- sieurs volumes Dans ce cas, le titre devient : Titre général de l’ouvrage. N° du volume : Titre du volume Exemple 2.1.7. (i) Norme ISO BASS, J. Cours de mathématiques. Tome III : Topologie, intégration, distributions, équations intégrales, analyse harmonique. Paris : Masson, 1971. 405 p. (ii) Norme AMS J. Bass, Cours de mathématiques. Tome III : Topologie, intégration, distributions, équations intégrales, analyse harmonique, Masson, Paris, 1971. 2.1.9 Cas d’un ouvrage rassemblant des textes écrits par différents auteurs L’auteur est remplacé par l’éditeur scientifique suivi de l’abréviation éd. 9
Exemple 2.1.8. (i) Norme ISO KOLMOGOROV, A. N. et A. N. YUSHKEVICH, éds. Mathematics of the 19th Century: Geometry, Analytic Function Theory. Basel : Birkhäuser Verlag, 1996. 291p. Traduit du russe par Roger Cooke. ISBN 3-7643-5048-2. (ii) Norme AMS A. N. Kolmogorov et A. N. Yushkevich (éds), Mathematics of the 19th century: geometry, analytic function theory, Birkhäuser Verlag, Basel, 1996, traduit du russe par Roger Cooke. 2.1.10 Cas d’un chapitre d’un livre La référence bibliographique se présente de la manière suivante : (i) Norme ISO NOM, Prénom de l’auteur du chapitre. Titre du chapitre. In : NOM, Prénom de l’auteur de l’ouvrage, Titre de l’ouvrage, édition, ville d’édition : éditeur, année d’édi- tion, (Collection ; n° dans la collection), chapitre, première–dernière pages. Note. (ii) Norme AMS Prénom Nom de l’auteur du chapitre, Titre du chapitre, Titre de l’ouvrage (Prénom Nom de l’auteur de l’ouvrage), édition, collection, n° dans la collection, éditeur, ville d’édition, année d’édition, note, première–dernière pages. Exemple 2.1.9. (i) Norme ISO LAPTEV, B. L. et B. A. ROZENFEL’D. Geometry. In : KOLMOGOROV, A. N. et A. N. YUSHKEVICH, éds, Mathematics of the 19th Century: Geometry, Analytic Function Theory, Basel : Birkhäuser Verlag, 1996, chapitre 1, p. 1–117. Traduit du russe par Roger Cooke. (ii) Norme AMS B. L. Laptev et B. A. Rozenfel’d, Geometry, Mathematics of the 19th Century: Geometry, Analytic Function Theory (A. N. Kolmogorov et A. N. Yushkevich, éds), Birkhäuser Verlag, Basel, 1996, traduit du russe par Roger Cooke, p. 1–117. 2.2 Articles de périodique sous format papier La référence bibliographique d’un article de périodique se présente de la manière sui- vante : (i) Norme ISO NOM, Prénom de l’auteur. Titre de l’article. Titre de la revue (ou son abréviation conventionnelle). Année, volume (n° du fascicule), première–dernière pages. (ii) Norme AMS 10
Prénom Nom de l’auteur, Titre de l’article, Titre de la revue (ou son abréviation conventionnelle) volume (année), n° du fascicule, première–dernière pages. Exemple 2.2.1. (i) Norme ISO KRAUßHAR, R. S. et J. RYAN. Some conformally flat spin manifolds, Dirac ope- rators and automorphic forms. Journal of Mathematical Analysis and Applications. 2007, 325 (1), p. 359–376. (ii) Norme AMS R. S. Kraußhar et J. Ryan, Some conformally flat spin manifolds, Dirac operators and automorphic forms, Journal of Mathematical Analysis and Applications 325 (2007), n° 1, 359–376. Remarque 2.2.1. On trouve les abréviations conventionnelles de la plupart des titres de périodiques dans MathSciNet via l’URL en cliquant dans l’onglet « Revues » ou dans Zentralblatt Math. via l’URL . 2.3 Actes de colloque 2.3.1 Colloque en entier La référence bibliographique d’un colloque se présente de la manière suivante : (i) Norme ISO ÉDITEUR SCIENTIFIQUE, éd. Titre du colloque (lieu, date du colloque). Ville d’édition : éditeur, année d’édition. Nombre de pages. (Collection ; n° dans la col- lection). ISBN. (ii) Norme AMS Éditeur scientifique (éd.), Titre du colloque (lieu, date du colloque), collection, n° dans la collection, éditeur, ville d’édition, année d’édition. Exemple 2.3.1. (i) Norme ISO CENTRE BELGE DE RECHERCHES MATHÉMATIQUES, éd. Colloque sur l’ana- lyse statistique (Bruxelles, 15–17 décembre 1954). Liège : Georges Thone, 1955. 189 p. (ii) Norme AMS Centre Belge de Recherches Mathématiques (éd.), Colloque sur l’analyse statistique (Bruxelles, 15–17 décembre 1954), Georges Thone, Liège, 1955. 2.3.2 Communication dans un colloque La référence bibliographique d’une communication dans un colloque se présente de la manière suivante : 11
