REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Vendredi 1 mars 2019 Outre-mer - Mayotte

 
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    REVUE DE PRESSE
ET DES RESEAUX SOCIAUX
     ˂˂ Outre-mer ˃˃
  Vendredi 1 mars 2019

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A LA UNE
 ENERGIE HYDROCARBURE;
Pages, 6 à 8, 17 à 18.
Guyane, l’arrêt des forages de Total et l’abandon du permis
maritime tourne la page de l’exploitation du pétrole.

 SANTE HOPITAL;
Pages, 19 à 21.
Guyane, Agnès Buzyn inaugure le centre hospitalier de l'ouest
Guyanais. (CHOG)

 VOYAGE MINISTERIEL;
Pages, 47 à 49.
Polynésie, La ministre des Outre-mer Annick Girardin dans le
Pacifique pour réaffirmer la place de l’Europe.

 UNION EUROPEENNE PACIFIQUE;
Pages, 50 à 56.
Polynésie, Fritch : la question de l’avenir de l’association des
pays et territoires d’outre-mer de l’Union européenne
(OCTA) est bien posée.

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MÉTROPOLITAINE

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Total met fin à sa campagne d'exploration au large de la Guyane

Cayenne, France | AFP | jeudi 28/02/2019 - 22:47 UTC+2 | 525 mots

Le directeur général de Total Exploration et Production Guyane Française (TEPGF) a confirmé mercredi soir
(heure locale) à l'AFP la fin "des opérations de forage" exploratoires débutées mi-décembre au large de la
Guyane, faute de résultat.

"Nous n'avons pas trouvé d'hydrocarbures en effectuant ce forage et nous avons arrêté les opérations en début
de semaine. Nous sommes très déçus par ce résultat", a déclaré à l'AFP Olivier Wattez, le directeur général de
TEPGF.

L'arrêté du préfet de Guyane du 22 octobre dernier autorisant l'ouverture de travaux miniers ne permet pas de
procéder à d'autres explorations offshore d'ici juin au sein du permis faute de résultat probant.

"Nous avions un arrêté préfectoral pour réaliser cinq forages mais le premier forage devait être concluant pour
pouvoir ensuite en réaliser un second, un troisième, un quatrième puis un cinquième afin de confirmer la
découverte", a expliqué M. Wattez.

Si le premier forage avait été concluant, "on aurait continué d'autres forages de découverte sur le même permis,
pour lequel nous aurions déposé une demande de concession. Il aurait alors fallu étendre nos droits miniers et
passer d'un permis d'exploration à une concession d'exploitation", a-t-il précisé.

Total n'a donc plus la moindre fenêtre de tir en matière de forage offshore au large de la Guyane : "notre permis
d'exploration s'éteint le 1er juin. Demander une extension de ce permis ou un autre permis d'exploration, ce
n'est plus possible depuis la loi Hulot de décembre 2017. Pour pouvoir prétendre à une concession, il aurait
fallu faire une découverte", a répété M. Wattez avant de glisser : "Je pense même qu'il s'agissait du dernier puits
d'exploration en France.

"Aujourd'hui se tourne à jamais la page de l'exploitation du pétrole en Guyane. Le dernier dossier antérieur à la
loi hydrocarbures (...) est donc clos. Finis les forages et leurs effets désastreux sur le dérègelement climatique et
la biodiversité", a réagi sur twitter le ministre de la transition écologique et solidaire François de Rugy.

Si la loi Hulot du 30 décembre 2017 prévoit un arrêt progressif de la recherche et de l'exploitation des
hydrocarbures, Total avait bénéficié, trois mois et demi avant cette loi, d'un arrêté, en date du 14 septembre
2017, par lequel le ministre de la Transition écologique et solidaire (Nicolas Hulot) et le ministre de l'Economie
et des finances avaient prolongé à titre exceptionnel jusq'’au 1er juin 2019 son permis exclusif de recherche de
mines hydrocarbures "Guyane maritime" et l'avaient transféré à la société TEPGF.

