Alter égaux Rapport d'activités 2014 - Le partenariat pour le changement - Solsoc
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PB- PP B- 02307 Hors Série / octobre 2015 BELGIE(N) - BELGIQUE Bureau de dépôt Bruxelles X N° d’agréation P201042 Adresse de l’expéditeur : Rue Coenraets, 68 - 1060 Bruxelles Alter égaux Rapport d’activités 2014 Le partenariat pour le changement Éditeur responsable : Pascale Bodinaux, rue Coenraets 68, 1060 Bruxelles © S. Irazoque - Solidarité Socialiste
Sommaire 3 Introduction 4 La protection sociale Au Burkina Faso, ASMADE développe des synergies entre mutualités et producteurs agricoles 6 L’économie sociale et solidaire Solidarité Socialiste est l’organisation de coopé- Au Burundi ADSISCO soutient ration au développement du mouvement socialiste des initiatives d’économie sociale belge francophone. Elle soutient l’action de 25 et solidaire organisations partenaires dans 9 pays d’Afrique (Maroc, Sénégal, Guinée Bissau, Burkina Faso, Bu- Démocratie – Droits Humains rundi et République Démocratique Congo), d’Amé- – Participation rique Latine (Bolivie et Colombie) et en Palestine. En Belgique, ses partenaires sont les associations 8 La Colombie socialistes, en particulier les Mutualités Solidaris et 10 La Palestine différentes composantes de la FGTB. 12 Afrique centrale Solidarité Socialiste promeut le changement social 14 Carte du monde au travers de la défense des droits économiques, sociaux et culturels, des droits humains, de la dé- 16 Mobilisation en Belgique mocratie et du respect du Droit international. Les organisations et mouvements sociaux soutenus par 18 Finances Solidarité Socialiste poussent les sociétés vers des rapports plus égalitaires grâce à une action collec- 19 Les instances et l’équipe tive. En leur offrant des possibilités de s’associer à d’autres ; et à créer des réseaux. Ils peuvent ainsi peser davantage sur des décisions qui sont vitales pour la vie de millions d’hommes, de femmes et d’enfants au Nord et au Sud. 2
Introduction Une coopération qui subit l’impact des politiques d’austérité La crise budgétaire des Etats européens engendre des politiques d’austérité qui Dans une optique d’efficacité mais aussi de la concentration régionale prônée affectent aussi les budgets de l’aide publique au développement (APD). En 2015, par l’OCDE et la coopération belge, l’ONG travaille désormais dans 9 pays (Bu- L’APD ne représente plus que 15 % des flux allant aux pays en voie de dévelop- rundi, Burkina, Bolivie, Colombie, RD Congo, Guinée Bissau, Maroc, Nicaragua, pement ; et on constate une diminution de l’aide mondiale vers les pays les plus Palestine, Sénégal) et non plus dans 12 comme antérieurement. En 2014, ce pauvres d’Afrique subsaharienne. Depuis 2010, l’aide belge au développement sont donc 25 partenaires associés et 302 partenaires limitrophes (mouvements a baissé de près de 25 % suite à des coupes cumulées de 687 millions EUR et sociaux, réseaux et organisations de la société civile) qui ont été renforcés, afin ne représente donc plus que 0,45 % du RNB, loin de l’objectif international de de garantir aux bénéficiaires du programme un accès le plus équitable possible 0,7 %. Et en 2014, le nouveau gouvernement confirmait des coupes budgétaires aux droits économiques et sociaux et aux mécanismes de participation démo- récurrentes de 150 millions d’euros en 2015 à 279 millions en 2019. cratique à la définition des politiques publiques. Une nouvelle configuration gouvernementale Solidarité Socialiste fait partie des organisations qui envisagent la protection sociale comme un droit universel, préalable au développement et facteur de peu favorable à la cohérence des politiques lutte contre les inégalités. En collaboration avec ses partenaires mutuellistes extérieures et syndicaux, ils promeuvent donc dans le Sud des systèmes de protection sociale, en particulier les mutuelles de santé et l’Assurance Maladie Universelle. Les élections belges de mai 2014 ont porté au pouvoir une nouvelle coalition En Belgique, Solidarité Socialiste a renforcé ses collaborations avec des orga- gouvernementale d’où sont absents les socialistes au niveau fédéral. Les nou- nisations syndicales, mutuellistes et des associations socialistes notamment velles orientations de cette dernière semblent malheureusement remettre en dans le cadre des préparatifs de la campagne « Protection sociale pour tous » cause certains acquis de la nouvelle loi relative à la coopération au développe- lancée en 2015 et co-organisée par un ensemble de mouvements sociaux et ment mise en chantier et finalisée par les ministres de la coopération Magnette d’ONG. L’économie sociale et solidaire quant à elle, également considérée et Labille qui promouvaient les droits humains, la lutte contre les inégalités et la par une série d’experts et d’organisations internationales, dont l’OIT, comme une justice sociale. L’approche du gouvernement libéral-NVA témoigne d’une vision réponse à la crise économique, devient également un axe d’intervention priori- beaucoup plus axée sur des objectifs de croissance économique et des impé- taire pour Solidarité Socialiste. A même de réduire les écarts entre économie ratifs commerciaux. formelle et informelle, elle permet de créer de l’emploi et des revenus décents, et d’assurer des mécanismes de protection sociale à ceux qui n’en bénéficient pas. Pour Solidarité Socialiste, elle constitue donc une stratégie en