(i) Norme ISO NOM, Prénom de l’auteur. Titre de la communication. In : ÉDITEUR SCIEN- TIFIQUE, éd., Titre du colloque (lieu, date du colloque), Ville d’édition : éditeur, année d’édition, (collection ; n° dans la collection), première–dernière pages. (ii) Norme AMS Prénom Nom de l’auteur, Titre de la communication, Titre du colloque (lieu, date du colloque) (Éditeur scientifique, éd.), collection, n° dans la collection, éditeur, ville d’édition, année d’édition, première–dernière pages. Exemple 2.3.2. (i) Norme ISO VAN DANTZIG, D. Sur les ensembles de confiance généraux et les méthodes dites non paramétriques. In : CENTRE BELGE DE RECHERCHES MATHÉMATIQUES, éd., Colloque sur l’analyse statistique (Bruxelles, 15–17 décembre 1954), Liège : Georges Thone, 1955, p. 73–91. (ii) Norme AMS D. Van Dantzig, Sur les ensembles de confiance généraux et les méthodes dites non paramétriques, Colloque sur l’analyse statistique (Bruxelles, 15–17 décembre 1954) (Centre Belge de Recherches Mathématiques, éd.), Georges Thone, Liège, 1955, p. 73–91. 2.4 Thèses et mémoires 2.4.1 Sans éditeur La référence bibliographique d’une thèse ou d’un mémoire sans éditeur se présente de la manière suivante : (i) Norme ISO NOM, Prénom de l’auteur. Titre de la thèse. Type de la thèse, établissement, lieu, année de soutenance. Nombre de pages. (ii) Norme AMS Prénom Nom de l’auteur, Titre de la thèse, Type de la thèse, établissement, lieu, année de soutenance. Exemple 2.4.1. (i) Norme ISO DISPA, Sophie. Beyond Besov Spaces, S ν Spaces: Topology and Prevalent Proper- ties. Thèse de Doctorat, Université de Liège, Faculté des Sciences, Liège, 2006. 113 p. (ii) Norme AMS Sophie Dispa, Beyond Besov spaces, S ν spaces: Topology and prevalent properties, Thèse de Doctorat, Université de Liège, Faculté des Sciences, Liège, 2006. 12
2.4.2 Avec éditeur La référence bibliographique d’une thèse ou d’un mémoire avec éditeur se présente comme celle d’une monographie imprimée. On peut indiquer dans les notes (avant l’ISBN pour la norme ISO) une mention de la soutenance. Exemple 2.4.2. (i) Norme ISO HANSEN C. Rank-Deficient and Discrete Ill-Posed Problems. Lingby : Polyteknisk Forlag, 1996. 150 p. Thèse de Doctorat défendue à l’Université Technique du Dane- mark. ISBN 87-502-0784-9. (ii) Norme AMS C. Hansen, Rank-deficient and discrete ill-posed problems, Polyteknisk Forlag, Lingby, 1996, thèse de Doctorat défendue à l’Université Technique du Danemark. 2.5 Documents électroniques Les références bibliographiques des documents électroniques suivent les mêmes règles que les documents imprimés. On ajoute simplement à la fin (avant l’ISBN pour la norme ISO) l’URL et la date de consultation. 2.5.1 Monographies disponibles sous forme électronique Exemple 2.5.1. (i) Norme ISO MITTAG-LEFFLER, G. Niels Henrik Abel. Paris : La revue du mois, 1907. Dispo- nible via l’URL (consulté le 30 janvier 2018). (ii) Norme AMS G. Mittag-Leffler, Niels Henrik Abel, La revue du mois, Paris, 1907, disponible via l’URL , consulté le 30 janvier 2018. 2.5.2 Article d’un périodique électronique Exemple 2.5.2. (i) Norme ISO LAMPRET, Vito. Estimating the sequence of real binomial coefficients. Journal of Inequalities in Pure and Applied Mathematics. 2006, 7(5), Art. 166. Disponible via l’URL (consulté le 30 janvier 2018). 13
(ii) Norme AMS Vito Lampret, Estimating the sequence of real binomial coefficients, Journal of Inequalities in Pure and Applied Mathematics 7 (2006), n° 5, Art. 166, dispo- nible via l’URL , consulté le 30 janvier 2018. 2.6 Ordre des références dans la bibliographie On présente les références par ordre alphabétique de noms d’auteurs. Si un auteur a publié plusieurs ouvrages, les documents sont classés par ordre chronologique croissant. Si plusieurs ouvrages sont publiés la même année, on les place par ordre alphabétique de titres. Les documents anonymes sont cités à la fin de la bibliographie par ordre alphabétique de titres. 14
