CONTRAT GLOBAL ARMANÇON 2015 2019
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SOMMAIRE PREAMBULE .............................................................................................................................................. 3 ARTICLE I - OBJET DU CONTRAT ................................................................................................................. 6 ARTICLE II - TERRITOIRE OU SECTEUR D’ACTIVITE CONCERNE ...................................................................... 6 ARTICLE III - OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS ..................................................................................... 6 ARTICLE IV - PROGRAMME D’ACTIONS ........................................................................................................ 9 ARTICLE V - SUIVI - EVALUATION ............................................................................................................. 10 ARTICLE VI - MODALITES DE FONCTIONNEMENT ........................................................................................ 10 Article VI.1 - Pilotage ......................................................................................................................... 10 A - Comité de pilotage .................................................................................................................... 10 B - Comité technique ...................................................................................................................... 11 Article VI.2 - Animation ...................................................................................................................... 11 A - Missions et composition de la cellule d’animation .................................................................... 11 B - Fonctionnement de la cellule d’animation ............................................................................... 12 C - Animations connexes .............................................................................................................. 12 ARTICLE VII - ENGAGEMENTS DES PARTIES.............................................................................................. 12 Article VII.1 - Engagements de l'Agence de l’Eau Seine Normandie ................................................ 12 Article VII.2 - Engagements de la structure porteuse de l’animation ................................................. 13 Article VII.3 - Engagements de la Commission Locale de l’Eau ........................................................ 13 Article VII.4 - Engagements des maîtres d’ouvrage .......................................................................... 13 Article VII.5 - Engagements de la région Bourgogne ........................................................................ 14 Article VII.6 - Engagements du Conseil Départemental de l’Aube .................................................... 14 Article VII.7 - Engagements du Conseil Départemental de la Côte-d’Or ........................................... 14 Article VII.8 - Engagements du Conseil Départemental de l’Yonne .................................................. 15 Article VII.9 - Partenariat du Conseil Régional de Champagne Ardenne .......................................... 15 ARTICLE VIII - DUREE - AVENANT - RESILIATION ....................................................................................... 15 Article VIII.1 - Durée ........................................................................................................................... 15 Article VIII.2 - Avenant ....................................................................................................................... 15 Article VIII.3 - Résiliation .................................................................................................................... 15 ANNEXES ................................................................................................................................................ 18 Annexe 1 - Définition du territoire ...................................................................................................... 19 Annexe 2 - Priorité des masses d’eau ............................................................................................... 25 Annexe 3 - Programme d’actions ...................................................................................................... 26 1
Annexe 4 - Indicateurs de suivi - Evaluation...................................................................................... 52 Annexe 5 - Taux d’aide de l’Agence de l’Eau Seine Normandie pour les actions du contrat à date de signature du contrat ........................................................................................................................... 56 Annexe 6 - Taux d’aide du Conseil régional de Bourgogne pour les actions du contrat à date de signature du contrat ........................................................................................................................... 59 Annexe 7 - Taux d’aide du Conseil départemental de l’Aube pour les actions du contrat à date de signature du contrat ........................................................................................................................... 61 Annexe 8 - Taux d’aide du Conseil départemental de la Côte-d’Or pour les actions du contrat à date de signature du contrat ...................................................................................................................... 62 2
