COLLABORATION SANTÉ INTERNATIONALE - Collaboration Santé Internationale
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Mot du président CONSEIL D’ADMINISTRATION Me Stéphane Galibois, président Avocat, Cabinet d’Avocats Saint-Paul Nicole Blouin, présidente sortante Présidente, NB communication relations publiques inc. Jacques Garon, premier vice-président Vice-président, gestionnaire de portefeuille, Valeurs mobilières Desjardins Me Guy Grantham, second vice-président Avocat, Cabinet d’Avocats Saint-Paul Me STÉPHANE GALIBOIS, AVOCAT Pierrette Defoy Dolbec, directrice générale Sylvy Chavanel, trésorière Planificatrice financière, Gestion de patrimoine RBC investissements François Lauzier, administrateur C’est de la maison de Lucille Teasdale, en Ouganda, à Lacor, que je vous écris ce mot. Pharmacien Marc Desgagné, administrateur Lucille Teasdale est cette chirurgienne québécoise qui est venue s’établir en Ouganda Professeur agrégé, Faculté de pharmacie, Université Laval et qui a consacré sa vie à prodiguer des soins aux Africains de ce pays pauvre, trop Madeleine Noël, administratrice Infirmière neuro souvent dans son histoire récente, touché par la guerre. Pierre Boulanger, administrateur André Côté, administrateur Avec son époux le docteur Piero Corti, elle a développé le petit dispensaire établi par Jones Packaging, Directeur des comptes des sœurs italiennes pour en faire un des plus grands hôpitaux du pays. provinces de Québec et Nouveau-Brunswick Nicole Dubé, administratrice Pharmacienne Lors d’une opération auprès d’un blessé de guerre, le docteur Teasdale a contracté le Marie-Hélène Galibois, administratrice virus du Sida et est décédée en 1996 d’une complication liée à ce syndrome. Étudiante, Génie Forestier, Université Laval Julie Garon, administratrice J’ai visité aujourd’hui cet hôpital de cinq cents lits Directrice partenaires commerciaux, Desjardins Groupe d’assurances générales et j’ai été fortement impressionné par tous les soins Dr Rénald Giroux, administrateur qui y sont prodigués dans de multiples spécialités. Cardiologue, Hôtel-Dieu de Lévis Louis Hallé, administrateur Comme j’ai été à même de le constater depuis que Enseignant Père Jean-Claude Lafleur, administrateur j’œuvre pour Collaboration Santé Internationale, Frère Capucin de nombreux québécois ont laissé des legs impor- Sœur Carmen Denise Bélanger, administratrice Sœurs Augustines de Québec tants à des populations pauvres. Lucille Teasdale Sœur Ginette Rioux, administratrice en est un des plus beaux exemples. Sœurs de la Charité de Québec Collaboration Santé Internationale Au cours des dernières années, Collaboration Photographies Santé Internationale a appuyé de façon significa- Les partenaires Me Stéphane Galibois lors d’une tive les capacités de l’hôpital de Lacor par l’envoi Graphisme et infographie Pouliot Guay graphistes visite de l’Hôpital Lacor, en d’équipement médical à deux reprises; un troi- Impression Ouganda, en compagnie d’un sième projet sera réalisé dans la prochaine année. Deschamps Impression médecin et l’un de ses patients. Distribution Sans l’appui de fondations et d’organismes Ateliers TAQ Tirage 3500 exemplaires comme Collaboration Santé Internationale, de nombreux hôpitaux et dispen- Dépôt légal saires des pays en voie de développement ne pourraient survivre, d’où l’impor- 1er trimestre 1983 Bibliothèque nationale du Québec tance de vos contributions à CSI. u ISSN 0840-8408 1001, chemin de la Canardière Québec (Québec) G1J 5G5 Téléphone 418 522-6065 Télécopieur 418 522-5530 Courriel csi@csiquebec.org Site Internet www.ciquebec.org Vous êtes tous invités à l’Assemblée générale annuelle qui se tiendra Photo : Sœur Henriette Poirier, le jeudi 28 mai à 19 h. Sœurs de la Charité de Québec, Paraguay 2 BULLETIN D E C O L L A B O R AT I O N S A N T É I N T ER N AT I O N A L E www.csiquebec.org No 117 • Avril 2015
Mot de la directrice générale PIERRETTE DEFOY DOLBEC Le bulletin du mois d’avril correspond autant que la disponibilité des équi- pour nous au début d’une nouvelle pements et leur adéquation avec les année, une période pour faire le bilan quotidienne du personnel de la phar- besoins des partenaires. du travail accompli ces derniers mois macie, des fournitures médicales, du CSI se doit aussi de diffuser encore et de planifier les actions pour la service biomédical et du personnel de mieux, auprès de la population du prochaine année. l’entrepôt. En fin de bulletin, la liste Québec, les actions menées auprès Avec une actualité mondiale fortement complète des projets indique le nom de ces pays en grande difficulté. marquée par les conflits terroristes des partenaires et les pays ciblés, et ce Des articles ont été diffusés dans les notamment en Afrique, force est de jusqu’au 1er Mars (les chiffres du mois journaux, des revues destinées aux constater que même des pays relati- de Mars n’étant pas encore disponibles professionnels de la santé relatant les vement épargnés il y a quelques mois au moment de diffuser le bulletin). rôles de nos bénévoles à la pharmacie encore, doivent redoubler d’efforts Parallèlement aux projets, les équipes et les besoins en médicaments. Enfin, pour porter à terme leurs projets qui de la pharmacie et des fournitures des entrevues ont été réalisées afin visent inlassablement à améliorer les médicales ont aussi été fort sollicitées d’expliquer la mission de CSI et de soins de santé des populations de leur pour la préparation « de colis sous mieux faire connaître le travail de région. Dans ce contexte, le rôle de CSI le bras » , soutien précieux pour des toute l’équipe depuis plus de 46 ans. est d’autant plus essentiel. étudiants partant pour un stage inter- Il est prévu également de participer Ainsi, les activités en lien direct avec national mais préparés également à la aux appels de proposition du ministère le soutien de nos bénéficiaires, ont demande d’ONG ou de particuliers des Affaires Étrangères, du Commerce tenu l’équipe de Collaboration Santé qui souhaitent apporter avec eux des et du Développement et à celui du Internationale bien occupée. Avec médicaments pour les dispensaires ministère des Relations internationales plaisir, nous avons reçu en visite où se déroulera leur voyage. À ce jour, et de la Francophonie. plusieurs de nos partenaires, soucieux 169 colis ont été préparés et remis aux associations partenaires. Toutefois, Enfin, un appel sera fait à la générosité de choisir le bon matériel pour équiper là aussi, les difficultés locales rencon- de nos donateurs, qui nous accom- leur centre de santé, leur dispensaire trées, liées au contexte politique de pagnent depuis tant d’années et sans ou hôpital, et de préparer l’expédition certains pays, amènent une réorienta- qui nous ne pourrions continuer notre de leur conteneur. tion des besoins. mission. En fin de période, nous aurons Pour la prochaine année, des efforts Je vous souhaite de très joyeuses contribué à une trentaine de projets seront faits pour améliorer notre Pâques. u dans une vingtaine de pays, un travail énorme qui demande la collaboration service quant à l’offre de médicaments No 116 • Novembre 2014 BULLETIN D E C O L L A B O R AT I O N S A N T É I N T ER N AT I O N A L E www.csiquebec.org 3
