Une soirée chez Offenbach - Saison 22.23 - Orchestre national d'Île-de-France
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L’Orchestre national d’Île-de-France vous souhaite de joyeuses fêtes !
Une soirée chez Offenbach Direction Karen Kamensek Mezzo-soprano Anaïk Morel Ténor Loïc Felix Violon supersoliste Bernard Le Monnier Jacques Offenbach Airs et duos extraits de Orphée aux Enfers, La Périchole, La Princesse de Trébizonde, Les Contes d’Hoffmann, Fantasio, Le Château à Toto, La Belle-Hélène, La Vie parisienne, La Fille du tambour major, La Grande Duchesse de Gérolstein Ce concert sera donné à : Rueil-Malmaison (92) - Théâtre André Malraux Vendredi 9 décembre Cachan (94) - Théâtre jacques Carat Dimanche 11 décembre Puteaux (92) - Conservatoire Jean-Baptiste Lully Mercredi 14 décembre Yerres (91) - CEC - Théâtre de Yerres Jeudi 15 décembre Maisons-Alfort (94) - Théâtre Claude Debussy Vendredi 16 décembre Rambouillet (78) - Pôle culturel La Lanterne Samedi 17 décembre Paris (75) - Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie de Paris Dimanche 18 décembre
Jacques Offenbach (1819-1880) Orphée aux enfers, Ouverture La Périchole, « Vous a-t-on dit souvent » La Périchole, « Je t’adore brigand » La Périchole, « Ah quel dîner je viens de faire » La Périchole, « Le conquérant dit à la jeune indienne » La Princesse de Trébizonde, Couplets de la canne Les Contes d’Hoffmann, Barcarolle Les Contes d’Hoffmann, « Vois sous l’archet frémissant » Fantasio, « Reprenez cet habit mon prince » Le Château à Toto, « Vas-t-en donc chercher les gendarmes » Entracte La Vie parisienne, Rondeau du brésilien La Vie parisienne, « L’Amour c’est une échelle immense » La Vie parisienne, « Ce que c’est pourtant que la vie » La Fille du tambour major, « Que m’importe un titre éclatant » La Belle-Hélène, Ouverture La Grande-duchesse de Gerolstein, « En très bon ordre nous partîmes » La Grande-duchesse de Gerolstein, « Dites-lui... » Orphée aux enfers, « Duo de la mouche » La Vie parisienne, Duo du brésilien et de la gantière « Hier à midi... » « L’engouement pour Offenbach est à son comble ; on l’accommode à toutes les sauces ; il faut de l’Offenbach, bon gré, mal gré, comme des épices dans la matelotte, comme du fromage après la crème fouettée ; sans lui, l’assaisonnement semble fade et le festin n’est pas complet. » Tribleg, « Jacques Offenbach » dans Le Philosophe, 30 juin 1867.
- PARCOURS D’UNE VIE - Né à Cologne, Jacques Offenbach arrive à Paris adolescent en 1833. Il commence à se faire connaître comme virtuose du violoncelle en jouant dans les salons parisiens. Avec ses longs cheveux, sa silhouette fine et son allure romantique, il fait figure de « Liszt du violoncelle ». La première partie µde sa carrière est donc celle de l’instrumentiste talentueux à la mode. Très vite, il devient organisateur de concerts avant d’occuper le poste de chef d’orchestre de la Comédie- Française. Son ambition est de s’imposer comme compositeur dramatique : il crée son propre théâtre, les Bouffes-Parisiens (1855-1862) pour y diriger ses ouvrages. Orphée aux Enfers (1858) est assurément son premier succès. Familier des cafés et des théâtres à la mode, Offenbach devient l’un des principaux acteurs de la vie théâtrale et musicale sous le Second Empire en renouvelant l’opéra-bouffe et en créant l’opérette. Les années 1960 voient naître ses plus grands succès populaires : La Belle Hélène (1864), La Vie parisienne (1866), La Grande-duchesse de Gérolstein, (1867), La Périchole (1868)… Naturalisé français en 1860, il affronte au moment de la guerre franco-prussienne de 1870, puis après la défaite française, une violente campagne de dénigrement basée sur le rappel de ses origines allemandes et juives. Les années 1870 sont difficiles et contrastées. Il reprend courage et dirige un nouveau théâtre à Paris (La Gaîté, 1873-1875) ; son voyage aux États-Unis à l’occasion de l’Exposition universelle de Philadelphie (1876) lui apporte une gloire désormais internationale tandis que sa popularité se trouve mitigée en France. Le succès posthume des Contes d’Hoffmann (son dernier ouvrage créé en février 1881, quatre mois après sa mort) sonne comme la réhabilitation de cet artiste dont la personnalité présentait un subtil mélange d’élégance et d’excentricité et dont le parcours est jalonné d’environ cent-quarante œuvres scéniques !
