TERMES DE REFERENCE ETUDES IMPACT IECD 2022
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Table des matières .................................................................................................................................................... 1 TERMES DE REFERENCE ................................................................................................................ 1 ETUDES IMPACT IECD 2022 ........................................................................................................... 1 Les projets à évaluer et les acteurs impliqués ................................................................................ 3 1- Présentation de l’IECD ................................................................................................................. 3 2- Origine de la demande IECD ........................................................................................................ 3 3- Présentation des projets ............................................................................................................. 4 L’évaluation ................................................................................................................................. 6 4- Objets des études : ...................................................................................................................... 6 3-Périmètre des études : ..................................................................................................................... 6 4- Méthodologie attendue pour les différents lots ......................................................................... 7 5- Restitution et livrables ................................................................................................................ 9 6- Moyens ........................................................................................................................................ 9 Annexe 1 : « Déclaration d’intégrité, d’éligibilité et d’engagement environnemental et social » ... 11 Annexe 2 : Présentation du projet « Graines d’Espérance » ......................................................... 13 Annexe 3 : Présentation du projet « Sésame » ............................................................................ 15 Annexe 4 : Présentation du projet « Formations courtes »........................................................... 17 .................................................................................................................................................. 21 Annexe 5 : Présentation du projet : les potagers du Bafou ........................................................... 22 Annexe 6 : Présentation du projet : MedNC................................................................................. 24
Les projets à évaluer et les acteurs impliqués 1- Présentation de l’IECD L’Institut Européen de Coopération et de Développement (IECD) est un organisme d’aide au développement, reconnu d’utilité publique, qui intervient dans une quinzaine de pays en Afrique subsaharienne, dans la région Proche Orient & Afrique du Nord, dans l’Océan Indien et en Asie du Sud- Est. Depuis plus de 30 ans, l’ambition de l’IECD est de donner aux personnes bénéficiaires les savoir-faire indispensables pour améliorer leurs conditions de vie, devenir des acteurs responsables dans leur pays et contribuer à rendre la société plus juste. L’IECD a développé des expertises reconnues dans trois pôles d’intervention : l’Éducation, la Formation & l’insertion professionnelle, et l’Entrepreneuriat. 2- Origine de la demande IECD Dans le cadre de sa stratégie 2025, l’IECD souhaite faire évoluer sa mesure d’impact. En 2022, nous souhaitons développer une méthodologie de mesure d’impact exploratoire, quantitative et qualitative, spécifique à l’étude des parcours des bénéficiaires post appui IECD, sur le moyen/long terme. L’IECD dispose aujourd’hui de différents outils de collecte de données de résultats et d’impact. Les indicateurs de résultats et d’impact principalement collectés sont les suivants : - Pour les programmes formations et insertion professionnelle (FIP) : le nombre de jeunes diplômés, le taux de sortie positive, le taux de jeunes qui travaillent dans leur filière de formation, le taux de jeunes qui travaillent en auto-emploi, le taux de jeunes qui ont un revenu supérieur au salaire minimum, le taux de jeunes satisfaits par rapport à leur situation professionnelle actuelle, le taux de jeunes satisfaits de la formation professionnelle suivie, le taux de jeunes qui sont optimistes/confiants pour l’avenir, le taux de jeunes qui ont projet professionnel et personnel défini et clair. - Pour le programme de développement agricole (DA) : le nombre de produits différenciants en production chez les producteurs, l’évolution du niveau des conseillers agricoles, le revenu supplémentaire dégagé par producteurs via l'entreprise sociale. - Pour le programme MedNC : la part des membres qui estiment que le réseau répond à leurs attentes et part des acteurs convaincus par la pertinence de cette dynamique méditerranéenne (Savoir-faire, croissance, reconnaissance). L’IECD souhaite réaliser des études pilotes sur des projets historiques afin d’apprécier l’impact à plus long terme pour les personnes bénéficiaires et de contribuer à enrichir et construire la mesure d’impact qualitative pour l’avenir. En effet, ce besoin vient de plusieurs constats : - Projets FIP / DA : le système de mesure d’impact actuel permet d’avoir des informations sur le parcours d’insertion économique des personnes bénéficiaires FIP, principalement un an après la fin de la formation. On cherchera ici à reconstituer les parcours « long terme » de jeunes et agriculteurs ayant bénéficié des programmes. On cherchera également à enrichir les indicateurs relatifs à la réalisation du projet de vie, aux conditions de vie et au pouvoir d’agir des personnes bénéficiaires. - Réseau MedNC : il s’agira de mesurer l’impact auprès des partenaires du réseau.
