50e anniversaire du programme d'immersion française - ÉDITION COMMÉMORATIVE
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MESSAGE DE LA Ministre du Développement économique et des Langues officielles L e 7 septembre dernier, nous avons souligné le 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles. Cette loi établissait l’égalité de statut du français et de l’anglais au Canada. Aujourd’hui, elle est le symbole de nos valeurs les plus chères en tant que Canadiens, c’est-à-dire le respect, l’ouverture et l’égalité. Cette année marque le 50e anniversaire du programme d’immersion française dans la division scolaire catholique de Regina. Nous savons que l’apprentissage du français comme langue seconde est indispensable pour assurer l’avenir de nos deux langues officielles et rapprocher les francophones et les anglophones d’un bout à l’autre du pays. À titre de ministre du Développement économique et des Langues officielles, je tiens à remercier tous les membres du personnel de la division du travail exceptionnel qu’ils accomplissent au quotidien. Je profite également de l’occasion pour féliciter les parents et les élèves pour leur choix en matière d’éducation. Meilleurs voeux de succès à tous ! L’honorable Mélanie Joly Gouvernement du Canada |1|
MESSAGE DU Commissaire aux langues officielles du Canada A voir deux langues officielles est ce qui distingue le Canada en tant que société ouverte et inclusive. Le français et l’anglais font du Canada une entité supérieure à la somme de ses parties en favorisant l’unité nationale, en contribuant à faire de nous un acteur sur la scène internationale, et en créant des possibilités pour nos enfants d’apprendre et de grandir en s’exposant à une autre langue et à une autre manière de penser. En tant que commissaire aux langues officielles du Canada, je crois que chaque enfant au pays devrait avoir l’occasion de maîtriser sa deuxième langue officielle. Plus que jamais, les Canadiens veulent que leurs enfants puissent profiter des avantages d’apprendre le français et l’anglais. En investissant dans nos jeunes, nous garantissons la vitalité continue et l’épanouissement des langues officielles du Canada. Je suis très heureux d’apprendre qu’en cette année du 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles, Regina Catholic Schools célèbre aussi un demi-siècle de programmes d’immersion en français. Je tiens à féliciter chaleureusement tout le personnel, les parents et les élèves qui ont rendu ce jalon possible. De 25 élèves de première année en 1969 à plus de 2,600 élèves du primaire et du secondaire aujourd’hui, votre programme d’immersion en français en pleine expansion témoigne de votre vision, de votre dévouement et de votre respect pour vos enfants et pour la dualité linguistique du Canada. Bien joué ! Raymond Théberge Commissaire aux langues officielles |2|
MESSAGE DU Vice-premier ministre et ministre de l’Éducation A u nom du gouvernement de la Saskatchewan, j’aimerais féliciter la Division scolaire catholique de Regina, qui célèbre 50 ans d’éducation catholique en immersion française dans notre province et notre pays. Les occasions qu’offre votre division scolaire aux jeunes de la Saskatchewan sont des indications éloquentes de l’épanouissement culturel et du succès, dans des domaines divers, dont ces élèves pourront tirer avantage, non seulement pendant leur parcours scolaire actuel, mais aussi dans la poursuite de leurs objectifs d’avenir au chapitre de la carrière et des études. Le bilinguisme et le multilinguisme apportent aux élèves des bienfaits personnels, cognitifs et sociaux qui leur servent dans leurs rapports avec les autres, tant personnels que professionnels. Il importe aussi de reconnaitre que les aptitudes en ce sens se traduisent par des avantages économiques pour notre province; en effet, les personnes qui, en plus de leur langue maternelle, savent maitriser le français sont recherchées dans la population active et la société en général. Après cinq décennies, il convient que la Division scolaire catholique de Regina souligne avec fierté le travail remarquable accompli à l’appui de nos élèves et futurs chefs de file dans leur apprentissage du français. À titre de vice premier ministre et ministre de l’Éducation, je suis heureux de constater les occasions émergentes offertes à nos enfants, qui leur permettent d’accéder librement à des cultures diverses grâce aux connaissances qu’ils acquièrent et à leur capacité d’utiliser différentes langues, dont le français. Les efforts de la Division scolaire catholique de Regina apportent une contribution bénéfique à nos collectivités, tandis que nous collaborons en vue d’accroitre les possibilités qui s’offrent à nous sur le plan linguistique. J’applaudis votre engagement de longue date et le travail dévoué au fil des années pour soutenir l’apprentissage de la langue française dans notre belle province. Je vous souhaite de vivre un évènement des plus excitants et vous félicite pour 50 ans d’éducation de qualité en immersion française. L’honorable Gordon S. Wyant, Q.C. Vice-premier ministre et ministre de l’Éducation Gouvernement de la Saskatchewan |3|
MESSAGE DE L’Archevêque de Regina J e félicite très chaleureusement la Commission scolaire catholique de Regina, car cette année scolaire 2019-2020 marque le 50e anniversaire de leur programme d’immersion française. L’Église catholique est engagée, de longue date, aux initiatives en matière d’éducation, car l’enseignement a toujours été au cœur du ministère de Jésus ainsi de ce qu’il est attendu de sa communauté de disciples. Au cours des siècles, l’enseignement catholique s’est adapté aux besoins de chaque époque et de chaque lieu. En Saskatchewan, offrir un enseignement en langue française aux élèves et à leurs familles a été d’une grande importance. La foi est non seulement communiquée par l’importance des célébrations et de l’étude de la catéchèse, mais également par la culture et la langue. Le programme d’immersion française au sein du système d’éducation catholique a permis le partage et la valorisation des richesses de la langue et de la culture française entre les générations passées et futures. C’est une grande bénédiction, vraiment. Au nom de l’archidiocèse de Regina, mes remerciements et mes félicitations les plus sincères ! Mgr Don Bolen Archevêque de Regina |4|
