Consulat général de Suisse à Montréal - Magazine culturel suisse _ janvier + février + mars 2019
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HORIZON N°104 Ma ga z in e c u lture l sui s s e _____________________________ janvier + février + m a r s 2 0 1 9 PP : 40007060 Consulat général de Suisse à Montréal
Chères lectrices, ÉDITORIAL Chers lecteurs, J’ai le plaisir de vous dévoiler, par cette 104e édition, le nouveau « look » de votre magazine culturel « Horizon ». Nous l’avons voulu plus sobre et amical à la lecture avec l’utilisation d’une typographie dont la grandeur a été légèrement augmentée. Nous sommes très fiers de la cure de jouvence apportée à ce média qui nous tient à cœur car par son biais il tisse des liens entre nous tous qui sommes passionnés par la culture helvétique. « Horizon » continuera de véhiculer trimestriellement, à plus de 2 500 lecteurs (version imprimée), les informa- tions de la présence de l’art suisse du moment dans l’Est du Canada. Faites-nous part de vos préféren- les photographies de Thomas Kneubühler à la Galerie ces en la matière à mon.kultur@eda.admin.ch. Nous nous Patrick Mikhail Gallery et au Dazibao à Montréal. La sortie réjouissons de recevoir vos réactions. de « Impetus » marquera le septième art. Toujours en janvier, les conférences fort intéressantes de Gilles Genty L’année culturelle suisse 2018 sur le territoire de notre seront au programme des Belles Soirées de l’Université circonscription consulaire fut forte en émotions. Lors du dernier trimestre, et surtout durant le mois de novembre, de Montréal avec un bis en mars. Laurence Kayaleh et le les couleurs rouge et blanche de notre drapeau ont cha- Quatuor Bozzini se produiront également sur les scènes peauté plusieurs événements dans la grande métropole d’ici et à l’international. En février, allez voir à Québec les culturelle qu’est Montréal, et ce grâce à nos artistes œuvres de nos artistes en arts visuels : Lutz & Guggisberg helvétiques qui par leur présence ont démontré, une fois et Beat Streuli seront à Manif d’art 9 ! Et pour conclure encore, la vitalité du « terroir » artistique de notre pays. ces quelques mots, le travail de Marc Lee sera exposé à Nous avons aussi conclu l’année en soulignant, par un Montréal lors du festival Art souterrain. événement au Musée des Beaux-Arts de Montréal, la Journée internationale des droits de l’homme. Par cette Toute l’équipe du Consulat général de Suisse à Montréal initiative nous avons voulu nous joindre au mouvement se joint à moi pour vous souhaiter une bonne année 2019 ! mondial qui célèbre, chaque année le 10 décembre, l’adoption par l’Assemblée générale des Nations unies en 1948 de la Déclaration universelle des droits de l’homme Cordialement, (DUDH) qui, sept décennies après son adoption demeure toujours d’actualité. En ce qui concerne 2019, les événements culturels s’annoncent riches et abondants, pour notre plus grand Elisabeth Bösch Malinen bonheur. Dans ce numéro, vous lirez que vous pouvez Consule générale et encore voir, jusqu’au 19 et 26 janvier respectivement, Représentante permanente de la Suisse à l’OACI AGENDA 19.01 « Absence » de Thomas Kneubühler à la Galerie Patrick Mikhail Gallery à Montréal 09 26.01 « Landing Sites » de Thomas Kneubühler à Dazibao Montréal 09 Dès le 16.01 « Les Expositions universelles », présentation d’une série de conférences 07 Dès le 18.01 « Impetus » de Jennifer Alleyn sur les écrans au Québec 04 24 + 25.01 Le Quatuor Bozzini en concert à l’amphithéâtre Le Gesù à Montréal 07.02 17.03 Laurence Kayaleh en concert 10 16.02 21.04 Manif d’art 9 – La biennale de Québec présente Lutz & Guggisberg et Beat Streuli 02.03 24.03 Art souterrain à Montréal accueille Marc Lee 11 05.03 Gilles Genty donne une conférence sur « L’art mystérieux des Cabinets de Curiosité » 07 19.03 31.03 Festival International du Film sur l’Art à Montréal 20.03 Journée internationale de la Francophonie 2 H O R IZ O N 1 0 4 I jan v ier + f é v r i e r + m a r s 2 0 1 9
RÉTROSPECTIVE Grand Prix suisse de musique Infos : www.schweizermusikpreis.ch Depuis 2014, l’Office fédéral de la culture (OFC) décerne le Grand Prix suisse de musique et récompense une création musicale suisse de musiciennes ou de musiciens individuels ou en groupe. Il est doté de 100’000 CHF et de 25’000 CHF qui vont à chacun des lauréats. En 2018, quinze artistes issus de toute la Suisse et de divers domaines musicaux ont été choisis. Lors de la soirée de remise des prix, le Grand Prix suisse de musique 2018 a été attribué à Irène Schweizer. Née en 1941 à Schaffhouse, Irène Schweizer compte parmi les plus grandes pianistes du jazz moderne. Autodidacte de génie, elle est l’auteure d’une œuvre sans égale. En plus de concerts donnés dans le monde