11 JUILLET - 14 OCTOBRE 2018 - CENTRE POMPIDOU
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dossier de presse Jean DUBUFFET LE VOYAGEUR SANS BOUSSOLE 11 juillet – 14 octobre 2018 centre pompidou MÁLAGA SOMMAIRE direction de la communication et des partenariats directeur COMMUNIQUÉ DE PRESSE p. 2 - 3 Benoît Parayre + 33 1 44 78 12 87 LES Œuvres PHARES p. 4 - 11 benoit.parayre@centrepompidou.fr attaché de presse liste des Œuvres p. 12 - 14 Timothée Nicot le centre pompidou MÁLAGA p. 15 + 33 1 44 78 45 79 timothee.nicot@centrepompidou.fr À venir p. 16 centrepompidou-malaga.eu INFORMATIONS Pratiques p. 17 centrepompidou.fr
juin 2018 direction de la communication et des partenariats directeur Benoît Parayre + 33 1 44 78 12 87 benoit.parayre@centrepompidou.fr attaché de presse Timothée Nicot + 33 1 44 78 45 79 timothee.nicot@centrepompidou.fr Communiqué de presse centrepompidou-malaga.eu centrepompidou.fr Jean DUBUFFET LE VOYAGEUR SANS BOUSSOLE 11 juillet – 14 octobre 2018 centre pompidou MÁLAGA C’est le titre d’une peinture de 1952, Le Voyageur sans boussole, qui donne le ton de cette exposition de Jean Dubuffet (1901-1985), artiste prolifique qui érigea le non-savoir en principe pour créer une œuvre singulière, rythmée par des séries successives. #ExpoDubuffetMalaga Le parcours rétrospectif déployé dans les salles du Centre Pompidou Málaga s’attache à Site avec 2 personnages (Psycho-site E 380), 11 novembre 1981 mettre en lumière les moments forts de la trajectoire de Dubuffet à travers quatre sections Acrylique sur papier / 67 x 50 cm qui rendent compte de l’audace formelle d’un artiste toujours en quête de recherches Achat, 1982 MNAM-CCI © Centre Pompidou, MNAM-CCI / picturales novatrices. Service de la documentation photographique du MNAM / Dist.RMN-GP
3 commissariat Les premiers travaux témoignent de l’intérêt du peintre pour les dessins d’enfant, les Sophie Duplaix graffitis et l’art brut, terme qu’il forge à partir de 1945 pour désigner des productions Conservatrice en chef des artistiques réalisées par des personnes évoluant hors de tout contexte culturel. Dubuffet collections contemporaines, renonce à tout ordre esthétique : frontalité, maladresse du dessin, liberté de la couleur Musée national d’art moderne caractérisent ses travaux. Sont ici présentés des gouaches sur papier issues de la série « Un Voyage en métro » ou encore des « Portraits à ressemblance extraite, à ressemblance cuite et confite dans la mémoire, à ressemblance éclatée dans la mémoire de M. Jean Dubuffet peintre », ainsi qu’ils furent décrits à l’occasion de leur présentation à la Galerie René Drouin en 1947, rendant de fait ces modèles « plus beaux qu’ils croient », formule reprise de l’exposition d’alors pour désigner cette première section, qui comporte également une œuvre de la fameuse série des « Corps de dames ». Suivront les recherches sur la matière, qui se présentent comme des visions rapprochées du sol, compris comme un tissu continu et vibrant. Ces « célébrations du sol », menées par l’artiste dans les années 1950 et jusqu’au début des années 1960, évoquées ici en particulier avec trois ensembles de lithographies de la série des « Phénomènes » et une « Matériologie » en papier mâché, explorent « Les Turbulences de la matière », titre de la seconde section. S’entame alors un vaste cycle, « L’Hourloupe », objet de la troisième section, véritable mise en place d’un nouveau langage, fait de cellules tantôt pleines, tantôt hachurées, et recourant à un spectre coloré restreint (noir, blanc, rouge, bleu). « L’Hourloupe » occupera Dubuffet pendant douze ans, de 1962 à 1974 : ce vocabulaire s’appliquera tant aux travaux en deux dimensions qu’à l’exploration du volume et de l’architecture, jusqu’à l’élaboration d’un spectacle d’un genre inédit, Coucou Bazar, dans lequel s’animeront lentement praticables et personnages. Plusieurs séries majeures, présentées dans la quatrième et dernière section, jalonnent encore le parcours de l’artiste, tels les « Psycho-sites » ou les « Mires », réinventant chaque fois une lecture du monde, qui remet en question la perception. Un ensemble représentatif de l’ultime série des « Non-lieux », à la gestuelle inclassable, viendra clore un parcours qui, avec une cinquantaine d’œuvres majeures issues des collections du Mnam-Centre Pompidou, * Le Voyageur sans boussole, 1952 Cette œuvre s’inscrit dans la série des « Tables paysagées, paysages du mental, pierres philosophiques » (1951-1952). Dans ces « hauts-reliefs », essentiellement à l’huile sur Isorel, sont généralement distinguées deux zones : l’une céleste, une bande étroite et tortueuse, l’autre terrestre, vaste étendue de sol. Mais ce « voyageur sans boussole », errant tout à la fois dans l’épaisseur et sur la surface d’un terrain d’une incroyable richesse d’événements, semble moins perdu que déterminé à affirmer sa condition d’être au monde, en parfaite symbiose avec les éléments. Le Voyageur sans boussole, 8 juillet 1952 Huile sur Isorel / 118,5 x 155 cm Achat, 1976 © Adagp, Paris Photo © Georges Meguerditchian - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP * Les visuels marqués de cette astérisque font partie de la sélection d’images disponibles pour la presse. Pour les HD et conditions de reproduction, contactez l’attaché de presse de l’exposition : Timothée Nicot / + 33 1 44 78 45 79 / timothee.nicot@centrepompidou.fr