L'arrêté du préfet de Guyane de fin octobre 2018 autorisant les travaux de forage n'aura pas ensuite posé de
souci de légalité à la justice.

La juge des référés du tribunal administratif de Cergy Pontoise avait rejeté le 23 janvier puis le 1er février
plusieurs demandes de suspension de cette campagne d'exploration, présentées par des associations écologistes
mais aussi par la commune guyanaise de Sinnamary.

Jeudi, l'ONG Les Amis de la terre, très opposée au forage du groupe, a salué une"grande nouvelle pour les
populations, la biodiversité et le climat".

ff-mhc/ib/cam

© Agence France-Presse

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Les Echos
      1/03/2019

Le Bulletin Quotidien
      1/03/2019

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lareleveetlapeste.fr
                                                      28/02/2019

Total met fin à son projet offshore en Guyane
Le cas de Total en Guyane serait ainsi un exemple concret de la plus en plus grande difficulté pour les entreprises
pétrolières d’accéder à des gisements d’hydrocarbures.

Laurie Debove

Bonne nouvelle pour l’environnement, et chou blanc pour Total : le groupe pétrolier n’a pas trouvé d’hydrocarbures
au large de la Guyane. Total se voit donc obligé de mettre fin aux opérations de forage exploratoires, ce coup d’arrêt
marque enterre sa volonté de créer une industrie pétrolière guyanaise.

Mercredi soir, le directeur général de Total Exploration et Production Guyane Française (TEPGF) a annoncé la
fin « des opérations de forage » exploratoires commencées mi-décembre au large de la Guyane, faute de
trouver des hydrocarbures. En effet, Total avait obtenu l’autorisation de réaliser cinq forages seulement si
le premier d’entre eux menait à des résultats concluants (trouver assez de pétrole) pour justifier d’en conduire
d’autres.

« Nous n’avons pas trouvé d’hydrocarbures en effectuant ce forage et nous avons arrêté les opérations en
début de semaine. Nous sommes très déçus par ce résultat. Notre permis d’exploration s’éteint le 1er juin.
Demander une extension de ce permis ou un autre permis d’exploration, ce n’est plus possible depuis la loi
Hulot de décembre 2017. Pour pouvoir prétendre à une concession, il aurait fallu faire une découverte. Je
pense même qu’il s’agissait du dernier puits d’exploration en France. », a déclaré Olivier Wattez, le directeur
général de TEPGF, selon Europe1.

Depuis mi-décembre, Total avait commencé à forer jusqu’à 5.800 mètres sous le niveau de la mer. Avec
une dépense de près de 100 millions d’euros, les travaux étaient déjà bien avancés, mais le puits n’a pompé
aucune goutte de pétrole. L’entreprise Total doit toujours verser 10 millions d’euros à la Guyane pour soutenir
l’économie locale.

                                                      Crédit Photo : Total

                                                   Pour creuser ce puits, Total avait obtenu une dérogation du
                                                   gouvernement très controversée en bénéficiant trois mois et
                                                   demi avant la loi Hulot, d’un arrêté, en date du 14 septembre
                                                   2017, qui l’autorisait à prolonger « à titre exceptionnel »
                                                   jusqu’au 1er juin 2019 son permis exclusif de recherche de
                                                   mines hydrocarbures » Guyane maritime « . Cette dérogation
                                                   avait été dénoncée par de nombreuses personnes dont le
                                                   collectif « Stop Pétrole Offshore Guyane », notamment à
                                                   cause des impacts environnementaux du projet. Il s’agit donc
d’une grande victoire pour la préservation de nos ressources naturelles !

Dans son dernier rapport, l’Agence Internationale de l’Energie prévoit le pic de production de pétrole pour
2025. Le cas de Total en Guyane serait ainsi un exemple concret de la plus en plus grande difficulté pour les
entreprises pétrolières d’accéder à des gisements d’hydrocarbures.

In fine, les limites finies de la planète nous obligeront-elles à temps à faire ce que nous devrions réaliser
de notre propre chef pour rester en-dessous de la barre des 2°C : laisser 80 % des réserves fossiles dans
le sol.