entier, elle a publié des albums pionniers en solo ou en duo (notamment avec Pierre Favre et Joey Baron) et a marqué le féminisme musical européen avec le trio « Les Diaboliques ». Elle a été co-fondatrice du festival Taktlos et du label de jazz Intakt. © Irène Schweizer Son jeu pianistique est d’une clarté cristalline et dépourvu de tout artifice inutile, son écriture musicale est unique et son rayonnement charismatique. Pour mémoire, signalons qu’en 2017, le quatrième Grand Prix suisse de musique a été remis à la musicienne Patricia Kopatchinskaja. Grand Prix suisse de design Infos : www.swissdesignawards.ch Chaque année, depuis 2007, l’Office fédéral de la culture (OFC) décerne le Grand Prix suisse de design aux designers et aux cabi- nets de design suisses contribuant au prestige du design helvétique autant sur les plateformes nationales qu’internationales. En 2018, cette distinction a été remise à l’artiste et designer textile Cécile Feilchenfeldt, au fabricant de sécateurs professionnels Felco et à la graphiste Rosmarie Tissi, lors d’une cérémonie tenue le 12 juin 2018 en présence du Président de la Confédération Alain Berset, dans le cadre de l’exposition Art Basel et Design Miami/Basel. Cécile Feilchenfeldt a fait le grand saut dans le monde de la haute couture avec ses créations expérimentales en tricot. L’entreprise familiale Felco est synonyme de qualité, de fonctionnalité et d’inno- vation depuis plus de 70 ans. En raison de leur production de haute qualité, leurs produits se caractérisent par une longue durée de vie. Le travail éclectique de Rosmarie Tissi comprend des panneaux d’affichage, des billets de banque, des manuels, des polices typo- graphiques, des logos et des identités visuelles entières. Son travail est toujours une source d’inspiration pour les designers. © Marc Asekhame À cet égard, on se souviendra qu’en 2017, ces prix avaient été remis à l’artiste et créateur de bijoux David Bielander, au dessinateur de bande dessinée et illustrateur Thomas Ott, ainsi qu’au graphiste et directeur artistique Jean Widmer. Prix suisse du livre Infos : www.schweizerbuchpreis.ch Cette année, Peter Stamm, 55 ans, Suisse vivant à Winterthour dans le canton de Zurich, a reçu le Prix suisse du livre 2018 pour son dernier ouvrage « Die sanfte Gleichgültigkeit der Welt » publié aux éditions S. Fischer. La traduction en français se lit « La douce indifférence du monde », parue chez Christian Bourgois Éditeur. Peter Stamm a accepté sa récompense le 10 novembre 2018 à Bâle. Après un apprentissage de commerce, l’écrivain étudie l’anglais, la psychologie, l’informatique de gestion et la psychopathologie pendant quelques semestres. Il est journaliste et auteur indépendant depuis 1990. Signalons encore que le premier roman de cet auteur, « Agnes », paru en 1998 aux éditions Arche, fut récompensé du Prix littéraire de Rauris ainsi que par le canton et la ville de Zurich, et encouragé par la Fondation Pro Helvetia. Les œuvres de Peter Stamm sont traduites dans de nombreuses langues et ont reçu encore plusieurs autres récom- penses, dont le Premio Calámo (Espagne) en 2004, et le Prix littéraire du lac de Constance de la ville d’Ueberlingen en 2012. Depuis 2008, le Prix suisse, doté de 30’000 CHF, est réservé aux nouvelles œuvres germanophones d’auteurs vivant en Suisse. La liste de tous les sélectionnés 2018 pour le Prix suisse du livre était la suivante : Heinz Helle, Gianna Molinari, Peter Stamm, Vincenzo Todisco et Julia von Lucadou. Les quatre autres finalistes reçoivent quant à eux 3’000 CHF chacun. Rappelons qu’en 2017, il avait récompensé l’écrivain bernois Jonas Lüscher pour son livre « Kraft », publié aux éditions C.H. Beck. La traduction en français est titrée « Monsieur Kraft ou la théorie du pire » aux éditions Autrement. HORI Z ON 104 I j a nvi e r + f é vrier + mars 2019 3
CINÉMA Le cinéma de Jennifer Alleyn Laisser l’impulsion suggérer la forme poétique Née en Suisse, Jennifer Alleyn vit et travaille à Montréal. Pour son baptême cinémato- graphique, elle participe en 1991 à l’émission « La course destination monde » diffusée par Radio-Canada et tourne en solo vingt-six courts métrages, sur les cinq continents, d’où se dégagent humanisme et sensibilité artistique, qualités que l’on retrouve ensuite dans ses fictions : « Cosmos », primé à Cannes en 1997, et « Svanok », meilleur court métrage aux Rendez-vous du cinéma Québécois en 2006. « L’atelier de mon père », son premier long métrage, remporte en 2008 le Prix de la meilleure œuvre canadienne au 26e Festival international du Film sur l’art de Montréal (FIFA), ainsi qu’un Prix Gémeaux et est nominé aux Jutra pour le Meilleur documentaire. En 2011, Jennifer Alleyn scrute le regard acide du peintre allemand Otto