MESSAGE DU Conseil scolaire des écoles catholiques de Regina A u nom du Conseil scolaire des écoles catholiques de Regina, je tiens à offrir mes sincères félicitations à l’occasion du 50e anniversaire du programme d’immersion française. Depuis ses débuts, le programme d’immersion française connait une croissance forte et régulière dans la province. D’excellents enseignantes et enseignants ainsi que des dirigeantes et des dirigeants visionnaires ont rêvé et mis en place un programme d’immersion française de qualité pour les Écoles catholiques de Regina. Nos réussites aujourd’hui peuvent être attribuées aux efforts d’un groupe d’enseignantes et d’enseignants de français, de directrices et des directeurs et de dirigeants de l’administration centrale qui ont voué leur carrière à l’enseignement et à la promotion de l’immersion française. Nous sommes fiers que les Écoles catholiques de Régina aient été l’une des premières commissions scolaires à offrir ce programme dans la province et au Canada. Il a fallu travailler fort et avoir du courage pour introduire un programme d’immersion française dans l’ouest en 1968. Ces visionnaires ont su reconnaitre, depuis le début, qu’il était important que les enfants soient capables de communiquer dans les deux langues officielles du Canada. Le succès n’a été atteint sans faute de défis, mais le groupe a œuvré et a persévéré avec un véritable esprit de collaboration. Les avantages de ce programme sont bien documentés. Les bienfaits du bilinguisme sont nombreux pour les élèves et les diplômés en immersion française. Cette dualité linguistique les aide non seulement à accéder à diverses perspectives de carrières, mais favorise également la créativité et la résolution de problèmes. En ce qui concerne l’avenir, le programme d’immersion continuera de s’épanouir. Je tiens à remercier l’équipe dévouée d’enseignantes et d’enseignants et de dirigeantes et dirigeants en immersion pour leur confiance, leur passion et leur dévouement au programme. Nous sommes vraiment privilégiés à cet égard. Bob Kowalchuk Président du conseil scolaire |5|
MESSAGE DU Directeur de l’Éducation C ’est avec un nouvel engagement et une nouvelle fierté que je me joins à la communauté de la Commission scolaire catholique de Regina pour célébrer le 50e anniversaire de notre programme d’immersion française. Cette année, nous avons le plaisir de célébrer fièrement cet évènement marquant. À quel moment tout cela a-t-il commencé ? Le programme d’immersion française a commencé comme projet pilote en 1965 à Saint-Lambert, au Québec. Aujourd’hui, ce programme est reconnu comme étant le meilleur programme favorisant le bilinguisme à travers le Canada. Le programme d’immersion française au Canada a célébré son 50e anniversaire en 2015-2016. Quatre ans plus tard, la Commission scolaire catholique de Regina offre aux élèves et aux parents l’option d’un programme en immersion française. Notre commission scolaire a ouvert sa première classe à l’école St Pius X en 1969. À l’époque, notre commission scolaire a été considérée comme pionnière de l’immersion dans notre province. Au fil des années, ce programme s’est développé et il continue d’être une option scolaire offerte dans plusieurs de nos écoles catholiques. Cette année, nous allons profiter de l’occasion de bien célébrer l’histoire et le riche héritage et les réussites de ce programme. Alors même que nous célébrons ensemble cette année, je prie pour assurer un succès continu. La commission scolaire catholique s’engage à offrir cette option aux parents pour de nombreuses années à venir. Nous remercions chaleureusement tous ceux et celles qui ont fait partie de cette belle histoire et à tous ceux qui feront partie des cinquante prochaines années, on vous dit THANK YOU et MERCI BEAUCOUP ! Que Dieu vous bénisse ! Domenic Scuglia Directeur de l’Éducation |6|
MESSAGE DE Canadian Parents for French Saskatchewan P lusieurs évènements mémorables ont marqué l’année 1969. Entre autres, Neil A. Armstrong et Edwin E. Aldrin, Jr. ont été les premiers astronautes à marcher sur la lune. Le fameux festival de musique Woodstock a eu lieu. Sesame Street a été diffusé pour la première fois au réseau de télévision pour enfants, le Children’s Television Workshop. Le Canada adopte la Loi sur les langues officielles et c’est en cette même année que la division scolaire des écoles Catholiques de Regina offre son premier programme d’immersion française. La Saskatchewan a été la deuxième province au Canada à offrir le programme d’immersion française dans le système d’éducation pour non-francophones. Par ce fait même, notre province est allée de l’avant en assurant que les jeunes puissent apprendre la deuxième langue officielle de notre pays, en souscrivant au bilinguisme officiel. Le conseil scolaire des écoles catholiques de Saskatoon a mis sur pied le premier programme en 1968 et le Conseil scolaire des écoles Catholiques de Regina a fait suite, l’année suivante. Nous félicitons les écoles Catholique de Regina de leur engagement soutenu du programme d’immersion française pour plus de 50 ans. Ce fut un énorme plaisir de collaborer avec les administrateurs, les enseignants et les étudiants pour offrir des occasions pour les jeunes d’apprendre et de communiquer en français. Nous espérons continuer cette étroite collaboration dans les années à venir. Félicitations ! Janet Loseth Présidente, Conseil d’administration Canadian Parents for French - Saskatchewan Deputy Premier and Minister of Education, Government of Saskatchewan |7|
