Ballenberger Un anniversaire tourné vers l'avenir 2018
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Ballenberger 2018 Der FRANÇAIS Un anniversaire tourné vers l’avenir Foxtrail : Un mystérieux cristal au Ballenberg Jardins paysans : impériale fritillaire et royale molène
L’histoire est le fondement de Horaires d’ouverture notre avenir Du 14 avril au 31 octobre, tous les jours 10 à 17 h 4 Zoom Le Ballenberg en fête : pour les 50 ans de la Fondation et les 40 ans du Musée. Chers amis du Ballenberg Le Ballenberg fête un anniversaire : il y a 50 ans était créée la Fondation « Musée en plein air Ballenberg sur Brienz ». Dix ans plus tard, fin mai 8 1978, une première section du musée était inau gurée. Le chemin à parcourir aura été long avant que l’institution Ballenberg ne voit le jour. Les initia Histoire de maison teurs ont dû faire face à toutes sortes de résis Chaque plante a son usage particulier. tances politiques et idéologiques. Même Berne, le canton où est situé Ballenberg, a fait preuve de beaucoup de scepticisme envers ce projet. Les pages qui suivent vous donneront une idée de quelques épisodes de cette difficile genèse. Je me 14 réjouis d’autant plus que notre musée soit au jourd’hui reconnu dans toute la Suisse et qu’il jouisse de la sympathie générale. Depuis sa création, le Musée en plein air dépend Foxtrail de subventions et de dons, une situation qui n’est Une enquête passionnante pour cerveaux pas près de changer dans un avenir proche. Toute brillants. fois, comparé aux autres musées, le Ballenberg présente un niveau remarquablement élevé d’au tofinancement. Le Conseil de fondation, la direc tion et les collaboratrices et collaborateurs s’em ploient avec la plus grande motivation à conserver 16 ce point fort. Les générations qui viennent devraient elles aussi faire l’expérience de l’histoire et de la culture de notre pays, grâce au musée. Car, méconnaître son Exposition temporaire histoire, c’est manquer de perspectives d’avenir. La vache peut-elle nous aider à mieux comprendre le passé ? Peter Flück Président du Conseil de fondation © Ballenberg, Musée suisse en plein air 3
Zoom Double anniversaire pour Ballenberg : une œuvre de longue haleine jusqu’au succès De l’idylle villageoise à la dure réalité Andreas Staeger Le Village Suisse à l’exposition nationale Suisse, Genève 1896, © Ballenberg, Musée suisse en plein air En 2018, Ballenberg fête un double anniversaire : la Fondation Musée en plein air Ballenberg existe depuis 50 ans et le musée de l’architecture rurale de Suisse a été ouvert il y a 40 ans. Avant que ne se crée cette insti- tution, il a fallu parcourir un long chemin, qui n’a pas été sans embûches. Et certaines sources de conflit ont eu des répercussions durables. Exposition nationale suisse de 1896 à Genève : danses folkloriques dans le « village suisse ». 4
Zoom L’un des chapitres les moins glorieux de la longue et Puis arrivèrent la Seconde Guerre mondiale et le plan prestigieuse tradition des expositions nationales suisses Wahlen. L’agriculture acquit une valeur qui n’était plus remonte à 1896. L’exposition de Genève avait aménagé seulement idéelle – il en allait maintenant de la survie un « village nègre » comme on le disait à l’époque. Plus du pays. On bonifia et modernisa à tout va. Non seule de 200 Soudanais habitèrent provisoirement dans ce qui ment ce bouleversement à marche forcée de l’agricul s’apparentait à un zoo humain, offerts aux regards et à ture fit disparaître une culture architecturale, riche et la curiosité des visiteurs et visiteuses. esthétique, mais il mit en péril de nombreuses tradi tions liées à la vie rurale. En contrepoint, le « village suisse » exposait quelque 300 Tandis que, sous forme d’agglomérations, les zones Suisses. Également érigé temporairement, ce village urbaines ne cessaient d’empiéter sur des territoires suisse rassemblait, sur une surface de presque trois autrefois ruraux, les doutes exprimés envers un musée terrains de foot, près de 80 maisons des diverses régions en plein air central s’évanouirent. Et c’est justement du pays, dont des chalets, des granges, des étables et dans la revue Heimatschutz/Patrimoine que le cher une petite église. En soulignant les caractéristiques cheur Max Gschwend, spécialiste des maisons rurales, distinguant les types de maisons, on cherchait à créer lança un vibrant appel en 1962 : l’édification d’un musée une identité commune ; les démonstrations artisanales en plein air était l’une des tâches culturelles la plus ur et les danses en costumes folkloriques exécutées sur le gente du présent car, dans maints cantons, aucun bâti site concouraient à cet effet. ment paysan n’était protégé. La protection légale des monuments ne suffisait donc pas à préserver de remar Un détour par la Scandinavie quables bâtiments ruraux : « un musée en plein air est Le « village suisse » impulsa l’idée d’un Musée en plein indispensable ! » air en Suisse. Une idée qui avait été réalisée pour la pre mière fois à Skansen près de Stockolm en 1891, donc Le « joli village suisse » – un zoo humain ? peu d’années auparavant. Au cours du XXe siècle, de Max Gschwend fit immédiatement une liste de propo nombreux pays créèrent des musées en plein air en Eu sitions concrètes sur le type de maisons que devrait rope, aux États-Unis, en Afrique et en Asie. Cependant, abriter ce musée. Dès le début, il attacha une grande en Suisse, après l’intermezzo de l’exposition genevoise, importance au caractère public de l’institution proje la mise en œuvre d’un semblable projet devait durer tée : le musée en plein air devait devenir un important quelques décennies supplémentaires. Toujours est-il pôle d’attraction touristique, pour les étrangers et pour qu’au milieu du XXe siècle, la Suisse était l’un des rares les écoles aussi. L’appel de Max Gschwend fit bouger pays d’Europe à ne pas posséder de musée en plein air. diverses choses. À Brienz se constitua un comité d’ac tion, appelé « Miis scheena Schwyzerdeerfli » (mon beau À la fin des années 1930, l’organisation Pro Campagna, petit village suisse), à l’initiative de l’architecte Gustav qui s’engageait en faveur de la préservation de l’archi Ritschard d’Unterseen. Ce comité avait pour objectif de tecture et de l’habitat ruraux, fit une première tentative. transformer une partie du vieux village de Brienz en un Toutefois, cette vision se heurta à des critiques acerbes : musée en plein air ; par ailleurs, il prévoyait de remon Patrimoine suisse arguait que les types suisses de mai ter d’autres maisons provenant de différentes régions sons étaient bien trop différents pour que l’on puisse les de Suisse sur une parcelle attenante non construite. À réunir sans artifices dans un même lieu. Les milieux liés dire vrai, même les initiateurs doutaient de réussir à à la protection des monuments exprimèrent des doutes convaincre les résidents permanents des jolies vieilles identiques : il ne fallait pas arracher les bâtiments ru maisons en bois de Brienz d’ouvrir leurs cuisines et raux bien conservés à leur contexte et les transplanter leurs fumoirs aux visiteurs. Et surtout : comment ses dans un lieu central, mais bien plutôt les laisser sur personnes vivraient-elles dans un village musée ? Le place et les ouvrir au public. projet réveillait de douteux souvenirs du zoo humain de l’exposition de 1896. L’esprit de la Landi, plan Wahlen et mutation agricole Une idée fédéraliste et donc authentiquement confédé Quant à l’idée de transplanter des bâtiments provenant rale. Mais qui ne fonctionnait pas. Qui, en effet, aurait du Tessin ou du Jura dans l’environnement escarpé de envie de parcourir le pays dans tous les sens pour com ce village préalpin de l’Oberland, elle apparaissait tout parer les divers types de maisons paysannes ? De toute aussi problématique. Cela n’empêcha pas le comité façon, l’époque n’était pas à la muséalisation de la vie d’action de contacter Max Gschwend avec assurance. rurale : face à la menace extérieure, la Suisse se sentit Au cours de nombreuses réunions, négociations et ins obligée de se focaliser sur son identité nationale. Elle le pections sur place, de fil en aiguille, on se concentra sur fit en célébrant ses racines paysannes – par exemple, Ballenberg. Là, le terrain était plus varié et on disposait lors de l’exposition nationale de 1939 avec son « village d’une plus grande étendue de terre. suisse » grandeur nature, un ensemble de maisons pay sannes traditionnelles de toutes les régions du pays. 5
Zoom Finalement, le 8 juin 1968, la Fondation Musée suisse en Max Gschwend plein air Ballenberg fut créée à Brienz. La planification et l’établissement du musée en plein air Ballen En 1970, la maison du journalier de Detligen fut le pre berg ont constitué un projet auquel de nombreuses têtes ont par mier bâtiment à être remonté sur le site du musée envi ticipé. Parmi elles, Max Gschwend occupe une place à part. Né en sagé. Au cours des années suivantes, les responsables 1916, ce géographe a longtemps dirigé la section « Étude de la maison rurale en Suisse », ce qui le prédisposa à s’occuper de du Ballenberg démontèrent 15 autres maisons dans l’inventorisation scientifique des maisons paysannes. Dès 1971, il diverses régions de Suisse et en transportèrent les élé a été le responsable scientifique du musée en plein air Ballenberg, ments jusque dans l’Oberland bernois. 