UNE RENTRÉE (PRESQUE) - comme les autres / page 16 - OCTOBRE 2021 - Ville de Martigues
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Le magazine de la ville de Martigues OCTOBRE 2021 N°68 Reflets UNE RENTRÉE (PRESQUE) comme les autres / page 16
Pour prendre la vie du bon côté La santé est un droit fondamental CONCEPTION : F. BOREL - 04 42 06 06 75 / PHOTOS : G. XUEREB - FOTOLIA.COM Particuliers, agents de la fonction publique territoriale, agents hospitaliers, professionnels non salariés et entreprises Bénéficiez d’une protection complémentaire santé de qualité Pour répondre à vos besoins, des offres sur mesure pas de questionnaire médical pratique étendue du tiers payant remboursements rapides espace sécurisé en ligne pour suivre vos remboursements pas de plateforme téléphonique mais un conseiller en direct des bureaux ouverts du lundi au samedi Tél. 04 42 81 03 03 Avenue Calmette & Guérin www.mutuelle-pays-martegal.com MUTUELLE DU PAYS MARTÉGAL, régie par le Livre II du Code de la Mutualité - Siren n° 782 746 887
ÉDITORIAL N°68 VIVRE LA VILLE ENSEMBLE LA CHRONIQUE DE GABY CHARROUX 04 AGIR ENSEMBLE ASSOCIATIONS : UN COCKTAIL d’énergie citoyenne 04 [ REPORTAGE ] UNE RENTRÉE (PRESQUE) DANS LA PROXIMITÉ comme les autres 16 [ DOSSIER ] CONSEILS DE QUARTIER des traits d’union indispensables 20 Maire de Martigues Depuis l’installation de notre équipe municipale en mai 2020, la Ville VIVRE de Martigues a continuellement œuvré pour limiter les effets LES QUARTIERS ENSEMBLE désastreux de la pandémie dans notre quotidien. Qu’il s’agisse 24 de manifestations diverses ou des aides et des accompagnements mis en place, tout a été fait pour à la fois « permettre », lorsque les conditions étaient réunies, et « protéger » nos concitoyens. DES APPRENTIS directeurs « maison » 25 LE TEMPS DE la récolte venu 26 En parallèle, un travail important a été conduit pour traduire en UN LIEU POUR L’EMPLOI au cœur du quartier 27 actes notre projet de mandat. Un peu plus d’un an après le début MONTER sur la planche 29 de notre mandature municipale, les premières réalisations sont au rendez-vous. Je pense entre autres à la Cascade, qui sera inaugurée le 15 octobre prochain, au pôle multimodal, au stade nautique, ou encore au terrain multi-activités du Grès. Mais la crise sanitaire et les différentes restrictions qui l’ont accompagnée, nous ont privé d’une notion centrale : celle de la proximité avec vous toutes et vous tous, VIVRE LES TEMPS FORTS cette proximité qui nous donne de la force et décuple notre motivation. ENSEMBLE 32 C’est donc avec beaucoup de joie et de soulagement que nous vous retrouverons de nouveau à l’occasion des conseils de quartier, qui débuteront à la fin du mois et qui constituent des lieux démocratiques privilégiés pour l’échange et la co-construction. Car oui, l’action UNE SAISON de voyages 33 PORTFOLIO Les J.O. à Julien Olive 38 municipale, nous la concevons en lien avec les citoyennes et les SORTIR, VOIR, AIMER 40 citoyens. C’est d’ailleurs le sens qui a été donné au Conseil Local de la ÉTAT CIVIL 42 Ville Durable nouvellement créé et qui était, lui aussi, un engagement de REFLETS LE MAGAZINE DE LA VILLE DE MARTIGUES - MENSUEL campagne. Alors, nous ne pouvons que vous inviter à vous saisir de ces DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : GABY CHARROUX CO-DIRECTRiCE DE LA PUBLICATION : CAMILLE DI FOLCO espaces de discussion qui nous permettent d’avancer ensemble pour SERVICE COMMUNICATION : VILLE DE MARTIGUES B.P. 60 101 - 13 692 MARTIGUES CEDEX - Tél : 04 42 44 36 09 répondre aux besoins et aux attentes de chacune et de chacun. Nous Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse du directeur de la publication espérons vous y retrouver nombreuses et nombreux. L’investissement CONCEPTION : SEML MARITIMA MEDIAS LE BATEAU BLANC BT C - CH. DE PARADIS associatif peut, lui aussi, être synonyme de constructions collectives. B.P. 10 158 - 13 694 MARTIGUES CEDEX Tél : 04 42 41 36 00 - fax : 04 42 41 36 13 - reflets@maritima.info Rassemblées le 18 septembre dernier à la Halle de Martigues, nos DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : THIERRY DEBARD RÉDACTEUR EN CHEF : DIDIER GESUALDI - didier.gesualdi@maritima.info associations ont pu exposer leurs actions et leurs objectifs à un public MISE EN PAGE : VIRGINIE PALAZY - virginie.palazy@orange.fr PUBLICITÉ : MARITIMA MEDIAS RÉGIE PUBLICITAIRE : Tél : 04 42 41 36 17 curieux en quête d’engagement. Là encore, la mobilisation du plus IMPRESSION : IMPRIMERIE CCI - 13342 MARSEILLE CX 15 Tél : 04 91 03 18 30 - DÉPOT LÉGAL : ISSN 0981-3195 grand nombre est primordiale pour la vitalité et la pérennité de notre Ce numéro a été tiré à 27 200 exemplaires Reflets est imprimé sur papier Pefc, avec encres végétales tissu associatif. Alors, agissons ensemble dans la proximité, pour notre Couverture : © Frédéric Munos quotidien, pour notre qualité de vie, pour nous, pour Martigues. 03