PREAMBULE Le Contrat Global Armançon s’inscrit dans une démarche de préservation et d’amélioration de la ressource en eau et des milieux naturels (aquatiques et humides). Il est la formalisation de la mobilisation des acteurs pour développer et promouvoir, au moyen d'un programme d’actions, les opérations à mener pour atteindre cet objectif en déclinaison du Plan Territorial d’Actions Prioritaires (PTAP) et des principes qui ont prévalu à son élaboration. Le Contrat Global Armançon est né de la volonté des acteurs du territoire de poursuivre la dynamique créée par les deux précédentes démarches présentes sur le territoire. Le Contrat Global Armançon fait ainsi suite au Contrat Global Auxois Morvan (2009-2013), porté par le SIAEPA de Semur-en- Auxois et le Contrat Global Armançon Aval (2011-2014), porté par le SIRTAVA. La spécificité du Contrat Global Armançon réside dans le fait qu’il est hydrographiquement cohérent avec l’ensemble du bassin versant de l’Armançon et par conséquence avec le périmètre du SAGE de l’Armançon, approuvé en mai 2013. Il s’articule également avec un autre outil opérationnel du SAGE de l’Armançon qui est le Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) et qui s’attache en particulier à la prévention des inondations. Le Contrat Global Armançon est un outil opérationnel de programmation à caractère prévisionnel qui engage réciproquement les parties. Les maîtres d’ouvrage s’engagent à conduire les actions prévues selon leur importance et leur priorité, et l’Agence s’engage à apporter un financement prioritaire pour l’atteinte des résultats visés, dans la limite des contraintes budgétaires des parties. La conduite de ce projet nécessite la mise en place d’une organisation et la mobilisation de moyens qui font l’objet du présent contrat. Le Contrat Global Armançon est porté par le Syndicat mixte pour la Réalisation des Travaux d’Aménagement de la Vallée de l’Armançon (SIRTAVA). Il est composé de 109 communes et d’une communauté de communes, la Communauté de Communes du Florentinois, elle-même constituée de 15 communes. Le Contrat Global Armançon concerne principalement trois syndicats de rivières (le SIRTAVA, le Syndicat Intercommunal d’Aménagement de la Vallée de l’Armance et le SIVU du Créanton). Il touche également de nombreux syndicats d’eau potable et d’assainissement, intercommunalités et communes individuelles pour la maîtrise d’ouvrage de travaux. Le territoire du Contrat Global Armançon comprend l’ensemble du bassin versant de l’Armançon. Il s’étend ainsi sur 3 100 km² répartis sur les régions de Bourgogne (84%) et de Champagne-Ardenne (16%). 267 communes composent ce territoire dont 142 en Côte-d’Or, 84 dans l’Yonne et 41 dans l’Aube. A l’amont (de la source de l’Armançon à la confluence avec la Brenne), le territoire inclut les bassins versants de la Brenne, de l’Oze, de l’Ozerain et du ru de Vau. A l’aval (de la confluence avec la Brenne à la confluence avec l’Yonne), les affluents principaux de l’Armançon sont l’Armance et le Landion. Toutefois, les 7 cours d’eau principaux ne représentent qu’un tiers du linéaire hydrographique total de 1 255 km, le chevelu hydrographique étant relativement dense notamment sur les têtes de bassin. Ainsi, 10 masses d’eau grands cours d’eau et 44 masses d’eau petits cours d’eau composent le territoire du Contrat Global Armançon. Le périmètre hydrographique du Contrat Global Armançon est cohérent avec le périmètre du SAGE de l’Armançon. Il s’agit d’un territoire rural de 102 363 habitants (INSEE 2011) structuré autour de 9 agglomérations : Semur-en-Auxois, Montbard, Venarey-les-Laumes, Vitteaux et Pouilly-en-Auxois à l’amont et Tonnerre, Saint Florentin, Brienon-sur-Armançon et Migennes à l’aval. La partie icaunaise est la plus peuplée. L’occupation du sol est principalement agricole dominée par les prairies à l’amont tandis que les cultures sont majoritaires à l’aval du bassin. Quelques pôles industriels se retrouvent dans les agglomérations principales (Montbard, Venarey-les-Laumes, Tonnerre, St Florentin et Migennes), principalement dans l’Yonne. La majeure partie des eaux souterraines du bassin versant, particulièrement vulnérables de par leurs caractéristiques géologiques (calcaires fissurés et karstifiés), est contaminée par des pesticides et par des nitrates. Ces polluants sont d’origine agricole et non agricole. Des problèmes quantitatifs sont également rencontrés. On dénombre 205 captages qui assurent l’alimentation en eau potable. Les 3
ressources concernées sont en majorité souterraines, la principale ressource superficielle étant le lac de Pont en Côte-d’Or. 85% des masses d’eau superficielles (petits et grands cours d’eau) n’ont pas encore atteint leur objectif de qualité. Les facteurs de dégradation sont multiples et proviennent principalement de mauvais fonctionnement ou de l’absence d’assainissements collectifs et individuels, de la gestion et du traitement des effluents industriels et artisanaux, des activités agricoles et non agricoles et de l’altération de la fonctionnalité des milieux aquatiques et humides. 27% des communes du bassin versant sont raccordées à 53 stations d’épurations tandis que l’assainissement non collectif est majoritaire à l’amont où 83% des communes ont des installations individuelles du fait de la faible densité de population et de la taille des collectivités. La fonctionnalité des cours d’eau du bassin de l’Armançon est fortement impactée par des travaux de rectification et de recalibrage ainsi que par le piétinement du bétail en zone d’élevage. Ces travaux impactent aussi les milieux humides, entraînant leur régression et parfois leur déconnexion aux cours d’eau. La continuité écologique est également perturbée par la présence de plus de 500 obstacles à l’écoulement aussi bien sur les cours d’eau principaux que sur les petits affluents de tête de bassin. L’ensemble de ces aménagements a ainsi cloisonné et altéré la qualité hydromorphologique des cours d’eau entrainant des conséquences autant sur l’altération de la capacité d’autoépuration que sur la survenue de phénomènes quantitatifs extrêmes. Les acteurs du territoire du Contrat Global Armançon souhaitent s’engager dans la mise en œuvre d’un programme d’actions visant à répondre aux différents enjeux identifiés sur le bassin versant. La conduite de ce projet nécessite la mise en place d’une organisation et la mobilisation de moyens qui font l’objet du présent contrat. 4
