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UNION DES ÉLEVEURS BIO au service des éleveurs et de la filière viande depuis 2004 UNÉBIO vous informe N°63 Juillet 2021 Dans ce numéro Le partenariat UNEBIO/ELIVIA La bientraitance des bovins Le Pôle Viandes Locales de Bourganeuf Point filières www.unebio.fr
ÉDITO Bonjour à tous, tal. Nous aurons besoin de vous ! Nous entendons souvent que « ce sont toujours les paysans qui payent », mais c’est à nous Les éleveurs du Conseil Stratégique d’UNEBIO (ensemble des d’assumer notre développement et de donner les orientations membres des Commissions Filières) vont se retrouver courant de nos outils de commercialisation : UNEBIO, les Comptoirs des juillet pour échanger sur les différents projets en cours à Viandes Bio et les boucheries. Nous pourrions faire appel à un UNEBIO. C’est un point d’étape pour réévaluer la stratégie fonds d’investissement mais nous prendrions alors le risque de en milieu d’année et se donner les orientations pour les pro- perdre nos valeurs, de perdre notre maîtrise de la distribution chains mois. Le Conseil Stratégique se retrouvera ensuite en de viande bio, notre indépendance ! novembre pour établir la feuille de route 2022. Nous profite- rons des prochains UNEBIO Vous Informe pour vous informer Ces investissements nous permettent de maintenir des dé- des discussions qui auront lieu ! bouchés. La différenciation et la mise en avant de nos va- leurs, savoir-faire et de nos fermes seront également des Lors des Assemblées Générales de vos structures régionales, atouts pour valoriser nos produits ; alors que les pouvoirs vous avez pu voir que la maîtrise d’un circuit de distribution publics choisissent de favoriser d’autres cahiers des charges devient de plus en plus nécessaire. En effet, les canaux de tels que la Haute Valeur Environnementale dans le cadre de distribution actuels (Grandes et Moyennes Surfaces, Distribu- la future PAC. Il nous faut continuer à communiquer sans re- tion Bio Spécialisée…) sont saturés d’offres de viandes bio, en lâche sur nos spécificités. Les démarches entreprises dans le particulier de produits élaborés (charcuterie, jambon, viande cadre de la Charte UNEBIO constituent la base de nos engage- hachée, etc.) au détriment des viandes de découpe de plus en ments et permettront de défendre nos valeurs auprès du plus plus difficiles à mettre en marché. grand nombre. Pour faire face, UNEBIO s’engage pour maintenir une bonne Dans ce numéro, nous vous présentons le partenariat UNEBIO dynamique de valorisation des animaux. Le réseau des outils - ELIVIA. Nous revenons également sur les travaux la Charte, de transformation et de distribution de viandes bio se met en notamment sur les travaux du groupe Transport/Abattage mis place progressivement ; l’objectif 2026 est ambitieux : implan- en place en 2019 et sur un projet d’abattoir paysan limousin, ter 7 Comptoirs des Viandes Bio répartis sur l’ensemble du où la bientraitance animale est au cœur des des préoccupa- territoire, afin d’alimenter des boucheries, la restauration tions quotidiennes. Un projet à suivre de près ! hors domicile... Certes c’est un défi risqué que nous prenons, mais un défi exaltant et passionnant pour rester en maîtrise de Nous vous souhaitons une bonne lecture et à bientôt ! la valorisation de nos productions. Les investissements sont importants. Afin de continuer à piloter notre filière, nous devons faire partie de la gouvernance de ces Bernard, Didier, Hervé, Jacques et Simon, outils et être présents, via nos structures régionales, au capi- les Co-Présidents UNEBIO LE PARTENARIAT UNEBIO-ELIVIA HISTORIQUE DU PARTENARIAT AVEC ELIVIA Premiers abattages de bovins bio à SELVI à Alençon pour un magasin Auchan de la région parisienne. Une équipe 1995 est constituée pour gérer le dossier bio avec Guillaume LEJAL et Corinne JARDIN Développement d’une gamme de produits élaborés en lien avec SOVIBA (ancien 2000 nom d’ELIVIA) NOEUX LES MINES 2008 Création du 1er pôle commercial UNEBIO à Alençon (61) 2016 Création du pôle de Mirecourt, dans les Vosges (88) VILLERS BOCAGE VITRY LE FRANCOIS 2018 Création d’un pôle porcs bio à HOLVIA, en Mayenne (53) SELVI MIRECOURT ANGERS 2020 Mise en place des abattages et de la découpe, LES HERBIERS BRESSUIRE et demain, d’un pôle commercial à Bressuire, dans les Deux-Sèvres (79) CHAMBALUD 2 Unébio vous informe N°63 juillet 2021