matière de Un nouveau programme axé sur lutte contre les inégalités sociales et une réponse concrète à l’exclusion. la démocratie et la promotion des droits économiques et sociaux Enfin, les thématiques « démocratie et citoyenneté », « genre et jeunesse » et « environnement » sont transversales à toute notre action. En matière de 2014 a marqué le démarrage d’un nouveau programme d’activités triennal droit international, de droits humains et de démocratie, Solidarité Socialiste (2014-2016) pour Solidarité Socialiste. continue à se focaliser sur la République Démocratique du Congo, la Colombie, et la Palestine. Les préoccupations de nos partenaires, dans ces zones particu- lièrement sensibles, font l’objet d’un travail de plaidoyer relayé par Solidarité Socialiste vers les décideurs politiques au plan belge et international. 3
La Protection Sociale Une condition nécessaire au développement Dans les pays en développement, la protection sociale a récemment émergé comme un cadre d’action pour lutter contre les inégalités so- ciales. Dans des contextes où celles-ci sont criantes, des programmes de protection sociale permettent non seulement de compenser une perte brutale de revenus, mais également de s’attaquer aux causes qui sont à l’origine de ces faibles revenus. En ce sens, la protection sociale constitue un élément essentiel des politiques de développe- ment. Par son action, Solidarité Socialiste, avec l’appui des Mutualités Socialistes et de la FGTB, renforce les mécanismes qui garantissent une sécurité du revenu de base, des conditions de vie et de travail décentes et l’accès aux services sociaux essentiels. Parmi ces méca- nismes, Solidarité Socialiste, dans le cadre de son nouveau programme d’activités triennal (2014-2016) priorise l’accès aux soins de santé et la promotion de l’Assurance Maladie Universelle à travers l’action des mutuelles communautaires. Quatre partenaires (mutuelles et Unions) du Burkina Faso, du Sénégal, du Burundi et la RD du Congo ont poursuivi leur stratégie d’extension de l’assurance maladie à travers la structuration des réseaux de mutuelles de santé et le plaidoyer en faveur de politiques d’assurance maladie universelle. L’Union Nationale des Mutualités Socialistes a apporté une importante plus-value à l’expertise de Solidarité Socia- liste. En juillet 2014, un programme porté par la plateforme MasMut centré sur la structuration et le renforcement des plateformes nationales de mutuelles de santé dans 6 pays d’Afrique, a été approuvé par le Ministre ; les partenaires de Solidarité Socialiste y sont impliqués. Au Burkina Faso Le Burkina Faso est un pays sahélien, enclavé, figurant parmi les pays les plus au processus AMU et mutuelles a été dissolu lui aussi, et le renouvèlement des pauvres de la planète. Plus de 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté autorités locales avec la mise en place de délégations spéciales au niveau com- et plus de 90 % de la population n’a pas accès aux systèmes de sécurité sociale. munal a mis à mal les partenariats et collaborations qui s’étaient construits jusqu’à Le secteur rural reste prépondérant dans l’économie burkinabé (86 % de la popu- présent. lation active en dépend), mais cette économie agricole est confrontée à de nom- breux problèmes dont l’instabilité des conditions climatiques et l’exode de la main ASMADE crée des ponts entre mutualités et unions de producteurs d’œuvre vers les villes. Depuis plusieurs années, dans les communes rurales de Kougni, Gassan et Yé au Burkina Faso, les unions de producteurs agricoles cherchent à bénéficier d’un En outre, la fin de l’année 2014 a vu le Burkina entamer un changement majeur meilleur accès aux soins de santé. En 2014, éleveurs, céréaliers et maraichers font dans son histoire politique contemporaine : Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 appel à ASMADE, une ONG soutenue de longue date par Solidarité Socialiste dans ans, a été contraint d’abandonner la présidence après qu’un soulèvement populaire la mise en place de mutuelles locales de santé. L’objectif est de proposer aux nou- relativement inattendu par son ampleur ait mis fin le 31 octobre à sa tentative de veaux adhérents des unions de souscrire automatiquement à la mutuelle de santé. modifier la constitution pour briguer un cinquième mandat présidentiel. Le chef d’État a finalement quitté le pays et un gouvernement de transition est en place avec à sa tête, Michel Kafando pour président et la promesse de nouvelles élec- Au Burkina Faso comme dans d’autres pays africains, les mutuelles de santé sont tions présidentielles et législatives en novembre 2015. en effet un moyen de sécuriser les revenus des producteurs agricoles ou des travailleurs du secteur informel. En cotisant annuellement et en mutualisant les risques, ils évitent de basculer dans la pauvreté à cause des montants trop élevés Ces évènements ont inévitablement mis un frein à la poursuite du processus légis- des dépenses consacrées aux soins de santé. latif lié à la mise en place d’une loi sur l’Assurance Maladie Universelle au Burkina Faso. Le vote de la loi s’est vu de facto suspendu pour une durée indéterminée suite à la révolution et à la mise en place du gouvernement de transition et cela En 2014, 5 nouvelles mutuelles sont donc mises en place dans le Nayala, une avec de nombreuses conséquences. région du Burkina Faso, adossées à des Unions de producteurs. Ce processus de mise en place des mutuelles de santé à côté des Unions de producteurs a suscité un engouement important de la part de la population. Aujourd’hui la FGPN fait face Les conséquences sont nombreuses : le processus de mise en place de l’organe à une forte demande afin que les affiliations soient effectives début 2015, période administratif de l’AMU est interrompu et tout le travail de plaidoyer mené auprès propice pour le paiement des cotisations vu la récente période de récolte et de des parlementaires et cabinets ministériels de l’ancien régime est à remettre en commercialisation. place. Le Conseil Économique et Social qui s’était engagé à apporter son soutien 5