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28/02/2019

Énergies Outre-mer : La CRE valide un programme
massif d’aide de maitrise d’énergie dans les ZNI

                                                              ©EDF Guadeloupe

                                                              La CRE a approuvé les plans d’aide à
                                                              l’investissement pour favoriser la ma trise de la
                                                              consommation d’électricité (MDE) dans les
                                                              zones non interconnectées au réseau électrique
                                                              continental (ZNI). Ces plans ont notamment été
                                                              élaborés à partir des dossiers très complets
                                                              réalisés par les comités chargés de la MDE en
                                                              Guadeloupe, Guyane, Martinique, à Mayotte et
                                                              à La Réunion.

  ’est au niveau de chaque foyer, entreprise ou collectivité que ces aides seront apportées. Elles cibleront, entre
autres, les projets d’isolation des bâtiments, l’installation de chauffe-eaux solaires ou de climatiseurs
performants. e programme représente un investissement de 530 millions d’€ sur les cinq prochaines années
dans les ZNI. Sur la durée vie des équipements nécessaires, on attend une réduction de 1,7 millions d’€ des
charges de service public qui financent la péréquation tarifaire. L’accent est mis sur les clients en situation de
précarité : 35 % des aides leur sont destinés, soit plus de 180 millions d’€ sur 5 ans.

Une fois déployées, les actions ainsi engagées devraient engendrer des économies d’énergie d’environ 880
G h an, près de 10 % de la consommation d’électricité de ces territoires. La réduction des émissions de gaz à
effet de serre sera d’environ 590 000 tonnes de O2 par an soit une baisse de 8 % des émissions liées à la
production d’électricité dans ces territoires.

  es plans d’aides à l’investissement ont été élaborés par la RE à partir des dossiers très complets réalisés par
les comités chargés de la MDE en Corse, Guadeloupe, Guyane, Martinique, à Mayotte et à La Réunion. Ces
comités réunissent les représentants des collectivités locales, les services de l’État, l’ADEME et le fournisseur
historique (EDF SEI ou EDM). Ces plans applicables dès janvier 2019, précisent la nature et les caractéristiques
des actions retenues ainsi que le montant maximal des aides financées par les charges de service public de
l’énergie. e processus de décision a mobilisé l’ensemble des acteurs et demande l’implication de tous pour
atteindre les objectifs de la transition énergétique dans les ZNI.

La RE invite les collectivités territoriales et l’Etat à faire évoluer la réglementation en matière de performance
des bâtiments et des matériels consommateurs d’énergie ainsi qu’à moduler la fiscalité qui s’y applique pour
accompagner les efforts de maitrise de la consommation d’énergie. Elle propose dans cette optique plusieurs
pistes d’action concrètes. « Les objectifs seront remplis grâce à un accompagnement important et cohérent
pour sensibiliser et mobiliser les citoyens à accomplir ces efforts d’économie d’énergie » a déclaré Jean-
François Carenco, Président de la CRE.

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GUADELOUPE

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GUYANE

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28/02/2019

Total : les opposants au projet crient victoire

Après l’annonce faite hier par Total concernant l’arrêt de son exploration pétrolière, Le collectif Stop au pétrole
offshore en Guyane,les opposants à ce projet se réjouissent, après une longue mobilisation qui a eu un écho
international avec l’implication de plusieurs ONG.

© S Laporte

       Sébastien Laporte /MCT

Après l’annonce faite hier par Total concernant l’arrêt de son exploration pétrolière, les opposants à ce projet se
réjouissent, après une longue mobilisation qui a eu un écho international avec l’implication de plusieurs ONG. Le
collectif Stop au pétrole offshore en Guyane, le Spog, s’est exprimé ce matin.

Une victoire
Pour les opposants au projet d’exploration pétrolière au large de la Guyane, l’annonce du retrait du groupe Total sonne
comme une victoire.
Leur mobilisation aura été importante, avec notamment l’appui de différentes ONG, comme Greenpeace, venue
défendre la protection d’un récif sous-marin découvert récemment et qui s’étend de l’estuaire de l’Amazone jusqu’aux
eaux guyanaises. Leur collectif, le Spog, s’inquiète aussi du forage que va laisser Total.