VIVRE LA VILLE Reflets ENSEMBLE ASSOCIATIONS : UN COCKTAIL D’ÉNERGIE CITOYENNE Chaque nouvelle journée de rencontres, avec le public et entre bénévoles, © François Déléna illustre davantage le dynamisme du tissu associatif martégal E lles étaient 120 sous la qui concerne le lien social, forcément une association prête à va désormais recenser chaque struc- Halle mais il en existe qui est malmené en ces temps vous accueillir pour les exprimer. ture et permettre au public d’avoir dix fois plus à Martigues. de Covid, explique Camille accès à tous les renseignements utiles Toujours plus nombreuses, les Di Folco, adjointe déléguée à la « MARTIGUES&CO » en quelques secondes depuis un « assos » rassemblent et donnent vie associative. Qu’elles œuvrent S’OUVRE AUX ASSOS smartphone ». Et pour continuer chaque jour vie à de nouveaux pour la solidarité, qu’elles soient D’ailleurs la Ville met tout en œuvre d’accompagner au mieux prési- projets. Nourries d’envies d’ici, culturelles ou tournées vers la pour que vous la trouviez le plus dents et bénévoles martégaux, inspirées de tendances actuelles, nature, toutes permettent aux gens rapidement possible. « Martigues une grande enquête va être menée animées par tant d’énergies dési- de se retrouver, de partager et de dispose d’un tissu associatif très déve- durant un an, dans le cadre de reuses de s’impliquer dans la vie vivre de beaux moments ensemble ». loppé et nous voulons lui donner encore l’Observatoire local de la vie locale... Elles sont plus que jamais Et si cela nous a à tous manqué plus de visibilité, annonce Mathieu associative, via le Réseau natio- essentielles. « Les crises que l’on tra- ces derniers temps, voici venues Raissiguier conseiller municipal nal des maisons des associations verse démontrent s’il le fallait l’im- les occasions de rattraper le délégué aux associations. C’est (RNMA), dans le but de répondre portance de leur rôle au sein de notre retard. Car quelles que soient pourquoi l’application Martigues&Co, le plus efficacement possible à ville, et particulièrement en ce vos envies et vos passions, il y a jusqu’ici réservée aux commerces, leurs besoins. Rémi Chape 04 O C T O B R E 2 0 2 1 Reflets
VIVRE LA VILLE ENSEMBLE PLANTES NATURE & DÉCOUVERTE © François Déléna © François Déléna GROUDOUDOU EVENTS... Basée à Saint-Pierre, spécialisée dans la permaculture, cette asso- David et ses collègues ont créé cette association pour aider les groupes de ciation emmenée par Claudine Galéra propose aux habitants, musique locaux à se produire sur scène. Mais attention, pas n’importe les- petits et grands, d’étudier notre milieu naturel pour y cultiver quels, puisqu’il s’agit avant tout de promouvoir les styles allant du hard- des plantes dans le respect de l’environnement. Des ateliers sont proposés tout au long de l’année pour différents publics, avec un rock au métal, peu représentés en concert comme dans les médias, malgré espace de culture collectif et participatif, mais seront aussi organi- leur énorme succès sur Internet. Souvent, les musiciens pâtissent d’une sées des journées de randonnée dans divers lieux de la commune, mauvaise réputation injustifiée, tandis que la demande du public explose. à la découverte de plantes sauvages comestibles, et en compagnie C’est pourquoi un tel intermédiaire pourrait s’avérer utile, en convainquant d’intervenants spécialisés dans la faune ou la flore locales. Une gestionnaires de salles de spectacle et autres organisateurs d’événements réflexion et des actions seront aussi menées sur les zones récem- musicaux de leur donner leur chance. Et pourquoi ne pas rêver d’un premier ment sinistrées par les incendies. festival métal à Martigues ? Contact — 07 82 13 99 60 TÉLÉCHARGEZ MARTIGUES&CO ! Contact – 06 45 82 72 50 L’application pour smartphone Martigues&Co, qui permet en un clic de trouver le commerce qu’il vous faut à Martigues, vient de s’ouvrir aux associations. Horaires, lieux d’accueil, événements... Tous ceux qui veulent adhérer et profiter de la richesse du tissu associatif martégal auront vite accès à toutes les informations recherchées. Plus qu’une seule chose à faire : la télécharger. © François Déléna La Croix-Rouge a donné des initiations au secourisme dans le hall de La Halle. HANDI-VOY Le Cécifoot arrive à Martigues ! Sofiane propose à toutes les per- ENVIE D’AGIR ? sonnes en situation de handicap visuel et amoureuses du ballon rond de se réunir pour des entraînements et des matchs amicaux. Le Investi dans une association martégale, porteur d’un projet associatif, but de l’association est avant tout de proposer une activité physique à la recherche d’une activité, bénévole, ou simplement désireux de compatible avec le handicap pour rompre l’isolement. Ils sont déjà vous engager, de faire partager vos compétences ? L’équipe du Service une dizaine à avoir réalisé des séances d’essai les mardis de 19 h 30 vie associative vous accompagne dans vos démarches toute l’année, à 21 h dans le gymnase Riouall de Langevin. Le Cécifoot se pratique avec des rendez-vous personnalisés, des ateliers thématiques et de à 5 contre 5, avec un ballon contrasté par rapport au terrain pour être nombreux évènements. Rendez-vous à Maison de la Vie associative mieux repérable, et seules quelques règles diffèrent du futsal clas- sur le Quai Lucien Toulmond dans l’Île de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à sique ; le gardien ne peut par exemple pas dégager au-delà du milieu 17 h 30. mail : vie-associative@ville-martigues.fr – Tél : 04 42 10 82 99 de terrain. Le club pourrait à terme participer au championnat et à la Un livre a été présenté et a enrichi les débats, lors de la journée coupe de France. À noter enfin que Handi-Voy travaille en partenariat des associations : « Quel monde associatif demain ? » co-écrit par avec le CA Croix-Sainte. Contact – 07 67 77 25 48 la chercheuse Marie-Catherine Henry, présente sous La Halle. Reflets O C T O B R E 2 0 2 1 05
