UNÉBIOvous informe UNION DES ÉLEVEURS BIO - au service des éleveurs et de la filière viande depuis 2004 - Unebio
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UNION DES ÉLEVEURS BIO au service des éleveurs et de la filière viande depuis 2004 UNÉBIO vous informe N°59 Juin 2020 Dans ce numéro Point filières La transmission des fermes bio Les marques UNEBIO Point sur la crise du COVID-19 www.unebio.fr
ÉDITO Pour ce nouveau numéro, nous revenons vers vous tout en développant la consommation de viandes bio. La re- pendant un épisode de crise sanitaire et économique prise de plusieurs outils de transformation et distribution et de qui nous marquera longtemps. Nous espérons que vous et vos boucheries va dans ce sens. proches sont en bonne santé. UNEBIO adhère depuis quelques années au SYNABIO (syndi- Depuis le 11 mai nous débutons le déconfinement et sortons cat des entreprises agroalimentaires bio), syndicat qui défend de deux mois d’une actualité inédite pour nous tous et pour nos valeurs d’une bio plus exigeante et de filières équitables. nos filières viandes bio. Nous rejoignons le propos du Président du SYNABIO, Didier Perréol : « Face à la crise, [nos filières] ont tenu bon et ont pu UNEBIO a maintenu son activité, grâce à la mobilisation de répondre à la très forte demande de consommateurs mais il tous : éleveurs, opérationnels, partenaires, que ce soit au ni- nous faut aller plus loin et accélérer le déploiement de filières veau des transports, du commerce ou encore de l’abattage. biologiques, équitables et relocalisées. Relocalisées car nous ne Nous avons continué à fournir une viande bio 100 % française pouvons après une telle crise nous en remettre à des approvi- de qualité. Notre métier dépend de beaucoup de corporations sionnements extérieurs pour les denrées de base. Equitables, et il a fallu que tous s’organisent pour que nos filières puissent car dans la crise économique qui s’annonce, il faudra préserver contribuer à l’alimentation de nos concitoyens. Que chacun le revenu de chacun, producteurs, transformateurs et distribu- soit ici remercié pour son implication et encouragé à pour- teurs afin de maintenir notre tissu productif. Des filières biolo- suivre son action malgré le contexte compliqué. giques enfin, car elles sont à la pointe de la préservation des écosystèmes et d’une alimentation plus saine, éléments clés de Les niveaux d’abattages se sont maintenus pour presque notre résilience collective ». toutes les espèces, hormis le veau. Le confinement a amplifié les modifications des habitudes de consommation que nous Nous allons continuer au niveau d’UNEBIO à défendre notre- avions déjà identifiées. Pendant cette période, les achats de modèle de filière, basé sur un réseau d’éleveurs bio engagés proximité, en magasins spécialisés ou de centre ville et notam- et impliqués, sur la transparence de l’information, l’équité et ment sur les produits bio ont été poussés. Au niveau de nos l’ancrage sur nos territoires ! viandes, il a été constaté une demande sur des viandes piécées emballées et sur des produits élaborés, notamment la charcu- Cet UNEBIO Vous Informe est l’occasion de faire un point sur terie et le steak haché. Cela ne va pas sans difficulté pour les nos filières et de vous présenter un état des lieux du commerce. équilibres matières des carcasses de nos animaux. Il faut que chaque éleveur prenne conscience de ce problème d’équilibre matière qui pèse sur la pérennité de nos filières. UNEBIO (éleveurs et opérationnels) doit donc continuer, avec Didier PELLERIN et Jacques SECQUE, Co-Présidents UNEBIO nos partenaires commerciaux, à trouver des solutions durables pour commercialiser et rémunérer au plus juste notre travail POINT RÉGLEMENTATION L’évolution de la réglementation européenne Les États Membres et les députés de la commission de l’agricul- européenne procèdera à une évaluation de la situation avant ture du Parlement européen ont demandé un report de la date de prendre une décision. d’entrée en application du nouveau règlement encadrant l’Agri- culture Biologique adopté en 2018 (règlement 848/2018), qui Nous reviendrons dans le prochain UNEBIO Vous Informe sur devait entrer en vigueur le 1er janvier 2021. Le report d’appli- les conséquences des évolutions de la réglementation pour les cation a été demandé pour le 1er janvier 2022. La Commission productions de ruminants et de monogastriques. 2 Unébio vous informe N°59 JUIN 2020
