DECEMBRE 2019 N 60 - Commune de Semsales
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DECEMBRE 2019 N°60 » Journal d’information de Semsales et environs EDITO Je suis de type autruche. Je ne surveille pas fidèlement l’actualité qui me déprime la plupart du temps. Pourtant, je n’ai pas pu passer à cô- té de ce que certains ont appelé « la vague verte ». Je ne parle pas particulièrement des résultats en politique qui sont, assurément, les signes d’une réaction à tous les reportages alarmistes qu’on nous sert tous les jours à la télévision et dans toutes sortes de journaux. La mer de plastique, les glaciers qui fondent, le permafrost qui disparaît, la forêt qui brûle, quelles ne sont pas les conséquences du réchauf- fement climatique provoqué par le comportement irresponsable des êtres humains ? Mis à part notre engagement politique, nous réagis- sons à ces mauvaises nouvelles selon notre caractère. Il y a les mili- tants qui vont dans la rue, les optimistes qui améliorent leur con- sommation, les « pas-concernés » qui font comme si de rien n’était, mais il y a aussi les angoissés, paralysés par l’ampleur des dégâts. Pourtant que nous soyons verts, rouges, oranges ou bleus de gauche ou de droite, engagés ou non, chacun de nous se soucie de notre pla- nète, personne ne veut la voir dépérir et il ne tient qu’à nous d’adopter un comportement responsable dans notre quotidien. Rappelez-vous que l’arc-en-ciel est fait de toutes les couleurs et qu’il doit nous rappeler une certaine alliance ! Une alliance de préservation de la terre ! Alors, faisons alliance pour que prime le bien de la terre que nous aimons tous ! CR
Coup de fil : quelques numéros utiles Administration communale Horaire du secrétariat communal : Lundi : 16h30 – 18h30 Mardi : fermé Mercredi : 8h00 – 11h00 et 13h00 – 16h00 Jeudi : 8h00 – 11h00 Vendredi : fermé Site internet www.semsales.ch E-mail commune@semsales.ch Secrétariat, caisse, contrôle habitants 026 918 51 39 Syndic, M. Hans-Jörg Marti 079 257 72 45 Office de l’état civil du canton de Fribourg 026 305 14 17 E-mail office.etatcivil@fr.ch Service eau, forêt, voirie 026 918 58 12 Cdt des pompiers, M. Morgan Grandjean 079 874 64 85 Forestier communal, M. Christophe Huwiler 079 634 66 10 Service social de la Haute-Veveyse 026 918 61 43 Enseignement Ecole primaire 026 918 58 00 Orientation professionnelle 021 948 81 23 Commission scolaire, M. Marc Vonlanthen 026 918 61 42 Urgences Service du feu 118 Police cantonale 117 Gendarmerie de la Veveyse 026 305 94 30 Ambulance 144 Divers Médecin généraliste FMH 026 918 57 47 Dr. Cavé Geoffroy, Semsales Ostéopathes 079 903 31 03 Aude Chevalier - Nicolas Deillon Service médical de garde 026 304 21 36 HFR Riaz 026 919 91 11 Réseau Santé et Social de la Veveyse 021 948 61 61 Pompes Funèbres Bongard 021 948 72 26
Sommaire du Traîna Manchou n° 60 Décembre 2019 Edito Numéros utiles 2 Nouvelles de la Commune 3 Histoire de La Rougève 6 Peintures murales à l’église de Semsales 8 Dis, c’est où ça ? 9 Une « Boîte à livres » à Semsales 10 Vitrine des commerces de Semsales : le restaurant du Sauvage 13 90 ans – Georgette Perrin 15 Carnet de deuil Message aux parents de Suisse Romande 16 Deux écoles en état de fusion 19 Programme de la Jeunesse L’Etoile 20 Passion de Traîna Manchou : les tricoteuses 21 Back to my roots (Retour à mes racines) 22 Dis, c’est où ça ?... (Réponse) 24 Réseau d’eau Semsales 25 Vacances communales 26 Programme Inter-sociétés 29 En route pour le centenaire L'équipe de la rédaction du Traîna Manchou est composée de : Angélique Monney (AM), Aloïne Emonet (AE), Céline Remechido (CR), Nelly Genoud (NG), Danielle Muser (DM), Pascal Frossard (PF), Raphaël Droux (RD) et Denis Grand (DGr). N'hésitez pas à vous adresser au bureau communal pour toute demande d'information ou pour vos propositions d’articles. 1
Informations communales Au printemps 2019 Nicolas Caille et Sven Bürgi ont terminé leur forma- tion de forestier-bûcheron avec succès et nous les en félicitons. Sven s’est particulièrement illustré car il a fini son CFC avec une note gé- nérale de 5,7 soit la meilleure du canton avec notamment un 6 de travail de bûcheronnage. Félicitations Questions pour les nouveaux apprentis En août 2019, la Commune a engagé un nouvel apprenti forestier-bûcheron en la personne de… Nom : Rossier Prénom : Virgile Adresse : Route Joseph-Reichler 5, 1630 Bulle Pourquoi avoir choisi cet apprentissage ? Etant scout depuis une dizaine d’années, j’ai toujours voulu travailler dans un environne- ment dans lequel je me sens bien, c’est-à-dire la forêt. De plus, un de mes anciens chefs scouts était bûcheron et m’a donné l’envie de ce métier. Quels sont les buts que tu t’es fixé durant ces 3 ans d’appren- tissage et quelles sont tes ambitions pour le futur ? Travailler de manière efficace et autonome. Rendre un travail à la hauteur des exigences de l’entreprise. Etre garde-faune. Quels sont tes hobbies ? Le rugby, les scouts, les jeux de plateau et la musique. Ta couleur préférée ? Le cyan. Ton animal préféré ? L’hermine. Une personne avec laquelle tu partagerais un repas et pourquoi ? Freddie Mercury, étant un très grand fan de Queen et de tout ce que Fred- die a apporté à la musique et à la culture. Bon, il est malheureusement dé- cédé. Christophe Huwiler 2
