Zoo de Granby et Association des Zoos et Aquariums du Canada (AZAC) Inventaire ornithologique de l'île Saint-Quentin
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Zoo de Granby et Association des Zoos et Aquariums du Canada (AZAC) Inventaire ornithologique de l’île Saint- Quentin Réalisé par : François Morneau Biologiste conseil, B.Sc.(biologie), M.Sc. (biologie) 63, rue Champagne, Saint-Basile-le-Grand (Québec) J3N 1C2 Téléphone: (450) 653-2462 Courrier électronique: francois.morneau@sympatico.ca Octobre 2011
ÉQUIPE DE RÉALISATION François Morneau, Biologiste conseil Chargé de projet et responsable du volet avifaune : François Morneau Équipe de terrain : François Morneau Patrick Paré iii
TABLE DES MATIÈRES ÉQUIPE DE RÉALISATION .................................................................................... iii TABLE DES MATIÈRES ......................................................................................... iv LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................... v LISTE DES ANNEXES ............................................................................................ v 1. CONTEXTE .................................................................................................. 1 2. MÉTHODES ................................................................................................. 1 2.1 Zone d’étude ............................................................................................. 1 2.2 Inventaire de l’avifaune ............................................................................. 1 3. RÉSULTATS ET DISCUSSION .................................................................... 2 3.1 Conditions lors des inventaires ................................................................. 2 3.2 Description de l’avifaune ........................................................................... 2 3.3 Comparaison avec les inventaires antérieurs ........................................... 4 4. RECOMMANDATIONS ................................................................................ 4 5. RÉFÉRENCES CITÉES ............................................................................... 6 iv
LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 Liste et abondance minimale des espèces aviaires observées les 20 et 21 juin 2011 à l'Île Saint-Quentin 3 LISTE DES ANNEXES Annexe 1 Indices de nidification (tiré de Atlas des oiseaux nicheurs du Québec 2010) Annexe 2 Liste et statut de nidification des espèces aviaires observées sur l’île Saint-Quentin les 20 et 21 juin 2011 (pour la signification des codes, consultez l’annexe 1). v
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1. CONTEXTE Le Zoo de Granby et l’Association des Zoos et Aquariums du Canada (AZAC) désirent la conservation et la mise en valeur des milieux naturels de l’île Saint-Quentin. C’est dans ce cadre qu’un programme de caractérisation des ressources biologiques a été amorcé. L’un des volets est un inventaire ornithologique dont les résultats font l’objet du présent rapport. Les objectifs de l’inventaire de l’avifaune sont de dresser la liste des espèces d’oiseaux nicheurs de la zone d’étude, d’identifier les espèces à statut précaire présentes et de proposer des recommandations visant la conservation des oiseaux. 2. MÉTHODES 2.1 Zone d’étude La zone d’étude comprend l’île Saint-Quentin au complet et une bande aquatique d’environ 50 m autour de l’île. 2.2 Inventaire de l’avifaune L’inventaire de l’avifaune s’est déroulé à la période où la plupart des espèces aviaires se reproduisent car elles sont alors facilement repérables notamment grâce à leur chant ou leur cri distinctifs. Cette période débute vers le 8 juin, lorsque les derniers migrateurs ont gagné leur lieu de reproduction, et se termine vers le 20 juillet environ. L’inventaire s’est déroulé au milieu de cette période, soit les 20 et 21 juin 2011. L’inventaire ornithologique a consisté à se déplacer lentement le long des passerelles, des sentiers, des chemins et des routes qui parcourent