Quel avenir pour la Guyane ?
Les défenseurs de l’environnement rappellent qu’ils n’ont jamais été reçus par la direction du groupe Total. Ils estiment
aujourd’hui que le retrait du pétrolier est surtout motivé par des raisons économiques.
Après l’abandon de ces recherches pétrolières, le Spog appelle la collectivité territoriale à réfléchir à l’avenir de la
Guyane sur la base de ses ressources durables et établies.

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28/02/2019

Agnès Buzyn inaugure le centre hospitalier de l'ouest Guyanais

Le ministre de la Solidarité et de la Santé a inauguré le CHOG. Un établissement dont la superficie a été
                                                        multipliée par dix. Il a fallu recruter près de 200
                                                        personnes tous corps de métiers confondus.
                                                        Un recrutement difficile, compte-tenu de la faible
                                                        attractivité du territoire.
                                                          © Eric Léon

                                                                    MaévaMyriam Ponet/Eric Léon/MCT

                                                           Le CHOG, a été inauguré par Agnès Buzyn, la ministre de la
                                                           Solidarité et de la Santé. Un nouvel établissement de santé qui
                                                           a ouvert ses portes en septembre dernier.

Un millier de salariés
Le CHOG de Saint-Laurent du Maroni a recruté près de 1000 salariés : personnels administratifs et techniques, mais
aussi du médical et paramédical. Pour sa mise en service en septembre dernier, il a fallu recruter 200 personnes,
notamment avec l’ouverture de nouveaux services comme la dialyse, les soins critiques, la chimiothérapie ou l’unité de
service continu. Un véritable défi pour l’équipe de direction. Même si aujourd’hui, le centre hospitalier a atteint son
rythme de croisière, il connaît un turn-over de personnels important. Comme dans l’hexagone, il manque des infirmiers
et des médecins. Jean Mathieu Defour directeur du CHOG explique : "On a un fort turn-over. On renouvelle notre corps
infirmier de 50% par an et sur les postes de médecins, nous avons 120 à 130 nouveaux contrats par an."

Attirer les personnels
Pour faire face à cette faible attractivité de la région de l’ouest, les responsables du recrutement des médecins mettent
en avant l’offre de soins diversifiée et la modernité des équipements. Frédérique Perotti pharmacienne et présidente
représentante de la communauté médicale d’établissement enthousiaste :

"Nous avons la chance d'avoir un établissement moderne tout neuf !"

Le CHOG mise aussi sur une politique d’accueil pour faciliter l’arrivée de ces personnels médicaux et para-
médicaux: billets d'avion, voitures de location et logements, pendant les deux premiers mois, en partie pris en
charge le temps de leur installation.

Recruter dans les écoles
Pour le recrutement des personnels paramédicaux, la directrice des soins opère telle une vraie chasseuse de tête. Elle
part à la rencontre des étudiants des instituts de soins infirmiers de Saint-Laurent, de Cayenne et des Antilles mais aussi
de l'hexagone, de Belgique ou de Suisse. Et lors de leur stage au CHOG, la directrice des soins passe à l’offensive :
Paule Tocney directrice des soins au CHOG, présidente de la commission des usagers de soins au CHOG précise : "Je me
déplace, ou sinon j'attends qu'ils viennent au CHOG. Quand je mène ma campagne de recrutement, je présente les
projets". Un accompagnement est possible également pour accéder aux études promotionnelles. Les études
promotionnelles concernent les postes les plus recherchés : les infirmiers de bloc opératoire, les infirmiers aides
anesthésistes et les puéricultrices. Pour faire face à ce désert médical, la Guyane, bénéficie aussi depuis 2005, d’une
dérogation pour recruter des médecins ayant obtenu leur diplôme hors pays Union Européenne.