ETABLI ENTRE L'Agence de l'Eau Seine-Normandie, établissement public à caractère administratif de l'Etat, créée par l’article L. 213-8-1 du code de l’environnement, inscrit à l'INSEE sous le numéro 18750009500 026, représentée par sa Directrice, dénommée ci-après « l'Agence » Et Le Syndicat mixte pour la Réalisation des Travaux d’Aménagement de la Vallée de l’Armançon, inscrit à l'INSEE sous le numéro 258901750 00046, représenté par son Président, dénommé ci-après « le SIRTAVA » Et Le Conseil Régional de Bourgogne, inscrit à l'INSEE sous le numéro 232100016 00012, représenté par son Président, dénommé ci-après « la région Bourgogne » Et Le Conseil Départemental de l’Aube, inscrit à l'INSEE sous le numéro 221000052 00011, représenté par son Président, dénommé ci-après « le département de l’Aube » Et Le Conseil Départemental de Côte-d’Or, inscrit à l'INSEE sous le numéro 222100018 00019, représenté par son Président, dénommé ci-après « le département de Côte-d’Or » Et Le Conseil Départemental de l’Yonne, inscrit à l'INSEE sous le numéro 228900015 00139, représenté par son Président, dénommé ci-après « le département de l’Yonne » La Commission Locale de l’Eau du SAGE de l’Armançon, représentée par son Président, dénommée ci-après « la CLE » Vu le code de l’environnement, Vu le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du Bassin Seine-Normandie en vigueur, Vu l’avis de la Commission Locale de l’Eau (CLE) en date du 17 juin 2015 Vu le SAGE de l’Armançon approuvé par arrêté interpréfectoral du 6 mai 2013 établi par le Préfet de l’Yonne, le Préfet de la région Bourgogne et de Côte-d’Or et le Préfet de l’Aube ème Vu le X programme d’intervention de l’Agence de l’eau Seine-Normandie et le Plan Territorial d’Actions Prioritaires (PTAP), Vu la délibération n° 12-20 du conseil d’administration de l’Agence de l'eau Seine-Normandie en date du 14 novembre 2012 approuvant le contrat global d’actions prioritaires pour l’eau type et l’avis de la de la commission des aides du 6 octobre 2015 Vu le diagnostic préalable au contrat présenté le 26 septembre 2014 en comité de pilotage, 5
IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT ARTICLE I - OBJET DU CONTRAT Le présent contrat a pour objet la formalisation des conditions de mise en œuvre d’un projet cohérent de gestion globale de l’eau et des milieux aquatiques et humides sur le bassin versant de l’Armançon, dont le but est de répondre aux enjeux du territoire et principalement de permettre l’atteinte des objectifs de maintien et de reconquête du bon état, fixés par la Directive Cadre sur l’Eau (DCE). Il définit : les objectifs et résultats à atteindre, le programme d’actions à mettre en œuvre, les modalités de suivi - évaluation, les modalités de communication et de fonctionnement, les engagements des parties. ARTICLE II - TERRITOIRE OU SECTEUR D’ACTIVITE CONCERNE Le présent contrat s’applique au territoire constitué par les communes du bassin de l’Armançon. Il s’étend sur près de 3 100 km² et 267 communes (Annexe 1) qui comptent au total près de 102 363 habitants, réparties sur les régions de Bourgogne et de Champagne-Ardenne et sur 3 départements : la Côte-d’Or (142 communes), l’Yonne (84 communes) et l’Aube (41 communes). Le contrat comprend 54 masses d’eau cours d’eau (10 masses d’eau « grands cours d’eau » et 44 masses d’eau « petits cours d’eau »), 3 masses d’eau « plans d’eau », 1 masse d’eau « canal » et 7 masses d’eau souterraines. Les principaux cours d’eau présents sur le territoire sont : l’Armançon de sa source à sa confluence avec l’Yonne la Brenne (affluent rive droite) l’Oze, l’Ozerain et le ru de Vau (affluents de la Brenne rive droite) l’Armance et le Landion (affluents rive droite) le Créanton et la Brumance (affluents rive droite). ARTICLE III - OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS Conformément au SDAGE Seine-Normandie et au SAGE de l’Armançon et au regard de l’état des lieux du bassin versant, le Contrat Global Armançon s’attachera à répondre en partie aux enjeux du territoire suivants (non hiérarchisés) : Qualité des masses d’eau superficielles et souterraines Quantité des masses d’eau superficielles et souterraines Fonctionnalité des milieux aquatiques et humides Alimentation en eau potable Biodiversité Conciliation de la gestion de l’eau avec le contexte socio-économique. Pour cela, les orientations suivantes (non hiérarchisées) seront développées dans le Contrat Global Armançon : Préserver et restaurer la fonctionnalité des milieux aquatiques Valoriser les milieux humides Maitriser les pollutions diffuses 6