Histoire de La Rougève jusqu'à sa fusion en 1968 Au Moyen Age, la Rougève et la Rogivue formaient une même aggloméra- tion. Celle-ci appartenait à une famille noble au surnom de « Rogivue » hé- rité de leur lieu de vie. La première mention sous la forme de « Rubea aqua » date de 1278. En patois Roge = rouge / et les suffixes : ève ou ivue = eau. Cette allusion à une eau colorée vient probablement des ruisseaux qui prennent leur source dans la terre tourbeuse des Mosses. Comme la Rougeaigue qui coule à la Rougève et se jette dans la Broye. En 1300 la Rougève et la Rogivue furent cédées à Amédée d'Oron, Sei- gneur de Bossonnens et suivra dès lors l'histoire de la baronnie d'Oron. C'est en 1536 qu'une partie de la commune fût rattachée à Berne, l'autre à Fribourg. Ce qui, à la réforme, facilitera la demande de séparation pour raison religieuse, la Rougève catholique de la Rogivue protestante en 1771. Les terrains et la tourbière des Mosses restèrent indivis jusqu'en 1838. On vivait de l'exploitation de la tourbe, que l'on disait de très bonne qualité. Elle était acheminée jusqu'à Vevey pour le chauffage. A côté d'un usage domestique local, elle était aussi utilisée dans l'industrie comme par exemple pour la chocolaterie de Broc. Dès 1856, la vente de la tourbe entre en concurrence avec la houille d'Oron. Pendant la deuxième guerre, une trentaine d'ouvriers et d'ouvrières sont engagés pour fournir le pays en combustible. De nombreux chars à chevaux et quelques rares camions à gazogène transportaient la tourbe à Semsales, il s'agissait de la part qui revenait à la Rougève, qui avait conservé une par- tie des Mosses. C'est vers la fin des années 1960 que l'exploitation cessa. Ce fut un im- mense terrain de jeu avec ses wagonnets, pour les jeunes intrépides du coin !!! Ils y trouvèrent même des obus en béton, lâchés par les avions lors des en- traînements de tir, (pas de jeux virtuels à cette époque !) Pro Natura racheta en 1974, presque la totalité (environ 25 ha ) de ce qui reste de la tourbière, pour en faire la réserve naturelle que l'on connaît bien aujourd'hui. Elle est du reste colonisée depuis peu par des castors. La vie locale d'antan Bien entendu, on vivait aussi de la campagne. Les paysans livraient leur lait à la gare de Semsales, pour l'expédier à Genève comme lait de secours jusque vers 1956 environ. Par la suite, c'est Lactissa qui acheta le lait. C'est à ce moment-là que la société de laiterie de la Rougève se sépara de celle du Jordil. La Rougève avait son boulanger du nom de Joseph Maillard. Du reste, autrefois, il y avait trois fours à pain dont un encore bien visible chez Clément Maillard. 3
Après le boulanger, est venu s'installer un magasin. On pouvait y acheter du pétrole, du fil, de la laine, des pansements, des boissons, de l'alimentation et même du tavanol pour chevaux. On pouvait également y téléphoner. Les habitants trouvaient de tout dans ce com- merce ouvert en 1957 par Irène et François Sonney et ce jusqu'en 1973. N'oublions pas " la Jeanne" Barbey, la sage-femme que l'on venait chercher avec le cheval pour accoucher les femmes de toute la région. Petit clin d'œil ! C'était la tante de Bob Barbey, humoriste que l'on connaît bien ! Il y avait un moulin, dont la roue a été conservée. Ensuite c'est la scierie Lambert qui s'installa. Et plus tard, en 1946, c'est celle d'Auguste Sonney, qui se dota d'une "raboterie" en 1948. L'entreprise familiale a occupé jus- qu'à une douzaine d'ouvriers. Par la suite, elle fut reprise par Jean-Pierre Sonney, l'un des fils d'Auguste. En 1967 la Commune de la Rougève ne comptait plus que 51 habitants. Celle-ci, du reste avait reçu une dérogation du canton pour fonctionner en famille. C'est un souci de réunification scolaire qui donna naissance au projet de fusion avec une autre commune. Il y avait une école et une institutrice : Mademoiselle Perriard, mais plus qu'une dizaine d'écoliers pour la rentrée. 4
N'ayant d'autre revenu que le produit des impôts, et non sans mélancolie, la décision de fusionner fut acceptée par 10 oui et 1 non (11 votants) le 4 décembre 1966. Semsales accepta à l'unanimité le 21 mars 1967 la de- mande de fusion de la Rougève. Dès le 1er septembre 1967, les enfants de la Rougève commencèrent l'école à Semsales, distante de 2 km. Après la vente de l'école (35'000.-) et l'inventaire des biens de la Rougève, celle-ci a rejoint Semsales avec des actifs positifs. La commune de la Rou- gève a dû également, après une votation (9 oui et 2 non) demander l'ac- cord de l'Évêché et de la paroisse de St-Martin, pour rejoindre celle de Semsales plus proche. Ce qui a été accepté par toutes les parties. La Fusion de la commune de la Rougève avec celle de Semsales entra en vigueur le 1er janvier 1968. Pour marquer cet évènement historique, à la veille de la Saint-Sylvestre, un cortège débuta à la frontière des deux vil- lages. Le coupé de ruban se fit en présence du syndic de Semsales et dépu- té Emile Pasquier et du syndic de la Rougève Pierre Maillard ; du conseiller d’État M. Emile Zehnder; du Préfet de la Veveyse M. André Currat ; M. le prieur Joseph Jordan de Semsales ; M. Gérard Glasson conseiller national, de Bulle ; les membres des Conseils de commune et de paroisse ;ainsi que de la population. La fanfare de Semsales dirigée par M. Hubert Grivet agrémenta cette journée et le banquet qui suivit !! C'est ainsi que les Grenouilles et les Traîna Manchou se marièrent et eurent beaucoup d'enfants ! Un grand MERCI à Roseline Suchet, Irène Sonney, Clément Maillard et Jean-Pierre Sonney pour leurs articles de journaux, leurs témoignages et souvenirs partagés avec enthousiasme. Il y aurait encore tellement de choses à raconter… DM 5