3- Présentation des projets GDE Liban Depuis 2007, l’IECD renforce au Liban des formations diplômantes dans l’électrotechnique, secteur porteur en demande de main d’œuvre qualifiée. L’action de l’IECD se concentre sur les jeunes de 15 à 25 ans, en décrochage scolaire, et généralement désavantagés. Le succès du programme Graines d’Espérance au Liban a permis d’essaimer le projet dans 12 écoles au Liban sur l’ensemble du territoire libanais et à travers les différentes communautés. Six sont publics et six privés. L’implication des autorités publiques compétentes apportent la reconnaissance nécessaire au maintien et à l’adaptation de la formation aux nouveaux besoins d’apprentissage, ainsi qu’à la mise en place systématique de services d’orientation et insertion professionnelle. Les entreprises s’impliquent dans la mise à jour des référentiels, le don d’équipement, la formation de formateurs et la prise en charge des élèves dans le cadre de leur stage obligatoire en entreprise. Pour la présentation intégrale du projet, voir l’annexe 2. Sésame Madagascar Mis en œuvre depuis 2013 en partenariat avec PROMES (association locale pour la PROMotion Economique et Sociale), l’IECD soutient le programme SESAME (Soutien aux Etudes Supérieures et Accès à un MEtier) : dispositif éducatif unique à Madagascar. Il s’agit d’un projet innovant à destination de jeunes bacheliers malgaches venant des 23 régions de l’île, âgés de 16 à 23 ans (dont 50% de filles) et issus de contextes socioéconomiques vulnérables. L’objectif de ce programme est de permettre à ces jeunes d’accéder et de réussir leurs études supérieures afin d’encourager leur prise de responsabilité professionnelle et leur participation active au développement de leur région et de leur pays. Pour la présentation intégrale du projet, voir l’annexe 3. Formations courtes Liban Le but du projet Formations Courtes au Liban est de favoriser l'insertion professionnelle des personnes vulnérables, de 16 à 35 ans, touchées par la crise économique au Liban par l'acquisition de compétences techniques et professionnelles nécessaires à leur intégration sur le marché du travail. Les formations courtes sont mises en place au Liban depuis 2013, initialement à Tripoli, elles ont été étendues à 4 régions du pays en 2017 : Beyrouth/Mont-Liban, le Sud (Saida et Tyr), le Nord (Tripoli et le Akkar) et dans la vallée de la Bekaa. Pour la présentation intégrale du projet, voir l’annexe 4. Les potagers de Bafou, développement agricole au Cameroun Au Cameroun, les inégalités sont particulièrement marquées entre zones urbaines et zones rurales, le secteur primaire ne contribuant que peu à la richesse nationale alors qu’il emploie plus de la moitié des Camerounais. L’agriculture représentait ainsi 16,7% du PIB en 20171, alors qu’il employait 62% de 1 CIA World Factbook (2021)
la population active2. Le Cameroun présente un fort potentiel de développement agricole grâce à sa diversité géo-climatique et à la jeunesse de sa population, qui représente une force de travail considérable. Les freins à une croissance inclusive dans le secteur agricole sont multiples. Les exploitants agricoles sont isolés, les filières sont longues (nombreux intermédiaires) et les prix fluctuent beaucoup. Les agriculteurs manquent des compétences et des ressources pour diversifier et améliorer la qualité de leur production et faire face à la concurrence du marché. Le projet a été construit avec l’entreprise Bonduelle avec pour objectif d’appuyer la structuration de les filières fruits et légumes au Cameroun et de connecter les petits producteurs isolés et la classe moyenne supérieure urbaine intéressés par des produits frais diversifiés et de qualité. Le projet allie à la fois accompagnement individuel technique, formation en groupe et mise en relation des agriculteurs et des consommateurs. Pour la présentation intégrale du projet, voir l’annexe 5. Le réseau MedNC D’ici 2050, en Afrique du Nord, ce ne sont pas moins de 300 millions de jeunes qui entreront sur le marché du travail. Si les taux de chômage actuel de ces mêmes pays – qui s’élève par exemple à 40,8% chez les 15 – 24 ans en Tunisie au premier trimestre 2021– ne diminuent pas, ce sont près de 90 millions de jeunes qui seront sans emploi. Afin d’apporter des éléments de réponse à ces enjeux, une variété de dispositifs d’aide à l’insertion issus de la société civile se sont développés sur les deux rives de la Méditerranée au niveau local pour favoriser l’employabilité et l’insertion de ces jeunes éloignés de l’emploi et favoriser ainsi leur inclusion sociale. Ces structures obtiennent de très bons résultats (au-delà de 60% de sorties positives dans les pays de la rive nord) mais peinent à passer à une échelle supérieure par manque de soutiens institutionnels et financiers. C’est pour répondre à de tels défis que le réseau MéditerranéeNouvelle Chance (MedNC) rassemble les acteurs de l’insertion professionnelle de part et d’autre de la Méditerranée. En mutualisant les forces et expertises de ses membres, le projet vise à renforcer leurs capacités d’action, répliquer les solutions qui ont fait leurs preuves à l’échelle méditerranéenne et démultiplier leurs impacts. Le réseau suscite et mobilise également le soutien des pouvoirs publics. Près de 43 000 jeunes et 196 centres partenaires, géré par 15 structures dont 3 réseaux nationaux, répartis dans 9 pays : Algérie, Égypte, Espagne, France, Liban, Maroc, Portugal, Tunisie, Italie ; bénéficient déjà de ces dispositifs. L’IECD coordonne depuis 2018 le réseau, qui existe cependant depuis 2012, et qui était anciennement géré par l’OCEMO. Pour la présentation intégrale du projet, voir l’annexe 6. 2 Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (2016)