VIVRE LA VILLE ENSEMBLE KEM ONE BIENTÔT VENDU À L’AMÉRICAIN APOLLO Le fabricant de PVC présent à Lavéra et Fos est sur le point d’être vendu à un fonds d’investissement. Plus de 600 salariés sont concernés ici de Saint-Fons à Lyon. On a beaucoup ambitions d’Apollo permettront d’ac- célérer le développement du groupe. » de questions sans réponse sur la partie industrielle et sociale notamment. » Apollo, qui va faire une belle opéra- tion en récupérant une entreprise, L’HISTOIRE SE RÉPÈTE leader sur le marché européen, qui Le site de Lavéra, grâce aussi aux engrange des bénéfices et a bien aides de l’État au moment du redres- traversé la crise, s’est d’ores et déjà sement judiciaire, a déjà bénéficié engagé à réaliser les investisse- d’un investissement stratégique ments promis à Fos. Mais qu’en avec la conversion de l’électrolyse sera-t-il de la partie aval de la pro- chlore-soude. Un nouveau process duction, à Saint-Fons ? Les syndi- de production, sans mercure, qui cats craignent une découpe de l’en- améliore les coûts de production treprise en vue de sa revente. Un « La vigilance publique doit être de mise afin que soient pleinement respectés les salariés et les emplois, afin que les investissements programmés se réalisent et que d’autres se programment, et à ce que s’imagine l’avenir de l’ensemble de l’entité Kem One. Je reste attentif et mobilisé aux côtés des salariés. » Pierre Dharreville, député de la 13e circonscription et l’efficacité énergétique. « Je suis comité social et économique cen- très fier de ce que nous avons accom- tral devait se tenir fin septembre pli, a déclaré Alain De Krassny. pour affiner l’avenir des quelque Aujourd’hui Kem One a des fonda- 600 salariés concernés sur notre tions solides et je suis convaincu que les territoire. Caroline Lips © François Déléna DES NIVEAUX ÉLEVÉS DE MERCURE GAZEUX Kem One Lavéra a investi dans une nouvelle unité pour effectuer Le site de Lavéra a évolué ces dernières années avec la construction d’une nouvelle unité. l’électrolyse chlore-soude. L’ancienne, qui fonctionnait au mercure, anciens Arkéma, qui ont encore à est en cours de démantèlement depuis le début de l’année. Atmosud, Ce qui n’était qu’une rumeur l’esprit le redressement judiciaire chargé de la surveillance de la qualité de l’air et qui dispose d’un depuis plusieurs mois a finale- de Kem One en 2013, et les longs capteur à Lavéra, a régulièrement relevé des niveaux anormalement ment été officialisé par le pré- mois de lutte pour que les emplois élevés de mercure gazeux ces derniers mois. « J’ai interpellé l’indus- sident du fabricant de PVC, Alain soient sauvés. triel, qui ne m’a jamais répondu, avance Patrick Courtin, médecin et de Krassny, à la mi-septembre. Les « Les fonds d’investissement restent conseiller municipal délégué à la santé, la Dreal aussi reste silencieuse huit sites industriels du groupe, et la réponse qui m’a été donnée par l’Agence régionale de santé, c’est dont celui de Martigues, doivent en moyenne 3 à 7 ans dans les entre- prises, explique Olivier Nicolas, qu’il n’existe pas de seuil réglementaire qui nous permette de connaître être cédés d’ici la fin de l’année délégué CGT à Lavéra, ils veulent l’impact de ce type d’émission sur la santé de la population. Aucune à Apollo. Un nom bien connu étude n’a été faite. On fait comme si le risque n’existait pas et beaucoup chez nous puisque le fonds d’in- un retour sur investissement rapide de questions restent sans réponse. Ça manque de transparence et d’infor- vestissements américain a eu des et ont souvent une gestion d’optimisa- mation de la part des services de l’État. » Le sous-préfet s’est engagé à actifs chez Ascométal ou encore tion fiscale et pas de projet industriel ce qu’une table ronde soit organisée. De son côté Kem One assure Lyondellbasell à Berre. C’est d’ail- sur le long terme. Or on attend encore prendre des dispositions pour limiter et surveiller ces émissions. leurs ce qui inquiète les salariés, des investissements à Fos et sur le site 06 O C T O B R E 2 0 2 1 Reflets
VIVRE LA VILLE ENSEMBLE « TERRES DE RÉSISTANCE », HOMMAGE À CLAUDE LUARD LÀ OÙ GERMENT LES IDÉES Pendant le festival, devant la Maison des syndicats, une plaque a été dépo- sée en hommage à ce militant poli- tique PCF et syndicaliste CGT décédé en octobre 2020. Ce Martégal d’adop- Le festival de rentrée des communistes a rassemblé mili- tion avait mis ses idées progressistes tants et sympathisants pour débattre des grands enjeux de et ses convictions au service des habitants qui le croisaient tous les société. Mais aussi pour acheter des produits sur le marché dimanches, sur le marché de Jonquières, paysan, se retrouver et faire la fête où ils vendaient La Marseillaise aux côtés de ses camarades. « On est dans une société, aujourd’hui, expliquait que ça allait tirer les prix qui est pleine d’injustices. Il faut vers le bas. En quinze ans, on se rend changer de modèle, ajoute Marc compte qu’ils ont quasiment doublé, Davies. Il est là notre engagement c’est même plus 80 % pour le gaz. Il communiste, notre cri du cœur. Il n’est faut reprendre une maîtrise publique pas question de faire la révolution avec dans la distribution et dans la tari- les armes, mais on veut convaincre lesfication, insiste le sénateur. Il y a gens avec des solutions pour tous et pas aussi une TVA à 19,6 % sur l’énergie seulement pour les 5 % les plus riches. » et c’est totalement inacceptable car pour nous, c’est un bien de première TABLES RONDES nécessité, comme l’eau, comme l’ali- ET RÉFLEXIONS mentation. Aujourd’hui, sans éner- À l’occasion du débat sur l’avenir du gie, on ne peut pas vivre, notamment secteur de l’énergie, syndicalistes, pour les ménages les plus modestes. élus et militants ont décortiqué le Je rappelle qu’un Français sur cinq © François Déléna Un marché paysan a été organisé au jardin du Prieuré, avec des producteurs locaux. Le jardin du Prieuré s’est trans- nal La Marseillaise, mais aussi des