Dix avec « Dix fois Dix », lauréat du prix Tremplin pour le monde ARTV au FIFA. Par la suite, elle collabore avec Nancy Huston à une installation présentée au Musée des beaux-arts de Montréal pour l’exposition « Big Bang ». Elle expose aussi son travail en 2016 à la Galerie C de Neuchâtel et, en 2018, elle lance « Impetus », aux Ren- contres internationales du documentaire de Montréal ; un premier long métrage hybride mettant en vedette Emmanuel Schwartz et Pascale Bussières. Ce film, qui invite la fiction à dialoguer avec le cinéma-vérité, sera sur les écrans québécois dès le 18 janvier 2019. C’est Photo: JP Dufort l’occasion de vous présenter une des facettes de cette artiste pluridisciplinaire : QU’EST-CE QUI VOUS A AMENÉ AU CINÉMA ? PORTRA I T Je dirais que c’est « Pierrot le fou » de Jean-Luc Godard ! J’ai été touchée par la liberté extraordinaire qui se dégageait de ce film. La façon dont les dialogues et séquences faisaient éclater toutes les frontières entre l’imaginaire et le réel. Ce film m’a donné envie de sauter à pieds joints dans toutes les possibilités que le 7e art peut proposer. J’ai aussi eu le sentiment que le cinéma allait réunir toutes mes passions : l’image, via la photographie que je pratique depuis l’âge de dix ans, l’assemblage d’images par le montage, la musique, et aussi mon instinct d’aventure et de découverte. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai fait des études à la fois en cinéma et en journalisme. J’ai ainsi pu être une reporter pour l’émission « La course autour du monde »; une expérience que j’ai vécue à vingt-deux ans et qui m’a transformée. C’était une émission diffusée par Radio-Canada et durant laquelle huit jeunes partaient en solitaire à travers le monde avec une caméra à la main. Chaque candidat avait pour tâche de tourner et de monter à lui seul un film d’environ quatre minutes chaque se- maine. Durant ce concours le travail des participants était jugé, noté et classé. Cette expérience a été mon grand baptême en tant que réalisatrice et source d’épanouissement absolu. J’étais une jeune femme découvrant le monde, confrontée pour la première fois à la culture de l’autre, complètement stimulée par toutes les découvertes que je faisais. J’étais tout le temps en état d’éveil, de recherche. C’était très stimulant et enrichissant. Le fait d’avoir cette tribune hebdomadaire filmographique m’a donné la chance de pouvoir partager mon expérience de façon unique. PARLEZ-NOUS DE VOTRE LONG MÉTRAGE QUI SORTIRA AU QUÉBEC LE 18 JANVIER 2019 : « Impetus » est un film qui échappe à toute catégorisation ! Le titre vient du latin qui veut dire force de mouvement, élan, impulsion. Bien que le film ait été lancé aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal, je pense que c’est aussi une fiction. Je suis ravie qu’il puisse se glisser entre les genres et qu’il échappe ainsi au formatage. C’est un film hybride, dont la forme s’invente au fur et à mesure. Il défie un peu tout a priori. J’aimerais qu’on entre dans « Impetus » comme on entre dans un livre, sans savoir si le récit sera autobiographique ou fictif, et que nos sens soient en alerte. J’aimerais qu’on se laisse porter par ce voyage ! Le film traduit une certaine gravité de l’existence mais par la fraîcheur de la vie. « Impetus » traite d’un moment durant lequel un être se sent anéanti et de la façon dont il rebondira ou comment il se remettra en mouvement. Comme on parle d’impulsion et d’élan, il m’était cher de rester très ouverte dans ce processus en invitant la vie et l’imprévu dans le film. C’est pour cela que certaines scènes ont été tournées avec des gens de la rue à New York (NY). Je voulais que la comédienne, une fois dans son personnage, soit mise en relation avec la vraie vie urbaine de NY, qu’on sente ainsi le pouls et la vibration particulière de cette extraordinaire métropole, capable de ressusciter l’envie de mordre dans la vie. Je voulais que sa situation psychologique soit réel- lement confrontée aux aléas de la vie, comme nous le vivons chacun au jour le jour. J’ai eu beaucoup de chance de travailler avec Pascale Bussières et Emmanuel Schwartz, deux acteurs réceptifs et très généreux! CETTE ENVIE DE MONTRER LA LIBERTÉ, EST-CE UNE MANIÈRE D’ÊTRE ? Oh oui, de plus en plus. J’ai eu la chance d’avoir des parents très libres dans leurs activités et dans leurs manières de vivre ; deux êtres originaux, deux artistes, qui se sont émancipés de familles assez strictes. Même si enfant j’aurais aimé avoir une famille plus conventionnelle, avec le temps j’ai pris la mesure de cet héritage qui est au fond tellement riche. Je me suis dit « on passe notre vie à essayer de devenir un être libre, à se défaire des carcans que la société nous impose. 4 H O R IZ O N 1 0 4 I jan v ier + f é v r i e r + m a r s 2 0 1 9