Peintures murales à l’église de Semsales Gino Severini Gino Severini est un artiste italien né le 7 avril 1883 à Cortone, en Toscane, et mort le 26 février 1966 à Paris. En 1899, il s’établit à Rome où il devient l’élève du peintre Giacomo Balla. En 1906, il s’installe à Paris où il fréquente l’avant-garde artistique. En 1912, il parti- cipe à l’exposition des peintres futuristes. Après 1920, il se consacre également à l’art sacré et à la mosaïque. Il collabore avec le Groupe de Saint-Luc, une association d’artistes, créé à l’initiative d’Alexandre Cingria, de 1912 à la fin de la se- conde guerre mondiale, ayant pour but d’introduire le renouveau de l’art sacré en Suisse romande en conciliant tradition et modernité. Gino Seve- rini réalise des peintures murales dans plusieurs églises de Suisse ro- mande, notamment à La Roche, Fribourg, Lausanne et Sion. C’est entre 1924 et 1926 que Gino Severini réalise la décoration de l’église de Semsales. La nouvelle église de Semsales Au début du XXe siècle, l’ancienne église était devenue trop petite pour accueillir la population semsaloise qui avait presque doublé en cent ans. La communauté paroissiale décida de construire un nouveau sanctuaire. Sa réalisation fut confiée à l’architecte Fernand Dumas qui bénéficiait du soutien de l’évêque du diocèse d’alors Mgr Marius Besson. Gino Severini fut engagé par Dumas et collabora avec Louis Vonlanthen, un artiste peintre fribourgeois. La décoration extérieure de l’église fut l’œuvre des deux artistes. La décoration intérieure fut également l’œuvre des deux artistes mais Vonlanthen réalisa la décoration de la chapelle Sainte-Anne alors que Severini réalisera toutes les peintures de l’église. 6
Sa représentation picturale de la Trinité en trois personnes humaines iden- tiques va provoquer de nombreuses réactions. Le Saint-Office la condamna par décret du 2 avril 1928. Mgr Besson réagit immédiatement en deman- dant au Saint Siège de pouvoir la conserver. Après moult échanges épisto- laires, grâce sa diplomatie et aux arguments de l’Abbé Journet la Trinité de Severini ne fut pas détruite et peut encore être admirée dans le chœur de l’église. Projet de recherche : « Gino Severini in Switzerland » L’objectif de ce projet de recherche, coordonné par l’Université des Sciences et Arts appliqués de Lugano (SUPSI), est d’étudier les peintures murales réalisées par Gino Severini dans les églises de Suisse romande lors de sa collaboration avec le Groupe de Saint-Luc. Ce projet permettra de mieux connaître la production religieuse de Gino Severini en Suisse ro- mande. Des investigations, dans l’église de Semsales, ont été réalisées du 3 juin au 10 juillet 2019 par des conservateurs-restaurateurs et des spécialistes du patrimoine. Le but est d’identifier les matériaux et les techniques utilisés par Severini. Les connaissances acquises grâce à diverses techniques (observations do- cumentées, photographies techniques, analyses sur place, prélèvement d’échantillons analysés en laboratoires, etc.) permettront d’assurer la con- servation de ces œuvres importantes. Une journée « Portes ouvertes » a eu lieu le samedi 29 juin 2019. DGr 7
Dis, c’est où ça ?... Ça a l’air drôlement joli ! A partir de la présente édition de votre revue préférée, l’équipe de rédac- tion vous proposera de découvrir ou redécouvrir un petit coin de notre Commune. Les habitués des promenades autour du village et sur nos sommets recon- naitront sans peine... Mais, peut-être, cela donnera-t-il l’envie aux autres, à l’esprit un peu moins aventurier, d’aller découvrir chaque fois un petit coin bien pittoresque au milieu de la nature et près de chez nous. Première étape : Qui réussira à situer cet endroit ? Un joli sous-bois, bien éloigné de toutes routes goudronnées (mais pas tant que ça !), accessible par un sentier de randonnée pédestre… Vous avez trouvé ?... La réponse, accompagnée d’indices, d’informations complémentaires ou d’anecdotes se trouve dans les dernières pages de cette édition du Traîna Manchou. 8
Une « Boîte à Livres » à Semsales Ou… comment donner une seconde vie à une cabine téléphonique ? A en juger par les échanges publiés sur Facebook dans la rubrique « T’es semsalois quand… » le pro- jet titille les esprits depuis quelques temps déjà. Vous prenez, d’une part, bon nombre de villageois, amateurs de lecture, possédant une bibliothèque bien remplie et, d’autre part, à la Grand-Rue 28 (emplacement de l’ancienne Poste), une cabine té- léphonique hors service. Il ne manquait qu’un esprit d’initiative et l’inves- tissement d’un groupe de personnes motivées. Après une première rencontre qui a eu lieu le 9 no- vembre dernier, le groupe s’est rapidement mis au travail et une « Boîte à Livres » a vu le jour à Semsales. Récupérer les livres et les stocker. S’assurer de la disponibilité du local. Aménager la cabine téléphonique pour la rendre pratique et conviviale. As- surer le suivi et la continuité du projet. Informer la population… Tels sont les objectifs concrets définis par les initiatrices du projet. Le 1er décembre dernier, une fenêtre de l’Avent a été consacrée à sa pré- sentation. Une belle initiative toute dans l’esprit de partage, de cadeaux et d’échanges si caractéristique de cette période précédant la fête de Noël. Une Boîte à Livres… Comment ça fonctionne ? Cet espace est ouvert à chacun, petits et grands, gratuitement et en tout temps. Le principe est simple : Il s’agit d’apporter des livres, en bon état unique- ment, afin de les mettre à disposition d’autres personnes et de prendre chez soi les ouvrages qui nous intéressent. Une fois lus, les ramener à la Boîte à Livres ou les partager avec d’autres afin qu’ils poursuivent leur voyage de mains en mains. Ce projet citoyen prendra vie avec vous, avec nous tous. Maintenant que vous savez tout ça, n’hésitez plus et faites un saut à la Boîte à Livres. Vous y trouverez certainement un ouvrage correspondant à vos goûts littéraires. Un petit peu d’histoire Le concept d’échanges, de troc d’objets divers et de livres existe déjà de- puis belle lurette. Des boîtes d’échanges sont installées un peu partout dans le monde et notamment aux Etats-Unis depuis le début des années 2000. Dans notre canton et en Suisse, le film « Demain » (2015, documen- taire français réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent) sert en quelques sortes de déclencheur et d’initiateur de ce mouvement citoyen qui sera re- produit à de nombreux endroits. Le concept étant toujours le même : on peut emprunter un livre qui s’y trouve et le reposer une fois terminé ; dé- poser certains livres que l’on ne veut plus ou alors créer un système de 9