Chapitre 3 Présentation des outils de recherche d’informations scientifiques 3.1 Encyclopédies Définition 3.1.1. Les encyclopédies sont des ouvrages de référence qui donnent une in- formation globale mais succincte sur des sujets généraux ou spécialisés. Les articles font le point sur des grands thèmes et sont en général écrits par des spécialistes dans le domaine. On les consulte pour — avoir une vue d’ensemble sur un sujet ; — repérer des auteurs ayant traité de la question qui nous intéresse ; — repérer des références bibliographiques. Exemples 3.1.1. 1. Voir la présentation PowerPoint du cours oral pour des exemples d’encyclopédies mathématiques générales et spécialisées sous format papier. 2. Les encyclopédies imprimées les plus prestigieuses sont aussi consultables sur Inter- net à condition de souscrire un abonnement payant. Ces le cas de l’Encyclopaedia Universalis, de l’Encyclopédie Hachette et de l’Encyclopédie Larousse. 3. Par contre Wikipedia est une encyclopédie multidisciplinaire, multilingue complè- tement gratuite que tout le monde peut éditer. Son adresse URL est . 4. L’encyclopédie mathématique « Mathworld » est consultable sur le web gratuitement à l’adresse . 3.2 Sur le Web Différents types d’outils sont disponibles pour s’orienter dans l’énorme masse des res- sources accessibles sur Internet. 15
3.2.1 Les annuaires ou répertoires Définition 3.2.1. Un répertoire ou annuaire est un inventaire thématique, généraliste ou spécialisé de ressources Internet classées par catégories et sous-catégories selon une classification donnée et navigables par des liens hypertextes. On consulte un annuaire pour : — une recherche d’information sur un sujet large ; — une première approche d’un domaine ; — une recherche de sites de références ; — une recherche d’organismes traditionnels. Exemple 3.2.1. Un répertoire spécialisé en mathématiques est « Math on the web », accessible à l’adresse . 3.2.2 Les robots ou moteurs de recherche Définition 3.2.2. Les robots ou moteurs de recherche sont des outils automatisés d’in- dexation et de recherche de ressources Internet interrogeables par mots-clés. Ils peuvent être généralistes ou spécialisés. Très puissants, ils explorent automatiquement les sites (sur les noms des documents, les titres, les mots du texte, . . . ) et constituent ainsi un énorme stock de données à partir desquelles les questions posées trouvent souvent des réponses. Les moteurs de recherche sont très utiles pour des questions précises, ils sont efficaces à condition d’éviter les termes trop généraux. Ils présentent les inconvénients suivants : les résultats sont fournis en très grand nombre, les documents intéressants obtenus sont mélangés à des ressources dépourvues d’intérêt et à une publicité envahissante. Il est utile d’utiliser plusieurs moteurs pour une même requête car ils ne donnent pas forcément les mêmes résultats et ceux-ci n’apparaissent pas nécessairement dans le même ordre. On consulte un moteur de recherche pour : — toute recherche ciblée, pointue ; — les requêtes complexes comprenant plusieurs concepts. Exemples 3.2.1. 1. Parmi les moteurs de recherche généralistes, citons : — « Google » accessible à l’adresse . Les réponses sont pertinentes et il couvre la majeure partie du web. Les critères de présentation des résultats sont liés à la fréquentation et à l’usage. — « Yahoo ! » accessible à l’adresse . 2. Parmi les moteurs de recherche spécialisés, citons — « Google scholar » accessible à l’adresse . Il permet de trouver des documents académiques tels que des articles scientifiques, des thèses, des livres, des prépublications, des résumés et des rapports techniques dans différents domaines de recherche. Ces documents proviennent d’éditeurs 16