COMMERCE Aujourd’hui, le groupe ELIVIA compte 14 sites d’abattage et de transformation de gros bovins, veaux, porcs et agneaux. La coopérative TERRE- NA est un des actionnaires d’ELIVIA, aux côtés d’une entreprise irlandaise spécialisée dans la production et la commercialisation de viande. Corinne JARDIN lopper les ventes de viande, puis nous trouvons Directrice du partenariat UNEBIO/ELIVIA une solution pour ce déséquilibre et ainsi de INTERVIEW suite. Nous avons mis en place de plus en Tu travailles chez UNEBIO et en lien avec ELIVIA depuis plus plus d’outils pour anticiper les périodes de de 15 ans, quelles sont les évolutions que tu as pu voir ? déséquilibre matière et être ainsi prêts à ré- Nous avons toujours eu une relation de partenariat forte agir rapidement. entre UNEBIO et ELIVIA. Nous échangeons avec un niveau de Les produits élaborés ont été portés par la transparence élevé entre tous. Le pôle commercial Nord Loire crise sanitaire, mais depuis le début d’année, la d’UNEBIO est basé à Alençon depuis 2008. Les équipes com- demande s’essouffle un peu et les raisons sont multiples : merciales interagissent beaucoup entre elles : des formations • une tendance à plus de pragmatisme et recherche de renta- sont organisées sur des élevages bio, des synergies se créent bilité de la part des Grandes et Moyennes surfaces (GMS). Or pour aller convertir des boucheries en bio... Aujourd’hui, le défi nos produits ont besoin de mises en avant pour conserver une est bien ici : valoriser au mieux les animaux des éleveurs bio bonne dynamique de vente. dans un contexte de marché tendu et tourné vers les produits • des animations en magasins beaucoup moins nombreuses à élaborés. Actuellement, les commerciaux de SELVI participent cause des conditions sanitaires or les moments de partage entre à la vente de viande bio, ce que nous n’aurions pas imaginé nos éleveurs/animateurs et consommateurs/équipes boucherie auparavant... C’est un modèle que nous voulons déployer sur sont les clefs pour développer les ventes de nos produits les autres pôles commerciaux (Mirecourt et Bressuire), où • Une pression de l’interprofession auprès des GMS sur le dé- nous allons faire croître progressivement les niveaux d’abat- veloppement des viandes « Label Rouge ». tage. Le déséquilibre matière est aujourd’hui géré majoritaire- ment sur SELVI. Demain, il sera géré sur chaque site ; chacun Au niveau de la marque Sourire de Campagne (article p.4), devra ainsi trouver des solutions pour valoriser les animaux nous continuons d’innover ; après le burger et le carpaccio, régionalement et limiter les transports d’animaux. Pour rap- des produits cuisinés vont normalement voir le jour d’ici la fin pel, aujourd’hui, nous avons des équipes UNEBIO positionnées d’année. Nous travaillons aussi sur la croissance externe, nous sur plusieurs sites ELIVIA, ce sont les pôles commerciaux. Les avons quelques pistes à l’export, les contacts avec la restau- responsables de secteur, les ordonnanceurs et les commer- ration commerciale ont été repris et la demande croissante ciaux peuvent se retrouver sur ces sites quand les conditions constatée sur le 1er semestre des entreprises de plats cuisinés sanitaires le permettent, bien évidemment. Ainsi, des équipes semble se confirmer sur le 2ème semestre. Mais proposer une UNEBIO sont présentes à la SELVI à Alençon, à ELIVIA Mire- offre locale devient aujourd’hui indispensable à notre déve- court et à HOLVIA pour le porc. Demain, une équipe sera aussi loppement, pour se faire il nous reste encore des investisse- présente à ELIVIA Bressuire. ments à faire notamment en terme de communication. Quelles évolutions dans la consommation de viande et dans En 2020, plus de 22 000 gros bovins et veaux les attentes de tes clients as-tu remarqué ? bio et près de 23 300 porcs bio ont été abat- Nous travaillons sans cesse sur les équilibres matière et surtout tus dans les abattoirs du groupe ELIVIA. sur les déséquilibres ! Nous cherchons des solutions sur cer- tains muscles, créons des déséquilibres nécessaires pour déve- Joris TERRIER, ELIVIA de la crédibilité au produit, lors d’animation en TÉMOIGNAGE Directeur du développement et des filières du groupe ELIVIA magasin par exemple. Le partenariat entre UNEBIO et ELIVIA s’inscrit dans le temps, de- Le bio est inscrit dans la stratégie d’ELIVIA, à puis plus de 20 ans. Nous voulons construire durablement une travers 3 grandes ambitions : relation équilibrée. Notre engagement est réciproque pour valo- • Valoriser toutes les filières de qualité, dont le riser les animaux issus des éleveurs du réseau UNEBIO. UNEBIO bio fait partie, notamment chez les bouchers et en est notre partenaire unique sur la filière bio : 100 % des animaux Grandes et Moyennes Surfaces bio valorisés par ELIVIA sont issus d’UNEBIO. L’ancrage territorial • Dynamiser la marque Sourires de Campagne, avec l’ambition des abattoirs d’ELIVIA est un point fort de notre partenariat pour de doubler les volumes à horizon 2025 par le déploiement d’une abattre régionalement les animaux élevés dans les grands bas- organisation de la force commerciale ELIVIA, un travail en binôme sins d’élevage bio. Nous partageons avec UNEBIO une stratégie entre les équipes commerciales UNEBIO et ELIVIA et la promotion de développement aussi bien à l’amont que sur le plan de la dis- des produits par les éleveurs lors d’animations tribution. Nous avons des perspectives à moyen-long terme pour • Accélérer le développement en restauration hors foyer où la bio continuer à créer de la valeur ajoutée tout au long de la chaîne, a complétement sa place avec la régionalisation des approvision- de l’élevage à la distribution et satisfaction du client en passant nements, la montée en gamme dans les cantines, restaurants… par l’abattage et la transformation. Mais pour vendre nos pro- • Trouver des débouchés sur des marchés de niche à l’export duits, nous avons besoin d’un soutien des éleveurs pour apporter Unébio vous informe N°63 juillet 2021 3
