Des artistes palestiniens demandent à Thom Yorke de Radiohead : " Pouvez-vous nous entendre ? " - BDS France

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Des artistes palestiniens demandent à Thom Yorke de Radiohead : " Pouvez-vous nous entendre ? " - BDS France
Des artistes palestiniens
demandent à Thom Yorke de
Radiohead : « Pouvez-vous
nous entendre ? »
17 juillet 2017

Dans une lettre au chanteur vedette de Radiohead, Thom Yorke,
des artistes palestiniens rappellent au groupe qu’il n’est
jamais trop tard pour revenir du bon côté de l’histoire.

Cher Thom Yorke,

Nous sommes des artistes palestiniens et nous écrivons pour vous demander
une seule chose, comme beaucoup d’autres l’ont fait avant nous, que vous
respectiez les souhaits de la majorité absolue de la société civile
palestinienne et ne transgressiez pas la limite que nous avons clairement
définie.

Notre appel au boycott répondait à des décennies de violations des droits
de l’Homme par Israël, sa politique d’apartheid, son nettoyage ethnique
continu, les démolitions de maisons, le déni des droits des réfugiés, les
dix ans de siège de Gaza et les colonies illégales en Cisjordanie
occupée. Le régime israélien nous soumet à la fragmentation, à
l’occupation et au colonialisme de peuplement.

En   tant   qu’artistes   palestiniens,   nos   libertés   de   réunion   et
d’expression, de même que nos autres droits fondamentaux, sont gravement
limitées par le régime israélien. Nous sommes obligés d’attendre des
heures à l’un des nombreux checkpoints militaires qui découpent la
Cisjordanie occupée, incapables d’aller participer aux répétitions et aux
concerts, sans parler de nos engagements à l’étranger. A Gaza, nous
sommes sous blocus depuis dix ans, blocus installé pour nous garder « au
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régime ».

Des générations de familles palestiniennes sont toujours des réfugiées de
la Nakba, « catastrophe », quand, en 1948, selon une campagne planifiée
de nettoyage ethnique, les Palestiniens ont été déplacés hors de
Palestine. Ce qui nous amène au concert que vous avez prévu sur les
ruines d’un village palestinien, Jarisha. La plupart des Palestiniens ne
pourraient pas assister à votre spectacle bien sûr, piégés dans la
machine brutale de l’occupation israélienne ou vivant dans des camps de
réfugiés hors de la Palestine historique, avec l’interdiction de revenir
dans leur patrie par les lois racistes d’Israël qui nous empêchent
d’exercer notre droit fondamental au retour.

Préserver votre statut de groupe politiquement progressiste tout en
continuant à servir ainsi le gouvernement israélien s’avère impossible
pour vous. Les filières officielles des médias sociaux de l’ Etat
d’Israël ont souscrit à vos déclarations qui ont rejeté nos demandes de
discussions avec vous. Peut-être avez vous l’intention de dire quelque
chose depuis la scène à Tel Aviv, bien que vous ne puissiez pas à nouveau
faire référence à des « putains de gens ». Mais c’est votre présence même
qui manifeste votre soutien à la politique évidente de ce régime de
blanchiment de ses crimes contre les Palestiniens au moyen d’activités
culturelles. Peu importe ce que vous direz, vous ne pourrez changer le
fait que vous aurez choisi de rejeter le dialogue avec les Palestiniens
qui vous ont demandé d’annuler.

Déclarer simplement que vous ne soutenez pas Netanyahu ne changera pas le
fait que le gouvernement israélien utilisera, et utilise déjà, votre
concert et votre statut à des fins politiques spécifiques, c’est à dire :
détourner l’attention de ses crimes contre les Palestiniens. En tant que
fonctionnaire du ministère israélien des Affaires étrangères, Nissim Ben-
Sheetrit a dit en 2005 : « Nous voyons dans la culture un outil de
hasbara [propagande] de premier plan, et je ne fais pas de différence
entre hasbara et culture. » Votre concert et d’autres comme le vôtre sont
essentiels pour le programme de « Marque Israël ».Comme l’a écrit la
semaine dernière le Jerusalem Post, vos commentaires ont fait partie des
« meilleures hasbaras dont Israël ait bénéficié dernièrement ».
Des artistes palestiniens demandent à Thom Yorke de Radiohead : " Pouvez-vous nous entendre ? " - BDS France
De même que tous les artistes progressistes ont boycotté Sun City en
Afrique du Sud de l’apartheid, les Palestiniens vous ont appelé à
boycotter     Tel   Aviv,   vous   demandant   de   refuser   de   participer   à
l’embellissement du régime d’occupation et d’apartheid qui existe et
dénie aux Palestiniens nos droits inaliénables. Que vous ayez jusqu’ici
complètement et consciemment ignoré les voix de la majorité absolue de la
société palestinienne, y compris celles des plus éminents artistes, qui
ont appelé au boycott culturel d’Israël, c’est décourageant Thom, mais il
n’est jamais trop tard.

