Une soirée chez Offenbach - Saison 22.23 - Orchestre national d'Île-de-France

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Une soirée chez Offenbach - Saison 22.23 - Orchestre national d'Île-de-France
Saison 22.23

Une soirée
chez Offenbach
L’Orchestre national
   d’Île-de-France
    vous souhaite
  de joyeuses fêtes !
Une soirée chez Offenbach

Direction Karen Kamensek
Mezzo-soprano Anaïk Morel
Ténor Loïc Felix
Violon supersoliste Bernard Le Monnier

Jacques Offenbach
Airs et duos extraits de Orphée aux Enfers, La Périchole,
La Princesse de Trébizonde, Les Contes d’Hoffmann,
Fantasio, Le Château à Toto, La Belle-Hélène,
La Vie parisienne, La Fille du tambour major,
La Grande Duchesse de Gérolstein

Ce concert sera donné à :
Rueil-Malmaison (92) - Théâtre André Malraux
Vendredi 9 décembre
Cachan (94) - Théâtre jacques Carat
Dimanche 11 décembre
Puteaux (92) - Conservatoire Jean-Baptiste Lully
Mercredi 14 décembre
Yerres (91) - CEC - Théâtre de Yerres
Jeudi 15 décembre
Maisons-Alfort (94) - Théâtre Claude Debussy
Vendredi 16 décembre
Rambouillet (78) - Pôle culturel La Lanterne
Samedi 17 décembre
Paris (75) - Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie de Paris
Dimanche 18 décembre
Jacques Offenbach (1819-1880)
Orphée aux enfers, Ouverture
La Périchole, « Vous a-t-on dit souvent »
La Périchole, « Je t’adore brigand »
La Périchole, « Ah quel dîner je viens de faire »
La Périchole, « Le conquérant dit à la jeune indienne »
La Princesse de Trébizonde, Couplets de la canne
Les Contes d’Hoffmann, Barcarolle
Les Contes d’Hoffmann, « Vois sous l’archet frémissant »
Fantasio, « Reprenez cet habit mon prince »
Le Château à Toto, « Vas-t-en donc chercher
les gendarmes »
Entracte
La Vie parisienne, Rondeau du brésilien
La Vie parisienne, « L’Amour c’est une échelle immense »
La Vie parisienne, « Ce que c’est pourtant que la vie »
La Fille du tambour major, « Que m’importe un titre
éclatant »
La Belle-Hélène, Ouverture
La Grande-duchesse de Gerolstein, « En très bon
ordre nous partîmes »
La Grande-duchesse de Gerolstein, « Dites-lui... »
Orphée aux enfers, « Duo de la mouche »
La Vie parisienne, Duo du brésilien et de la gantière
« Hier à midi... »

« L’engouement pour Offenbach est à son comble ;
on l’accommode à toutes les sauces ; il faut de l’Offenbach,
bon gré, mal gré, comme des épices dans la matelotte, comme du
fromage après la crème fouettée ; sans lui, l’assaisonnement
semble fade et le festin n’est pas complet. »
Tribleg, « Jacques Offenbach » dans Le Philosophe, 30 juin 1867.
- PARCOURS D’UNE VIE -
Né à Cologne, Jacques Offenbach arrive à Paris adolescent
en 1833. Il commence à se faire connaître comme virtuose
du violoncelle en jouant dans les salons parisiens. Avec ses
longs cheveux, sa silhouette fine et son allure romantique,
il fait figure de « Liszt du violoncelle ». La première partie µde
sa carrière est donc celle de l’instrumentiste talentueux
à la mode. Très vite, il devient organisateur de concerts avant
d’occuper le poste de chef d’orchestre de la Comédie-
Française.
Son ambition est de s’imposer comme compositeur
dramatique : il crée son propre théâtre, les Bouffes-Parisiens
(1855-1862) pour y diriger ses ouvrages. Orphée aux Enfers
(1858) est assurément son premier succès. Familier des cafés
et des théâtres à la mode, Offenbach devient l’un des
principaux acteurs de la vie théâtrale et musicale sous le
Second Empire en renouvelant l’opéra-bouffe et en créant
l’opérette. Les années 1960 voient naître ses plus grands
succès populaires : La Belle Hélène (1864), La Vie parisienne
(1866), La Grande-duchesse de Gérolstein, (1867), La Périchole
(1868)…
Naturalisé français en 1860, il affronte au moment de la guerre
franco-prussienne de 1870, puis après la défaite française,
une violente campagne de dénigrement basée sur le rappel
de ses origines allemandes et juives. Les années 1870
sont difficiles et contrastées. Il reprend courage et dirige
un nouveau théâtre à Paris (La Gaîté, 1873-1875) ; son voyage
aux États-Unis à l’occasion de l’Exposition universelle
de Philadelphie (1876) lui apporte une gloire désormais
internationale tandis que sa popularité se trouve mitigée
en France.
Le succès posthume des Contes d’Hoffmann (son dernier
ouvrage créé en février 1881, quatre mois après sa mort) sonne
comme la réhabilitation de cet artiste dont la personnalité
présentait un subtil mélange d’élégance et d’excentricité
et dont le parcours est jalonné d’environ cent-quarante
œuvres scéniques !
« La Vie parisienne a vécu… 265 jours ! En apprenant ce terme
de son existence, Offenbach s’est écrié avec conviction : “Ce n’est
pas une mort naturelle !... C’est un suicide !...” Gageons qu’elle
ressuscitera bientôt le dimanche ! »
Le Figaro, 26 juillet 1967.