14 d’entre elles dans un premier temps en tant qu’emploi secondaire, fonction furent soigneusement remontées sur le Ballenberg. qu’il a quittée en 1981. Max Gschwend est décédé en 2015 à l’âge L’une d’entre elles cependant connut un sort drama respectable de 99 ans. Le musée en plein air Ballenberg voue à tique et tout à fait exemplaire des luttes intestines et des son fondateur une éternelle reconnaissance. tensions qui divisaient les initiateurs. L’« affaire Erdhausen » Création de la Fondation Musée en plein air Ballenberg En 1972, un bâtiment à ossature de bois et madriers en Outre le Ballenberg, divers autres endroits ont été envi péril fut démoli à Erdhausen TG, sur mandat du service sagés pour un musée en plein air, entre autres Langnau, de protection des monuments cantonal et avec le sou Gurten/Berne, Kriens/Lucerne, Horw/Lucerne et Sach tien financier du canton. Démontage et transport furent seln. Pour examiner les différents projets, la Confédé exécutés par Gustav Ritschard qui, entretemps, était ration a donc mis en place une commission d’étude en chargé des domaines technique et organisationnel du 1963. À l’automne 1964, celle-ci arriva à la conclusion musée en plein air, tandis que Max Gschwend s’occupait que Ballenberg était le site le plus approprié pour le des aspects scientifiques. musée. Lorsque Gustav Ritschard vit la vieille maison de bois En 1965, Max Gschwend et Gustav Ritschard reçurent délabrée d’Erdhausen, il s’écria : « Nous ne voulons pas le mandat d’élaborer un projet pour le musée en plein d’une telle maison sur le Ballenberg ! » Il ordonna aux air sur le Ballenberg. Suite à cela, le comité d’action charpentiers de détruire le bâtiment et de le transporter. « Schwyzerdeerfli » se renomma « Association pour la Lorsque la maison fut livrée au Ballenberg, il ne restait création d’un musée suisse en plein air Ballenberg ». On en tout et pour tout qu’un dixième de sa substance. Il commença alors à collecter des fonds, à acheter du ter n’était donc plus possible de la remonter. On dit que Max rain et à s’informer sur les maisons paysannes en péril. Gschwend entra dans une rage folle. Certes, il s’agissait La fête d’inauguration officielle du 27 mai 1978 suscita un intérêt immense. Le Conseiller national Hans Hürlimann et les initiateurs du Ballenberg ouvrent le Musée. La cérémonie fut animée par la fanfare de Brienz. 6
Zoom seulement d’un bâtiment très simple, mais étant donné « Ici, des maisons anciennes, condamnées à la démoli qu’il voulait établir une documentation sur les bâti tion à la suite du développement de la circulation et de la ments primitifs, il considérait cette maison comme très construction, ont fini par trouver une protection perma précieuse du point de vue scientifique et de la protection nente », déclara le Conseiller fédéral Hans Hürlimann des monuments. dans le discours qu’il prononça à l’occasion de la fête d’inauguration. Le magistrat rappela que le Ballenberg Ouverture partielle du musée en 1978 se trouvait dans la zone du Réduit. Le nouveau musée L’« affaire Erdhausen » était emblématique des que devrait « témoigner de notre histoire, témoigner de la relles concernant l’orientation du musée en plein air : culture architecturale rurale, témoigner aussi de tout d’un côté les forces conservatrices pour qui l’essentiel ce qu’ont accompli ceux qui nous ont précédés, à une était la proximité au peuple, de l’autre les tenants d’une époque où on ne parlait pas encore d’exode rural et où ligne plus progressiste qui se réclamaient de la science. on n’était pas obligé de lutter autant pour protéger le Max Gschwend réussit finalement à désamorcer le paysage et les valeurs de la patrie. » conflit en mettant en place une commission scientifique – il finit donc par imposer sa ligne. Aujourd’hui encore, Ballenberg fête son anniversaire et va de Ballenberg n’a pas seulement pour but de rendre les l’avant gens heureux et de les divertir, mais de montrer les En cette année 2018, année du patrimoine, le musée en plein air objets et les relations tels qu’ils étaient – y compris, de Ballenberg fête les 50 ans de la Fondation et les 40 ans de fonc temps à autres, des bâtiments misérables aux espaces tionnement du musée. Au programme, des activités qui, volontai modestes et au maigre mobilier. rement, ne sont pas tournées vers le passé. La notion de patri moine culturel est plutôt l’occasion d’une réflexion vivante, déclare En 1978, après des années de travaux préparatoires et de Beatrice Tobler, responsable de la division scientifique du musée. construction, le musée en plein air ouvrit partiellement « C’est pourquoi, à l’occasion de cette année particulière, nous ses portes. Outre divers objets individuels, le groupe de devons accepter qu’on nous dise nos quatre vérités. » Durant la bâtiments du Plateau bernois était achevé. Deux fermes saison 2018 du Musée, des artistes et des scientifiques se penche paysannes, un stöckli, un grenier, une maison de jour ront de toutes les façons sur le Ballenberg, pour produire du neuf à partir de ce patrimoine à préserver. Leurs réflexions fourniront nalier et une auberge offraient un aperçu de la riche les articles d’un ouvrage anniversaire dont la publication est pré culture architecturale des temps anciens et dévoilaient vue pour 2019. simultanément certains rapports sociaux. 7