4 FOCUS SUR QUELQUES Œuvres 1. « Plus beaux qu’ils croient » : FIGURES ET PORTRAITS Un Voyage en métro... 1943 * C’est sous l’appellation « Marionnettes de la ville et de la campagne » (1942-1945) que se développe le premier corpus d’œuvres considéré par Dubuffet comme cohérent et inaugurant la classification d’un travail qui fonctionne par séries. Les gouaches du Métro, qui en font partie, étaient prévues à l’origine pour constituer un album sur ce thème. On retrouve dans la population bariolée des voyageurs, toujours faiblement différenciés par souci de proposer des archétypes, une nouvelle manière nourrie, entre autres, des dessins d’enfants. La virtuosité du peintre trouve ici sa pleine expression, avec un répertoire de motifs restreint, tel un manifeste à la gloire de l’oubli des valeurs culturelles, si cher à l’artiste. Métro, Mars 1943 Gouache sur papier / 37 x 30 cm Détail de l’album Un voyage en métro... Dation, 1991 © Adagp, Paris Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI / Philippe Migeat /Dist.RMN-GP Campagne heureuse, 1944 Cette peinture fait partie de la série des « Marionnettes de la ville et de la campagne » (1942-1945). Elle témoigne de la maturité d’un artiste, déjà âgé de quarante-trois ans lors de la réalisation d’un tableau qui conjugue les traits communs à ce corpus – frontalité, maladresse du dessin, liberté de la couleur – mais aussi son dépassement, grâce à un traitement élaboré de la matière picturale, annonciateur de l’évolution ultérieure des recherches. Cette série n’est pas sans rappeler Paul Klee ou certains peintres de l’école de Paris, ainsi que les caractères propres aux productions que Dubuffet désignera sous le terme d’Art brut, à partir de 1945 – cet art éclos en dehors de toute référence culturelle. Campagne heureuse, Août 1944 Huile sur toile / 130,5 x 89 cm Achat, 1981 © Adagp, Paris Photo © Service de la documentation photographique du MNAM - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP
5 Pierre Matisse portrait obscur, 1947 Les « Portraits à ressemblance extraite, à ressemblance cuite et confite dans la mémoire, à ressemblance éclatée dans la mémoire de M. Jean Dubuffet peintre » sont exposés à la galerie René Drouin à Paris du 7 au 31 octobre 1947, et ainsi désignés dans le catalogue. C’est autour du cercle d’hommes de lettres et de gens de l’art, réunis dans le cadre de déjeuners par Florence Gould, que Dubuffet, sollicité par la maîtresse de maison, développe l’étonnante série « Plus beaux qu’ils croient (Portraits) » (1946-1947). Dans Pierre Matisse portrait obscur, évoquant le premier marchand américain de Dubuffet, l’artiste pousse à l’extrême les tonalités sourdes. En quête de l’essence des choses, il dépasse la singularité du modèle en faveur d’une représentation archétypale. Pierre Matisse portrait obscur, Juillet - Août 1947 Huile, gravier, sable sur toile / 130 x 97,3 cm Dation Pierre Matisse, 1991 © Adagp, Paris © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP * Portrait d’Edith Boissonnas, 1947 Portrait de Charles-Albert Cingria, 1947 Portrait de Dhôtel, 1947 Si les portraits peints répondent pleinement à l’objectif poursuivi par Dubuffet de rendre sa fascination pour le « petit théâtre des grimaces et des torsions », qui anime certains visages, les portraits dessinés n’en sont pas moins extrêmes dans leur approche. Toutefois, dans le portrait au crayon et à l’encre de l’écrivain André Dhôtel, les cercles concentriques des yeux et des lunettes, la denture de biais et les joues creusées témoignent d’un regard à la fois tendre et grinçant sur le personnage. L’écrivain Charles-Albert Cingria et la poétesse et écrivaine Edith Boissonnas, représentés en pied, sont quant à eux suggérés tant par des tracés sommaires que par un remplissage au fusain ou à la gouache débordant par endroits les contours. Portrait d’Edith Boissonnas, Janvier - Février 1947 Fusain et gouache sur papier / 48,3 x 31,4 cm Don de l’Université de Neuchâtel, 1992 © Adagp, Paris Photo © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP
6 Le Métafizyx, 1950 * La série des « Corps de dames » (1950-1951) peut être considérée comme un développement des portraits. Max Loreau, l’exégète de Dubuffet, ne manquera pas de souligner l’étonnante proximité entre certains tableaux de « Corps de dames » et certains portraits. Ce lien confirme la volonté de Dubuffet d’atteindre dans sa peinture ce caractère d’universalité qui permet de confondre en une même surface corps, visage et paysage. Remplissant la toile d’un corps ample, généreux et démesuré, les jambes tronquées et la tête minuscule, les créatures célébrées, souvent hilares ou grimaçantes, aux attributs féminins bien visibles, semblent exprimer la jubilation du peintre à triturer et à lacérer la matière somptueuse. Le Métafizyx, Août 1950 Huile sur toile / 116 x 89,5 cm Achat, 1976 © Adagp, Paris Photo © Service de la documentation photographique du MNAM - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP 2. LES TURBULENCES DE LA MATIère Fond de rivière, [1927] Dubuffet a passé sous silence la quasi-totalité de sa production antérieure à 1942, qu’il désignait sous le terme de « Préhistoire ». Seules une dizaine d’œuvres de cette période sont reproduites dans la première édition, datée de 1966, du Fascicule I du catalogue des travaux de l’artiste, avant que la Fondation Dubuffet, dans la réédition de 1993, n’insère un important additif comprenant l’ensemble des œuvres antérieures à 1942. Au milieu des portraits de proches, des paysages et des natures mortes pour la plupart de facture classique, une petite huile sur toile, présumée de 1927, semble sortir du lot : un Fond de rivière, qui préfigure étonnamment les ensembles majeurs dédiés, à partir de 1957, à la « célébration du sol ». * Fond de rivière, [1927] Huile sur toile / 54 x 63,5 cm Legs de M. André Berne-Joffroy, 2009 © Adagp, Paris Photo © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP
7 Texte granuleux I, 1959 La vaste entreprise de « Célébration du sol », qui occupera Dubuffet de 1957 à 1959, avec notamment ses séries des « Texturologies » et des « Topographies », s’accompagne, dans le même esprit, d’autres séries majeures, telles les lithographies des « Phénomènes » (1958-1963). Texte granuleux I s’inscrit dans ces recherches aux ramifications multiples. Les empreintes et résilles, sous-ensemble dont fait partie ce petit dessin, se situent sur le plan formel et technique dans la continuité des « Texturologies », constellations de points sur des fonds bruns très subtils. Ici, les effets sont obtenus avec de l’huile noire, par empreinte de feuille. Texte granuleux I, Janvier 1959 Empreinte Huile noire sur papier / 24 x 27,2 cm Achat, 1983 © Adagp, Paris Photo © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP Barbe d’Ormuzd, 1959 Les « Barbes » apparaissent comme une variation à partir des « Texturologies ». Ce sont tantôt des assemblages d’empreintes, à l’encre de Chine, tantôt des assemblages, à l’huile sur papier, comme la Barbe d’Ormuzd, ou encore des peintures à l’huile sur toile. Cette série singulière naît à Vence, où Dubuffet a des ateliers, suite à un échange épistolaire avec son ami d’enfance, l’écrivain Georges Limbour. En 1960, l’artiste consacrera également au thème des « Barbes » un poème intitulé La Fleur de barbe, calligraphié et illustré de planches, pour une édition en tirage limité. Ce poème sera également mis en musique par Dubuffet dans le cadre de ses expériences musicales menées au tout début des années 1960. La Barbe d’Ormuzd, 1959 Huile sur cartons collés sur toile / 77 x 55 cm Achat de l’Etat, 1960 Attribution, 1961 © Adagp, Paris Photo © Service de la documentation photographique du MNAM - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP
8 Messe de terre, 1959-60 Dans la continuité de la vaste réflexion sur les sols, entamée depuis 1957 (et déjà portée en germe dans nombre d’œuvres antérieures), naît une nouvelle série, les « Matériologies » (1959-1960). Longuement mûrie, elle peut être considérée comme l’aboutissement des travaux sur les sols, leur apothéose. Il s’agit pour le peintre de s’approcher au plus près de ces morceaux de terre riche et brunâtre, qui semblent contenir toute la substance nourricière de l’univers. Par un procédé mimétique mais des moyens artificiels - ici du papier mâché -, Dubuffet nous donne à voir comme des épaisses parcelles de terrain découpées, avec leurs reliefs accidentés, qui pourraient presque faire illusion. * Messe de terre [Décembre 1959 - Mai 1960] Papier mâché collé sur Isorel / 150 x 195 cm Donation de M. Daniel Cordier, 1977 En dépôt au Musée des Abattoirs - Frac Midi-Pyrénées (Toulouse) © Adagp, Paris Photo © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP Les Phénomènes, 1958-63 Le travail sur les lithographies des « Phénomènes », qui s’étend de 1958 à 1963, donnera lieu à 24 albums (13 en noir, 9 en couleur et 2 de « planches de rebut »). Fin 1957, à l’occasion de la réalisation de reports d’assemblages, l’intérêt de l’artiste se porte rapidement sur la confection des planches de base, qui deviennent l’objet principal de sa recherche. Celle-ci prend une telle ampleur que Dubuffet installe, tant à Paris qu’à Vence, un atelier dédié à la lithographie. Le procédé se prête à la prise d’empreintes de toutes sortes ou encore à l’application de feuilles « sur des plaques nappées d’encre que je parsemais de menus éléments, tels que fils, miettes, petits morceaux de papier déchirés et tous débris divers. » 16. Gravier perlier, mars 1959 Lithographie sur vélin d’Arches à la forme / 63 x 45 cm Détail de l’album Eaux, pierres, sables, septembre 1959 Achat, 1976 © Adagp, Paris Photo © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP
9 3. L’HOURLOUPE, ou l’INVENTION D’UN NOUVEAU LANGAGE La Gigue irlandaise, 1961 La plongée de Dubuffet à partir de 1957 dans les innombrables effets de la matière le conduit en 1961 à un revirement radical avec « Paris Circus », série dans laquelle l’artiste brosse un tableau enjoué et coloré de la ville retrouvée. Mais rapidement, les boutiques et étalages de marchandises sont soumis à un traitement tendant à les réduire à des « espèces de magmas grouillants multicolores à caractère d’opus incertum ». Ce procédé donnera naissance à la série des « Légendes » à laquelle appartient La Gigue irlandaise. Le tableau, dont le titre renvoie à une danse remuante et endiablée, semble pris d’un tremblement généralisé, évoqué par des alvéoles préfigurant les cellules de * « L’Hourloupe ». La Gigue irlandaise, 18 -19 septembre 1961 Huile sur toile / 113,5 x 145,5 cm Dation, 1986 © Adagp, Paris Photo © Service