POINT FILIÈRES LA COMMISSION FILIÈRE BOVINE La stratégie votée en novembre lors des journées Act&Co s’est poursuivie durant la crise COVID (cf. UVI n°57 de décembre Cette situation a un impact certain sur la gestion des 2019). Les niveaux d’abattage sont toujours soutenus, avec un équilibres matière et engendre des stocks et des dé- déséquilibre accentué entre les dynamiques commerciales et la valuations de matière assumés collectivement pour typologie des approvisionnements. Au 30 avril 2020, UNEBIO a maintenir les prix d’achat en ferme. valorisé 11 343 bovins bio, soit une augmentation de 8 % par rapport à la même période en 2019. Les bovins livrés se répar- Les équipes commerciales sont restées mobilisées pour limiter tissent selon les chiffres suivants : les risques pour la filière. Force de l’outil collectif UNEBIO, un groupe d’éleveurs s’est porté volontaire pour accompagner la • 30 % de bovins de qualité bouchère mise en marché des viandes bio permettant ainsi d’écouler les • 45 % de qualité intermédiaire surplus ponctuels (cf. p 10). Les niveaux de stock en ferme ont • 25 % de qualité industrielle (Viande Pour Haché) diminué par rapport à la fin de l’année 2019 avec des décisions Durant le confinement, les consommateurs se sont tournés vers fortes de la Commission Filière Bovine (CFB) pour fluidifier les les produits élaborés et en particulier le steak haché, et ont sorties, sans pour autant impacter la rémunération des éle- privilégié les circuits de proximité (supermarchés, magasins veurs (pertes de valorisation de certains muscles, réorientations spécialisés). Malgré la fermeture de nombreux marchés de plein de catégories d’animaux…). Reste un stock stable de bovins de vent et de quelques rayons traditionnels en magasin, la bouche- qualité bouchère, encore difficile à valoriser dans le contexte ac- rie artisanale est restée dynamique. Cependant, celle-ci n’a pas tuel, qui est suivi de près par la CFB et impacte les orientations compensé la perte ressentie en magasin et dans le secteur de la stratégiques de la filière. restauration sur la valorisation de pièces nobles. Les membres de la CFB ont réaffirmé leur volonté de conso- Pour rappel, les besoins exprimés pour répondre aux demandes lider notre filière bovine 100 % bio de qualité. L’objectif est commerciales depuis début 2020 s’évaluent à : de sécuriser nos marchés en mettant en avant la qualité des viandes bio issues d’un collectif d’éleveurs et de profession- • 5 % de bovins de qualité bouchère nels engagés 100 % bio et solidaire. • 35 % de qualité intermédiaire • 60 % de qualité industrielle Les engagements de la CFB pour une filière bovine 100 % bio de qualité Exclusion des bovins P-1 des filières de valorisation bio voir un modèle d’élevage bio responsable et durable (fermes 100 % bio, autonomes, respectueuses du bien-être animal et L’état d’engraissement et la conformation ont un impact im- engagées dans une démarche responsable pour leurs filières). portant sur la qualité des viandes proposées aux consomma- Un module d’auto-évaluation de vos pratiques est disponible teurs, même lorsqu’il s’agit de viande hachée. Les viandes issues jusqu’au 30 juin sur votre espace éleveur. C’est une étape fon- des bovins P-1 sont souvent poisseuses (pH élevé et rapport damentale pour la mise en place de la Charte de production collagène/protéine important), dures et présentent des risques bovine UNEBIO, qui sera demain la condition d’adhésion à bactériologiques élevés (débris d’os, tendons, contaminations UNEBIO. Cette démarche a pour but de sécuriser votre outil liées à des panses adhérentes…). Nous devons, en tant que fi- de mise en marché, elle sera valorisée comme telle au sein de lière 100 % viandes bio, proposer des produits de qualité irré- notre réseau et auprès des distributeurs de nos viandes bio. prochable. Les bovins classés P-1 ne correspondent pas à cet engagement. Les membres de la CFB ont décidé de limiter les Consolidation de la prime qualité bouchère et risques pour le collectif, d’asseoir la crédibilité de notre filière déploiement de nouveaux modes de distribution et de défendre son engagement qualité. Les bovins classés P-1 seront exclus des filières de valorisation bio dès 2020. Cette Avec la montée en gamme des bovins bio livrés (+14 % de décision est soutenue par nos partenaires industriels. bovins primés qualité bouchère entre 2018 et 2019), la CFB souhaite consolider la prime qualité bouchère. Le secteur de La Charte UNEBIO la boucherie artisanale ayant du mal à se convertir à la bio, UNEBIO et ses actionnaires investissent dans des outils régio- A l’heure où être bio ne suffit plus, la CFB renforce sa démarche naux 100 % viandes bio et développent Les Relais des Éleveurs de différenciation avec la Charte UNEBIO. Outre les engage- Bio (cf. page 10). Ces projets sont stratégiques et constituent ments sur le Bien-Être Animal, en cours de construction avec un véritable levier de croissance et de valorisation de nos nos partenaires collecteurs et abatteurs, il s’agit de promou- produits haut de gamme. Unébio vous informe N°59 JUIN 2020 3