L’Economie sociale Coopératives paysannes et solidaire au Burundi : les paysans debout ! Un concept à adapter Entre le 19 et le 25 octobre 2014, Solidarité Socialiste et ses partenaires burundais L’économie sociale et solidaire a fait ses preuves dans les pays occi- (ADISCO et CNAC) organisaient à Ngozi, au Burundi, un séminaire international dentaux depuis des décennies. Dans un contexte de crise socio-écono- sur le thème de l’Economie sociale et solidaire. Cette semaine a rassemblé une mique, elle revient à l’honneur chez nous aussi. Elle se fonde sur des trentaine de participants africains, essentiellement burundais mais aussi congolais, valeurs de participation et de solidarité, plutôt que sur la compétition burkinabés et guinéens. L’objectif de la rencontre était, d’une part de partager les et la recherche du profit. L’économie sociale et solidaire soustrait les concepts de l’Economie sociale et solidaire ; de l’autre d’analyser les initiatives travailleurs au secteur informel, ce qui leur permet de mieux s’organi- ser pour défendre leurs droits. Dans d’autres contextes elle représente économiques existantes, notamment des coopératives agricoles et des mutuelles également une stratégie de lutte contre les inégalités sociales et une de santé, en fonction des principes qui définissent cette économie comme alterna- réponse concrète à l’exclusion. C’est pourquoi on peut la considérer tive à l’économie capitaliste. comme un véritable levier pour le développement. Au Sud, ce concept, même s’il n’est pas formalisé de la même manière, est, dans les faits, Les résultats des échanges ont montrés que les initiatives d’économie sociale et souvent inscrit dans les pratiques des partenaires. solidaire bénéficient à leurs membres de manière individuelle mais une part de bénéfices est également réinvestie au service des membres et plus largement L’économie sociale et solidaire concerne pratiquement tous les pays où Solida- au service de la communauté, en matière d’éducation ou de santé par exemple. rité Socialiste intervient. Plus particulièrement pour les partenaires de Solidarité Elle fonctionne au travers de mécanismes démocratiques de participation, et Socialiste en Afrique, 2014 a été une année d’appropriation du concept de l’éco- d’autogestion et prévoit une répartition égalitaire des revenus selon des règles nomie sociale et solidaire, notamment lors d’un séminaire international organisé définies collectivement et formalisées. Le séminaire de Ngozi a donné l’occasion au Burundi en octobre 2014. Mais cette thématique concerne également les par- aux participants de comparer des expériences des différents pays concernés par la tenaires de Bolivie, de Colombie et de Palestine. Le soutien donné par différentes rencontre, et de visiter par la même occasion des entreprises d’économie sociale centrales de la FGTB, notamment de la FGTB HORVAL au Burundi, mais également, burundaises. les collaborations avec le groupe Terre, le CETRI ou le SAW-B, ont enrichi l’échange et permit le partage d’expériences. TUBAMURIKERE : Une coopérative vivrière à l’avant-garde Située dans la Province de Ngozi, à Mubuga, la coopérative TUBAMURIKERE créée en 2011 (dont le nom signifie « Portons le flambeau, la lumière », sous-entendu « ... vers nos communautés ») regroupe actuellement 274 membres dont 171 femmes. Elle produit essentiellement des haricots, du riz et du maïs. 6
© EVRARD NIYOMWUNGERE La guerre qui a ravagé la région dans les années 90 a eu pour conséquence la destruction de cheptels entiers d’animaux. L’augmentation de la pauvreté et de la mendicité, a malheureusement été également favorisée par des programmes alimentaires d’urgence gratuits, (PNUD notamment) conçus sans perspective de durabilité. Les agriculteurs familiaux ressentaient la nécessité d’une dynamique d’entraide pour restaurer leur dignité et favoriser la solidarité et la cohésion sociale. Suite à deux formations organisées par ADISCO sur les thèmes du coopérativisme, du leadership, de la gestion, des techniques agricoles, etc., s’est constitué d’abord un groupe d’autopromotion solidaire, intégré par 5 à 10 personnes disposant de moyens semblables. Ensuite plusieurs groupes se sont rassemblés en une Union qui a évolué progressivement vers la forme coopérative, dont la première Assem- blée Générale s’est tenue en 2011. Cette formule permet de mener des activités commerciales mais offre aussi d’autres avantages à ses membres. Grâce aux équi- pements acquis par la coopérative, ils bénéficient de conditions mécanisées de décorticage du riz et de mouture du maïs qui libèrent les femmes de ces tâches pénibles, et ce pour un prix nettement inférieur que celui pratiqué dans le privé. © EVRARD NIYOMWUNGERE Grâce à des possibilités avantageuses de stockage, les