L’évaluation 4- Objets des études : Les études à réaliser se concentrent sur 5 projets déclinés en 3 lots. Les répondants peuvent proposer une offre par lot, ou une offre pour les 3 lots. Le premier lot s’intitulera Edu & FIP et comportera les projets suivants : 1- GDE Liban 2- Sésame Madagascar 3- FC Liban Les études du lot Edu & FIP permettront aux projets de prouver l’impact économique, social et psychologique qu’ils ont sur les jeunes bénéficiaires ainsi que sur leurs familles/environnement, avec pour enjeu de reconstituer le parcours d’insertion à long terme des jeunes. Pour le projet Sésame, il sera particulièrement pertinent de creuser l’impact du jeune dans son ancrage local d’origine et son environnement familial. L’étude Sésame permettra également de mesurer l'impact du programme sur la plus-value de l'Année Préparatoire dont les élèves de Sésame bénéficient par rapport à des élèves qui rentrent directement dans le cycle universitaire sans préparation. L’étude GDE aura un enjeu particulier à ajouter à l’objectif précédent : l'étude devra permettre au programme de mieux comprendre quel changement la filière électrotechnique a entrainé sur le niveau d'enseignement et sur la perception de l'enseignement technique, ainsi que sur les entreprises. Le second lot est composé du projet « Les potagers de Bafou ». Le but de l’étude est de mesurer les changements produits par la première phase du projet, pour ensuite valider les orientations stratégiques du programme. L’enjeu sera de mesurer principalement l’amélioration du niveau de vie des producteurs, mais il sera nécessaire de creuser les changements attendus lors de l’étude, notamment sur l’impact humain qu’a le programme. Le troisième lot sera composé du projet MedNC L'étude aura pour but de comprendre quelles activités ont eu le plus d'impact et ont permis la montée en compétences des membres. Ces impacts se déclinent en fonction de la typologie (ministères et acteurs publics/ réseaux nationaux/ structures locales) et géographie des membres. In fine, le but de cette étude est de sélectionner et améliorer les activités qui pourront être reproduites dans d'autres géographies ou de passer à l'échelle dans les pays concernés. 3-Périmètre des études : Lot 1 : Edu & FIP a) GDE Liban : Pour traiter l’impact sur les bénéficiaires jeunes, le public interrogé sera : les diplômés 2015 à 2020 des 10 écoles soutenues par le programme, soit environ 500 personnes bénéficiaires. Afin de travailler sur le changement que la filière électromécanique a produit sur le niveau d'enseignement et sur la perception de l'enseignement technique, les interlocuteurs a priori ciblés sont : les enseignants et les
directeurs, 2 cadres de la Direction Générale de l’Enseignement Technique et Professionnelle ainsi qu’une dizaine d’entreprises qui ont embauché des diplômés en électrotechnique. b) Sésame Madagascar : Pour traiter l’impact sur les bénéficiaires jeunes, le public interrogé sera : les jeunes sortis du programme SESAME de 2014, 2015, 2016, 2017 ainsi que les jeunes qui ont commencé la première année d’études supérieures (promo 2022) soit environ 340 personnes. Pour travailler sur le changement de pratiques pédagogiques, ce sont les enseignants des lycées partenaires qui seront interrogés soit environ 150 personnes. c) FC Liban : Les personnes qui seront interrogées sont les personnes formées et diplômées de toutes les formations courtes de 2018/2019/2020 : électricité, Formation d’Aide à la Personne Agée ou Malade (FAMAP), manucure pédicure épilation (MAPEP), maintenance de climatiseurs, plomberie. Soit un total de 1620 personnes diplômées dont 590 personnes en 2018, 643 en 2019 et 387 en 2020. Le second lot les potagers de Bafou Pour travailler sur l’impact des bénéficiaires agriculteurs, deux lieux géographiques seront retenus : Dschang et Njombé. A Dschang, les bénéficiaires interrogés seront ceux qui ont été accompagnés pendant au moins 2 ans (anciens bénéficiaires et bénéficiaires actuels). Cela compte environ 80 personnes. A Njombé, nous nous intéresserons aux bénéficiaires qui ont reçu au moins 1 formation il y a au moins 2 ans (dont une partie bénéficie ou a bénéficié de l'appui à la commercialisation) soit environ 200 personnes entre 2015 et 2020 (dont 50 bénéficient ou ont bénéficié de l'appui à la commercialisation). Le troisième lot projet MedNC Pour traiter l’impact sur les structures partenaires, les membres retenus sont : le réseau marocain des associations des écoles de la 2eme chance, le ministère de la Formation Professionnelle de Tunisie, l'association AE2O de Matosinhois (portugal), le réseau E20 España, l'association VTEC (Egypte) et la Fondation Apprentis d'Auteuil. A priori, environ 12 personnes seront à interroger. 4- Méthodologie attendue pour les différents lots La méthodologie proposée par le consultant doit être participative et permettre la transmission des méthodes, afin que l’IECD puisse internaliser un certain nombre d’étapes en 2023. L’expertise garde la direction de toutes les étapes et de la rédaction. Lot 1 : Edu & FIP Il est souhaité que le commanditaire propose une méthodologie générale permettant la participation des collaborateurs IECD. Il est important que les équipes puissent apporter leurs connaissances sur les sujets spécifiques, mais que l’expertise garde la direction des études. Les éléments donnés ci-dessous sont à titre indicatif, l’expertise peut proposer méthodologie différente si elle semble plus pertinente. - La partie cadrage o L’expertise effectue une étude documentaire via les documents donnés par l’IECD o L’IECD aimerait que l’expertise propose et anime des ateliers de travail associant les différents projets FIP/Edu sur les étapes suivantes :