COMMERCE ZOOM SUR SOURIRES DE CAMPAGNE Aurélie MAUGET, Directrice Communication, Marketing, Innovation d’UNEBIO nous parle de la marque : Quelle est l’histoire derrière la création de la viande ELIVIA, elle propose une viande de marque Sourires de Campagne ? qualité en toute transparence. Bio-addicts, En France, les marques dédiées au bio sont partout… sauf au consommateurs occasionnels ou juste curieux rayon viandes ! C’est pour combler ce vide mais également pourront trouver leur bonheur dans leur supermarché ! pour proposer une viande au juste prix et de qualité au plus grand nombre qu’UNEBIO et ELIVIA décident de s’engager, en Lancement avec une gamme de 16 références de viande 2017, dans un but commun : démocratiser la viande bio par- 2017 bovine tout en France, dans les rayons des supermarchés. Et voilà, 2018 Lancement d’une gamme porc bio et saucisserie Sourires de Campagne est née ! C’est donc la première marque de viande de bœuf 100 % bio présente dans les supermarchés. 2019 Lancement de 2 références de veau et d’agneau produits au Comptoir des Viandes Bio Co-créée par les éleveurs bio d’UNEBIO et le transformateur de LES PROJETS EN COURS Nous travaillons en lien avec le service Marketing d’ELIVIA - l’ajout du Nutriscore, pour informer les consommateurs sur pour établir la feuille de route de la marque. En 2021, nous la qualité nutritionnelle de nos viandes. nous sommes fixés plusieurs objectifs : • Gagner en référencement magasin en créant des opéra- • Gagner en visibilité en magasin face à l’émergence de tions commerciales spécifiques. Par exemple en février dernier nouvelles marques de viande bio. Pour cela, le logo et la avec l’opération « c’est bio l’amour » en lien avec Créaline. charte graphique ont été retravaillés avec : - l’ajout du mot BIO sur les packagings et la modification du logo • Développer les animations magasins avec les éleveurs bio - le basculement de l’approvisionnement en 100 % Race à pour créer du lien entre les consommateurs et les éleveurs. viande afin d’aider notre filière à valoriser les pièces nobles de nos bovins allaitants. Nous avons élaboré une communication • Continuer à répondre aux attentes des consommateurs «race bovine sélectionnée» pour mettre en avant ce critère. et à innover. Ainsi en 2021, 2 produits Sourires de Campagne - des « claims » (c’est-à-dire nos revendications) qui décrivent ont été élus «Sélection consommateurs Bio» et 2 nouveaux les spécificités de fermes UNEBIO spécifiques aux 4 espèces produits ont vu le jour : le burger 100 % Boeuf façon bouchère (en lien avec les chartes de production notamment) et le Carpaccio. Packaging avant Packagings après Affiche de l’opération «C’est Les produits élus «Sélection bio l’amour» avec Créaline consommateurs bio» 2021 CHIFFRES CLÉS SOURIRES DE CAMPAGNE 4 20 6,94 Millions d’€ 570 T 32,6 % espèces références de chiffre d’affaires de volumes des acheteurs ont racheté le (en 2020) produit en 2020 (+18 % en 2 ans) 4 Unébio vous informe N°63 juillet 2021 Plus d’informations sur Sourires de Campagne sur le site : www.souriresdecampagne.fr
CHARTE LA BIENTRAITANCE DES BOVINS DU DÉPART DE LA FERME JUSQU’À L’ABATTOIR Les enjeux pour l’avenir des filières viande bio se complexi- Ce groupe de travail a été établi dans un premier temps sur fient. Dans le contexte de marché actuel, il est indispensable le site de la SELVI à Alençon. Il regroupe nos principaux par- de mettre en avant nos atouts et savoir-faire tout au long de tenaires de collectes du site d’Alençon (Prenor, Bechet et la filière pour nous différencier et ainsi maintenir nos parts Ter’Elevage), notre partenaire abatteur, SELVI (groupe Elivia), de marché auprès des distributeurs. C’est tout l’enjeu de la ainsi qu’UNEBIO. C’est la première fois que ces différents Charte UNEBIO. Alors que le bien-être, la bientraitance et la corps de métiers sont réunis dans l’objectif de communi- protection des animaux deviennent des préoccupations gran- quer sur leurs savoir-faire en matière de bientraitance et dissantes de l’opinion publique, un groupe de travail spéci- protection des animaux, de travailler et s’engager ensemble fique sur le transport et l’abattage des bovins s’est constitué à sur un plan d’action qui va au-delà de la réglementation et des l’automne 2019 dans le cadre de la Charte UNEBIO. normes pour la bientraitance animale et celui des opérateurs (éleveurs, transporteurs, bouviers…). Chacune des parties prenantes s’est exprimée sur les attentes de cette concertation. Les