NOTRE HISTOIRE L’immersion (l’immersion). Le programme a commencé avec française dans les une classe de vingt-six élèves en première année. Mlle Chauvin a relevé ce grand défi en travaillant avec diligence et passion. Elle s’est assurée d’engager les écoles catholiques élèves à vouloir apprendre une nouvelle langue tout en s’assurant de satisfaire tous leurs besoins. Sous sa de Regina direction, le programme bilingue est devenu un succès et un modèle pour d’autres programmes. Le programme a attiré l’attention de dignitaires telle que des représentants A u cours des 50 dernières années, le programme du Consulat général de France, le secrétaire d’État d’immersion de la division scolaire catholique de du Canada, l’honorable Gérard Pelletier, le premier Regina a commencé avec une seule salle de classe dans commissaire des langues officielles du Canada, une école. Aujourd’hui, le programme est offert dans Keith Spicer ; ainsi que plusieurs autres qui s’intéressaient cinq écoles élémentaires et trois écoles secondaires. à développer un programme similaire. Par la suite, Cette croissance démontre que plusieurs parents le programme bilingue (l’immersion) est devenu un choisissent d’inscrire leurs enfants dans un programme modèle pour plusieurs autres écoles. d’immersion. Comme documenté dans la recherche, l’immersion française est une approche qui connait « La création d’écoles désignées et l’adoption de la beaucoup de succès pour apprendre une langue Loi sur les langues officielles par Ottawa conduisent seconde. C’est une façon efficace de développer un plusieurs parents anglophones à choisir le français bilinguisme fonctionnel tout en atteignant les objectifs comme langue d’enseignement pour leurs enfants. En du programme régulier. 1978, le gouvernement néo-démocrate adopte la Loi scolaire donnant à tout élève le droit de s’inscrire dans C’est même avant l’adoption de l’acte sur la Loi sur les une école désignée. Cette Loi scolaire change donc le langues officielles, qu’un intérêt pour une éducation caractère des écoles désignées ; dans la plupart des cas, bilingue a commencé. À Regina, des groupes de elles deviennent des écoles d’immersion pour les parents pensaient que l’apprentissage des langues jeunes anglophones. » devrait faire partie intégrale d’une éducation de base. *Source : Les Fransaskois et le système scolaire ; page 98 Ce sont ces groupes de parents qui ont exprimé leur intérêt à la commission scolaire de mettre en œuvre un programme bilingue. Il est important de reconnaître la contribution de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) alors En 1968, un amendement à la loi scolaire a permis connue sous le nom de l’Association culturelle franco- la création des écoles désignées dont la langue canadienne (ACFC) pour le rôle considérable qu’il a d’enseignement peut être le français. joué quant à l’établissement des écoles désignées En même temps, des discussions et un intérêt pour un (Écoles francophones et programmes d’immersion) en programme bilingue ont mené à une nouvelle initiative Saskatchewan qui a permis l’enseignement du et en en éducation au niveau provincial. Cette initiative a incité français. Au cours des années suivantes, la commission la commission scolaire catholique de Regina à mener scolaire catholique de Regina a mis sur pied d’autres un sondage auprès de ses contribuables à savoir s’il y programmes d’immersion dans certaines écoles de avait un désir pour un tel programme. Les résultats du la ville. À ce jour, la commission scolaire catholique sondage ont confirmé l’intérêt des parents et de là est de Regina est fière du succès de son programme né le programme d’immersion. d’immersion et maintient son engagement à offrir une éducation dans nos deux langues officielles. C’est en septembre 1969 que Mlle Renée Chauvin a mis sur pied la première classe d’un programme bilingue |8|
Chant thème du 50e anniversaire du programme d’immersion Regina Catholic Schools Regina Catholic Schools 50th Anniversary Theme Song C’EST TELLEMENT BEAU! Paroles et musique de Robert Lebel Y a cinquante ans passés, Chaque génération Dans une petite école, Transmet votre héritage Nous avons commencé Et de chaque maison À prendre la parole. S’élève un bel hommage! Au cœur de nos prairies, Maintenant quand on prie Au creux des grands espaces, La langue qui l’emporte Vous nous avez appris C’est l’amour que l’on vit, À prendre notre place. Voilà ce qui importe… Depuis la garderie, Quand nous nous rassemblons Nos langues maternelles À l’école, à l’église, Nous ont parlé aussi On met les fondations D’amitié mutuelle. D’une grande famille… Ensemble on étudie Ensemble, nous scrutons Les sciences et la musique, Le cœur de l’Évangile, Parlant géographie, Et puis nous repartons Histoire, mathématiques. Plus forts pour mieux en vivre! C’est tellement beau Dans le bus, dans la cour, De pouvoir vivre ensemble Chez-soi ou sur la rue, C’est tellement beau Nous recherchons toujours De savoir se comprendre. Une belle attitude… C’est tellement beau De respect et d’amour De s’entendre…! Pour chacun et chacune, En leur offrant toujours Grâce à vous nous parlons Des mots de bienvenue! Nos langues officielles… Et puis nous découvrons Nos saveurs culturelles. Cliquer içi pour écouter Ainsi l’on crée des liens la chanson. Qui déjouent les frontières! Et l’on se tend la main Pour être solidaires.