formé pendant deux jours en concerts, Les Raspigaous en tête Fête de l’Huma « à la martégale ». d’affiche, et des moments de par- Au programme : des temps de tage autour de bons repas préparés réflexion et d’échanges avec des par les bénévoles des Amis de la tables rondes sur l’avenir du sec- fête, à l’organisation du festival. teur de l’énergie, l’étang de Berre, Son président, Marc Davies, résume : l’agriculture de demain ou encore « Terres de résistance, c’est un événe- la construction d’une république ment festif et populaire, gratuit, avec de biens communs. Un marché une programmation de qualité ». paysan de produits du terroir, C’est aussi la rentrée politique des © François Déléna un vide-greniers, des rencontres communistes de Martigues et du avec les associations comme le département, dans une année où Secours populaire ou avec le jour- les militants ont besoin de se réunir. projet de restructuration d’EDF vit dans une situation de précarité baptisé Hercule, et sur lequel le énergétique et ne parvient pas à se Gouvernement a reculé, grâce à chauffer correctement l’hiver. En réa- la mobilisation des salariés, des lité, des entreprises s’en mettent plein citoyens et des élus. On a aussi les poches sur le dos du consomma- évoqué les problématiques de la teur. Donc oui à une reprise publique production hydraulique, nucléaire de l’énergie, du gaz, de l’électricité, ou des énergies renouvelables. pour un meilleur contrôle tarifaire », Pour Jérémy Bacchi, sénateur et ajoute Jérémy Bacchi. Le festival secrétaire départemental du Parti Terres de résistance s’est conclu communiste, l’État doit reprendre la sur un meeting politique. Les com- main sur ces secteurs clés, comme munistes, en cette année d’élection © François Déléna les transports ou la Poste. présidentielle, ont plus que jamais « En 2004, on a ouvert l’énergie à besoin d’unir leurs forces. Caroline la concurrence en France. On nous Lips & Gwladys Saucerottte Dimension festive, le concert des Raspigaous a été un grand succès auprès du public. Reflets O C T O B R E 2 0 2 1 07
VIVRE LA VILLE ENSEMBLE LES PETITOUS ENCORE MIEUX ENCADRÉS Le personnel des crèches a été augmenté et de nombreux vacataires vont être titularisés De fil en aiguille, depuis fin 2019, Sabatier, conseillère municipale est apparu un manque de person- déléguée à la petite enfance, les PUBS 10-2021_PUBS 12-07 15/09/21martégales 06:49 Page15 © François Déléna nel dans les crèches : éducatrices font partie intégrante du « La crise du Covid a accentué le roulement avec les CAP petite enfance problème, précise Annie Kinas, et les auxiliaires de puériculture. » adjointe à l’Éducation et à l’enfance, Il était également nécessaire de Il faut un encadrant pour cinq enfants qui ne marchent pas et un pour huit qui marchent. avec des absences plus nombreuses. » péreniser les contrats de vacataires, « À l’heure actuelle, ajoute Lætitia comme cela a été fait dans d’autres services. Deux postes ont donc été sens des enfants, aux activités et créés en septembre 2021, neuf aux jeux et concerne l’ensemble autres le seront en janvier 2022. du personnel. « C’est du pur Made in Martigues qui fonctionne très MILLE FAMILLES bien », conclut Lætitia Sabatier. Martigues compte un multi-accueil Fabienne Verpalen familial qui regroupent les assis- tantes maternelles et dix crèches, six avec repas et quatre sans. Cela repré- SATISFACTION DE LA CGT sente 415 places et mille familles y ont recours pour une à cinq journées par « Nous sommes satisfaites de ces avancées, semaine. Lorsque la crèche Pelletan indique Jessica Jadé, secrétaire CGT des déménagera à Jourde en 2022, elle agents territoriaux. Les vacataires du pôle bénéficiera de dix places de plus. de remplaçants étaient appelées régulière- Enfin, une formation est en cours, ment et non plus ponctuellement, il fallait organisée à l’initiative du service. les titulariser. » « Nous avons des règles d’en- D’une durée de trois ans et baptisée cadrement précises, poursuit la syndicaliste, il faut une personne pour cinq enfants qui ne © François Déléna « Cerveau-émotion », elle continue jusqu’en 2023. Cette formation marchent pas et pour huit qui marchent. » s’intéresse au développement des OPTIQUE MÉZARD la vue à la française depuis plus de 50 ans SPÉCIALISTE DES LUNETTES DE SPORT À LA VUE Promo rentrée : 25 % de remise Weston Fuller 25, BD DU 14-JUILLET // FERRIÈRES // MARTIGUES // 04 42 80 41 26 // www.optiquemezard.fr 08 O C T O B R E 2 0 2 1 Reflets
VIVRE LA VILLE VENSEMBLE LE PÔLE MULTIMODAL INAUGURÉ Une gare routière nouvelle génération a ouvert à Ferrières. Elle offre de nombreux services Ce nouveau pôle d’échanges, baptisé de rechargement pour véhicules Danielle Casanova en hommage électriques installées sur le par- à la célèbre résistante commu- king relais gratuit de 71 places, le niste déportée sous l’Occupation, maire de Martigues oublie volon- regroupe les services de bus urbains tiers les six longues années d’at- et interurbains, relie les usagers à la tente nécessaires à sa construction navette maritime comme à la gare pour se concentrer sur le positif. ferroviaire, et favorise l’utilisation « Si les transports en commun sont © Frédéric Munos du vélo. Bien plus qu’une gare plus fréquents et plus accessibles, peut- routière, cet équipement flambant être que nous laisserons plus facilement neuf à proximité de La Halle rem- nos véhicules à la maison », poursuit-il. Des quais dédiés à 17 lignes urbaines et interurbaines construits sur un terrain fourni par la Ville. place celui de la place des Aires, Entièrement végétalisé, le site s’or- 1,8 million d'€ 330 000 € dans un espace plus adapté, plus ganise autour d’un bâtiment de confortable et plus sécurisé. 