D.I.C.R.I.M. DOCUMENT D'INFORMATION COMMUNAL SUR LES RISQUES MAJEURS - VILLE D'AULNOY-LEZ-VALENCIENNES
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
VILLE D’AULNOY-LEZ-VALENCIENNES D.I.C.R.I.M. DOCUMENT D’INFORMATION COMMUNAL SUR LES RISQUES MAJEURS DOCUMENT A CONSERVER Mise à jour : février 2023
QU’EST-CE QU’UN DICRIM ? Le DICRIM, c'est l'abréviation de "Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs". En matière d’information des risques majeurs, celle des citoyens est un élément primordial et s’avère indispensable, afin d’anticiper et limiter les conséquences dommageables en cas de survenue d’une catastrophe. Ainsi, selon le Code de l’Environnement, cette information constitue un droit pour la population concernée par ces risques. L’objectif du DICRIM vise donc à vous présenter de manière succincte les risques recensés sur la commune et surtout à vous indiquer les consignes à suivre en cas de crise, les bons réflexes en cas d’alerte. De manière plus générale, il participe à une meilleure connaissance du danger, au développement d’un comportement responsable face au risque et à la construction d’une mémoire et d’une conscience collective du risque. L'OBJECTIF DE CE DOCUMENT CONSISTE À VOUS INFORMER ET VOUS DONNER LES BONS RÉFLEXES EN CAS D'ALERTE. Conservez ce document, il vous aide à vous préparer et gérer la crise. Ce document est une annexe du Plan Communal de Sauvegarde (PCS). Celui-ci a pour objectif d’organiser, au plan communal, les secours en cas d’évènement grave, afin de sauvegarder les personnes et les biens. 2
QU’EST-CE QU’UN RISQUE MAJEUR ? Le risque majeur se définit comme la survenue soudaine et quelquefois imprévue d’un événement d’origine naturelle ou technologique pouvant entraîner de graves conséquences sur les enjeux humains, matériels et/ou environnementaux. Par définition, le risque majeur se caractérise par une faible probabilité. Aléa violent + Enjeux importants = Risque Majeur On recense deux types de risques majeurs : ■ Les risques naturels découlent de phénomènes écologiques ou climatiques (inondations, séismes, feux de forêt,...). ■ Les risques technologiques sont liés à l'activité humaine (rupture de barrage, risques nucléaires ou industriels…). ■ La commune d’Aulnoy-lez-Valenciennes est sensible à 5 risques majeurs. ■ Risques naturels : − Risque Inondation : par débordement, remontées de nappes ou ruissellement − Mouvement de terrain − Risque Sismique ■ Risques technologiques : − Risque lié au transport de matières dangereuses − Risque Engins de guerre ■ Toutefois, d’autres risques naturels, technologiques ou particuliers existent dans le département ou au niveau national et peuvent également toucher Aulnoy : − Risque climatique (lié aux phénomènes météorologiques exceptionnels) (selon les bulletins d'alerte Météo France) exemples : neige, verglas, canicule,... − Risque industriel : plusieurs communes proches sont classées SEVESO − Risque nucléaire : Centrale nucléaire de Gravelines, Chooz et Penly − Autres risques : Risques liés à une pollution atmosphérique exceptionnelle (bulletins d’alerte), risque biologique (pandémie), Monoxyde de carbone, Risque ERP, attentat,… − Risque de délestage en fonction des années. Cela consiste en un plan prévu par l’Etat, de coupures d’approvisionnement électrique appelées délestages. Elles pourront avoir lieu sur des créneaux horaires définies. L’essentiel des informations et consignes de sécurité relatives à ces « autres » risques se trouve dans le Dossier Départemental des Risques Majeurs disponible en Mairie. 3
Comment s’organise la Mairie d’Aulnoy-lez-Valenciennes Plusieurs outils existent ■ Le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) Le Plan Communal de Sauvegarde permet à la Mairie de s’organiser et de mettre en place des actions afin de protéger la population et les biens. Ce dispositif prévoit notamment les mesures à prendre pour alerter, informer, héberger et soutenir la population en cas d’événement majeur. Le PCS est un outil opérationnel : il est testé lors d’exercices de simulation de crise organisés par la collectivité ou par les services de l’Etat. ■ Le Plan de Continuité d’Activité (PCA) Le Plan de Continuité d’Activité de la commune d’Aulnoy-lez-Valenciennes est un outil complémentaire au PCS. Si ce dernier a pour vocation la sauvegarde de la population et des biens, le PCA a pour objectif de maintenir un niveau de service public satisfaisant et acceptable pour la population, même en période de crise. Le PCA, voté lors du conseil municipal du 9 juillet 2020, et déclenché lors de la pandémie de la COVID, permet de définir les missions prioritaires à poursuivre par les services municipaux, préparer et organiser les services à une situation de crise, tout en garantissant en permanence une réponse de qualité aux besoins du service public de la population. Les symboles d’information préventive des risques majeurs 4