de la documentation photographique du MNAM - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP Houle du virtuel, 1963 * Locus agitatus, 1963 Chaîne de mémoire III, 1964 « L’Hourloupe » (1962-1974) est un vaste cycle qui occupe Dubuffet pendant une douzaine d’années, et connaît d’innombrables développements en termes de dessin, peinture, sculpture, architecture, spectacle… C’est à partir de croquis réalisés machinalement au téléphone par l’artiste avec des stylos bille rouge et bleu que naît « L’Hourloupe », que l’on peut définir comme l’invention d’un vocabulaire. C’est par le moyen d’un langage fait de cellules tantôt pleines, tantôt hachurées, recourant à un spectre coloré restreint, que l’artiste nous livre sa lecture du monde, compris comme un continuum ininterrompu où chaque point a valeur égale. Houle du virtuel 5-13 novembre 1963 Huile sur toile / 220 x 189 cm Achat de l’État, 1965 Attribution, 1976 En dépôt au Musée de Grenoble © Adagp, Paris © Jacqueline Hyde - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP
10 * Le Train de pendules Le Train de pendules, 1965 2 - 28 avril 1965 Les dessins de « L’Hourloupe », 1964-66 Peinture vinylique sur papier marouflé sur toile / 125 x 400 cm Rien n’étant univoque chez Dubuffet, « L’Hourloupe », sans maintenir sa forme Achat de l’État, 1965 la plus orthodoxe de façon continue – même si celle-ci s’affirme au cours des Attribution, 1976 © Adagp, Paris années – générera de multiples recherches, passant par des apartés plus © Service de la documentation photographique du riches en couleur ou des inventaires systématiques d’objets et de figures. MNAM - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP Ainsi seront déclinés et placés à un niveau équivalent arbre, église, brouette, tournevis, ou encore réchaud-four à gaz, dont la représentation fait glisser le regard vers la perception d’un crâne, comme un commentaire sur la vanité de l’entreprise qui consiste à nommer les choses. Certains objets viendront peupler les grandes compositions, tel Le Train de pendules, avec sa succession d’horloges. 4. Sites, mires et non-lieux « Sites », 1981 * Toujours taraudé, à près de quatre-vingts ans, par la question de la figuration, à laquelle, insatiable, il a pourtant apporté tant de solutions plastiques – et conceptuelles – à travers le développement de nouvelles séries, Dubuffet entreprend des peintures à l’acrylique sur papier qu’il dénommera a posteriori « Psycho-sites » (1981-1982). L’ambition est de radicaliser la démarche entreprise autour de la notion de lieux habités de figures pour aborder des « idées de sites » et des « idées de personnages ». De telles expressions visent à désigner l’absence de spécificité des lieux évoqués et l’indétermination des figures (une ou plusieurs) qui y apparaissent, l’incertitude étant renforcée par des aberrations d’échelle et de points de vue. Site avec 2 personnages (Psycho-site E 380) 11 novembre 1981 Acrylique sur papier / 67 x 50 cm Achat, 1982 © Adagp, Paris Photo © Service de la documentation photographique du MNAM - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP
11 Mire G 131 (Kowloon), 1983 Le Cours des choses, 1983 La série des « Mires » (1983-1984) est conçue selon la déclinaison d’un module de feuilles de papier, de format 67 x 100 cm, peintes à l’acrylique et agencées sur toile. Le Cours des choses, réalisé pour le pavillon français de la Biennale de Venise de 1984, est le plus grand tableau de cette série. Dans une composition comprenant trente-deux éléments, l’artiste, n’ayant plus ni la mobilité suffisante ni la place requise, a dû progresser unité par unité. La cohérence visuelle de l’ensemble en est d’autant plus étonnante que les « Mires », avec leurs tracés bleu et rouge sur fond blanc (Boléro) ou avec un fond jaune (Kowloon) – sans renoncer à diverses subtiles variations de couleur – semblent reposer sur une gestualité qui n’autoriserait que la spontanéité du trait. Mire G 131 (Kowloon), 9 septembre 1983 Acrylique sur papier marouflé sur toile / 134 x 100 cm Don de la Galerie Jeanne Bucher, 1985 © Adagp, Paris Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI / Service de la documentation photographique du MNAM / Dist.RMN-GP * Donnée (Non-lieu H 10), 24 avril 1984 * Acrylique sur papier marouflé sur toile / 67 x 100 cm Dation, 1986 © Adagp, Paris Photo © Service de la documentation photographique du MNAM - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP Donnée (Non-lieu H 10), 1984 Donnée (Non-lieu H 57), 1984 Dramatique XVI (Non-lieu H 139), 1984 Idéoplasme (Non-lieu L 20), 1984 Passe Flux (Non-lieu L 50), 1984 Au seuil de sa vie, Dubuffet franchit le pas ultime pour atteindre ce qui apparaît comme l’aboutissement le plus radical de sa production picturale : la pure dématérialisation. C’est l’objet des « Non-lieux », auxquels l’artiste s’attelle d’avril à décembre 1984. Du même format de référence que les « Mires », ils consistent en des tracés erratiques, zigzagants ou entremêlés, cheminant au hasard, et de différentes couleurs, formant parfois des zones plus denses, le tout exclusivement sur fond noir peint. À la fois « champ d’être », « champ de vide », « champ de pure pensée », le « Non-lieu », comme l’évoque ce terme, pousse l’interrogation jusqu’à sa limite extrême en mettant en question l’existence même de ce que nous voyons.