- COURTE AUTOBIOGRAPHIE HUMORISTIQUE -
« Je suis venu au monde à Cologne ; le jour de ma naissance, je
me rappelle parfaitement qu’on me berçait avec des mélodies.
J’ai joué de toutes sortes d’instruments un peu, du violoncelle
beaucoup. Je suis arrivé à Paris à l’âge de treize ans.
J’ai été au Conservatoire comme élève, à l’Opéra-Comique
comme violoncelliste, plus tard au Théâtre-Français comme
chef d’orchestre.
J’ai frappé avec courage, mais vainement, pendant une dizaine
d’années, à la porte de l’Opéra-Comique, pour me faire
recevoir un acte. J’ai créé alors le théâtre des Bouffes
parisiens. Dans l’espace de sept ans, je me suis reçu, monté
et joué une cinquantaine d’opérettes. J’ai abdiqué comme
directeur il y a deux ans. Comme compositeur, j’ai commencé
par Les Deux Aveugles, et je viens de finir Les Georgiennes. Il me
sera beaucoup pardonné, parce que je me suis beaucoup joué.
Je suis Français depuis trois ans, grâce à l’Empereur qui a
daigné m’accorder des lettres de grande naturalisation. J’ai été
nommé chevalier de la Légion d’honneur il y a deux ans.
Je ne vous parle ni de mes nombreux succès, ni de mes
quelques chutes. Le succès ne m’a jamais rendu fier. La chute
ne m’a jamais abattu. Je ne vous parlerai pas non plus de mes
qualités ni de mes défauts. J’ai pourtant un vice terrible,
invincible, c’est de toujours travailler. Je le regrette pour ceux
qui n’aiment pas ma musique, car je mourrai certainement
avec une mélodie au bout de ma plume. »
Jacques Offenbach, « Courte autobiographie humoristique » (25 mars 1864),
publiée dans L’Autographe, 1er avril 1864).
- CHRONOLOGIE DES ŒUVRES AU PROGRAMME -
Orphée aux Enfers, opéra-bouffe en deux actes (1858) remanié
en opéra-féérique en quatre actes (1874)
La Belle Hélène, opéra-bouffe en trois actes (1864)
La Vie parisienne, opéra-bouffe en cinq actes (1866) puis
en quatre actes (1873)
La Grande Duchesse de Gérolstein, opéra-bouffe en trois actes
(1867)
Le Château à Toto, opéra-bouffe en trois actes (1868)
La Périchole, opéra-bouffe en deux actes (1868) puis en trois
actes (1874)
La Princesse de Trébizonde, opéra bouffe en trois actes (1869)
Fantasio, opéra-comique en trois actes (1872)
Pomme d’Api, opérette en un acte (1873)
La fille du tambour major, opéra-comique en trois actes (1879)
Les Contes d’Hoffmann, opéra fantastique en cinq actes (1881)

« La pièce qui naît fait oublier celle qui meurt. On ne fait point
de comparaisons, de rapprochements, on ne recherche pas
les analogies : c’est une série de tableaux qui fuient, comme dans
la lanterne magique, et, une fois évanouis, le succès le plus absolu
ne pèse pas plus dans l’esprit du public que la chute la plus
éclatante »
Jacques Offenbach.