l’île, en effectuant périodiquement des pauses de 3 à 5 min tout les 100 m environ, et de noter tous les oiseaux entendus ou vus. Aucun point de l’île ne se trouve à plus de 75 m de ces voies de communication. Ainsi, comme le chant (ou le cri) de toutes les espèces d’oiseaux peut s’entendre au moins jusqu’à cette distance, tous les oiseaux qui ont vocalisé pouvaient être repérés. Deux visites complètes ont été effectuées le 21 juin et une visite partielle la soirée du 20 juin. La repasse de chant a été employée pour vérifier la présence du Petit-duc maculé (Megascops asio), du Grand-duc d’Amérique (Bubo virginianus) et du Coulicou à bec noir (Coccyzus erythropthalmus). Elle consiste à émettre, à l’aide d’un magnétophone, le cri de l’espèce cible pour solliciter une réponse auditive ou visuelle qui révèle sa présence. La repasse de chant des deux hiboux a été effectuée à la fin de la nuit du 20 au 21 juin. 1
L’abondance a été exprimée par le nombre de couples nicheurs, en respectant la convention suivante : un mâle chanteur (ou territorial), un mâle accompagné d’une femelle, un nid et une couvée équivalent à un couple nicheur. Elle a été estimée pour la plupart des espèces sauf pour les plus communes, les non territoriales ou celles qui ne nichent pas sur l’île comme le Goéland à bec cerclé (Larus delawarensis). Le statut de nidification (nidification possible ; nidification probable ; nidification confirmée) a été déterminé pour toutes les espèces observées à l’aide des indices utilisés pour la réalisation de l’atlas des oiseaux nicheurs du Québec (Atlas des oiseaux nicheurs du Québec 2010 ; annexe 4.5.2). Les noms latins des espèces aviaires observées sont présentés dans un tableau (annexe 4.5.3) et entre parenthèses après la première mention de leur nom français dans le texte. 3. RÉSULTATS ET DISCUSSION 3.1 Conditions lors des inventaires L’inventaire s’est déroulé les 20 et 21 juin 2011 sous d’excellentes conditions (ensoleillé, vent faible). 3.2 Description de l’avifaune Au total, les observateurs ont repéré 28 espèces d’oiseaux dans la zone d’étude (tableau 1). Les observations ont permis de classer 25 de celles-ci comme nicheuses dont 6 avec un niveau de certitude élevé (nidification probable ou confirmée ; annexe 2). L’inventaire n’a probablement pas recensé toutes les espèces nicheuses. Par exemple, la Tourterelle triste (Zenaida macroura) habite probablement l’île. La liste ne contient aucune espèce à statut précaire ni même rare. Cinq espèces ont été aperçues dans la catégorie des oiseaux aquatiques (tableau 1). Les Anatidés (oies et canards) comprennent deux de ces espèces. Tous les canards fréquentaient la rive nord et la plupart l’érablière argentée. Quatre couvées de Canard colvert (Anas platyrhynchos) et une de Canard branchu (Aix sponsa) ont été aperçues. De plus, quatre couples de Canard colvert ont été identifiés. Il est possible que l’abondance du Canard branchu ait été sous-estimée car une ou des femelles couvaient peut-être encore et ont pu passer inaperçues. La Bernache du Canada (Branta canadensis), plus précisément la race maxima, qui peuple abondamment le sud de la province, pourrait dans un proche avenir nicher sur l’île Saint-Quentin. La venue de cette espèce n’est pas souhaitable car elle 2
s’alimente, entre autres endroits, à même les pelouses des golfs, parc urbains et autres aires publiques qu’elle souille de ses fientes abondantes. Tableau 1 Liste et abondance minimale des espèces aviaires observées les 20 et 21 juin 2011 à l'Île Saint-Quentin Abondance Nom français Nom latin (c = couple nicheur, i = individu, + = pas dénombré) Oiseaux aquatiques Canard branchu Aix sponsa 1c Canard colvert Anas platyrhynchos 8c Grand Héron Ardea herodias 2i Goéland à bec cerclé Larus delawarensis 4i Martin-pêcheur d'Amérique Ceryle alcyon 1i Oiseaux terrestres Pic mineur Picoides pubescens 1c Pic chevelu Picoides villosus 1c Pic flamboyant Colaptes auratus 1c Tyran huppé Myiarchus crinitus 4c Viréo mélodieux Vireo gilvus 1c Viréo aux yeux rouges Vireo