Témoignage PARAGUAY Les Sœurs de la Charité de Québec au Paraguay depuis 1963 ! En 1963, les Sœurs de la Charité « Je m’appelle Araceli et viens d’une de Québec s’installent dans la famille de 5 enfants. Je remercie paroisse San Cristobal, à Asunción mon parrain et ma marraine, car au Paraguay. En 1968, elles fondent avec l’argent reçu, ma mère achète une mission à Resistencia, au des plantes et avec chacune elle peut faire pousser d’autres plantes nord de l’Argentine et s’installent qu’elle vend. Ainsi nous pouvons aussi en Uruguay. Les religieuses acheter ce dont nous avons besoin s’impliquent dans la formation des pour manger, des chaussures, des jeunes mères défavorisées, collaborant vêtements et nous avons aussi pu reconstruire notre petite maison qui à l’obtention de puits et à la mise en avait brulé. » place de jardins communautaires. SŒUR HENRIETTE POIRIER Voulant favoriser les études des Sœurs de la Charité de Québec enfants, nous avons reçu l’aide de Elle est toujours présente au L’Amie et de Secours Tiers-Monde pour Paraguay et poursuit sa mission. le parrainage de centaines d’enfants et Nous avons reçu durant des années leurs familles. Ce service continue et des équipements de CSI. Nous rece- ne cesse de croître. vions aussi du lait que nous pouvions Un groupe de religieuses a travaillé distribuer aux familles pauvres et pendant douze ans en campagne, des vêtements en quantité en plus dans un village abandonné depuis de ceux que ma mère préparait. La des années par le gouvernement. Pour Congrégation des Sœurs de la Charité répondre aux besoins d’eau durant les a toujours aidé et soutenu CSI tant au périodes de sécheresse, quatre puits niveau de l’administration que par des artésiens ont été creusés. Avec l’aide dons sachant que tout ce qui se faisait d’un parent et en collaboration avec était pour aider les pauvres. les Club des Lions de New York, quatre Nous avons ouvert dans les paroisses secteurs du village peuvent maintenant Santa Maria et San Miguel, des petits en profiter. dispensaires pour aider les personnes Nous aidons également des centaines qui n’avaient pas les moyens de se faire d’enfants vivant au bord du fleuve soigner. Sœur Henriette Poirier lors de qui doivent être relocalisés pour une la fête Cinco de Mayo période de six mois lors de la saison des « Je m’appelle Natalia Chavez et pluies à cause des inondations. vis à Villa Elisa. Je ne sais par où Dans le quartier de Villa Esperanza Il restera toujours beaucoup à faire commencer pour écrire cette lettre de la paroisse Santa Maria, beaucoup pour soutenir ces gens et nous prépa- car il y a tant à écrire. Depuis toute d’enfants mouraient en bas âge. Nous rons la relève! u petite, j’accompagnais ma mère avons fait analyser l’eau des puits et la pour remettre les lettres d’enfants concentration de matière fécale était parrainés. Je vous remercie car grâce de 70%. Nous avons réclamé urgem- à vous j’ai pu acheter mes livres et ment à la société d’état « Corposana » articles scolaires et des médicaments des camions d’eau potable pour pour ma mère. Un jour je devien- desservir la population jusqu’à ce que drai une grande criminaliste! » le problème soit résolu. Aujourd’hui, les habitants de ce quartier ont tous accès à l’eau potable non contaminée. Quelques maisons insalubres ont été démolies et reconstruites sous notre supervision. 4 BULLETIN D E C O L L A B O R AT I O N S A N T É I N T ER N AT I O N A L E www.csiquebec.org No 117 • Avril 2015
MERCI! La Maison Simons et Collaboration Santé Internationale, ensemble depuis plus de 10 ans! Collaboration Santé Internationale remercie la direction et tout le personnel de la Maison Simons pour les dons de vêtements remis au cours des années. Ces derniers ont béné- ficié à des milliers de personnes, dans plusieurs pays (Salvador, Burkina Faso, Pérou, Guatemala, Honduras, Paraguay, RDC, Cameroun, Togo, Ghana, Malawi et Côte d’Ivoire). u Visite de monsieur Pierre Drapeau du journal Chef d’Entreprise Le 25 février dernier, Collaboration Santé Internationale recevait monsieur Pierre Drapeau, président et éditeur du journal Chef d’Entreprise, seul mensuel économique de la Capitale Nationale. Monsieur Drapeau a rencontré les bénévoles et a visité les installations. Pierre Drapeau, en compagnie de Jean Bérubé, pharmacien bénévole No 117 • Avril 2015 BULLETIN D E C O L L A B O R AT I O N S A N T É I N T ER N AT I O N A L E www.csiquebec.org 5
Renforcement des capacités Équipements et médicaments Douala, Cameroun Centre de santé St-Paul de Nylon Le centre a été fondé par la « Les difficultés d’approvisionnement en médicaments essentiels et fournitures médicales et les coûts élevés auprès des fournisseurs sont un défi quotidien. C’est là Congrégation des Sœurs Servantes de où CSI peut intervenir. Nous avons reçu dernièrement de l’organisme, un échographe Marie de Douala. Collaboration Santé qui augmente la fiabilité des résultats ce qui fait que les patients ont de plus en plus Internationale (CSI) est un partenaire confiance en notre structure. Nous avons également reçu un appareil d’anesthésie et depuis huit ans. Le centre dispose des vêtements pour le bloc opératoire. L’avenir est prometteur et je vais renforcer le partenariat avec CSI ». u de 65 lits et compte 63 personnes qualifiées au sein de son personnel. Sœur Joséphine C’est par l’intermédiaire d’une sœur ÉCHOGRAPHE APPAREIL D’ANESTHÉSIE de la Congrégation qui étudiait au Canada que Sœur Joséphine a appris l’existence de CSI. Sœur Joséphine est infirmière depuis plus de 25 ans et coordonne les services du centre. NOMBRES DE Sœur Joséphine Simone SERVICES PATIENTS/MOIS VACCINATION DES FEMMES MATERNITÉ ENCEINTES ET DES POUPONS Consultations