producteurs sont moins à la merci d’intermédiaires commerciaux ou financiers qui spéculent sur leur produc- tion ; ils ont donc un meilleur contrôle sur les prix du marché. Ils peuvent à présent aussi acheter des semences locales améliorées, des engrais et des produits de stockage meilleur marché via le magasin de la coopérative, et y vendre leur pro- duction. Parallèlement, la coopérative encourage ses salariés et ses membres à cotiser à la mutuelle de santé communautaire. C’est déjà le cas pour 101 d’entre eux. Pour fin 2014 est prévue la création d’une Union des coopératives qui en regrouperait une trentaine. Au terme de la visite, le Président de la coopérative, Gabriel Kana conclut : « Nous nous battons pour que notre récolte nous profite enfin à nous et non plus aux autres. Nous sommes devenus autonomes. L’entraide et la solidarité ont ressoudé la communauté et ont rétabli la confiance entre les membres de la coopérative. » © EVRARD NIYOMWUNGERE 7
Le développement passe aussi par la En Belgique : une stratégie de communication et de plaidoyer politique Dans le cadre du volet Nord de son programme 2014-2016, Solidarité Socialiste démocratie et le respect développe une double stratégie : des droits humains - I nformer les organisations d’éducation permanente, les organisations syn- dicales et mutualistes sur une série d’enjeux Nord/Sud, notamment ceux qui Solidarité Socialiste soutient la participation des organisations de la concernent nos partenaires Sud. société civile à la définition des politiques publiques, qu’elles soient sociales, agricoles, commerciales, ou de développement. Parallèle- - I nterpeller les décideurs politiques, en relayant vers eux les témoignages ment, notre ONG a toujours défendu le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes en toute indépendance et souveraineté. A ce titre, elle et analyses de nos interlocuteurs du Sud. Ce travail de plaidoyer fait l’objet appelle au respect du Droit international et aux résolutions de l’ONU de collaborations avec d’autres acteurs non gouvernementaux, au travers de et appuie les populations victimes de violations de leurs droits élémen- plateformes régionales et thématiques belges (ex. : CNCD) ou internationales taires en particulier en ce qui concerne l’Afrique Centrale, la Palestine qu’intègre Solidarité Socialiste. À titre d’exemple, OIDHACO et la Coordination et la Colombie. Relevons également que Solidarité Socialiste et tous Belgique Colombie, auxquelles Solidarité Socialiste participe activement, se ses partenaires développent des processus pour promouvoir l’égalité focalisent sur la question des Droits humains en Colombie. hommes-femmes, les jeunes et l’environnement. C’est en collaboration avec ces deux organisations que Solidarité Socialiste La Colombie organisait le 15 octobre 2014 au Sénat belge, et sous le parrainage de sa vice- Présidente, Olga Zrihen, une Conférence internationale sur l’accaparement des terres et l’autonomie alimentaire en Colombie. Celle-ci prenait place à la veille Pays de 43 millions d’habitants, la Colombie connaît depuis plus de 50 ans un de la journée mondiale de l’alimentation, et d’une mission économique princière conflit armé interne entre les groupes d’opposition, les paramilitaires et les forces en Colombie. La rencontre rassemblait notamment différents experts et repré- de sécurité gouvernementales. La persistance de cette guerre, en présence de sentants d’organisations paysannes et indigènes colombiens. Dans le cadre des multiples acteurs aux logiques territoriales diverses, a généré une profonde crise discussions en cours sur la ratification belge de l’Accord de libre-échange entre humanitaire et sociale ainsi que des violations massives des droits humains. l’UE, la Colombie et le Pérou, les intervenants ont analysé le lien entre l’expro- Cette situation a des répercussions importantes sur la population civile, surtout priation des terres en Colombie et les choix des politiques et des pratiques com- dans les zones rurales. Historiquement lié aux accaparements de terre, le conflit, merciales que la Belgique et ses partenaires européens sont amenés à déve- teinté d’enjeux économiques importants, a provoqué le déplacement forcé de lopper dans les mois et les années à venir vis-à-vis de la Colombie. Les invités trois à cinq millions de personnes, les spoliant ainsi de plus de huit millions colombiens ont également eu la possibilité au cours de leur séjour d’exprimer d’hectares des meilleurs terrains. leurs préoccupations dans l’enceinte du Parlement européen. L’organisation « Tierra y vida » lutte pour le droit des victimes L’Association nationale des victimes pour la restitution et l’accès à la terre, professionnelle et se voient donc finalement obligés de les revendre pour une Tierra y Vida, est un exemple de la capacité de mobilisation populaire. Compo- bouchée de pain à ceux qui les avaient accaparées ! L’organisation fait l’objet sée d’hommes et de femmes chassés de leurs terres, elle compte quelques d’attaques systématiques (on dénombre cinquante-deux assassinats commis 10.000 membres et leurs familles. L’association a pour principal objectif d’ac- au cours de ces trois dernières années). compagner ses membres dans les démarches administratives et juridiques afin de se voir restituer les terres et les biens dont ils ont été spoliés de ma- Terra y Vida représente un immense espoir pour des milliers de paysans qui nière illégale et violente. voient dans l’application de la loi des victimes et de la restitution des terres une avancée importante. A condition que des mécanismes juridiques et poli- Tierra y Vida mène également un travail de lobbying politique pour que la légis- tiques soient mis en place pour obtenir justice et réparation, et éviter ainsi la lation soit accompagnée d’un volet d’appui aux paysans qui ont pu obtenir répétition de situations préjudiciables aux petits paysans. gain de cause. En effet, même s’ils parviennent à récupérer leurs terres, ils n’ont généralement pas les moyens suffisants pour redémarrer leur activité 9