Maitriser les pollutions ponctuelles Assurer l’alimentation en eau potable Faciliter et évaluer la mise en œuvre du Contrat Global. Les orientations sont déclinées en objectifs qui correspondent à des volets d’actions. Les résultats attendus sur le milieu et vis-à-vis des usages sont appréciés au minimum par un diagnostic pendant la phase d’élaboration du contrat, et un diagnostic en fin de contrat et après réalisation des actions financées au contrat. Ces diagnostics se réfèrent au SDAGE et aux principes qui ont prévalu à son élaboration et portent notamment sur le milieu aquatique. Pour atteindre ces résultats, les signataires du présent contrat mettent en œuvre les moyens d’actions nécessaires pour réaliser le programme d’actions, notamment en mobilisant le plus largement possible les partenaires locaux, publics et socio-professionnels, chacun dans le cadre de ses compétences. Pour pouvoir évaluer a posteriori la réussite du contrat, qui n’est pas liée à la réalisation de 100 % des actions inscrites au contrat, sont identifiés : - des objectifs chiffrés de réalisation par thématique, calés sur les actions de niveau de priorité 1 et 2 - des actions emblématiques (actions exemplaires, à caractère de démonstrabilité et/ou de communication, à fort impact positif sur l’état des masses d’eau, actions dont la réalisation ne serait pas assurée sans le contrat...). 7
Les résultats attendus, par objectif, sont a minima en fin de contrat : A - PRESERVER ET RESTAURER LA FONCTIONNALITE DES MILIEUX AQUATIQUES 10 diagnostics hydromorphologiques de MEPC prioritaires (P1) A1-Améliorer la fonctionnalité des 9 projets de renaturation prioritaires (P1) milieux aquatiques 1 projet de reconnexion de méandres prioritaire (P1) 1 projet de remise dans son tracé naturel prioritaire (P1) A2-Restaurer la continuité 7 projets de rétablissement de la continuité écologique écologique prioritaires (P1) A3-Gérer les espèces exotiques Inventaire et gestion de la flore exotique envahissante envahissantes Gestion de la faune exotique envahissante B-VALORISER LES MILIEUX HUMIDES B1-Améliorer la connaissance des Inventaire des zones humides sur 75% du territoire milieux humides B2-Préserver et gérer les milieux Plans d’actions des zones humides à enjeux stratégiques humides élaborés B3-Suivre l’évolution des milieux Suivi de 2 zones humides référentes caractéristiques du humides territoire C-M AITRISER LES POLLUTIONS DIFFUSES C1-Régulariser les zonages 2 réalisations / révisions de zonages d’assainissement C2-Réduire les apports des Réhabilitation des ANC sur 5 communes prioritaires (P1) assainissements non collectifs Mise en œuvre du volet agricole sur 16 captages prioritaires C3-Réduire les apports des (P1) activités agricoles Réalisation d’un diagnostic agro-environnemental C4-Réduire les apports des - particuliers C5-Réduire les apports des Réalisation et mise en œuvre de 6 plans de gestion différenciée collectivités et des activités 3 projets de réduction de l’impact des activités artisanales économiques D-M AITRISER LES POLLUTIONS PONCTUELLES D1-Réduire les apports des Création d’un réseau de collecte prioritaire (P1) assainissements collectifs Réhabilitation de 3 systèmes de traitement prioritaires (P1) D2-Réduire les apports des Suivi de l’amélioration de l’impact de 3 entreprises prioritaires entreprises (P1) E-ASSURER L’ALIMENTATION EN EAU POTABLE Réalisation d’un Schéma Directeur d’Alimentation en Eau E1-Sécuriser la ressource Potable Création de 1 500 ml d’interconnexion prioritaire (P2) E2-Améliorer et préserver la qualité Réalisation de 12 études BAC prioritaires (P1) de la ressource E3-Améliorer les réseaux 2 projets de diagnostics de réseaux F-FACILITER ET EVALUER LA MISE EN ŒUVRE DU CONTRAT GLOBAL F1-Animer le Contrat Global Assurer les moyens d’animation nécessaire 4 lettres d’information sur le Contrat Global 2 plaquettes d’information F2-Communiquer et sensibiliser 2 conférences thématiques / animations de sensibilisation 3 formations sur la thématique de l’eau Pour atteindre ces résultats et optimiser l’outil, une hiérarchisation des masses d‘eau a été mise en place. Elle permet de flécher les moyens financiers et techniques sur l’ensemble du territoire et de faciliter la détermination des priorités des actions. Aussi, les masses d’eau classées prioritaires seront privilégiées afin d’assurer une meilleure efficience pour l’atteinte du bon état des eaux. La hiérarchisation des masses d’eau repose sur 3 critères : - les enjeux règlementaires avec la prise en compte des objectifs de bon état fixés par la Directive Cadre sur l’Eau 8
- les enjeux sanitaires avec la prise en compte du classement et de la règlementation vis-à-vis des captages d’eau potable - les enjeux patrimoniaux avec la prise en compte du classement des cours d’eau. 12 masses d’eau sont classées en priorité forte, 18 en priorité moyenne et 24 non prioritaires (Annexe 2). Parmi les masses d’eau en priorité forte, le Contrat Global Armançon s’attachera à tenter d’atteindre un objectif plus ambitieux de très bon état pour la masse d’eau du ruisseau de la Lochère en Côte- d’Or. Cette masse d’eau, dégradée (état écologique moyen), est actuellement en bon état au niveau physico-chimique et en état moyen au niveau biologique. Pour faciliter l’atteinte de cet objectif, le programme d’actions regroupe des actions sur la thématique agricole et sur l’amélioration de la fonctionnalité écologique. Le Contrat Global Armançon servira ainsi de catalyseur pour l’atteinte du très bon état, le temps de réactivité du milieu ne permettant pas d’atteindre cet objectif durant la mise en œuvre du Contrat Global Armançon. ARTICLE IV - PROGRAMME D’ACTIONS Les parties s’engagent à mettre en œuvre le programme d’actions prévisionnel fixé en annexe 3 dans la limite des contraintes budgétaires des parties. Ce