12 LISTE DES Œuvres EXPOSÉES Toutes les œuvres exposées appartiennent aux collections du Musée national d’art moderne - Centre Pompidou, Paris Le Voyageur sans boussole, Métro, mars 1943 Corps de dame, juin-août 1950 8 juillet 1952 37 × 30 cm Encre de Chine sur papier Huile sur Isorel 55,2 × 48,5 cm 27 × 21 cm 118,5 × 155 cm 55,6 × 43 cm avec cadre Métro, mars 1943 127,5 × 164 cm avec cadre Donation de M. Daniel Cordier, 1989 37 × 30 cm Achat, 1976 En dépôt au Musée des Abattoirs – Frac 55 × 48 cm Midi-Pyrénées (Toulouse) 1. « Plus beaux qu’ils croient » : Campagne heureuse, août 1944 figures et portraits Le Métafizyx, août 1950 Huile sur toile Huile sur toile Un voyage en métro, la connaissance de 130,5 × 89 cm 116 × 89,5 cm Paris par son sous-sol avec 137,5 × 96,5 cm avec cadre 126 × 99 cm avec cadre renouvellement complet de tous les Achat, 1981 Achat, 1976 personnages à chaque station. Les Portrait d’Édith Boissonnas, dessous de la capitale, parcours complet, janvier-février 1947 2. Les turbulences de la matière mars 1943 Fusain et gouache sur papier Album contenant une planche de titre et Fond de rivière [1927] 48,3 × 31,4 cm 11 planches Huile sur toile 66,5 × 51,5 cm avec cadre Gouache sur papier 54 × 63,5 cm Don de l’Université de Neuchâtel, 1992 Dation, 1991 58,3 × 68 cm avec cadre Portrait de Charles-Albert Cingria, Legs de M. André Berne-Joffroy, 2009 Détail des œuvres exposées : juin 1947 Planche de titre « Un voyage en métro » Texte granuleux I, janvier 1959 Mine graphite et gouache sur papier mars 1943 Empreinte 48 × 34 cm 37 × 30 cm Huile noire sur papier 63,5 × 49,3 cm avec cadre 53,1 × 47 cm 24 × 27,2 cm Donation de M. Daniel Cordier, 1989 28 × 31,3 cm avec cadre Métro, 10 mars 1943 En dépôt au Musée des Abattoirs – Frac Achat, 1983 37 × 30 cm Midi-Pyrénées (Toulouse) 55,2 × 48,5 cm La Barbe d’Ormuzd, 1959 Pierre Matisse portrait obscur, Huile sur cartons collés sur toile Métro, 11 mars 1943 juillet-août 1947 77 × 55 cm 37 × 30 cm Huile, gravier, sable sur toile 81,7 × 59, 6 cm avec cadre 55,2 × 48,5 cm 130 × 97,3 cm Achat de l’État, 1960 138,5 × 106 cm avec cadre Métro, mars 1943 Attribution, 1961 Dation Pierre Matisse, 1991 37 × 30 cm Messe de terre 55,2 × 48,5 cm Portrait de Dhôtel, juillet-août 1947 [décembre 1959-mai 1960] Mine graphite et encre de Chine sur Métro, mars 1943 Papier mâché collé sur Isorel papier 37 × 30 cm 150 × 195 cm 34,9 × 26,4 cm 55,2 × 48,5 cm 152,5 × 198,2 cm avec cadre 51,5 × 43,6 cm avec cadre Métro, mars 1943 Donation de M. Daniel Cordier, 1977 Donation de M. Daniel Cordier, 1989 37 × 30 cm En dépôt au Musée des Abattoirs – Frac En dépôt au Musée des Abattoirs – Frac 55,2 × 48,5 cm Midi-Pyrénées (Toulouse) Midi-Pyrénées (Toulouse)
13 Eaux, pierres, sables, septembre 1959 1. Soir, août 1959 Houle du virtuel, 5-13 novembre 1963 Dixième des albums de planches en 2. Secret, août 1959 Huile sur toile noir de la série des « Phénomènes » 3. Aire rêveuse, septembre 1958 220 × 189 cm Portfolio de 22 éléments, dont 18 4. Jeux et Congrès, avril 1959 222,5 × 192 cm avec cadre planches, dans un emboîtage 5. Silence, août 1959 Achat de l’État, 1965 Lithographie sur vélin d’Arches à la 6. Aménité, août 1959 Attribution, 1976 forme 7. Fragiles installations de l’ombre, En dépôt au Musée de Grenoble Emboîtage : 64,7 × 46,4 × 2,7 cm août 1958 Chaîne de mémoire III (EG 130), Chaque feuille : 63 × 45 cm 8. Austère lieu, août 1958 3 décembre 1964 78 × 63 cm avec cadre 9. Tracas, août 1959 Peinture vinylique sur papier marouflé Éditeur : Jean Dubuffet 10. Or et ombre, août 1958 sur toile Imprimeur : Fequet et Baudier, Paris, Tables rases, janvier 1962 100 × 134,6 cm pour la typographie Huitième des albums de planches en 102 × 137 cm avec cadre XIII/XXII couleur de la série des « Phénomènes » Achat, 1982 Achat, 1976 Portfolio de 