prénatales 466 Les maladies les plus courantes éprou- vées par la population sont le palu- Consultations gynécologiques 575 disme, la fièvre typhoïde, la diarrhée et Échographie obstétricale 259 le rhumatisme articulaire aigu. Sœur Accouchements 180 Joséphine précise que le personnel BLOC OPÉRATOIRE assure des soins de qualité. L’ambiance de l’équipe est marquée par le respect, Césariennes 18 une confiance mutuelle, des réunions Autres 15 mensuelles et la régularité des salaires DISPENSAIRE versés aux employés. Tout cela assure Consultations la stabilité du personnel et par consé- de 0-11 mois 136 quent, influence positivement la de 1-4 ans 100 qualité des soins et des services offerts de 5 ans et plus 318 tels que les consultations prénatales, LABORATOIRE gynécologiques et pédiatriques, les Tous les examens 2495 consultations générales et kinésistes, le laboratoire, les chirurgies, la vaccina- VACCINATIONS tion et les accouchements. Bébés 1457 Femmes enceintes 360 6 BULLETIN D E C O L L A B O R AT I O N S A N T É I N T ER N AT I O N A L E www.csiquebec.org No 117 • Avril 2015
HONDURAS Nouvelles de l’Hospital Dr. Juan Manuel Galvez Envío algunas de las fotografías que hemos ido tomando a medida se instala en equipo donado a nuestro hospital que serán parte del informe final que se enviará a través del Comité de apoyo. El personal y pacientes del Servicio de Medicina Interna, y especialmente mi persona estamos muy agradecidos por la donación. Dra. Doris Guillén Medicina Interna Hospital Dr. Juan Manuel Galvez Departamento de LEMPIRA Honduras 17 ANS de bénévolat, une carrière et une passion! Sœur Françoise Provost est originaire de St-Pierre-de- Actuellement, elle est responsable des archives et assure Broughton en Beauce et vient d’une famille de 15 enfants. un soutien pour les activités spéciales telles que la fête de Elle a enseigné dans différentes paroisses pendant 37 ans et Noël, le dîner des bénévoles et souligner les anniversaires pendant trois ans aux immigrants. Sœur Françoise Provost de tous les membres de l’équipe. s’est jointe à l’équipe de Collaboration Santé Internationale Lorsqu’on demande à Sœur Françoise ce qui l’a marquée (CSI) le 4 novembre 1998. Pendant plusieurs années elle a le plus pendant ces années, elle répond : « c’est l’atmosphère occupé le poste de secrétaire de financement des projets. et maintenant d’être témoin d’un changement de génération au sein des bénévoles et des employés. Les nouveaux arri- vants s’impliquent comme s’ils avaient fait partie de l’équipe depuis toujours ». Quand on lui demande quel sera le plus grand défi pour l’organisme, elle répond : « le financement ». Son souhait pour Collaboration Santé Internationale ? Que l’organisme poursuive son appui auprès de la relève dans les pays en développement. u No 117 • Avril 2015 BULLETIN D E C O L L A B O R AT I O N S A N T É I N T ER N AT I O N A L E www.csiquebec.org 7
Colis sous le bras Stage en soins dentaires Six filles, dix semaines au Guatemala La Faculté de médecine dentaire de Collaboration Santé Internationale l’Université Laval offre à ses étudiants soutient des stages humanitaires en la possibilité de vivre une expérience santé. Ces futurs dentistes ont pu obtenir hors du commun en se rendant des équipements tels que des appareils à dans des pays en développement succion et des médicaments. dont le Sénégal, le Burkina Faso et le Guatemala, pour y prodiguer des soins « Des difficultés lors de la mastication dentaires. Six étudiantes de troisième des aliments sont souvent liées à des année ont réalisé une mission au problèmes dentaires non traités ce Guatemala. Cette expérience leur a qui dégénère en infections. La carie permis de pratiquer une médecine dentaire est une infection. Si elle n’est dentaire dans des régions bénéficiant pas traitée, la conséquence extrême de peu ou d’aucune ressource en santé est la formation d’un abcès dans dentaire. Ce stage était chapeauté par l’os de la mâchoire. Les maladies de l’ONG guatémaltèque FUDI et l’ONG gencive évoluent lentement vers la québécoise la Fondation des Amis du Claudya, Andréanne et la petite Luz perte des dents en raison de la perte de l’os de la mâchoire qui entoure Père Armand Gagné. normalement les racines des dents. Par conséquent, les infections des dents et des gencives ont un impact sur le reste du corps car l’infection se propage à travers les vaisseaux sanguins. » Docteur Gilbert Grenier, professeur agrégé, parodontie 1125 patients Roseline et Catherine, en action 1410 traitements: lors d’un atelier de prévention. Émilie et Annie-Pier 417 restaurations 308 nettoyages r D Louis Ratté, dentiste, 564 extractions se joint à Collaboration Santé Internationale 3 activités de prévention 1 dentiste en or, Dre Thelma Aguilar Dentiste depuis plus « Les soins dentaires ne sont un luxe de 30 ans, Dr Ratté pour personne puisqu’il s’agit de Une expérience inoubliable a rejoint l’équipe de soulager la douleur. Un mal de dents et des souvenirs impérissables ! bénévoles spécialisés devient insupportable, occasionne des Pour en savoir plus, lisez-nous : de Collaboration maux de tête, peut changer l’alimenta- https://www.facebook.com/6filles10s Santé Internationale tion voire même causer des infections. emainesauguatemala (CSI). Dr Ratté offre Ainsi, un soin dentaire non traité amène généreusement de des répercussions sur l’état de santé Émilie Archambault, Claudya Aubry, son temps pour général d’un individu. Les personnes Roseline Boucher Boisclair, Annie-Pier vérifier et classer vivant dans les pays en développement Dumoulin, Catherine Fontaine-Sylvestre et Andréanne Lévesque le matériel de sont aussi concernées. J’invite mes dentisterie, reçu de collègues à soutenir Collaboration Santé cliniques dentaires, Internationale dans le renforcement des Ce sont dans les villages d’El Triunfo, d’hôpitaux et de capacités en soins dentaires des pays en Santa-Cruz Cajola, Agua Escondida compagnies. développement. Le matériel de dentis- et San José Chirijuyu qu’elles ont terie donné à CSI doit être fonctionnel travaillé et prodigué un enseignement Son expertise est un apport précieux pour enrichir le programme de soutien et propre, mais CSI doit aussi pouvoir de prévention ainsi que des soins de acheminer l’équipement. Les dons en dentisterie opératoire, de parodontie et médical de CSI en ce qui a trait aux argent sont tout aussi importants ». u de chirurgie. Les deux autres semaines soins dentaires. Dr Ratté se dit très impressionné par le travail réalisé de la mission ont été consacrées à ajoutant qu’une visite de l’orga- l’apprentissage de l’espagnol et du nisme vaut le déplacement. kaqchikel, un dialecte indigène. u 8 BULLETIN D E C O L L A B O R AT I O N S A N T É I N T ER N AT I O N A L E www.csiquebec.org No 117 • Avril 2015