Entrevue avec Mlle Renée Chauvin la première enseignante du programme d’immersion française à Regina N ée le 9 juin 1926 à Saint-Maixent-l’École, une ville du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine, mademoiselle Chauvin âgé de 94 ans a connu une vie digne d’un roman biographique. Passionnée de l’éducation et des enfants, cette admirable dame, aimable et charmante a laissé sa marque dans l’histoire du programme d’immersion des Écoles catholiques de Regina. Dans le cadre du 50e anniversaire du programme d’immersion des Écoles catholiques de Regina, Mme Diane Lacasse a réalisé une entrevue avec mademoiselle Renée Chauvin, la pionnière du programme d’immersion de notre conseil scolaire. Mlle Renée Chau vin Après de maintes recherches, nous avons réussi à prendre contact avec mademoiselle Chauvin qui habite Laflèche en France depuis sa retraite. Voici la transcription de la conversation téléphonique avec mademoiselle Chauvin. ) française (1978-1979 La classe d’immersion | 10 |
Q: Mademoiselle Chauvin, pourquoi êtes-vous venue au Canada et plus particulièrement à Regina en Saskatchewan ? étaient extrêmement coopératifs et ils ont aidé beaucoup. Ils étaient motivés que leurs enfants apprennent le français. Je n’ai pas eu de problèmes du tout la première année. Les enfants ont appris sur Mes expériences en France m’ont poussée à chercher le tas*. C’est merveilleux des enfants ; ça répète ce vivre ailleurs. J’ai vécu l’époque de la deuxième guerre que vous dites ; ils vous croient et ils apprennent tout mondiale de 1939-1945 et la guerre d’Algérie de ce que vous leur enseignez. 1954-1962. Lors de la guerre d’Algérie, j’enseignais dans une école et je vivais en pension. J’ai vu et j’ai * Cette expression française est née au cours du 20e siècle et vécu des choses qui m’ont marqué pour la vie. J’ai eu exprime l’idée d’apprendre tout d’un coup, en pratiquant et non en suivant un enseignement théorique. peur et je me suis dit que je ne restais pas là. Je voulais Q: m’en aller ailleurs où il n’y avait pas de guerre. Là où j’étais en pension en 1959, il y avait une Canadienne En tant que pionnière de l’éducation du français qui ne pouvait pas retourner chez elle à cause de en immersion en Saskatchewan, quels ont été les la guerre alors elle venait nous donner des cours défis les plus difficiles à surmonter ? d’anglais. À la suite, j’ai toujours correspondu avec J’ai travaillé jour et nuit la première année parce que elle. Un jour elle m’a écrit et m’a proposé de venir je ne voulais pas que ça manque. C’était dur pour moi enseigner au Canada, donc je l’ai fait et je me suis parce qu’il y avait beaucoup à leur faire apprendre en retrouvé au Québec dans une ville qui se construisait. première année. J’étais habitué aux enfants et je savais J’ai enseigné la maternelle française, 2 ans à Gagnon que les enfants adorent quelque chose de nouveau. et ensuite à Sherbrooke. Il fallait faire des choses que je n’aurais pas faites en Suite à mon retour en France, elle m’écrit de nouveau France. Par exemple, je faisais plus de jeux pour les pour me proposer de revenir au Canada. C’était soit mots, pour les chiffres. Il fallait inventer des jeux pour en 1963 ou 1964 que j’ai appris par la Canadienne qui les obliger à parler, parce que moi, je ne parlais que habitait en Saskatchewan qu’il y aurait un programme français et il fallait qu’ils me répondent en français. bilingue, en fait un programme d’immersion en Dans les classes que j’avais, il y avait des enfants qui Saskatchewan. Elle m’a suggéré de poser ma candidature parlaient 3 et 4 langues. À la maison, ils parlaient pour enseigner en maternelle. Alors j’ai écrit et j’ai eu leur langue, sur le terrain de jeu à l’école ils parlaient le poste. Je suis allé à Gravelbourg et j’ai enseigné là souvent l’anglais, mais avec moi, ils ne parlaient que pendant 2 ans. J’ai beaucoup aimé. Ensuite, je suis français. Plus ils avaient de langues, plus vite ils allé à Regina et j’ai enseigné la maternelle française apprenaient le français. Q: paroissiale pour des parents. La maternelle était installée dans une salle de l’Église Saint-Jean Baptiste Quels étaient vos principes de départ pour et non dans une école. J’étais payé par les parents. l’apprentissage d’une autre langue ? Est-ce Après, la Commission scolaire catholique a décidé quelque chose que vous avez gardé tout le qu’elle voulait avoir une école bilingue et comme long de vos années ? j’étais sur place et ça m’intéressait, je le voulais. J’ai enseigné à Saint-Pie X pendant 16 ans ; ensuite, Je ne leur parlais jamais anglais. Je leur parlais toujours j’ai pris ma retraite et je suis retourné en France. français et quand ils ne comprenaient pas, et bien je cherchais de leur expliquer d’une autre façon. Je faisais Q: beaucoup de gestes, de gymnastique pour qu’ils Combien d’élèves y avait-il dans votre groupe comprennent. Les enfants savaient que je ne parlais de 1re année ? pas tellement anglais alors ils devaient s’efforcer. Q: Il y avait 26 élèves dans ce premier groupe. Il n’y avait pas de maternelle française dans les premiers Quel type d’aide ou de ressources avez-vous reçu ? temps à Pie X. Je ne comprenais pas ça. Les élèves sont arrivés en première année sans français et C’est moi qui a fabriqué le programme ; ils ne m’ont j’ai dû travailler fort pour leur apprendre la langue. rien donné. J’ai inventé. Je ne savais pas du tout ce Au début ça m’inquiétait, mais ça a pris par qu’il y avait ailleurs, donc j’ai utilisé ce que j’utilisais en enchantement et ça a pris très bien. Les parents France. Ça a marché. C’est sûr que c’est mieux quand | 11 |