L’ALERTE AUX POPULATIONS Le code national d’alerte vise à informer en toutes circonstances la population d’une menace grave ou d’un accident majeur. ■ L’alerte L’alerte est la diffusion d’un signal sonore, destiné à prévenir la population de l’imminence d’une catastrophe. Elle permet à chacun de prendre immédiatement les postures de sécurité et les mesures de protection adaptées. ■ Le signal d’alerte Il ne renseigne pas sur la nature du danger. Le même signal est émis dans toutes les situations d’urgence. Il consiste en 3 émissions successives, d’une durée d’une minute chacune, séparée par un silence de 5 secondes, d’un son modulé montant et descendant. Signal d’essai : Chaque premier mercredi du mois, à midi, un signal d’essai est émis. Ce signal d’essai a les mêmes caractéristiques que le signal d’alerte, mais il dure seulement un cycle de une minute et 41 secondes, au lieu de trois. ■ La fin de l’alerte Elle est annoncée par un signal continu de 30 secondes ■ Messages d’alerte En complément des sirènes, des messages d’alerte peuvent être diffusés par la radio et la télévision. Des messages d’alerte peuvent également être diffusés sur les panneaux lumineux, par SMS,… 6
CONSIGNES GENERALES A OBSERVER EN CAS D’ALERTE Dès le retentissement du signal national d’alerte, il convient : En cas de catastrophe naturelle ou technologique, et à partir du moment où le signal national d’alerte est déclenché, chaque citoyen doit respecter des consignes générales et adapter son comportement en conséquence. Cependant, si dans la majorité des cas ces consignes générales sont valables pour tout type de risque, certaines d’entre elles ne sont à adopter que dans des situations spécifiques. C’est le cas, par exemple, de la mise à l’abri : le confinement est nécessaire en cas d’accident nucléaire, et l’évacuation en cas d’inondation. Il est donc nécessaire, en complément des consignes générales, de connaître également les consignes spécifiques à chaque risque. Concernant les écoles, des plans particuliers de mise en sûreté (PPMS) ont été élaborés par les directeurs d’école et aux chefs d’établissement scolaire afin d’assurer la sûreté des enfants et du personnel. Des malles PPMS (trousse de secours, gants, 1 ruban adhésif de calfeutrage, brassards de sécurité, radio avec piles fournies,…) ont été fournies à chaque école. Concernant la radio ou la télévision (France Bleu Nord 87.7MHz, France Info 105.2 MHz, France Inter 103.7 MHz, France 3), les premières informations sur la nature du risque et les premières consignes à appliquer y sont données. C’est le préfet du département où se produit l’accident qui compose le message radiophonique d’alerte transmis en radio. 7
■ Les lieux de regroupement communaux : Salle Félicien Joly (rue Léon Blum) Salle Henri Couvent (rue Victor Hugo) Salle Emile Vaillant (Chemin vert, derrière le collège) ■ Populations à risques : - Personnes isolées, - Personnes en situation de handicap (malentendants, non-voyants, personnes à mobilité réduite), - Personnes sous surveillance médicale ou bénéficiaire de soins réguliers : personnes dialysées à domicile, personnes sous oxygénothérapie, ….. Ces personnes doivent se faire connaître auprès du Centre Communal d’Action Sociale où une liste est tenue à jour 8
RISQUES NATURELS : LE RISQUE INONDATION Une inondation est une submersion, plus ou moins rapide d’une zone habituellement hors d’eau, avec des hauteurs d’eau variables, dont le facteur déclenchant est la pluie. a) Inondation par débordement : La rivière sort de son lit mineur lentement et peut inonder la plaine pendant une période relativement longue. La rivière occupe alors son lit moyen et éventuellement son lit majeur, qui peut être scindé en deux zones : - une zone dite de "grand écoulement" où le courant a une forte vitesse ; - une zone de stockage des eaux dite également "zone d'expansion des crues", où la vitesse est faible, et qui permet une réduction de la montée des eaux en aval. La commune d’Aulnoy-lez-Valenciennes est exposée à des inondations périodiques car elle est incluse dans le bassin de risque de la Rhônelle (Vallée de l’Escaut et ses affluents) (source Extrait de l’Atlas Régional des Zones Inondables) 9