« La Vie parisienne a vécu… 265 jours ! En apprenant ce terme de son existence, Offenbach s’est écrié avec conviction : “Ce n’est pas une mort naturelle !... C’est un suicide !...” Gageons qu’elle ressuscitera bientôt le dimanche ! » Le Figaro, 26 juillet 1967. - COURTE AUTOBIOGRAPHIE HUMORISTIQUE - « Je suis venu au monde à Cologne ; le jour de ma naissance, je me rappelle parfaitement qu’on me berçait avec des mélodies. J’ai joué de toutes sortes d’instruments un peu, du violoncelle beaucoup. Je suis arrivé à Paris à l’âge de treize ans. J’ai été au Conservatoire comme élève, à l’Opéra-Comique comme violoncelliste, plus tard au Théâtre-Français comme chef d’orchestre. J’ai frappé avec courage, mais vainement, pendant une dizaine d’années, à la porte de l’Opéra-Comique, pour me faire recevoir un acte. J’ai créé alors le théâtre des Bouffes parisiens. Dans l’espace de sept ans, je me suis reçu, monté et joué une cinquantaine d’opérettes. J’ai abdiqué comme directeur il y a deux ans. Comme compositeur, j’ai commencé par Les Deux Aveugles, et je viens de finir Les Georgiennes. Il me sera beaucoup pardonné, parce que je me suis beaucoup joué. Je suis Français depuis trois ans, grâce à l’Empereur qui a daigné m’accorder des lettres de grande naturalisation. J’ai été nommé chevalier de la Légion d’honneur il y a deux ans. Je ne vous parle ni de mes nombreux succès, ni de mes quelques chutes. Le succès ne m’a jamais rendu fier. La chute ne m’a jamais abattu. Je ne vous parlerai pas non plus de mes qualités ni de mes défauts. J’ai pourtant un vice terrible, invincible, c’est de toujours travailler. Je le regrette pour ceux qui n’aiment pas ma musique, car je mourrai certainement avec une mélodie au bout de ma plume. » Jacques Offenbach, « Courte autobiographie humoristique » (25 mars 1864), publiée dans L’Autographe, 1er avril 1864).
- CHRONOLOGIE DES ŒUVRES AU PROGRAMME - Orphée aux Enfers, opéra-bouffe en deux actes (1858) remanié en opéra-féérique en quatre actes (1874) La Belle Hélène, opéra-bouffe en trois actes (1864) La Vie parisienne, opéra-bouffe en cinq actes (1866) puis en quatre actes (1873) La Grande Duchesse de Gérolstein, opéra-bouffe en trois actes (1867) Le Château à Toto, opéra-bouffe en trois actes (1868) La Périchole, opéra-bouffe en deux actes (1868) puis en trois actes (1874) La Princesse de Trébizonde, opéra bouffe en trois actes (1869) Fantasio, opéra-comique en trois actes (1872) Pomme d’Api, opérette en un acte (1873) La fille du tambour major, opéra-comique en trois actes (1879) Les Contes d’Hoffmann, opéra fantastique en cinq actes (1881) « La pièce qui naît fait oublier celle qui meurt. On ne fait point de comparaisons, de rapprochements, on ne recherche pas les analogies : c’est une série de tableaux qui fuient, comme dans la lanterne magique, et, une fois évanouis, le succès le plus absolu ne pèse pas plus dans l’esprit du public que la chute la plus éclatante » Jacques Offenbach. - OFFENBACHIADE - « Une musique jaillit du Second Empire, et cette musique, c’est celle de Jacques Offenbach, toute sienne ; c’est ce vaste ensemble de chants et de chœurs, cet “Offenbachiade” que Richard Wagner acceptait d’admirer. En Jacques Offenbach, esprit, cœur, corps, tout est étrange. Jacques Offenbach, disait un parisien, “né d’un croisement d’un coq et d’une sauterelle”. Du coq, il avait le bec, la crête ; de la sauterelle, les membres secs et démesurés. Le temps passe, effaçant maintes choses, mais de Jacques Offenbach rien ne s’efface. Sa légèreté ne s’évapore pas, parce qu’elle n’est pas minceur de