POINT FILIÈRES LA COMMISSION FILIÈRE PORCINE Depuis le début de l’année, l’activité est soutenue avec un rythme (Institut de l’Agriculture et de l’Alimentation Biologiques) et la d’abattage conforme aux prévisions. Avec plus de 10 000 porcs FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique) est multi abattus à fin avril, c’est une progression de 11 % par rapport à partenarial. Afin de réduire les problèmes de bien-être asso- 2019. Cette progression est due à l’arrivée des projets accompa- ciés à la castration des porcs mâles en Agriculture Biologique, gnés ces trois dernières années. Le développement de la filière deux stratégies seront développées : suit la trajectoire fixée par les éleveurs. Nous devrions valoriser autour de 650 porcs/semaine fin 2020. 1 l’arrêt de la castration et l’élevage de porcs mâles entiers La viande de porc bio retrouve des couleurs petit à petit. Même 2 la prise en charge de la douleur liée à la castration si plusieurs incertitudes demeurent (procédures de déconfi- nement, période estivale, etc.), l’équilibre matière s’améliore Le projet portera à la fois sur l’élevage des porcs et sur la va- doucement mais sûrement de semaine en semaine. Notons lorisation des produits issus de la viande de porc mâle entier même des ruptures importantes sur certains morceaux comme (transformation et acceptabilité par le consommateur) afin la poitrine. de prendre en compte l’intégralité de la filière. En parallèle, la possibilité d’une prise en charge efficace de la douleur, en La qualité des carcasses est toujours au rendez-vous. Nous particulier par le recours à l’anesthésie, sera explorée. Des es- constatons des TMP (Taux de Muscle des Pièces) très satisfai- sais de mâles entiers seront réalisés dans deux élevages de la sants dans la très grande partie des élevages de la filière (TMP filière. L’abattage et la détection des mâles odorants seront de 59,5 ou plus). effectués à HOLVIA LAVAL. UNEBIO participe au projet de Recherche et Développement Pour plus d’informations sur le financé par le CASDAR (Compte d’Affectation Spécial «Déve- projet, scannez à l’aide de votre loppement Agricole et Rural») Farinelli, qui a été lancé offi- application mobile le QRCode suivant ciellement le 1er janvier 2020. Ce projet, co-piloté par l’ITAB LA COMMISSION FILIÈRE AVICOLE La filière volailles continue son développement depuis le dé- mentaire et lien au sol, calibre des animaux abattus, qualité et but de l’année 2020 avec notamment une impulsion donnée origine de l’alimentation des volailles). par le développement des boucheries traditionnelles, indé- pendantes ou filiales d’UNEBIO. La création ou reprise de bou- Cette obligation de proposer des volailles bio respectant le cheries/charcuteries/rôtisseries sur des villes telles qu’Alen- bien-être animal et l’environnement est en France doublée çon (61), Montaigu (85), les Sables d’Olonne (85) ou encore d’une obligation de qualité du produit. En effet, en 2018, sur le Loches (37) donne un coup d’accélérateur à la valorisation de territoire français, 75 % des poulets prêt-à-cuire consommés l’ensemble de la gamme de volailles : du poulet à la canette en par les ménages répondent à un signe officiel de la qualité et passant par la dinde, la pintade et les volailles festives. Les vo- de l’origine (Label Rouge, Bio, Appelation d’Origine Contrô- lumes valorisés sont donc à la hausse sur le premier trimestre lée…)1. Le consommateur est habitué à une qualité reconnue 2020. et à de bonnes volailles bio. Cette attente est d’autant plus marquée que nos clients, qu’ils soient bouchers, magasins Notre filière volailles bio est répartie sur plusieurs territoires spécialisés bio, restaurateurs, y sont très attentifs. (Pays de la Loire, Normandie) et concerne plusieurs espèces mais un point commun fédère cette filière volaille : une exi- Pour cela, de nombreuses mesures sont suivies durant l’éle- gence de qualité. En effet, partant d’un cahier des charges bio vage telles que le choix de souches traditionnelles qualita- français déjà exigeant (limitation de la taille des poulaillers, tives, la réalisation d’analyses sanitaires ou encore la pesée élevage uniquement de certaines souches de poulets à crois- des volailles. Enfin, à l’abattoir les volailles ne répondant pas sance lente et à chair qualitative, âge minimum d’abattage des aux critères qualitatifs de la filière (ampoules, griffures, héma- volailles), les éleveurs UNEBIO ont mis en place une charte tomes, maigreur, etc.) sont déclassées. de production avicole affirmant leurs valeurs et établissant des obligations de moyens supplémentaires (autonomie ali- 4 Unébio vous informe N°59 JUIN 2020 1 Source : SYNALAF d’après Kantar Worldpanel