programme d’actions définit les actions retenues en fonction des objectifs et des résultats attendus. Il identifie des actions au sein de chaque objectif. Il précise le calendrier indicatif de réalisation de ces actions. Le montant prévisionnel des actions de ce contrat est de 26 418 000 € HT dont : - 1 974 000 € HT d’actions emblématiques - 11 737 000 € HT d’actions en priorité 1 (hors actions emblématiques) - 9 507 000 € HT d’actions en priorité 2 - 3 240 000 € HT d’actions en priorité 3. Les actions emblématiques, au nombre limité, correspondent à des actions exemplaires, à caractère de démonstrabilité et/ou de communication, à fort impact positif sur l’état des masses d’eau et/ ou actions dont la réalisation ne serait pas assurée sans le contrat. Elles sont classées en priorité 1. Les priorités 1 correspondent à des actions à réaliser impérativement, du fait d’un intérêt majeur pour l’atteinte du bon état (objectif fixé pour chaque masse d’eau par la DCE et le SDAGE) au vu du délai d’atteinte de cet état (en particulier les actions en priorité 1 du plan territorial d’actions prioritaires de l’Agence). Les priorités 1 nécessitent des efforts financiers prioritaires et des efforts d’animation nécessaires à l’émergence des actions dans les meilleurs délais notamment pour le respect des échéances règlementaires. Les priorités 2 correspondent à des actions contribuant à l’atteinte du bon état mais de moindre importance et/ou de moindre urgence par rapport aux priorités 1, au regard de leur impact sur les milieux naturels et/ou du délai d’atteinte du bon état. Les priorités 2 sont des actions à mettre en œuvre de façon prioritaire dans un second temps. Les efforts financiers et d’animation seront à privilégier en fonction des opportunités. Les priorités 3 correspondent à des actions, techniquement pertinentes, avec un impact moindre au regard des enjeux sur la totalité du bassin versant, qui pourront être financées en fonction des capacités financières du moment, du bon avancement des priorités du contrat à mi-parcours ainsi que d’un examen plus poussé des conditions de réalisation de ces opérations. Les efforts financiers et d’animation sont à mettre majoritairement en fin de contrat. 9
ARTICLE V - SUIVI - EVALUATION Un suivi et une évaluation sont assurés au cours du contrat. Le suivi du contrat comprend : - annuellement, un bilan technique et financier des actions engagées, formalisé via un rapport d’activité annuel qui repose sur l’analyse d’indicateurs de moyens et de réalisations (tableaux de bord techniques et financiers reprenant l’ensemble des indicateurs au regard des actions prévues au programme d’actions) ; - à mi-parcours, un bilan technique et financier consolidé des actions engagées et réalisées au regard des actions prévues au programme d’actions à mi-parcours et sur la durée totale du contrat, des clauses de résiliation (art. VIII.3 du présent contrat) et des objectifs de résultats assignés au contrat (art. III du présent contrat). Ce bilan est accompagné d’une évaluation qualitative des freins et moteurs à la mise en œuvre des actions, et d’une proposition de programmation révisée des actions initialement incluses dans le contrat et non engagées à mi- parcours ; - en fin de contrat, une évaluation complète du contrat. Elle comporte un bilan technique et financier des réalisations au regard des actions prévues et des objectifs de résultats fixés, qui en constitue le socle. Elle comporte aussi une série d’appréciations argumentées sur les résultats des actions réalisées au regard des objectifs initiaux de résultats (changement de comportement, réduction des pressions, amélioration de l’état du milieu et de la ressource), ainsi que sur l’amélioration de la gouvernance, le fonctionnement de la cellule d’animation et la pertinence des objectifs initiaux. A partir de ces analyses, elle propose des recommandations d’amélioration. A cet effet, des indicateurs sont définis pour le suivi du programme d’actions et son évaluation. Les indicateurs de moyens et de réalisation permettent de suivre la mise en œuvre des actions programmées et l’animation. Les indicateurs de résultat permettent d’évaluer l’atteinte des objectifs en termes de résultats visés. Ces indicateurs sont définis dans l’annexe 4. Le suivi et l’évaluation sont réalisés par le Syndicat mixte pour la Réalisation des Travaux d’Aménagement de la Vallée de l’Armançon (SIRTAVA). ARTICLE VI - MODALITES DE FONCTIONNEMENT Article VI.1 - Pilotage A - Comité de pilotage Il est institué un comité de pilotage composé des représentants des signataires du présent contrat et des représentants du territoire, nommé « Groupe Opérationnel Contrat Global ». Il est intégré dans les organes de la gouvernance de la Commission Locale de l’Eau. Il est présidé par le président du Syndicat mixte pour la Réalisation des Travaux d’Aménagement de la Vallée de l’Armançon (SIRTAVA). Il se réunit au moins une fois par an. Les éléments constituant l’ordre du jour sont transmis par le président aux membres du comité au moins 15 jours avant la date de la réunion. Le comité de pilotage est un organe consultatif de concertation et de coordination. Il a pour mission de : - coordonner l’application du contrat avec un souci de gestion concertée et durable, informer les usagers. Il peut créer à cet effet un comité consultatif. - examiner et valider la programmation annuelle de travaux des maîtres d’ouvrage présentée par la cellule d’animation 10