troc, c’est-à-dire prendre un livre se trouvant déjà dans la boîte et en lais- ser un à la place. La Suisse romande n’est pas en reste puisqu’elle compte à ce jour plus d’une centaine de « Boîtes à Livres » dont une bonne partie sont installées dans d’anciennes cabines téléphoniques devenues obsolètes. Encore une bien belle initiative villageoise ! Notre village a la chance de pouvoir compter sur des habitants motivés et engagés dans de nombreuses causes sociales et citoyennes aussi diverses que rassembleuses, au sein de sociétés locales ou de manière individuelle. C’est une véritable richesse qu’il est important de relever et d’apprécier. Dans ce contexte, l’équipe de rédaction tient à remercier Mmes Fabienne Houriet, Aurélie Moerman, Patricia Vuichard, Myriam Steiner et Frédérique Vuadens qui s’investissent pleinement dans la réalisation de ce projet. RD Infos pratiques Comment ? Boîte à Livres » de Semsales - Mode d’emploi Je prends un livre Servez-vous : c’est gratuit et pour tout le monde ! Prenez un ou plusieurs livres et profitez-en autant que vous voulez. Lorsque vous aurez terminé sa lecture, n’hésitez pas à le remettre dans la Boîte à Livres ou à le donner à quelqu’un d’autre. Je dépose un livre Partagez vos lectures avec les autres, petits et grands ! Tous les livres sont les bienvenus, pour autant qu’ils soient en bon état et pas réservé à un public averti. Les déposer sur le rayonnage en position verticale et triés par ordre de taille. Si vous souhaitez en déposer une quantité importante, vous devez les dé- poser à l’abri, sous le pont de la grange voisine (env. 20 m sur la gauche, ferme chez Patricia Vuichard). Les responsables s’occuperont de leur mise en place. Je joue le jeu… Aidez à maintenir l’échange et à prendre soin de la Boîte à Livres ! La Boîte à Livres est basée sur le civisme et le partage. Si vous souhaitez rejoindre la petite équipe s’occupant d’elle ou si vous constatez des dépré- dations, n’hésitez pas à nous contacter. Où ? A Semsales, Grand-Rue 28, ancienne Poste, Emplacement de la cabine téléphonique Qui ? Personnes de contact Vous souhaitez d’autres informations : Fabienne Houriet, resp. 078 872 49 24 (SMS de préférence) Vous souhaitez donner des livres : - 1 à 5 livres : déposez-les directement à l’intérieur de la Boîte à Livres. - Pour une quantité plus importante : prendre contact avec Patricia Vuichard tél. 079 449 45 04 ou les déposer en tout temps à son domicile (Grand-Rue 30, ferme située entre la Gare et la Poste) bien à l'abri sous le pont de grange. 10
Vitrine des commerces de Semsales Nous continuons notre visite des commerces de Semsales. Nous nous arrê- tons aujourd’hui au restaurant du Sauvage situé en face de l’ancienne église. Faisons connaissance avec le sympathique tenancier de l’établissement. Stéphane Tani est né à Neuchâtel en 1977, d’une mère suisse et d’un père italien. Très tôt, ses parents ont déménagé en Italie et c’est dans ce pays qu’il a suivi ses écoles et qu’il s’est formé aux métiers de l’hôtellerie. En 2002, il est rentré en Suisse et a travaillé dans divers restaurants, exerçant les différents métiers liés à la restauration : cuisinier, service, pizzaiolo, etc. Il retourna quelques années en Italie puis revint pour s’établir dans la région de la Riviera vaudoise en 2011. C’est là qu’un jour, un ami lui parle d’un restaurant qui était à remettre à Semsales. L’idée de travailler pour son propre compte le titillait depuis quelques temps déjà. Et c’est avec beaucoup d’enthousiasme et de cou- rage que M. Tani reprend le restaurant du Sauvage le 4 janvier 2016. Le Sauvage est un établissement situé dans un bel immeuble rénové. Il est constitué d’une jolie salle à boire et d’une salle à manger attenante. On y trouve aussi une sympathique terrasse à l’ombre de beaux platanes. Pas facile de se faire une clientèle au début. Pour attirer les clients, Sté- phane mise alors sur la qualité et des prix très abordables. Les légumes sont toujours frais, la viande est achetée directement chez un producteur de la région. 11
Le bœuf est d’ailleurs la spécialité de l’établissement. La cuisine tradition- nelle mijotée est souvent complétée d’une touche italienne. Les filets de perche au menu des vendredis sont toujours appréciés. Afin de mieux se faire connaître, le restaurant est inscrit dans le guide gas- tronomique du « Passeport Gourmand ». Stéphane Tani officie lui-même en cuisine et est aidé par une serveuse fixe et deux ou trois extras selon les besoins. Le Traîna Manchou souhaite à Stéphane Tani un plein succès dans son en- treprise et bien sûr… un bon appétit à tous les clients ! PF Horaires du restaurant : lundi 07:30–22:00 mardi Fermé mercredi 07:30–22:00 jeudi 07:30–22:00 vendredi 07:30–23:00 samedi 09:00–23:00 dimanche 09:00–16:00 12