Histoire de maison Le jardin : une petite épicerie familiale Annette Marti © Ballenberg, Musée suisse en plein air Un jardin paysan typique, comme celui de la maison de Madiswil BE, constituait une pièce importante dans le puzzle quotidien des familles – à une époque surtout où il n’existait pas de supermarchés où acheter salade, pommes de terre ou confiture. Le jardin fournissait même des produits comme les détergents (extraits de la saponaire) ou le tissu (à partir du lin). Durant les mois d’été, un jardin paysan soigneusement gionales se faisaient sentir : ainsi les haies de buis et aménagé ressemble à une œuvre d’art : entre les petites les massifs de fleurs luxuriants s’inspiraient des jardins bordures se pressent tagètes, phlox, pieds d’alouette seigneuriaux ; que les allées dessinent une croix entre et digitales, les buissons ploient sous le poids des gro les platebandes, partageant le jardin en quatre surfaces seilles rouges, dans les platebandes de légumes les poi égales, avait pour modèles les jardins de couvents. Les reaux sont au garde-à- monastères ont joué un vous, les larges feuilles « Aujourd’hui, presque personne ne grand rôle dans le main de chou apportent le vif éclat de leur vert, les ha sait fabriquer un détergent liquide à tien et le développement de l’horticulture. Sou ricots nains se pressent partir de la saponaire. » vent, à la croisée des al aux côtés d’une pléiade lées, se trouvait un puits d’herbes aromatiques. Un tel jardin n’a pas pour unique ou une plante spéciale. Ce n’est pas le cas du jardin de but d’être beau, il était autrefois indispensable à de la maison de Madiswil, en revanche dans le jardin de nombreux domaines de la vie quotidienne. La moindre la maison paysanne d’Ostermundigen BE (No 331), au petite plante avait un usage particulier. Les deux fa centre, s’élève un buisson de roses (Rosa rugosa). milles qui habitaient dans la maison paysanne de Ma diswil BE (No 321) avaient installé leur jardin sur le côté Marianne Eggenschwiler se penche sur le plan de son pignon sud. La forme caractéristique des platebandes jardin. Cela va durer encore quelques mois d’ici à la ainsi que leur agencement symétrique sont décrits dans saison de pleine floraison, mais elle doit déjà prévoir ce la « Roggwiler Chronik » de 1835. Presque toujours, un qui y poussera. En sa qualité de responsable des jar jardin paysan comprenait des légumes, des herbes et dins, c’est elle qui crée les beaux tableaux horticoles des fleurs. Mais souvent aussi, d’autres influences ré du musée. Marianne Eggenschwiler note avec soin au 8
Histoire de maison Tout ce qui pousse, est exploité ou vendu : Marianne Eggenschwiler, responsable des jardins, conserve une vue d’ensemble de tous les jardins. 9
Histoire de maison « L’idée que le sureau abritait des esprits bienfaisants était largement répandue. » crayon toutes les plantes sur le plan, compare avec les sur les principales allées du jardin, un paillis riche en plans antérieurs, efface quelque chose ici ou là, réorga tanins. Aujourd’hui, presque personne ne sait fabriquer nise. Il faut tenir compte de nombreuses considérations. un détergent liquide à partir de la saponaire ou quelles Qu’est-ce qui pousse dans quel ordre et au voisinage de plantes se prêtent à la teinture. Nombreuses étaient quelles autres plantes ? À quel moment se libèrera un les plantes qui, outre leur utilisation pratique, avait petit coin ? Quand planter la série suivante pour bien une autre dimension. Ainsi, l’idée que le sureau abritait profiter de l’année ? Lorsqu’ils plantent les jardins, les des esprits bienfaisants était largement répandue et, collaborateurs et collaboratrices de l’équipe Jardins comme il était censé protéger maisons et fermes des essaient de respecter le style de l’époque montrée dans nuisances, l’arbuste de sureau avait toujours une place. la maison. Mais ce n’est pas toujours facile. De nos jours, notre société a perdu un savoir pratique consi « Là où c’est possible, nous travaillons selon les anciens dérable. Ainsi, certains « remèdes de bonne femme » usages », déclare Marianne Eggenschwiler. Alors qu’elle sont efficaces dans la lutte contre les parasites. Le tan, est la seule de l’équipe Jardins à continuer à travailler par exemple, ce mélange d’écorces, de feuilles et de en hiver, elle est secondée par d’autres personnes du bois, permet d’éloigner les escargots. On éparpillait, rant la saison. Les « Pflanzblätze » aussi, ces parcelles 1 Freilichtmuseum Ballenberg 2 Brienz Rothorn Bahn 3 Ausflüge für pour 3 excursions 3 escursioni a 3 BLS Schifffahrt Brienzersee CHF 78.