b) Inondation par remontée de la nappe phréatique : Ce type d'inondation se produit dans les secteurs où il existe une nappe phréatique. L'inondation est alors liée à une remontée du niveau de la nappe, lequel varie naturellement chaque année en fonction des apports pluviométriques. Cette remontée peut se traduire par une reprise des écoulements dans les vallées habituellement sèches, des résurgences de sources, anciennes, une augmentation du débit des sources et du niveau d'eau dans les zones humides (marais, étangs, prairies humides…), ainsi qu'un débit des cours d'eau plus important. Mais elle se traduit également par l'inondation des zones en dépression, naturelles ou influencées par l'activité minière. Principaux secteurs concernés par le risque Inondation : Rues Henri Turlet, Victor Hugo, de Feleine, de Préseau et du Moulin Quartier du Pont d’Aulnoy, Zone au nord de l’avenue Henri Matisse, avenue de la Rhônelle,… Historique : 7 Arrêtés de catastrophes naturelles pour inondation : - en décembre 1993, - en juin 1999, - en décembre 1999, - en janvier et février 2002, - en août 2011, - en juillet 2012 10
Mesures mises en place : → Un Plan de Prévention des Risques Inondation (PPRi) a été par un arrêté préfectoral du 16 août 2017 modifiant l'arrêté du 13 février 2001 portant prescription d'un PPRI au titre des catastrophes naturelles Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) d’inondation, établi par l'État, définit des zones d'interdiction et des zones de prescription ou constructibles sous réserve. → Valenciennes Métropole : Valenciennes Métropole, reconnue Territoire à Risque Important (TRI), gère plus de 130 kilomètres de cours d’eau et de berges, dans le cadre de ses compétences en matière d’entretien et de restauration des cours d’eau. Depuis 2001, des opérations d’entretien courant, mais aussi de requalification et de renaturation ont été menées, portant notamment sur les principaux bassins versants que sont la Rhônelle, l’Aunelle et l’Hogneau. C’est à ce titre, qu’a été créée une zone d’expansion de crue de Famars afin de limiter les inondations récurrentes notamment à Aulnoy. Par ailleurs, Valenciennes Métropole a financé des travaux sur les bassins versants pour freiner les ruissellements en amont des zones habitées. → Syndicat Mixte d’Assainissement de Valenciennes (SMAV) : Projet de mise en place d’une procédure d’Alerte Inondation sur la Rhônelle Création d’un bassin de tamponnement sur le jardin des peintres Création de la Route de l'Eau de l'Université → Au niveau communal : Installation de noues paysagères derrière la salle des Nymphéas Surélévation du centre culturel les Nymphéas de 1,50 m au-dessus du niveau de la crue milléniale Opérations de curage manuel annuellement via l’association de pêche « Les Gaulois » La prise en compte dans l’aménagement : le risque naturel de d’inondation sera instruit dans le PLUI (en cours d’élaboration) → Vigilance pluie-inondations : La vigilance pluie-inondation suit les principes de la vigilance météorologique (cf p 19) ; cette dernière est composée d'une carte de la France métropolitaine actualisée au moins deux fois par jour à 6h et 16h. Elle signale si un danger menace un ou plusieurs départements dans les prochaines 24 heures. Consignes individuelles de sécurité en cas d’inondation : 11
12
LE RISQUE MOUVEMENT DE TERRAIN Un mouvement de terrain est un déplacement plus ou moins brutal du sol ou du sous-sol. La commune d’Aulnoy-lez-Valenciennes est exposée au risque de mouvements lents et continus dus au retrait- gonflement des argiles : Ce phénomène est lié aux changements d'hygrométrie des sols argileux qui sont capables de fixer l'eau mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse (à l'origine de fissurations du bâti). Actions préventives : La connaissance du risque : - Inventaire des mouvements de terrain connus avec base de données départementales ou nationale, - Repérage des zones exposées avec réalisation d’un atlas départemental des zones susceptibles d’être concernées par des mouvements de terrain, - Inventaire et base de données nationale du phénomène de retrait-gonflement, … Source : http://www.argiles.fr 13
La surveillance et la prévision des phénomènes Travaux pour réduire les risques : La maîtrise d'ouvrage des travaux de protection, lorsque ceux-ci protègent des intérêts collectifs, revient aux communes dans la limite de leurs ressources. Dans le cas contraire, les travaux sont à la charge des particuliers, propriétaires des terrains à protéger. Le terme « particulier » désigne les citoyens, mais également les aménageurs et les associations syndicales agréées. Contre le retrait-gonflement : en cas de construction neuve, après étude de sol : fondations profondes, rigidification de la structure par chaînage…pour les bâtiments existants et les projets de construction : maîtrise des rejets d’eau, La prise en compte dans l’aménagement : le risque naturel de mouvement de terrain en temps de sécheresse lié au retrait gonflement des sols argileux sera instruit dans le PLUI (en cours d’élaboration). Les consignes individuelles de sécurité 14