objectifs attendus par le groupe sont : Entretenir la confiance, le dialogue et la transparence entre les partenaires de filière à travers la problématique bientrai- tance et la protection des animaux Faire émerger un plan d’actions collectif dans un objectif de réassurance et d’amélioration continue : • partager un état des lieux des pratiques et problématiques • identifier des engagements pour la bientraitance et la protection des animaux • mettre en place des outils de suivi et définir des objectifs d’amélioration A terme, l’objectif est de dupliquer et adapter des engagements définis et mesurables sur l’ensemble des pôles UNEBIO avec nos partenaires. PLAN D’ACTIONS Un plan d’actions détaillé a été établi, les thèmes suivants y sont travaillés : • Interconnaissance des métiers, des spécificités et des groupe de travail a notamment travaillé sur une fiche tech- contraintes de chaque maillon de la filière : éleveurs, res- nique avec des témoignages d’éleveurs sur le chargement ponsables de secteur, transporteurs, bouviers (déploie- en ferme. Nous vous la communiquerons rapidement. ment de formation sur la bientraitance animale, visite de sites et supports de communication : fiches métiers pour • Transportabilité des animaux via le suivi d’indicateurs comprendre les exigences et contraintes de chacun). tels que la notation des cuirs, le pourcentage de vaches gestantes arrivant à l’abattoir, le nombre de saisies • Optimisation de la logistique et de l’accueil des animaux à avec motifs, le nombre d’animaux à problème (ma- l’abattoir (chargement en ferme, suivi des transports vifs via lades, affaiblis, maigres) arrivés à l’abattoir le suivi des temps de transport, suivi des temps de de trans- port et d’allotement, accueil des animaux à l’abattoir). Le • Étude technique sur le couloir d’amenée et l’abattage des animaux. Ces actions sont alimentées par des données internes à chaque partenaire et par les avancées de tous les travaux régionaux et nationaux menés sur le thème du bien-être, de la bientraitance et de la protection des animaux. Au-delà du plan d’action, la mise en place de ce groupe favorise des échanges réguliers sur des problématiques concrètes entre les partenaires. Les avancées sur des problématiques de logistique de transport sont positives. Elles ne font que conforter l’importance de travailler ensemble sur toutes ces ces thématiques, centrales pour les acteurs de la filière (éleveur, transporteur et abatteur). Bien-être animal : c’est un état mental et physique positif lié à la satisfaction des besoins physiologiques et comportementaux des animaux, ainsi que leurs attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par les animaux. Bientraitance animale : Ensemble des dispositions visant à fournir à un animal des conditions d’environnement propres à assurer son bien-être. Protection animale : Ensemble des dispositions visant à fournir à un animal des conditions d’environnement décentes lors du transport et de l’abattage Unébio vous informe N°63 juillet 2021 5
CHARTE Mathieu LOAS de Protection Animale à l’abattoir sont plus de Responsable d’exploitation de la SELVI 60 chez ELIVIA, ils s’assurent du respect et INTERVIEW de l’amélioration de la protection animale. Quel est ton parcours et que fais-tu aujourd’hui au sein de Ils sont plus nombreux dans les abattoirs du SELVI ? groupe que ce qu’oblige la réglementation. J’ai travaillé pendant plusieurs années en tant qu’ordonnan- ELIVIA a engagé une réflexion sur la mise en ceur à UNEBIO, sur le site de SELVI. J’ai été responsable de place de vidéos de surveillance sur l’ensemble l’atelier de production de l’abattoir pendant 2 ans et je suis des sites d’abattage pour assurer le contrôle des maintenant responsable d’exploitation de la SELVI, c’est-à-dire bonnes pratiques lors de la manipulation des animaux et pro- que je suis en charge des différentes unités de l’abattoir (pro- téger les salariés, notamment en identifiant des incidents ex- duction, maintenance, transport, qualité et sécurité, environ- ceptionnels ou des problématiques récurrentes et mettre en nement). La transition entre UNEBIO et SELVI s’est faite pro- place des actions en conséquence. gressivement, dans un esprit de partenariat. SELVI fait partie du groupe ELIVIA, donc nous sommes épaulés par les services Plusieurs aménagements ont déjà été réalisés en bouverie: supports du groupe sur plusieurs sujets : les ressources hu- maines, les financements… Couverture du quai de déchargement des Peux-tu nous présenter rapidement SELVI ? 1 animaux SELVI c’est : • 200 personnes présentes sur site : 100 salariés ELIVIA, 50 Limitation des bruits au niveau du couloir prestataires pour la découpe, 25 chauffeurs, 10 agents d’en- 2 de déchargement et au niveau du piège tretien, 15 salariés UNEBIO (commerce et ordonnancement) • 340 Tonnes de viande traitées par semaine Des tapis de confort sont en essai à la bou- • 550 clients livrés dans 20 départements 3 verie • 50 % d’animaux bio, 50 % d’animaux conventionnels abattus Réduction de la lumière et présence d’une Quels sont les aménagements qui ont été réalisés à SELVI lumière tamisée au niveau du couloir d’ame- pour assurer la bientraitance animale à l’abattoir ? 