Georgette Perrin-Hänggeli – 90 ans, le 29 août 2019 Georgette est née le 29 août 1929 à Montborget, petite localité située près de Murist dans l’enclave broyarde d’Estavayer. Elle est la deuxième fille d’une famille de 7 enfants (5 garçons et 2 filles). Elle passe son enfance dans son village natal. Très tôt, elle doit aider ses parents qui travaillent à l’extérieur : son père dans une scierie et sa mère en tant qu’ouvrière dans les champs et les cultures. Elle doit ainsi aider au ménage et s’occuper de ses petits frères. A l’âge de 15 ans, elle part travailler à Yverdon dans la restauration. Une année plus tard, elle s’en va en direction de la Suisse allemande : d’abord à Sissach, puis Trimbach et enfin Olten comme aide de cuisine dans un hôtel-restaurant. En 1950, à l’occasion d’une visite à son frère Gilbert qui est engagé comme « bouébo » (garçon de chalet) au chalet du Niremont sur la commune de Semsales, elle fait la connaissance de Robert Perrin, dit « Bébet ». Il est le teneur de cet alpage depuis 1949. Son destin est ainsi tout tracé ! Elle se marie avec Robert en avril 1951. Depuis ce jour-là, elle ne s’éloigne plus des alpages de Semsales. Elle passe tout d’abord 10 ans au Niremont, et ensuite plus de 30 ans au chalet des Côtes. Elle a la chance de pouvoir compter aujourd’hui sur ses 5 filles, 15 petits- enfants et 10 arrière-petits-enfants. Un 11ème devrait pointer le bout de son nez prochainement. Avec cette grande famille, Georgette est bien entourée. Georgette a donc passé plus de 40 étés au chalet. Les journées étaient bien remplies et entièrement dévo- lues au labeur. La vie familiale et l’éducation de ses filles se dérou- laient dans un environnement simple et sans luxe. La vie quoti- dienne au chalet s’organisait sans électricité et dans un confort pour le moins rudimentaire. En plus de la tenue de son ménage et de l’éducation de ses filles, Georgette a toujours secondé Robert pour soi- gner le bétail. Cette tâche était es- sentielle car Robert travaillait éga- lement comme bûcheron durant la belle saison et comme charretier en hiver. 13
Femme de l’ombre, travailleuse discrète et infatigable, Georgette n’a que peu connu l’oisiveté et les loisirs. Elle a toujours eu du plaisir à garder ses petits-enfants ou à participer, à l’occasion, à certains lotos. Elle a été membre de la Société des armaillis de la Veveyse durant de nombreuses années. Elle participait également avec plaisir, une fois par année, à la tra- ditionnelle course des Dames. Elle a eu la douleur de perdre son mari en 1997. Depuis ce jour-là, elle vit seule dans la maison familiale. Assise sur le banc devant sa maison, elle passe des moments paisibles. Elle écoute la radio, regarde la télévision ou tricote encore quelques chaussettes. Bonne marcheuse malgré son âge, elle descend encore aujourd’hui l’échine courbée 2 fois par jour au village, notamment à la fromagerie et au Sauvage, ces lieux qui l’ont toujours ac- cueillie chaleureusement. Nous lui souhaitons encore de beaux jours et une bonne santé pour l’avenir. C’est le 25 août que toute sa famille s’est réunie pour la fêter et lui souhaiter un joyeux anniversaire. Le Conseil communal s’est joint à sa famille pour lui présenter tous ses vœux à l’occasion de ce bel anniversaire. 14
Carnet de deuil : C’est avec une grande tristesse que le Conseil communal vous informe du décès de Monsieur Siegfried Scheuring survenu le 27 octobre 2019. Grâce à son immense géné- rosité, notre Commune a bénéficié à plusieurs reprises de dons pour divers projets culturels. C’est avec plaisir que nous avons eu l’honneur de recevoir cet amoureux de notre Commune. Le Conseil communal et la rédaction du Traîna Manchou tiennent à présen- ter à Madame Mariette Scheuring leurs plus sincères condoléances et lui portent un message de sympathie. Soyez assurée que votre précieux sou- venir garde une place importante dans le cœur de nos concitoyens. Messages aux parents de Suisse romande La Commune, en collaboration avec Pro Juventute, offre à la naissance de votre premier enfant un abonnement à la brochure « Messages aux pa- rents ». L’abonnement est offert pour la première année de l’enfant. Il s’agit d’un soutien aux jeunes, très apprécié des lectrices et lecteurs, ce qui nous encourage à poursuivre ce travail. Les « Messages aux parents » ne sont pas seulement lus pour les informations transmises sur le dévelop- pement de l’enfant, mais aussi parce qu’ils abordent les émotions fortes de la parentalité et renforcent la confiance des mères et des pères dans leur nouveau rôle. Dans le but d’atteindre les jeunes parents domiciliés dans la commune, le secrétariat communal reste à disposition pour tous renseignements et in- vite toutes nouvelles familles intéressées à s’annoncer auprès du secréta- riat communal. Pour plus de renseignements vous pouvez consulter le site Internet de Pro Juventute : https://conseils-aux-parents.projuventute.ch/ De plus, le service gratuit « Conseils aux pa- rents» de Pro Juventute est disponible 24h/24 et 365 jours par année sous le numéro 058 261 61 61. 15