LE RISQUE SISMIQUE Un séisme est une vibration du sol transmise aux bâtiments, causée par une fracture brutale des roches en profondeur créant des failles dans le sol et parfois en surface. Le département du Nord est classé, en zone de sismicité faible à modérée (2-3), l’est du département étant le plus exposé. La commune d’Aulnoy est concernée par une sismicité modérée (niveau 3) 15
Actions préventives : La connaissance du risque : zonage sismique La prévision : Il n'existe malheureusement à l'heure actuelle aucun moyen fiable de prévoir où, quand et avec quelle puissance se produira un séisme. En effet, les signes précurseurs d'un séisme ne sont pas toujours identifiables. A défaut de prévision à court terme, la prévision des séismes se fonde sur le probabilisme et la statistique. Elle se base sur l'étude des événements passés à partir desquels on calcule la probabilité d'occurrence d'un phénomène donné (méthode probabiliste). La surveillance sismique : Le suivi de la sismicité en temps réel se fait à partir d’observatoires (RéNass) ou de stations sismologiques répartis sur l’ensemble du territoire national, gérés par divers organismes. Les données collectées par les sismomètres sont centralisées par le Bureau central de la sismicité française (BCSF), qui en assure la diffusion. Ce suivi de la sismicité française permet d’améliorer la connaissance de l’aléa régional, voire local en appréciant notamment les effets de site. La prise en compte dans l’aménagement : le risque sismique sera instruit dans le PLUI (en cours d’élaboration). Consignes individuelles de sécurité en cas de séisme : 16
RISQUES TECHNOLOGIQUES : RISQUE TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES (TMD) Le risque de transport de marchandises dangereuses, ou risque TMD, est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces marchandises par voie routière, ferroviaire, voie d'eau ou canalisations. Rappel : ■ Le TMD par route et voie ferrée : La commune est traversée par l’autoroute : > 7 000 véhicules par jour et > 2 500 poids lourds par jour et se trouve à proximité du trafic ferroviaire (Trith-Saint-Léger et environs). Ce trafic peut contenir des matières explosives ou inflammables. ■ Le TMD par canalisations souterraines : Un réseau de canalisations enterrées à une profondeur de 80 cm minimum sur de longues distances traverse le département pour alimenter les différents dépôts pétroliers ou les usines chimiques. Ce réseau transporte une quantité importante de matières dangereuses évitant la circulation de camions ou de wagons citernes et réduisant ainsi considérablement les risques. Si les dangers potentiels sont moindres que pour les précédents modes de transport, notamment par l'identification des produits et les systèmes internes de sécurité, ils ne sont pas nuls ou inexistants. Ces canalisations ne sont pas pour autant assimilées à des risques majeurs. Le réseau de ces canalisations souterraines est repris dans le PLU et le sera dans le PLUI (en cours d’élaboration) au titre des servitudes d'utilité publique. Leur tracé peut donc être consulté en mairie. Les concessionnaires des réseaux de transport de gaz et d'hydrocarbures ont obligation de mettre en place un Plan de Surveillance et d'Intervention (PSI) et de réaliser périodiquement des exercices en partenariat avec les services du SDIS, de la Préfecture et de la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) La ville d’Aulnoy est parcourue par plusieurs réseaux de canalisations de transport de matières dangereuses : - canalisations de transport de gaz naturel exploitées par GRT Gaz (filiale de Gaz de France) ; - canalisations de produits chimiques exploitées par la société Air Liquide ; - canalisations d’hydrocarbures exploitées par la société TRAPIL (au niveau de la zone agricole située au dessus de la rue de la barre) ■ Risques possibles : - incendie, explosion, - pollution de l’eau, de l’air, … - les accidents liés à l’oléoduc ont souvent pour origine des travaux effectués à proximité. Mesures mises en place : ■ Réglementation rigoureuse spécifique au transport de matières dangereuses ■ Identification et signalisation des produits transportés : 17