scientifiques, de sociétés savantes, de répertoires de prépublications, de serveurs universitaires. — « Microsoft Academic » accessible à l’adresse . Il s’agit d’un moteur de recherche scientifique proposant plus de 170 mil- lions de références qui utilise les technologies du web sémantique pour interpréter les questions en langage naturel et fournir des résultats pertinents. 3.3 Rechercher un document Trouver un exemplaire physique d’un livre, d’un article de périodique, d’une thèse, . . . nécessite l’utilisation d’outils de recherche bibliographique. Les deux principales familles d’outils à connaître sont les catalogues de bibliothèques et les bases de données bibliogra- phiques. 3.3.1 Catalogues de bibliothèques traditionnels Définition 3.3.1. Un catalogue de bibliothèque est la liste descriptive des documents que possède cette bibliothèque : livres, périodiques, mémoires, thèses,. . . Il permet de vérifier la disponibilité des documents et de les localiser dans la bibliothèque grâce à leur cote de rangement. Les catalogues de bibliothèques sont très souvent informatisés et accessibles par Internet. On les appelle aussi OPAC (Online Public Access Catalog). Remarque 3.3.1. Les catalogues de bibliothèques ne répertorient pas en général les ar- ticles de périodiques. Ils permettent uniquement de repérer les titres des périodiques dis- ponibles. 3.3.2 Les bases de données bibliographiques Définition 3.3.2. Une base de données bibliographiques est un répertoire de documents généraliste ou concernant un domaine précis. Les documents sont classés par thèmes et clairement référencés. La description comporte souvent un résumé ou un commentaire. Les bases de données répertorient les articles de périodiques. Dans certains cas, elles donnent aussi accès à leur contenu. Exemples 3.3.1. 1. « Scopus » est une base de données multidisciplinaire accessible à l’adresse 2. Les deux principales bases de données bibliographiques mathématiques sont : — « MathSciNet » accessible à l’adresse ; — « Zentralblatt Math » accessible à l’adresse . 17
3.3.3 Les OPAC de nouvelle génération et les outils discovery Les contenus des OPAC de nouvelle génération sont enrichis (résumés, image de la couverture, liens avec d’autres documents, . . . ) et la recherche est facilitée par un système de facettes permettant de réduire le nombre de résultats. Un outil discovery propose une exploration documentaire plutôt qu’une recherche do- cumentaire. Les ressources internes (catalogue, dépôt institutionnel, dépôt de thèses, . . . ) et externes (bases de données, . . . ) sont intégrés dans une même interface. L’Université de Liège a opté pour un outil discovery. Le portail documentaire de l’ULiège est accessible à l’adresse . L’interface de recherche des res- sources documentaires permet d’explorer — les collections papier de l’ULiège (livres, périodiques, thèses, . . . ) ; — les e-collections de l’ULiège avec accès direct aux versions électroniques des articles et chapitres souscrits par l’ULiège (ScienceDirect, Wiley Online Library, Springer- link, JSTOR, . . . ) ; — le répertoire institutionnel Orbi ; — le portail de publication des périodiques scientifiques de l’ULiège Popups ; — le portail d’accès aux mémoires de master de l’ULiège MatheO (Master Thesis Online) ; — les collections numérisées à l’ULiège DONum (Dépôts d’Objets Numérisés) — des articles d’encyclopédies, des publications en Open Access, . . . Deux types de recherche sont possibles : — La recherche simple (« à la Google »). La recherche portera sur les champs « Au- teur », « Titre », « Description », « Abstract », « Sujet », . . . Cette recherche donnera donc souvent un grand nombre de résultats. On peut affiner ces résultats en sélectionnant une ou plusieurs facettes (ou filtres) sur la gauche de la page des résultats. 18
On peut aussi étendre les résultats en cochant la case « au-delà des e-collections de l’ULiège ». On obtient alors d’autres références bibliographiques (provenant d’édi- teurs ou de bases de données bibliographiques) pour lesquelles nous ne disposons pas d’accès électronique. — La recherche avancée. Elle permet d’interroger directement les champs « Auteur », « Titre », « Sujet », . . . 19
3.3.4 Catalogues de librairies ou d’éditeurs Les catalogues de librairies ou d’éditeurs peuvent aussi être utiles. Ils permettent d’ob- tenir des renseignements sur des livres nouvellement parus qui ne seraient pas encore dans la bibliothèque. Ils offrent parfois aussi un résumé, la table des matières ou la possibilité de consulter en ligne un des chapitres des ouvrages en vente. Exemples 3.3.2. 1. Le catalogue de la librairie Amazon est accessible à l’adresse . 2. Les catalogues des éditeurs Springer et De Boeck sont accessibles respectivement à l’adresse et . 20