Deux écoles en état de fusion ! La nouvelle réglementation scolaire pour l’école obligatoire fribourgeoise est entrée en vigueur le 1er août 2018. Il a, alors, été décidé que toutes les communes devront avoir un nouveau règlement scolaire approuvé, que chaque établissement devra être doté d’un conseil des parents et, surtout, que tous les cercles scolaires devront posséder un minimum de huit classes. Depuis quelques années, l’école de Semsales, mais aussi d’autres cercles scolaires de la Veveyse, flirtent avec cette limite de huit classes. C’est le cas aussi de celui de La Verrerie avec lequel le cercle de Semsales va tout pro- chainement fusionner. Etant donné que la mise en œuvre n’a pas pu se faire dans les temps, un délai leur a été accordé jusqu’au 1er juillet 2020. Les deux communes travaillent donc aujourd’hui pour que cette fusion soit ef- fective à la rentrée prochaine et pour que les deux cercles n’en forment plus qu’un, le cercle de La Verrerie – Semsales. Mais quand on parle de « fu- sion » que cela signifie-t-il ? Et que cela implique-t-il pour les communes, les parents et les enfants ? Le 17 octobre 2019, une soirée d’informations sur la fusion a été pro- posée par les deux communes et le directeur des deux cercles scolaires, Gilbert Rotzetter. Devant une cen- taine de parents, celui-ci, ainsi que les deux conseillers communaux des écoles, Aloïne Emonet pour Semsales et Frédéric Deillon pour La Verrerie ont exposé les implications de cette fusion. Ils ont présenté l’organisation du futur cercle scolaire qui comprend un di- recteur d’école qui s’occupe des aspects pédagogiques et organisationnels (Gilbert Rotzetter), une secrétaire des écoles engagée dans les tâches ad- ministratives (Yasmina Savary) et deux conseillers communaux qui travail- lent pour l’infrastructure et les transports qui sont à la charge des com- munes. On peut noter que les infrastructures sont très semblables dans les deux villages, puisqu’elles sont réunies sur un seul site avec un bâtiment neuf, qu’il y a à disposition une salle de gym et des équipements informa- tiques comparables. 16
Etant donné qu’il n’y aura qu’un seul cercle scolaire, les enfants seront peut- être appelés à être déplacés en fonction de la répartition des classes. Mais il est important de souligner et de retenir que certaines années, il pourrait ar- river qu’aucun enfant ne soit déplacé. Pour comprendre comment cela fonc- tionne, il faut d’abord savoir que le cercle aura droit à un certain nombre de classes selon le nombre d’élèves (voir tableau). Ce n’est qu’ensuite que les enfants seront répartis dans les classes. Pour déterminer le nombre de classes, il faut attendre le 15 mai de chaque année qui est la date à laquelle le compte se fait. Une fois ce délai atteint, il pourra être décidé où iront les élèves. La volonté principale des communes est de déplacer le moins d’élèves possibles. Toutefois, certains critères entrent en jeu pour ce choix difficile. L’idée est de déplacer un groupe (pas d’élèves isolés dans diffé- rentes classes), d’équilibrer le nombre de garçons et de filles, mais aussi d’équilibrer les classes selon des critères de comportement et de niveau sco- laire. Le lieu d’habitation peut aussi être un critère, ainsi que les appuis pé- dagogiques. Il faut donc comprendre que tout va être mis en œuvre pour le bien des enfants. Il est même possible d’imaginer qu’il peut s’agir d’une chance pour les enfants qui verront leur horizon élargi et seront déjà habi- tués à se déplacer avant l’entrée au CO. Pour les communes, les questions à régler pour cette nouvelle situation con- cernent l’organisation des transports, ainsi que celle de l’accueil extra- scolaire (AES). Les transports seront assurés par les 3 petits bus déjà en ac- tivité dans les différentes communes pour le déplacement des élèves dont l’habitation est trop éloignée. De plus, les communes pourront bénéficier d’un car postal qui fera le trajet entre Semsales et La Verrerie. En ce qui concerne les enfants qui fréquentent l’accueil extra-scolaire, il est d’ores et déjà décidé qu’ils iront à l’accueil de leur commune de domicile le matin avant l’école, ainsi que l’après-midi après l’école, mais qu’ils mange- ront dans l’AES de leur lieu de scolarisation. Aujourd’hui, les deux accueils n’ont pas les mêmes tarifs : dès l’année prochaine, le prix pour la tranche horaire de midi et le repas sera facturé de la même manière dans les deux communes. Puis, plus tard, les tarifs pour les autres tranches horaires se- ront harmonisés. D’un point de vue organisationnel interne à l’école, d’autres aspects doivent être aussi harmonisés. C’est le cas pour les manifestations auxquelles pren- nent part les deux écoles. Chaque village a ses traditions et il est important de conserver les spécificités de chacun. L’école à Semsales gardera les acti- vités liées à la Désalpe, telles que la décoration des tentes par les œuvres artistiques des enfants, ainsi que le traditionnel stand de pâtisseries. Et La Verrerie conservera l’organisation de la Saint-Nicolas. Les enfants participe- ront à la manifestation de leur lieu de scolarisation. Il en ira de même pour les camps. Aujourd’hui, un camp vert pour les petits de 1H à 4H et un camp de ski pour les grands de 5H à 8H sont organisés un an sur deux à Semsales. Alors qu’à La Verrerie, un camp de ski est organisé pour les 3H à 8H chaque année. 17
Pour le moment, l’idée est que chaque site scolaire organisera ses propres camps, qu’il y aura un camp vert et un camp de ski, mais il n’est pas en- core défini si ceux-ci se feront chaque année ou tous les deux ans. Un autre changement important lié à la nouvelle loi sur la scolarité obliga- toire est la création d’un conseil des parents. Selon l’article 31 al. 2 de la loi scolaire, son rôle est de servir « à l’échange d’informations et au débat de propositions portant sur la collaboration entre l'école et les parents ainsi que sur le bien-être des élèves et leurs conditions d'étude. » De même, cet article souligne que le conseil des parents n’a pas de compétence décision- nelle. Dans les faits, le conseil des parents sert surtout à soutenir de ma- nière concrète – c’est-à-dire en y travaillant – les différentes manifesta- tions, comme les lotos ou ventes de pâtisseries, afin de récolter des fonds