POINT FILIÈRES LA COMMISSION FILIÈRE OVINE Des volumes stables au 1er trimestre 2020 par rapport à 2019 42 % d’agneaux issus des éleveurs UNEBIO dont et 4 305 d’agneaux issus d’approvisionnements com- agneaux valorisés 58 % plémentaires Cette proportion est cohérente avec le fait que les éleveurs UNEBIO produisent moins d’agneaux au premier semestre, rendant nécessaire l’approvisionnement auprès de groupements des régions du Sud, notamment pour la période de Pâques. Dans le contexte COVID-19, l’activité commerciale au dé- vont devoir être bien orchestrées pour éviter un déséquilibre but du confinement a diminué et la période de Pâques a été trop important de l’offre par rapport à la demande. moins dynamique qu’à l’accoutumée. Ce sont environ 30 % d’agneaux bio commercialisés par UNEBIO en moins en com- paraison avec une année « normale ». De plus, les besoins du La planification reste un outil précieux pour les éleveurs qui marché sont difficiles à anticiper : les commandes sont par- veulent sécuriser leurs sorties d’agneaux et l’annonce des fois tardives et irrégulières car les bouchers préfèrent ne pas lots prévus à l’abattage doit impérativement être transmise prendre trop de risques avec la matière. Au commerce, des aux responsables de secteur concernés pour que l’étalement solutions ont été mises en place pour s’adapter à l’évolu- des sorties puisse être anticipé et optimisé. Il est important tion des pratiques d’achat inhérentes à la situation de confi- lors de l’annonce de préciser la qualité des agneaux. nement et permettre aux ménages de continuer à acheter de l’agneau bio : propositions de morceaux plus petits, adap- C’est la maîtrise de l’adéquation offre/demande qui contribue tés à des repas en famille restreinte... L’Interprofession des à la stabilité des prix. Il faut aussi poursuivre les efforts pour Viandes et du Bétail (INTERBEV) a ainsi lancé une campagne améliorer la qualité des agneaux bio : il en va de l’image de communication auprès des consommateurs au moment de durable qu’ont les bouchers et les consommateurs sur cette la période de Pâques avec des recettes diverses pour cuisiner viande, comme dans les autres filières. l’agneau en toutes occasions ! Les sorties d’agneaux de nos éleveurs n’ont pour l’instant pas été impactées, mais les premières sorties d’agneaux d’herbe Pour rappel : la note d’engraissement des animaux doit être de 2 ou 3, le poids idéal entre 16 et 20 kg et la conformation R minimum, pour correspondre au mieux aux attentes du marché. Unébio vous informe N°59 JUIN 2020 5
POINT FILIÈRES LA COMMISSION FILIÈRE VITELLINE Depuis quelques temps, notre filière veau rencontre des difficultés, le développement commercial étant freiné par une image erronée du veau dans la tête de nombreux consommateurs, notamment parmi les plus jeunes. Les membres de la Commission Filière Vitelline (CFV) et les équipes opérationnelles ont fait le choix de la qualité pour répondre aux enjeux actuels, cela passe notamment par : Un tri en amont pour valoriser des carcasses Des abattages réguliers, avec une corrélation entre la planifi- de veau de qualité bouchère cation en élevage et la demande commerciale exprimée Objectif = produire des veaux suffisamment gras et (mis à mal depuis le début de la crise COVID 19) rosés clair, sans excès de poids (maxi 160 / 170 kg) Tout ce travail constitue une base solide, mais non suffisante pour avancer. Les membres de la CFV travaillent actuellement sur la déclinaison de la charte UNEBIO pour la filière veaux, sur la base de deux axes de travail : AU NIVEAU DE LA PRODUCTION Un questionnaire vous sera transmis en tant qu’éleveurs de veaux UNEBIO d’ici l’été pour recueillir vos pratiques d’élevage sur l’atelier veaux (alimentation, logement des mères et des veaux, interventions sur les veaux…), en lien également avec les évolutions de la réglementation. Ce questionnaire a pour objectif de déterminer les engage- ments communs qui constitueront le socle de la charte de production veau ; il s’agit de définir le modèle d’élevage que nous voulons défendre ! AU NIVEAU DU TRANSPORT DES ANIMAUX Les circuits de transport des veaux du départ de la ferme à l’arrivée à l’abattoir sont désormais identifiés pour chaque abattoir. Un état des lieux du fonctionnement actuel sera réalisé sur la base des éléments suivants : transport direct à l’abattoir ou via un centre d’allotement, temps entre le départ de la ferme et l’abattage... Un plan d’actions sera alors travaillé à partir de ces éléments pour valoriser les pratiques vertueuses, mais également travailler sur des axes d’amélioration aux différentes étapes du transport : du chargement des veaux dans les élevages à l’arrivée en bouverie à l’abattoir. Nous vous tiendrons régulièrement informés de l’évolution des travaux. UNEBIO et ses partenaires industriels et commerciaux continuent de travailler sur la mise en avant de la filière veau via des opérations de communication notamment et en démarrant un dossier sous une Marque de Distributeur, ce qui permettra, nous l’espérons, de consolider les volumes de la filière. 6 Unébio vous informe N°59 JUIN 2020