- OFFENBACHIADE -
« Une musique jaillit du Second Empire, et cette musique, c’est
celle de Jacques Offenbach, toute sienne ; c’est ce vaste
ensemble de chants et de chœurs, cet “Offenbachiade” que
Richard Wagner acceptait d’admirer. En Jacques Offenbach,
esprit, cœur, corps, tout est étrange. Jacques Offenbach,
disait un parisien, “né d’un croisement d’un coq et d’une
sauterelle”. Du coq, il avait le bec, la crête ; de la sauterelle, les
membres secs et démesurés. Le temps passe, effaçant maintes
choses, mais de Jacques Offenbach rien ne s’efface. Sa
légèreté ne s’évapore pas, parce qu’elle n’est pas minceur de
substance, mais géniale rapidité. Sa frivolité ne lasse pas, parce
que les sources dont elle ruisselle sont situées très au-delà du
frivole, et lui assurent la force d’un grand style. Dans le
tourbillon de sa musique, comme improvisée mais toujours si
juste, surviennent çà et là, disposés avec un grand art, ces
ralentissements et ces pauses d’où s’élèvent des chants
destinés à ne jamais périr : celui de Fortunio, la lettre à Métella,
celle de La Périchole, l’Evohé d’Orphée, l’hymne aux fêtes
nocturnes de La Vie parisienne. Et ces inquiétantes rafales
rythmiques qui traversent les bouffonneries de La Belle Hélène
ou de Barbe-Bleue. Le secret de la force inouïe de
l’ “Offenbachiade”, c’est une dissonance toujours sous-
entendue. »
Daniel Halévy, « Une musique jaillit », article publié dans Le Siècle d’Offenbach,
Cahiers de la compagnie Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault n° 24,
novembre 1958.

« La personnalité d’Offenbach est une des plus mystérieuses qui
soient et ce ne sont pas ses biographes qui nous éclairent le mieux
sur ce fantasque génie, épanoui entre les délires du romantisme
allemand et le futur surréalisme, mais bien sa musique. Celle-ci
apparaît comme la musique sociale même du Second Empire, et
on n’a pas fini d’en écouter les résonances. »
Armand Lanoux, « Offenbach ou la Tulipe orageuse », 1958.

- L’ŒUVRE ULTIME : Les Contes d’Hoffmann (1881) -
« Dans cette partition des Contes d’Hoffmann, le maestro avait
mis toute son âme ; elle devait être dans sa pensée
le couronnement de sa vie, le dernier mot de son art comme
elle est sa dernière œuvre. On ne peut dire définitivement
ce que sera un ouvrage dramatique avant de l’avoir vu sous les
feux de la rampe. Mais ce fut, il y a deux ans, un étonnement
général quand Offenbach fit exécuter chez lui des fragments
de son opéra ; il caressait cette partition comme son enfant de
prédilection ; il disait naïvement “C’est admirable !” mais au
fond il n’en pensait pas un mot ; pas un jour ne se passait sans
que le compositeur retournât, au milieu d’autres
préoccupations, à cette œuvre chérie pour chercher à
l’améliorer encore ; il sentait fort bien que ses derniers travaux
n’avaient rien pu ajouter à l’éclat de son nom et qu’il lui fallait
frapper un grand coup. C’est pour cela que, ravagé par toutes
les maladies imaginables qui s’acharnaient sur ce pauvre corps
si frêle qu’on eût pu le croire à la merci d’un souffle, ce beau
lutteur, penché sur son œuvre, résista si longtemps à la mort
et c’est pour cela qu’en le voyant à la besogne, chacun de tous,
saisi à la fois de pitié et d’admiration se disait : Quel artiste ! »
Albert Wolff, « Nécrologie de Jacques Offenbach », article paru dans Le Figaro,
6 octobre 1880.