230 m2, comprenant un espace , «La desserte proposée à la popula- d’attente pour les voyageurs, de c’est la part financée celle de la Région Sud. tion s’améliore encore et je suis sûr repos pour conducteurs et contrô- par la Métropole. 288 427 € que les Martégaux vont l’appré- leurs, mais aussi une maison du 900 000 € cier », se réjouit Gaby Charroux. vélo, gérée par une association qui Après avoir visité la nouvelle bou- en favorisera la pratique et propo- celle de l’État. tique, le local dédié au dépôt des sera même un atelier de réparation. celle de l’Union Européenne. vélos et apprécié les six bornes Rémi Chape FÉLICITATIONS À NOS JEUNES de la semaine : padel tennis, ren- UNE BOUFFÉE D’AIR LE PLANNING forcement musculaire, tennis loi- POUR LA CHRYSALIDE DU MAIRIEBUS sir, fit’combat, parcours training, Semaine de la science avec circuit training, futsal, et gym/step. l’Espace public numérique : mardi Les tarifs sont attractifs et acces- 5/10, 9 h/18 h, Jonquières, place sibles : 70 euros l’année, 130 euros du 8 Mai, « open bidouille camp pour deux activités et 190 pour junior ». Mercredi 6/10, 14 h/17 h, © S.A. trois. C.L. — 04 42 44 37 19 ou Canto, parking Maison de quar- © N.O. À la fin du mois d’aôut, le service sports@ville-martigues.fr tier J. Pistoun, « atelier numérique enseignement de la ville a invité L’association la Chrysalide de et environnement ». Jeudi 7/10, près de 450 élèves des lycées Paul L’ESPACE SANTÉ Martigues et du Golfe de Fos, qui 9 h/12 h, marché de Jonquières, Langevin et Jean Lurçat, les heureux AUTONOMIE INAUGURÉ crée et gère des établissements « atelier numérique et environne- bacheliers et les diplômés en BTS ! C’est une nouvelle structure qui a d’accueil et des services à domicile ment ». Vendredi 8/10, 9 h/12 h, Bien sûr, tous ne sont pas venus, investi les locaux de l’ancien Pôle pour l’accompagnement, l’éduca- parking port de Carro, « balade mais ceux présents étaient ravis de se Emploi, face à Julien Olive. L’espace tion, la formation, le travail et l’hé- numérique et environnement, retrouver une dernière fois, avant le santé autonomie regroupe dans un bergement des personnes handica- fête de la science ». Informations grand bain de la vie estudiantine ou même lieu tout ce dont peuvent pées mentales, a reçu un chèque démarches et usages numériques. celui du monde du travail. Tous ont avoir besoin les personnes âgées, de 25 000 euros. Cette généreuse Jeudi 14/09, 9 h/12 h, marché de reçu un petit cadeau de félicitation. handicapées ou à mobilité réduite, donatrice est Rebiha Helimi, cheffe Jonquières. Jeudi 28/10, 9 h/12 h, Cela fait maintenant une vingtaine ainsi que leurs aidants, en termes d’entreprise et ancienne habitante marché de Jonquières. d’années, que la municipalité orga- d’accompagnement ou d’infor- de Martigues, dont le frère est Emploi, insertion : présentation nise cette petite réunion conviviale mation. On y trouve le Pôle santé accueilli au sein du foyer de l’Adret. des démarches administratives sur le parvis de l’hôtel de ville. S.A. handicap, le Pôle infos seniors, le Foyer qui reçoit 64 adultes en situa- et accompagnement numérique. Réseau santé ouest étang de Berre, tion de handicap mental. Pour la Mardi 12/10, 9 h/11 h 30, Les LES CIS, C’EST PAS QUE la Maison départementale des per- remise de chèque, la bienfaitrice est Vallons, rue des Symphonides. POUR LES ENFANTS sonnes handicapées, des agents du venue accompagnée d’une de ses Jeudi 21/10, 9 h/11 h 30, Le Grès, Les Centres d’initiation sportive service gérontologique du centre amies : la chanteuse Jenifer ! bd Gabriel Péri. Accompagnement, adultes sont ouverts à partir de hospitalier et des associations qui Une visite surprise qui a ravi tout le emploi, insertion. Lundi 18/10, 18 ans et pour tous les niveaux. assurent des permanences. La monde. Pour récolter d’autres fonds, 14 h/16 h 30, Canto Perdrix, parvis Plusieurs activités sont propo- Municipalité a engagé 1,3 million rendez-vous du 11 au 17 octobre Desnos. C.L. sées par les éducateurs de la Ville d’euros dans cet outil de sa poli- pour la traditionnelle opération depuis le 1er octobre, tout au long tique d’accueil et d’inclusion. C.L. « brioches ». C.L. Reflets O C T O B R E 2 0 2 1 09
VIVRE LA VILLE ENSEMBLE BON, LOCAL, SOLIDAIRE Confectionner des repas sains pour les personnes en difficulté et offrir un service traiteur, voilà ce que propose la Cuisine sociale et solidaire C’est au bord du canal Galliffet, va fabriquer des repas à partir de dans les locaux du café associatif produits frais et locaux, explique le Rallumeur d’étoiles, qui soutient la présidente, Sophie Noël. Nous cette initiative, PUBS 03-2019_PUBS que les09:13 12-07 18/02/19 membres Page23allons proposer trois repas par jour de cette toute nouvelle association à des personnes dans le besoin, sans ont réalisé leur premier conseil domicile, sans papier, demandeurs © Frédéric Munos d’administration. L’idée de créer d’asile ». L’association va travailler une cuisine sociale et solidaire a avec une dizaine de commerces : germé au printemps dernier, dans maraîcher, supérette, mais aussi le La cuisine sociale et solidaire a fourni près de 80 repas pour la soirée d’ouverture du café. l’esprit de quelques amis :« On jardin partagé de Saint-Julien, une « L’idée est aussi d’impliquer les bénévoles, et d’intégrer des personnes mises en marge de la société. » Sébastien Fornerone, bénévole de l’association Amap, le Miam local… qui leur et l’utilisation de vaisselle compos- remettront des invendus. C’est