Rencontre RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO Marie Katagondwa « J’ai eu la chance d’être accueillie. Ici je suis bien, mais je viens de quelque part. Je ne peux pas garder silence. Je dois faire quelque chose, car le peu que j’ai je dois le partager avec ceux de mon pays d’origine. » Marie Katagondwa a créé l’Action communautaire pour l’éducation, la santé et le développement intégré en milieu rural, ACESDI (http:// Gwen Audin, coordonnatrice à CSI et www.acesdiquebec.org/). Cet Marie Katagondwa lors de sa visite à CSI. organisme à but non lucratif aide les survivants de conflits armés à la Ce premier projet réalisé au cours de reconstruction et au développement l’année 2008-2009, a renforcé les capa- durable de leurs villages. cités en soins de santé d’une vingtaine de centres. La fille de Marie, Déodate, « La guerre nous a tous pris par surprise. infirmière, s’est rendue à Bukavu et a Tout le monde était occupé à son quoti- participé à la répartition de l’équipe- dien. Tout à coup ça tirait et bombar- ment médical expédié. Le partenariat dait de partout. Tout le monde fuyait. a été renouvelé en 2014 et connu le Mon mari a été atteint de projectiles et même succès. est décédé. Je courais avec mes quatre Plusieurs choses sont arrivées par enfants. Ma fille de sept ans, la plus hasard dans la vie de Marie. Sa visite jeune, n’arrivait pas à suivre alors j’ai au village de Miti dans le Bukavu, rebroussé chemin pour la prendre. n’était pas planifiée. Elle a eu un coup J’entendais pleurer et là j’ai vu une petite Déodate (à gauche), fille de Marie de cœur en rencontrant les femmes, Katagondwa et infirmière, s’est rendue seule, perdue au milieu de tous. Je l’ai les survivantes du viol. Il reste peu prise avec nous. Elle est devenue mon à Bukavu et a participé à la répartition d’hommes dans le village. Ils ont de l’équipement médical expédié. cinquième enfant. Nous nous sommes été capturés durant la guerre pour réfugiés dans les montagnes. » servir ou ils ont été tués. Les femmes Marie Katagondwa est réfugiée de s’organisent. Elles se concentrent sur de vivres comme le riz, pour diver- Bukavu en République Démocratique le quotidien. Elles se disent « je suis en sifier la nourriture des villageois; à du Congo. Elle est venue à Québec vie, aujourd’hui qu’est-ce que je peux reconstruire des maisons détruites par en 2001 avec ses cinq enfants. À son faire pour mon futur, pour le futur de exemple lors de la saison des pluies; à arrivée, elle reçoit une formation de mes enfants et de mon village ». Les acheter des chèvres pour l’élevage; à trois mois pour l’aider à trouver un efforts de Marie, par l’entremise de organiser des formations pour devenir emploi. Elle a travaillé quatre ans l’ACESDI, se concentrent sur le village couturière; à construire et à équiper dans un centre pour personnes âgées. de Miti. une école qui accueille 300 enfants. Aujourd’hui, elle travaille à l’hôpital de Le prochain grand projet : rebâtir Tout est acheté sur place avec les dons l’Enfant-Jésus. l’école avec des matériaux solides, du reçus. Marie entend parler de Collaboration ciment et de la brique, pour qu’elle « Je note les noms des donateurs et les Santé Internationale (CSI) et suggère à résiste à la saison des pluies, car après transmets aux villageois pour qu’ils l’Archevêque de Bukavu, Monseigneur chaque saison les villageois doivent la sachent qui a donné, pour qu’ils puissent François-Xavier Maroy, de passage à réparer. (Le don en ligne est possible les remercier. Quelque chose de plus Québec, de rencontrer Pierrette Defoy (http://www.acesdiquebec.org/). important se produit : ils disent Dolbec, directrice générale de CSI Les donateurs mobilisés par l’ACESDI qu’au Canada des gens pensent à pour discuter d’un projet en soutien à aident à renforcer l’agriculture (loca- eux, que pour d’autres ils existent l’hôpital de Bukavu et aux centres de tion de la terre pour la cultiver collecti- et cela leur donne le courage de santé des villages avoisinants. vement); à organiser des distributions continuer. »u No 117 • Avril 2015 BULLETIN D E C O L L A B O R AT I O N S A N T É I N T ER N AT I O N A L E www.csiquebec.org 9
Mission de suivi Haïti, déjà cinq ans Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre L’équipe de Collaboration Santé Internationale (CSI) – de 7,3 sur l’échelle de Richter – a secoué Haïti, près de a souhaité consacré une attention particulière à Haïti sa capitale Port-au-Prince, ville de 2 millions d’habi- dans ce bulletin d’autant plus que CSI réalise des projets tants. En quelques secondes, le séisme a fait 2 millions dans ce pays depuis plus de 40 ans. de personnes déplacées et 300 000 décès. Haïti, du 22 au 29 octobre 2014 Pierrette Defoy Dolbec, directrice générale de Collaboration Santé Internationale (CSI), Jacques Garon, vice-président du conseil d’administration de l’organisme et son fils Charles-Éliot, ont rencontré six organismes avec lesquels CSI a réalisé des projets. Voici les impressions rapportées à propos de quelques uns de ces projets. Sœur Anne-Marie Gendron et Charles-Éliot Garon au Centre de santé St-Antoine de Padoue. elle fait les accouchements, des petites CSI et FODES, organisme à but non chirurgies et extrait même des dents », lucratif haïtien, travaillent ensemble racontent Jacques et Charles-Éliot. Ce depuis plusieurs années au village de centre a été ouvert à la demande de Labrousse. Dernièrement, FODES, CSI la population qui devait se déplacer et Pharmaciens sans Frontières ont des dizaines de kilomètres pour avoir collaboré sur un projet de production des soins. CSI était responsable pour locale de crèmes et de pommades pour équiper le centre. Chaque patient a les infections de la peau. CSI a fourni son dossier bien identifié. À ce jour le les ingrédients de base; Pharmaciens Jacques Garon, vice-président du centre compte 4000 patients. sans Frontières a donné une forma- conseil d’administration de CSI et son tion au personnel médical du Centre fils Charles-Éliot. C’est la cinquième Le Collège Canado-Haïtien a été de santé de Notre-Dame de Lourdes. mission de suivi de Jacques Garon