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MARTINIQUE

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MAYOTTE

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Le Journal de Mayotte
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Fièvre de la Vallée du Rift : 39 cas d’animaux et 82 cas humain au 1er mars

La circulation de la Fièvre de la Vallée du Rift (FVR) se poursuit à Mayotte. La préfecture de Mayotte fait un
point de situation, l'épidémie progresse au 1er mars 2019. Le lait cru ne doit pas être consommé s'il n'est pas
traité.

By anne

                                                                 Le point au 1er mars 2019

                                                                 Maladie animale d’origine virale, la Fièvre de
                                                                 la Vallée du Rift affecte principalement les
                                                                 ruminants domestiques (bovins, ovins, caprins),
                                                                 provoquant des avortements et une forte
                                                                 mortalité chez les jeunes animaux. Comme
                                                                 nous l’avons relaté un quart du cheptel du lycée
                                                                 de Coconi est touché.

                                                                 Elle peut se transmettre de l’animal malade à
                                                                 l’homme. Depuis la survenue des premiers cas
                                                                 fin novembre 2018, 39 foyers animaux ont été
                                                                 identifiés et 82 cas humains ont été signalés.

                                                                 Dans ce contexte de progression de l’épidémie,
                                                                 la préfecture de Mayotte, en collaboration avec
                                                                 l’ARS Océan Indien et la Direction de
                                                                 l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt
                                                                 de Mayotte (DAAF) rappelle l’importance
                                                                 d’appliquer les mesures prévention pour se
                                                                 protéger de la maladie.

                                                                 Situation épidémiologique au 1er mars 2019

                                                                 Bien se protéger lors des manipulations. Ici,
                                                                 opération d’insémination

                                                                Au total, depuis le début de l’épidémie (fin
                                                                novembre) :
                                                                – Les prélèvements effectués par les
vétérinaires sur des animaux malades ou lors d’avortements ont permis d’identifier 39 foyers d’animaux
malades (soit 30 foyers bovins). Les foyers animaux sont principalement localisés dans le centre et le nord-
ouest de l’île.
– 82 cas humains de FVR ont été signalés à la plateforme de veille et d’urgences sanitaires de l’ARS OI
(CVAGS) de Mayotte par le laboratoire du CHM. Le nombre hebdomadaire de cas signalés reste stable depuis
3 semaines. Les cas humains sont principalement localisés dans le centre et le nord-ouest de l’île.

Chez les ruminants, la surveillance de la Fièvre de la vallée du Rift passe notamment par le suivi des
avortements : Il est demandé aux éleveurs de signaler sans délai aux vétérinaires tout avortement survenant
chez leurs animaux ou tout animal malade afin de faire les prélèvements à la recherche de la maladie.

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Le Journal de Mayotte
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Un arrêté d’interdiction de commercialisation du lait non traité thermiquement est en vigueur depuis le
27/02/2019.

  hez l’homme, la maladie se manifeste généralement, par un syndrome grippal : forte fièvre (39°), douleurs
musculaires et/ou articulaires, maux de tête intense, fatigue. Dans la grande majorité des cas, la guérison
survient en quelques jours.
Il est recommandé de consulter un médecin dès la survenue des signes afin que les prélèvements à la recherche
de la maladie soient faits.

Recommandations pour se protéger

Pour les éleveurs et les personnes en contact avec les animaux :
o Se laver les mains avec du savon après contact avec des ruminants domestiques (bovins, ovins, caprins).
o Ne pas manipuler sans protection des animaux malades ou ayant avorté, ni les produits d’avortements.
o Ne pas manipuler les carcasses d’animaux sans protection.
o Porter obligatoirement des gants, des lunettes couvrantes et surtout un masque pour l’abattage de tout animal.
En effet, les animaux infectés peuvent ne présenter aucun signe, alors qu’ils peuvent transmettre le virus.

Pour l’alimentation :
o Faire bouillir le lait
o Ne pas consommer de lait caillé sauf s’il a été bouilli puis caillé par ferments lactiques.
o Se laver les mains après découpe de la viande.
o Ne pas consommer de viande non cuite
o Ne pas consommer la viande d’un animal malade.