table. Chaque jour, ce sont près de la cuisinière Marie Cantor qui 40 kg de déchets que nous comptons s’attellera à la confection des repas. éviter de produire ». L’association L’envie des membres est aussi de distribuera ses premiers repas au proposer une activité traiteur et de mois de décembre. Elle appelle les servir des repas pour des rassem- personnes intéressées par cette ini- blements et autres soirées festives : tiative à rejoindre sa cuisine sociale « L’aspect écologique est important, et solidaire. Soazic André assure Célia, l’une des membres Association cuisine sociale et soli- © Frédéric Munos du bureau. Nous souhaitons pro- daire, rue des Cordonniers, quar- duire le moins de déchets possible, tier de L’Île. C’est la cuisinière Marie Cantor qui s’attelle à la confection des repas, ici un burger végétarien. avec la mise en place d’une consigne admincuisinesociale@protonmail.com www.era-immobilier-martigues.fr Vous vendez ou vous souhaitez acheter un bien immobilier, qui pourrait mieux vous aider qu’un spécialiste réactif, efficace et sérieux ? ERA IMMOBILIER • Votre spécialiste en transactions immobilières depuis plus de 15 ans • Plus qu’une agence, une équipe de plus de 12 collaborateurs • Estimation GRATUITE de votre bien immobilier 12, avenue Calmette et Guérin (face à Font-Sarade) 1, quai Paul Doumer JONQUIÈRES 04 42 130 130 04 42 300 300 FERRIÈRES 10 O C T O B R E 2 0 2 1 Reflets
VIVRE LA VILLE ENSEMBLE PARC MARIN DE LA CÔTE BLEUE : UNE FEMME AU GOUVERNAIL Cette structure de préservation du milieu marin est régulièrement citée en exemple, en France comme à l’international. Elle vient de changer de tête l’entretien du balisage, ou même été, il y a une forte fréquentation liée du secours aux mammifères aux locations de bateaux, poursuit marins. D’autres encore réa- la directrice. Ce sont des nouveaux gissent aux appels des habitants usages, on a des gens qui consomment qui, par exemple, signalent un la mer à la journée alors qu’avant on braconnage. avait des amoureux de la voile, de la Le bilan est positif, surtout dans plaisance, qui connaissant très bien le un bassin où existe beaucoup de milieu, le respectaient. Aujourd’hui pressions, entre Marseille et le on a des personnes qui respectent site industriel de Fos. La nature moins la nature, non pas qu’elles s’en a bien repris ses droits dans les fichent, mais elles ne sont pas liés à deux réserves (à Carry et à Cap elle. Elles n’ont pas la connaissance Couronne), il s’y développe une de ce qu’il y a sous l’eau. Il y a un belle biodiversité. La grande gros travail de sensibilisation à mener. fierté, c’est qu’ici on trouve le Nous avons les moyens de le faire plus grand herbier de Posidonie auprès des habitants de la Côte Bleue, des Bouches-du-Rhône. « Le mais ce ne sont pas eux qui viennent mouillage de bateaux de plus de consommer la mer de cette façon-là. » vingt mètres est interdit dans le Alizée a une belle trajectoire devant © Frédéric Munos parc, mais, comme on l’a vu cet elle. Fabienne Verpalen Alizée Angelini, venue de Nouvelle Auqitaine est la nouvelle directrice du Parc Marin. « Nous avons affaire à des espèces Elle a quitté l’océan pour la mer et porte un prénom qui sent bon mondial de la nature qui s’est tenu pendant une semaine à Marseille qui arrivent à cause du changement la nature. Alizée Angelini a pris, et qui a été ouvert par le président climatique comme le barracuda il y a trois mois, la succession de de la République. Labellisés en Frédéric Bachet à la direction du 2018 sur la Liste verte des aires ou des algues invasives. La girelle Parc Marin de la Côte Bleue. Cette ingénieure halieutique venue de protégées de l’Union internatio- nale pour la conservation de la paon s’est acclimatée ici alors Nouvelle Aquitaine, en région bordelaise, est âgée de 32 ans. nature, le parc marin a été très présent. « Nous avons eu la chance qu’avant on n’en voyait pas. » « Cette direction était une très belle de recevoir la cérémonie de remise opportunité pour moi, commente des labels des années 2019, 2020, la jeune femme. Il y a peu de parcs 2021 de tous les sites labellisés Liste marins en France, beaucoup d’entre verte au niveau mondial, se réjouit eux sont gérés au niveau national Alizée Angelini. C’était une belle par un organisme d’État qui exige mise en lumière du parc marin de d’être fonctionnaire et ce n’est pas le la Côte bleue et de sa bonne gestion. cas ici. La préservation de la nature On est souvent cité en exemple aussi est pour moi une valeur fondamen- parce que le parc a été créé en 1983. tale. » Cela nous donne un recul scienti- De plus, ce parc marin de la Côte fique qui intéresse les autres pays. » Bleue fait figure d’exemple au niveau international. « Il est excep- UNE ÉQUIPE, DES PÊCHEURS tionnel parce qu’il est parti d’une ET DES HABITANTS SOUDÉS volonté locale et de celle des acteurs La structure compte huit per- de la pêche notamment, ce qui est sonnes, deux ou trois de plus © Frédéric Munos assez rare. On a tendance à impo- l’été, grâce à des saisonniers. ser la réglementation aux pêcheurs L’une d’elles s’occupe de la sen- alors que là, ils ont été partie pre- sibilisation des enfants grâce Le Cap Couronne à Martigues, est l’une des deux réserves gérées par le Parc Marin. nante. », souligne la directrice. à des classes de mer. D’autres Au mois de septembre, le parc vont faire des plongées pour les marin a participé au Congrès suivis d’espèces sous-marines, Reflets O C T O B R E 2 0 2 1 11