et fondé par les Frères du Sacré-Cœur de Cette production assurera un appro- la seconde pour Charles-Éliot. Victoriaville il y a 40 ans et est main- visionnement régulier pour traiter tenant sous une direction haïtienne. les infections de la peau qui affectent CSI a équipé pendant plusieurs années ORGANISMES RENCONTRÉS beaucoup d’écoliers et les empêchent ce collège. • Centre de santé St-Antoine de Padoue souvent de fréquenter l’école. à Abacou Le Foyer Notre-Dame de Lourdes, « CSI a offert à FODES des équipements • Collège Canado-Haïtien à Croix-des-Bouquets, accueille une • Foyer Notre-Dame de Lourdes pour un système de radio communau- centaine d’enfants orphelins (dont à Croix-des-Bouquets taire. Lors de la visite, j’ai constaté certains le sont devenus en lien avec • FODES à Labrousse que l’équipement fonctionne très bien. le séisme de 2010) de 4 à 18 ans. Sœur La radio diffuse sur les ondes locales Maude Laurent dirige ce foyer unique- « Ce qui nous a le plus marqués de et rejoint environ 500 personnes et cette mission est notre rencontre avec ment avec des dons. CSI a équipé le permet, entre autre, d’informer les gens Sœur Anne-Marie Gendron du Centre foyer qui comprend deux dortoirs, sur les cliniques de vaccination, la visite de santé St-Antoine de Padoue à une cafétéria, une cuisine, des salles du médecin, les activités de formations » de classe. Abacou. Sœur Anne-Marie, sœur précise la directrice générale de CSI. u Ursulines, s’occupe du centre et de la pharmacie. Infirmière de formation, 10 BULLETIN D E C O L L A B O R AT I O N S A N T É I N T ER N AT I O N A L E www.csiquebec.org No 117 • Avril 2015
Colis sous le bras Soutien à un organisme à but non lucratif HAÏTI Marjolaine Léonard Marjolaine Léonard a pris sa retraite en 2010 mais elle se dit n’avoir jamais été autant occupée! Lorsqu’elle voit les images diffusées lors du séisme en Haïti, elle sent le besoin d’agir. marjo.l@sympatico.ca « Je cherchais comment et où faire de l’humanitaire. Je n’avais aucune expé- rience dans le domaine mais je voulais aider. En février 2012, une amie m’a présentée à Madame Yvette Levasseur présidente et fondatrice d’Action cana- dienne internationale de bienfaisance (ACIB) ». Cet organisme appuie les villageois de Montruis. En 2012, avant de quitter le Québec pour sa première mission à Montruis en Haïti, Marjolaine Léonard suit une formation paramédicale. « Lors de ce premier voyage, j’ai visité un centre de formation professionnel paramédical. Il était très difficile pour les étudiants de pratiquer puisqu’il n’y avait pas de matériel. De retour au Québec, je discute avec des infirmières et des ambulanciers pour savoir comment je pourrais obtenir du matériel pour ce centre. C’est à ce Un médecin de Montruis accepte de moment que je reçois les coordonnées de visiter les jeunes élèves une fois par Collaboration Santé Internationale ». mois pour suivre leur état de santé, mais l’école doit assumer les frais et Elle visite le site Internet, puis écrit à la disponibilité des médicaments. Elle l’organisme et reçoit de CSI du matériel relance CSI cette fois pour un soutien qu’elle a remis au centre de formation, en médicaments, qu’elle obtient. permettant ainsi aux étudiants en soins infirmiers d’exercer ce qui leur était Marjolaine espère que le programme enseigné. de « Colis sous le bras » de programme de USAID pour apprendre Collaboration Santé Internationale L’ACIB est responsable pour la à lire aux jeunes. On compte 26 000 continuera, car les médicaments, en construction et pour la gestion d’une participants dans tout le pays. Et un de plus d’être gratuits, font une réelle école primaire. « Il faut que les jeunes nos élèves a obtenu le meilleur résultat. différence. puissent aller à l’école. Notre école reçoit Et dire que cette école est fréquentée par des jeunes de la rue, des orphelins et des jeunes de la rue, des jeunes qui, au Vous pouvez soutenir le programme ceux dont la famille compte trop d’en- départ, n’auraient aucun avenir ». de « Colis sous le bras » de fants pour réussir à les envoyer à l’école. Collaboration Santé Internationale, Au cours d’un séjour, elle remarque Personne ne peut payer leur inscription, en faisant un don pour le Fonds que certains enfants sont absents de leur uniforme, leurs fournitures scolaires d’achat de médicaments, « Le l’école. Elle fait une petite enquête et pire encore, personne ne peut les Pharamathon pour la vie Stella- et les informations reçues la guident nourrir. C’est pourquoi j’ai décidé de Sylvestre-Marcoux ». u vite vers une conclusion : la santé. Elle prendre en main le parrainage. J’en suis précise que dans le secteur, il existe à mon 5e voyage et nous sommes passés une clinique médicale. Les gens paient de 10 enfants parrainés à 61, mais il en la consultation mais la clinique ne reste beaucoup à aider. Il y a une chose dispose pas nécessairement des médi- dont je suis fière : notre école a été sélec- caments pour traiter. tionnée pour participer à un nouveau No 117 • Avril 2015 BULLETIN D E C O L L A B O R AT I O N S A N T É I N T ER N AT I O N A L E www.csiquebec.org 11
Portrait HAÏTI Frère Armand BLANC, frère Capucin « Nous sommes des Frères Mineurs Capucins, une branche du premier Ordre fondé par François d’Assise. Depuis le mois d’octobre, nous sommes devenus une délégation de la province Rio Grande au Sud du Brésil. Merci à Collaboration Santé Internationale qui m’invite à partager la réalité de notre mission en Haïti. » Nous sommes une quinzaine de frères répartis dans quatre maisons : deux aux Cayes, une à Béraud et l’autre à Abacou. Nous avons un frère français qui marque notre présence dans une mission à Corail où certains mission- naires canadiens et canadiennes ont l’habitude d’aller porter main forte soit pour les œuvres sociales ou humani- taires, soit pour les soins de santé, soit pour l’éducation. Nous visitons les malades deux fois par semaine et nous organisons des visites médicales avec le soutien cliniques mobiles en faisant venir des médecins et des dentistes volontaires. Ce service est gratuit de même que perpétuelle formation, car les jeunes places dans les pays où ils ont aidé, les médicaments remis. Nous aidons une fois arrivés à un niveau scolaire peuvent avec les gens locaux créer des certaines familles dans la restauration sont bien obligés de laisser la paroisse structures viables. et construction de leurs maisons. Nous pour se rendre dans les grandes villes, les Cayes