olivaceus 1c Geai bleu Cyanocitta cristata 1c Corneille d'Amérique Corvus brachyrhynchos + Mésange à tête noire Poecile atricapillus 5c Sittelle à poitrine blanche Sitta carolinensis 1c Grimpereau brun Certhia americana 1c Troglodyte familier Troglodytes aedon 3c Grive fauve Catharus fuscescens 4c Merle d'Amérique Turdus migratorius + Étourneau sansonnet Sturnus vulgaris + Jaseur d'Amérique Bombycilla cedrorum 1c Paruline jaune Dendroica petechia 7c Paruline flamboyante Setophaga ruticilla 2c Bruant chanteur Melospiza melodia 10 c Carouge à épaulettes Agelaius phoeniceus + Quiscale bronzé Quiscalus quiscula + Oriole de Baltimore Icterus galbula 1c Chardonneret jaune Carduelis tristis + 3
Aucun oiseau de proie n’a été aperçu. La repasse de chant n’a donné aucun résultat et aucun nid pouvant avoir été construit par un oiseau de proie n’a été découvert. Les espèces qui pourraient potentiellement habiter l’île ne sont pas nombreuses en raison de sa faible superficie et de son isolement entre le fleuve et la ville de Trois-Rivières : le petit-duc maculé, qui a justifié la repasse de chant, le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus), l’Épervier de Cooper (Accipiter cooperii) et le Faucon émerillon (Falco columbarius). Les deux dernières espèces nichent dans le tissu urbain ou en périphérie, ce qu’elles font probablement déjà à Trois-Rivières. Les oiseaux terrestres constituent la masse des espèces nicheuses observées sur l’île (tableau 1). La composition de ces espèces est typique des petits fragments de forêts isolées. On retrouve en effet des espèces de lisière comme le Troglodyte familier (Troglodytes aedon), la Paruline jaune (Dendroica petechia) et le Bruant chanteur (Melospiza melodia) ainsi que des espèces forestières qui peuvent subsister dans de petits bois comme la Grive fauve (Catharus fuscescens) et la Paruline flamboyante (Setophaga ruticilla). Néanmoins, les premières dominent largement par l’abondance. 3.3 Comparaison avec les inventaires antérieurs Le plan de conservation des habitats fauniques de l’île Saint-Quentin mentionne deux inventaires aviaires réalisés en 1983 et 2001 et liste les espèces observées (ZIP Les Deux Rives 2011). Malheureusement la méthode d’inventaire est peu détaillée et la période d’inventaire ainsi que le statut de nidification des espèces ne sont pas n’est pas indiqués. Les deux listes comportent plusieurs espèces qui ne nichent pas dans le sud du Québec. Une partie de ces inventaires s’est donc déroulée en période de migration printanière et empêche ainsi toute comparaison avec les résultats obtenus en 2011. 4. RECOMMANDATIONS Le nombre d’espèces aviaires nicheuses dans un fragment forestier dépend largement de sa superficie et de son isolement. Pour que ce fragment abrite toutes les espèces forestières que l’on retrouve à l’échelle régionale (≥ 10 000 km2), il lui faut couvrir au moins quelques centaines d’hectares. En deçà, le nombre d’espèces diminue rapidement et à moins de 10 ha, il ne supporte plus que des espèces de lisière dont la plupart peuvent vivre en milieu urbain. Le bois naturel de l’île Saint-Quentin ne couvre que 17 ha (ZIP Les Deux Rives 2011) et celle-ci est isolée des grands fragments forestiers que l’on retrouve au nord de la ville de Trois-Rivières. Cela explique le faible nombre d’espèces forestières qu’il abrite. De plus, la plus grande partie de l’île a été transformée et constitue des habitats de prédilection pour les prédateurs des oiseaux forestiers (corneilles, geai bleu, ratons-laveurs, écureuils et 4