Chapitre 4 Recherche de documents à partir d’une référence bibliographique 4.1 Utilisation des ressources documentaires de l’Uni- versité de Liège Rappelons qu’on accède au portail documentaire de l’Université de Liège via l’URL . 4.1.1 Si les données bibliographiques sont complètes Localisation d’un livre Sur l’écran de recherche avancée, saisir le nom de l’auteur dans le champ « Auteur » et saisir les mots du titre les plus significatifs dans le champ « Titre ». Si on connaît l’ISBN, on peut l’introduire dans le champ « ISBN ». Exemple 4.1.1. 21
Lancer la recherche en cliquant sur « Go ». On obtient la liste des résultats trouvés. Exemple 4.1.2. Pour obtenir le détail d’une notice, cliquer sur le titre du livre, sur l’icône du livre ou sur le lien « + d’infos ». Exemple 4.1.3. 22
On trouve la cote de rangement et la disponibilité du document directement dans la liste des résultats ou en cliquant sur le lien « Localiser & réserver ». Exemple 4.1.4. Le lien « Etagère virtuelle » permet de parcourir par cote le rayonnage où se trouve le document. Exemple 4.1.5. 23
Pour les livres dont nous avons l’accès électronique, l’URL à utiliser peut être obtenu en cliquant sur le lien « Voir en ligne » puis sur le lien après « Accès ». Exemple 4.1.6. 24
Localisation d’un fascicule de périodique Introduire les mots les plus pertinents du titre du périodique dans le champ « Titre ». Si on connaît l’ISSN, on peut l’introduire dans le champ « ISSN ». Lancer la recherche en cliquant sur « Go ». On obtient la liste des résultats trouvés. Exemple 4.1.7. Les deux premiers résultats montrent que l’Université de Liège possède la version élec- tronique et la version papier du périodique. Il suffit de cliquer sur le bouton « Voir en ligne » du premier résultat pour accéder à la version électronique. Exemple 4.1.8. 25
Pour connaitre l’état de collection de la version papier du périodique et sa cote de rangement, cliquer sur le lien « Localiser & réserver » du second résultat. Exemple 4.1.9. 4.1.2 Si les données bibliographiques ne sont pas complètes Les références bibliographiques dont nous disposons ne sont pas toujours complètes. Décrivons différentes méthodes nous permettant d’être plus efficaces dans nos recherches. La troncature permet de remplacer une ou plusieurs lettres d’un mot. Elle est représen- tée par l’astérisque « * » et peut être utilisée à la fin du mot. Elle permet de prendre en compte les variantes d’un terme (pluriel, féminin,. . . ) si la racine est la même. Exemple 4.1.10. Introduire statisti* donnera les notices comprenant statistique, statis- tiques, statistics, statistical,. . . Pour rechercher une expression exacte encadrer la séquence de mots par des guillemets dans la recherche simple ou sélectionner « contient l’expression » dans la liste déroulante de la recherche avancée. 26
Exemple 4.1.11. Si on introduit calcul intégral dans la recherche simple on obtient 1062 résultats alors que si on entoure l’expression de guillemets, on obtient 626 résultats. Pour préciser la recherche, on peut utiliser les opérateurs booléens (ET, OU, SAUF). En recherche simple, les opérateurs booléens doivent être saisis en majuscule. En recherche avancée, les opérateurs booléens peuvent aussi être sélectionnés dans le menu déroulant figurant entre les différents champs. On peut également limiter la recherche en spécifiant en recherche simple le type de document et en recherche avancée le type de document, la langue, le format, la bibliothèque ou la période de publication. 4.1.3 Quelques fonctionnalités supplémentaires Utilisateur invité (i) A partir d’une notice détaillée, en cliquant sur le bouton « Actions », vous pouvez par exemple imprimer la notice, l’ajouter au panier ou l’envoyer sur une boite de courrier électronique. Exemple 4.1.12. 27