                                         Textes sélectionnés par Corinne Schneider
Karen Kamensek direction
Le talent de la cheffe d’orchestre         et le Ballet norvégiens à la tête de
primée aux Grammy Awards Karen             Wonderful Town de Bernstein. En
Kamensek, associé à son profond            septembre, elle revient aux BBC
engagement à défendre les                  Proms avec l’English National Opera
compositeurs des 20e et 21e siècles,       Orchestra, pour un projet unique qui
se reflète dans son travail à la fois à    combine musique, danse, théâtre,
l’opéra et sur la scène de concert.        vidéo, paysages sonores audio et
Récemment, elle a fait un retour           haute couture. Des œuvres de
triomphal au Metropolitan Opera            Haendel et de Philip Glass se
pour diriger la production d’Akhnaten      heurtent dans un spectacle conçu par
de Glass et a été invitée à diriger à la   le contre-ténor Anthony Roth
dernière minute Rigoletto de Verdi.        Costanzo. Toujours en septembre,
La saison 2022/23 de Karen                 Karen fait ses débuts avec
Kamensek est marquée par dix               l’Orchestre philharmonique de
nouvelles invitations et de                Calgary en dirigeant un programme
nombreuses réinvitations avec un           qui comprend des œuvres de
large répertoire y compris de              Debussy, Moussa et Scriabine. Elle
nombreuses premières mondiales. En         interprète également la première
août, elle fait ses débuts avec l’Opéra    mondiale d’Eolian, un concerto pour
harpe et orchestre de Geoffrey            Innsbruck, ainsi que l’English National
Gordon avec la harpiste Eline Groslot     Opera pour une reprise de Glass.
en novembre à Bruxelles. Le               Karen Kamensek a été directrice
programme comprend également              musicale du Staatsoper Hannover de
des œuvres de Pépin, Glass et             2011 à 2016. Elle a également été
Debussy. Ses débuts avec le               première Kapellmeister au Volksoper
Vancouver Symphony Orchestra en           Wien (2000-2002), directrice
novembre sont ponctués par la             musicale du Theater Freiburg
première mondiale d’un Concerto           (2003-2006), directrice musicale par
pour flûte de Vivian Fung. PIVOT          intérim au Théâtre national slovène
d’Anna Clyne et The Planets de Holst      de Maribor (2007-2008) et
terminent un programme pour ses           directrice musicale associée. au
débuts avec le Pacific Symphony en        Staatsoper de Hambourg (2008-
novembre. Elle dirigera pour la           2011).
première fois l’Orchestre national        Karen Kamensek collabore
d’Île-de-France en décembre dans un       régulièrement avec des chanteurs,
programme qui comprend des airs et        réalisateurs et instrumentistes du
duos d’Offenbach.                         monde entier. Elle a travaillé avec de
2023 débutera avec sa première            nombreux chanteurs de renom, dont
apparition avec le London                 Joseph Calleja, J’Nai Bridges,
Philharmonic Orchestra au Royal           Anthony Roth Costanzo, Andrzej
Festival Hall de Londres en janvier       Dobber, Elza van den Heever,
avec un programme éclectique qui          Brandon Jovanovich, Thomas
comprend la première mondiale de          Johannes Mayer, Patricia Racette,
The Peacock Pavane de David Bruce.        Stuart Skelton et Klaus Florian Vogt.
Fin janvier, elle fera ses débuts avec    Elle s’est associée à des metteurs en
le Deutsches Symphonie-Orchester          scène révolutionnaires tels que Guy
Berlin au Festival Ultraschall, pour un   Joosten, Harry Kupfer, Uwe Eric
programme mettant en vedette le           Laufenberg, Phelim McDermott et
Concerto pour violoncelle, piano et       Olivier Tambosi. Elle a dirigé des
orchestre de York Höller avec la          performances mettant en vedette
violoncelliste Marie-Elisabeth Hecker     des instrumentistes acclamés par la
et le pianiste Martin Helmchen. En        critique tels que Michael Barenboim,
mai elle dirigera pour la première fois   Gautier Capuçon, Renaud Capuçon,
au Minnesota Opera dans une               David Aaron Carpenter, Lynn Harrell,
production de Don Giovanni de             Louis Lortie, Olli Mustonen, Benjamin
Mozart.                                   Schmid et le «Jimi Hendrix de la
Elle retournera en janvier avec le        cornemuse», Carlos Nuñez.
Tiroler Symphonieorchester
Anaïk Morel soprano
Anaïk Morel est née à Lyon. Elle fait   2008 à 2010, elle est en troupe au
ses études de chant au Conservatoire    Bayerische Staatsoper à Munich,
national supérieur de Musique de        où on peut l’entendre dans des
Lyon dans la classe de Françoise        productions telles que Carmen
Pollet, où elle obtient en 2006 le      (Mercédès), Nabucco (Fenena),
Premier Prix avec mention très bien à   Falstaff (Meg Page), Hänsel und Gretel
l’unanimité. En 2004, elle remporte     (Hänsel), Dialogues des Carmélites
le premier prix du concours Pierre      (Sœur Mathilde), Palestrina (Silla) et
Bernac à Saint-Jean-de-Luz, et en       Die Schweigsame Frau (Carlotta).
2006, le prix du public et le second    Depuis, elle s’est produite au
prix du Concours international de       Bayerische Staatsoper (La Tragédie du
Musique de Chambre de Lyon où elle      Diable de Peter Eöstvös), au
s’illustre en tant qu’interprète        Staatsoper Berlin et au Teatro alla
passionnée de mélodies françaises et    Scala (Die Walküre), à l’Opéra national
de lieder. En 2011, elle remporte le    de Lorraine (Lazuli dans L’Etoile de
Quatrième Prix au prestigieux           Chabrier, Boulotte dans Barbe-Bleue
concours Reine Elisabeth à Bruxelles.   d’Offenbach), à l’Opéra de Lyon et au
En 2006, elle intègre l’opéra-studio    Teatro Petruzzelli à Bari (Mère Marie
du Bayerische Staatsoper, où elle se    dans Dialogues des Carmélites), à
perfectionne pendant deux ans. De       l’Opéra de Paris (Siebel dans Faust),
à l’Opéra de Saarbrücken et au            l’Orchestre d’Angers Nantes Opéra,
Staatsoper de Stuttgart (Marguerite       l’Orchestre national de Lyon, Les
dans La Damnation de Faust) ainsi         Musiciens du Louvre, Les Siècles,
qu’au Festival de Salzbourg (création     Insula Orchestra, Brussels
mondiale de Charlotte Salomon de          Philharmonic, Musique des Lumières,
Marc-André Dalbavie).                     Orchestre Philharmonique de Radio
Au cours de ces dernières années,         France.
elle fait ses débuts dans le rôle de      Elle s’est produite sous la direction
Carmen au Staatsoper de Stuttgart,        de chefs d’orchestre tels que Nicolas
qu’elle reprend avec grand succès à       André, Daniel Barenboim, Sylvain
l’Opéra de Zurich, à l’Opéra de           Cambreling, Paolo Carignani,
Montpellier et pour ses débuts au         Laurence Equilbey, Dan Ettinger,
Royal Opera House de Londres. Elle        Mikko Franck, Alan Gilbert, Julia
est également Preziosilla (La Forza del   Jones, Kent Nagano, Hervé Niquet,
destino) à l’Opéra de Bâle, Fenena        Kazushi Ono, Kirill Petrenko, Vasily
(Nabucco) au Bayerische Staatsoper,       Petrenko, François-Xavier Roth,
Charlotte (Werther) à l’Opéra de          Sébastien Rouland, Marc Soustrot,
Klagenfurt, à l’Opéra du Rhin, à          Lorenzo Viotti et a collaboré avec des
l’Opéra de Nice et à l’Opéra de           metteurs en scène tels que Luc