- Les transports sont signalés, à l’extérieur, par des panneaux rectangulaires oranges (avec le numéro de la matière chimique transportée) et des plaques-étiquettes losanges avec différentes couleurs et différents logos indiquant s’il s’agit de matières explosives, gazeuses, inflammables, toxiques, infectieuses, radioactives, corrosives, etc … 58 N° d’identification du danger 2015 N° d’identification de la matière - Pour les canalisations de transport, un balisage au sol est mis en place. Le balisage des canalisations de transport souterraines est posé à intervalles réguliers ainsi que de part et d’autre des éléments spécifiques traversés : routes, autoroutes, voies ferrées, cours d’eau, plans d’eau. Il permet de matérialiser la présence de la canalisation. Il permet également, par les informations portées sur chaque balise, d’alerter l’exploitant de la canalisation en cas de constat d’accident ou de toute situation anormale. ■ Règles de circulation très strictes ■ Formation des intervenants ■ Prise en compte dans l’aménagement Pour prévenir tout accident lié à des travaux de terrassement, les plans de canalisations souterraines sont pris en compte par les communes traversées au travers d’un plan de zonage déposé et consultable en mairie et annexé au PLU mais aussi dans le PLUI (en cours d’élaboration) La réglementation impose des contraintes d’occupation des sols de part et d’autre de l’implantation de la canalisation : - Bande de servitudes fortes (jusqu’à 5 mètres de largeur) maintenue débroussaillée et inconstructible, zones de servitudes faibles (jusqu’à 20 mètres de largeur) maintenue en permanence accessible pour interventions ou travaux. - D'autre part, les exploitants de canalisations doivent obligatoirement être consultés avant le début de travaux dans une zone définie autour de la canalisation. Préalablement à toute intervention, une déclaration d'intention de commencement des travaux (DICT) leur est adressée ■ Sous l’autorité du Préfet du Nord, le plan ORSEC (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile) peut être mis en application, à l’échelon départemental, en cas de catastrophe. Il existe également un plan de secours spécialisé TMD. Concernant une pollution de l’eau, un plan de secours spécialisé en eau potable est déclenché par la Direction des Sécurités (Préfecture). Ce plan est disponible aux services techniques. 18
Consignes individuelles de sécurité : Consignes de sécurité spécifiques aux TMD par canalisation: En cas d’accident, afin d’éviter tous risques d'explosion : • arrêter les moteurs, • ne manipuler aucun objet susceptible de déclencher une étincelle : cigarettes, feux, téléphone portable, lampe de poche, etc … • évacuer les lieux à pied et prévenir les personnes présentes • appeler le 18 (pompiers), le 15 (SAMU), le 17 (police) ou le 112 • appeler l'exploitant de la conduite. Le numéro indiqué sur les bornes de signalisation répond 24 H/ 24. • les services techniques municipaux (STM) : 03/27/33/32/77. Si vous constatez simplement une anomalie à proximité d'une canalisation (fuite de liquide, odeur suspecte, tache anormale …) contactez les agents de surveillance (n° indiqué sur la borne) et/ou les STM. Entrepreneurs, agriculteurs, en cas d'accrochage de la conduite, même sans conséquences apparentes, prévenez immédiatement l'exploitant de la canalisation 19
RISQUES TECHNOLOGIQUES : 7 LE RISQUE ENGINS DE GUERRE Le Nord est, par son histoire récente (1ère et 2nde guerres mondiales), comme les départements voisins de l'Aisne, de la Somme et du Pas-de-Calais, particulièrement exposé au risque induit par les vestiges de guerre. Ceux-ci constituent dans le département de Nord une menace constante pour les populations susceptibles d’y être exposées 2 types d’engins - d’armes conventionnelles : il peut s'agir de munitions d'artillerie (allemandes, anglaises ou françaises), ou d'aviation (bombes allemandes, américaines et anglaises), de mines, de grenades…dont les dommages sur les personnes et les biens peuvent s'avérer extrêmement importants. - d’armes chimiques : il s'agit de munitions produites en France entre 1915 et 1918 ; on peut citer parmi les toxiques les plus couramment rencontrés l'ypérite et la vitryte (stocks importants en 1916 qui n'ont pas été utilisés). La libération de ces substances chimiques lors de l'explosion de l'engin peut avoir non seulement des incidences sur les populations exposées (cf gaz neurotoxiques…), mais aussi des effets persistants sur l'environnement (contamination des ressources en eau…). En cas de découverte d'engins explosifs, les risques sont de trois ordres : - l'explosion suite à une manipulation, un choc ou au contact de la chaleur - l'intoxication par inhalation, ingestion ou contact - la dispersion dans l'air de gaz toxiques Consignes de sécurité : 20