▪ Formulation des changements attendus et réalisation d'une cartographie des impacts (attention, les changements et la cartographie doivent être réalisés par projet et pas par lot). ▪ Définition des indicateurs liés aux impacts (à définir par projets). Une fois les ateliers terminés, il sera demandé à l’équipe de consultants de faire des retours, valider la formulation des changements attendus, retenir les indicateurs et rédiger les supports. o La méthodologie sera formulée par l’expertise. L’échantillonnage devra être cohérent et représentatif. Il sera intéressant de proposer une méthodologie qui inclut des control group lorsque cela parait possible/pertinent. - La partie élaboration des outils de collecte & collecte des données o Construction des outils : l’expertise travaille sur une première construction des outils de collecte par projets, (questionnaire/trame d’entretiens) puis les équipes IECD revoient les outils, et proposent éventuellement des modifications. o Les données seront collectées par l’expertise externe qui aura pour enjeu de mobiliser un ou des consultants locaux pour cette récolte. - Le traitement et l’analyse des données o Le traitement des données : l’expertise traitera les données quantitatives et qualitatives o L’analyse des données : l’expertise proposera une première analyse des données, qui sera complétée/annotée par l’IECD o La rédaction des rapports : les rapports d’analyse seront rédigés par l’expertise, par projet et non par lot. Les autres livrables dit de « communication » seront fait par l’IECD ; Lot 2 : Développement Agricole Ce lot pourra être traité selon la même méthodologie et possiblement le même calendrier que le lot Edu&FIP. Lot 3 : Réseau MedNC Il est souhaité que le prestataire traite de façon plus autonome la partie cadrage. Ainsi, lors de la phase de préparation, le cabinet étudiera des documents de projet (rapports internes, rapports externes, rapports de missions), de formation (matériel de formation, documents méthodologiques), des informations disponibles. Il s’agira aussi d’échanger avec le personnel de coordination basé à Marseille (IECD). Des rencontres avec un échantillon des bénéficiaires (sélectionnés par l’équipe coordinatrice MedNC mais à discuter si besoin) seront organisées. Il pourrait être également intéressant de développer un questionnaire avec l’équipe coordinatrice MedNC à adresser à toutes les structures. Si possible, le cabinet pourra également assister aux activités du projet selon le calendrier. Il est demandé aux consultants, dans leur offre, d’indiquer le nombre de jours de travail, d’enrichir et amender les éléments méthodologiques proposés ci-dessus, et de faire des propositions détaillées sur la méthodologie qu’ils se proposent de mettre en œuvre (calendrier, plan d’action, acteurs et actrices consultés, informations recherchées, format des entretiens, réunions et restitutions, méthodologie et outils de collecte / échantillonnage / traitement d’informations, documents produits, articulation avec l’IECD etc.). Le travail du ou des consultants sera accompagné par la référente mesure d’impact de l’IECD. Pour chaque projet, les ressources internes IECD suivantes seront mobilisées :
Edu&FIP GDE : Cheffe de projet, Coordinatrice du programme Sésame : Chef de projet, chargé de M&E, Coordinatrice du programme, équipes programme Année Préparatoire / Supérieur, équipe du BOE FC : Responsable de programme, Chefs de projet, M&E, Coordinatrice du programme YEP, Coordinatrice du programme Les potagers de Bafou : cheffe de projet, chargé de M&E, Coordinateur du programme MedNC : Equipe MedNC Coordinatrice du réseau MedNC Chargée de projet MedNC Responsable zone Méditerranée occidentale IECD + si besoin, le chargé de communication et le chargé de suivi administratif et financier. 5- Restitution et livrables Restitution : des restitutions « à chaud » sont attendues à l’issue des phase terrain de chaque projet pour commenter les premières analyses et recommandations, chaque restitution s’appuiera sur une note de synthèse. Une restitution finale se tiendra à distance ou en présentiel, après la remise des rapports, en présence des équipes terrains et de la coordination par projet. Livrables - Un fichier de données brutes (avec notice) sera demandé par projet - Un fichier d’analyse des données par projet - Un rapport d’analyse qualitative détaillé par projet - Des recommandations sur la méthodologie (indicateurs, fréquence et méthodes de collecte) et les outils (outils de suivi intermédiaires ayant fait leurs preuves) à mettre en place au sein des projets pour améliorer le suivi et la mesure d’impact sur les bénéficiaires 6- Moyens Moyens humains : expertise recherchée L’appui sera réalisé par un ou des consultants, incluant des consultants locaux dans les différents terrains des études, répondant au profil suivant : • Expertise sur les études d’effets et d’impacts de projets, la mesure d’impact et la mise en place de système de collecte et d’analyse de données ; • Expérience significative en conduite d’entretiens et en collecte de données. Des expériences innovantes en la matière seraient appréciées ; • Très bonne compréhension des problématiques d’éducation et d’insertion professionnelle, ainsi que de développement agricole et de travail en réseau • Excellentes capacités d’analyse et de synthèse, d’écoute et d’observation ; • Bonne connaissance de Madagascar, du Liban, du Cameroun • Connaissance des langues locales nécessaires pour les consultants locaux • Connaissance du secteur associatif, notamment dans le secteur de la solidarité internationale, est un atout • Une expertise sur l’approche genre est un atout