4 née et du piège d’assommage Au niveau du groupe ELIVIA, la volonté est d’être leader en protection animale en 2025. Plusieurs actions ont déjà été Limitation du froid avec la mise en place mises en place au niveau du groupe : des audits des abattoirs d’un rideau dans le couloir d’amenée 5 sont réalisés par une ONG, l’Oeuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs (OABA). Cette ONG donne des pistes d’améliora- tion pour la protection animale. Les sites d’ELIVIA ont éga- lement été audités dans le cadre du référentiel d’audit d’In- Depuis ces aménagements, les animaux se déplacent plus fa- terbev sur la protection animale à l’abattoir. Les Responsables cilement dans la bouverie. LE PÔLE VIANDES LOCALES DE BOURGANEUF (23) Dans cet article, nous vous présentons un projet innovant : le Pôle Viandes Locales de Bourganeuf dans la Creuse (23). C’est un outil d’abattage, de transformation et de distribution de viandes détenu par une centaine d’éleveurs. Sébastien PERRIER au cœur du projet, un abattoir éthique et en- TÉMOIGNAGE Vice-président du Pôle Viandes Locales ; éleveur de bovins bio, fin, pour ma vente directe, je souhaite un vendus en vente directe et chez UNEBIO, à Drouillas – Vigeville abattoir avec un atelier de transformation (23), en bio depuis 3 ans capable de répondre aux demande de mes clients (haché, saucisserie), ce que tous les Je me suis engagé dans ce projet pour plusieurs raisons : je ateliers ne peuvent pas faire. souhaite que mes animaux soient abattus dans des abattoirs à taille humaine gérés par les paysans, où la bientraitance est Bourganeuf (Creuse) 6 Unébio vous informe N°63 juillet 2021
PARTENARIATS Guillaume BETTON Finalement, le Pôle Viandes Locales ouvre PDG du Pôle Viandes Locales en mai 2020. Aujourd’hui, une centaine de TÉMOIGNAGE paysans sont actionnaires de la SAS avec Fin 2006 – début 2007, alors que beaucoup de paysans avaient le principe de représentation 1 homme = 1 investi dans la transformation de leur production à la ferme, voix. Un observatoire de la Gourvernance, les abattoirs de proximité de la Creuse ferment. En 2007, avec équivalent d’un Conseil de Surveillance, a été 50 paysans et des bouchers abatteurs, nous créons l’associa- mis en place pour empêcher toute dérive. tion Abattre et valoriser la viande en Limousin pour étudier les solutions possibles et pour sensibiliser les élus. En 2011, nous Nous nous sommes confrontés, en tant que paysans, à la décidons de créer un outil complet, structurant, un outil de ser- question de déterminer les conditions d’abattage que nous vices pour la filière courte, réunissant toutes les opérations de souhaitions pour nos animaux. Nous avons donc rassemblé un transformation des viandes. En 2014, nous créons la SAS Pôle Comité scientifique avec des éthologues, spécialistes du stress Viandes Locales, avec comme perspectives de définir plus pré- animal, des entreprises de conception des outils et avec nous, cisément notre projet, trouver des financeurs et communiquer. paysans pour déterminer un modèle d’abattage à défendre. Au sein de l’abattoir, tout a été pensé pour limiter au maximum l’intervention humaine. Des caméras filment toutes les zones afin que les éleveurs puissent voir ce qu’il se passe et pour assurer la protection des salariés. Le déchargement des animaux se fait dans un couloir sans angle, sans fenêtre pour gérer la luminosité et ainsi limiter les zones d’ombre ou d’éblouissement. Le couloir d’amenée des animaux est composé de deux parcours : un pour les petits animaux et un pour les gros bovins. Le bâtiment de Bourganeuf La bouverie est circulaire sans angle droit afin que les animaux n’aient pas de points de blocage dans leur avancée. Tout l’environnement dans la bouverie a été pensé pour être le moins stressant possible pour les animaux : des lumières tamisées un revêtement du sol connu des animaux (en béton brut rainuré au sol) des sons apaisants (bruits de cascade d’eau…) La bouverie circulaire avec une lumière bleue pour apaiser les animaux Unébio vous informe N°63 juillet 2021 7