Zurich, Dido (Dido and Aeneas) au         Bondy, Guy Cassiers, Michel Fau,
Festival d’Aix-en-Provence, Sesto         Claus Guth, Barrie Kosky, Vincent
(La Clemenza di Tito) à l’Opéra de        Huguet, Tatjana Gürbaca, Iannis
Klagenfurt, Komponist (Ariadne auf        Kokkos, Jean-François Sivadier,
Naxos) au Théâtre du Capitole et au       Dmitri Tcherniakov.
Staatsoper d’Hambourg, Jocaste            Anaïk Morel a participé à
(Oedipe d’Enesco) au Festival de          l’enregistrement de mélodies de
Salzbourg, Mère Marie (Dialogues des      Charles Koechlin (CD disponible chez
Carmélites) et Pénélope de Fauré au       Timpani records, 2015).
Théâtre du Capitole de Toulouse,          Parmi ses projets, Ariane et Barbe
Donna Elvira (Don Giovanni) à             Bleue à Nancy, Wozzeck et Tristan und
Hanovre, Hänsel (Hänsel und Gretel) à     Isolde au Capitole de Toulouse,
l’Opéra du Rhin, La Nourrice (Ariane      Lancelot de Joncières à l’Opéra de
et Barbe-Bleue de Dukas) à l’Opéra de     Saint-Étienne, Armide de Gluck à
Lyon…                                     l’Opéra Comique, Lohengrin à l’Opéra
En concert, elle s’est entre autres       national du Rhin. Elle interprètera
produite avec l’Orchestre                 également la Troisième Symphonie de
Symphonique de Montréal,                  Mahler avec l’Orchestre de l’Opéra
l’Orchestre de Picardie, l’Orchestre      National de Lyon.
symphonique et lyrique de Nancy,
Loïc Félix ténor
Loïc Félix quitte sa Guyane natale à      (Pedrillo), La Flûte Enchantée
l’âge de neuf ans pour intégrer le        (Monostatos), Les Noces de Figaro
chœur d’enfants des Petits Chanteurs      (Don Basilio), à Britten avec Albert
à la Croix de Bois. Quelques années       Herring (rôle-titre). Il a également
plus tard, il décide de se consacrer à    chanté dans Benvenuto Cellini et
l’art lyrique et entre au Conservatoire   Roméo et Juliette de Berlioz, Carmen
national nupérieur de nusique de          de Bizet, Tosca et Turandot ou
Paris en 1996 dans la classe de           Madame Butterfly de Puccini, Werther
Christiane Eda-Pierre. Il participe par   de Massenet, Dialogues des Carmélites
ailleurs aux Master-Classes de Michel     de Poulenc, Falstaff de Verdi, Salomé
Sénéchal, Régine Crespin et Renata        de Strauss, Hippolyte et Aricie de
Scotto. Il suit parallèlement la classe   Rameau, La Favorite de Donizetti...
d’Art Dramatique.                         L’opérette est l’un des terrains de
Dès sa sortie du Conservatoire, son       prédilection de ce ténor au
aisance vocale et scénique lui permet     tempérament d’acteur. Ainsi on a
de s’illustrer dans un répertoire très    donc pu l’entendre dans des œuvres
varié qui lui ouvre les portes de         d’Offenbach telles que La Vie
nombreuses scènes européennes.            parisienne (le Brésilien, Frick,
Son répertoire s’étend de Mozart,         Prosper), Les Brigands (le Caissier), La
avec Die Entführung aus dem Serail        grande Duchesse de Gerolstein (Fritz,
le Prince Paul), La Périchole (Piquillo),   Opera Rara, Loïc a enregistré
Orphée aux enfers (Aristée/Pluton) ou       Vert-Vert d’Offenbach ainsi
La Veuve Joyeuse (d’Estillac) de Franz      qu’Ermione de Rossini, Catarina
Lehar…                                      Cornaro et Maria di Rohan de
Loïc Félix a chanté dans de grandes         Donizetti. Il a également participé à
maisons d’opéra telles que le Théâtre       l’enregistrement d’un album « Magic
du Châtelet, l’Opéra Comique à Paris,       Mozart » pour Erato et Maître
le Capitole de Toulouse, l’Opéra            Péronilla pour le Palazetto Bru Zane
National du Rhin, l’Opéra de Paris, les     Parmi ses projets, on peut citer
Opéras de Lyon, Avignon,                    Rigoletto à l’Opéra de Montpellier,
Montpellier, Marseille, Monte-Carlo,        Norma à Bruxelles, A Quiet Place à
Nice, Bordeaux, Lille, Nancy... En          l’Opéra de Paris, L’Enlèvement au
Europe, on a pu l’applaudir à Vienne,       Sérail à Marseille, Carmen au Stade de
Valencia, Liège, Genève, Edimbourg,         France, ou encore Les Mamelles de
Baden Baden, Stuttgart, Munich,             Tirésias au festival de Glyndebourne.
Varsovie, Luxembourg, Ancona,
Cagliari, Florence, Bologne ou à la
Fenice de Venise. Il est par ailleurs
l’invité de nombreux festivals tels que
ceux de Glyndebourne en Angleterre,
d’Aix-en-Provence ou le Wiener
Festwochen en Autriche.
Il chante sous la baguette de chefs
d’orchestre de renommée
internationale tels que John Eliot
Gardiner, William Christie, Jean-
Claude Casadesus, Kent Nagano,
Myung-Whun Chung, Lawrence
Foster, Marc Minkowski, Paolo
Arrivabeni, François-Xavier Roth,
David Parry, Kazushi Ono, ou encore
Mark Elder... Ainsi que pour de
grands metteurs en scène comme
David Mc Vicar, Robert Wilson,
Olivier Py, Calixto Bieito, Christophe
Honoré, Yannis Kokkos, Jérôme
Deschamp, Macha Makeïeff, Jean-
François Sivadier, Jean-Louis Grinda...
Pour la maison de disque londonienne
Orchestre national d’Île-de-France
Case Scaglione, directeur musical
Orchestre résident à la Philharmonie de Paris
Partout et pour tous en Île-de-             de collaborations régulières avec de
France, telle est la devise de              nombreux artistes venus d’horizons
l’Orchestre national d’Île-de-France,       divers, il promeut et soutient
qui fait vivre le répertoire                la création contemporaine
symphonique sur tout le territoire          en accueillant des compositeurs
francilien et le place à la portée          en résidence tels qu’Anna Clyne,
de tous.                                    Dai Fujikura ou encore
                                            Guillaume Connesson, pour des
Résident à la Philharmonie de Paris,        commandes d’œuvres symphoniques,
l’Orchestre, formé de 95 musiciens          de spectacles lyriques ou de contes
permanents, donne chaque saison             musicaux qui viennent enrichir
une centaine de concerts sur tout le        son répertoire.
territoire et offre ainsi aux Franciliens
la richesse d’un répertoire couvrant        Case Scaglione, a été nommé
quatre siècles de musique.                  directeur musical et chef principal en
Menant une politique artistique             2019. Fort d’une belle collaboration
ambitieuse et ouverte, nourrie              artistique avec l’Orchestre, il est
renouvelé dans ses fonctions jusqu’en   aux portes de Paris. Il enregistre pour
août 2026. Fervent défenseur            Nomadmusic et d’autres labels,
de la mission de l’orchestre,           tels Deutsche Grammophon
ce jeune chef brillant et énergique     ou Sony Classical.
aime partager sa passion du
répertoire symphonique et lyrique.      L’Orchestre est par ailleurs
                                        fréquemment l’invité de prestigieux
Acteur culturel pleinement impliqué     festivals en France et à l’étranger.
dans son rôle citoyen, l’orchestre
imagine et élabore des actions          Créé en 1974, l’Orchestre national
éducatives créatives qui placent        d’Île-de-France est financé par le
l’enfant au cœur du projet              conseil régional d’Île-de-France
pédagogique – notamment à travers       et le ministère de la Culture.
de nombreux concerts participatifs      orchestre-ile.com
et programme des spectacles
musicaux pour toute la famille.