La Palestine Des jeunes en mouvement Les Palestiniens font face depuis de nombreuses décennies à la guerre, à l’occupa- Trois partenaires de Solidarité Socialiste en Palestine, MA’AN Development Cen- tion illégale et aux opérations militaires israéliennes, subissant douloureusement les ter, Bisan for Research and Development et PAC, ouvrent aux jeunes un espace de impacts de celles-ci sur leur quotidien. Les jeunes palestiniens sont particulièrement participation et de créativité où ils peuvent se sentir valorisés, s’exprimer librement touchés par ce conflit sans fin qui compromet gravement leurs perspectives d’avenir et construire des initiatives collectives. Grâce à cet espace, des clubs de jeunes et ce, même en temps de paix relative, notamment parce que l’occupation israélienne recréent du lien avec leurs communautés respectives, rencontrent leur soif d’agir et asphyxie l’économie palestinienne depuis plus de 40 ans et empêche toute possibilité encouragent la participation des jeunes femmes à la sphère publique. de faire des choix professionnels libres et éclairés (manque de formation, accès limité à l’emploi, absence de protection sociale ...). 2014 a été une année particulièrement Par-delà les clivages politiques, cette démarche permet d’organiser des activités difficile pour les Palestiniens, au vu du nombre particulièrement élevé d’interventions culturelles, de formation, de revendication politique et citoyenne. Les partenaires militaires dans les Territoires occupés. Outre le prolongement du statu quo au niveau de Solidarité Socialiste travaillent également de concert avec les étudiants dans les des négociations, l’année a été marquée par une instabilité sans précédent alimentée campus universitaires, les syndicats et les comités populaires. Ils portent ensemble par une guerre à Gaza, l’une des plus meurtrières depuis 1967, ainsi que des heurts des revendications sur des questions telles que celle des prisonniers politiques ou le fréquents entre Israéliens et Palestiniens à Jérusalem et en Cisjordanie. boycott économique d’Israël. Le 8 juillet, Israël a déclenché à Gaza une opération militaire baptisée « Bordure En offrant des opportunités et des espaces de mobilisation collectifs, Solidarité protectrice ». Ponctuée d’un certain nombre de cessez-le-feu qui n’auront pas été Socialiste contribue à l’émergence d’un véritable mouvement social de jeunes en appliqués plus de quelques jours, cette guerre aura duré au total sept semaines, Palestine. Mouvement à même de défendre les intérêts et les besoins de la jeunesse coûté la vie à 2.257 personnes et blessé 11.100 autres. 71 Israéliens (dont 4 palestinienne, et de contribuer de manière positive à la lutte pour la dignité et la civils) ont perdu la vie au cours des hostilités. Par ailleurs, un demi-million de libération nationale. Gazaouis ont été déplacés, 22.000 foyers ont été totalement détruits ou rendus inhabitables et 100.000 habitants sont toujours sans abris. Des dégâts considé- rables ont été infligés à une grande partie des infrastructures, notamment aux En Belgique, écoles, hôpitaux, installations sanitaires, ainsi qu’à l’unique centrale électrique du En Belgique aussi, de nombreuses actions de plaidoyer politique et de sensibilisation territoire, affaiblissant encore davantage l’accès aux services de base pour les sont menées envers les décideurs politiques pour relayer les positions de nos parte- Gazaouis, et plongeant plusieurs dizaines de milliers d’habitants dans une grave naires, amener le gouvernement à défendre les droits du peuple palestinien et à res- situation humanitaire. pecter ses obligations au regard du droit international. En 2014, ont entre-autre été mené, notamment via la Plateforme Made In Illegality ou l’ABP à laquelle Solidarité Le partenaire de Solidarité Socialiste actif à Gaza, Ma’an Development Cen- Socialiste prend activement part, des séminaires sur la question de l’interdiction de ter s’est largement mobilisé à cette occasion pour fournir une première aide l’importation de produits issus des colonies israéliennes, ainsi que la création d’une d’urgence aux familles sinistrées. MA’AN a pu distribuer, par l’intermédiaire des pétition à ce sujet. Une session extraordinaire du Tribunal Russel sur la Palestine a clubs de jeunes appuyés par le programme, des kits d’hygiène et de cuisine à été tenue en vue de requalifier les crimes commis par Israël contre la population de quelque 1.530 familles, mais aussi des milliers d’oreillers, matelas et couver- Gaza de « crimes de guerre » et de dénoncer la complicité des Etats lors de l’opé- tures. En outre, notre partenaire a offert des services d’assistance psychologique ration « bordure protectrice » en juillet et août 2014. Mais également la contribution à plus de 12.000 enfants et adolescents, tout en distribuant des bons alimen- à l’élaboration d’un rapport portant sur « les liens entre la Belgique et l’occupation taires à 23.619 familles particulièrement touchées lors des opérations de l’armée israélienne », mettant en lumière les différents types de liens que la Belgique entre- israélienne. Enfin, l’organisation a pu constituer et mettre à disposition des tient avec l’occupation israélienne en Palestine et l’économie qui en découle. réserves d’eau, vitales pour la survie des femmes, hommes et enfants de Gaza. 11