VIVRE LA VILLE ENSEMBLE TRIBUNE Les textes de cette page réservée aux différents groupes du Conseil Municipal sont publiés sous la responsabilité du Maire en sa qualité de directeur de la publication du Magazine Reflets (article 42 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse), et de leurs auteurs. Groupe communistes et partenaires Nous avons inauguré le mois dernier l’espace santé/autonomie du pays de MARTIGUES. C’est un engagement fort du mandat décidé lors des « Ateliers du MARTIGUES 2030 » à l’automne 2019. Tourné vers la réponse aux besoins en matière de prévention, de santé physique et mentale, de handicap, d’autonomie pour nos seniors, ce lieu partenarial démontre la volonté de la ville et du CIAS d’œuvrer de façon volontariste dans ce domaine majeur où les besoins d’accompagnement sont énormes. Cela s’inscrit dans notre détermination à agir sur la santé, le handicap, l’insertion là où l’État et le Département ne proposent que des réponses partielles, souvent incohérentes et où les parcours administratifs rajoutent du handicap au handicap ! La scolarisation des enfants en situation de handicap en est un exemple avec une carence de l’Etat fortement marquée notamment en Collège. Grâce à l’action conjuguée des parents, des associations, des enseignants et AESH, nous avons obtenu l’ouverture d’une classe ULIS supplémentaire en primaire mais le besoin est encore grand. Il en est de même en matière de santé en général où l’accès aux soins n’est pas garanti et les moyens de nos hôpitaux très en dessous des besoins de la population et des personnels soignants. La santé, nous l’avons bien vu depuis le début de la crise sanitaire, est un besoin majeur. Nous nous y employions pleinement conformément à nos valeurs et notre engagement. Gérard Frau, Président du Groupe Communiste et Partenaires Groupe Écologiste, social et citoyen Après un été culturel, septembre à Martigues fut le mois de l’Education Populaire. Notre volonté de maintenir un service d’intérêt général se concrétise par la reprise des activités publiques et associatives dans tous les quartiers de la ville. Des activités accessibles quelles que soit sa condition sociale, son handicap, sa situation sanitaire ou administrative. Si nous souhaitons renforcer les pratiques d’Education populaire, c’est parce qu’elles participent à l’émancipation individuelle et collective. C’est en effet, par l’échange, le débat et le partage que chacun.e d’entre nous peut mieux comprendre le monde et se donner les moyens de le transformer. Comprendre le monde, c’est d’abord aborder son histoire par sa complexité. Ainsi, en commémorant cette année les 150 ans de la Commune et les 60 ans des massacres du 17 octobre, nous voyons que notre société est capable du meilleur comme du pire. Quant à transformer le monde, c’est d’abord choisir le meilleur. Comprendre et transformer, un projet politique que notre groupe encourage plus que jamais. Car entre situation sanitaire et improvisation gouvernementale, entre dérèglement climatique et inaction politique, chaque martegal.e peut sentir que nous sommes à une de ces périodes charnières de l’Histoire où le meilleur comme le pire peut arriver. Les structures d’Éducation populaire où se pratique de ce que Paolo Freire appelait « la pédagogie critique », participent à faire émerger les choix en conscience de chacun.e. Frédéric Grimaud, adjoint à l’Éducation populaire, pour le Groupe Groupe des élus socialistes Le mois d’octobre va voir l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation de la vitesse dans Martigues par la création d’une « Zone 30 » englobant les 3 centres de Ferrières, l’Île et Jonquières. Ce n’est pas qu’une contrainte supplémentaire pour les véhicules motorisés, ni pour céder à la tendance actuelle qui est apparue dans de nombreuses villes. Notre but est d’apaiser la circulation, de donner davantage de place aux modes doux de déplacement, de préserver les piétons, de diminuer la pollution aérienne, sonore et par les particules fines sans vraiment rallonger les temps de traversée de l’agglomération. Certes, il faudra que les usagers s’habituent à respecter la limite de vitesse et que la Métropole nous suive pour développer les transports collectifs en renforçant les navettes terrestres et maritimes. Mais c’est un signe supplémentaire de notre désir d’améliorer le bien-être, la santé et le confort des résidents et de tous les Martégaux tout en préservant le plaisir de se rendre dans les centres historiques de notre belle ville. Cette réglementation s’inscrit dans une gestion globale des déplacements, des stationnements, des transports en commun, des aides par exemple aux transports scolaires ou à l’accès aux vélos électriques pour améliorer la convivialité du centre-ville dans notre vision de ville de Martigues durable, innovante, égalitaire, une véritable ville du vivre ensemble. Roger Camoin, délégué à la circulation, déplacements, stationnement et sécurité routière Groupe Jean-Luc Di Maria #Martigues Conformément aux dispositions du réglement intérieur adopté en Conseil municipal, le groupe JL Di Maria #Martigues n’ayant pas adressé sa tribune dans les délais, l’espace qui lui est attribué restera vierge ce mois-ci. Groupe Unis pour Martigues LA CASCADE : Au bout de sept ans, la cascade est inaugurée. Dès sa première présentation, nous nous sommes opposés au projet. M. le Maire annonçait une future galerie commerciale, mais rapidement transformée en logements - dont des sociaux -, un cinéma et seulement deux locaux commerciaux. Notre opposition porte sur les éléments suivants : 1/ Le manque de stationnement car tous les logements n’auront pas de places. Le centre-ville manque déjà de stationnements, le Maire ne fait qu’accroître le problème. 