autres). Heureusement, la périphérie du bois à l’ouest est entourée d’eau, ce qui limite l’intrusion de prédateurs. Les recommandations proposées dans les paragraphes suivants visent en partie à accroître la superficie forestière naturelle et à réduire les menaces aux oiseaux (prédateurs, dérangements). Le plan de conservation des habitats fauniques de l’île Saint-Quentin propose plusieurs recommandations dont peuvent bénéficier les oiseaux forestiers (ZIP Les Deux Rives 2011). Les recommandations proposées dans les paragraphes suivants se veulent un complément aux précédentes. • Conserver les arbres morts dans la zone identifiée comme habitats fauniques à protéger dans le document cité dans le paragraphe précédent mais aussi dans toute l’île en considérant évidemment la sécurité des usagers. • Installer des amas de branches et de troncs d’arbres morts en bordure de forêt. Cette mesure vise davantage les oiseaux migrateurs mais peut bénéficier à quelques nicheurs. Ces aménagements constituent d’excellents abris contre les intempéries et les prédateurs pour bon nombre d’espèces granivores qui s’alimentent au sol et d’espèces insectivores. Ces dernières peuvent en outre y glaner une abondante faune invertébrée. • Installer des nichoirs pour Hirondelle bicolore (Tachycineta bicolor) et Hirondelle noire (Progne subis). • Réduire la superficie gazonnée. Les pelouses favorisent surtout l’Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris), le Quiscale bronzé (Quiscalus quiscula), la Corneille d’Amérique (Corvus brachyrhynchos) et les écureuils qui sont tous des prédateurs de nids. Il faudrait évaluer les superficies de pelouses inutiles, les laisser en friche et ne pas entraver la succession végétale. En plus, cela réduirait les coûts d’entretien. • Réduire les déchets. Cette mesure et la suivante visent à réduire l’apport anthropique de sources de nourriture qui ne profitent encore une fois qu’au prédateurs des nids d’oiseaux (voir paragraphe précédent). • Information visant à réduire le nourrissage des goélands (idem). • Le plan de conservation des habitats fauniques de l’île Saint-Quentin propose de limiter les aires de stationnement automobiles à celles déjà existantes, et si possible les diminuer et de favoriser l’accès à l’île pour les piétons, les cyclistes et par le transport en commun. Il faudrait aller plus loin et étudier la possibilité de relocaliser l’aire de stationnement sur la pointe Est de l’île Saint-Christophe ou plus à l’est sur l’île Saint-Quentin afin de libérer de l’espace pour les habitats fauniques. 5
• Étudier la pertinence du camping et la possibilité de le fermer. Le camping est à l’origine de plusieurs trouées dans le tissu forestier et morcelle les habitats des oiseaux forestiers. • Réduire les lisières et les trouées artificielles. • Concentrer les activités humaines en périphérie à la pointe Ouest. • Limiter le nombre de sentiers. • Sensibiliser les usagers aux problèmes de conservation des oiseaux forestiers en milieu urbain ou en périphérie. 5. RÉFÉRENCES CITÉES Atlas des oiseaux nicheurs du Québec. 2010. Guide du participant (version 1). Regroupement QuébecOiseaux, Service canadien de la faune (Environnement Canada) et Études d’Oiseaux Canada, Québec, 92 p. Comité de Zones d’Interventions Prioritaires (ZIP) Les Deux Rives. 2011. plan de conservation des habitats fauniques de l’île Saint-Quentin. 31 p. 6
Annexe 1 Indices de nidification (tiré de Atlas des oiseaux nicheurs du Québec 2010) Code Niveau de certitude Définition X Espèce observée Espèce observée pendant sa période de reproduction, mais dans un habitat non propice à sa nidification (aucun indice de nidification). H Nidification possible Espèce observée pendant sa période de reproduction dans un habitat de nidification propice. S Nidification possible Individu chantant ou sons associés à la reproduction (p. ex. cris, tambourinage) entendus pendant la période de reproduction de l'espèce dans un habitat de nidification propice. M Nidification probable Au moins 7 individus chantant ou produisant des sons associés à la reproduction (p. ex. cris, tambourinage), entendus au cours d'une même visite pendant la période de reproduction de l'espèce dans un habitat de nidification propice. P Nidification probable Couple observé pendant la période de reproduction de l'espèce dans un habitat de nidification propice. T Nidification probable Territoire présumé sur la base de l'audition de chants ou de sons associés à la reproduction (p. ex. cris, tambourinage) ou de l'observation d'un oiseau