BEAUX-ARTS LAUSANNE - Poems of Change 10.3.2023 - 21.5.2023 Jardin d'Hiver #2 Guide de visite
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Jardin Poems d’Hiver #2 of Change 10.3.2023 – 21.5.2023 Guide de visite MUSÉE CANTONAL DES BEAUX-ARTS LAUSANNE
Existe-t-il une esthétique, une poétique du changement ? L’art peut-il La création a un rôle considérable à jouer, sinon dans la transformation rendre compte d’une réalité en constante mutation ? Doit-il être du monde, du moins dans notre compréhension de celui-ci. Les témoin ou plutôt vecteur du changement ? Comment créer dans un œuvres exposées dans Poems of Change sont hétéroclites, tant du présent caractérisé par l’instabilité et l’absence de certitudes ? point de vue technique que de celui des thématiques qu’elles Ces questions sont au cœur de Jardin d’Hiver #2 . Poems of Change. abordent. Elles ont néanmoins en commun de révéler la sensibilité, la créativité et l’implication inédites avec lesquelles cette génération L’exposition emprunte son titre à une création sonore de la compositrice d’artistes interroge la complexité et le chaos de notre époque. Toutes américaine et pionnière de la musique électronique Pauline Oliveros. racontent une expérience du monde fondamentalement subjective Écrit il y a trente ans, ce poème s’écoute aujourd’hui encore comme une et personnelle, parfois douloureuse ou clivante, mais elles le font injonction au changement face aux injustices et maux qui affligent avec fantaisie et espoir à travers le langage captivant de l’art. notre monde. Il a été le point de départ d’une invitation faite à onze artistes et duos originaires du Canton de Vaud ou y résidant de La question du changement imprègne cette exposition, mais elle est créer une nouvelle œuvre qui s’articule librement autour des notions aussi inséparable de l’idée même d’art. Le monde évolue, et l’art de changement, de transformation, de transition et d’évolution. Ces avec. C’est ce qui contribue à la vitalité d’une scène artistique comme créations sont présentées ici aux côtés d’œuvres préexistantes de ces celle présentée ici. Une scène artistique est comme un organisme mêmes artistes avec l’intention de multiplier les perspectives et les vivant et composite. C’est en premier lieu un espace d’échange et clés de lecture dans l’exposition en faisant ainsi écho à la pluralité et de collaboration. Dans Poems of Change, vous rencontrerez des la diversité de cette scène artistique, elle-même en pleine mutation. artistes qui se connaissent, travaillent côte à côte, se soutiennent et partagent un espace culturel commun. Jardin d’Hiver est, en définitive, une occasion de célébrer le caractère collectif, solidaire et inclusif de la scène artistique locale. Car c’est ensemble que ces artistes participent non seulement à son développement, mais aussi à sa transformation.
Alfredo Aceto cORPORATE Lucas Erin Giulia Essyad Soraya Lutangu Bonaventure & Tiran Willemse Salles 2 et 3 Salle 3 Salles 1 et 2 Foyer et salle 1 La démarche artistique d’Alfredo Aceto cORPORATE est un bureau de recherche La pratique de l’artiste d’origine franco- Dans sa pratique, Giulia Essyad interroge la peut être décrite comme une exploration artistique fondé par la productrice musicale caribéenne Lucas Erin s’apparente production et la consommation d’images, formelle et partiellement biographique des et performeuse suisso-congolaise Soraya à une déconstruction, sous la loupe des la marchandisation des corps dans l’espace rapports entre réalité et imagination. Lutangu Bonaventure et le chorégraphe sud- études postcoloniales, de la négritude public et digital ainsi que les effets alié- Elle se nourrit de son intérêt pour la façon africain Tiran Willemse. et de la créolité, des normes qui régissent nants de cette culture visuelle. Parfois pro- dont le geste créatif permet de méta- Tournée à Kampala en Ouganda, Era est nos comportements et rapports