PARTENARIATS Le box d’étourdissement est conçu pour s’adapter à toutes Le bien-être des opérateurs est également au cœur du pro- les espèces. Le matador est un automate, c’est un bras ro- jet. La cadence d’abattage (l’objectif est d’abattre 10 équiva- botisé équipé d’un pistolet à tige perforante. Une caméra lent gros bovins par semaine) ne fait pas partie des indicateurs réalise la reconnaissance faciale de l’animal et, grâce à une de productivité du site, les opérateurs disposent d’un droit de base de données importante, détermine le point d’impact du retrait et peuvent faire appel à un collègue si un animal est matador. De l’autre côté du box, un opérateur supervise le réticent. Un puit de lumière naturelle est également présent processus via un écran, procède aux réglages et déclenche au niveau de la table de ramassage et de la saignée. Face à le robot. L’intervention humaine est là encore limitée. Le une opération aussi sensible que la mise à mort d’un animal, caisson est nettoyé après chaque utilisation, pour enlever les le bien-être de l’opérateur est indispensable. phéromones des animaux abattus. Les flux d’air sont égale- ment maîtrisés entre la bouverie, le box d’étourdissement L’outil de transformation permet ensuite de faire maturer et la chaîne d’abattage. Des tests sont encore à réaliser pour les carcasses, de les découper et de les travailler. Afin de mettre en activité ce robot. Enfin, la paroi se lève puis l’animal réaliser des plats traiteurs, une légumerie est intégrée dans glisse sur la table de ramassage. Il est ensuite saigné et la car- l’atelier. Une équipe de 5 bouchers et 1 charcutier s’attellent à casse est préparée. préparer viandes piécées, viandes maturées et charcuteries. PLUSIEURS MODES DE VENTE DE VIANDES SONT PROPOSÉES : Les éleveurs qui réalisent la Un drive La vente via le site internet est également vente directe viennent consti- organisé. fonctionnelle et marche bien ! Les produits tuer les colis pour leurs clients. passent par une cellule de surgélation, ce qui permet de ne pas dénaturer la viande. Jacques SECQUE son soutien à cette démarche d’abattoir et outil TÉMOIGNAGE Co-Président d’UNEBIO et éleveur d’angus dans la Creuse (23) de transformation paysan. En effet, elle cor- respond pleinement aux valeurs et idées que Le pôle viande de Bourganeuf est né de la réflexion d’un nous défendons depuis des années. groupe d’éleveurs creusois conventionnels et bio, soucieux de valoriser au mieux leur production tout en ayant une ap- Echanger avec les éleveurs impliqués dans ce proche très poussée sur la bientraitance de leurs animaux. J’ai projet nous enrichit, éleveurs comme opéra- été impressionné par cet outil à taille humaine, avec des idées tionnels, sur toutes les perspectives qui s’ouvrent novatrices sur l’approche de l’animal en bouverie, sur le che- à nous sur la bientraitance animale jusqu’à l’abattage. C’est minement vers les cases d’attente, sur des détails techniques. ce type de projet qui doit nous animer aujourd’hui ! Tous les travaux de recherche & développement autour de ces pratiques d’abattage sont à suivre avec grand intérêt. Nous allons entrer au capital du pôle Viandes Locales de ma- nière très minoritaire, afin de soutenir ce projet innovant, an- Au vu du travail réalisé, aussi bien au niveau de la bientraitance cré dans un territoire historique où UNEBIO était présent. animale que sur les innovations sur les produits, il nous sem- blait important qu’UNEBIO, outil d’éleveurs 100 % bio, apporte Guillaume BETTON nous explique « L’idée de cet outil c’est nouvelles perspectives sur ma ferme avec le projet de créer bien que les paysans se réapproprient l’aval, d’aller jusqu’au un atelier porc bio pour de la vente directe ». Concernant bout, jusqu’au produit fini ; pour maintenir notre autonomie le lien avec UNEBIO, Sébastien PERRIER et Guillaume BET- et conserver la valeur ajoutée. C’est aussi un outil dans lequel TON expliquent : « UNEBIO va participer au financement de nous faisons vivre nos valeurs de paysans. » Sébastien PER- quelques outils. Le partenariat nous permet de nous adosser RIER ajoute «c’est un projet énorme, dans lequel nous devons à une organisation économique plus solide que la nôtre, de nous engager en tant que paysan. C’est un projet avec de pouvoir amener un flux d’animaux sur place et surtout une ex- nombreuses facettes : l’abattage, la transformation, la distri- pertise. Le plus grand défi qui se profile aujourd’hui, c’est de bution, la communication grand public qui permet de déve- faire vivre l’outil. Il faut innover, essayer, se tromper aussi pour lopper l’outil. Personnellement, ce projet m’a aussi apporté de apprendre ! » 8 Unébio vous informe N°63 juillet 2021
POINT FILIÈRES LA FILIÈRE GROS BOVINS Près de 14 000 bovins ont été valorisés de janvier à fin mai 2021 (36 % issus du troupeau laitier, 64 % allaitant), soit +1,3 % par rapport à 2020. Les disponibilités en ferme ont fortement augmenté en est d’autant plus essentielle à déployer ! quelques semaines. Les sècheresses consécutives et le gel tardif ont impacté la pousse de l’herbe. Les niveaux de prix Les équipes commerciales restent très mobilisées et s’or- des fourrages sont élevés, d’autant plus avec les spéculations ganisent pour aller démarcher et sensibiliser de nombreux liées à la montée en puissance des méthaniseurs. On espère distributeurs sur la qualité des viandes bio, que ce soit en que les pluies du mois de mai permettront de limiter la pres- boucherie traditionnelle, en restauration ou en magasin. Elles sion sur les stocks de fourrages. Cette situation accélère la remobilisent