- donner son avis sur les éventuels projets d’avenant et de résiliation du contrat. Le comité de pilotage assure le pilotage de la cellule d’animation du contrat. Il assure donc les fonctions suivantes : validation annuelle de la composition et du budget de la cellule d’animation suivi de la bonne exécution des missions de la cellule d’animation définition, pour chaque création ou renouvellement de poste, du profil du candidat recherché validation annuelle du suivi du contrat (bilan financier, rapport d’activité) Il en tire notamment les enseignements nécessaires pour renforcer les efforts et éventuellement réorienter les actions. validation de l’évaluation du contrat à son issue. Pour l’exécution de ses missions, le comité de pilotage peut s’appuyer sur une ou plusieurs commissions ad hoc créées à cet effet. L'avis du comité de pilotage ne s'impose ni à l’Agence ni aux autres financeurs dans leurs choix d’éligibilité de leurs aides financières. B - Comité technique Le comité de pilotage a validé la nécessité pour le territoire de mettre en place un comité technique. Le comité technique est composé des différents techniciens du bassin versant de l’Armançon (personnel technique des services de l’Agence de l’Eau Seine Normandie, des Agences Régionales de Santé, des Conseils régionaux, des Conseils départementaux, des Fédérations de pêche, des Conservatoires botaniques, des Chambres d’Agriculture, des Missions InterServices de l’Eau et de la Nature, de l’ONEMA …). Ce groupe de travail a pour mission d’optimiser l’élaboration du programme d’actions du Contrat Global Armançon par une connaissance de terrain et de créer une dynamique collective entre les différents acteurs locaux et la cellule d’animation du Contrat Global. Il permettra notamment de faire le lien entre les besoins du territoire et le comité de pilotage en appréhendant, à l’échelle du bassin versant, l’aspect technique soulevé par certaines questions et en fournissant des éléments décisionnels à cette instance pour faciliter ses travaux. Le comité technique assure les principales fonctions suivantes : - identifier les enjeux du territoire et les masses d’eau prioritaires - déterminer les actions prioritaires à mettre en place sur le bassin versant de l’Armançon pour atteindre le bon état des masses d’eau et le maintenir - faciliter la collaboration entre les acteurs du territoire - assurer une dynamique territoriale cohérente avec les maitres d’ouvrages pour la mise en œuvre du programme d’actions. Pour mener à bien ses missions, le comité technique se réunira selon ses besoins, à la demande de la cellule d’animation du Contrat Global Armançon ou du comité de pilotage. L’animation du comité technique est assurée par la cellule d’animation du Contrat Global Armançon. Article VI.2 - Animation A - Missions et composition de la cellule d’animation La cellule d’animation du contrat a pour mission première de faire émerger les projets identifiés en actions emblématiques, priorité 1 puis priorité 2 puis priorité 3 dans le programme d’actions, conformément à la programmation temporelle définie (Annexe 3). Elle : - assure l’animation du contrat - sensibilise, communique et forme les différents acteurs et usagers de l’eau pour atteindre les objectifs et résultats attendus du contrat 11
- fait émerger les projets conformément aux termes de la programmation définie à l'article IV et son annexe 3 - prépare une proposition annuelle de programmation de travaux pour le comité de pilotage - présente aux membres du comité de pilotage l’état d’avancement du contrat et les propositions des actions à réaliser. Il s’agit de tout élément permettant de se prononcer sur la mise en œuvre du contrat et de son programme d’actions, en en donnant une vision globale de son déroulement. - assure le secrétariat du comité de pilotage - rédige le bilan annuel et le rapport d’activité annuels conformes aux modèles fournis par l’Agence - assure une mission de veille technique (suivi des connaissances/techniques innovantes) - rédige l’évaluation du contrat en fin de contrat. La cellule d’animation est composée au minimum de 2,5 Equivalents Temps Plein et 3 postes. B - Fonctionnement de la cellule d’animation L’animation du contrat est assurée par le Syndicat mixte pour la Réalisation des Travaux d’Aménagement de la Vallée de l’Armançon (SIRTAVA). La cellule d’animation du contrat est placée sous l’autorité hiérarchique du président du SIRTAVA qui assure et assume le recrutement et la rémunération de ses membres. La cellule d’animation est implantée dans les locaux du SIRTAVA à Tonnerre et à Venarey-Les Laumes pour une meilleure proximité avec le territoire. Elle bénéficie de la logistique de ses services. C - Animations connexes D’autres animations sont susceptibles d’intervenir sur le bassin versant de l’Armançon et contribuent à la mise en œuvre du Contrat Global Armançon. Elles bénéficient la plupart du temps de leur propre convention d’animation et interviennent sur des territoires recoupant le bassin versant. Il s’agit par exemple : - des Chambres d’Agriculture de l’Aube, de l’Yonne et de la Côte-d’Or, en particulier pour l’animation du volet agricole des programmes d’actions pour la reconquête et la préservation de la qualité de l’eau potable, - du SEDARB pour l’animation en faveur de l’agriculture biologique, - des Chambres de Métiers et de l’Artisanat sur le volet artisanat, - des Conservatoires des Espaces Naturels de Bourgogne et Champagne-Ardenne, ainsi que du Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien pour les aspects liés à la biodiversité, - du SIRTAVA pour les diagnostics de petits cours d’eau. Cette liste n’est pas exhaustive et peut être amenée à évoluer en cours de Contrat Global, selon