substance, mais géniale rapidité. Sa frivolité ne lasse pas, parce que les sources dont elle ruisselle sont situées très au-delà du frivole, et lui assurent la force d’un grand style. Dans le tourbillon de sa musique, comme improvisée mais toujours si juste, surviennent çà et là, disposés avec un grand art, ces ralentissements et ces pauses d’où s’élèvent des chants destinés à ne jamais périr : celui de Fortunio, la lettre à Métella, celle de La Périchole, l’Evohé d’Orphée, l’hymne aux fêtes nocturnes de La Vie parisienne. Et ces inquiétantes rafales rythmiques qui traversent les bouffonneries de La Belle Hélène ou de Barbe-Bleue. Le secret de la force inouïe de l’ “Offenbachiade”, c’est une dissonance toujours sous- entendue. » Daniel Halévy, « Une musique jaillit », article publié dans Le Siècle d’Offenbach, Cahiers de la compagnie Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault n° 24, novembre 1958. « La personnalité d’Offenbach est une des plus mystérieuses qui soient et ce ne sont pas ses biographes qui nous éclairent le mieux sur ce fantasque génie, épanoui entre les délires du romantisme allemand et le futur surréalisme, mais bien sa musique. Celle-ci apparaît comme la musique sociale même du Second Empire, et on n’a pas fini d’en écouter les résonances. » Armand Lanoux, « Offenbach ou la Tulipe orageuse », 1958. - L’ŒUVRE ULTIME : Les Contes d’Hoffmann (1881) - « Dans cette partition des Contes d’Hoffmann, le maestro avait mis toute son âme ; elle devait être dans sa pensée le couronnement de sa vie, le dernier mot de son art comme elle est sa dernière œuvre. On ne peut dire définitivement ce que sera un ouvrage dramatique avant de l’avoir vu sous les feux de la rampe. Mais ce fut, il y a deux ans, un étonnement général quand Offenbach fit exécuter chez lui des fragments de son opéra ; il caressait cette partition comme son enfant de prédilection ; il disait naïvement “C’est admirable !” mais au fond il n’en pensait pas un mot ; pas un jour ne se passait sans que le compositeur retournât, au milieu d’autres
préoccupations, à cette œuvre chérie pour chercher à l’améliorer encore ; il sentait fort bien que ses derniers travaux n’avaient rien pu ajouter à l’éclat de son nom et qu’il lui fallait frapper un grand coup. C’est pour cela que, ravagé par toutes les maladies imaginables qui s’acharnaient sur ce pauvre corps si frêle qu’on eût pu le croire à la merci d’un souffle, ce beau lutteur, penché sur son œuvre, résista si longtemps à la mort et c’est pour cela qu’en le voyant à la besogne, chacun de tous, saisi à la fois de pitié et d’admiration se disait : Quel artiste ! » Albert Wolff, « Nécrologie de Jacques Offenbach », article paru dans Le Figaro, 6 octobre 1880. Textes sélectionnés par Corinne Schneider
Karen Kamensek direction Le talent de la cheffe d’orchestre et le Ballet norvégiens à la tête de primée aux Grammy Awards Karen Wonderful Town de Bernstein. En Kamensek, associé à son profond septembre, elle revient aux BBC engagement à défendre les Proms avec l’English National Opera compositeurs des 20e et 21e siècles, Orchestra, pour un projet unique qui se reflète dans son travail à la fois à combine musique, danse, théâtre, l’opéra et sur la scène de concert. vidéo, paysages sonores audio et Récemment, elle a fait un retour haute couture. Des œuvres de triomphal au Metropolitan Opera Haendel et de Philip Glass se pour diriger la production d’Akhnaten heurtent dans un spectacle conçu par de Glass et a été invitée à diriger