Moyens financiers Les coûts relatifs aux experts locaux devront être compris dans l’offre globale. Il est attendu une proposition financière détaillée concernant les honoraires (préparation, récolte des données sur le terrain, rédaction du rapport, restitution). Le budget prévu pour les 3 lots est de 60 000 à 80 000 € environ, en fonction des formules proposées pour les lots 1 et 2 (appui plus ou moins fort sur la partie cadrage notamment). Grille d’évaluation des offres techniques Profil des consultants 30 points Compréhension des TDR 30 points Qualité et pertinence de la méthodologie proposée Expérience et valeur ajoutée 40 points Total offre technique Doit être ≥ 65 Du 25 mai au 3 juin, les répondants peuvent adresser des questions à marie.auge@iecd.org , qui se chargera d’y répondre. La publication des réponses se fera le 8 juin. La date limite pour la soumission des propositions techniques et financières en français par mail à marie.auge@iecd.org, est fixée au 15 juin 2022, 12H (heure française). Phases et livrables Périodes indicatives 1. Phase préparatoire Date limite de réception des offres 15 juin 2022 Sélection de l’équipe d’évaluateurs 27/06/2022 2. Phase de cadrage Etude préalable de documents Formulation des changements/cartographie des Du juillet - août 2022 impacts/définition des indicateurs Méthodologie 3. Phase de collecte et d’analyse Collecte des données A déterminer selon projets, septembre 2022 Analyse des données Octobre 2022 Rédaction du rapport final Novembre 2022
Annexe 1 : « Déclaration d’intégrité, d’éligibilité et d’engagement environnemental et social » Intitulé de l'appel d'offres : ______________________________________________________ (le "Marché") A : _______________________________________________________________(le "Maître d'Ouvrage") 1. Nous reconnaissons et acceptons que l'Agence Française de Développement (l'"AFD") ne finance les projets du Maître d'Ouvrage qu'à ses propres conditions qui sont déterminées par la Convention de financement qui la lie au Maître d'Ouvrage. En conséquence, il ne peut exister de lien de droit entre l'AFD et notre entreprise, notre groupement et nos sous-traitants. Le Maître d'Ouvrage conserve la responsabilité exclusive de la préparation et de la mise en œuvre du processus de passation de ses marchés et de leur exécution ultérieure. 1. Nous attestons que nous ne sommes pas, et qu'aucun des membres de notre groupement et de nos sous-traitants n'est, dans l'un des cas suivants : 1. Être en état ou avoir fait l'objet d'une procédure de faillite, de liquidation, de règlement judiciaire, de sauvegarde, de cessation d'activité ou être dans toute situation analogue résultant d'une procédure de même nature ; 1. Avoir fait l'objet d'une condamnation prononcée depuis moins de cinq ans par un jugement ayant force de chose jugée dans le pays de réalisation du Projet pour l'un des actes visés aux articles 6.1 à 6.4 ci-après ou pour tout délit commis dans le cadre de la passation ou de l'exécution d'un marché4 ; 1. Figurer sur les Listes de Sanctions Financières adoptées par les Nations Unies, l'Union européenne et/ou la France, notamment au titre de la lutte contre le financement du terrorisme et contre les atteintes à la paix et à la sécurité internationales ; 1. En matière professionnelle, avoir commis au cours des cinq dernières années une faute grave à l'occasion de la passation ou de l'exécution d'un marché ; 1. N’avoir pas rempli nos obligations relatives au paiement des cotisations de sécurité sociale ou nos obligations relatives au paiement de nos impôts selon les dispositions légales du pays où nous sommes établis ou celles du pays du Maître d'Ouvrage ; 1. Avoir fait l'objet depuis moins de cinq ans d'une condamnation par un jugement ayant force de chose jugée pour l'un des actes visés aux articles 6.1 à 6.4 ci-après ou pour tout délit commis dans le cadre de la passation ou l'exécution d'un marché financé par l'AFD ; 1. Être sous le coup d'une décision d'exclusion prononcée par la Banque mondiale, à compter du 30 mai 2012, et figurer à ce titre sur la liste publiée à l'adresse électronique http://www.worldbank.org/debarr3 ; 1. S’être rendu coupable de fausses déclarations en fournissant les renseignements exigés dans le cadre du processus de passation du Marché. 1. Nous attestons que nous ne sommes pas, et qu'aucun des membres de notre groupement et de nos sous-traitants n'est, dans l'une des situations de conflit d'intérêt suivantes : 1. Actionnaire contrôlant le Maître d'Ouvrage ou filiale contrôlée par le Maître d'Ouvrage, à moins que le conflit en découlant ait été porté à la connaissance de l'AFD et résolu à sa satisfaction. 1. Avoir des relations d'affaires ou familiales avec un membre des services du Maître d'Ouvrage impliqué dans le processus de sélection ou le contrôle du marché en résultant, à moins que le conflit en découlant ait été porté à la connaissance de l'AFD et résolu à sa satisfaction ;