POINT FILIÈRES ZOOM SUR... UN ATELIER VEAU SUR UNE FERME EN POLYCULTURE ÉLEVAGE BIEN INTÉGRÉ DANS SON TERRITOIRE L’élevage de Jean-Marc Alary, Rosières (Tarn) Installation en 1994 2001 : fin de la conversion au bio 2020 : 25 mères, 20 veaux gras 40 mères limousines et vente des premiers veaux bio et 5 réformes valorisés par an en Production de veaux de moyenne l’Aveyron et du Ségala A 52 ans, Jean-Marc Alary a déjà quelques années d’expé- secteur où la pousse d’herbe estivale est sou- rience dans l’élevage du veau. Avec sa conversion en bio, son vent limitée, Jean-Marc mise davantage sur le objectif a été d’être autonome en fourrages et trouver un fourrage sec et un peu d’enrubanné selon les meilleur équilibre. prairies et les besoins. Le pari est plutôt réussi : L’exploitation en polyculture élevage compte 25 mères. Il ré- alise des rotations longues et variées. Sur 70 ha, il dispose de J’arrive à vendre des secondes coupes de four- 40 ha de prairies dont 15 ha de prairies permamentes, cultive rages. J’ai adapté mon nombre d’animaux en fonction du du blé meunier d’hiver, du méteil (orge/pois) et de la féverole potentiel d’herbe pour être sûr de les alimenter sans avoir recours pour les animaux, ainsi que des cultures de printemps qui à l’achat. peuvent varier : soja, lentilles, sarrasin ou tournesol. Dans un Un système simple et des résultats satisfaisants Une vingtaine de veaux gras sont vendus chaque année, nés En complément du lait, à partir d’un mois les veaux sont nour- principalement vers février et mars, et cinq réformes. L’allaite- ris à base de farine d’orge/pois (respectivement 8 kg/2 kg). En ment des veaux s’organise selon la saison : en hiver, les veaux grandissant s’ajoute de la féverole préalablement trempée : 5 kg et les vaches sont en liberté dans la stabulation et régulent eux- pour 20 kg de farine de méteil. La croissance des veaux est effi- même leur consommation de lait. A la belle saison, les vaches cace. Jean-Marc les pèse tous les dix jours à partir de 220 kg vifs, sont rentrées le soir pour la tétée et sorties le matin. Les veaux ce qui lui permet d’organiser au mieux leur sortie. disposent d’un peu plus de 5m² chacun, dans des cases collec- tives de sept à huit individus. La difficulté principale ? Amener Les conditions d’élevage et la qualité du bâtiment représentent du gras en évitant qu’ils ne deviennent trop lourds. Les veaux un atout afin d’éviter les soucis sanitaires. L’éleveur ne vermi- sont abattus à presque six mois, généralement à la fin de l’été, fuge pas mais donne des vitamines et de l’huile de poisson aux pour correspondre au mieux à la demande de la filière. Ils ne veaux. Il a également recours à l’argile pour limiter les risques manquent pas de lait et en ont « parfois même trop » malgré l’ab- de diarrhées, en libre accès ou dans la ration complémentaire. sence de tante laitière. Les vaches sont sélectionnées sur cette qualité. Aussi, le taureau choisi favorise les veaux précoces. La ferme de Jean-Marc VS Les objectifs d’UNEBIO En 2019 Conformation Engraissement Couleur La ferme de Jean-Marc 172 kg de moyenne à 5,8 mois 1 en R, 17 en U-/U= 2+/3- 2=/2+ Les objectifs de la filière 140 à 165 kg, âge : 4 à 6 mois R/U 2+ à 3 max 3- L’importance de valoriser le savoir-faire des éleveurs Pour Jean-Marc, « c’est bien de pouvoir s’appuyer sur une struc- plus longues, couleur rosée… Reste à voir si l’aménagement de ture dédiée à la commercialisation ». Cela fait dix ans qu’il tra- courettes pourra suffire dans son cas puisque ses veaux sont vaille avec UNEBIO. Il a adhéré à l’association Eleveurs Bio du commercialisés à moins de six mois. Malgré les contraintes Sud-Ouest (EBSO), créée en 2019, dans laquelle il a trouvé du de réorganisation que cela peut représenter pour beaucoup sens et qui « créé du lien sur le territoire ». Il en est devenu d’éleveurs par rapport à la plus-value jugée parfois insuffisante, administrateur lors de l’Assemblée Générale de 2020 ! Quant à cette démarche devient incontournable pour pérenniser les l’avenir, les évolutions du cahier des charges et le travail d’UNE- débouchés de la filière. Un accompagnement devra s’imposer BIO sur une Charte de production l’amènent à se poser des pour trouver des solutions adaptées à chaque situation. questions sur la qualité de ses veaux : durées d’engraissement Unébio vous informe N°59 JUIN 2020 7