L’Orchestre mène une politique
dynamique en matière d’audiovisuel
et dispose d’un studio
d’enregistrement high-tech situé
L’Orchestre
Directeur musical         Jarry-Guillamot           Elisa Huteau, 2nd solo    Clarinettes
Case Scaglione            Mathieu Lecce             Emmanuel Acurero          Jean-Claude Falietti,
                          Misa Mamiya               Johann Causse             1er solo
Chef assistant            Delphine Masmondet        Frédéric Dupuis           Myriam Carrier,
Georg Köhler              Laurent-Benoît Ostyn      Camilo Peralta            co-soliste
                          Marie-Anne                Bernard Vandenbroucque    Benjamin Duthoit,
Premiers violons          Pichard-Le Bars           ...                       clarinette basse
supersolistes             Stefan Rodescu                                      Vincent Michel, petite
Ann-Estelle Médouze       Sakkan Sarasap            Contrebasses              clarinette
co-soliste                Pierre-Emmanuel           Pauline Lazayres,
Alexis Cardenas           Sombret                   co-soliste                Bassons
                          Eurydice Vernay           Pierre Maindive,          Frédéric Bouteille,
Violons solos             Justina Zajancauskaite    2nd solo                  1er solo
Bernard Le Monnier        ...                       Philippe Bonnefond        Gwendal Villeloup
Clément Verschave                                   Florian Godard            Cyril Exposito,
                          Altos                     Pierre Herbaux            contrebasson
Violons                   Renaud Stahl, 1er solo    Jean-Philippe Vo Dinh     …
Flore Nicquevert,         Benachir Boukhatem,       ...
cheffe d’attaque          co-soliste                                          Cors
Domitille Gilon, cheffe   David Vainsot, 2nd solo   Flûtes                    Robin Paillette, 1er solo
d’attaque, co-soliste     Ieva Sruogyte, 2nd solo   Hélène Giraud, 1er solo   Tristan Aragau,
Maryse Thiery, 2nd solo   Sonia Badets              Sabine Raynaud,           co-soliste
Yoko Lévy-Kobayashi,      Raphaëlle Bellanger       co-soliste                Annouck Eudeline
2nd solo                  Claire Chipot             Nathalie Rozat,           Marianne Tilquin
Virginie Dupont,          Frédéric Gondot           piccolo                   Jean-Pierre
2nd solo                  Guillaume Leroy           Charlotte Bletton         Saint-Dizier
Grzegorz Szydlo,          Saya Nagasaki
2nd solo                  Lilla Michel-Peron        Hautbois                  Trompettes
Jérôme Arger-Lefèvre      François Riou             Luca Mariani, 1er solo    Yohan Chetail, 1er solo
Anne Bella                                          Jean-Philippe             Nadine Schneider,
Marie Clouet              Violoncelles              Thiébaut, co-soliste      co-soliste et cornet
Émilien Derouineau        Natacha Colmez-           Hélène Gueuret            solo
Laëtitia Divin            Collard, 1er solo         Paul-Edouard Hindley,     Daniel Ignacio Diez
Isabelle Durin            Raphaël Unger,            cor anglais               Ruiz
Sandra Gherghinciu        co-soliste                                          Alexandre Oliveri
Maria Hara                Bertrand Braillard,
Bernadette                2nd solo
Trombones
Simon Philippeau,
                        L’équipe                Action éducative
                                                et culturelle
                                                                          Communication
                                                                          et relations avec
1er solo                Direction               Vanessa Gasztowtt         les publics
Laurent Madeuf,         ...                     responsable de            Emmanuelle Dupin
co-soliste              direction générale      l’action éducative et     responsable de la
Sylvain Delvaux         Alice Nissim            culturelle et             communication
Matthieu Dubray         administratrice         programmation jeune       Olivia Roussel
                        Maud Simon              public                    chargée de la
Contretuba /            conseillère technique   Violaine Daly-de          communication
tuba-basse              Alexandra Aimard        Souqual                   Audrey Chauvelot
Florestan Mosser        attachée de direction   adjointe à la             chargée des relations
                                                responsable               avec les publics
Timbales                Programmation           de l’action éducative     et des partenariats
Florian Cauquil         ...                     et culturelle             Consuelo
                        conseil artistique      Margot Didierjean         Nascimento
Percussions                                     Julie Mercier             assistante
Georgi Varbanov,        Production des          chargées de l’action      de communication
1er solo                concerts                éducative et culturelle   et des relations avec
Pascal Chapelon         Delphine Berçot                                   les publics
Andreï Karassenko       responsable des         Bibliothèque
                        productions             Pauline Montmory          Comptabilité
Harpe                   Julie Perrais           bibliothécaire            Isabelle Rouillon
Florence Dumont         chargée de production                             responsable
                        Maria Birioukova        Régie technique           comptable