2/ Une rue commerçante n’est pas le lieu pour la construction de logements sociaux. 3/ Trois salles de spectacles dont une de 200 places pour le Renoir. Ce cinéma est déjà un gouffre financier pour la ville. Avant la crise de la Covid, lors de ses meilleures soirées, son taux d’occupation était de 85 places. 4/ Le centre-ville a besoin d’être développé et dynamisé par la présence de franchisés, mais avec seulement deux locaux, dont un pour une brasserie (encore une), c’est l’effet inverse qui va se produire. D’ailleurs, dans son édition du 4 septembre, La Provence relate qu’aucune grande enseigne ne veut occuper le local de 431 m2. Quel investisseur serait prêt à engager des milliers d’euros dans un centre-ville où il n’y a pas de fréquentation ? Alors, le Maire entrevoit de scinder le local pour du médical ; donc plus de commerce, mais du tertiaire... décidément tout est fait en dépit du bon sens. E. FOUQUART et C. VILLECOURT — contact@emmanuel-fouquart.fr — 07 82 66 16 55 Prochain Conseil municipal : vendredi 15 octobre à 17 h 45 en mairie. Reflets O C T O B R E 2 0 2 1 13
VIVRE LA VILLE ENSEMBLE [ REPORTAGE ] LA ZONE 30 cette mesure incitera les conduc- teurs à emprunter le viaduc, dont la vitesse est limitée à 90 km/h, et UN CENTRE-VILLE APAISÉ que leur nombre, dans la ville, ainsi diminuera. Un souhait que partage Marie-Claire, une habitante dont le balcon donne sur le quai Alsace Lorraine, à Jonquières : « Je me Les zones 30 se multiplient. Comme d’autres com- réjouis vraiment du passage en zone 30. J’y habite depuis quelques mois et munes, Martigues généralise cette mesure et place je trouve que le bruit généré par la cir- culation est important. Je ne peux pas son centre-ville, lieu de vie et d’échanges, dans ce laisser la porte vitrée du balcon ouverte. Ce qui fait le plus de bruit, selon moi, qui deviendra un espace public partagé et sécurisé ce sont les bus et les deux-roues, surtout ceux qui ont été trafiqués pour aller plus vite. J’espère que la limitation de La zone 30 n’est pas seulement définie dans le Code de la route par Camoin, en charge de la circulation, vitesse va être bénéfique pour le bruit ». un endroit limité à 30 km/h. Elle les articles R110-2 et R411-4, s’ap- du déplacement, du stationnement Les bruits des moteurs et ceux du donne la priorité aux piétons même pliquera, dès ce mois d’octobre, et de la sécurité routière : « Ça apaise roulement, sur une voirie de qua- en dehors des passages protégés. sur l’ensemble des rues des trois la circulation. Les gens vont moins vite, lité standard, peuvent être réduits Elle est favorable aux cyclistes en quartiers du centre-ville. Ce dispo- la distance de freinage est raccourcie en de plus de 3 décibels. leur permettant d’emprunter les sitif offre de nombreux avantages cas de problème. On passe de 29 mètres Côté sécurité, Nora, quant à elle, voies à contre sens… La zone 30, selon le conseiller municipal Roger à 50 km/h à 13 mètres à 30 km/h! Les reste dubitative. Renversée par une chocs sont moins violents en cas d’ac- voiture alors qu’elle traversait un « Ce dispositif diminuera l’impact crochage. Ça réduit la pollution, du fait que l’on freine moins, il y a moins passage piéton, rue colonel Fabien, elle attend de voir : « Les gens ne res- de la circulation automobile dans le de microparticules. Le champ visuel du conducteur est élargi, le stress des pectent pas toujours le 50 km/h alors le 30 ! » Il est prouvé que le champ centre ville, que ce soit en terme de piétons amoindri… » L’élu espère que de vision est élargi à 30 km/h. sécurité, de bruit et de pollution. » Sur le boulevard Richaud, il faut circuler à 30 km/h et cohabiter avec les vélos. Roger Camoin, élu à la circulation et à la sécurité routière © François Déléna 14 O C T O B R E 2 0 2 1 Reflets
VIVRE LA VILLE [ REPORTAGE ] ENSEMBLE © DR Dès ce mois d’octobre, l’ensemble des voies de circulation du centre-ville sera soumis à cette réglementation. Des panneaux et des marquages au sol signaleront l’entrée dans cette zone. L’attention est moins sollicitée sur les comportements des automo- 1989 et cela permet à l’automobiliste bilistes. » Cela peut atteindre plus l’année de création de mieux interpréter les informa- de 40 % pour les accidents graves tions qui lui parviennent. et mortels. Ce dispositif est d’ores des premières rues et déjà matérialisé par la mise en piétonnes à Martigues. ONZE MINUTES POUR place de panneaux de signalisa- TRAVERSER LA VILLE tion qui marquent les entrées La ville disposait, depuis une et sorties de zone, ainsi que des dizaine d’années, de quelques marquages au sol. zones 30 : notamment rue de la Seize placettes traversantes vont République, quai des Anglais, être créées pour le compléter : dans le quartier de Canto-Perdrix, « Ces changements vont deman- à La Couronne, Carro... « Le der quelques mois d’adaptation de constat est positif. On le voit notam- la part des conducteurs, estime ment à l’échelle nationale, explique le chargé d’étude. On a mesuré Nicolas Vidal qui est chargé d’étude que la vitesse moyenne pour tra- sur la mobilité active et la sécurité verser les trois quartiers du centre- routière. Les chiffres de l’accidentolo- ville est de 25, 27 km/h et que cela © François Déléna gie affichent une baisse des accidents prend onze minutes. Sans nous en corporels de 25 % selon une étude de rendre compte nous sommes déjà à l’institut Cerema. On agit directement 30 km/h ! » Soazic André Des marquages au sol matérialisent les zones dans lesquelles on doit lever le pied. Reflets O C T O B R E 2 0 2 1 15
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