nos clients historiques. Les animations en point décapitalisation des cheptels (laitiers et allaitants), et conso- de vente se réactivent. lide le stock sur pied qui se situe à la semaine 22 à plus de 3000 bovins (+ 1500 vs. la même semaine en 2020), dont Il est aussi indispensable de créer nos propres débouchés pour 1000 issus du troupeau laitier et 2000 allaitants. optimiser la valorisation des animaux des adhérents. C’est un projet ambitieux porté par le Conseil des Présidents et le Afin de fluidifier les sorties des bovins, les niveaux d’abattage Conseil Stratégique d’UNEBIO restent ambitieux. Cette stratégie génère des coûts impor- tants de gestion de surplus et de matière, supportés par UNE- Pour compléter votre enquête Charte de produc- BIO et notre partenaire ELIVIA, tout en maintenant les prix tion bovine, rendez-vous sur votre espace éleveur en ferme. En effet, au niveau du commerce, la situation reste sur le site www.unebio.fr Votre identifiant et votre mot de tendue, avec des demandes qui se maintiennent, mais qui passe sont votre numéro de cheptel. N’hésitez pas à contac- restent encore en deçà des besoins de la filière. La concur- ter votre responsable de secteur pour compléter avec lui rence avec le Label Rouge est assez pénalisante sur nos pers- votre enquête ou obtenir une version papier de l’enquête. pectives de développement. Notre démarche Charte UNEBIO LA FILIÈRE VEAUX Près de 1170 veaux ont été abattus de janvier à fin mai 2021, soit +5 % par rapport à 2020 Depuis le début de cette année les abattages retrouvent légèrement des couleurs, bien que la filière veaux doive faire face à plusieurs défis : Baisse structurelle de la consommation de veau depuis de nombreuses années (les abattages de veaux, bio et conven- tionnel, en France sont en baisse de 4 % entre 2019 et 2020 et la consommation de viande de veau est en baisse de 0,5 %) Adaptation des élevages à la nouvelle réglementation bio (dont les contours devraient être connus prochainement notamment concernant les aires d’exercices extérieures) Nécessité de mettre en valeur les spécificités de nos veaux bio auprès des distributeurs (veau rosé en lien avec une conduite d’élevage conforme aux attentes des consommateurs sur le bien-être animal) que ce soit en boucherie, en Grandes et Moyennes Surfaces, en restauration collective... Les membres de la Commission Filière Veau (CFV) et les équipes opérationnelles sont pleinement mobilisés pour continuer de consolider et structurer cette filière veau, maillon essentiel de la stratégie globale d’UNEBIO pour pérenniser des systèmes bio naisseurs-engraisseurs (avec les bœufs comme autre réponse à la voie mâle) et proposer une gamme commerciale 5 espèces. Unébio vous informe N°63 juillet 2021 9
POINT FILIÈRES LA FILIÈRE AGNEAUX 6900 agneaux ont été abattus de janvier à fin mai 2021, soit +4 % par rapport à 2020 La filière ovine bio vit depuis l’année dernière un contexte inédit, indirectement lié aux activités du conventionnel. Pour rappel, UNEBIO et les éleveurs des commissions filières se sont toujours attachés à être déconnectés des aléas des marchés conven- tionnels. Mais dans l’ovin, les variations des cours peuvent être tellement sensibles qu’elles impactent la filière bio. EXPLICATIONS: La France ne produit que 40 % de sa consommation nationale en agneau, et les flux d’importations ont profondé- ment évolué depuis plus d’un an. Ainsi notamment, la Nouvelle-Zélande exporte davantage vers la Chine au détriment de l’Europe, et le Royaume-Uni exporte moins vers la France. Dans le cadre du Brexit, les animaux peuvent toujours être importés sans frais de douane, mais les procédures aux frontières compliquent et retardent les échanges, ce qui amène les prix à la hausse. Depuis Pâques dernier, la « préférence Française » pour soutenir les éleveurs français, en réponse aux engorgements dans les bergeries aux abords du premier confinement, a influencé positivement la demande et fait monter les prix de façon historique sur le reste de l’année. Le début 2021 est encourageant pour UNEBIO. Cependant, qui contribuent au développement de leur filière. la situation ayant peu évolué dans les filières convention- nelles, une concurrence sur les approvisionnements de nos Les éleveurs de la Commission Filière Ovine ont validé en mai agneaux est à craindre, comme observé à l’automne 2020 : la dernier le passage à la grille « été » habituelle, moins éle- course au prix tente certains éleveurs bio de vendre au plus of- vée qu’en hiver, fidèles à la politique de stabilité et durabi- frant, malgré leurs prévisions annoncées pour UNEBIO*. Pour- lité de leur filière. Un complément de prix pourra être appli- tant, c’est sur cette base que nous nous engageons auprès des qué pour soutenir la rémunération des éleveurs respectueux distributeurs pour pérenniser et développer les débouchés. de leurs engagements le temps qu’il sera nécessaire face à un contexte d’approvisionnement aussi tendu que