Vous pouvez choisir, soit de divertir l’apartheid israélien, sans tenir
compte des appels des Palestiniens colonisés et brutalisés, soit d’être
du bon côté de l’histoire et refuser de servir à la prolongation de
l’injustice et de l’oppression coloniale. Vous ne pouvez pas choisir les
deux.

Il n’est jamais trop tard pour revenir du bon côté de l’histoire.

Signé par :

Salim Abu Jamal, producteur et réalisateur

Raed Andoni, réalisateur

Asma’a Azaizeh, poète

Mohammad Bakri, acteur et réalisateur

Saleh Bakri, acteur

Ziad Bakri, acteur et cinéaste

Samir Eskanda, musicien

Mahdi Fleifel, réalisateur

Annemarie Jacir, cinéaste et poète

Remi Kanazi, poète

Hannah Khalil, auteure de théâtre
Kiras Khoury, acteur

Ramzi Maqdisi, acteur

Rakan Matasi, réalisateur

Jowan Safadi, musicien

Kareem Samara, musicien

Source: bdsmovement

Traduction : J. Ch. pour BDS France

Lettre demandant au Centre
Lincoln     d’annuler    les
représentations théâtrales «
Brand     Israël     »    du
gouvernement israélien
Si vous êtes artiste de théâtre et souhaitez signer cette
lettre, merci de nous contacter et de donner votre nom et une
identification se rapportant au théâtre .

À Katherine Farley, Présidente du conseil d’administration,
Centre Lincoln

À Debora L. Spar, Présidente, Centre Lincoln
Chères Madame Farley et Madame Spar,

Nous défendons les arts et les droits de l’homme et en tant
que tels, nous vous écrivons pour exprimer notre préoccupation
profonde devant l’accueil par le Centre Lincoln du Théâtre
national israélien Ha’bima et du Théâtre Cameri de Tel Aviv,
du 24 au 27 juillet, pour des représentations de la pièce
« Jusqu’à la fin de la terre ». Le site du Centre Lincoln
indique que ces représentations seront produites « avec le
soutien du Bureau des Affaires culturelles d’Israël en
Amérique du Nord ». Il est profondément préoccupant que le
Centre Lincoln, l’une des institutions culturelles mondiales
majeures, aide le gouvernement israélien à mettre en pratique
sa stratégie méthodique « Brand Israel », qui consiste à
utiliser les arts et la culture pour détourner l’attention des
décennies de colonisation violente, d’occupation militaire
brutale et de déni des droits fondamentaux du peuple
palestinien par cet État. Nous demandons au Centre Lincoln
d’éviter de se rendre complice de « Brand Israel », en
annulant ces spectacles de Ha’bima et Cameri.

En 2006, le ministère des Affaires étrangères d’Israël (MoFa)
a lancé sa stratégie de relations publiques « Brand Israel »
qui vise à « changer l’image » d’Israël en présentant ce pays
comme « utile et moderne », tout en « évitant toute discussion
sur le conflit avec les Palestiniens ». Une composante
importante de « Brand Israel » consiste en la promotion du
pays en tant que milieu progressiste des arts et de la
culture. Cela a été exprimé par un responsable du MoFa qui,
suite à l’une de ces agressions militaires périodiques
d’Israël contre la bande de Gaza, a déclaré au New York Times,
« Nous allons envoyer à l’étranger des romanciers et des
écrivains connus, des compagnies de théâtre, des expositions…
 De cette façon, vous montrez un visage enjolivé d’Israël, et
nous ne sommes pas perçus uniquement dans le contexte de la
guerre ». Le soutien annoncé par le « Bureau des Affaires
culturelles d’Israël en Amérique du Nord » pour la
représentation de Ha’bima et Cameri au Centre Lincoln entre
précisément dans cette stratégie du gouvernement israélien.

En plus de ce partenariat avec le gouvernement, les Théâtres
Ha’bima et Cameri se sont rendus longtemps et activement
complices de l’occupation et de la colonisation de la
Cisjordanie, en se produisant à maintes reprises dans les
colonies de peuplement illégales en dépit des appels
d’artistes de conscience, d’Israël et du monde, leur demandant
de ne pas agir ainsi. En 2016, Ha’bima s’est produit dans la
colonie radicale de Kiryat Arba à Hébron, et Ha’bima et Cameri
ont donné de multiples représentations dans la colonie
d’Ariel, qui s’enfonce de 12 miles au sein de la Cisjordanie
occupée, en violation flagrante du droit international. De
nombreux artistes israéliens ont protesté contre ces
représentations à Ariel, et ont refusé d’y apparaître. À ces
protestations d’artistes israéliens, sont venues s’ajouter en
2010 celles de plus de 150 professionnels internationaux du
théâtre et du cinéma. Au Royaume-Uni en 2012, un groupe
d’éminents acteurs, dramaturges et directeurs, a publié une
lettre dans le Guardian demandant au Théâtre du Globe de
Shakespeare d’annuler une représentation de Ha’bima en raison
de son rôle dans la légitimation des colonies israéliennes.
Néanmoins, Ha’bima et Cameri continuent de se produire dans
les colonies.