Afrique centrale En Belgique aussi, un travail de plaidoyer et de sensibilisation est mené pour l’Afrique Centrale, via un travail au sein de plateformes de plaidoyer telles qu’AGRI- CONGO ou la Plateforme Afrique Centrale du CNCD, ou via la création d’outils de L’économie du changement social sensibilisation. En 2014, un web-documentaire « Entre violence et espoir, Femmes du Kivu » a été réalisé et est disponible en ligne (www.webdoc.solsoc.be) ; et une L’Afrique centrale, et plus précisément le Burundi et la République Démocratique exposition de photos de Johanna de Tessières illustre le web-doc. L’outil a été réa- du Congo demeurent des pays fragiles en 2014, avec des institutions faibles et lisé par Solidarité Socialiste et l’Atelier Graphoui, en collaboration avec l’association des besoins énormes en matière de reconstruction et de croissance économique Diobass, et les Femmes Prévoyantes Socialistes. (l’indice de développement humain (IDH) pour 2014 place la RDC au 186ème rang sur 187 pays et le Burundi au 180ème rang), et avec des enjeux démocratiques im- portants liés à l’approche des échéances électorales. Dans cette région, à travers Ce reportage aborde une réalité très dure, celle des femmes victimes de violences l’action de plusieurs organisations partenaires au Burundi et en RD Congo, Solidarité sexuelles perpétrées par les forces armées à l’Est du Congo, mères d’enfants nés Socialiste renforce la participation et l’implication de la société civile et des mou- de viols. Plus de 20.000 femmes par an sont concernées, sans compter celles vements populaires. Elle soutient des actions de mobilisation pour le respect des qui n’osent pas parler. Le web-documentaire donne la parole à ces femmes pour droits humains, des principes démocratiques et la bonne gouvernance. Etant donné qu’elles puissent témoigner. Il prend le parti de mettre en évidence l’espoir de l’importance de l’agriculture dans cette zone du monde où trois habitants sur quatre reconstruction personnelle et la volonté de vie qui les animent aujourd’hui, auprès tirent leurs revenus d’activités agricoles, la structuration démocratique de mouve- de leurs enfants qui ont grandi. Il s’agit de portraits de femmes en lutte qui veulent ments de producteurs forts et influents est un enjeu fondamental. reconquérir leur dignité et retrouver une place dans la société. Les organisations partenaires locales : le réseau PRODDES et la plateforme Diobass au Kivu Au Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo, la plateforme Diobass ac- Un fonds rotatif est un prêt concédé à une organisation ou à l’un de ses membres compagne la structuration de la FOP SIPAF, une Fédération d’Organisations pay- afin de financer en tout ou en partie la réalisation d’un projet durable. Il s’inspire sannes réparties à travers 6 territoires de la province (Kabare, Kalehe, Walungu, des principes coopératifs et de l’économie solidaire. Via le remboursement obli- Uvira, Mwenga et Fizi). Cette fédération encourage la participation des paysans gatoire endéans un délai fixé, le prêt bénéficie ensuite à une autre association. aux prises de décisions dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage, et Ce système, outre qu’il garantit la mise en place de petites activités génératrices lutte pour faire reconnaître l’importance de l’agriculture familiale. Ce secteur est de revenus, renforce la cohésion interne du groupe autour d’une entreprise qui non seulement essentiel pour l’économie congolaise, mais il offre également un profite à l’ensemble de la collectivité concernée. énorme potentiel en termes de création d’emploi. Parallèlement, la FOP cherche aussi à améliorer le bien-être social et économique de ses membres via la mise en place de « fonds rotatifs ». 12
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Notre action sur le terrain Solidarité Socialiste est présente dans neuf pays d’Amérique latine et d’Afrique, 2) de s’attaquer aux causes structurelles des problèmes et de défendre les ainsi qu’en Palestine. L’action des organisations que nous soutenons sur le terrain revendications des populations auprès des pouvoirs publics pour plus de justice permet à la fois : sociale. Solidarité Socialiste appuie la lutte de ces populations contre les inégali- 1) de répondre aux besoins immédiats de la population : mieux s’alimenter, avoir un tés sociales – avec une attention particulière pour les jeunes et les femmes – et logement convenable, trouver un emploi, améliorer ses revenus ... contribue au renforcement de la démocratie locale. Sénégal Colombie Guinée-Bissau Bolivie 14
Belgique S YR I A Maroc Palestine J O R DA N Gaza Strip I S R A E L Palestine Burkina Faso Burundi R.D. Congo Economie sociale et solidaire Protection sociale 15