Pour se protéger des piqûres de moustiques :
o Eliminer les gîtes larvaires, vider tous les récipients qui peuvent contenir de l’eau.
o Utiliser des moustiquaires et des produits répulsifs.

En cas d’apparitions de symptômes : Consulter immédiatement son médecin traitant

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NOUVELLE-CALÉDONIE

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POLYNÉSIE

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1/03/2019

La ministre des Outre-mer Annick Girardin dans le Pacifique pour réaffirmer la
place de l’Europe

©Archives / Outremers360

La ministre des Outre-mer Annick Girardin est arrivée à Papeete, à 23h locale, pour assister, ce
vendredi, au 17ème Forum PTOM-UE organisé par l’association des Pays et Territoires européens
d’Outre-mer (OCTA), présidée cette année par la Polynésie française. Durant ce déplacement dans le
Pacifique, Annick Girardin doit également se rendre à Wallis et Futuna et en Nouvelle-Calédonie.

« Ce Forum accueilli ici en Polynésie c’est un signe de l’implication de l’Europe dans le Pacifique », a déclaré
Annick Girardin à son arrivée sur l’île de Tahiti il y a quelques minutes. « Le lien entre l’Europe et le Pacifique
est d’autant plus important au moment du Brexit où la seule voix européenne restera la voix de la France », a-
t-elle poursuivi. 12 des 25 PTOM sont des Territoires ou Collectivités britanniques et on compte quatre PTOM
dans le Pacifique : la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, la Polynésie française et Pitcairn, territoire
britannique.

Les PTOM britanniques, qui n’étaient pas appelé à voter lors du Brexit, sont inquiets de leur avenir au sein de
l’Union européenne, affichant une volonté de demeurer dans l’O TA. De son côté, Annick Girardin a appelé,
dans une tribune publiée au Huffington Post, à un « partenariat gagnant-gagnant », sur les thèmes notamment
de la protection de l’environnement et le renforcement de l’économie bleue.

« En 2015, la présidence française de la COP21 et les Européens dans leur ensemble s’étaient alliés aux
gouvernements de la région, et en particulier à la République de Fidji, à Tuvalu, aux Kiribati, aux îles
Marshall pour parvenir à l’Accord de Paris, qui reste historique », a-t-elle également rappelé. « Nous devons
désormais, ensemble, tenir nos engagements. (…) L’Europe les aide (les îles du Pacifique, ndlr) à le faire
entendre au monde entier. L’Europe porte leur combat pour leur survie au cœur de l’agenda international ».

« Les ressources maritimes constituent le pilier principal de l’économie régionale et sont d’une importance
vitale pour l’alimentation locale », ajoute la ministre. « L’Union européenne est le plus grand marché du
monde pour les produits issus de la mer. Nous avons donc un intérêt légitime pour la conservation et le
développement durable des ressources halieutiques ». La ministre évoque également un « partenariat
renforcé » en termes de transports, de tourisme et de protection des ZEE « au profit des communautés locales ».

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1/03/2019

« Erreur politique majeure »

« Aujourd’hui, la relation entre l’Union européenne et les îles du Pacifique est à un moment décisif », estime
encore Annick Girardin, évoquant l’Accord de ottonou qui expirera en 2020, la « nouvelle décision
d’association des Pays et territoires d’outre-mer (PTOM) à l’Union européenne » qui entrera en vigueur début
2021, et les ressources 2021-2027 de l’Union européenne. Durant ce forum sera notamment organisée une
cérémonie de signature du 11ème Fonds européen de développement (FED), spécialement dédié aux PTOM.

En Polynésie, ce Forum PTOM-UE ne fait pas l’unanimité puisque le parti indépendantiste et une association
anti-nucléaire ont prévu de manifester face à l’hôtel où se tiendra l’événement, sur la côte ouest de Tahiti.
Qualifié de « sommet de la honte » par les indépendantistes, ces derniers perçoivent « un parfum de
colonialisme et de néo-colonialisme » et une « erreur politique majeure » alors que la Polynésie française « est
réinscrite depuis 2013 sur la liste des territoires non autonomes à décoloniser » de l’ONU.