– * Erlebniskarte Brienz Carte Découverte de Brienz / Experience card Brienz Enthaltene Leistungen / Prestations comprises / Servizi inclusi: Retourfahrt mit der BRB auf das Brienzer Rothorn Aller-retour Brienz – Brienzer Rothorn en train à vapeur (BRB) Andata e ritorno con la ferrovia BRB sul Brienzer Rothorn Retourfahrt 2. Klasse mit der BLS Schifffahrt Brienzersee Croisière aller-retour 2e classe avec BLS sur le lac de Brienz Andata e ritorno 2a classe con la BLS sul lago di Brienz Eintritt in das Freilichtmuseum Ballenberg Entrée au Musée en plein air Ballenberg Ingresso al Museo all’aperto Ballenberg * erhältlich ab 2 Übernachtungen in der Region Brienz disponible à partir de 2 nuitées dans la région de Brienz a partire da 2 pernottamenti nella regione di Brienz T 0041 33 952 80 80 / www.brienz-tourismus.ch 10
Histoire de maison La terreur des souris Au jardin se trouve un ancien remède de bonne femme contre les souris : la fritillaire impériale. Du fait de ses magnifiques fleurs, cette plante est appréciée depuis des siècles. Son odeur péné trante a un effet accessoire intéressant pour les jardins : les cam pagnols ne la supportent absolument pas. La fritillaire impériale peut ainsi être sciemment plantée comme défense naturelle contre ces encombrants rongeurs. Mais attention : elle est très toxique pour les humains et les animaux domestiques ! sur lesquelles poussent pommes de terre, lin ou cé réales, relèvent de la responsabilité de l’équipe Jardins. Beaucoup de travaux sont effectués avec la charrue et le cheval – un défi pour les collaborateurs, mais aussi tout un spectacle chaque fois. Il n’est pas rare que l’équipe du musée soit confrontée aux mêmes problèmes que les familles de paysans des temps anciens. Par exemple, les souris ont grignoté la semence des tagètes Mariet ta, une variété rare qu’il est difficile de se procurer de nos jours, malgré les nombreuses jardineries. Pour les générations précédentes toutefois, la perte de semence était dramatique. « On veillait toujours aux semences », explique Marianne Eggenschwiler, « l’existence en Jadis, c’étaient les paysannes qui planifiaient les plantations de leurs dépendait. » C’est pourquoi, les familles avaient l’habi jardins, depuis de nombreuses années, les jardins du Musée sont tude de conserver pour leurs semences la première et planifiés de la même manière. Un régal pour les yeux, mais aussi un élément vital dans le quotidien des familles paysannes : la maison de Madiswil et son jardin. 11
Histoire de maison « Un champ de lin propre signifiait : dans cette maison habite une fille ‹ vaillante ›. » la meilleure récolte de haricots nains. Cette précieuse car la toile fabriquée avec le lin était indispensable au semence était entreposée dans le grenier qui se trouvait quotidien et importante pour le trousseau des filles. à l’écart de la maison afin de ne pas être mis en danger L’équipe Jardins du musée ne cultive pas le lin unique en cas d’incendie. ment pour faire bonne impression, mais parce que, pour Il va de soi qu’un jardin en dit long sur son propriétaire. la « Brächete », la journée du travail du lin au musée, Les familles de petits paysans ou de journaliers ne pou une matière première de bonne qualité est nécessaire. vaient pas se permettre de dessiner de grandes allées Tous les ans, en automne, on peut assister dans la mai et d’encadrer de buis les parterres de fleurs. L’état des son de Madiswil à la transformation en toile du lin et champs de lin que l’on trouvait à côté de presque toutes du chanvre. Et là encore, il faut être attentif à autant de les maisons paysannes était tout aussi éloquent. « Un détails que possible. Le schnaps spécial « Brächete » champ de lin propre signifiait : dans cette maison habite est, lui, distillé à partir de baies de cassis et de molènes une fille ‹ vaillante › », raconte Marianne Eggenschwiler, provenant du jardin de Madiswil. Nous préservons et sélectionnons plus de 400 variétés tradition- nelles de légumes en qualité biologique. Visitez notre jardin du semencier pour découvrir le processus de sélection de graines supérieures. Des légumes du musée Dès la mi-juin, tous les mardis entre 15h00 et 17h00, l’équipe Jar dins du Ballenberg vend des légumes frais produits dans les jar dins, à l’entrée Ouest. Savourez le goût du musée ! Tous les ans, à l’occasion du marché d’automne aussi, on peut acheter les pro duits des jardins : haricots secs, sirop de monarde ou confitures, courgettes aigres-douces, tissages de lin et autres produits faits main. Die Schweizer Samenzüchter Les semenciers suisses www.Zollinger.Bio 12
Livio Andreina Anna Maria Glaudemans Ein Stück von Albert J. Welti 4. Juli bis 18. August 2018 13