14 éléments, dont 10 1. Torrent, février 1959 Église I (H23), 9 avril 1964 planches, dans un emboîtage 2. Travail d’eau, avril 1959 Encre de Chine sur papier Lithographie en 3 couleurs sur vélin 3. Le vent et l’eau, avril 1959 32,7 × 25,2 cm d’Arches à la forme 4. Orgues du sol, mars 1959 55,5 × 43 cm avec cadre Emboîtage : 67 × 47 × 3 cm 5. L’écoulement de l’eau, avril 1959 Achat, 1983 Chaque feuille : 63,3 × 45 cm 6. L’eau radieuse, avril 1959 78 × 63 cm avec cadre Arbre IV (H 46), 26 avril 1964 7. Eau vive et pierres, mars 1959 Éditeur : Jean Dubuffet Encre de Chine sur papier 8. Crique pierreuse, février 1959 Imprimeur : Fequet et Baudier, Paris, 33,5 × 25 cm 9. Les squales, février 1959 pour la typographie 55,5 × 43 cm avec cadre 10. L’écume des roches, février 1959 VI/XX Achat, 1983 11. Nuagerie rocheuse, février 1959 Achat, 1976 12. L’eau dévastatrice, janvier 1959 Tournevis I (H 53), 26 mai 1964 1. Épanchement, avril 1959 Marqueur, stylo-bille sur papier 13. Perles, avril 1959 2. Lit d’apaisement, septembre 1958 27 × 21 cm 14. Le rocher rongé, avril 1959 3. L’attrait du vide, août 1959 55,5 × 43 cm avec cadre 15. Texte de roche, mars 1959 4. Jeux d’ombre, août 1958 Achat, 1983 16. Gravier perlier, mars 1959 5. Espoir, août 1959 17. Amas, mars 1959 6. Légende plâtreuse, août 1959 Brouette X (H 82), 19 juillet 1964 18. Sable, mars 1959 7. Terre agitée, avril 1959 Marqueur sur papier Cadastre, octobre 1960 8. Vie discrète, août 1959 21 × 27 cm Cinquième des albums de planches en 9. Dispositif au sol, septembre 1958 55,5 × 43 cm avec cadre couleur de la série des « Phénomènes » 10. Liens intimes, août 1959 Achat, 1983 Portfolio de 14 éléments, dont 10 Brouette XV (H 88), 21 juillet 1964 planches, dans un emboîtage 3. L’Hourloupe ou l’invention Marqueur, stylo-bille sur papier Lithographie en 5 couleurs sur vélin d’un nouveau langage 27 × 21 cm d’Arches à la forme La Gigue irlandaise, 55,5 × 43 cm avec cadre Emboîtage : 66,6 × 47 × 3 cm 18-19 septembre 1961 Achat, 1983 Chaque feuille : 63 × 45,5 cm Huile sur toile 78 × 63 cm avec cadre Le Train de pendules, 24-28 avril 1965 113,5 × 145,5 cm Éditeur : Jean Dubuffet Peinture vinylique sur papier marouflé Dation, 1986 Imprimeur : Fequet et Baudier, Paris, sur toile pour la typographie Locus agitatus (EG 52), 6 février 1963 125 × 400 cm VI/XX Gouache sur papier Achat de l’État, 1965 Achat, 1976 50 × 67 cm Attribution, 1976 63,5 × 78,5 cm avec cadre Achat, 1983
14 Bouteille, 21 décembre 1965 Site avec 2 personnages Donnée (Non-lieu H 10), 24 avril 1984 Marqueur sur papier (Psycho-site E 283), 5 septembre 1981 Acrylique sur papier marouflé sur toile 27 × 21 cm Acrylique sur papier 67 × 100 cm 55,5 × 43 cm avec cadre 67 × 50 cm 70 × 103 cm avec cadre Achat, 1983 71,5 × 54,6 cm avec cadre Dation, 1986 Achat, 1982 Tasse de thé, 27 décembre 1965 Donnée (Non-lieu H 57), 30 mai 1984 Gouache, crayons de couleur sur papier Site avec 2 personnages Acrylique sur papier marouflé sur toile 27 × 21 cm (Psycho-site E 313), 21 septembre 1981 67 × 100 cm 55,5 × 43 cm avec cadre Acrylique sur papier marouflé sur toile 70 × 103 cm avec cadre Achat, 1983 50 × 67 cm Dation, 1986 52,4 × 70 cm avec cadre Cuisinière à gaz (M 22), 22 février 1966 Dramatique XVI (Non-lieu H 139), Dation, 1986 Marqueur sur papier 30 août 1984 28,3 × 21,7 cm Site avec 2 personnages Acrylique sur papier marouflé sur toile 55,5 × 43 cm avec cadre (Psycho-site E 348), 19 octobre 1981 67 × 100 cm Achat, 1983 Acrylique sur papier marouflé sur toile 70,6 × 102 cm avec cadre 67 × 50 cm Dation, 1986 Réchaud-four à gaz (M 51), 75 × 52,3 cm avec cadre 18 mars 1966 Idéoplasme XVI (Non-lieu L 20), Dation, 1986 Marqueur, mine graphite sur papier 8 octobre 1984 27 × 21 cm Site avec un personnage Acrylique sur papier marouflé sur toile 55,5 × 43 cm avec cadre (Psycho-site E 365), 2 novembre 1981 100 × 67 cm Achat, 1983 Acrylique sur papier 102 × 70,5 cm avec cadre 50 × 67 cm Dation, 1986 4. Sites, Mires et Non-lieux 54,6 × 71,6 cm avec cadre Passe flux (Non-lieu L 50), Don de l’artiste, 1982 Site avec 2 personnages 22 novembre 1984 (Psycho-site E 207), 11 juillet 1981 Site avec 2 personnages Acrylique sur papier marouflé sur toile Acrylique sur papier marouflé sur toile (Psycho-site E 380), 11 novembre 1981 67 × 100 cm 67 × 50 cm Acrylique sur papier 70,5 × 102,4 cm avec cadre 69,8 × 52 cm avec cadre 67 × 50 cm Dation, 1986 Dation, 1986 71,8 × 55 cm avec cadre En dépôt au Musée de Grenoble Achat, 1982 Site avec 3 personnages (Psycho-site E 246), 11 août 1981 Mire G 131 (Kowloon), 9 septembre 1983 Acrylique sur papier marouflé sur toile Acrylique sur papier marouflé sur toile 67 × 50 cm 134 × 100 cm 69,9 × 52 cm avec cadre 137,3 × 103 cm avec cadre Dation, 1986 Don de la Galerie Jeanne Bucher, 1985 Site avec 3 personnages Le Cours des choses – Mire G 174 (Psycho-site E 268), 26 août 1981 (Boléro), 22 décembre 1983 Acrylique sur papier marouflé sur toile Acrylique sur papier marouflé sur toile 67 × 50 cm 268 × 800 cm (en 4 panneaux) 70 × 52,4 cm avec cadre Achat, 1985 Dation, 1986 Site avec 3 personnages (Psycho-site E 271), 27 août 1981 Acrylique sur papier marouflé sur toile 67 × 50 cm 70 × 52,4 cm avec cadre Dation, 1986
15 le centre pompidou MÁLAGA Depuis son inauguration en 2015, le Centre Pompidou Málaga invite son public à faire l’expérience du Centre Pompidou à travers la richesse de sa collection, l’excellence de sa programmation et le croisement des disciplines artistiques. Première implantation à l’étranger de l’institution française, le Centre Pompidou Málaga a accueilli plus de 500 000 visiteurs depuis son ouverture, un chiffre déjà record pour cette ville Andalouse de 600 000 habitants. Le Centre Pompidou Málaga et son bâtiment iconique « El Cubo », revisité par l’artiste français Daniel Buren, sont ainsi devenus le symbole incontestable de l’attractivité et du rayonnement d’une ville ayant fait le pari de la culture. Málaga compte désormais parmi les destinations incontournables du tourisme culturel en Espagne. En février 2018, le Centre Pompidou et la municipalité de Málaga ont annoncé leur intention commune de prolonger leur partenariat pour une durée de cinq ans. Forts du succès du Centre Pompidou Málaga, Francisco de la Torre Prados, Maire de la ville, et Serge Lasvignes, Président du Centre Pompidou, ont signé un accord manifestant la volonté commune d’étendre ce partenariat fructueux jusqu’en 2025. En s’engageant dès aujourd’hui dans le renouvellement de ce partenariat, les équipes travaillent d’ores et déjà aux futures programmations du Centre Pompidou Málaga : autour d’une traversée de l’art des 20e et 21e siècles – conçue avec les œuvres majeures de la collection du Centre Pompidou – seront proposé chaque année, des expositions temporaires, des manifestations de danse, des performances, des concerts, du cinéma, des conférences, des ateliers et programmes de médiation, pour tous les publics, et en lien avec la scène artistique locale et espagnole. Centre Pompidou Málaga © Carlos Criado / Ayuntamiento de Málaga El Cubo : Incubé, travail in situ, Daniel Buren Mars 2015