ou Port-au-Prince pour Aujourd’hui, les frontières sont diffé- avons fait forer quelques puits pour continuer leur formation. Nous n’avons rentes. Que nous parlions de réchauffe- desservir la population où certains pas les moyens qu’il faut pour créer des ment de la planète, de déforestation, de doivent parcourir plus de deux kilo- écoles professionnelles et secondaires. manque de scolarisation et de profes- mètres pour trouver un peu d’eau. sionnels formés dans un pays pauvre… Avec le soutien de Caritas nous avons Nous avons proposé des projets à avec la mondialisation et la migration, distribué des plantules et préparé les certaines fraternités et organismes l’indifférence n’a plus de place. Il ne pépinières. Nous avons deux écoles des Frères capucins. Nous espérons faut pas intervenir qu’au moment dépendantes de la paroisse mais recevoir des réponses pour la construc- d’épidémie, de catastrophes natu- nous n’avons pas les moyens pour les tion de 50 latrines pour cent familles relles, de conflits. Il faut investir dans soutenir. Ce sont des confrères brési- et le forage de 20 puits. Nous pensons la population par la santé et l’édu- liens qui par un système de parrainage, mettre sur pied des structures pour cation, former les gens. On ne peut permettent aux enfants de recevoir une nous aider à acquérir une autonomie pas faire les choses à leur place. On éducation dont les frais sont couverts financière ce qui permettrait de faire ne peut réussir que s’ils s’impliquent en totalité ou en partie, selon les avancer la réalisation de projets. pour consolider les structures. Il faut moyens dont disposent les parents. les rendre responsables et non pas Les communautés religieuses catho- Nous travaillons dans des endroits dépendants. u liques du Canada traversent une très modestes, des milieux ruraux où situation qui n’est pas facile. L’avenir la population est privée des besoins de l’entraide missionnaire est incer- fondamentaux, ainsi le travail tain. Les missionnaires du Canada, s’avère toujours difficile mais pas au fur et à mesure qu’ils cèdent leurs impossible. Puisqu’il s’agit de milieux ruraux on est toujours en 12 BULLETIN D E C O L L A B O R AT I O N S A N T É I N T ER N AT I O N A L E www.csiquebec.org No 117 • Avril 2015
Dans les médias L’ACTUALITÉ PHARMACEUTIQUE SŒUR THÉRÈSE CÔTÉ de la congrégation des Sœurs Saint-Cœur de Marie, est décédée le 27 février 2015 à Québec. Sœur Thérèse s’est jointe à l’équipe de Collaboration Santé Internationale dans les années soixante et a travaillé avec le père Célestin Marcotte, fondateur de l’organisme, pendant une quinzaine d’années. Elle a également fait une mission de suivi en Haïti et y a représenté Collaboration Santé Internationale auprès des partenaires. No 117 • Avril 2015 BULLETIN D E C O L L A B O R AT I O N S A N T É I N T ER N AT I O N A L E www.csiquebec.org 13
Dans les médias LA REVUE LE MÉDECIN DU QUÉBEC t é in t E r n a t io n a l E n San c o l l a B o r a t io n dé v e l op peMent r les pays e tériel pou d on s de M a utilisé ? Des microscope in ez da ns vo tre clinique un tro p ? De vieilles Vous av ? De s chaises en s re m isé s us ne vous défibrillateur ment dont vo ex am en ? To ut cet équipe s de pays en lampes d’ ue ur des cliniq ez pa s se ra it précieux po serv loppement. voie de déve ur des uipement po éd ec in s ch angent leur éq pa ss ent au « Quand les m emple quand ils ils plus m od ernes, par ex ea u m ob ili er, ils appare achètent un nouv qu an d ils n m at ériel. numérique ou ercher l’ancie Photo : CSI us té lé ph on er et on ira ch e en tre prise peuvent no r un de leur don pa fo nt fa ire un e évaluation po ur le s impôts », S’ils er un re çu urra leur donn ctrice généra le externe, on po y dolbec, dire me pierrette defo le (CSI). iq ue M rn at io na nteneur au mali expl n Santé Inte réception d'un co e Collaboratio néra- de l’organism qui achète gé à bu t no n lu cra- té re ss an ts . L’organisme, ts , pa sse e in en c, le CSI est un organism offre des prix e de médicam Situé à Québe fo ur nitu re s et matériel ur 10 0 00 0 $ par anné qu e de pe rte ille en t po le ris 46 ans, ravita smes lemen pour réduire tif qui, depuis s (e nc ad ré ), des organi ux ou tro is commandes . re de uits parfois scolai ionnaires et ption des prod médicaux, et ations de miss par la pérem er ne m en ta ux, des associ s de dé ve lo p- causée non gouv projet ires ayant des atériel ments popula nduras, des regroupe CS I de ss er t de s pa ys co m me Haïti, le Ho Gu at em ala. vé rifiCation du IMa envoyé dans une vingtaine de pays de pement. Le n et le 4, le CS de 4 millions eroun, le Béni En 2013-201 nfermant plus an da , le Sé négal, le Cam nt en eu rs re ur ni tu re s l’Oug trente-cinq co icaments, de fo ré se au de la santé dont d’ éq ui pe m ent, de méd . Ce rt ai ns dons ériel du sme dolla rs mplémentaire lle déjà le mat . Seul organi de matériel co s Le CSI recuei ins n’a besoin médicales et r les condition ab lis se m en t de so rv ic es so ci au x is sim pl em ent d’améliore em ple, au cu n ét et de s Se nt pa rfo s, pa r ex ministère de la Santé s permette donnés. Des lit autorisé par le quipement de les soins sont uvent, ct e, il ob tie nt ainsi de l’é da ns lesquelles uc he r pa r terre. « Très so ire ce tte co lle m m es d’ ac co – co mme à fa évitent aux fe er pitaux et des CHSLD. ens, du mobili CLSC, des hô re ce vo ir de s tables d’exam m is da ns un dis- collèges on va qui vont être spensaires et des chaises – ec a vi sit é plusieurs di le ur off re un bureau et ca bi ne t de médecin .» lb ’on un Mme Defoy Do ui pé . « Le matériel qu t pe ns aire pour faire nisme a éq en que son orga ce qu’ils peuv amen qu’il supérieure à s tables d’ex ent de qualité at ériel reçu. Le nneront est très souv Le CSI vé rifi e le m fo nc tio ac e. » se ro nt propres et acheter su r pl ex em pl e, on a des enverra, par que et autres, ip em ent électroni un ingé- édiCaMents « Po ur l’é qu niqu e et ents bien. tes en électro fournir des Mssi à ses partenaires des médicam siques, bé né vo le s, do nt des spécialis re il ne fo nc tio nne pas, CS I fo ur ni t au ta ux : an al gé éd ic al . » Lo rsqu’un appa pi èc es. S’il Le et aux hôpi biom le s dispensaires ns nieur en gardent pour destinés aux ue s, di ur ét iques, solutio sa ie nt de le réparer ou le yé au re cy clage. tiq leux, ils es vo és iq ue s lo caux, antibio , an titub er cu en de l’u til iser, il est en an t une th oy nd anes , antipaludique