1. Contrôler ou être contrôlé par un autre soumissionnaire, être placé sous le contrôle de la même entreprise qu'un autre soumissionnaire, recevoir d'un autre soumissionnaire ou attribuer à un autre soumissionnaire directement ou indirectement des subventions, avoir le même représentant légal qu'un autre soumissionnaire, entretenir directement ou indirectement des contacts avec un autre soumissionnaire nous permettant d'avoir et de donner accès aux informations contenues dans nos offres respectives, de les influencer, ou d'influencer les décisions du Maître d'Ouvrage ; 1. Être engagé pour une mission de conseil qui, par sa nature, risque de s'avérer incompatible avec nos missions pour le compte du Maître d'Ouvrage ; 1. Dans le cas d'une procédure ayant pour objet la passation d'un marché de travaux ou de fournitures : i.Avoir préparé nous-mêmes ou avoir été associés à un consultant qui a préparé des spécifications, plans, calculs et autres documents utilisés dans le cadre du processus de mise en concurrence considéré ; i.Être nous-mêmes, ou l'une des firmes auxquelles nous sommes affiliées, recrutés, ou devant l'être, par le Maître d'Ouvrage pour effectuer la supervision ou le contrôle des travaux dans le cadre du Marché. 1. Si nous sommes un établissement public ou une entreprise publique, nous attestons que nous jouissons d'une autonomie juridique et financière et que nous sommes gérés selon les règles du droit commercial4. 1. Nous nous engageons à communiquer sans délai au Maître d'Ouvrage, qui en informera l'AFD, tout changement de situation au regard des points 2 à 4 qui précèdent. 1. Dans le cadre de la passation et de l'exécution du Marché : 1. Nous n'avons pas commis et nous ne commettrons pas de manœuvre déloyale (action ou omission) destinée à tromper délibérément autrui, à lui dissimuler intentionnellement des éléments, à surprendre ou vicier son consentement ou à lui faire contourner des obligations légales ou réglementaires et/ou violer ses règles internes afin d'obtenir un bénéfice illégitime. 1. Nous n'avons pas commis et nous ne commettrons pas de manœuvre déloyale (action ou omission) contraire à nos obligations légales ou réglementaires et/ou nos règles internes afin d'obtenir un bénéfice illégitime. 1. Nous n'avons pas promis, offert ou accordé et nous ne promettrons, offrirons ou accorderons pas, directement ou indirectement, à : 1. Toute personne détenant un mandat législatif, exécutif, administratif ou judiciaire au sein de l'Etat du Maître d'Ouvrage, qu'elle ait été nommée ou élue, à titre permanent ou non, qu'elle soit rémunérée ou non et quel que soit son niveau hiérarchique, 1. Toute autre personne qui exerce une fonction publique, y compris pour un organisme public ou une entreprise publique, ou qui fournit un service public, ou 1. Toute autre personne définie comme agent public dans l'Etat du Maître d'Ouvrage, un avantage indu de toute nature, pour lui-même ou pour une autre personne ou entité, afin qu'il accomplisse ou s'abstienne d'accomplir un acte dans l'exercice de ses fonctions officielles. 1. Nous n'avons pas promis, offert ou accordé et nous ne promettrons, offrirons ou accorderons pas, directement ou indirectement, à toute personne qui dirige une entité du secteur privé ou travaille pour une telle entité, en quelque qualité que se soit, un avantage indu de toute nature, pour elle-même ou pour une autre personne ou entité, afin qu'elle accomplisse ou s'abstienne d'accomplir un acte en violation de ses obligations légales, contractuelles ou professionnelles. 1. Nous n'avons pas commis et nous ne commettrons pas d'acte susceptible d'influencer le processus de passation du Marché au détriment du Maître d'Ouvrage et, notamment, aucune Pratique Anticoncurrentielle ayant pour objet ou pour effet d'empêcher, de restreindre ou de
fausser le jeu de la concurrence, notamment en tendant à limiter l'accès au Marché ou le libre exercice de la concurrence par d'autres entreprises. 1. Nous-mêmes, ou l'un des membres de notre groupement, ou l'un des sous-traitants n'allons pas acquérir ou fournir de matériel et n'allons pas intervenir dans des secteurs sous Embargo des Nations Unies, de l'Union européenne ou de la France. 1. Nous nous engageons à respecter et à faire respecter par l'ensemble de nos sous-traitants les normes environnementales et sociales reconnues par la communauté internationale parmi lesquelles figurent les conventions fondamentales de l'Organisation Internationale du travail (OIT) et les conventions internationales pour la protection de l'environnement, en cohérence avec les lois et règlements applicables au pays de réalisation du Marché. En outre, nous nous engageons également à mettre en œuvre les mesures d'atténuation des risques environnementaux et sociaux telles que définies dans le plan de gestion environnementale et sociale ou, le cas échéant, dans la notice d'impact environnemental et social fournie par le Maître d'Ouvrage. 1. Nous-mêmes, les membres de notre groupement et nos sous-traitants autorisons l'AFD à examiner les documents et pièces comptables relatifs à la passation et à l'exécution du Marché et à les soumettre pour vérification à des auditeurs désignés par l'AFD. Nom : __________________________________ En tant que : ________________________________ Signature : ________________________________ Dûment habilité à signer l'offre pour et au nom de5 ________________________________________ En date du : _______________________________ jour de : _________________________________ Annexe 2 : Présentation du projet « Graines d’Espérance » Depuis 2007, l’IECD renforce au Liban des formations diplômantes dans l’électrotechnique, secteur porteur en demande de main d’œuvre qualifiée. L’action de l’IECD se concentre sur les jeunes de 15 à 25 ans, en décrochage scolaire, et généralement désavantagés. Le succès du programme Graines d’Espérance au Liban a permis d’essaimer le projet dans 12 écoles au Liban sur l’ensemble du territoire