Pascale Bussières, dans une scène tournée à New York pour le film « Impetus » de Jennifer Alleyn. Photo: Jennifer Alleyn. Je crois que notre bonheur est vraiment dans ce sentiment de liberté. » J’ai choisi de réaliser ce film dans des conditions un peu plus modestes pour me libérer de toutes sortes d’atta- ches qui auraient forcément mis des barrières au travail. Je voulais me rapprocher de l’absence de restrictions qu’a un enfant devant sa feuille de papier. Il prend un crayon et peut dessiner sans limite. J’ai voulu le plus possible éliminer les contraintes. Par exemple, pour avoir plus de jours de tournage j’ai réduit mon équipe de tournage à quatre personnes. Et j’ai monté le film dans mon atelier, pouvant retourner des scènes et les intégrer en cours de montage. Ça a permis une souplesse d’écriture fabuleuse. Je sculptais le matériau, comme une artiste en arts visuels, en laissant la matière suggérer la forme poétique. L’artiste Anne Cherix et sa fille Jennifer Alleyn, à Paris, dans la sculpture « Introscaphe » JUSTEMENT, PARLEZ-NOUS DE VOTRE HÉRITAGE : d’Edmund Alleyn, vers 1970. Photo: Edmund Alleyn. Je suis née dans un atelier, presque sortie de la sculpture « Introscaphe », qui avait la forme d’un œuf ! Ma mère, Anne Cherix, est une artiste d’origine suisse, née à Cully. Vers l’âge de vingt ans, elle est partie à Paris dans l’espoir de devenir comédienne. C’est là qu’elle a ren- contré mon père, Edmund Alleyn, jeune peintre canadien émigré en France. Au contact de ce peintre, toute la fantaisie de ma mère s’est canalisée vers une pratique d’art visuel, qui à l’époque prenait la forme de tapisseries. Ces dernières étaient des formes de tableaux très colorés et exubérants. Je dois dire que ses œuvres ont très vite montré une grande douance. C’est vraiment une artiste née qui je crois a évidemment été très nourrie par son mariage avec mon père, mais qui a également mis parfois de côté sa propre création pour encourager et contribuer à celle de son mari. Je raconte leur romanesque rencontre dans mon film L’atelier de mon père (2008). Elle est revenue à sa pratique après m’avoir élevée, « Impetus » sortie le 18 janvier 2019 après avoir immigré au Québec dans les années 1970. Et je dirai qu’au bout de quinze ans elle s’est donné le droit de se consacrer entièrement à sa création. C’est une femme Où : Montréal, Sherbrooke et Québec qui a toujours été passionnée par le langage et les mots. Nous pourrions presque résumer Infos : www.jenniferalleyn.com sa pratique à une fascination pour quatre mots : mémoire / visage / surface / désir. Elle a www.impetus-film.com ausculté ces quatre mots sous toutes les formes ; elle leur a donné chair, les a rendus tridimensionnels par la sculpture ou à travers des photographies, des collages. Graphiste de métier, c’est une femme qui avait alors une idée géniale par semaine, qui était débor- dante d’imagination. Elle a très certainement contribué à transformer mon existence en aventure au quotidien. C’est une des femmes les plus créatives que j’ai connue de près. On a pu voir quelques-unes de ses expositions au Québec, notamment au Belgo il y a dix ans. Son legs, comme celui de tous les artistes qui cherchent de nouvelles formes, évolue continuellement avec moi dans le temps. Le dialogue très intime que nous établissons avec des œuvres est une des grandes richesses de la vie ! Sara Bagdasarianz HORI Z ON 104 I j a nvi e r + f é vrier + mars 2019 5
1357 Horizon 1-4 pg 4C 3 copy.pdf 1 12/3/12 2:45 AM DES STRATÉGIES GAGNANTES La Chambre de Commerce Canado ‒ Suisse (Québec) Inc. en affaires et en droit Swiss ‒ Canadian Chamber of Commerce (Quebec) Inc. La Chambre de commerce canado-suisse du Québec : un lieu de rencontres et d’échanges C pour les personnes et les entreprises M qui s’intéressent à l’activité économique FERLAND MAROIS LANCTOT Y Société nominale d'avocats du Canada et de la Suisse. CM Questions et adhésion : MY Planification/administration successorale Téléphone : 514.937.5822 et d'actifs financiers Courriel : info@cccsqc.ca Site Web : www.cccsqc.ca CY CMY y compris les successions transnationales K les fiducies et la divulgation fiscale volontaire Conseils juridiques et d'affaires Pour les gens d'affaires et les entreprises d'ici ou de l'étranger Jean-Marc Ferland Tél. : (514) 861-1110 LL.L. (Suisse), LL.M. LL.B., B.C.L. ferland@fml.ca Avocat - Attorney www.fml.ca R e stau r a n t, bar e t dou c e s fo l i e s 426, rue Saint-Gabriel, M o n tre a l Q c • t 5 1 4 . 8 7 8 . 3 5 6 1 • leSaint-Gabriel.coM 6 H O R IZ O N 1 0 4 I jan v ier + f é v r i e r + m a r s 2 0 1 9