à la le contre-ténor Anthony Roth dernière minute Rigoletto de Verdi. Costanzo. Toujours en septembre, La saison 2022/23 de Karen Karen fait ses débuts avec Kamensek est marquée par dix l’Orchestre philharmonique de nouvelles invitations et de Calgary en dirigeant un programme nombreuses réinvitations avec un qui comprend des œuvres de large répertoire y compris de Debussy, Moussa et Scriabine. Elle nombreuses premières mondiales. En interprète également la première août, elle fait ses débuts avec l’Opéra mondiale d’Eolian, un concerto pour
harpe et orchestre de Geoffrey Innsbruck, ainsi que l’English National Gordon avec la harpiste Eline Groslot Opera pour une reprise de Glass. en novembre à Bruxelles. Le Karen Kamensek a été directrice programme comprend également musicale du Staatsoper Hannover de des œuvres de Pépin, Glass et 2011 à 2016. Elle a également été Debussy. Ses débuts avec le première Kapellmeister au Volksoper Vancouver Symphony Orchestra en Wien (2000-2002), directrice novembre sont ponctués par la musicale du Theater Freiburg première mondiale d’un Concerto (2003-2006), directrice musicale par pour flûte de Vivian Fung. PIVOT intérim au Théâtre national slovène d’Anna Clyne et The Planets de Holst de Maribor (2007-2008) et terminent un programme pour ses directrice musicale associée. au débuts avec le Pacific Symphony en Staatsoper de Hambourg (2008- novembre. Elle dirigera pour la 2011). première fois l’Orchestre national Karen Kamensek collabore d’Île-de-France en décembre dans un régulièrement avec des chanteurs, programme qui comprend des airs et réalisateurs et instrumentistes du duos d’Offenbach. monde entier. Elle a travaillé avec de 2023 débutera avec sa première nombreux chanteurs de renom, dont apparition avec le London Joseph Calleja, J’Nai Bridges, Philharmonic Orchestra au Royal Anthony Roth Costanzo, Andrzej Festival Hall de Londres en janvier Dobber, Elza van den Heever, avec un programme éclectique qui Brandon Jovanovich, Thomas comprend la première mondiale de Johannes Mayer, Patricia Racette, The Peacock Pavane de David Bruce. Stuart Skelton et Klaus Florian Vogt. Fin janvier, elle fera ses débuts avec Elle s’est associée à des metteurs en le Deutsches Symphonie-Orchester scène révolutionnaires tels que Guy Berlin au Festival Ultraschall, pour un Joosten, Harry Kupfer, Uwe Eric programme mettant en vedette le Laufenberg, Phelim McDermott et Concerto pour violoncelle, piano et Olivier Tambosi. Elle a dirigé des orchestre de York Höller avec la performances mettant en vedette violoncelliste Marie-Elisabeth Hecker des instrumentistes acclamés par la et le pianiste Martin Helmchen. En critique tels que Michael Barenboim, mai elle dirigera pour la première fois Gautier Capuçon, Renaud Capuçon, au Minnesota Opera dans une David Aaron Carpenter, Lynn Harrell, production de Don Giovanni de Louis Lortie, Olli Mustonen, Benjamin Mozart. Schmid et le «Jimi Hendrix de la Elle retournera en janvier avec le cornemuse», Carlos Nuñez. Tiroler Symphonieorchester