16 À VENIR... GONFLÉS À BLOC Vers 1950, la recherche sur les matières PUMPED UP plastiques a permis de produire des DU 8 NOVEMBRE au 3 FÉVRIER 2019 réalisations utilisant l’air comme matériau. dates prévisionnelles Issues du domaine de l’aérospatiale, ces innovations trouvent rapidement des commissariat applications dans la construction civile et le Valentina Moimas design. Dans les années 1960 et 1970, les structures gonflables investissent le quotidien sous forme de meubles, de bâtiments, d’environnements spatiaux. En architecture, elles ouvrent une réflexion sur des nouveaux modes d’habiter où l’homme est de plus en plus en mouvement, où les bâtiments peuvent être déplacés et où la ville se développe en échappant aux contraintes de l’environnement. Le mobilier pneumatique participe à cette formulation d’un habitat sans cesse transformable. Entre architecture et arts plastiques, les environnements spatiaux et les objets gonflables expérimentent l’interaction possible entre l’homme et ce qui l’entoure, Graham Stevens Atmosfield, St Katherine’s dock, une fois la membrane plastique transformée Londres, 1969 - Achat en 2005 - Collection Centre en extension du corps. Pompidou, Paris / Musée national d’art moderne / centre de création industrielle © Centre Pompidou, Mnam-Cci / Ph.Migeat / Dist. RMN-GP © Droits réservés
17 INFORMATIONS PRATIQUES contacts presse Accès et tarifs Dorothée Mireux Centre Pompidou Málaga / Pasaje Dr. Carrillo Casaux (Muelle Uno), Puerto de Málaga, 29016 Málaga, España + 33 1 44 78 46 60 Horaires : ouvert tous les jours de 9H30 à 20H, sauf le mardi, jours et veilles de jours fériés. dorothee.mireux@centrepompidou.fr Tarif Centre Pompidou Málaga : Timothée Nicot 7 €, tarif réduit 4 € pour les expositions permanentes / 4 €, tarif réduit 2,50 € pour les expositions temporaires. + 33 1 44 78 45 79 Billet exposition temporaire + permanente : 9 €, tarif réduit 5,50 €. Pass annuel individuel : 18 €, tarif réduit 15 € timothee.nicot@centrepompidou.fr Tarif Centre Pompidou Málaga + Casa natal Picasso + Musée d’Art russe : Anne-Marie Pereira Pass annuel 30 €, tarif réduit 25 € / Pass hebdomadaire 15 €, tarif réduit 10 € + 33 1 44 78 40 69 anne-marie.pereira@centrepompidou.fr Élodie Vincent au même moment au centre pompidou + 33 1 44 78 48 56 À MÁLAGA Au Musée À metz elodie.vincent@centrepompidou.fr Les utopies modernes MUSÉE EN Œuvre(s) COUPLES MODERNES centrepompidou.fr/presse une traversée de l'art NOUVELLE Présentation Jusqu’au 20 AOûT 2018 cliquez ici pour accéder du 2Oe et 21e siècles DES COLLECTIONS La Monte Young, à l'espace pressse Jusqu'au 2 mars 2020 CONTEMPORAINES Marian Zazeela DEPUIS LE 20 SEPTEMBRE 2017 Matériaux retroprojetés Dream House, 1990 presse@centrepompidou.fr contact Timothée Nicot 2 juillet 2018 – 11 janvier 2019 JUSQU’au 10 septembre 2018 pour les demandes transversales histoire(s) d’une collection contact presse@centrepompidou.fr JEAN-LUC VILMOUTH NOUVEau parcours au sein CAFÉ LITTLE BOY centrepompidou-malaga.eu des collections modernes jusqu’au 7 JANVIER 2019 DEPUIS LE 30 MAI 2018 contact Timothée Nicot L’aventure de la couleur À PAris LES Œuvres phares La Galerie des enfants de la collection Chagall, lissitzky, malevitch du Centre Pompidou l’avant-garde russe un enfant de 5 ans À partir du 24 février 2018 à vitebsk (1918–1922) pourrait en faire autant 28 mars – 16 juillet 2018 claude closky contact contact Anne-Marie Pereira 14 avril – 24 septembre 2018 Claudine Colin Communication contact Dorothée Mireux Pénélope Ponchelet UAM + 33 1 42 72 60 01 UNE AVENTURE MODERNE penelope@claudinecolin.com 30 mai - 27 août 2018 contact Dorothée Mireux centrepompidou-metz.fr Jean-Jacques Lebel l’outrepasseur À Bruxelles 30 mai – 3 septembre 2018 KANAL-CENTRE POMPIDOU contact Timothée Nicot UNE ANNÉE DE PRÉFIGURATION les nouvelles acquisitions Jusqu’au 10 juin 2019 du cabinet d’art graphique contact Élodie Vincent 30 mai - 3 septembre 2018 contact Élodie Vincent mutations / crÉations 2 coder le monde RYOJI IKEDA : Continuum FORUM VERTIGO 15 juin - 27 août 2018 contact Timothée Nicot sabine weiss les villes, la rue, l’autre 20 juin - 8 octobre 2018 contact Élodie Vincent Suivez-nous ! Le Centre Pompidou est sur Facebook, Twitter, Instagram, YouTube et Soundcloud : @CentrePompidou #CentrePompidou
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