libanais et à travers les différentes communautés. Six sont publics et six privés. L’implication des autorités publiques compétentes apportent la reconnaissance nécessaire au maintien et à l’adaptation de la formation aux nouveaux besoins d’apprentissage à distance, ainsi qu’à la mise en place systématique de services d’orientation et insertion professionnelle. Les entreprises s’impliquent dans la mise à jour des référentiels, le don d’équipement, la formation de formateurs et la prise en charge des élèves dans le cadre de leur stage obligatoire en entreprise. Objectif général : Le programme Graines d’Esperance (GDE) a pour but de favoriser l’insertion socioprofessionnelle de chaque jeune de 16 à 25 ans grace à une formation professionnelle de qualité dans les secteurs du BTP et de l’industrie, qui lui permette d’atteindre son plein potentiel et de s’insérer au mieux dans son environnement social et professionnel afin de participer au développement de sa région et de son pays Objectifs spécifiques : • Améliorer l'employabilité des jeunes sur le marché du travail, dans les métiers de l’électricité et de la transition énergétique. Le programme a pour objectifs le soutien de la mise en adéquation des compétences avec les attentes du milieu professionnel, l’appui à la formation des élèves en conditions réelles sur le matériel didactique fourni par les entreprises partenaires et la formation des enseignants à l’approche par compétences. Cela doit permettre aux jeunes défavorisés d’accéder à un emploi grâce à l’enseignement pratique qu’ils reçoivent, et à un accompagnement vers le monde professionnel à l’aide des bureaux d’orientation et d’emploi. • Renforcer les acteurs de l’enseignement professionnel et technique afin qu’ils assurent une réponse pérenne aux nouveaux enjeux de l’éducation et de l’insertion des jeunes. L’IECD travaille avec des établissements scolaires déjà existants, les aidants à améliorer leur offre pédagogique et de la digitaliser, afin de pouvoir dispenser un enseignement à distance de qualité, et à se renforcer sur le plan institutionnel. Le projet GET vient complémenter le projet GDE pour l’orientation et l’insertion professionnelle des jeunes, et assure un suivi des diplômés.
• Accompagner les professeurs et directeurs des écoles pilotes à l’enseignement pour soutenir et promouvoir l’éducation technique comme instrument clef dans une stratégie de redressement économique du pays. Voilà un exemple de quelques indicateurs qui sont suivis de façon trimestrielle : Sur les jeunes bénéficiaires : • Nombre de jeunes en formation (désagrégé par sexe) • Taux d’abandon • Nombre d'étudiants ayant réussi leurs examens • Nombre de diplômés à l'issue de la formation • Nombre de jeunes placés en stage, en alternance ou en apprentissage Sur les référentiels : -Nombre référentiels de formation créés ou mis à jour Sur les équipement et réhabilitation : Nombre d'ateliers rénovés (remise aux normes, gros œuvres) Sur la formation des formateurs : Nombre de formateurs formés et accompagnés dans l'amélioration de leurs pratiques Afin de suivre les indicateurs, les équipes utilisent excel. Annexe 3 : Présentation du projet « Sésame » Mis en œuvre depuis 2013 en partenariat avec PROMES (association locale pour la PROMotion Economique et Sociale), l’IECD soutient le programme SESAME (Soutien aux Etudes Supérieures et Accès à un MEtier) : dispositif éducatif unique à Madagascar. Il s’agit d’un projet innovant à destination de jeunes bacheliers malgaches venant des 23 régions de l’île, âgés de 16 à 23 ans (dont 50% de filles) et issus de contextes socioéconomiques vulnérables. L’objectif de ce programme est de permettre à ces jeunes d’accéder et de réussir leurs études supérieures afin d’encourager leur prise de responsabilité professionnelle et leur participation active au développement de leur région et de leur pays. Sélectionnés chaque année dans tout le pays au sein d’une centaine de lycées partenaires, les étudiants sont accueillis sur le campus SESAME à Antananarivo pour suivre une « Année Préparatoire » postbac. SESAME promeut une approche innovante intégrant un accompagnement global du jeune : soutien éducatif (développement personnel, activités éducatives, engagement citoyen), renforcement académique (pédagogie inversée) et travail autour de l'orientation et l’insertion professionnelle par la construction d'un projet de vie. L'hébergement en internat et la prise en charges des coûts permettent à des jeunes de conditions socio-économiques défavorisées d’accéder aux études supérieures. A l’issue de ces 8 mois, les étudiants intègrent les meilleurs établissements supérieurs malgaches. Ils sont alors logés dans 31 foyers, bénéficient d'une bourse d'études et sont accompagnés jusqu'à l’obtention de leur diplôme (License 3) et pendant leur insertion professionnelle. Depuis la 1ère promotion, SESAME a accompagné 650 jeunes, dont 50% de filles : 326 sont encore au sein du programme. SESAME est aujourd'hui reconnu comme un acteur de référence dans le domaine de l'éducation à Madagascar et bénéficie d'une notoriété grandissante aux seins des établissements supérieurs, des institutions et des dizaines d’entreprises partenaires du programme. En plus d’accompagner ces jeunes vulnérables, le programme a pour vocation d’essaimer ses méthodologies