Anaïk Morel soprano Anaïk Morel est née à Lyon. Elle fait 2008 à 2010, elle est en troupe au ses études de chant au Conservatoire Bayerische Staatsoper à Munich, national supérieur de Musique de où on peut l’entendre dans des Lyon dans la classe de Françoise productions telles que Carmen Pollet, où elle obtient en 2006 le (Mercédès), Nabucco (Fenena), Premier Prix avec mention très bien à Falstaff (Meg Page), Hänsel und Gretel l’unanimité. En 2004, elle remporte (Hänsel), Dialogues des Carmélites le premier prix du concours Pierre (Sœur Mathilde), Palestrina (Silla) et Bernac à Saint-Jean-de-Luz, et en Die Schweigsame Frau (Carlotta). 2006, le prix du public et le second Depuis, elle s’est produite au prix du Concours international de Bayerische Staatsoper (La Tragédie du Musique de Chambre de Lyon où elle Diable de Peter Eöstvös), au s’illustre en tant qu’interprète Staatsoper Berlin et au Teatro alla passionnée de mélodies françaises et Scala (Die Walküre), à l’Opéra national de lieder. En 2011, elle remporte le de Lorraine (Lazuli dans L’Etoile de Quatrième Prix au prestigieux Chabrier, Boulotte dans Barbe-Bleue concours Reine Elisabeth à Bruxelles. d’Offenbach), à l’Opéra de Lyon et au En 2006, elle intègre l’opéra-studio Teatro Petruzzelli à Bari (Mère Marie du Bayerische Staatsoper, où elle se dans Dialogues des Carmélites), à perfectionne pendant deux ans. De l’Opéra de Paris (Siebel dans Faust),
à l’Opéra de Saarbrücken et au l’Orchestre d’Angers Nantes Opéra, Staatsoper de Stuttgart (Marguerite l’Orchestre national de Lyon, Les dans La Damnation de Faust) ainsi Musiciens du Louvre, Les Siècles, qu’au Festival de Salzbourg (création Insula Orchestra, Brussels mondiale de Charlotte Salomon de Philharmonic, Musique des Lumières, Marc-André Dalbavie). Orchestre Philharmonique de Radio Au cours de ces dernières années, France. elle fait ses débuts dans le rôle de Elle s’est produite sous la direction Carmen au Staatsoper de Stuttgart, de chefs d’orchestre tels que Nicolas qu’elle reprend avec grand succès à André, Daniel Barenboim, Sylvain l’Opéra de Zurich, à l’Opéra de Cambreling, Paolo Carignani, Montpellier et pour ses débuts au Laurence Equilbey, Dan Ettinger, Royal Opera House de Londres. Elle Mikko Franck, Alan Gilbert, Julia est également Preziosilla (La Forza del Jones, Kent Nagano, Hervé Niquet, destino) à l’Opéra de Bâle, Fenena Kazushi Ono, Kirill Petrenko, Vasily (Nabucco) au Bayerische Staatsoper, Petrenko, François-Xavier Roth, Charlotte (Werther) à l’Opéra de Sébastien Rouland, Marc Soustrot, Klagenfurt, à l’Opéra du Rhin, à Lorenzo Viotti et a collaboré avec des l’Opéra de Nice et à l’Opéra de metteurs en scène tels que Luc Zurich, Dido (Dido and Aeneas) au Bondy, Guy Cassiers, Michel Fau, Festival d’Aix-en-Provence, Sesto Claus Guth, Barrie Kosky, Vincent (La Clemenza di Tito) à l’Opéra de Huguet, Tatjana Gürbaca, Iannis Klagenfurt, Komponist (Ariadne auf Kokkos, Jean-François Sivadier, Naxos) au Théâtre du Capitole et au Dmitri Tcherniakov. Staatsoper d’Hambourg, Jocaste Anaïk Morel a participé à (Oedipe d’Enesco) au Festival de l’enregistrement de mélodies de Salzbourg, Mère Marie (Dialogues des Charles Koechlin (CD disponible chez Carmélites) et Pénélope de Fauré au Timpani records, 2015). Théâtre du Capitole de Toulouse, Parmi ses projets, Ariane et Barbe Donna Elvira (Don Giovanni) à Bleue à Nancy, Wozzeck et Tristan und Hanovre, Hänsel (Hänsel und Gretel) à Isolde au Capitole de Toulouse, l’Opéra du Rhin, La Nourrice (Ariane Lancelot de Joncières à l’Opéra de et Barbe-Bleue de Dukas) à l’Opéra de Saint-Étienne, Armide de Gluck à Lyon… l’Opéra Comique, Lohengrin à l’Opéra En concert, elle s’est entre autres national du Rhin. Elle interprètera produite avec l’Orchestre également la Troisième Symphonie de Symphonique de Montréal, Mahler avec l’Orchestre de l’Opéra l’Orchestre de Picardie, l’Orchestre National de Lyon. symphonique et lyrique de Nancy,