AUTRE RISQUES NATURELS, TECHNOLOGIQUES OU PARTICULIERS : LE RISQUE LIE A DES PHENOMENES METEOROLOGIQUES EXCEPTIONNELS Il peut arriver que des phénomènes météorologiques a priori anodins deviennent extrêmement ravageurs. Les différents types de phénomènes et les Consignes individuelles de sécurité : Dans tous les cas : Les tempêtes : Elles peuvent se traduire par : - des vents violents, - des pluies potentiellement importantes pouvant entraîner des inondations plus ou moins rapides, des glissements de terrains et coulées boueuses,… 21
Les fortes précipitations et les orages : Pendant les phénomènes orageux, des décharges électriques peuvent être engendrées par un nuage électrisé : c'est la foudre. Certains orages peuvent en outre être accompagnés de précipitations particulièrement importantes, qui les rendent d’autant plus dangereux 22
La neige et le verglas Météo-France enregistre régulièrement des épisodes neigeux relativement importants, susceptibles d’occasionner des perturbations sur les réseaux routiers et ferroviaires. 23
La canicule et le grand froid La canicule La France a connu plusieurs épisodes caniculaires très importants en 2003 et 2015, 2020 et le dernier 2022. Des périodes de canicule pourraient se reproduire, dans le futur, à intervalles réguliers (tous les 3 ou 5 ans). Afin d’en limiter au maximum les effets sur les populations et plus particulièrement les plus vulnérables, un plan canicule définit les mesures de protection des personnes âgées (isolées à domicile ou hébergées en maisons de retraite). Ainsi, pendant tout l’été, le niveau 1 est activé et une veille climatique et sanitaire est assurée par les pouvoirs publics. Les 3 niveaux suivants sont déclenchés en fonction de données communiquées par Météo-France et de critères qualitatifs tels que le degré de pollution atmosphérique. Le grand froid Les épisodes de grand froid peuvent affecter le Nord de la France, et causer la mort de personnes démunies ou sans domicile fixe. Afin d’apporter une aide aux populations les plus fragiles, au premier rang desquelles les sans-abri (pour signaler une personne en difficulté, composer le 115), un dispositif d’urgence hivernal, activé du 1er novembre au 31 mars, est opérationnel depuis plusieurs années. 24
Mesures mises en place : Au niveau départemental : La prévision et la surveillance météorologiques des phénomènes sont une mission fondamentale confiée à Météo-France. La vigilance météorologique est conçue pour informer la population et les pouvoirs publics en cas de phénomènes météorologiques dangereux en métropole. Elle vise à attirer l'attention de tous sur les dangers potentiels d'une situation météorologique et à faire connaître les précautions pour se protéger. La vigilance météorologique est composée d'une carte de la France métropolitaine actualisée au moins deux fois par jour à 6 h et 16 h. Elle signale si un danger menace un ou plusieurs départements dans les prochaines 24 heures. Chaque département est coloré en vert, jaune, orange ou rouge, selon la situation météorologique et le niveau de vigilance. En vigilance orange ou rouge (phénomènes prévus dangereux ou très dangereux), la carte est accompagnée de bulletins de vigilance, actualisés aussi souvent que nécessaire qui précisent l'évolution du phénomène, ses conséquences possibles et des conseils de comportements définis par les pouvoirs publics; ces éléments d'informations sont transmis aux médias pour communication et Météo-France les reprend sur ses services téléphoniques et télématiques. La carte et les bulletins de vigilance sont consultables en permanence sur www.meteo.fr Au niveau communal : ■ Des mesures particulières sont prévues dans le Plan Communal de Sauvegarde : par exemple le salage des routes en cas de neige/verglas,… ■ Les alertes oranges et rouges sont indiquées sur les panneaux lumineux et envoyées par SMS aux habitants ayant transmis leur numéro par le service communication ■ Mesures spécifiques en cas de canicule : La commune doit inscrire sur un registre nominatif les personnes âgées ou handicapées, isolées à leur domicile et/ou vulnérables, qui en font la demande. Ce registre est tenu par le CCAS – Maison de la Solidarité – Dominique Lemoine. Il contient notamment : - les coordonnées du service intervenant à domicile, - la personne à prévenir en cas d’urgence, - les coordonnées du médecin traitant. En cas d’événement « canicule », le maire prévoira notamment, la mobilisation des associations locales afin d’effectuer des visites à domicile auprès des personnes fragiles isolées ainsi que le renforcement de la surveillance des personnes qui se sont fait recenser sur le registre communal. 25