à travers le territoire et forme ainsi chaque année des COP : au total, une centaine de COP ont été formés dans 11 régions différentes. La sensibilisation à l'orientation dans les lycées est en effet très peu développée à Madagascar et les jeunes sont en demande d'être accompagnés. Enfin, le programme est sollicité par des établissements supérieurs pour former leurs enseignants à de nouvelles méthodes pédagogiques pratiquées à SESAME. Ces pédagogies dites actives impliquent le jeune comme acteur principal de son apprentissage, ce qui lui permet d'acquérir ses compétences plus efficacement. Objectif général : L’objectif général du programme est de permettre à des jeunes malgaches issus de contexte socio- économiques vulnérables, motivés et dotés d’un fort potentiel de réussite, de réussir leurs études afin d’encourager leur prise de responsabilité professionnelle et leur participation active au développement de leur région et de leur pays. Celui-ci se décline en 4 objectifs spécifiques visant un ou deux résultats attendus. Objectifs spécifiques : - Objectif 1 : Permettre à des jeunes vulnérables d’accéder à des études supérieures - Objectif 2 : Permettre le développement de chaque jeune en termes d’autonomie personnelle et d’investissement dans la vie associative et communautaire - Objectif 3 : Accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle - Objectif 4 : Appuyer et accompagner des acteurs de l’enseignement secondaire et supérieur selon les directives du Plan Sectoriel de l’Education Madagascar (2018-2022) Par ailleurs, une actualisation du cadre logique du programme est envisagée début 2023, en lien avec l’étude d’impact qui sera menée sur le programme. Les critères et indicateurs suivis par l'équipe pour mesurer les résultats et l'impact du projet sont les suivants : Indicateurs de résultats : - % d'étudiants SESAME accédant à leurs premiers choix d’établissement professionnels - % d'étudiants SESAME accédant à la L2 - % d'étudiants SESAME accédant à la L3 - % d'étudiants SESAME diplômés de licence - % d'étudiants SESAME insérés professionnellement 6 mois après leur diplôme - % d'étudiants SESAME insérés professionnellement 1 an après leur diplôme - % d'étudiants SESAME insérés professionnellement dans leur domaine d'étude - % d'étudiants SESAME insérés professionnellement et rémunérés selon la grille salariale de l'État ou au-dessus - % d'étudiants SESAME insérés professionnellement dans des métiers porteurs Indicateurs d’impact : - % des jeunes SESAME ont validé leur projet de vie et obtenu la bourse d’études en fin d’année préparatoire - % des étudiants SESAME sélectionnés sont issus de familles hautement défavorisés (revenus par membre de la famille inférieurs à 12 euros par mois / 1 des 2 parents n’est jamais allé au collège / l’étudiant n’a plus qu’un de ses parents à domicile). - % des jeunes SESAME mènent des études après leur année préparatoire en gérant leur budget de façon autonome. - % des étudiants SESAME sont engagés dans une association ou au sein de la communauté.
- % des étudiants SESAME ont un métier porteur, selon les critères du Plan Sectoriel de l’Education. - # Conseillers en orientation professionnelle (COP) sont formés chaque année. - # Enseignants sont formés en ingénierie pédagogique chaque année. Les indicateurs de suivi sont collectés tout au long de l’année par les équipes référentes des activités (BOE, EAP, SUP) via des outils de suivi intermédiaires (en cours de mise en place). Ils sont ensuite consolidés par le directeur du programme dans une base de données générale, de manière semestrielle. Annexe 4 : Présentation du projet « Formations courtes » Le but du projet Formations Courtes au Liban est de favoriser l'insertion professionnelle des personnes vulnérables, de 16 à 35 ans, touchées par la crise économique au Liban par l'acquisition de compétences techniques et professionnelles nécessaires à leur intégration sur le marché du travail. Les formations courtes sont mises en place au Liban depuis 2013, initialement à Tripoli, elles ont été étenduent à 4 régions du pays en 2017 : Beyrouth/Mont-Liban, le Sud (Saida et Tyr), le Nord (Tripoli et le Akkar) et dans la vallée de la Bekaa. Pour la présentation intégrale du projet, voir Annexe 3. La mise en place du projet est organisée autour de 6 axes : 1. Études de marché : Elles sont conduites au sein de chacune des régions ciblées par le projet. Ces études ont permis d’identifier les besoins en compétences des entreprises et les formations courtes permettant d’y répondre. 2. Création et adaptation des formations au contexte spécifique pour les FC Une fois les études de marché réalisées, les contenus des formations ont été créés ou adaptés aux contextes spécifiques de mise en œuvre. L’adaptation des formations se fait de manière continue tout au long du projet, à travers deux canaux : ▪ D’une part, les formateurs, issus du secteur, ont été sollicités tout au long des formations pour donner leur avis sur l’adéquation des compétences avec les offres d’emploi existantes. Ces éléments étaient notés quotidiennement dans le « cahier de transmission » des formateurs, et ont fait l’objet d’échanges avec le coordinateur de formation, l’expert pédagogique, le chef de projet et la responsable programme. ▪ D’autre part, les responsables de placement recueillent les retours des employeurs à la fois sur l’adéquation des compétences des élèves aux métiers qu’ils étaient amenés à exercer, et sur leurs besoins en termes de nouvelles compétences, actuellement non traitées dans les curricula. Ces éléments sont communiqués aux chefs de projet et à l’expert pédagogique en charge des curricula.
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