n’y a plus m 000 $ en ve acide folique I a récolté 30 antiseptiques, hydrat at io n, et c. En 2013 -2 01 4, le CS ues, sels de ré de tonnes de métaux. antidiarrhéiq cinquantaine rte r le ur ement appo eurs Les cliniques québécoises peuvent égal en ts . « On les pren d Ch o ix d es o r g anisMes reClev CSI ? Comm ent d’un an le m éd ic am ie du nt rib ut io n sous forme de ’il re st e pl us nism es re ço ivent le matér ie l, on pr en d co pendant qu i- Quels or ga nvoyer le mat ér aisir. Il faut ce es de l’Organ n ? « Avant d’e . Le avec grand pl On su it le s no rm se fa it le ur sé le ct io me Defoy Dolbec d’expiration. indique M avant la date précautions », s un formulai re, e de la Santé. » beaucoup de nism es demandeur sation mon di al re m pl ir au x or ga le r l’a m ba ssade I fa it pe ter des CS pte et peut ap nt pour ache sur leur com . be so in de dons en arge pp ro vi - se renseigne ur av oir de s informations i s’a po Le CSI a auss ur le s pa ys qu’il aide. Il i ca na di enne du pays précis po i lu médicaments Pays-Bas, qu ion IDA, aux nn e au pr ès de la Fondat sio i 20 14 nu mé ro 5, ma vo lum e 49, du Qu éb ec , 10 Le Mé de cin 14 BULLETIN D E C O L L A B O R AT I O N S A N T É I N T ER N AT I O N A L E www.csiquebec.org No 117 • Avril 2015
Dans les médias L’INTERACTION t d e p h a r m acien Portrai engage m en t d’une Nicole Dubé : l’ u-delà des frontières a pharmacienne de m’engager auprè s de CSI parce qu e c’est une organ isa- s. CSI récupère, ion J’ai donc choisi ntiels des populat n aux besoins esse uipements médic aux, tion qui répond bie en tiers de s éq dition ne et en vo ie par conteneurs ts de premi ère né cessité. Les recon dicamen mobilier et des mé velopper leurs pro pres des fournitures, du t au x pa ys bénéficiaires de dé du cation. ett en de l’é actions de CSI perm ines de la santé et tio ns et ex pe rtis es dans les doma m’en ga ger, c’e st que tout institu décision de terminant dans ma des partenaires de Et ce qui a été dé u par des Canadiens ou ba s est reç ires locaux. ce qui est envoyé là- auprès des partena . Un su ivi rég ulier est ensuite fait confiance isation ? le au sein de l’organ Quel est votre rô d’administration. nseil Nous réévaluons trice au sein du co desservons selon la Je suis administra s de ch aq ue pays que nous be aucoup de s po pu lat ion us en vo yo ns ans, Nicole Dubé a les besoins par l’OMS. No puis plus de 30 ents recommandés laria, des vitamine s Pharmacienne de ifié . Ph arm acienne liste des médicam am en ts po ur soigner la ma primaire. ofe ss ion ne l div ers tiq ue s, de mé dic les so ins de sa nté pr t d’anti bio qui touche eu un parcours industrie pendan enceintes, tout ce problèmes de pe au. pharmacienne en pour les femmes de plus en plus de propriétaire puis me bé est actuellement enseignante se pré oc cu pe plus de 20 ans, M Du ntre Actuellement, on lle il faut répondre . pharmacie au Ce les as sis tan ts techniques en Ce qu i la dis - C’e st une réalité à laque au Malawi. C’est un pays po ur tio n pr ofe ss ion nelle Fierbourg. qu ’el le s an né es , je su is partie en mission . No us so mm es allés ue de forma n se ule me nt le prix Louis-Hébert au Il y a quelq de s sim ilit ud es avec Haïti, je dirais es . Av ec l’aide tingue, c’est no is également so n engagement très pauvre qui a des écoles primair çu en 19 85 , ma nt ale (O NG ) s hô pit au x, de s orphelinats et fai t de l’e ns eig nement aux a re isa tio n no n go uv er ne me voir de nous avons se in de l’o rg an plus de e sociale locale, ment supervisé la Int ern ati on ale (CSI) depuis d’une travailleus n du sid a. Nous avons égale en fan ts. nté év en tio ritait 90 0 Collaboration Sa mères pour la pr ole primaire qui ab 20 ans maintenan t. puits dans une éc n’est pas toujours directe- construction d’un e d’e au . Mê me si ce en aidant cu ne so urc mo n rôl e vo us a m ot iv ée à Ils n’avaient au ie, je joue quand même Qu’est-ce qu i la ph arm ac ment en lien avec lades et plus éduq ués. sein de CSI ? ts à être moins ma vous engager au notamment, et mo n les en fan yagé, en Afrique pé- l, qu’avez-vous J’ai beaucoup vo da ns une ONG. Mes ex le plan personne de pu is lon gte mp s à qu el Su r fils trava ille fait cons tat er ication ? oignages m’ont riences et ses tém loppement et ceux en guerre on t tiré de votre impl aussi de beaux pro jets. Au Malawi, j’a i dé ve la pa uv ret é, ma is ch erc he r leurs point les pays en J’ai été témoin de de kilomètres pour venir besoin de nous. rcher des dizaines nt de tout. Pour les maladies vu des femmes ma leu r bé bé . Ils ma nq ue l’insuline. faire pe se r e d’a vo ir de vitamines ou le dia bè te, c’e st presque impossibl de fou rnitures e plir les valises ATIONALE chroniques, comm en mission pour rem Québec, SA NT É IN TE RN de s dé pa rts rel ati vis er. Au COLL ABOR ATIO N On profite us permet de dicaments. Ça no en a un. a ex pé dié 35 conteneurs dans médicales et de mé n’est pas parfait, mais, au moins, on En 2013, CS I sa nté r de pr ès de sys tèm e de ns les camps entant une valeu notre pervisé l’envoi da 17 pays, représ CS I re ço it de s t la cri se du Lib an, nous avons su ate urs po ur nourrissons. m illi on s de do llars de dons. nt , Pendan co nte ne ur inc luant quatre incub Ju stine, nous les 4 bilier, arge de réfugiés d’u n r à l’Hôpital Saint e- fournitures, mo allés les récupére dons (appareils, Qu éb ec , du Quan d no us so mm es bés. C’e st tou ch an t de vo ir ça. de la Sa nté du vêtements pour bé et c. ) du Réseau de s co m pagn ie s avons remplis de du ca tio n, M in ist èr e de l’É m ac ie s, de s ets futurs ? ph ar m ac eu tiq ue s, de s ph ar so uh ai - Qu els sont vos proj truction. J’aimera is me joindre aux qu es m éd ic al es , et c. Si vo us hô pit al à Ha ïti en cours de cons ur res tru ctu rer la pharmacie, cli ni : Il y a un nt partir là-bas po ou po u pl us d’in fo rm at io n qu éb éc ois qu i vo te z co nt rib ue r pharmaciens ide de CSI. www.csiquebec .org si possible avec l’a Vo lum e 4 ■ Nu mé ro 2 Hiv er 20 15 ■ tio n 31 ■ L’i nt erac ■ L’Interaction est la publication officielle destinée aux membres de l’Ordre des Pharmaciens du Québec. No 117 • Avril 2015 BULLETIN D E C O L L A B O R AT I O N S A N T É I N T ER N AT I O N A L E www.csiquebec.org 15