c’est des livres du pays, mais je n’en avais pas. Alors la continuellement. Il faut qu’ils répètent, s’ils ne première année ils ont fait venir ce que j’ai demandé. Il le disent pas eux-mêmes, dans le temps ils vont fallait que je parte sur quelque chose que je connaissais. comprendre, mais ils le disent mal après. Il faut Ils ne peuvent pas dire que j’ai dépensé beaucoup qu’ils répètent un par un. d’argent parce que je faisais beaucoup de choses par Ce n’est pas toujours facile en immersion, mais c’est moi-même. J’ai travaillé fort. vraiment encourageant et on est récompensé au Vous savez, les directeurs qui ne parlaient pas le centuple. Quand on voit un enfant qui nous parle français, m’ont toujours soutenu ou m’ont fait français, un enfant qui essaye de communiquer c’est comprendre comment fonctionnaient les écoles au extraordinaire. J’ai reçu des lettres des élèves qui Canada. Je n’ai jamais eu de problèmes avec eux. m’ont fait pleurer pratiquement. Ils disaient merci. Q: J’avais envie de leur dire merci à vous ! Dans le fond, Vous avez travaillé en tant que directrice adjointe l’enseignement c’est l’amour des enfants. Q: à l’école Saint-Pie X. Quelles étaient vos attentes par rapport à l’équipe d’enseignants ainsi que Quel a été votre plus beau moment, vos plus le climat ou la culture de l’école ? beaux souvenirs ? Vous savez, je ne me sentais pas capable de diriger On faisait une petite séance à Noël. Toutes les classes les autres. Il n’y avait pas de conseiller français, faisaient un petit numéro pour Noël devant les parents ; alors je disais aux profs de me demander ce qu’elles et les enfants, ils ont fait ça la première année. Je leur avaient besoin. ai appris une chanson en français : « Les enfants de l’an 2000 », d’un chanteur Français. Ce n’était pas une Je n’ai jamais posé des conditions. Je voyais qu’elles chanson très facile à chanter. Les enfants ont coopéré faisaient tout ce qu’elles pouvaient. J’avais juste une tout de suite. Ils sont rentrés là-dedans et ils ont très heure par semaine pour que je puisse aller préparer bien chanté et prononcé. C’était la première fois que des choses. C’était le seul moment que j’avais et puis les parents voyaient et entendaient leurs enfants évidemment mon temps à moi ; j’étais à l’école à 7 h s’exprimer en français. Ils étaient complètement du matin et je repartais à 7 h le soir. Je n’ai pas trouvé épatés et ravis de voir et d’entendre parler le français. Q: que c’était trop, au contraire, il fallait le faire et il fallait le faire le mieux possible. Q: Avez-vous une citation ? À votre avis, qu’est-ce qui est primordial pour « Aime tes élèves comme qu’ils soient. » Q: assurer la réussite des élèves ? Il faut que l’enfant le veuille. S’il ne le veut pas, Quel message ou souhait aimeriez-vous transmettre il ne va pas écouter, MAIS il faut lui faire voir que aux lecteurs ? À vos anciens étudiants ? c’est pas quelque chose d’insurmontable, que c’est pas difficile. Si on les prend bien quand ils sont À mes anciens étudiants, je les ai tellement beaucoup petits, une fois qu’ils ont commencé, il n’y a pas de aimés. Je sais qu’ils ont travaillé le plus fort qu’ils ont problème. Je m’amusais avec eux. Je ne leur parlais pu et ils ont eu des succès très très bons. Je ne les jamais anglais et pourtant on a bien ri. Quand ils oublierai jamais. étaient plus grands, je changeais les activités. Je leur Tous les parents que j’ai connus aussi ont été faisais écrire des histoires et quand ils avaient fini, ils remarquables. Les parents m’ont aidé beaucoup, allaient lire leurs histoires avec les autres. C’était le rien qu’en me soutenant quand ils voyaient bien partage et ils adoraient ça. que ce n’était pas toujours facile, mais ils m’ont aidé Q: beaucoup, en venant me voir et j’ai toujours eu un Quels conseils donneriez-vous à ceux qui œuvrent plaisir de les rencontrer. dans le domaine de l’immersion ? Je garde de merveilleux souvenirs et je les Il faut aimer enseigner et il faut aimer les enfants. embrasse tous. En immersion, il faut accepter que ça prend du temps, parce qu’il faut répéter, pratiquer et revoir | 12 |
Armand Martin Premier enseignant au secondaire en immersion A u début du mois de septembre 1978, la première classe d’immersion commençait la septième année à l’école St Pie X. J’étais un jeune enseignant qui commençait sa deuxième année comme professeur d’école. Il y avait douze étudiants dans la classe de la septième année. Ce fut un plaisir d’enseigner ces étudiants, car ils avaient envie d’apprendre et leurs parents appuyaient le programme d’immersion. À la fin de la huitième année, j’ai eu l’occasion d’accompagner les douze étudiants, 6 filles et 6 garçons, avec l’aide d’une des mères pour tenter l’expérience de voir si nos étudiants pouvaient fonctionner dans un milieu francophone. Nous Armand Martin avons passé trois semaines au Québec ; deux semaines dans un camp d’été et ensuite, nous avons visité les villes de Montréal et de Québec. Ce fut une grande réussite, car nos étudiants ont pu fonctionner très bien dans un milieu francophone. J’ai continué d’enseigner ce groupe d’étudiants à l’école secondaire Dr Martin Leboldus pour la 9e, 10e, et 11e années. Ce fut une expérience exceptionnelle d’avoir enseigné ce groupe d’étudiants pendant cinq ans. J’ai été témoin de leurs progrès et de leur cheminement de jeunes élèves à de jeunes demoiselles et de jeunes hommes. | 13 |