Bureau
                        responsable du          Jean Tabourel             Christelle Lepeltier
                        personnel artistique    directeur technique       assistante comptable
du conseil
                        Adèle Bernadac,         Bernard Chapelle
d’administration
                        apprentie régie-        régisseur général         Contact presse
                        bibliothécaire          Carole Claustre,          Ludmilla Sztabowicz
Présidente                                      Ludwig Pryloutsky         ludmilla.sztabowicz@
Florence Portelli       Diffusion des           régisseurs                wanadoo.fr
                        concerts                Stéphane Borsellino,
Trésorier               Adeline Grenet          Stéphane Nguyen           Rédaction des textes
Hervé Burckel de Tell   responsable de la       Phu Khai                  musicologiques
                        diffusion               régisseurs du parc        Corinne Schneider
                                                instrumental
                                                                          Conception
                                                                          graphique
                                                                          belleville.eu
Programme et informations donnés sous réserve de modifications. Toute prise de vue et tout enregistrement sont strictement interdits pendant le concert.
                  UN ORCHESTRE ENGAGÉ
                  L’Orchestre est engagé avec force et conviction sur les
                  enjeux sociaux et environnementaux.
                  Sur la base d’initiatives au sein des équipes, l’Orchestre a
                  renforcé ses engagements et structuré une démarche RSE
                  qui concerne sa gouvernance, la mobilité des artistes et des
                  publics, les économies d’énergie et de ressources ainsi que