(ii) Vous pouvez ajouter une page de résultats au panier en cliquant sur le lien « Ajouter la page au panier ». Pour ajouter une notice au panier, il suffit de cliquer sur l’étoile devant le titre de la notice. Exemple 4.1.13. Vous accédez au panier en cliquant sur le lien « MyLibrary », puis sur l’onglet « Panier ». Exemple 4.1.14. Vous pouvez alors supprimer des notices sélectionnées ou encore les envoyer par mail, vers une imprimante ou un système de gestion de références bibliographiques. En tant qu’utilisateur invité, vous perdrez le contenu du panier lorsque vous quitterez la session. Vous devez vous identifier pour enregistrer des notices de manière permanente dans le panier. (iii) Dans l’onglet « Recherches », vous trouvez toutes les recherches effectuées lors de la session en cours. Il suffit de cliquer sur le nom du profil pour relancer une recherche et afficher les résultats. 28
Exemple 4.1.15. Utilisateur identifié Certaines fonctionnalités ne sont accessibles que si vous vous êtes identifiés. Pour vous identifier, il suffit de cliquer sur le lien « S’identifier » et d’introduire votre identifiant et votre mot de passe ULiège. Vous pouvez alors réserver ou faire venir des documents dans l’une des neuf biblio- thèques de retrait. Exemple 4.1.16. Vous pouvez aussi enregistrer des notices de manière permanente dans votre panier, sauvegarder des recherches et créer des alertes. 29
En cliquant sur le lien « MyLibrary », vous pouvez avoir accès à vos données personnelles (prêts en cours, historique des prêts, amendes éventuelles, . . . ) prolonger des emprunts, organiser votre panier, visualiser vos recherches et vos alertes. Remarque 4.1.1. Pour de plus amples informations sur l’interrogation et les fonction- nalités du portail documentaire de l’Université de Liège, cliquer sur le bouton « Besoin d’aide ? » ou l’onglet « Comment. . . » de la page principale. 4.2 Repérer le périodique dans lequel est publié un ar- ticle Si on connaît le titre et l’auteur d’un article, il faut d’abord déterminer dans quelle revue l’article a été publié. Pour cela, il suffit de consulter les bases de données mathématiques. 4.2.1 Dans MathSciNet Rappelons que la base de données MathSciNet est accessible via l’URL . Le caractère de troncature est l’astérisque. Les guillemets sont utilisés pour la recherche d’une expression exacte. Dans la page principale, dans le champ « Auteur », introduire le nom et l’initiale du prénom suivie du caractère de troncature (sinon la recherche ne portera pas sur les notices dont le prénom est encodé entièrement). Exemple 4.2.1. 30
En lançant la recherche, on obtient les notices bibliographiques complètes classées par ordre chronologique décroissant. Il suffit de noter les éléments permettant de localiser l’article (le titre du périodique, le volume, le numéro et l’année du fascicule) et de retourner dans le portail documentaire de l’Université de Liège pour vérifier s’il est présent dans nos collections. Exemple 4.2.2. Remarque 4.2.1. On peut aussi cliquer sur le bouton « Get it@ULg ». Un nouvel écran propose une liste de liens vers d’autres ressources et notamment vers le texte intégral si nous avons accès au document ou vers la localisation dans les bibliothèques de l’ULiège si le document y est présent. 31
Exemple 4.2.3. Remarque 4.2.2. Pour de plus amples informations sur l’interrogation de la base de données de MathSciNet, cliquer sur le bouton « Aide » de la page principale. 4.2.2 Dans Zentralblatt Math Rappelons que la base de données Zentralblatt Math. est accessible via l’URL . Le caractère de troncature est l’astérisque uniquement possible à droite. Les guillemets sont utilisés pour la recherche d’une expression exacte. Notons que dans le champ « Auteur », il faut introduire le nom et l’initiale du prénom suivie du caractère de troncature (sinon la recherche ne portera pas sur les notices dont le prénom est encodé entièrement). Remarque 4.2.3. Pour de plus amples informations sur l’interrogation de la base de données de Zentralblatt Math, cliquer sur le bouton « General Help » de la page principale. 4.3 Organisation de la bibliothèque des sciences appli- quées et mathématiques L’entrée de la bibliothèque se situe au niveau 0 du bâtiment B52. Les livres de mathématiques sont rangés au niveau -1 et occupent les travées M19 à M27. Les livres de l’ancienne bibliothèque d’architecture sont rangés au niveau -1 et occupent les travées M02 à M07. Les livres provenant de l’ancienne bibliothèque des sciences appliquées sont rangés par matière au niveau -1 s’ils ont été publiés après 1970 et dans le compactus 1 sinon. Les thèses et les mémoires sont stockés dans le compactus. 1. Il s’agit d’une zone de stockage pour les documents moins utilisés uniquement accessible au personnel de la bibliothèque. Ces documents peuvent être néanmoins empruntés sur demande. 32