Foxtrail Un tout nouveau regard sur Ballenberg Andreas Staeger © Ballenberg, Musée suisse en plein air Il paraîtrait qu’un mystérieux cristal se trouve caché quelque part au Ballenberg. Ceux qui veulent en percer le secret devront être aussi rusés que le renard. Au début de la saison 2018, l’immense terrain du Musée en plein air sera le théâtre d’un passionnant jeu de piste. Le « Foxtrail » (piste du renard) s’adresse à de nouveaux groupes cibles tout en mon- trant le musée sous un jour insolite aux familiers du Ballenberg. Vêtements, chaussures, rideaux, linge de lit : voilà le monde de Linda Imhof. Ou tout au moins une partie importante de ce monde. Curatrice de la collection de textiles au Musée en plein air Ballenberg, Linda Imhof est responsable de tous les objets du musée faits de tissu ou de cuir ; elle s’occupe aussi des artisanats en lien avec le textile pratiqués dans les maisons du musée. Dans cette fonction, elle explore l’histoire de la vie rurale en Suisse. Mais l’hiver dernier, Linda Imhof s’est occupée d’un grand projet qui n’a rien à voir avec les textiles histo riques. À plusieurs reprises ces dernières années, elle a policier dans lequel interviennent une jeune fille, son participé à un « Foxtrail » avec quelques amis. Il s’agit de grand-père et même un fantôme. balades en détectives à travers des paysages naturels Le Foxtrail commence à l’entrée Est du Musée en ou des sites urbains. Comme pour un jeu de piste, il faut plein air. De là, les visiteurs et visiteuses Foxtrail ac obtenir des informations, les combiner et ainsi détermi complissent un parcours grâce aux indications qu’ils ner la suite du parcours. trouvent sur les bâtiments et sur le site. Un parcours qui exige un bon esprit d’équipe, un certain flair et un À la recherche du mystérieux cristal raisonnement de détective car les pistes sont parfois Cette activité de loisirs a bientôt débouché sur une idée cachées : seules d’intelligentes déductions permettent professionnelle. Linda Imhof a commencé à rêver : « Ne de les découvrir. Les indices nécessaires se dissimulent serait-ce pas génial que le Ballenberg ait lui aussi son souvent dans des devinettes particulièrement ardues. Foxtrail ? ». Fredy Wiederkehr, créateur de Foxtrail, s’est également posé la question. Guidées par cet intérêt Fiction ou réalité ? commun, les deux institutions se sont réunies pour lan Le Foxtrail mêle les histoires réelles des maisons du cer ensemble le projet Foxtrail Ballenberg. Ballenberg à une histoire fictive : arriver à débrouiller les unes de l’autre n’est pas tâche facile pour les visiteuses Au début de la saison 2018, cette nouvelle activité sera et visiteurs Foxtrail. Lorsqu’ils reçoivent un message de prête. La quête se focalise sur un mystérieux cristal. Les l’au-delà, les choses sont claires, mais qu’en est-il des visiteurs Foxtrail ont pour mission de le découvrir et de grandes branches destinées à éloigner les esprits ou percer le mystère qui l’entoure. De poste en poste, sous des fenêtres et des miroirs voilés de blanc pour protéger forme d’énigmes à résoudre, se déroule ainsi un roman l’âme – ont-ils été installés uniquement pour le Foxtrail ? 14
Foxtrail Linda Imhof ne laisse échapper aucune information et de passionnantes connaissances. L’histoire fictive du ne révèle pas où sont cachés les postes Foxtrail dans le parcours incite chaque fois à réfléchir à la vie des an musée. Elle ne veut pas, en dévoilant des informations à ciens habitants des maisons du Ballenberg. Et ceux qui l’avance, gâcher le plaisir des personnes qui profiteront ont aiguisé leurs sens avec Foxtrail et poursuivent leur de cette offre. Ce qui ne l’empêche pas de donner un promenade dans d’autres bâtiments du Musée décou exemple. L’un de ses postes préférés se trouve dans un vriront que d’autres histoires s’y cachent. poulailler. Terrifiée par le renard, une poule a avalé u n indice décisif – reste à espérer pour les enquêteurs que Dès le 4 mai, il sera possible de réserver le Fox celui-ci réapparaîtra dans un œuf. trail Ballenberg sur www.foxtrail.ch. Les prix vont de CHF 31.– pour les adultes, à CHF 16.– pour les enfants Attrayant pour les familiers du Ballenberg aussi et CHF 79.