LE RISQUE INDUSTRIEL Rappel : ■ Risque industriel : Des sites classés SEVESO en seuil bas sont situés dans des communes proches d’Aulnoy : - Air Liquide Denain - Amival (spécialiste des aérosols) à Rouvignies - Hamza à Hordain Des sites classés SEVESO en seuil haut sont situés dans des communes proches d’Aulnoy : - SNCZ (commercialise des pigments minéraux pour revêtements anticorrosion) à Neuville-sur-Escaut Des sites classés SEVESO en seuil haut et PPRT (Plan de Prévention des Risques Technologiques) sont situés dans des communes proches d’Aulnoy : - PPG Industries France à Saultain, - Antargaz à Thiant - Entrepôt Pétrolier de Valenciennes à Haulchin ■ Risques possibles : - l’incendie, - l’explosion, - la dispersion, à savoir la propagation dans l’air, l’eau ou le sol de produits dangereux Consignes de sécurité : 26
27
LE RISQUE NUCLEAIRE Contexte : Aulnoy est située à 95 km à vol d’oiseau de la centrale nucléaire de Chooz, 120 km de celle de Gravelines et 168 km de celle de Penly Aulnoy Le risque nucléaire provient de la survenue d'accidents, conduisant à un rejet d'éléments radioactifs à l'extérieur des conteneurs et enceintes prévus pour les contenir. Les accidents peuvent survenir : - lors d'accidents de transport, car des sources radioactives intenses sont quotidiennement transportées par route, rail, bateau, voire avion ; - lors d'utilisations médicales ou industrielles de radioéléments, tels les appareils de contrôle des soudures (gammagraphes) ou les aiguilles à usage médical contenant de l'iridium 192 ; - en cas de dysfonctionnement grave sur une installation nucléaire industrielle et particulièrement sur une centrale électronucléaire. Un rejet accidentel d'éléments radioactifs provoque une contamination de l'air et de l'environnement (dépôt de particules sur le sol, les végétaux, dans l'eau des cours d'eau, des lacs et des nappes phréatiques). Si l'homme inhale des éléments radioactifs ou ingère des aliments contaminés, il y a contamination interne de l'organisme. Les rayonnements émis par ces produits irradient ensuite de l'intérieur les organes sur lesquels ils se sont temporairement fixés : il y a irradiation interne La prise d’iode stable (non radioactif) est un moyen efficace de protection de la thyroïde contre la contamination radioactive : en saturant la thyroïde, l’iode stable empêche la fixation d’iode radioactif. C’est pourquoi des comprimés d’iode stable sont constitués sur l’ensemble du territoire : ■ Pour les populations vivant dans un rayon de 10km autour des centrales, ces comprimés d’iode stable sont distribués préventivement, ■ Au-delà des 10km autour des centrales, des stocks de comprimés sont pré-positionnés à l'échelon départemental (et non plus à l'échelon communal) et ne seraient distribués que sur ordre du préfet en cas d’accident nucléaire. 28
Mesures mises en place : ■ Le plan départemental ORSEC Iode a été approuvé le 11 mai 2012. Il prévoit notamment le schéma de distribution de l’iode stable : « Plan iode déclenché par le Préfet » Etablissement de répartition pharmaceutique Site de rupture de charge : Centre technique de Valenciennes Rue de la Bleue du Nord - Valenciennes Commune d’Aulnoy ■ Un schéma communal de distribution d’iode à destination de la population qui est annexé au plan communal de sauvegarde. Ce schéma prévoit la distribution des pastilles d’iode à l’ensemble de la population et notamment : - les lieux de distribution des comprimés : Salle Félicien Joly (rue Léon Blum) Salle Emile Vaillant (Chemin vert, derrière le collège) - Des mesures particulières de distribution pour les écoles, l’EHPAD et éventuellement au RAM, MJ et CDL si l’alerte est donnée aux heures d’ouverture de ces établissements : des lots correspondant au nombre d’enfants ou résidents de l’établissement et de membres du personnel auront été prévus pour chacun de ces établissements et leur seront portés. L'alerte à la population : En cas d'activation du dispositif ORSEC Iode départemental, le préfet utilise les moyens d'alerte suivants : sirènes du réseau national d'alerte et conventions avec les médias (Radio France Bleu, France 3 et Delta FM) Cette alerte sera relayée par la commune qui informera la population sur les lieux et l’organisation de la distribution à l’attention de la population, à l’aide d’un message pré-établi (prévu dans le PCS) par l’intermédiaire de la voiture sono, des panneaux lumineux et de l’envoi de SMS. 29