Loïc Félix ténor Loïc Félix quitte sa Guyane natale à (Pedrillo), La Flûte Enchantée l’âge de neuf ans pour intégrer le (Monostatos), Les Noces de Figaro chœur d’enfants des Petits Chanteurs (Don Basilio), à Britten avec Albert à la Croix de Bois. Quelques années Herring (rôle-titre). Il a également plus tard, il décide de se consacrer à chanté dans Benvenuto Cellini et l’art lyrique et entre au Conservatoire Roméo et Juliette de Berlioz, Carmen national nupérieur de nusique de de Bizet, Tosca et Turandot ou Paris en 1996 dans la classe de Madame Butterfly de Puccini, Werther Christiane Eda-Pierre. Il participe par de Massenet, Dialogues des Carmélites ailleurs aux Master-Classes de Michel de Poulenc, Falstaff de Verdi, Salomé Sénéchal, Régine Crespin et Renata de Strauss, Hippolyte et Aricie de Scotto. Il suit parallèlement la classe Rameau, La Favorite de Donizetti... d’Art Dramatique. L’opérette est l’un des terrains de Dès sa sortie du Conservatoire, son prédilection de ce ténor au aisance vocale et scénique lui permet tempérament d’acteur. Ainsi on a de s’illustrer dans un répertoire très donc pu l’entendre dans des œuvres varié qui lui ouvre les portes de d’Offenbach telles que La Vie nombreuses scènes européennes. parisienne (le Brésilien, Frick, Son répertoire s’étend de Mozart, Prosper), Les Brigands (le Caissier), La avec Die Entführung aus dem Serail grande Duchesse de Gerolstein (Fritz,
le Prince Paul), La Périchole (Piquillo), Opera Rara, Loïc a enregistré Orphée aux enfers (Aristée/Pluton) ou Vert-Vert d’Offenbach ainsi La Veuve Joyeuse (d’Estillac) de Franz qu’Ermione de Rossini, Catarina Lehar… Cornaro et Maria di Rohan de Loïc Félix a chanté dans de grandes Donizetti. Il a également participé à maisons d’opéra telles que le Théâtre l’enregistrement d’un album « Magic du Châtelet, l’Opéra Comique à Paris, Mozart » pour Erato et Maître le Capitole de Toulouse, l’Opéra Péronilla pour le Palazetto Bru Zane National du Rhin, l’Opéra de Paris, les Parmi ses projets, on peut citer Opéras de Lyon, Avignon, Rigoletto à l’Opéra de Montpellier, Montpellier, Marseille, Monte-Carlo, Norma à Bruxelles, A Quiet Place à Nice, Bordeaux, Lille, Nancy... En l’Opéra de Paris, L’Enlèvement au Europe, on a pu l’applaudir à Vienne, Sérail à Marseille, Carmen au Stade de Valencia, Liège, Genève, Edimbourg, France, ou encore Les Mamelles de Baden Baden, Stuttgart, Munich, Tirésias au festival de Glyndebourne. Varsovie, Luxembourg, Ancona, Cagliari, Florence, Bologne ou à la Fenice de Venise. Il est par ailleurs l’invité de nombreux festivals tels que ceux de Glyndebourne en Angleterre, d’Aix-en-Provence ou le Wiener Festwochen en Autriche. Il chante sous la baguette de chefs d’orchestre de renommée internationale tels que John Eliot Gardiner, William Christie, Jean- Claude Casadesus, Kent Nagano, Myung-Whun Chung, Lawrence Foster, Marc Minkowski, Paolo Arrivabeni, François-Xavier Roth, David Parry, Kazushi Ono, ou encore Mark Elder... Ainsi que pour de grands metteurs en scène comme David Mc Vicar, Robert Wilson, Olivier Py, Calixto Bieito, Christophe Honoré, Yannis Kokkos, Jérôme Deschamp, Macha Makeïeff, Jean- François Sivadier, Jean-Louis Grinda... Pour la maison de disque londonienne