sociaux. voquantes, mettant régulièrement en morphoser des histoires. Chez lui, l’œuvre une installation vidéo contemplative sur le Les sculptures de sa nouvelle série mové scène son propre corps et souvent produites produite n’est ainsi jamais la synthèse changement, et une invitation à la médita- tan sont composées de médailles dessi- à l’aide de matériaux et procédés indus- picturale ou sculpturale d’un récit mais tion sur la perception du temps. Sans début nées et frappées par l’artiste, accrochées à triels, ses œuvres emploient un langage plutôt le résultat virtuose d’une digres- ni fin, elle assemble de façon non linéaire des portemanteaux comme des fruits visuel inspiré notamment de la science- sion progressive, qui résulte en une forme des séquences au contenu narratif réduit, mûrs suspendus à des arbres. Elles sont les fiction et de l’heroic fantasy, mais aussi de aussi autonome qu’ambiguë. articulées autour de quatre émotions cardi- premières œuvres issues d’une recherche la publicité et des réseaux sociaux pour Pour créer Italie CGN, l’artiste d’origine nales – l’amour, la peur, la douleur et l’espoir – en cours dont le point de départ est la cata- développer sans tabou un propos résolument transalpine est parti de son désir, qui contenues dans une boîte noire. L’effet strophe de l’ouragan Maria qui, en 2017, queer, féministe et body-positive. remonte à l’enfance, de personnifier des de distorsion temporelle est accentué dans a dévasté une grande partie des Antilles. Visible depuis l’extérieur du musée et accueil- objets pour développer une choré- l’œuvre par une recombinaison constante Les médailles, symbole de distinction et lant le public avant même son entrée graphie filmée dans l’espace d’exposition entre les images et leur ambiance sonore. de réussite, sont ici détournées de leur fon- dans les salles d’exposition, la sculpture dans laquelle il incarne un bateau de la Coproduite pour cette exposition avec ction pour opposer la notion d’héroïsme Monument ressemble à une vieille statue Compagnie générale de navigation sur le l’Arsenic, Era est à la fois une œuvre auto- individuel à celle de la résilience collective. que la végétation et la mousse seraient en Léman (CGN). Les plans et le montage, nome et un élément constitutif d’une Hochets est une série de sculptures passe de recouvrir. Pourtant, tout est en inspirés des films promotionnels de la com- performance en cours de développement composées de sacs de frappe auxquels plastique, des plantes au PVC imprimé et, pagnie de navigation, reprennent les dont cORPORATE partagera un aperçu à sont accrochées des cloches trouvées s’il s’agit bien d’un monument, il rappelle codes qui insistent sur les moteurs à pistons l’occasion du finissage de Jardin d’Hiver #2, par l’artiste. En suspension, ces œuvres avec cynisme les dérives de notre culture et roues à aubes emblématiques des le 21 mai 2023. attendent d’être mises en mouvement, consumériste. embarcations, tandis que le son produit par laissant au public le soin d’orchestrer, acou- Les boîtes lumineuses rétroéclairées la bouche de l’artiste imite les remous de stiquement et physiquement, la puissance sont quant à elles issues de la nouvelle série l’eau lors de la navigation. de cette interaction. La personne attentive Windows produite durant une résidence Untitled (Punctuation) est une sculpture en y remarquera un détail qui désamorce la à Bangalore. Elles s’intéressent à la repré- bronze issue du moulage d’une partie d’un violence latente que pourrait instinctivement sentation des symptômes physiques véhicule. Accrochée suivant une exigence lui inspirer la vue de ces sculptures. d’émotions difficiles au moyen d’images évo- d’apparence fonctionnelle plutôt que quant la mémoire du corps, les pulsions formelle telle une manette ou un levier, elle autodestructrices et les troubles dissociatifs. semble appeler à être activée et à trans- former l’espace d’exposition.