a, Sas katchewan, The Leader-Post (Regin Downloaded on Feb 27, 2020 The Lea der-Pos t (Regin a, Sas k a Regina Leader-Post, Regina Leader-Post, t· Page 12 le 19 août 1969 le 28anaoût 1979 15 Jun 1985, Sa , Canada) · , 2020 ew d on Feb 27 , Sask atch Downloade -Pos t (Regina The Leader 020 erv ed. pers.c om. All Rights Res Regina Leader-Post, Regina Leader-Post, Clipped By: le 15 juin 1985 le 25 juin 1971 c_m ccloy CThliu,pFepbe27d, 2020 By:
The Lead Page 85 er-P os t (Regin 1982, Sat · a, Sas katc , Canada) · 27 Mar , 2020 hewan, C an d on Mar 13 anada) · Sask atchew Downloade 27 Jan 20 The Leader-Post, Leader-P os t (Regina, 01, Sat · P The Downloade le 16 août 1974 d on Mar 13 The Leader-Post (Regina, Saskatchewan, Canada) · 27 Jan 2001, Sat · Page 6 Downloaded on Mar 13, 2020 Clipped B y: d_lacass The Leader-Post, e Fri, Mar 13 le 27 janvier 2001 , 2020 Regina Leader-Post, le 27 mars 1982 Copyright © 2020 N ewspaper s.com. All Rights Res h 27, 1982 erved. o s t , M a r c a Leader-P acasse Mar 13, 2020 serv ed. l Rights Re pers .c om. Al 020 News pa The Leader-Post, le 27 janvier 2001
Chronologie historique du programme d’immersion Regina Catholic Schools 1969 École St Pius X 1977 École secondaire Dr Martin LeBoldus 1978 École St Mary 1982 St. Thomas School 1984 École St Andrew (à la suite de la fermeture de l’école St Thomas, le programme bilingue est transféré à l’école St Andrew). 1986 École secondaire Archbishop M.C. O’Neill 1987 École St Angela Merici 2017 St Kateri Tekakwitha School École St Elizabeth (à la suite de la fermeture de l’école St Andrew, le programme est transféré à l’école St Elizabeth) 2018 École secondaire Miller Comprehensive 2019 – RCSD fête les 50 ans de son 2020 programme d’immersion!
NOS ÉCOLES L’école St Pius X L’école St Pius X À l’automne 1953, les élèves catholiques qui vivaient dans le sud de Regina n’avaient plus besoin les démarches nécessaires pour établir ce nouveau programme. Le premier programme bilingue Au long des années, de nombreuses modifications ont été apportées à l’école pour répondre au besoin de traverser le ruisseau Wascana a commencé en septembre 1969 d’une population scolaire qui pour fréquenter l’école. La nouvelle à l’école St Pie X. À cette époque, augmentait d’année en année. école St. Pius X a ouvert ses portes Monsieur R. J. Tourigny, le directeur Entres autres, la construction d’un le 1er septembre 1953 sous la et mademoiselle Renée Chauvin, gymnase, diverses rénovations et direction de Sœur Mary St Verda l’enseignante titulaire ont souhaité l’addition de classes portatives. (Dauk). L’école a été nommé en la bienvenue à 26 élèves inscrits Enfin, en raison du nombre l’honneur du pape Pie X, le « pape en première année. croissant d’élèves inscrits aux des enfants ». C’était une école à deux programmes, l’école ne pouvait En 1974, une maternelle française voie unique en anglais. plus soutenir le nombre d’élèves. a été ajouté au programme. Il n’y avait plus d’espace. Donc en Au cours des années 1960, un L’enseignante de cette première 1986 St Pie X est devenu une école groupe de parents ont demandé à classe de maternelle en immersion à voie unique en français et son la commission scolaire de mettre était sœur Alice Labreque, s.j.m. nom est officiellement changé à sur pied un programme bilingue Dorénavant, le point d’entrée École St Pius X. (immersion). À la suite de nom- pour le programme d’immersion breuses discussions et consultations, est la maternelle. la commission scolaire a entrepris | 17 |
NOS ÉCOLES L’école secondaire catholique Dr Martin LeBoldus L’école secondaire catholique Dr Martin LeBoldus L ’ école secondaire catholique Dr Martin LeBoldus a ouvert ses portes en février 1976. C’est à En quatre ans, les inscriptions au niveau secondaire ont augmenté d’une douzaine d’élèves à des télévision de Radio-Canada. Ils ont même remporté le grand prix de Génies en herbe au championnat l’automne 1977 que le programme groupes de plus de 25 élèves. national en 1984. d’immersion a commencé. Le Depuis ce temps, le programme premier groupe comptait douze a connu une croissance rapide et Le programme d’immersion à élèves, tous venant de l’école aujourd’hui, on compte plus de 220 LeBoldus est bien connu et établi associée St Pius X. Monsieur élèves de la 9e à la 12e année. grâce à la contribution de plusieurs Armand Martin, l’enseignant enseignants, administrateurs, de la 8e année a suivi ce groupe Au fil des ans, les étudiants de leadeurs et le personnel de soutien. d’élèves et fût le premier enseignant l’immersion française ont participé L’avenir du programme à LeBoldus du programme d’immersion et représenté l’école secondaire s’annonce prometteur, grâce à un française à l’école secondaire Dr Dr Martin LeBoldus à des activités nombre croissant d’élèves inscrits Martin LeBoldus. À l’époque, le parascolaires telles que le Concours en immersion des écoles associées programme était connu sous le d’art oratoire et l’émission populaire St Pius X et St Kateri. nom de « programme bilingue ». de Génies en herbe diffusée à la | 18 |
Regina Leader-Post, Regina Leader-Post, vendredi 12 février 1981 lundi 6 avril 1981 | 19 | ers.com. All Rights Reserved.