                                                                                                                                                                                                                                                        BelleVille 2022 / Photographies Christophe Urbain, Denise Biffar, Ruth Kappus, Alix Laveau / Licences d’entrepreneur de spectacles n°2-1043164 et n°3-1118500 / APE 90.01Z
                  des manières plus responsables de communiquer.
                  C’est ainsi que l’Orchestre fait face au double défi
                  qui se pose à lui aujourd’hui : réduire son empreinte
                  environnementale tout en renforçant le sens de sa mission.
                  La musique partout et pour tous, c’est aussi faire de notre
                  formation une ressource pour un territoire en transition !

                                                        ONDIFFUSE
                                                        Les secrets des grandes œuvres
                                                        du répertoire symphonique
                                                        divulgués par Max Dozolme
                                                        dans le podcast
                                                        de l’Orchestre national
                                                        d’Île-de-France

                                                        disponible sur notre site
                                                        et toutes les plateformes d’écoute

          Orchestre national d’Île-de-France
          19, rue des Écoles 94140 Alfortville
          Rés. 01 43 68 76 00
          audrey.chauvelot@orchestre-ile.com
          orchestre-ile.com

IMPRIMÉ SUR PAPIER PRINTSPEED FSC, ISSU DE FORÊTS BIEN GÉRÉES
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