Cee Füllemann & Léa Katharina Meier Nastasia Meyrat Charly Mirambeau Romy Colombe. K Salles 2 et 3 Salle 3 Salles 2 et 3 Salles 1 et 2 L’installation à quatre mains présentée par Léa Katharina Meier est une artiste visuelle La pratique composite de la plasticienne La pratique artistique de Charly Mirambeau Cee Füllemann et Romy Colombe. K est et performeuse qui s’intéresse à la figure Nastasia Meyrat est peuplée de person- se caractérise par une dimension intros- une collaboration inédite entre deux artistes du clown comme personnification du gro- nages qui occupent une fonction métapho- pective dans un univers saturé d’images et de générations et parcours différents tesque. Elle recourt à cet archétype comme rique dans un propos sensible et engagé de discours. Ses œuvres sont le fruit d’une dont l’exposition Jardin d’Hiver #2 a permis une stratégie de renversement des valeurs revendiquant l’utopie comme démarche démarche d’ordre sémiotique à travers la- la rencontre. et normes sociales établies. Sous leur insurrectionnelle. quelle il réinterprète les traces matérielles Cette œuvre in situ réfléchit au potentiel de aspect souvent enfantin ou ludique, ses Pour Jardin d’Hiver #2, l’artiste a créé une à la fois anecdotiques et symptomatiques la création à construire des mondes affran- œuvres traitent de sujets sensibles à sculpture textile représentant une limace de l’évolution récente de notre culture chis des normes et des genres. Entre texte travers une esthétique teintée d’ambiguïté. surdimensionnée. À intervalles réguliers, contemporaine. Son travail délicat et em- et éléments sculpturaux, elle s’inscrit si- Dans cet univers loufoque et coloré, une voix émane de sa tête pour interpeller preint d’une certaine mélancolie révèle multanément dans la lignée des Emotional le clown lui sert de complice pour décon- le public en anglais : « Travaillez-vous trop ?» la beauté dans l’insignifiant et, en filigrane, Landscapes de Cee Füllemann – projet struire les sentiments de ridicule, de Et la limace philosophe de se lancer dans les manifestations tangibles mais souvent polymorphe et participatif axé sur la créa- dégoût et de rejet et faire passer un mes- une dissertation aussi existentielle que invisibles de notre conditionnement social tion d’espaces d’intimité et de relation- sage d’émancipation aux accents queers décousue sur le sens de la productivité, de et culturel. nalité queer – et des Fire Poems de Romy et féministes. l’(auto-)exploitation et de la concurrence La plage rose est une installation qui recrée Colombe. K, série de pièces poétiques L’installation créée pour Jardin d’Hiver #2 dans un monde de l’art hypermarchandisé à taille réelle l’entrée d’un bâtiment aussi éphémères écrites au briquet. s’apparente à un théâtre de marionnettes et starifié. banal qu’unique de Lausanne. Passant ina- La forme des objets et la plasticité des maté- démesuré au centre duquel trône Lx Motif récurrent dans le travail de l’artiste, perçu aux yeux des personnes indifférentes, riaux évoquent la fluidité et l’inconstance Grandex-Aspirateureusex-Des-Sentiments, la limace symbolise le parasite, l’individu à ce porche représente, pour d’autres, le seuil des identités. Ici, le motif de la flamme court personnage principal d’un spectacle la marge et pourtant intrusif, mais aussi la d’un espace vital de liberté et d’émancipa- entre les « volcans » en céramique, le auquel le public est convié à participer en vulnérabilité. Elle lui permet de remettre en tion sexuelle. En s’appliquant à reconstituer papillon en néon et les mots incendiaires incarnant les émotions imprimées dans cause les hiérarchies et stéréotypes qui minutieusement cet environnement et inscrits sur les murs du musée comme le décor. Allégorie de la honte, cette marion- cataloguent les personnes et cloisonnent son décor à l’aide de textiles et d’éléments un appel au changement et une invitation nette endosse le rôle cathartique de les sociétés. Ici, c’est la compétition propre ornementaux, Charly Mirambeau sonde la à s’allier dans les luttes, à prendre soin, convertir les peines et les peurs en histoires au monde de l’art contemporain qu’elle com- face visible de ce lieu de rencontre confiden- à mettre le feu. dissidentes et merveilleuses. mente non sans ironie. Mais c’est aussi tiel et devient un émissaire de son histoire. Comme une réflexion sur le changement et Face aux discours normatifs, Léa Katharina par extension l’aliénation, le déterminisme L’œuvre System No. 7 est un diptyque créé la continuité inscrite dans la substance, la Meier voit en l’art et la fiction le pouvoir social et l’exclusion résultant de la mérito- à partir d’échantillons textiles trouvés. Elle sculpture interactive The Peeks and the Kiss d’imaginer des récits libérateurs. C’est aussi cratie néolibérale qu’elle dénonce entre les fait écho de façon déguisée à l’industrie de de Cee Füllemann, réalisée à l’occasion ce qu’elle propose au public dans la per- lignes – un sujet dont elle poursuit par la mode, où Charly Mirambeau s’est initia- de l’exposition de l’artiste au MCBA il y a dix formance Magique Abjection Dream, spec- ailleurs l’exploration dans sa nouvelle série lement formé avant de se tourner vers l’art. ans, dialogue avec cette nouvelle création. tacle aussi onirique que troublant qu’elle de peintures également présentées dans rejoue le 30 mars 2023 au MCBA. cette exposition.