les besoins et opportunités. ARTICLE VII - ENGAGEMENTS DES PARTIES Article VII.1 - Engagements de l'Agence de l’Eau Seine-Normandie L’Agence de l’Eau Seine-Normandie s’engage à étudier, de manière prioritaire par rapport aux autres dossiers analogues, les dossiers en priorité 1 et 2 relevant du programme prévisionnel d’actions du présent contrat dès lors que les engagements des autres signataires définis à l’article VII-2 et VII-3 sont respectés et que le comité de pilotage a été informé de leur programmation. Les actions en priorité 3 pourront être financées en fonction des capacités financières du moment, du bon avancement des priorités du contrat à mi-parcours ainsi que d’un examen plus poussé de l’intérêt et des conditions de réalisation des opérations, selon les modalités du programme en vigueur. Pour les créations d’assainissement collectif classées en priorité 3, et sous réserve de l’opportunité technique du projet, l’Agence conditionne son financement à la réalisation d’actions complémentaires essentielles pour le milieu faisant l’objet d’un accord global (les communes concernées sont marquées d’un astérisque dans le programme d’actions). 12
Au fur et à mesure du lancement effectif des actions, ces dernières font l’objet de conventions d’aides financières, dont les effets peuvent s’étaler sur plusieurs années. C’est dans ces conventions d’aide financière passées avec les maitres d’ouvrage qu’est définie la participation financière de l’Agence. Les aides financières de l’Agence sont versées à chaque maitre d’ouvrage selon les modalités précisées dans cette convention d’aide financière. Les aides financières de l’Agence s’effectuent selon les règles du programme en vigueur au moment de leur attribution par la commission des aides. Cette participation s’effectue selon les règles du programme en vigueur au moment de l’octroi de l’aide. L’annexe 5 mentionne à titre indicatif les taux d’aide de l’Agence à la date de signature du contrat. Ces taux pourront être modifiés par le conseil d’administration de l’Agence. L’Agence s’engage à soutenir techniquement et financièrement l’animation selon les modalités décrites dans l’annexe 5. L’Agence transmet à la structure chargée de l’animation les informations relatives aux aides financières attribuées dans le cadre du contrat. L’Agence s’engage à lui fournir les documents types (bilan financier, rapport d’activité) pour réaliser le suivi et le bilan du contrat. L’Agence s’engage, par ailleurs, à soutenir la cellule d’animation du contrat. La participation financière de l’Agence à l’animation prend la forme d’une convention d’aide financière annuelle passée avec le SIRTAVA. L’Agence limite son aide financière à un total maximal de 3 Equivalents Temps Plein et 4 postes. Article VII.2 - Engagements de la structure porteuse de l’animation Le SIRTAVA s'engage à : - assurer les missions définies à l’article VI-2 A ; - envoyer à l’Agence chaque année le rapport annuel d’activité et le bilan financier annuel avant le 30 mars de l’année N+1, ainsi qu’en fin de contrat l’évaluation de ce contrat avant le terme de l’année N+1 - transmettre la demande d’aide et la programmation des actions et animations de l’année N au plus tard au mois de décembre de l’année N-1 - associer un représentant de l’Agence lors des recrutements auxquels elle procède - permettre l'accompagnement par l'Agence des animateurs et veiller à ce que ceux-ci participent aux sessions d'échange et d’information que l'Agence peut organiser - à ce que la mission d’animation ne soit pas interrompue pendant une période de plus de 4 mois consécutifs. Article VII.3 - Engagements de la Commission Locale de l’Eau La Commission Locale de l’Eau s’engage à soutenir la mise en œuvre du Contrat Global en : - S’assurant de la dynamique de son « Groupe Opérationnel Contrat Global » qui est chargé du pilotage de cet outil ; - Mobilisant les instances nécessaires pour faciliter le déploiement du programme d’actions ; - Communiquant sur le lien entre les objectifs qu’elle a définis dans le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux et les opérations mises en œuvre dans le cadre du Contrat Global. Article VII.4 - Engagements des maîtres d’ouvrage Les maîtres d’ouvrage s'engagent à réaliser les actions inscrites au contrat et conformément aux termes de la programmation définie à l'article IV et son annexe 3. 13
Chaque maître d’ouvrage peut bénéficier de différents concours financiers dans les conditions de la réglementation en vigueur. Les maitres d’ouvrage s’engagent à mentionner l’intervention financière de l’Agence dans toute communication ou publication relative au contrat ou à des actions incluses dans son cadre. Article VII.5 - Engagements de la région Bourgogne La région Bourgogne s’engage à soutenir techniquement et financièrement le Contrat Global Armançon dans la limite des règlements d’intervention en vigueur au moment de l’octroi de l’aide, ainsi que des disponibilités financières, des inscriptions budgétaires définies annuellement par son assemblée délibérante et de son engagement dans le Contrat de Plan Etat-région (CPER) 2015-2020. Le programme d’action devra prendre en compte les zones soumises à une règlementation spécifique (directive nitrate, zones Natura 2000, réserves naturelles…). Il devra également prendre en compte les priorités régionales en matière de gestion de la biodiversité issues de l’étude Trame Verte et Bleue : le programme devra donc contribuer à améliorer la fonctionnalité des milieux à enjeux et rétablir la connectivité au niveau des points noirs mis en évidence. Un partenariat