Consignes de sécurité, posologie et contre-indications : En cas de risque nucléaire, les consignes générales s’appliquent et sont complétés par un certain nombre de consignes spécifiques : ■ La distribution de comprimés d’iode stable s’adresse à l’ensemble de la population sans distinction d’âge. Pour information : toute personne ressortissant d’une autre commune sera prise en charge : il peut s’agir de personne travaillant dans la commune ou en villégiature et se trouvant dans l’impossibilité de retourner dans la commune de son domicile POSOLOGIE Les posologies sont différentes selon l’age du sujet. - Personnes de + de 12 ans : 2 comprimés (65 mg) à dissoudre dans une boisson (eau, lait ou jus de fruit) - Enfant de 3 à 12 ans : 1 comprimé (65 mg) à dissoudre dans une boisson (eau, lait ou jus de fruit) - Enfant de 1 mois à 3 ans : 1/2 comprimé (65 mg) à dissoudre dans une boisson (boisson (eau, lait ou jus de fruit) - Enfant jusqu'à 1 mois : 1/4 comprimé (65 mg) à dissoudre dans une boisson (eau, lait ou jus de fruit) CONTRE-INDICATIONS Les contre-indications et les effets secondaires sont rares. Les personnes ayant une allergie à l'iode et les personnes traitées pour leur glande thyroïde devront prendre conseil auprès de leur médecin traitant. ■ Un registre devra être tenu par la commune lors de la distribution afin d'assurer la bonne traçabilité des comprimés. 30
C’est pourquoi, il sera demandé à chaque personne de se présenter au lieu indiqué munie d'une pièce d'identité avec photo (ainsi éventuellement que celle du conjoint) et le cas échéant du livret de famille si elle entend retirer plus de deux comprimés. Bien évidemment, en cas d’oubli de cette pièce d’identité, le ou les comprimés seront quoi qu’il en soit distribué à toute personne qui en fera la demande. ■ Un système de portage à domicile pour les personnes vulnérables sera prévu dans le plan communal de sauvegarde. Si vous êtes dans ce cas, n’hésitez à vous faire recenser sur la liste des personnes vulnérables tenue à la maison de la solidarité. ■ Une fois en possession du comprimé, si le signal est donné : - mettez-vous à l’abri, - fermez et calfeutrez les portes, fenêtres et aérations, - ne sortez qu’en fin d’alerte ou sur ordre d’évacuation des autorités, - écoutez France Bleu Nord 87.7MHz, France Info 105.2 MHz, France Inter 103.7 MHz, France 3 pour suivre l’évolution de l’évènement et notamment la consigne d’ingestion du comprimé Ne prendre les comprimés d’iode que sur instructions des autorités compétences POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS : http://www.distribution-iode.com/ 31
LE RISQUE ATTENTAT Contexte : Le risque attentat fait référence aux attaques terroristes, qui peuvent prendre des formes variées : fusillades, prise d’otages, destruction d’infrastructures symboliques, cyber-attaques... Comment faire face à la menace terroriste ? Le Plan Vigipirate Le Plan Vigipirate associe l’ensemble des acteurs nationaux – Etat et Collectivités Territoriales en tête – à une démarche de vigilance, de prévention et de protection. Il comprend 300 mesures qui sont réparties entre un socle de mesures permanentes et un socle de mesures additionnelles. Ces dernières peuvent être activées en fonction de l’évolution de la menace et des vulnérabilités. Le Plan Vigipirate comprend 3 niveaux de menace : 32
Comment réagir en cas d’attaque terroriste ? A la suite des attentats du 13 novembre 2015, l’Etat a lancé une campagne de sensibilisation pour mieux préparer et protéger les citoyens face à la menace terroriste. L’affiche « réagir en cas d’attaque terroriste » donne des instructions pratiques qui s’articulent autour du triptyque : « s’échapper, se cacher, alerter » 33
LES NUMEROS UTILES Numéro d’appel d’urgence européen (depuis un téléphone fixe et portable) 112 Pompiers 18 Police 17 SAMU 15 Pour les personnes sourdes et malentendantes 114 Accueil Sans Abri 115 Enfance maltraitée 119 Violences conjugales 3919 SOS Médecins 3624 Centre antipoison de Lille 0.800.59.59.59 Météo France 3250 www.meteo.fr Mairie d’Aulnoy-lez-Valenciennes 03.27.33.56.66 www.aulnoylezvalenciennes.fr Services Techniques Municipaux 03.27.33.32.77 Pôle Tranquillité Publique Cellule de crise 03.27.22.18.45. ET 0 805 296 700 Sous-préfecture 03.27.14.59.59 Préfecture de Lille 03.20.30.59.59 DIRECTION DES SECURITES - Préfecture du Nord Tél. : 03.20.30.53.56. OU 03.20.30.59.03. 34
Vous pouvez aussi lire