Les Expositions universelles SAVIEZ-VOUS ? Quand : 16, 23, 30 janvier, 6 et 13 février 2019 de 13h30 à 15h30 Expositions universelles 1851 - 1939 Où : 1700 rue Jacques-Tétreault, Laval, QC H7N 0A5 Dans le cadre du programme « Les Belles Soirées de l’Université de Montréal », menées par notre compatriote Helena Urfer, Gilles Genty présentera cinq conférences traitant des L’art mystérieux des « Cabinets de expositions universelles de 1851 à 1939, ainsi qu’un exposé unique sur l’art mystérieux Curiosité » (XVIe – XXe siècles) des « Cabinets de Curiosité » (XVIe – XXe siècle). Gilles Genty est historien de l’art, spé- Quand : 5 mars 2019 cialiste du Postimpressionnisme et de l’École de Pont-Aven, ancien Chargé de Cours Où : 535 avenue Viger Est, à l’École du Louvre à Paris et ancien Directeur du musée du Petit Palais de Genève. Montréal, QC H2L 2P3 L’annonce de ces présentations nous a donné envie d’en savoir davantage. Nous avons Infos : www.bellessoirees.umontreal.ca réussi à joindre Gilles Genty par téléphone, et voici ce qu’il nous a confié : PARLEZ-NOUS DE VOTRE SÉRIE SUR LES EXPOSITIONS UNIVERSELLES : Cette série est en premier lieu l’occasion de s’immerger dans ces événements qui mêlent, dans des palais grandioses voire grandiloquents, les dernières découvertes scientifiques, les progrès industriels et ce qui se fait de plus beau en art. Car si nous avons retenu les merveilles des arts et de la technique, il ne faut pas oublier que les Expositions universelles se développent sur fond de rivalités économiques entre les grandes puissances européennes. Si c’est la France qui « inventa » le concept, c’est l’Angleterre qui organisa la première grande exposition à Londres en 1851 dans le désormais célèbre Crystal Pal- ace. La France répliquera en 1855 sur les Champs Élysées, bientôt suivi par l’Allemagne. Ces deux expositions donnèrent le ton des événements à venir : des palais conçus comme des propositions architecturales ou urbanistiques, des shows rassemblant de très nombreux exposants. De 1867 à 1889 l’on verra ces fêtes rythmer la vie européenne au gré des tensions nationalistes et des alliances militaires. Les expositions ne cessent aussi de s’agrandir, de se métamorphoser en de gigantesques foires, jusqu’à leur apogée de 1900 © Exposition Universelle de Paris 1937 à Paris. Cette dernière est tellement grande et coûte si cher qu’en dépit de ses 50 millions de visiteurs, il est décidé qu’à l’avenir les expositions seraient à échelle réduite suivant un thème précis d’où le salon de l’automobile, de l’aviation, de l’agriculture, etc. Devant la richesse de ces éléments, Helena Urfer et moi avons décidé de diviser la série sur les expositions universelles et de les présenter par ordre chrono-thématique. J’aborderai donc d’une part les différentes expos de 1851 jusqu’à celle de New York en 1939. D’autre part j’orienterai l’exposé en fonction des thèmes ou de la modernité du temps : le temps des précurseurs, Extrait tiré du journal « L’illustration, journal universel, L’Exposition Internationale de 1937 » : les développements lors des grandes foires de 1889 et de 1900, et aussi les développements face à l’histoire comme par exemple les expositions de 1931 Le Pavillon de la Suisse (architectes : MM. Bruning et Durig, avec la collaboration de MM. Cuminal et Bayen), et de 1937 dont la thématique historique est importante car en 1937 le pavillon situé sur la rive gauche de la Seine, avait la curieuse forme de la Russie stalinienne se trouvait en face du pavillon de l’Allemagne nazie ! d’une immense verrière, posée sur pilotis au bord de l’eau. Son architecture sobre tendait à faciliter la présentation COMMENT AVEZ-VOUS EU L’IDÉE DE PRÉSENTER CES EXPOSÉS ? des produits exposés. Ceux-ci étaient répartis en plusieurs groupes. D’abord celui de l’horlogerie, industrie nationale Il y a deux ans j’ai rencontré Helena Urfer, directrice du programme « Les Belles du pays. Puis celui des textiles, celui des constructions mécaniques, celui des arts industriels et libéraux très brillam- Soirées de l’Université de Montréal ». Elle connaissait mon parcours, savait ment représentés, celui de l’enseignement général, celui que je donnais déjà beaucoup de conférences et que j’aimais énormément des œuvres sociales. Enfin, la Suisse, terre du tourisme et enseigner. Elle m’a offert la chance de pouvoir donner des conférences au éducatrice du monde entier dans le domaine hôtelier, avait Canada et j’en suis très heureux. La première raison est donc parce que je l’ai tenu à réserver une place extrêmement importante à ces deux branches principales de son activité nationale, sous la forme rencontrée et que nous collaborons depuis deux ans. La deuxième raison c’est d’une exposition collective organisée sous l’égide de l’Office parce que c’est un sujet qui me passionne depuis très, très, très longtemps. National