Mobilisation Le 1er mai Comme chaque année, Solidarité Socialiste était en fête pour le 1er mai. La FGTB Bruxelles lui avait à nouveau confié la tenue d’un des bars principaux au bénéfice Sans dons, pas d’actions de ses projets. Solidarité Socialiste faisait aussi honneur à la fête du travail sur la place Saint-Paul à Liège, grâce à la FGTB de Liège. Pour la première fois, nous avons également été présents à Court Saint Etienne, où une commémoration L’appui à des partenaires et à leurs projets dans le sud est indissociablement était organisée à l’initiative de la régionale du Brabant Wallon du PS et de son lié à notre réseau de donateurs institutionnels et privés. Les ressources récol- Président André Flahaut. Plus de 5.000€ ont pu être récoltés via ces collabora- tées nous permettent en effet de bénéficier du cofinancement de la coopération tions ! belge ou de mener parallèlement des actions spécifiques. La stratégie de Soli- darité Socialiste se recentre sur le public historique de notre ONG, à savoir les membres et sympathisants du Parti Socialiste. Solidarité Socialiste va à la ren- Cartes de vœux contre des militants socialistes à travers les fédérations, les unions et les sec- En fin d’année, la traditionnelle vente des cartes de vœux au bénéfice des pro- tions communales afin de leur présenter ses actions et de les mobiliser pour les jets de Solidarité Socialiste a permis de mobiliser 3.122,5 €. soutenir. En tant qu’ONG de la famille socialiste, Solidarité Socialiste en défend les valeurs sur le terrain Sud. Opération 11.11.11 pour le droit à l’alimentation En 2014, 994.091 € devaient être réunis pour le cofinancement des programmes Solidarité Socialiste participe chaque année à la Campagne de récolte de fonds de Solidarité Socialiste. La totalité de ce montant a pu être mobilisée auprès de et de sensibilisation du CNCD-11.11.11. La campagne de 2014 portait, pour donateurs institutionnels, publics et individuels. Mais les défis restent récur- la deuxième année consécutive, sur le droit à l’alimentation, une thématique rents : fidéliser les donateurs et en mobiliser davantage pour garantir la durabilité centrale pour les partenaires Sud de Solidarité Socialiste. Toute l’équipe s’est de nos actions. En 2014, quelque 376 donateurs individuels y ont contribué pour ainsi mobilisée, que ce soit aux sorties des magasins, au PS ou à la Commission un montant total de 60.046 €. Européenne pour vendre les produits de la Campagne. Grâce à cette partici- pation à la campagne, 89.746€ ont été attribués à Solidarité Socialiste et au CEPAG pour soutenir les programmes au Brésil, au Cap-Vert, en Guinée Bissau, La mouvance socialiste ainsi qu’en Palestine. Par rapport à l’ensemble des fonds qui doivent être mobilisé chaque année par Solidarité Socialiste (1.908.489 €) pour couvrir ses activités et son fonctionne- Les 20 km de Bruxelles : We run for Palestine ! ment, les différents piliers de la mouvance socialiste contribuent à hauteur de 453.676 €. Il s’agit des Groupes Parlementaires PS, de FONSOC, de la FGTB Lors de l’édition 2014 des 20km de Bruxelles, c’est une équipe de 21 coureurs (HORVAL, Centrale Générale, CEPAG), des Mutualités Socialistes (UNMS, fédé- déchainés qui a couru pour la Palestine dans l’équipe de Solidarité Socialiste. rations des mutualités socialistes : Mons Wallonie Picarde, Centre-Soignies- Leurs efforts conjoints ont permis de réunir 1391€ pour soutenir les activités Charleroi, Brabant Wallon, CHWAP I) et de P&V. des organisations palestiniennes de jeunes accompagnées par nos partenaires du Bisan Center for Research and Development, MA’AN Development Center et Popular Art Centre. 16
© Renaud hoyois Campagne Testament.be Solidarité Socialiste était membre pour la dernière saison de la campagne Tes- tament.be et a participé, dans ce cadre, au Salon du Testament qui s’est étendu sur cinq jours, en décembre 2014. Au cours de 2014, 17 personnes ont mani- festé leur intérêt pour les legs et/ou donations à Solidarité Socialiste. Antennes locales de Solidarité Socialiste Nous avons vu en 2014 la création des deux premières antennes locales de Soli- darité Socialiste, la première à Nivelles, la deuxième à Flémalle. Ces antennes locales ont pour objectif de faire connaître Solidarité Socialiste et de participer et organiser des évènements en lien avec la Solidarité Nord Sud sur le territoire communal. Supports de communication Solidarité Socialiste a diffusé en 2014 ses traditionnels supports de commu- nication. Ainsi, vous avez reçu cinq Alter Egaux, distribué par voie postale, et lors d’évènements phares, à environ 1.500 exemplaires. Le Croco, notre fameuse newsletter électronique (environ 2.500 destinataires), vous a informé sur l’actualité internationale, les enjeux Nord Sud et la mondialisation, cela lié aux pays ou aux thématiques sur lesquels nous travaillons, et à l’actualité de nos partenaires Sud, et Nord. Enfin, vous avez également dû recevoir 16 communi- qués de presse en 2014. Ceux-ci ont pour vocation d’informer sur de l’actualité directement liée à nos partenaires, à communiquer sur des prises de position de Solidarité Socialiste et à interpeller les décideurs politiques. Tous ces supports se retrouvent sur le site internet de l’organisation : www.solsoc.be, sur lequel vous trouverez foule d’information et outils. 17