Orchestre national d’Île-de-France Case Scaglione, directeur musical Orchestre résident à la Philharmonie de Paris Partout et pour tous en Île-de- de collaborations régulières avec de France, telle est la devise de nombreux artistes venus d’horizons l’Orchestre national d’Île-de-France, divers, il promeut et soutient qui fait vivre le répertoire la création contemporaine symphonique sur tout le territoire en accueillant des compositeurs francilien et le place à la portée en résidence tels qu’Anna Clyne, de tous. Dai Fujikura ou encore Guillaume Connesson, pour des Résident à la Philharmonie de Paris, commandes d’œuvres symphoniques, l’Orchestre, formé de 95 musiciens de spectacles lyriques ou de contes permanents, donne chaque saison musicaux qui viennent enrichir une centaine de concerts sur tout le son répertoire. territoire et offre ainsi aux Franciliens la richesse d’un répertoire couvrant Case Scaglione, a été nommé quatre siècles de musique. directeur musical et chef principal en Menant une politique artistique 2019. Fort d’une belle collaboration ambitieuse et ouverte, nourrie artistique avec l’Orchestre, il est
renouvelé dans ses fonctions jusqu’en aux portes de Paris. Il enregistre pour août 2026. Fervent défenseur Nomadmusic et d’autres labels, de la mission de l’orchestre, tels Deutsche Grammophon ce jeune chef brillant et énergique ou Sony Classical. aime partager sa passion du répertoire symphonique et lyrique. L’Orchestre est par ailleurs fréquemment l’invité de prestigieux Acteur culturel pleinement impliqué festivals en France et à l’étranger. dans son rôle citoyen, l’orchestre imagine et élabore des actions Créé en 1974, l’Orchestre national éducatives créatives qui placent d’Île-de-France est financé par le l’enfant au cœur du projet conseil régional d’Île-de-France pédagogique – notamment à travers et le ministère de la Culture. de nombreux concerts participatifs orchestre-ile.com et programme des spectacles musicaux pour toute la famille. L’Orchestre mène une politique dynamique en matière d’audiovisuel et dispose d’un studio d’enregistrement high-tech situé
L’Orchestre Directeur musical Jarry-Guillamot Elisa Huteau, 2nd solo Clarinettes Case Scaglione Mathieu Lecce Emmanuel Acurero Jean-Claude Falietti, Misa Mamiya Johann Causse 1er solo Chef assistant Delphine Masmondet Frédéric Dupuis Myriam Carrier, Georg Köhler Laurent-Benoît Ostyn Camilo Peralta co-soliste Marie-Anne Bernard Vandenbroucque Benjamin Duthoit, Premiers violons Pichard-Le Bars ... clarinette basse supersolistes Stefan Rodescu Vincent Michel, petite Ann-Estelle Médouze Sakkan Sarasap Contrebasses clarinette co-soliste Pierre-Emmanuel Pauline Lazayres, Alexis Cardenas Sombret co-soliste Bassons Eurydice Vernay Pierre Maindive, Frédéric Bouteille, Violons solos Justina Zajancauskaite 2nd solo 1er solo Bernard Le Monnier ... Philippe Bonnefond Gwendal Villeloup Clément Verschave Florian Godard Cyril Exposito, Altos Pierre Herbaux contrebasson Violons Renaud Stahl, 1er solo Jean-Philippe Vo Dinh … Flore Nicquevert, Benachir Boukhatem, ... cheffe d’attaque co-soliste Cors Domitille Gilon, cheffe David Vainsot, 2nd solo Flûtes Robin Paillette, 1er solo d’attaque, co-soliste Ieva Sruogyte, 2nd solo Hélène Giraud, 1er solo Tristan Aragau, Maryse Thiery, 2nd solo Sonia Badets Sabine Raynaud, co-soliste Yoko Lévy-Kobayashi, Raphaëlle Bellanger co-soliste Annouck Eudeline 2nd solo Claire Chipot Nathalie Rozat, Marianne Tilquin Virginie Dupont, Frédéric Gondot piccolo Jean-Pierre 2nd solo Guillaume Leroy Charlotte Bletton Saint-Dizier Grzegorz Szydlo, Saya Nagasaki 2nd solo Lilla Michel-Peron Hautbois Trompettes Jérôme Arger-Lefèvre François Riou Luca Mariani, 1er solo Yohan Chetail, 1er solo Anne Bella Jean-Philippe Nadine Schneider, Marie Clouet Violoncelles Thiébaut, co-soliste co-soliste et cornet Émilien Derouineau Natacha Colmez- Hélène Gueuret solo Laëtitia Divin Collard, 1er solo Paul-Edouard Hindley, Daniel Ignacio Diez Isabelle Durin Raphaël Unger, cor anglais Ruiz Sandra Gherghinciu co-soliste Alexandre Oliveri Maria Hara Bertrand Braillard, Bernadette 2nd solo