Suisse du Tourisme, de l’Office Fédéral des Trans- En fait je suis le descendant d’un monsieur qui était céramiste et qui a participé ports et du Service de Publicité des Chemins de Fer Fédéraux. Le Pavillon était entouré d’un jardin harmonieux et riant dont aux Expositions universelles, notamment à celle de 1889. J’ai personnellement les plans étaient dus à l’architecte paysagiste J. Schweizer. acquis une colossale documentation sur le sujet et il y aura lors de ces con- férences beaucoup de projections d’images inédites qui viendront soutenir le texte. Ce support visuel permettra au public de découvrir, si ce n’est encore davantage, ce qu’a été l’aventure universelle ! Sara Bagdasarianz HORI Z ON 104 I j a nvi e r + f é vrier + mars 2019 7
ENRICHISSEZ VOTRE CULTURE Cours, conférences, voyages culturels… Renseignez-vous sur notre programmation en visitant le WWW.BELLESSOIREES.UMONTREAL.CA GESTION DE FORTUNE - GESTION D’ACTIFS - COURTAGE - WWW.MIRABAUD.COM Mirabaud Canada Inc. 1501, avenue McGill College - Bureau 2220 - Montréal (Québec) H3A 3M8 - T +1 514-393-1690 - F +1 514-875-8942 Mirabaud Canada Inc. est membre de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières et du Fonds canadien de protection des épargnants. 8 H O R IZ O N 1 0 4 I jan v ier + f é v r i e r + m a r s 2 0 1 9
Galerie Patrick Mikhail Gallery ARTS VISUELS Quand : jusqu’au 19 janvier 2019, du mercredi au samedi de 11h00 à 17h00 Thomas Kneubühler expose Où : 4815 boulevard Saint-Laurent, Montréal, QC H2T 1R6 Notre compatriote Thomas Kneubühler expose ses photographies à Montréal, à la Galerie Dazibao Patrick Mikhail Gallery jusqu’au 19 janvier 2019 et au Dazibao jusqu’au 26 janvier 2019. Quand : jusqu’au 26 janvier 2019, du Sous le projet « Absence », mardi au samedi de 12h00 à 17h00, créé en 2001, vous décou- 19h00 les jeudis vrirez les visages absorbés Où : 5455 avenue de Gaspé, de personnes dont le regard espace 109 (RC), Montréal, QC H2T 3B3 se perd au-delà du cadre Infos : www.thomaskneubühler.com de l’image. En l’absence de signes distinctifs outre une pose et une attitude similaires, les corps de ces jeunes travailleurs sem- blent vides, complètement engloutis dans leur activité. Le projet, réalisé au tout début de l’utilisation de la technologie informatique en photographie, © Thomas Kneubühler a vite rencontré une résonnance qui est de nos jours peut-être encore plus pertinente. La série « Landing Sites », quant à elle, présente au Dazibao des visuels des sites d’atterrissage sous-marin du câble de raccordement fibre optique FLAG Atlantic-1. Documentant les endroits à Long Island et en Bretagne où de manière quasi inaperçue le câble commence et termine sa traversée, Thomas Kneubühler développe une réflexion sur les commu- nications transatlantiques pour traiter de la vitesse croissante de la transmission de l’information et de son impact sur ceux qui, de loin, restent en contact. Il est question ici de transmission, au sens le plus élémentaire du mot comme dans « transmettre un message » jusque dans ses diverses manifestations technologiques. Notre compatriote et les artistes Amanda Dawn Christie, Omar Elhamy et Casper Wolski traitent ici de l’importance des moyens de communication — de transmettre — tant sur le plan géopolitique qu’humain. Né à Soleure, Thomas Kneubühler est un artiste établi à Montréal depuis 2000. Il obtient une maitrise en arts visuels à l’Université Concordia en 2003. Que ce soit par la photographie, la vidéo ou l’installation, sa pratique témoigne de l’incidence des technologies sur les constructions sociales et sociétales. La Suisse à Manif d’art 9 – QC Beat Streuli Quand : du 16 février au 21 avril 2019 Où : rendez-vous sur www.manifdart.org Les artistes suisses Beat Streuli et Lutz & Guggisberg exposeront à Québec des œuvres afin de connaître l’emplacement du exclusivement créées pour Manif d’art 9 – La biennale de Québec, du 16 février au 21 avril travail de Beat Streuli 2019. Ne manquez pas les photographies de Beat Streuli né à Altdorf en 1957. Cet artiste a Infos : www.beatstreuli.com été formé à l’École de design de Bâle et à l’Université des arts de Berlin, école dont il est sorti en 1983. Depuis, des expositions solos lui ont été consacrées à la Tate Gallery de Londres, Lutz & Guggisberg au Palais de Tokyo de Paris ainsi qu’à l’Ikon Gallery de Birmingham, sans oublier ses partici- Quand : du 16 février au 21 avril 2019, du pations aux biennales de Sydney et de Singapour. En plus d’être installé en permanence dans mercredi au dimanche, de 12h00 à 17h00 plusieurs lieux aux États-Unis, en Europe et au Japon, son travail fait partie de collections Où : L’Œil de poisson, importantes, dont celles du Solomon R. Guggenheim Museum de New York et du