D’où proviennent et comment se répartissent nos ressources a) Répartition des ressources de Solidarité Socialiste Coûts opérationnels 3.376.702,85€ 77,14 % des programmes et projets Coûts d’administration de Solidarité 613.850,57€ 14,02 % Socialiste Coût de gestion des programmes 386.983,87€ 8,84 % TOTAL 4.377.537,29€ b) Structure des coûts des programmes et projets de Solidarité Socialiste Programmes développement Sud 2.993.407,48€ 75,89 % Action Politique , plaidoyer 383.295,07€ 9,72 % 42.070,68 € Coûts de gestion 386.983,87€ 9,72 % Coûts de structure 180.528,08€ 4,58 % 47.675,32 € TOTAL 3.944.214,50€ 67.131,00 € 29.685,02 € c) Fonds mobilisés par Solidarité Socialiste 317.724,11 € pour le cofinancement de ses programmes 42.070,68 € 105.000,00 € CEPAG 11.11.11 42.070,68€ CEPAG 11.11.11 SOLSOC 11.11.11 47.675,32€ 47.675,32 € WBI 67.131,00€ 67.131,00 € SOLSOC 11.11.11 Donateurs 29.685,02€ 50.000,00 € 29.685,02 € WBI HORVAL (Fonds Alim.) 105.000,00€ 16.639,97 € 36.796,01 € Donateurs CG (Fonds Chimie) 50.000,00€ 35.590,94 € 5.000,00 € 317.724,11 € CG (Fonds Coiffeuses) 5.000,00€ 30.000,00 € HORVAL (Fonds €A lim.) 25.000,00 UNMS 25.000,00€ € 25.000,00 CG (Fonds Chimie) Fédé. Mutuelles 36.796,01€ 105.000,00 € 42.070,68 € CG (Fonds Coiffeuses) CHWAPI 25.000,00€ Solidaris Int. 35.590,94€ CEPAG 11.11.11 UNMS 47.675,32 € P&V 30.000,00€ 67.131,00 € SOLSOC 11.11.11 Fédé. M utuelles Fonds Structure 16.639,97€ 50.000,00 € WBI CHWAPI Actiris 29.685,02 317.724,11€ € TOTAL 833.313,05€ 36.796,01 Donateurs Solidaris Int. 16.639,97 € € 317.724,11 € 35.590,94 € 5.000,00 € HORVAL (Fonds Alim.) P&V 30.000,00 € 25.000,00 € CG (Fonds C himie) Fonds Structure 105.000,00 € 25.000,00 € AcUris CG (Fonds C oiffeuses) UNMS Fédé. Mutuelles 50.000,00 € CHWAPI 18 Solidaris Int. 9,97 € 36.796,01 €
Instances et l’équipe Le Bureau Exécutif La composition du Bureau Exécutif au 31/12/2014 était la suivante : L’Assemblée Générale Président : Alain COHEUR. Vice-président(e)s : Delphine HOUBA, Véronique JAMOULLE et Jean-François Elle est composée de tous les membres associés qui sont les seuls à disposer RAMQUET. de la plénitude des droits et à exercer le droit de vote aux assemblées générales. Secrétaire : Marie-Caroline COLLARD. Ils sont issus de quatre composantes : le mouvement socialiste au sens large ; la Trésorier : Willy TAMINIAUX. Mutualité socialiste, la FGTB (fédérale, Interrégionale de Bruxelles et Interrégionale Invité permanent : Rafaël LAMAS. Wallonne), et de personnes issues de la société civile, du monde associatif et du monde politique progressiste, reconnues pour leur engagement et leur compé- tences dans le domaine de la solidarité et des relations internationales. Le Comité Directeur En font partie, au 31 décembre 2014 : AMAND Jean-Marie, ARENA Marie, BEAU- L’association est dirigée par un Comité de direction. Il est composé du Président, FORT Alain, BODSON Thierry, BOURGAUX Jacques, BREYER Christelle, BRU- Alain COHEUR ; du Directeur Administratif & Financier, Thibaut MICHOT ; de la Di- MAGNE Dominic, CHOQUET Sébastien, COHEUR Alain, COLLARD Marie-Caroline, rectrice de l’Action de partenariats Sud, Véronique WEMAERE et de la Directrice CORNU Tanguy, EBOKO Rose, EL FASSI Chiraz, GAMBINI Antonio, GILLON Sté- de l’Action politique et éducative, Pascale BODINAUX, nommés et engagés par le phane, GODIN Etienne, GOLDSTEIN Yves, GOSSELIN Frédéric, GROVONIUS Gwe- Conseil d’administration. Les directeurs rendent compte au Bureau exécutif. naëlle, HAGIEFSTRATIOU Martini, HOUBA Delphine, JAMOULLE Véronique, JOT- TRAND Gabrielle, LALOY Marie-José, LAMAS Rafael, LARDOT Pierre, LEPOIVRE Le Personnel au 31 décembre 2014 Florence, MAHOUX Philippe, RAMQUET Jean-François, SIMONIS Isabelle, SPEL- TDOORN Marnic, TAMINIAUX Willy, TARABELLA Marc, VAN MUYLDER Philippe, Thibaut MICHOT (directeur administratif et financier), Pascale BODINAUX (directrice VERTENEUIL Robert, VIENNE Christiane, ZRIHEN Olga. de l’Action politique et éducative), Veronique WEMAERE (directrice de l’Action de partenariats Sud & Maroc), Patrick ABEELS (Récolte de fonds et relations publiques), Le Conseil d’Administration Odette CAPPE (Administration et secrétariat), Gladys CIFUENTES (Partenariats Boli- vie et Colombie), Perrine CREVECOEUR (Partenariat Burkina Faso, FPS et veille thé- Le Conseil d’Administration de Solidarité Socialiste est l’instance de décision ul- matique protection sociale), Sylvie DEMEESTER (Partenariats RD Congo et Burundi), time en ce qui concerne la gestion et l’administration de l’association. En étaient Gilberto FERREIRA DA COSTA (Partenariats Guinée Bissau, FGTB, veille thématique membres au 31 décembre 2014 : Marie ARENA, Jacques BOURGAUX, Domi- Economie Sociale et Solidaire), Géraldine GEORGES (Action politique et communica- nic BRUMAGNE, Sébastien CHOQUET, Alain COHEUR, Marie-Caroline COLLARD, tion), Chantal JADOT (Coordination suivi/évaluation PGM), Saïfe KAYAL (Logistique Etienne GODIN, Martini HAGIEFSTRATIOU, Delphine HOUBA, Véronique JAMOULLE, et informatique), Alexandra NOEL (Ressources humaines), Casimir NSABIMANA Gabrielle JOTTRAND, Rafaël LAMAS, Philippe MAHOUX, Jean-François RAMQUET, (Comptabilité), François SARRAMAGNAN (Partenariats Palestine et Sénégal), Au- Willy TAMINIAUX, Philippe VAN MUYLDER, Olga ZRIHEN. rore SCHREIBER (Communication volet Nord et branding), Karima SEBBAH (Suivi budgétaire des programmes). 19
Formation, Coopération & Développement rue Coenraets 68 1060 Bruxelles Tél. :+32 (0)2 505 40 70 Fax : +32 (0)2 512 88 16 fcd@solsoc.be www.solsoc.be CCP 000-0000054-54 Mise en page et impression : Imprimerie Nuance 4 s.a. www.nuance4.be
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