Dans les médias CHRONICLE TELEGRAPH ELEGRAPH C HRONICLE - T WEDNESDAY, OCTOBER 15, 2014 s a c r o ss the w orld sends s u p p li e n S a n té Intern ationale Colla b o r a ti o les and CPR du mm ies , to pr essure medicati ho spita ls here ons … from P r d i n a t o r , and do cto rs c oo cy harma Sister Ste lla ot sh ippin g sca th em to ( l e f t ) a n d do zens of 40 -fo go od s he lp them practis e.’” on ov er se as pr ov id e , Ruby PRatk ul l of I relie s Marco ux r co nt ai ne rs f d i r e c t o a In Quebec, CS nts,” ex plains Ruby @ qctonline .com rld ea ch ye ar. es like patie years P i e r r e t t e acro ss the wo pa ck ed th e ex pertise of retire cy wh o wa s a surgeon for 50 ec in ace is lbaie. De fo y- Do lb I ho us e Ever y inch of sp a ph ar ma ec City and La Ma ns id e a wa re Si ste r St ell a, ux, a in Queb r St el la with me dic al equipment or r, Gendron Marco ildren die arou nd (r ig ht ) gr ee t Li mo ilo u, Si ste be en ted clo the s, ma na ge nté ,a “S o ma ny ch foo d Sister Josephine, en ds ha ve ool de sk s, do na d Je an La bo m lac k of and her fri ov er sch Ro oms are physicia n, an yin g the world fro vin g a nun from as es for an d toy s. r. “It ’s gra tif we ’re sa pa ck in g su itc blankets les, civ il enginee and medicine … Pratka re ex am ini ng tab a ne ed ,” say s Cô te d' Iv oi filled with nds to three decades. a sq ua d sch oo l de sks, and it respo wi th tec h- lives here.” gre ga - who help ed rs, s con Photo by Ruby of ato rk They are part baby incub p- Labonté, who wo Two years ago, the distribu te vo lu nt ee rs medicines and cleaning su refurbish medic al e-de-la-Paix donated clinical of 40 re gu la r ip pi ng the mi nis try nicians to ine ry. “If tion of Notre-Dam ive d a to nd sh plies, donated by d mach re ce supplies wo rk in g to se d furniture an in Côte d’Ivoire ain er s fil led with us ed of health, school boards an did n’t , all th is equipment ne r fu ll of su pp lie s rural hospitals. ry important ai cont d medical sup- relig iou s commun ities , and we the tra sh ! co nt ted to and syringes, ve and refurbishe d mi gra nt wo uld end up in an d wh ich the nuns distribu e, th e fac es ma kes it that much po sab le too ls that they don’t ls, schoo ls an cal im e equipme nt ter Josep hin dis plies to hospita individuals. Lo te They get th rural clinics. Sis to replace, to a s across Africa organizations also contribu rk.” der, has better.” , have money children’s home eir ir ho me th ey know it will wo ère , the co ngregation’s lea k Th e pr og ra m’s di re ct or sp ita l in Se ne gal, It’s just a er ica . Th to send supplies to the e Gigu to than o ho an d La tin Am Volunteer Denis to Quebec Cit y foy-Dolbec, wh op in the bucket, but I know Collaboration countries. nated come The Pier rette De Af ric a for dr or ga ni zation, rec eiv - 90 , rep airs holes in do th e vo lun teers in person. rk ed in We st do ing go od wo rk.” onal (CSI), has Organizations in the be dshe et s. “T he se th ey re ceive d is wo es to visit we ’re on, visit Santé Internati th e ho sp ita l co nt ain er 20 ye ar s, tri mo re inf orm ati of tons of sup- in g countries mu st pay ll have life lef t in hear ts,” she sa ys. over re ceive d For sent hundreds elf sh ee ts sti “st ill in ou r cs th at ha ve w.csiq ue be c.org world since its co st of the cont ainer its ,” she ex plains. e faces here cli ni sent gloves ww plies around the and show them “Seein g all thes lp from CSI. “We s ago. d customs fees, ki nd s of anti- to put names to he creation 46 year an “W e ge t all an d be ing ab le be ga n in th ey ha ve th e ca pa cit y to in relievers, blo od “T he CSI sto ry the biotics, pa 68 ,” ex pl ai ns co mm un i- pick up the container at 19 the or Mé la ni e arrival port and maintain ca tio ns di re ct bla y, “w he n our founder, equipment. Trem aid, there’s Ma rcotte, a “In international Father Céléstin to Chad l people (on in mo nk , we nt a ten de nc y to tel Capuch do,” of hi s fel low the receiv ing end) what to TION RESULT S to vis it so me re. ere, recipi- CE OF ELEC brothers, an d be ca me ill the says Tr em bla y. “H d PUBLIC NOTI VE M BE R 2, 2014. r they ne ed an POLL OF NO ll, the docto ents tell us what acclamation to When he got we oise red elected by ed hi m sa id , why. I spoke to a Québéc ns were decla wh o ha d tre at ing fo llo wi ng pe rso t help us.’ He nun who worked for a teach given that the ‘Don’t pay me, bu sup- CE is hereby worked out of hospital in Haiti that we PUBLIC NOTI low: Name of the and some helpers . in di ca ted be Saint-Charles ported,” Tremblay continu es the positions person electe d the basement of uld sion ur ch pr ep ar in g su itcas es “She sa id, ‘Before, we co Electoral Divi Ste phen Burke ch we ,” Tremblay te ach the student s, but Position Wyna Marois fu ll of medicine e. “T he n he th ought equip- couldn’t have them practis Jean Robert says. , ast) uld be us efu l too.” No w we ha ve things like beds Chair # 1: Qu éb ec City Region (E -T ow n) Esther Paradi s ment wo pper th e gr ou p se nd s Commissioner 2: Qu éb ec City Region (U L’A nc ien ne-Lorette) Ke vi n Jac k No w, # tre & eauport tic Commissioner ty Region (Cen bault & Lac-B Jo Rosenhek for Lac Megan ngs # 3: Québec Ci ham, Fossam CO N CE R T Co mmissioner no n, Va lcartier, Stone -R iv ières East Heather Clibb on BENEFIT ns & Fo lk So ion er # 4: Sh an eu f Co un ty & Tr ois nc er t of Sl av ic Sacred Hym Comm iss er # 5: St-Augusti n, Po rtn Aline R. Visse r Co Commiss ion ore (East) ière) sky-Korsakov, # 6: South Sh ines & Lotbin Sara Downs Works by RimBortnianskyi, Commissioner let, Thetford M y, # 7: So uth Shore (Nico aw in iga n Region Chantal Guay Tchaikovsk el sk y Commission er 8: Tr ois -Rivières Wes t& Sh Jo-Ann Toulou se Archa ng Commission er # on r # 9: La Tuque Region De bbie Ford-Car ambe Commissioner gion The SLAVA Chbrooke #1 0: Ch ibougamau Re Re gio n Choir of Sher Commissioner /Lac-St-Jean #11: Saguenay of Oc to be r 2014 Commissioner the 22nd h ber 17, 2014 Wednesday United Churc almers-Wesley , Québec Octo at 7 :30 pm. Ch rsu le, Qu ébec, QC, G1 R 4E8 Iss ued at Québec 78 rue Saint e-U ficer Ticket s will be t, Returning Of Admission: $ 20 ; students $ 10. ce as of 6:4 5 pm the Cathleen Scot Church entran : available at the ns and Information ncert. Reservatio evening of the Co ma ria. ignatow@ hec.ca 819 842 447 1 d) c Reconstruction Fun antic (Lac Meganti t Con cer t for the Fonds Avenir Lac Még *Benefi 16 BULLETIN D E C O L L A B O R AT I O N S A N T É I N T ER N AT I O N A L E www.csiquebec.org No 117 • Avril 2015
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