Les périodiques sont localisés dans trois endroits différents. 1. Au niveau 0, on trouve les fascicules les plus récents (15 dernières années) des diffé- rentes sections. Ils sont rangés par ordre alphabétique des titres des périodiques. On trouve en tête de chaque rayon la liste des périodiques du rayon avec la localisation précise ; les fascicules de l’année en cours étant placés sur les présentoirs. 2. Les fascicules plus anciens des sections de mathématique et d’architecture sont ran- gés au niveau -2 par ordre alphabétique des titres. 3. Dans le compactus, on trouve les fascicules plus anciens de sciences appliquées ainsi que les périodiques moins consultés de mathématique et d’architecture. 4.4 Si le document n’est pas à l’Université de Liège Pour vérifier si le document est dans une autre université de Belgique, vous pouvez consulter le catalogue collectif des bibliothèques scientifiques de Belgique appelé UniCat. Il est accessible à partir de la page d’accueil du portail documentaire de l’ULiège . Le catalogue UniCat permet de rechercher et localiser un ouvrage, un périodique, une thèse, une carte, etc. qui se trouve dans une université belge, à la Bibliothèque Royale ou dans une institution patrimoniale. Pour obtenir une copie d’un article ou le prêt d’un livre qui n’est pas présent à l’Univer- sité de Liège, vous pouvez faire appel au service de prêt interbibliothèques. Le formulaire à compléter est accessible (à condition d’être identifié) à partir de la référence d’une ressource non disponible à l’ULiège ou en cliquant sur le lien « PIB ». 33
Vous pouvez ensuite suivre vos commandes dans « MyLibrary ». 34
Chapitre 5 Recherche d’informations sur un sujet donné 5.1 Avec le thésaurus de mathématique La recherche par mots-clés dans le catalogue de la bibliothèque est un moyen efficace de trouver les documents pertinents sur un sujet précis, y compris sur un auteur lorsque celui-ci est votre objet d’étude. La recherche avancée dans le portail documentaire de l’Université de Liège propose le champ « Sujet » ainsi que le champ « Partout » qui permet une recherche plus large portant à la fois sur les mots-clés établis par la bibliothèque et sur les mots du titre. Il n’est pas possible d’utiliser un mot arbitraire pour une recherche dans le champ « Sujet ». Les mots choisis doivent correspondre à ceux qui ont été utilisés pour décrire le document. Définition 5.1.1. On appelle thésaurus la liste structurée et contrôlée des termes servant à l’indexation des documents. Le thésaurus donne aussi les relations entre les termes : rejet (voir) et renvoi (voir aussi). Le thésaurus de la bibliothèque de mathématique est accessible à l’adresse . Introduisez un ou plusieurs mots dans le champ « Mots-clés » (la complétion à gauche et à droite est automatique) et cliquez sur « Cher- cher ». Vous obtenez la liste des sujets contenant les mots de votre recherche. Copiez celui qui vous intéresse et connectez-vous au portail documentaire de l’Université de Liège. Dans la recherche avancée, sélectionnez l’index « Sujet ». Collez l’expression copiée du thésau- rus et cliquez sur « Rechercher ». Vous obtenez la liste des notices correspondant au sujet choisi. Lorsque vous n’obtenez que très peu de références, cherchez des synonymes ou d’autres mots voisins. Vous pouvez élargir la recherche en utilisant des termes plus généraux. Lorsque les résultats sont au contraire trop nombreux, vous pouvez restreindre votre ques- tion en choisissant des termes plus précis. En trouvant la référence d’un livre qui vous convient, il est ensuite facile de cliquer sur les mots-clés décrivant le document et de les utiliser pour lancer une nouvelle recherche. 35
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