NOS ÉCOLES L’école St Mary L’école St Mary L ’ école St Mary a ouvert ses portes le 5 septembre 1962. Au cours des années, la population L’année scolaire 1981-1982, le programme comprenait une classe de la maternelle à la 5e voie offrant un programme anglais et un programme d’immersion pour plusieurs années. C’est au de la communauté de St Mary année et comptait 175 élèves et début des années 1990 que le a augmenté considérablement, 8 enseignants. Les élèves venaient programme anglais a été transféré tout comme l’intérêt pour un des communautés environnantes dans les écoles avoisinantes que programme bilingue. Sous la de Uplands, Regent, Argyle ainsi l’école St Mary a été désignée une direction du directeur Harold que les communautés à l’ouest école d’immersion à voie unique. Ferner, l’école a établi son premier de la rue Pasqua et de l’avenue groupe de 1re année en immersion McKinley. Présentement, plusieurs au mois de septembre 1978. rénovations sont en cours pour La première enseignante était On a continué d’ajouter à chaque accommoder l’augmentation de Mme Elaine Giroux. Elle a accueilli année un niveau scolaire jusqu’à la population étudiante du 23 élèves dans cette classe de la 8e année. L’école St Mary était programme d’immersion. 1re année. connue comme une école à double | 20 |
NOS ÉCOLES L’école St Andrew L’école St Andrew L ’ école St Andrew ouvre ses portes en 1957. Le directeur, M. Harry Selinger, accueille les l’époque, a facilité la réussite de cette transition avec l’aide de Lorraine Ferrara et Ann Flamand, Depuis, la ville a connu de nouveaux développements et par conséquent dû au nombre croissant d’élèves premiers élèves ainsi que le deux enseignantes en immersion inscrits en immersion à l’École St personnel. C’est 27 ans plus tard, française au niveau primaire, qui se Andrew, une nouvelle école dans que le programme d’immersion sont jointes à son équipe. l’est de Regina a été construite pour commence à St Andrew. répondre au besoin. Le programme d’immersion Initialement, un programme française à St Andrew a suscité En juin 2017, St Andrew ferme ses bilingue avait été introduit à au fil des ans de plus en plus portes et à l’automne, les élèves St Thomas en 1982. Cette école a d’intérêt. Comme l’école ne et le personnel s’installent dans fermé ses portes en 1984 et le pouvait plus soutenir les deux son nouvel établissement l’École programme bilingue a été transféré programmes, le programme St Elizabeth. à St Andrew pour l’année scolaire anglais a été retiré graduellement 1984-1985. St Andrew est donc et en 1988, l’école est devenue devenue une école à double voie. une école d’immersion française. Gordon Domm, directeur à | 21 |
NOS ÉCOLES L’école secondaire catholique Archbishop M. C. O’Neill L’école secondaire catholique Archbishop M. C. O’Neill n du programme d’immersio Les premiers finissants L ’ école secondaire Archbishop M. C. O’Neill a ouvert ses portes en 1967 et a été nommé en programme. Cette transition c’est avéré un succès grâce au travail acharné de M. Morin et en herbe diffusé à la télévision de l’honneur de l’Archevêque Michael de son dévouement pour offrir Radio-Canada. C. O’Neill. Pour répondre aux un programme de qualité. besoins des élèves du programme Aujourd’hui, O’Neill est l’école O’Neill continue à ce jour, d’offrir d’immersion qui fréquentaient secondaire désigné pour les élèves un programme d’immersion les écoles du nord de la ville de d’immersion provenant des écoles de qualité qui dessert plus de Regina, un programme secondaire élémentaires de St Mary et 200 élèves. C’est avec reconnais- fut établit à O’Neill. En septembre St Angela Merici. sance, que nous notons la grande 1986 le programme d’immersion contribution des enseignants, des française a commencé à O’Neill. Au fil des ans, les étudiants de leadeurs, des administrateurs et Bernard Morin, enseignant a été l’immersion française ont participé du personnel de soutien qui ont chargé de faciliter la transition de et représenté l’école secondaire contribué à son succès. Merci à ses élèves en immersion de la 8e O’Neill à des activités parascolaires tous ceux et celles qui ont travaillé année de St Mary. Il a été aussi telles que le Concours d’art oratoire pour en faire un succès qu’il est responsable de mettre sur pied le et l’émission populaire de Génies aujourd’hui. | 22 |