POINT TECHNIQUE LA TRANSMISSION LA DES FERMES FILIÈRE OVINE CHEZ BIO UNEBIO Afin de construire la charte UNEBIO, des enquêtes ont été réali- tout le même : de multiples fermes bio seront à transmettre dans sées en 2018 auprès de plus de 200 éleveurs adhérents du réseau les prochaines années. En Bretagne, 24 % des fermes laitières bio UNEBIO. Les enquêtes ont montré que la question de la trans- sont à transmettre d’ici 5 ans ; en Pays de Loire 41 % des fermes mission en Agriculture Biologique se pose dans de nombreuses en bovins allaitants ont au moins un associé de plus de 55 ans, fermes. Le constat dans les différentes régions françaises est par- elles sont 38 % en bovins laitiers dans le même cas1. Les types d’installations aidées en Agriculture Biologique en Pays de la Loire en 20172 ZOOM SUR L’ENQUÊTE PAYS DE LA LOIRE - EBIO Création | 23 % (50 % en légumes, 13 % caprins) 21 % 23 % L’association EBIO fédère 866 éleveurs bio. Elle Reprise d’une exploitation déjà en bio | 29 % (23 % en bovins lait, 20 % en légumes, 13 % en accueille ces dernières années près de 100 nou- bovins viande) veaux éleveurs par an. Dans le même temps, plus de 25 fermes sont arrêtées ou cédées Association dans une exploitation déjà en chaque année. Les nouveaux adhérents sont bio | 28 % 28 % 29 % (34 % en bovins lait, 28 % en bovins viande) principalement des éleveurs ayant récemment converti leur ferme à l’Agriculture Biologique Conversion | 21 % mais il y a également des reprises de fermes bio. (55 % en bovins lait, 14 % en bovins viande) Afin de pouvoir évaluer au plus juste les transmissions de fermes l’appui de la région Pays de la Loire. En 2019, Lucille GUYARD, sta- et les besoins d’accompagnement des éleveurs adhérents de giaire à la CAB, a mené une enquête auprès des futurs cédants. la région en phase de transmission, EBIO, en partenariat avec la Son travail a porté sur les éleveurs en bovins allaitants et laitiers CAB (Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire) conduit un de plus de 55 ans sur la région. L’enquête, menée en juillet 2019, a projet régional sur la thématique de la transmission. Celui-ci a reçu permis de collecter les réponses et avis de 102 éleveurs. Les élevages laitiers sont le plus fréquemment en forme so- pales causes d’une possible non-reprise évoquées sont une ren- ciétaire GAEC (pour 44 % des enquêtés) tandis que les élevages tabilité financière limitée, un manque d’attractivité de l’élevage et allaitants sont le plus souvent en individuel ou avec un seul souvent une inadéquation entre les souhaits des cédants et les exploitant (pour 56 % des élevages), ce qui conduit à des trans- projets des repreneurs. missions différentes : 28 % des fermes allaitantes des Pays de la RÉSULTATS Loire sont concernées par une transmission totale de la ferme à Plus d’un tiers des répondants ressentent un manque d’infor- court terme (paysan de plus de 55 ans) alors qu’en élevages lai- mation sur les démarches nécessaires à la transmission, sur tiers seules 17 % le sont. Si la quasi-totalité des enquêtés évoque les dispositifs d’accompagnement, sur l’après-transmission. l’importance que leur ferme reste en Agriculture Biologique Outre les outils institutionnels comme Vigifoncier et le Réper- et ne parte pas à l’agrandissement d’autres structures, tous les toire Départ Installation, le réseau des Chambres d’Agriculture, éleveurs n’ont pas encore trouvé de repreneur. Les principales les réseaux des Groupements d’Agriculteurs Biologiques, les ré- craintes évoquées par les futurs cédants demeurent la peur de seaux CIVAM3, Terre de Liens et ADEAR4 répertorient les départs ne pas avoir l’accord des propriétaires pour reconduire le fermage et transmissions et disposent des outils nécessaires pour vous au repreneur et surtout ne pas trouver de repreneur. Les princi- accompagner dans votre transmission. Si vous avez un projet de transmission voire d’arrêt de votre activité dans les 5 ans, n’hésitez pas à contacter votre structure action- naire. Le plus tôt vous nous communiquerez l’information et plus il nous sera facile de vous mettre en relation avec les structures permettant un bon accompagnement. Le module d’auto-évaluation des fermes bovines UNEBIO nous permettra aussi d’avoir un état des lieux sur la transmission des fermes bio et de pouvoir mettre en relation éleveurs et réseau de transmission locale. Unébio vous informe N°59 JUIN 2020 Goscianski, 2019 Source : Chambre d’Agriculture, Pays de la Loire Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural 1 2 3 8 4 Associations pour le développement de l’emploi agricole et rural