nous venons Or c’est ensemble et fédérés par les valeurs communes d’un de le décrire. collectif bio historique que nous devons faire face à cette situation. En tant qu’outil de commercialisation appartenant Aujourd’hui, nous (éleveurs et opérationnels) construisons aux éleveurs, UNEBIO accompagnera toujours les adhérents la filière de demain ! *Pour rappel, UNEBIO demande aux éleveurs de planifier leurs lots d’agneaux de façon mensuelle, à mettre à jour au fil de l’année. LA FILIÈRE VOLAILLES 44531 volailles ont été abbatues de janvier à mi-mai 2021, soit + 26 % par rapport à 2020 Le contexte sanitaire particulier lié à la fois au coronavirus qui marrage de la restauration hors domicile et la montée en a perturbé la demande de volailles (fermeture d’une partie de puissance du réseau de boucheries bio UNEBIO. Aussi, de- la restauration, évolutions des comportements des consom- puis le début d’année 2021, nous observons une croissance mateurs) et à l’influenza aviaire qui a perturbé l’amont de de 26 % des volumes valorisés comparé à l’année dernière. la filière (tensions sur les approvisionnements de poussins, Le suivi de l’évolution de la réglementation en 2022 fera par- poulaillers vides une partie de l’année dans le sud-ouest) a tie des travaux de la Commission Filière Avicole ces prochains demandé à la filière plusieurs adaptations. Globalement, les mois. demandes commerciales restent dynamiques avec le redé- 10 Unébio vous informe N°63 juillet 2021
POINT FILIÈRES LA FILIÈRE PORC 11 498 porcs ont été abattus de janvier à mi-mai 2021, soit +6,5 % par rapport à 2020 Malgré une baisse temporaire de volume en mai/début juin, l’ouverture de boucheries/charcuteries du réseau UNEBIO nous connaissons une activité soutenue depuis le début de participe à l’équilibre matière de la filière. l’année. Nous vous avions déjà parlé du projet CASDAR Farinelli (pro- La baisse de volume temporaire est principalement due à jet initié pour trouver des alternatives à la castration des por- un effet saisonnier du fait des mises-bas d’hiver. Le retour celets en bio) dont les axes de travail sont les suivants : à la normal est prévu pour fin juin ; les deux derniers projets • développer l’élevage des porcs mâles non castrés et la valo- d’élevage de porcs bio seront alors intégrés dans la filière pour risation de leurs carcasses atteindre un rythme d’abattage proche de 700 porcs/semaine • améliorer la prise en charge de la douleur lors de l’acte de la d’ici la fin de l’année. Nous sommes attentifs à la valorisation castration et en post-opératoire. de toutes les pièces du porc, en diversifiant nos débouchés dans tous les circuits de distribution (grandes et moyennes L’abattage des premiers mâles entiers a eu lieu début juin. surfaces, magasins spécialisés, boucheries & charcuteries Notre partenaire abatteur Holvia, fort de son expérience, traditionnelles, restauration hors domicile). Sur le début d’an- nous fait profiter de son savoir-faire, notamment en détection née, les équilibres matières et les stocks en congélation ont des mâles odorants. Nous vous présenterons plus de détails été bien gérés. La gamme de charcuterie a été étoffée et dans le prochain numéro, après traitement des données. Les élevages UNEBIO en photo En 2020 et 2021, UNEBIO a organisé une campagne photos afin de montrer la diversité des paysages et valoriser notre réseau d’éleveurs ainsi que leurs élevages. Ces photos sont utilisées dans les boucheries d’UNEBIO mais également sur diverses com- munications : l’UNEBIO Vous Informe, les réseaux sociaux, les présentoirs pour les animations, etc. Voici un aperçu de quelques clichés pris par par Julie DELEVAQUE, photographe professionnelle, avec qui nous collaborons : Pour consulter plus de photographies, rendez-vous sur son site internet, son Facebook ou bien sur la page facebook UNEBIO juliedelevaque.wixsite.com Julie Delevaque Photographe Unébio vous informe N°63 juillet 2021 11
L’AGENDA UNEBIO Retrouvez les administrateurs des structures régionales actionnaires d’UNEBIO et les équipes opérationnelles d’UNEBIO pour échanger sur nos filières viandes bio lors des salons 2021 : • Du 14 au 16 septembre : SPACE à Rennes (35) • Du 21 au 23 septembre : Tech’n’Bio à Bourg-Lès-Valences (26) • Du 23 au 27 septembre : SIRHA (Salon International de l’hôtellerie, la restauration, les métiers de bouche) à Lyon (69) • Du 05 au 08 octobre : Sommet de l’Elevage à Cournon (63) • Du 24 au 26 octobre : NATEXPO à Paris (75) Retrouvez nos actualités sur www.unebio.fr Suivez-nous Unébio la viande bio Direction de la publication : Jacques Secque, Didier Pellerin Rédaction : Camille Brillion, Boris Jeanne, Blandine Massot, Florent Nouet, Erika Moussel, Myriam Loloum, Claire Favier Réalisation : Noémie Battais, Camille Brillion Crédits photos : Julie Delevaque Adresse Unébio : 23 rue Nicolas Appert - BP 57- 61002 Alençon Cedex Imprimé par le Groupe Renard
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