Gina Proenza Manon Wertenbroek Shirin Yousefi Salles 1 et 3 Salles 1 et 2 Salles 1 et 3 Gina Proenza est une glaneuse invétérée, Dans ses œuvres, Manon Wertenbroek s’inté- Shirin Yousefi produit des œuvres au carac- tant d’histoires – légendes ancestrales, resse aux rapports entre corps et psyché tère aussi radical qu’intangible. Souvent faits historiques, contes issus de la tradi- et, en particulier, à la peau comme zone de composé d’éléments éphémères ou volatiles tion orale – que d’objets qu’elle chine, contact entre le soi et le monde extérieur. qui défient les limites physiques et tem- accumule, assemble et réemploie. Artiste à Elle explore la dualité de la peau comme élé- porelles du lieu où il est exposé, le travail de l’approche technique aussi hétéroclite ment à la fois singularisant et relationnel, l’artiste d’origine iranienne n’existe qu’à qu’ingénieuse, elle combine et réinterprète protecteur et perméable. Cette enveloppe travers la perception multisensorielle et la ses trouvailles dans des œuvres qui charnelle est l’organe qui contient et prise à partie du public. La question géopo- touchent aux thèmes universels de la délimite notre corps physique, mais c’est litique sous-tend l’ensemble de son œuvre langue, du parler, de l’échange et de aussi par elle que nous sommes perçus dans une perspective engagée, en lien la transmission. et entrons en lien avec les autres et ce qui avec les luttes sociales et la résistance L’œuvre Toi et ta bande reproduit en nous entoure. collective. paille ces mots avec lesquels commence la Bien que charnelles, les œuvres de Manon Exhale est une installation in situ qui trans- sentence d’un étrange et authentique Wertenbroek sont souvent désincarnées. forme une cimaise du musée en grande procès tenu dans la Lausanne médiévale, Elles suggèrent des corps sans en prendre machine à vent. Si le titre évoque la corpo- au terme duquel des larves de hannetons le volume ni la forme. Le diptyque Dispars ralité, c’est pourtant une œuvre immaté- reconnues coupables de destruction de et Discorps présenté ici fait partie d’une série rielle, que le public perçoit avant tout par le récoltes ont été condamnées à cesser d’œuvres réalisées à l’aide de cuir tendu ressenti physique. L’œuvre nous confronte leurs ravages sous peine de malédiction et plissé sur châssis agrémenté d’agrafes ainsi à notre propre présence et action dans divine. La série de sculptures L’ami naturel et piercings en métal, qui évoquent des ce lieu devenu organisme vivant. est composée quant à elle de masques tradi- fenêtres et, métaphoriquement, la fonction Assets est une création évolutive tournée tionnels de la Colombie natale de l’artiste de la peau comme interface entre intérieur vers l’extérieur du musée. Elle a été conçue représentant des jaguars de la gueule des- et extérieur. L’installation Conatus, quant à comme un écho instantané et poignant à quels tombe une « langue » démesurément elle, est composée d’un circuit de lumières la révolte contre le régime iranien à partir longue se terminant par une cuillère rotative. recouvertes de membranes translucides en de témoignages historiques et actuels. In- Les œuvres de Gina Proenza convoquent latex de couleur chair qui font penser à un tervenant sur les fenêtres du bâtiment, un imaginaire fantaisiste et multiculturel qui réseau biotechnologique tout droit sorti d’un Shirin Yousefi fait du musée une vitrine de interroge le regard d’ici vers l’ailleurs et les film de science-fiction. Entre organisme ce combat. dépositaires de nos identités et mémoires. et machine, cette œuvre étrange pourrait évoquer des matrices artificielles inter- connectées d’où une vie potentielle serait en train de naître.