Trombones Simon Philippeau, L’équipe Action éducative et culturelle Communication et relations avec 1er solo Direction Vanessa Gasztowtt les publics Laurent Madeuf, ... responsable de Emmanuelle Dupin co-soliste direction générale l’action éducative et responsable de la Sylvain Delvaux Alice Nissim culturelle et communication Matthieu Dubray administratrice programmation jeune Olivia Roussel Maud Simon public chargée de la Contretuba / conseillère technique Violaine Daly-de communication tuba-basse Alexandra Aimard Souqual Audrey Chauvelot Florestan Mosser attachée de direction adjointe à la chargée des relations responsable avec les publics Timbales Programmation de l’action éducative et des partenariats Florian Cauquil ... et culturelle Consuelo conseil artistique Margot Didierjean Nascimento Percussions Julie Mercier assistante Georgi Varbanov, Production des chargées de l’action de communication 1er solo concerts éducative et culturelle et des relations avec Pascal Chapelon Delphine Berçot les publics Andreï Karassenko responsable des Bibliothèque productions Pauline Montmory Comptabilité Harpe Julie Perrais bibliothécaire Isabelle Rouillon Florence Dumont chargée de production responsable Maria Birioukova Régie technique comptable Bureau responsable du Jean Tabourel Christelle Lepeltier personnel artistique directeur technique assistante comptable du conseil Adèle Bernadac, Bernard Chapelle d’administration apprentie régie- régisseur général Contact presse bibliothécaire Carole Claustre, Ludmilla Sztabowicz Présidente Ludwig Pryloutsky ludmilla.sztabowicz@ Florence Portelli Diffusion des régisseurs wanadoo.fr concerts Stéphane Borsellino, Trésorier Adeline Grenet Stéphane Nguyen Rédaction des textes Hervé Burckel de Tell responsable de la Phu Khai musicologiques diffusion régisseurs du parc Corinne Schneider instrumental Conception graphique belleville.eu
Programme et informations donnés sous réserve de modifications. Toute prise de vue et tout enregistrement sont strictement interdits pendant le concert. UN ORCHESTRE ENGAGÉ L’Orchestre est engagé avec force et conviction sur les enjeux sociaux et environnementaux. Sur la base d’initiatives au sein des équipes, l’Orchestre a renforcé ses engagements et structuré une démarche RSE qui concerne sa gouvernance, la mobilité des artistes et des publics, les économies d’énergie et de ressources ainsi que BelleVille 2022 / Photographies Christophe Urbain, Denise Biffar, Ruth Kappus, Alix Laveau / Licences d’entrepreneur de spectacles n°2-1043164 et n°3-1118500 / APE 90.01Z des manières plus responsables de communiquer. C’est ainsi que l’Orchestre fait face au double défi qui se pose à lui aujourd’hui : réduire son empreinte environnementale tout en renforçant le sens de sa mission. La musique partout et pour tous, c’est aussi faire de notre formation une ressource pour un territoire en transition ! ONDIFFUSE Les secrets des grandes œuvres du répertoire symphonique divulgués par Max Dozolme dans le podcast de l’Orchestre national d’Île-de-France disponible sur notre site et toutes les plateformes d’écoute Orchestre national d’Île-de-France 19, rue des Écoles 94140 Alfortville Rés. 01 43 68 76 00 audrey.chauvelot@orchestre-ile.com orchestre-ile.com IMPRIMÉ SUR PAPIER PRINTSPEED FSC, ISSU DE FORÊTS BIEN GÉRÉES
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