pour permettre aux enfants de partir en camp et d’effectuer différentes sor- ties. Le conseil des parents mis en place en juillet 2018 à la suite de la commission scolaire a perdu la quasi-totalité de ses membres à la fin de l’année scolaire. Un appel a été fait pour connaître les personnes intéres- sées à y entrer. Aujourd’hui, le conseil des parents possède 5 membres- parents (Christine Genoud, Cécile Margueron, Tabea Walser, Sergio Re- mechido et Marc Vonlanthen) avant de devenir un conseil réunifié avec les membres du conseil des parents de La Verrerie dès la rentrée prochaine. CR Art. 45 Effectifs des classes (art. 26 et 27 LS) – Ecole primaire b) Effectifs des 3H à 8H 1. Le nombre de classes de chaque cercle scolaire ou établissement au sens de l'article 50 al. 3 de la loi scolaire est établi en fonction du nombre total d'élèves de la 3H à la 8H. 2. Le nombre de classes est déterminé comme il suit: Nbre d’élèves Nbre de cl. Nbre d’élèves Nbre de cl. de 14 à 26 élèves 1 classe de 171 à 191 élèves 9 classes de 27 à 45 élèves 2 classes de 192 à 212 élèves 10 classes de 46 à 65 élèves 3 classes de 213 à 233 élèves 11 classes de 66 à 86 élèves 4 classes de 234 à 254 élèves 12 classes de 87 à 107 élèves 5 classes de 255 à 275 élèves 13 classes de 108 à 128 élèves 6 classes de 276 à 296 élèves 14 classes de 129 à 149 élèves 7 classes de 297 à 317 élèves 15 classes de 150 à 170 élèves 8 classes ... … 18
La Jeunesse L’Etoile Chères Semsaloises, Chers Semsalois, Veuillez trouver notre programme annuel de nos diverses manifestations. Nous nous permettons de vous expliquer plus en détails en quoi consiste la venue du St-Nicolas dans vos foyers ainsi que le 1er Mai. Lors de la tournée du St-Nicolas, la jeunesse organise si vous le désirez, la venue de ce saint avec ses pères fouettards dans votre foyer. Afin de ré- compenser les enfants qui ont été sages durant l’année et remettre dans le droit chemin les enfants qui l’étaient moins avec un petit présent. Tournée du 1er Mai : depuis le XIXe siècle, les enfants fribourgeois, seuls ou en groupes, se déplacent de maison en maison pour annoncer l'arrivée du printemps en chansons. Ils se voient récompensés de quelques pièces et de friandises. La société de jeunesse fait de même mais chante du 29 avril au 3 mai en parcourant le village. Au plaisir de vous croiser lors de ces tournées. La société de Jeunesse L’Etoile Programme 2019/2020 Saint-Nicolas 5-8 Décembre 2019 Sortie à Adelboden 12 Janvier 2020 1er Mai 29-30 Avril-1-2-3 Mai 2020 Manifestation de la Jeunesse 29-30 Mai 2020 Giron Granges 2020 20-23 Août 2020 Loto automne 2020 04 Septembre 2020 Assemblée Générale 11 Septembre 2020 19
Passion de Traîna Manchou Il fut une époque, pas si lointaine, où le tricot était une activité courante dans les maisons de nos régions. Les personnes nées avant les années hui- tante ont toutes vu leur maman et grand-maman tricoter des pulls, bonnets et chaussettes pour toute la famille. C’était une activité naturelle qui faisait partie du patrimoine culturel de nos campagnes tout en constituant un ap- port économique pour les familles. Puis les habitudes ont changé : vie professionnelle, manque de temps, etc. Le tricotage à la main s’est un peu perdu comme bon nombre de coutumes, sans compter que les usines chinoises se sont mises à produire des chaus- settes bon marché. Et voilà que des dames se remettent à tricoter, non plus par nécessité mais par passion. Nathalie Vallélian est l’une d’elle. Elle l’avait déjà pratiqué dans sa jeunesse, ayant appris avec sa maman. Et puis il y a deux ans, elle a eu envie de recommencer et s’y est remise avec entrain. Une de ses amies ayant la même passion, une idée a surgi : pourquoi ne pas se réunir pour tricoter ensemble (et papoter par la même occasion) ? Sitôt dit, sitôt fait. Un groupe est formé via Facebook. Et voilà nos braves dames tricoteuses qui, à partir du début août, se réunissent l’après-midi de chaque premier lundi du mois pour tricoter et crocheter. Elles sont parfois deux, trois voire même jusqu’à six à se retrouver chez l’une d’elles. Et que tricotent-elles donc ? Nathalie indique qu’elles confectionnent des pulls ou des chaussettes qui sont destinés à être offerts à des enfants à Ma- dagascar ou au Népal. On imagine bien sûr que les petits enfants de ces dames profitent aussi chaudement du savoir-faire de leurs grands-mamans. Les réunions sont aussi un moyen d’apprendre et de se perfectionner mu- tuellement dans l’art de la « tricoterie » et tout cela dans la bonne humeur bien sûr. Nathalie précise que le groupe est ouvert à toutes les personnes intéressées y compris les hommes. Qu’on se le dise ! Bravo Nathalie pour ton initiative et que vivent les tricoteuses ! PF 20
Back to my roots (Retour à mes racines) Mary Ann Behm-Gotway naît à Saint-Louis dans l’état du Missouri où elle habite encore actuellement. Son mari, qu’elle a perdu il y a deux ans, était juge à la Cour suprême des Etats-Unis. Ses beaux-parents ont quitté l’Allemagne en 1926 pour s’installer aux Etats-Unis. Mary Ann fait des études en psychologie puis entreprend une formation d’infirmière. Elle travaille en pharmacie puis dans la recherche pharmaceu- tique. Elle et son mari quittent Saint-Louis pour s’installer à Denver dans le Colo- rado puis en Californie. Mais comme ils ne souhaitent pas élever leurs en- fants à la mode californienne, ils décident de retourner à Saint-Louis. Quand Mary Ann était petite, ses parents ne parlaient pas de leurs origines. Avec les années, chacun pense que le nom de famille « Gotway » doit cer- tainement venir du mot allemand « Gott » (Dieu). Cette explication