NOS ÉCOLES L’école St Angela Merici L’école St Angela Merici L ’ école St Angela Merici, situé au nord-ouest de la ville a ouvert ses portes en septembre 1987. française sous le même toit. Cette école de 2 900 mètres carrés a accueilli 342 élèves. restée une école à double voie jusqu’en juin 2017. Comme avec toutes les écoles En raison du nombre croissant catholiques, cette nouvelle école Les inscriptions aux deux d’élèves inscrits aux deux a été bénie lors de la cérémonie programmes ont vite augmenté. En programmes, l’école ne pouvait d’ouverture officielle qui a eu lieu 1993, le total d’étudiants inscrits plus soutenir le nombre d’élèves. le 12 novembre 1987. Monseigneur aux deux programmes a surpassé Avec l’ouverture de l’école Charles Halpin, Archevêque du 700 élèves, ce qui a nécessité St Nicholas à proximité, le diocèse de Regina a béni cette le besoin de salles de classe programme anglais de St Angela nouvelle école additionnelles. Par conséquent, a trouvé sa nouvelle demeure. des classes portatives ont été St Angela est devenu une école à Dans sa première année, L’École ajoutées au point ou le nombre voie unique qui offre le programme St Angela a été désignée une école a dépassé le nombre de salles de d’immersion en 2017. Le nom de à double voie, c’est-à-dire, un classe disponibles de l’école qui l’école fut officiellement changé à établissement qui regroupe le faisait partie de la construction École St Angela Merici. programme d’anglais et d’immersion originale. L’École St Angela est | 23 |
NOS ÉCOLES L’école St Kateri Tekakwitha L’école St Kateri Tekakwitha S t Kateri, une école à double voie a ouvert ses portes au début de l’année scolaire 2017-2018 sous la ainsi que certaines familles qui fréquentaient avant l’école St Pius X. Les élèves de la L’année suivante, près de 250 élèves sont inscrits au programme. Ils représentent environ la moitié de direction de Mme Monica Norris, maternelle à la 7e année faisaient la population totale de l’école. directrice de l’école et de Mme partie du programme d’immersion Paulette Belisle, directrice adjointe. française au cours de cette Nous sommes heureux que le C’est la seule école a double voie première année. programme d’immersion française dans le conseil scolaire catholique ait trouvé sa place dans la commu- de Regina. Avec l’ouverture d’une Le programme d’immersion à nauté dynamique, engagée et nouvelle école, les zones scolaires St Kateri est en croissance et l’école multiculturelle de St Kateri ! ont été modifiés pour desservir les a ajouté la 8e année en 2018-2019. nouvelles familles du quartier | 24 |
NOS ÉCOLES L’école St Elizabeth L’école St Elizabeth L ’ école St Elizabeth a ouvert ses portes en septembre 2017 et a accueilli 425 élèves en immersion Le thème, emprunté des Roughrid- ers de la Saskatchewan: « Nouvelle maison, même esprit ! », semble d’appartenance dans leur nouvelle école et communauté. française. L’école dessert la région particulièrement approprié pour La rentrée scolaire 2019-2020 est de l’est et du centre de Regina. La décrire cette première année de marquée d’une croissance continue plupart des élèves ont transféré de l’école St Élizabeth. Les membres de la communauté de St Elizabeth. l’école St Andrew, qui a fermé ses du personnel et les familles qui À ce jour, on compte vingt salles portes en juillet de la même année. ont transféré de l’école St Andrew de classes et l’école continue ont vite crée ce même sens d’accueillir de nouveaux élèves en immersion. | 25 |
NOS ÉCOLES L’école secondaire catholique Miller L’école secondaire catholique Miller L ’ école secondaire catholique Miller a vu le jour en 1966. Inauguré en septembre 2018, programme a vite trouvé sa place à Miller. Dû à l’ajout du programme d’immersion, l’augmentation du d’organiser diverses activités pour promouvoir et faciliter la transition de ce programme au secondaire. En le programme d’immersion nombre d’élèves était inévitable septembre 2019, l’école a accueilli française de Miller est le plus et, par conséquent, une rénovation le deuxième groupe de 9e année récent programme d’immersion a été prévue pour l’école. Deux comptant 28 élèves. Au fur et française offert dans les écoles nouvelles salles de classe et un à mesure que le programme catholiques de Regina. salon pour les élèves ont été d’immersion française prend construits. Ces espaces sont de de l’ampleur, Miller s’engage à Cette première année a débuté merveilleux atouts pour école ! développer un environnement avec un groupe de 23 élèves de propice à l’apprentissage de la 9e année en immersion française L’école élémentaire St Elizabeth langue et de la culture française et deux enseignantes. Entre elles, est la seule école associée de pour ses élèves en immersion. Mme Sharlene Holliday et Mme Miller. Miller a vite développé une Après 51 ans d’existence, Miller Malia Carson ont enseigné les six collaboration positive avec ces est vraiment fier d’entendre matières requises en français. Le futurs « Maraudeurs » et continue le français dans ses couloirs. | 26 |
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