adulte, deux journées différentes à au moins une semaine d'intervalle pendant la période de reproduction de l'espèce, au même endroit dans un habitat de nidification propice. C Nidification probable Comportement nuptial entre un mâle et une femelle (p. ex. parade, nourrissage, copulation) ou comportement agonistique entre deux individus (p. ex. querelle, poursuite), pendant la période de reproduction de l'espèce dans un habitat de nidification propice. V Nidification probable Oiseau visitant un site probable de nidification pendant la période de reproduction de l'espèce dans un habitat de nidification propice. A Nidification probable Comportement agité ou cris d'alarme de la part d'un adulte pendant la période de reproduction de l'espèce dans un habitat de nidification propice. B Nidification probable Plaque incubatrice ou protubérance cloacale observée sur un individu adulte capturé pendant la période de reproduction de l'espèce dans un habitat de nidification propice. N Nidification probable Construction d’un nid par un troglodyte ou excavation d'une cavité par un pic. CN Nidification confirmée Construction d’un nid (sauf pour les pics et les troglodytes), y compris le transport de matériel de nidification. DD Nidification confirmée Oiseau tentant de détourner l'attention du nid ou des jeunes en simulant une blessure ou en utilisant une autre parade de diversion. NU Nidification confirmée Nid vide ayant été utilisé dans la période de l'atlas, ou coquilles d'œufs pondus dans cette même période. JE Nidification confirmée Jeune ayant récemment quitté le nid (espèces nidicoles) ou jeune en duvet (espèces nidifuges), incapable d'un vol soutenu. NO Nidification confirmée Adulte occupant, quittant ou gagnant un site probable de nidification (visible ou non) et dont le comportement est révélateur d'un nid occupé. FE Nidification confirmée Adulte transportant un sac fécal. AT Nidification confirmée Adulte transportant de la nourriture pour un ou plusieurs jeunes. NF Nidification confirmée Ni contenant un ou plusieurs œufs. NJ Nidification confirmée Nid contenant un ou plusieurs jeunes (vus ou entendus). 1
Annexe 2 Liste et statut de nidification des espèces aviaires observées sur l’île Saint- Quentin les 20 et 21 juin 2011 (pour la signification des codes, consultez l’annexe 1). Espèce Nom latin Code de nidification Niveau de certitude Canard branchu Aix sponsa JE Nidification confirmée Canard colvert Anas platyrhynchos JE Nidification confirmée Grand Héron Ardea herodias X Observé Goéland à bec cerclé Larus delawarensis X Observé Martin-pêcheur d'Amérique Ceryle alcyon X Observé Pic mineur Picoides pubescens S Nidification possible Pic chevelu Picoides villosus H Nidification possible Pic flamboyant Colaptes auratus S Nidification possible Tyran huppé Myiarchus crinitus P Nidification probable Viréo mélodieux Vireo gilvus S Nidification possible Viréo aux yeux rouges Vireo olivaceus S Nidification possible Geai bleu Cyanocitta cristata H Nidification possible Corneille d'Amérique Corvus brachyrhynchos H Nidification possible Mésange à tête noire Poecile atricapillus S Nidification possible Sittelle à poitrine blanche Sitta carolinensis H Nidification possible Grimpereau brun Certhia americana H Nidification possible Troglodyte familier Troglodytes aedon S Nidification possible Grive fauve Catharus fuscescens P Nidification probable Merle d'Amérique Turdus migratorius S Nidification possible Étourneau sansonnet Sturnus vulgaris H Nidification possible Jaseur d'Amérique Bombycilla cedrorum H Nidification possible Paruline jaune Dendroica petechia M Nidification probable Paruline flamboyante Setophaga ruticilla S Nidification possible Bruant chanteur Melospiza melodia M Nidification probable Carouge à épaulettes Agelaius phoeniceus S Nidification possible Quiscale bronzé Quiscalus quiscula H Nidification possible Oriole de Baltimore Icterus galbula S Nidification possible Chardonneret jaune Carduelis tristis H Nidification possible
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