COMMERCE QUELLE MARQUE POUR QUEL CIRCUIT DE DISTRIBUTION ? En 2019, le chiffre d’affaires d’UNEBIO en vente de viandes bio s’établit à 72 M€ dont 63 % sur des produits piécés et élaborés commercialisés en Grandes et Moyennes Surfaces et en Magasins Spécialisés. Sur ces 63 %, 67 % des produits sont vendus sous Marques De Distributeur (MDD), 17 % sous la marque Sourires de Campagne, 8 % sous la marque La Viande Bio et 5 % sous la marque le Paysan Bio. SOURIRES DE CAMPAGNE Créée en 2017, Sourires de Campagne est une marque co-détenue par les éleveurs d’UNEBIO et par ELIVIA, notre partenaire industriel historique et filiale viande de TERRENA. La marque est représentée sur quatre espèces : le boeuf depuis sa création ; le porc depuis 2018 ainsi que l’agneau et le veau, lancés en 2019. RÉSEAU DE DISTRIBUTION Les produits Sourires de Campagne sont disponibles en libre-service dans les Grandes et Moyennes Surfaces (GMS). LA VIANDE BIO La Viande Bio est une marque appartenant aux éleveurs d’UNEBIO. Elle met en avant la pro- venance géographique de la viande ou la race, pour la viande bovine. La charte graphique a été récemment modifiée. Désormais la texture bois et la couleur verte dominent mettant ainsi en valeur les viandes et permettant de se distinguer parmi l’offre générale de viande ! Ce nouveau packaging a également été l’occasion de communiquer sur le triptyque de la viande bio : le bien-être animal, la juste rémunération de l’éleveur et le respect de l’environnement. RÉSEAU DE DISTRIBUTION La Viande Bio est une marque dédiée aux Grandes et Moyennes Surfaces (GMS). Le nouvel emballage écologique du Comptoir des Viandes Bio va être testé chez plusieurs distributeurs. LE LE PAYSAN PAYSAN BIO BIO Le Paysan Bio est une marque appartenant aux éleveurs d’UNEBIO et présente sur l’ensemble de nos espèces (boeuf, veau, agneau, porc et volaille). RÉSEAU DE DISTRIBUTION La marque est principalement distribuée dans les réseaux de détail aussi bien en magasins spécialisés bio qu’en boucheries traditionnelles. L’ANGUS BIO L’Angus Bio est une marque dédiée à la race Angus. RÉSEAU DE DISTRIBUTION La marque est distribuée dans les magasins spécialisés, chez les bouchers/artisans et en Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) Unébio vous informe N°59 JUIN 2020 9
COMMERCE POINT SUR LA CRISE DU COVID-19 Quelles conséquences de la crise sanitaire sur la consommation des produits bio et les modes de distribution ? La crise sanitaire que nous vivons actuellement a chamboulé les En rayons Libre-Service des Grandes et Moyennes Surfaces et des habitudes de consommation des Français. Dans quelles mesures, Magasins Spécialisés, ce sont surtout les produits élaborés qui pour combien de temps ? Nous n’avons pas les réponses à ces ont eu la cote, notamment les steaks hachés et la charcuterie. questions. Nous avons jusqu’à maintenant eu à gérer les pro- Cette consommation a créé des déséquilibres matière, ayant blèmes du quotidien, les évolutions des commandes au jour le une répercussion sur les coûts pour nos filières. Les marges de jour. Nous prenons davantage de recul aujourd’hui pour vous pré- manoeuvre sont souvent de plus en plus restreintes avec la perte senter les grandes tendances que nous avons observées à ce jour de valeur structurelle du 5ème quartier (les abats rouges et blancs) et les actions menées par UNEBIO. et des cuirs. UNEBIO est présent sur plusieurs circuits de distribution ; cela Les boucheries qui sont restées ouvertes ont bien fonctionné, permet d’assurer des équilibres matière et de valoriser tous avec des chiffre d’affaires stables voire en augmentation. Cer- types d’animaux. En cette période particulière, cela a aussi per- taines boucheries, présentes sur des marchés de plein vent, ont mis et nous permet toujours d’être moins affectés que d’autres été directement impactées par la fermeture de ces marchés. acteurs par la modification des modes de consommation comme la fermeture de la restauration collective pendant le confinement. Les volumes valorisés en boucherie n’ont pas compensé la perte Nos équilibres matière ont été mis à mal. Les dynamiques ont été des volumes normalement réalisés en restauration hors domicile différentes selon circuits de distribution et selon les filières. et sur les marchés. Christophe TAILLANDIER horaires aménagés, des mesures de protection TÉMOIGNAGE Directeur de la Boucherie Bio Tourangelle (37) notamment hygiaphones ou des marquages au sol. Certaines boucheries ont mis en place Nous avons eu du passage sous les Halles de Tours pendant des systèmes de livraison à domicile comme le confinement. Le panier moyen est à la hausse, les gens à La Baule. Pour notre part, nous avons pu ne se déplaçant pas tous les jours. Les ventes de steaks ha- réaliser des livraisons sur le parking. chés ont fortement augmenté au vu de l’arrêt de la Restau- ration Hors Domicile. Nous nous sommes adaptés avec des Le projet de vente à la ferme La réalisation du projet de vente à la ferme a été validé par l’en- semble du Comité Stratégique d’UNEBIO (ensemble des éleveurs des Commissions Filières). Le réseau des éleveurs a été mobilisé DES DONS DE VIANDE BIO au début du confinement pour écouler les stocks engendrés par l’arrêt de la restauration collective, la moindre