s’est imposée à tel point que le curé, à l’enterrement de sa grand-mère pater- nelle, a dit dans son homélie que c’était normal que la défunte soit une magnifique personne vu qu’elle s’appelle « Gotway ». Lorsque son mari prend sa retraite, ils font de nombreux voyages dont une douzaine en Europe. Étant donné les origines de ce dernier, l’Allemagne est leur destination préférée. Mary Ann avoue que c’est la première fois qu’elle vient en Suisse. Son frère, Edward Gotway, était déjà venu à Semsales lors de la Désalpe de 2012 sur les traces de ses ancêtres. (Traîna Manchou n°47, juillet 2013) En effet, au XIXe siècle, de nombreux Semsalois poussés par la crise de l’époque, avaient quitté leur village pour se rendre sur le continent améri- cain. Parmi eux, on trouve un certain Jean-Baptiste Gothuey dont le nom a donné, en anglais, Gotway. Avec un groupe de touristes américains, Mary Ann quitte les Etats-Unis pour venir en Eu- rope. Après avoir fait un crochet par Salz- bourg et Zurich, elle arrive, la veille de la Dé- salpe, à Semsales où elle prend une chambre à l’Hôtel-de-Ville. Le lendemain matin, ac- compagnée de quelques personnes du lieu, elle se laisse guider dans les rues du village, s’arrête à quelques stands pour acheter des souvenirs, se faufile dans la foule pour assis- ter avec un bonheur immense au passage des troupeaux, fait de nombreuses photos pour emporter avec elle des souvenirs de son sé- jour semsalois. Le lendemain matin, elle assiste à la messe en patois dans l’église de Semsales avant de prendre le train pour Stressa en Italie pour rejoindre le groupe avec lequel elle poursuivra son voyage en Europe. Bye Semsales ! D.Gr 21
Dis, c’est où ça ?... … et ça me donne vraiment envie d’y al- ler ! Vous avez trouvé ? Les coordonnées exactes du lieu de prise des photos : 46°57’05’’N 6°96’09.8’’E Ces vues ont été prises sur l’ancien « Chemin des Alpettes » utilisé autrefois par les armaillis, pour accéder au pâturage et au sommet du même nom ; mais encore pour accéder aux « Tourbières des Alpettes » ou au pâturage de la Goille aux Cerfs. De nos jours, une route goudronnée rejoint le sommet de ce chemin au lieu-dit le « Châble des Puits ». Si cet accès existe depuis bien longtemps, la Société de Développement de Semsales l’a aménagé et balisé pour en faire un itinéraire de randonnée qui relie le village de Semsales au réseau des sentiers pédestres des Préalpes fri- bourgeoises. De cet endroit plusieurs possibilités s’offrent aux promeneurs : rejoindre le Niremont en passant par la Goille aux Cerfs, redescendre par la route goudronnée, partir en direction de Bulle ou partir sur la droite et revenir au village en passant par la chapelle du Niremont. Tous ces iti- néraires peuvent être consultés sur le site de l’Office du Tourisme : https://www.les-paccots.ch/fr/Z9514/randonnees-pedestres ou au moyen de l’appli- cation SwissMobile à télécharger sur son smartphone. Les photos ont été prises ici ! Itinéraire : - Départ Pl. de la Vieille-Eglise Semsales (865m) - Remonter le village jusqu’au pont supérieur qui enjambe la Mortivue - Emprunter la « Route de La Cierne » - Poursuivre sur le « Chemin des bar- rages » en longeant la rive droite de la Mortivue - Suivre le balisage, chemin assez es- carpé - Déboucher sur le pâturage des Al- pettes - Franchir le Ruisseau des Alpettes - Dernière montée pour rejoindre la route goudronnée au lieu-dit « Le Châble des Puits » (croisée de la route A faire également en hiver, qui mène à la Goille avec le chemin des … c’est magnifique ! Prévondes)(1320m) 22
L’histoire des sentiers pédestres semsalois Durant la deuxième moitié du XXe siècle, la création d’itinéraires de randonnées pédestres a connu un développement fulgurant un peu partout en Suisse. Leur aménagement et leur entretien étaient à l’époque du ressort des collectivités lo- cales et organismes touristiques. Dans ce cadre, la Société de Développement de Semsales (SDS), créée en 1984 a rapidement inscrit cet objectif dans ses activités. Les membres fondateurs de la SDS, qui se reconnaitront dans ces lignes, se souviennent avoir consacré plusieurs journées à repérer les parcours, manier la pelle, la pioche et la scie afin de créer des passerelles, des esca- liers et installer tout le balisage de ces premiers sentiers. La Commune y participait également activement en fournissant les véhicules, la main d’œuvre et le matériel nécessaire. De nos jours, tout ceci a changé. Si la SDS participe encore financièrement à l’équipement, ce sont essentiellement les employés communaux qui met- tent en place les infrastructures importantes. L’Office du Tourisme régional (Châtel-St-Denis, Les Paccots et La Région) se charge du balisage et de l’entretien de tous ces sentiers pédestres. - En 1986, le premier sentier aménagé par la SDS est celui qui mène à la Cascade du Dâ. - A suivi, quelques mois plus tard, la création du sentier de « l’ancien chemin des Alpettes », objet du présent article. - Troisième réalisation de cette période, c’est le sentier qui relie la gare de Semsales à celle de Châtel-St-Denis. Cet itinéraire passe par la Chapelle du Niremont, le pâturage de l’Essert puis par le franchisse- ment quelque peu acrobatique du Dâ (torrent séparant géographi- quement les deux communes) avant de rejoindre le chalet de la Moille-Progin sur le territoire de la commune de Châtel-St-Denis. N’hésitez plus, lors de vos prochaines envies de randonnée. Les sommets qui nous entourent regorgent de petits coins pittoresques et de points de vue imprenables sur notre belle région qu’est la Veveyse. RD 23
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