Centre 580 Côte d’Abraham, Québec, QC Pompidou de Paris. Infos : www.lutz-guggisberg.com Les Suisses Andres Lutz, né en 1968 à Wettingen, également artiste de cabaret, et Anders Guggisberg, né en 1966 à Bienne, formé en musique, fondent leur duo artistique en 1996 à Zurich. Depuis, leur pratique a été présentée dans le cadre de multiples expositions individuelles comme par exemple au Luxembourg au Musée d’art moderne Grand-Duc Jean et à Birmingham à l’Ikon Gallery. Lutz & Guggisberg ont remporté plu- sieurs distinctions prestigieuses telles que le Prix fédéral suisse pour l’art (à trois reprises), le prix Straubenzeller en arts, le Prix international d’art de la province du Vorarlberg et le prix UBS pour les arts. Concernant Manif d’art – La biennale de Québec, cette dernière rassemble, © Beat Streuli pendant 60 jours, le talent des artistes d’ici et d’ailleurs dans plusieurs lieux de la ville de Québec sous le thème « Si petits entre les étoiles, si grands contre le ciel* », et pour plus de renseignements : www.manifdart.org. * STORY OF THE STREET’ BY LEONARD COHEN. COPYRIGHT © 1993, LEONARD COHEN, USED Beat Streuli, Museum of Contemporary Art Kiasma, ‘Fluid Street’, BY PERMISSION OF THE WYLIE AGENCY (UK) LIMITED Helsinki, 2008 – Translucent digital prints mounted on glass, 150 x 300 cm (‘Guangzhou Central Station 08’, 2008). Ces artistes ont reçu un soutien financier de Pro Helvetia. HORI Z ON 104 I j a nvi e r + f é vrier + mars 2019 9
MUSIQUE Quand et Où : 07 février 2019, 19h30, Chapelle Laurence Kayaleh en concert Historique du Bon-Pasteur, Montréal, QC 10 février 2019, 15h00, Maison d’Opéra et de Concerts, Église Plymouth Trinity, Laurence Kayaleh, notre compatriote violoniste, se trouve actuellement au cœur d’une saison Sherbrooke, QC musicale riche en activités. En effet, elle a débuté sa saison l’année dernière avec un séjour à 27 février 2019, 20h00, Kitchener – Tokyo lors duquel elle s’est produite en récital à la magnifique JT Hall. Elle a également dirigé Waterloo Chamber Music Society, des classes de maître lors de ce séjour. Par la suite, elle s’est produite dans le cadre de nom- Waterloo, ON breuses séries de concerts au Canada, incluant la fameuse série « The Coast Recital Society » 02 mars 2019, 19h30, Caledon chamber en Colombie-Britannique, et dans le cadre d’un enregistrement elle s’est rendue aux studios de Concerts, Great Hall, Caledon, ON la Radio CBC à Vancouver. 03 mars 2019, 15h00, Syrinx Concerts Laurence Kayaleh poursuivra sur sa lancée Toronto, Heliconian Hall, Toronto, ON et se produira en récital le 7 février 2019 à 17 mars 2019, 14h00, Maison de la la Chapelle Historique du Bon-Pasteur à Culture, Verdun QC Montréal, ainsi que le 10 février à l’Église Plymouth-Trinity dans le cadre de la Maison Infos : www.laurencekayaleh.com d’Opéra et de Concerts de Sherbrooke. Le public basé au Québec pourra ainsi profiter de ce programme passionnant mettant en vedette le violon et la guitare. À noter qu’elle aura préalablement présenté ses concerts à Sain Miguel de Allende au Mexique les 18 et 20 janvier 2019. Sa tournée se poursuivra en Suisse, le 16 février 2019 au Fairmont Montreux Palace Hôtel, puis elle ira en Ontario pour se produire le 27 février 2019 au Kitchener – Waterloo Chamber Music Society, le 2 mars au Great Hall à Caledon et le 3 mars au Heliconian Hall Toronto. De plus, elle © Michael Slobodian jouera le 17 mars 2019 à la Maison de la Culture de Verdun au Québec, lors d’un con- cert consacré à la superbe musique de Johannes Brahms. Pour finir, au cours de l’année 2019, elle sortira deux nouveaux albums chez NAXOS Records consacrés à l’intégrale des sonates pour violon et piano du compositeur germano-suisse, Joachim Raff ! Toutes ces dates seront l’occasion de voir sur scène Laurence Kayaleh et d’entendre sa virtuosité ! Quand le rhume et la grippe attaquent, RÉPLIQUEZ ! Echinaforce® Protège toute votre famille. • Repousse les virus (50% moins de chance d’être malade) • Combat l’infection VÉ ÊTRE P OU UT ’ À 4 M OIS DO • Soulage les symptômes RIS ÉPR PE SE QU OTID IQ UE • Diminue le temps de maladie n te s p a r le s • Réduit les risques de complications a it a QU E N C LI N fe m (pneumonie, bronchite) a ll NN me t US s enceintes e EJ IE E SÉ • Faits de plantes fraîches, CURITAIR biologiques et sans OGM t+ 2 ans e www.avogel.ca A.Vogel pour votre bien-être – depuis 1923 10 H O R IZ O N 1 0 4 I jan v ier + f é v r i e r + m a r s 2 0 1 9