fréquentation des UNEBIO a réalisé des dons de viande aux per- hypermarchés, l’augmentation de la consommation de produits sonnels soignants. Dans le courant du mois élaborés type steak haché. Entre le 10 mars et le 30 avril 2020, 27 d’avril, près de 300 kg de viande bio (bourgui- éleveurs ont vendu 2,6 tonnes de viandes bio (bourguignon, fi- gnon, sauté de porc, sauté de veau, filet de lets de bœuf, faux filet, tende de tranche ou bien demi-agneaux). bœufs) ont été donnés : En parallèle, le projet de développement d’un circuit court de • Le Comptoir des Viandes Bio a organisé distribution de viandes bio via les éleveurs UNEBIO continue de des dons aux personnels soignants de l’hôpital se structurer. Les éleveurs du groupe de travail se réunissent de Cholet (49) pour près de 1 000 repas et aux fréquemment pour élaborer le cahier des charges à suivre, no- pompiers et aides-soignants via La Boucherie tamment les règles de sécurité et d’hygiène ainsi que le fonc- Bio de la Prequ’Ile à la Baule (44). tionnement des ventes, la gamme permanente... Les éleveurs du groupe de travail ont décidé de nommer ce projet « Les Relais • Le pôle de Montluçon a organisé des dons des Éleveurs Bio ». Ces Relais doivent permettre de consolider aux personnels soignants de l’hôpital de Mou- nos filières par une meilleure gestion des équilibres matières lins pour près de 1 000 repas. et par la valorisation de stocks générés par les déséquilibres. Le projet devrait débuter en juin 2020 avec une vingtaine d’éleveurs volontaires. 10 Unébio vous informe N°59 JUIN 2020
LE E-COMMERCE Un nouveau canal pour la distribution de viande bio ? La consommation en ligne s’installe dans le quotidien des Fran- étudier pour un développement de nos circuits de distribution. çais, mais la viande bio est encore peu présente dans les offres Les Français ont aussi montré leur attachement aux com- des drives ou autre site de e-commerce. La livraison à domicile merces de proximité, les ventes dans les hypermarchés ont a augmenté de 59 % pendant le confinement et le drive de 62 %. diminué, notamment pour la viande bio. Enfin, et c’est posi- Le e-commerce est un segment de marché qui tire son épingle tif pour la viande bio, les consommateurs estiment qu’ils se du jeu. Ce type de vente se traduit par une vente en ligne puis tourneront désormais vers des produits responsables, lo- une livraison ou un retrait en magasin. C’est une des pistes à caux, produits en France ou bio ! LE MARCHÉ DE LA VIANDE BIO 2 typologies de consommateurs de viande bio LES CONSOM’ACTEURS LES FOLLOWERS 98,6 % 31,3 % achètent de la viande & achètent de la viande bio Acheteurs par effet de mode LES 3 PRINCIPALES ATTENTES DES CONSOMMATEURS SUR INTERNET 57 % 47 % 40 % La sécurité des transactions La sécurité des données La clarté des tarifs réalisées sur le site personnelles affichés L’ACHAT DE VIANDE EN LIGNE 15 % 49 % 64 % parmi les 49 % seraient in- mais et achètent leurs courses seraient prêts à faire leurs alimentaires en ligne achats de viande sur un site téressés par la livraison de internet d’éleveurs la viande en point relais Cependant, certains consommateurs sont encore frileux quant à l’achat de viande en ligne, qu’elle soit bio ou non. En ce qui concerne la livraison en points relais, les principales réticences sont les suivantes : Crainte du non-respect Pas plus avantageux que Pas plus avantageux de la chaîne du froid d’aller chez le boucher que d’aller au magasin Sources : Agence Bio et résultats issus d’une enquête menée par un groupe d’étudiants de l’Ecole Unébio vous informe N°59 JUIN 2020 11 Supérieure d’Agriculture d’Angers
LES ÉVÉNEMENTS 2020 Les Assemblées Générales En cette année particulière, seules les Assemblées Générales de de VIA EBIO, de NVB et d’UNION BIO sont reportées. Chaque l’UNEBB en Bretagne, d’EBSO dans le Sud-Ouest et d’UNEBIO structure actionnaire vous indiquera les modalités retenues Centre-Est dans l’Est ont pu avoir lieu. Les Assemblées Générales pour les Assemblées Générales cette année. Les salons Les salons maintenus à l’heure où nous écrivons ces lignes : • Tech & Bio Elevage (Villers-Pater, 70) • La Terre est notre Métier (Rennes, 35) le 9 et 10 septembre 2020 le 22 et 23 septembre 2020 • Natexpo (Lyon, 69) • Le Sommet de l’élevage (Cournon d’Auvergne, 63) le 21 et 22 septembre 2020 du 7 au 9 octobre 2020 Retrouvez nos actualités sur www.unebio.fr Suivez-nous Unébio la viande bio Direction de la publication : Jacques Secque, Didier Pellerin Rédaction : Florent Nouet, Noémie Battais, Camille Brillion, Myriam Loloum, Claire Favier, Blandine Massot, Boris Jeanne Réalisation : Noémie Battais, Camille Brillion Adresse Unébio : 23 rue Nicolas Appert - BP 57- 61002 Alençon Cedex Imprimé par le Groupe Renard
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