sera recherché avec les acteurs de l’aménagement du territoire et du monde agricole pour favoriser la prise en compte par ces acteurs des objectifs d’atteinte du bon état de la ressource en eau. Les objectifs et mesures permettant l’atteinte du bon état de la ressource en eau devront être déclinés annuellement et faire l’objet d’une programmation annuelle présentée par la cellule animation au plus tard le 31 décembre de l’année antérieure à leur réalisation. Le programme annuel devra faire état (pour information) des aides prévues concourant au même objet sur le territoire (financements FEDER, Agence de l’eau, Conseils départementaux…) ainsi que les financements relevant des politiques régionales d’aménagement du territoire, de la politique agricole, de l’éducation à l’environnement, des entreprises ou de la biodiversité et de leur déclinaison en appel à projet. L’annexe 6 mentionne à titre indicatif les taux d’aide du Conseil régional de Bourgogne à la date de la signature du Contrat Global Armançon. Les taux sont fixés par délibération de l’Assemblée régionale. Article VII.6 - Engagements du Conseil Départemental de l’Aube Le Conseil départemental de l’Aube s’engage à soutenir financièrement le Contrat Global Armançon jusqu’au 31 décembre 2019. Il s’engage à prendre en compte dans le cadre de ses politiques contractuelles et d’aide départementale en faveur de l’eau, les dossiers relevant du programme d’actions. Cette participation s’effectue selon les modalités en vigueur au moment de l’octroi de l’aide. L’annexe 7 mentionne à titre indicatif les taux d’aide du Conseil départemental de l’Aube à la date de la signature du Contrat Global Armançon. Les taux sont fixés par délibération de l’Assemblée départementale. Le Conseil départemental de l’Aube met à disposition de la cellule d’animation les informations utiles relatives aux aides financières attribuées dans le cadre du Contrat Global. Article VII.7 - Engagements du Conseil Départemental de la Côte-d’Or Le Conseil départemental de la Côte-d’Or s’engage à soutenir techniquement et financièrement le Contrat Global Armançon jusqu’au 31 décembre 2019. Il s’engage à prendre en compte dans le cadre de ses politiques contractuelles et d’aide départementale en faveur de l’eau, les dossiers relevant du programme d’actions. Cette participation s’effectue selon les modalités en vigueur au moment de l’octroi de l’aide et selon les disponibilités financières du Conseil départemental de la Côte-d’Or au moment de l’instruction des dossiers. L’annexe 8 mentionne à titre indicatif les taux d’aide du Conseil départemental de la Côte- 14
d’Or à la date de la signature du Contrat Global Armançon. Les taux sont fixés par délibération de l’Assemblée départementale. Le Conseil départemental de Côte-d’Or met à disposition de la cellule d’animation les informations utiles relatives aux aides financières attribuées dans le cadre du Contrat Global. Article VII.8 - Engagements du Conseil Départemental de l’Yonne Le Conseil Départemental s’engage à étudier, de manière prioritaire par rapport aux autres dossiers analogues, les dossiers en priorités 1 et 2 relevant du programme prévisionnel d’actions du présent contrat dès lors que les engagements des autres signataires sont respectés et que le comité de pilotage a été informé de leur programmation. Les aides financières du Conseil Départemental s’effectuent selon les modalités en vigueur au moment de leur attribution. Article VII.9 - Partenariat du Conseil Régional de Champagne-Ardenne La Région Champagne-Ardenne, en tant que partenaire, pourra soutenir techniquement et financièrement les opérations inscrites au Contrat Global Armançon en fonction de ses règlements d’intervention en vigueur au moment de l’octroi de l’aide, ainsi que des disponibilités financières et des inscriptions budgétaires définies annuellement par son assemblée délibérante. Les projets susceptibles d’être aidés devront entrer dans le cadre d’une action de gestion cohérente des bassins hydrographiques au titre de son règlement « Eau-Inondation » ou dans le cadre d’une action de préservation de la biodiversité au titre de ses règlements « Contrats nature » ou « Sites naturels remarquables ». Leurs financements seront étudiés au cas par cas. ARTICLE VIII - DUREE - AVENANT - RESILIATION Article VIII.1 - Durée Le présent contrat prend effet à compter du 6 octobre 2015 et se termine le 31 décembre 2019. Article VIII.2 - Avenant Le présent contrat peut faire l'objet d'avenants après consultation du comité de pilotage. L’accord de l’ensemble des parties est requis. Pour ce faire, la cellule d’animation envoie le projet d’avenant par mail ou à défaut par courrier (avec accusé de réception) à chaque partie. Après réception de la proposition, chaque partie doit donner son avis dans un délai de 1 mois. A l’expiration de ce délai, le silence d’une partie vaut acceptation implicite de l’avenant. Article VIII.3 - Résiliation A l’initiative de l’Agence, d’un autre financeur ou du SIRTAVA, le contrat peut être résilié, après information du comité de pilotage, dans les cas suivants : Engagement(s) des parties prévu à l’article VII non respecté(s) A mi-contrat, soit le 31 décembre 2017, s’il n’y a pas : - engagement d’au minimum 40 % de la masse financière des actions du programme prévisionnel, soit 10 583 000 € HT. Ces montants seront répartis de la manière suivante par niveau de priorité : o au minimum 45 % des actions en priorité 1 soit 6 170 000 € HT o au minimum 35 % des actions en priorité 2 soit 3 327 000 € HT. 15
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