Quand : Du 2 au 24 mars 2019 ARTS VISUELS Infos : www.marclee.io Les œuvres de Marc Lee à Montréal www.artsouterrain.com Chaque année, le festival Art Souterrain met en valeur les acteurs du milieu de l’art contemporain, les artistes, ainsi que les architectures et le patrimoine culturel de la ville souterraine de Montréal. Sous le thème « Le vrai du faux », du 2 au 24 mars 2019, le festival Art Souterrain accueillera des œuvres dans un parcours souterrain de six kilomètres, et notamment celles de notre compatriote Marc Lee « Political Campaigns – Battle of Opinion on Social Media / Online News Chan- nel, ongoing ». Cette recherche traite des campagnes politiques organisées dans le monde entier. Dans ces dernières, les partisans des partis opposés se livrent une guerre acharnée d’images sur les médias sociaux. Les élections ont également depuis longtemps cessé d’être gagnées dans la rue ou via les médias traditionnels : les réseaux sociaux sont devenus le marché numérique des débats politiques. Une nouvelle version de TV-Bot (2004) de Marc Lee filtre les dernières publications sur Twitter, Instagram et YouTube en fonction des prin- © Marc Lee cipaux candidats des partis politiques. Le bot intègre les messages dans une émission télévisée sauvage (24 heures sur 24, 7 jours sur 7) dans laquelle des images, des tweets et des vidéos scintillent sur l’écran en temps réel. Ce qui compte aujourd’hui, ce sont les « Likes » TV Bot - Bundestagswahl - Meinungskampf in den Sozialen Medien - et les « Retweets » qui migrent à l’écran lorsque des icônes aux cou- Port25 - Mannheim 1 leurs des combattants indiquent leur valeur marchande actuelle. Tandis qu’en tant qu’utilisateurs des réseaux sociaux nous ne voyons que des variantes de nos propres opinions, les campagnes politiques nous confrontent avec une vision au-delà des limites de ces chambres d’écho. Si les meilleurs candidats ou partis préconfigurés ne vous conviennent pas, vous pouvez les remplacer à votre guise. Créez votre propre émission de télévision selon vos préférences et partagez-la avec d’autres. Né en 1969 à Knutwil, canton de Lucerne, Marc Lee crée des installations interactives, de l’art en ligne, de l’art vidéo et des performances. De 1995 à 1999 ses études le mènent de la Hochschule für Gestaltung de Bâle, et de 2000 à 2003 à la Haute école d’art de Zurich (ZHdK Zurich) où il s’initie aux nouveaux médias. En plus d’installations interactives, il expérimente des technologies d’information et de communication qui contiennent des aspects culturels, créatifs ou encore économiques et politiques. Les travaux de Marc Lee ont été exposés lors d’importantes expositions d’art média, comme par exemple, entre autres, au Centre d’art et de technologie des médias de Karlsruhe, au New Museum of Contemporary Art à New York, à la Transmediale à Berlin, à Ars Electronica à Linz, à la biennale de Séville et au Read_Me Festival 1.2. Et en Suisse à Bâle, Berne, Eglisau, Genève, Vevey et Zurich. Il donne aussi des conférences et des ateliers, en plus d’enseigner l’art et les médias dans plusieurs écoles telles que la China Academy of Art à Hangzhou et la ZHdK Zurich. Art souterrain est un organisme à but non lucratif fondé en 2009 dont le mandat est de rendre l’art visuel accessible à un large public en le sortant des lieux d’expositions traditionnels, notamment par l’organisation d’un festival annuel unique en Amérique du Nord. Le Festival met ainsi en valeur les acteurs du milieu de l’art contemporain, les artistes, ainsi que l’architecture et le patrimoine culturel de la ville souterraine de Montréal en les réunissant autour d’un événement. La volonté du comité organisateur, à travers ce rassemblement gratuit, est de créer un concept différent afin de faciliter l’échange et la sensibilisation. Pour ce faire divers actions et outils de médiation culturelle seront proposés tout au long du réseau souterrain de Montréal : médiateurs, audioguide, visites guidées, ateliers créatifs, etc. À nos lecteurs AV I S Suivez les actualités culturelles à participation suisse sur notre page Facebook et cliquez sur « J’aime » pour ne rien manquer ! FACEBOOK : CONSULAT GÉNÉRAL DE SUISSE À MONTRÉAL www.facebook.com/ConsulateSuisseMontreal 1572, av. du Docteur-Penfield, Montréal, QC H3G 1C4 ou en vous inscrivant à notre infolettre culturelle mensuelle : Tél : 514 932-7181 I Fax : 514 932-9028 mon.kultur@eda.admin.ch INTERNET + « HORIZON » EN LIGNE : www.eda.admin.ch/montreal Bouclage Horizon N° 105 : le 10 février 2019 Merci de nous transmettre toute information concernant des événements culturels avec participation suisse par courriel à : mon.kultur@eda.admin.ch Design et impression : Boo ! Design inc I 400 av. Atlantic, suite 700, Montréal QC H2V 1A5 I www.boodesign.ca CRÉDITS PHOTO DE LA PAGE COUVERTURE (de haut en bas et de gauche à droite) : © Cécile Feilchenfeldt I Laurence Kayaleh © Anthony Turano I Finger Group © Lutz & Guggisberg HORI Z ON 104 I j a nvi e r + f é vrier + mars 2019 11
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