En Nouvelle-Calédonie puis à Wallis et Futuna pendant 4 jours

« L’Europe doit aussi être au courant de notre histoire », estime de son côté une association anti-nucléaire, qui
souhaite rappeler à la ministre des Outre-mer et aux participants du forum les essais nucléaires qui se sont
déroulés en Polynésie française de 1966 à 1996. « Ces PTOM et l’Europe monnayent nos régions en voulant
faire croire que ce qui est important c’est le développement, mais comment avoir une politique économique
juste, lorsqu’ils méconnaissent d’où viennent les véritables injustices graves de ce Pays et les logiques qui les
ont faits apparaître ? ».

En Polynésie, la visite de la ministre sera de courte durée puisque celle-ci se rendra, dès le samedi 2 mars, à
Wallis et Futuna avant un court stop-over en Nouvelle- alédonie où Annick Girardin s’entretiendra avec le
Haut-commissaire de la République et le Président du gouvernement calédonien. ’est finalement sur allis et
Futuna qu’Annick Girardin fera sa plus longue visite de cette tournée Pacifique, du lundi 4 au vendredi 8 mars.
Accueillie par une protocolaire cérémonie du Kava à la Chefferie d’Uvea, elle s’entretiendra notamment avec le
Président de l’Assemblée territoriale de l’Archipel, David Vergé, inaugurera l’Académie des langues de allis
et Futuna ou encore, rencontrera la jeunesse et les syndicats du territoire.

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28/02/2019

La Polynésie et Wallis et Futuna signent une convention « en faveur du
développement économique, social et culturel »

©Présidence de la Polynésie française

Le président de la Polynésie française, Édouard Fritch, le président de l’Assemblée territoriale de Wallis
et Futuna, David Vergé, et le secrétaire général des îles Wallis et Futuna, Christophe Lotigié, ont signé,
mercredi soir, à la Présidence, une convention de coopération décentralisée en faveur du développement
économique, social et culturel entre la Polynésie française et le territoire des îles Wallis-et-Futuna.

 ette signature a notamment eu lieu en présence du président de l’Assemblée de la Polynésie française, Gaston
Tong Sang, du secrétaire permanent pour le pacifique Sud, Hervé Jean de la Batie, et du vice-président du
gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Jean-Louis d’Anglebermes.

Étaient présents également le président du conseil territorial de Saint Barthélemy, Bruno Magras, le président
du Conseil territorial de Saint-Pierre Miquelon, Stéphane Lenormand, le représentant de la Communauté du
Pacifique, Peggy Roudaut, et de représentants de l’Union Européenne, notamment Sylvie Millot, cheffe d’unité
PTOM (Pays et territoires d’outre-mer).

  ette convention cadre intervient après l’accord signé entre les trois assemblées parlementaires de Nouvelle-
Calédonie, Polynésie française et Wallis-et-Futuna. Elle détermine les grands principes de la coopération
bilatérale dans six secteurs stratégiques pré-identifiés en commun : les ressources primaires, le tourisme, la
culture, l’environnement, l’énergie et les transports maritimes et aériens. Elle prévoit des conventions
particulières d’application dans chacun des secteurs précités.

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LA RÉUNION

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28/02/2019

Valérie Pécresse : "Marquer la reconnaissance vis-à-vis de tous ces ultramarins
franciliens"

Photo : Pierre Marchal / Anakaopress

Valérie Pécresse était en déplacement à La Réunion cette semaine, dans le cadre de la signature d'un partenariat
"inédit" entre la Région Réunion et la région qu'elle préside, l'Ile-de-France. Une région qui compte 800 000 ultramarins.

"Je voulais par cet accord de continuité territoriale marquer la reconnaissance vis-à-vis de tous ces ultramarins
franciliens qui exercent souvent des responsabilité éminentes dans la société francilienne", a-t-elle commenté au micro
de Pierrot Dupuy.

N.P

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