– pour les familles. Le Foxtrail se prête par Linda Imhof escompte que, grâce à Foxtrail, le Musée faitement à une excursion avec des amis, sa famille, sa en plein air attirera de nouveaux groupes de visiteurs classe, son association ou son entreprise. Pour effec qui, jusqu’à présent, ne s’intéressaient pas vraiment au tuer le Foxtrail Ballenberg, il faut compter quelque deux Ballenberg. Foxtrail s’adresse à un large public et fé heures. Le billet Foxtrail comprend l’entrée au Musée dère une communauté de fans passionnés. Entretemps, en plein air. il existe en Suisse plus de 40 parcours que les rusés renards peuvent suivre. Outre les circuits dans les villes Foxtrail – un beau succès de Berne, Bâle ou St-Gall, on trouve des visites de châ teaux en Argovie ainsi qu’une visite de la gare principale L’offre Foxtrail a été créée en 2001 par Fredy Wiederkehr à Thoune. de Zürich, premier parcours d’intérieur. Année après Celui-ci rêvait d’une offre de loisir peu onéreuse qui s’adresserait année, de nouveaux parcours Foxtrail s’ajoutent aux à un large public et pourrait être utilisée par tous les temps. Il anciens. Dès que quelque part, un nouveau parcours est trouva sa solution dans un jeu de piste commercial. Les premiers parcours virent le jour à Thoune, Spiez et Interlaken. Depuis, dix aménagé, les fans se mettent en chasse. districts ont été développés, dotés de 45 parcours différents. L’offre s’adresse tout autant aux familles et aux groupes d’amis Toutefois, le Foxtrail Ballenberg n’est pas seulement qu’aux excursions associatives et aux manifestations d’entre intéressant pour les nouveaux visiteurs. Ceux qui déjà prises. Comme les énigmes ne peuvent se résoudre qu’à plu connaissent bien le Musée en plein air accèderont, au sieurs, les parcours exigent coopération et esprit d’équipe. cours de ce jeu de piste, à d’étonnantes découvertes et nis für NaturerlebFamilie die ganze CH-3860 Meiringen Tel. +41 33 971 40 48 www.aareschlucht.ch Das Ausflugsziel bei jedem Wetter! Täglich offen: 30. März – 1. November 2018 15
Exposition temporaire Un hommage à la v et à la Suisse Annette Marti Sarah Michel / Rudolf Zinggeler, Scuol 1920 – Bibliothèque nationale suisse, cabinet des estampes La Musée en plein air Ballenberg consacre une grande exposition temporaire à la vache. Samuel Studer, son curateur, explique pourquoi : la vache a façonné la Suisse et ses habitants – au cours des siècles passés comme aujourd’hui. 16
Exposition temporaire vache – Annette Marti : Vous montrez 1000 objets dans la nou- velle exposition temporaire consacrée à la vache. A-t- il été difficile de rassembler autant d’objets ? Samuel Studer : Non, absolument pas. Au contraire – c’est la sélection qui a été difficile. Nous aurions encore bien d’autres objets à présenter en lien avec la vache. Nous avons constaté que notre collection ne comportait sur aucun autre animal ou thème autant d’objets que sur la vache. Avez-vous ainsi démontré que la vache a pour nous, Suisses et Suissesses, une importance particulière ? Tout à fait ! La vache joue un rôle central, pour la Suisse rurale surtout. Toutefois l’exposition n’a pas pour sujet les vaches en chair et en os, mais bien plutôt la vache comme symbole. Il est remarquable que cette symbo lique se soit fortement développée dans la seconde moi tié du XIXe siècle, c’est-à-dire au moment où l’agricul ture commençait à disparaître de la vie des Suisses et Suissesses : ils furent en effet nombreux à partir pour les villes et à chercher du travail dans l’industrie. Par tout alors, apparurent des images de vaches – et désor mais, l’animal incarna la nostalgie d’un passé paysan et d’une vie de berger idéalisée. C’est quelque chose qu’on retrouve encore, de nos jours, dans la publicité touris tique où, comme aucun autre thème, la vache incarne la suissitude. La vache nous aide-t-elle à mieux comprendre les époques passées ? L’exposition traite au moins autant des humains que des vaches. Certaines questions sont captivantes : Comment les hommes vivaient-ils avec la vache ? Comment assu raient-ils autrefois leur survie grâce à ces animaux ? Mais aussi : Comment les hommes se définissent-ils par la vache ? Un peu partout, la vache se manifeste dans tous les domaines de vie : de l’ameublement aux fêtes en passant par les vêtements et la musique. Vous dites que les relations des hommes à la vache sont multiples, mais aussi contradictoires. Qu’enten- dez-vous par là ? Quel que soit l’amour éprouvé pour ces animaux, la vache reste d’abord un animal de rente que les hommes exploitent, à tout moment, aux fins économiques qui les servent le mieux. La vache livrait des produits écono miquement importants comme le lait, le fromage ou la viande. C’est pourquoi l’exposition montre aussi les aspects désagréables des relations entre les humains et les animaux. On y voit, par exemple, d’anciens appa reils vétérinaires qui laissent deviner que parfois, les humains n’y allaient pas de main morte lorsqu’ils trai taient leurs animaux. L’abattage est également une thé matique à considérer. Il est important que les visiteurs et visiteuses puissent réfléchir aux multiples aspects de nos relations aux animaux et surtout, aux vaches. Autrefois, les vaches ne fournissaient pas seulement de précieux produits – lait, beurre, viande –, mais également une force de travail irremplaçable. 17