Organisation Commissaire de l’exposition : Simon Würsten Marin Publication : Simon Würsten Marin (éd.), Rendez- Réservation indispensable pour tous les rendez-vous Atelier pour enfants Samedi 15 avril, 14h – 16h30 et Jardin d’Hiver #2. Poems of Change, avec des contributions vous → mcba.ch/agenda C’est quoi l’art contemporain ? Découverte des œuvres de publication de Ali-Eddine Abdelkhalek, Marie DuPasquier et Simon Würsten Visites commentées Dimanches 19 mars, l’exposition et récolte de motifs pour réaliser en atelier une Marin (FR/EN), 32 p., 20 ill. 2, 16 et 30 avril à 11h composition qui joue avec les Musée cantonal des Beaux-Arts Jeudis 16 mars, 20 avril, formes et les techniques. de Lausanne, 2023 (coll. 4 mai à 18h30 : Visite des Dans le cadre de PâKOMUZé Jardin d’Hiver, no 2) expositions Jardin d’Hiver #2 → pakomuze.ch CHF 5.– à la Librairie-Boutique et Silvie Defraoui De 6 à 10 ans du MCBA CHF 15.– par enfant → shop.mcba@plateforme10.ch Visite pour les Ami·e·s du Musée Visite en famille Mardi 25 avril à 12h30 Dimanche 16 avril, 15h – 16h30 Par Simon Würsten Marin Moi aussi je peux le faire Création d’une fresque collective Guided tour (in English) inspirée de plusieurs œuvres Dimanche 7 mai à 14h de l’exposition. «Transformer » et Visite des expositions Jardin « ensemble » sont les mots-clés d’Hiver #2 et Silvie Defraoui de cette visite-atelier. Dans le cadre de PâKOMUZé Visites commentées par → pakomuze.ch le commissaire d’exposition De 0 à 100 ans Jeudi 27 avril à 18h30 Gratuit pour les enfants et dimanche 21 mai 2023 à 16h accompagnés d’un·e adulte Par Simon Würsten Marin Prix d’une entrée pour les adultes Performances Jeudi 30 mars à 18h30 Livret d’activités pour enfants à l’Auditorium du MCBA Gratuit, disponible à l’accueil Magique Abjection Dream Par Léa Katharina Meier Programme pour les écoles et visites privées : → mcba.ch Dimanche 21 mai à 14h, 15h et 17h, dans l’escalier principal Off Era Par cORPORATE (Soraya Lutangu Bonaventure & Tiran Willemse)
Infos Horaires : Mardi – dimanche 10h–18h Autres expositions à voir ce printemps au MCBA : pratiques Jeudi Lundi 10h–20h fermé Silvie Defraoui. Vendredi Saint (7.4) 10h–18h Le tremblement des certitudes Lundi de Pâques (10.4) 10h–18h 10.3 – 21.05.2023 Ascension (18.5) 10h–18h Espace Projet Tarifs et billetterie : Sarah Margnetti. → mcba.ch/billetterie Supportive Structures 1er samedi du mois : gratuit (Prix Culturel Manor Vaud 2022) Jusqu’au 23.4.2023 Accès : Entrée gratuite Gare CFF Lausanne, 3 minutes à pied Espace Focus Bus : 1, 3, 20, 21, 60, Balthus dessinateur arrêt Gare Jusqu’au 23.4.2023 Bus : 6, arrêt Cecil Entrée gratuite Métro : m2, arrêt Gare Voiture : Parking Montbenon, La collection prix réduit Entrée gratuite Musée cantonal des Beaux-Arts Partenaire principal PLATEFORME 10 Plateforme 10 Place de la Gare 16 1003 Lausanne Suisse T +41 21 318 44 00 Partenaires principaux mcba@plateforme10.ch construction MCBA www.mcba.ch @mcbalausanne @mcba.lausanne
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