Exposition temporaire « Notre collection ne comporte sur aucun autre animal ou thème autant d’objets que sur la vache », déclare Samuel Studer, curateur de l’exposition. Vous avez évoqué la difficulté de sélectionner les ob- jets. Comment vous y êtes-vous pris ? Notre objectif pour cette exposition était très clairement de mettre les objets au centre de l’attention. Le Musée en plein air Ballenberg dispose d’une grande collection. De nombreux objets peuvent être observés dans les maisons durant l’été, mais nombreux sont aussi les tré La vache : sors qui dorment dans le dépôt et que l’on pourra voir 1000 choses et un véritable fumier maintenant. Certains existent en tellement de variantes différentes – formes, factures et matériaux ! Un seau à L’exposition temporaire sur la vache s’ouvrira au même moment traire d’Appenzell ne ressemble pas à un seau de la ré que la nouvelle saison, le 14 avril 2018. Sur deux étages, les visi teuses et visiteurs de la maison paysanne d’Ostermundigen pour gion gruérienne. Nous montrons les différents modèles ront explorer la piste de la vache dans l’histoire suisse. Ils suivront ou quelquefois, seulement un exemplaire d’une beauté les vaches et les armaillis jusque sur l’alpe, apprendront à particulière ou un objet à l’histoire passionnante. connaître de drôles d’outils, entendront parler de coutumes et de traditions en lien avec la vache et découvriront la vie dans les Est-ce que vous avez des préférés dans cette exposi- Alpes à travers le regard des premiers chercheurs et voyageurs. À tion ? l’origine, cet animal de rente, sans aucun doute le plus célèbre de J’adore les cloches et les clarines. Dans l’exposition, Suisse, a permis d’exploiter avec profit les ingrats paysages mon nous les ferons tinter grâce à un circuit à billes, je suis tagneux des Alpes. Le fromage à pâte dure a notamment été un impatient de voir ce que ça donnera et je m’en réjouis. succès à l’exportation aux XVIIe et XVIIIe siècles. À partir du XIXe siècle, les exploitations agricoles du Plateau ont de plus en plus Car au mieux, dans un troupeau de vaches, les sons des souvent misé sur les vaches. Celles-ci fournissaient de précieux cloches et des clarines sont harmonisés. Ce n’est pas si produits – lait, viande et fumier – et les bovins étaient indispen facile, car plusieurs sons vibrent en même temps. Outre sables en tant que bêtes de somme. Mais dans l’exposition, nous les cloches, j’aime aussi les vaches sculptées en bois. croisons aussi la vache sous forme de jouet, de souvenir ou dans Lorsque j’étais enfant, j’avais une étable de bois et des la publicité – en Suisse, la vache est omniprésente. vaches avec lesquels j’aimais jouer. Ce n’est que récem ment que je me suis aperçu que dans tous les endroits L’exposition temporaire « La vache : 1000 choses et un véritable où j’avais déjà habité, il y avait des vaches dans le voisi fumier » est en accès libre durant les heures d’ouverture du Musée nage. De ce point de vue, l’exposition est pour moi une en plein air Ballenberg. 1 affaire de cœur. 18
Agenda Manifestations 2018 Les temps forts de la saison au Ballenberg, à noter dans son agenda. 14 avril Du 20 au 22 juillet Ouverture de la saison – Ouverture de Les sortilèges de la soie la nouvelle exposition temporaire sur la vache «La vache: 1000 choses et un véritable 22 juillet fumier» Jours merveilleux de la magie du feu 15 avril Du 17 au 19 août Fête de la lutte de Ballenberg Journées de la blanchisserie 6 mai Dialogue entre nature et culture La biodiversité au Musée en plein air Ballenberg 12 mai Journée suisse des moulins 13 mai Journée internationale des musées 26 mai Fête anniversaire 2 septembre 50 ans Fondation Ballenberg Mulets, ânes et bouviers bernois 2 juin 9 septembre Chants traditionnels de Suisse Le claquement du sabot. Une promenade étonnante 15 et 16 septembre Marché d‘automne avec fête du pressoir 29 et 30 septembre À bride abattue! Festival du cheval 7 octobre Événement culinaire avec Dominik Flammer 3 juin Costumes et danses folkloriques 13 et 14 octobre «Brächete» (journée du travail du lin) 16 et 17 juin La corderie hier et aujourd’hui 28 octobre «Cliquetis, cuillère et autres traditions» – 30 juin et 1er juillet concerts de musique populaire Journées des plantes médicinales Pour de plus amples informations: ballenberg.ch/fr/agenda 19
A observer de mai à octobre : renards, lièvres, ours & Cie Brünig Safari – à la découverte du règne animal. Accompagne Lix – la zoologue à l’œil vif – en voyage par le Brunig et découvre le monde animal tout au long du trajet. Tu trouveras de précieuses informations sur les animaux dans le flyer du Brünig Safari, avec un chouette concours. Le flyer pour cette offre passionnante destinée aux familles et aux classes d’école peut être obtenu soit auprès du contrôleur, soit aux points de vente de la Zentralbahn. Informations supplémentaires sous www.zentralbahn.ch/safari
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