Compte tenu de ce contexte, le Centre Lincoln ne peut pas
prétendre qu’accueillir ces théâtres avec le soutien du
gouvernement israélien n’est qu’un patronage apolitique des
arts, quand ces institutions israéliennes sont directement
impliquées dans le soutien de la répression du peuple
palestinien, et notamment des artistes de théâtre
palestiniens. Pour ne citer que quelques-uns des nombreux
exemples d’artistes palestiniens visés par la répression du
gouvernement israélien : les artistes et employés du Théâtre
de la Liberté à Jénine ont fait maintes fois l’objet
d’arrestations et de harcèlements. En juin 2015, le
gouvernement israélien a coupé le financement d’un théâtre
dirigé par des citoyens palestiniens d’Israël, et menacé le
financement d’un autre théâtre pour des décisions artistiques
liées aux droits des Palestiniens. Le Théâtre National
Palestinien à Jérusalem-Est a été victime, pendant des années,
d’un harcèlement persistant et de menaces de fermeture par le
gouvernement israélien. La liberté de mouvement de tous les
artistes palestiniens est fréquemment restreinte par les
autorités d’occupation israéliennes, alors que les artistes
israéliens parcourent le monde en toute liberté.

Nous ne soulevons ici aucune préoccupation concernant le fond
des artistes, ou leur nationalité, mais plutôt sur la
complicité structurelle d’institutions avec un calendrier
répressif d’un l’État qui viole de façon répétée le droit
international. Une autre programmation du Centre Lincoln,
notamment les autres spectacles au Festival international du
10 au 30 juillet, fait apparaître ses intentions admirables en
mettant en avant des voix variées dans la région, en
permettant aux arts de fonctionner comme ils le peuvent et de
façon précieuse pour initier la pensée critique, faciliter le
questionnement actif et ouvrir un espace à la compréhension
interculturelle. Mais en accueillant les Théâtres Ha’bima et
Cameri, et en vous associant de la sorte au gouvernement
israélien, le Centre Lincoln soutient lui aussi, activement,
des décennies de déni des droits des Palestiniens par Israël.
Cela fait maintenant 50 ans que les Palestiniens vivant en
Cisjordanie et dans la bande de Gaza sont soumis à un régime
d’occupation militaire et de colonisation, et 69 ans que ceux
vivant en Israël sont des citoyens inégaux, soumis à plus de
50 lois discriminatoires, et que les autres vivent comme
réfugiés dans une diaspora, et à qui il est dénié le droit au
retour dans leur patrie, tel que garanti par le droit
international.

Telles sont nos raisons pour exhorter le Centre Lincoln à
respecter l’appel de la société civile palestinienne au
boycott de ces institutions culturelles israéliennes qui se
rendent complices du déni des droits des Palestiniens. Cet
appel s’inspire de ce mouvement mondial de boycott qui a aidé
à mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud. Pour aider à
faire pression sur le gouvernement israélien afin qu’il mette
fin à 69 ans de dépossession et d’exil palestiniens, et à 50
ans d’occupation militaire, nous vous demandons d’annuler les
représentations de Ha’bima et Cameri en juillet.

Nous serions très heureux de vous rencontrer pour discuter
plus avant de ces questions.

Source: ADALAH-NY

Traduction : JPP pour BDS France
Radiohead devrait se joindre
au boycott culturel d’Israël
– pourquoi ne veulent-ils pas
me   rencontrer    pour    en
discuter ?
Leur refus entêté de répondre aux nombreuses critiques
concernant leur concert fâcheux à Tel Aviv me fait penser
qu’ils ne veulent entendre qu’un seul côté – celui qui
soutient l’apartheid.

11 Juillet 2017 – Ken Loach

J’ai été étonné de lire dans Rolling Stone que Thom Yorke
pense que les critiques concernant le concert prévu de
Radiohead à Tel Aviv ne sont que des “jets de merde” en public
contre le groupe, sans leur avoir parlé en privé. C’est à la
fois inexact et – même si c’était exact – assez hors de
propos.

Que ce soit pendant l’apartheid d’Afrique du Sud par le passé
ou pendant l’apartheid d’Israël de nos jours, lorsqu’une
communauté oppressée demande à des artistes connus
internationalement de ne pas prêter leurs noms aux tentatives
des oppresseurs d’étouffer leurs violations des droits
humains, il en va de notre obligation morale de tenir compte
de leurs appels. Il devrait s’agir d’eux et de leurs droits
humains, pas de nous et de notre sentiment de fierté.
J’ai aussi cru comprendre que plusieurs artistes avaient
approché Radiohead en privé ces derniers mois, dont des
artistes palestiniens et israéliens progressistes, et leur ont
demandé une rencontre pour leur expliquer la nécessité de
respecter le boycott culturel d’Israël, demandé par la société
civile palestinienne. Autant que je sache, ces demandes ont
été ignorées.

J’ai moi-même approché le manager de Radiohead pour une
proposition de rencontre, aux côtés d’artistes palestiniens.
Cette offre a été faite plusieurs fois ces trois dernières
semaines. A ce jour je n’ai reçu aucune réponse, que ce soit
du groupe ou du manager.

Cela est profondément décevant. Je ne sais pas qui conseille
Radiohead, mais leur refus entêté de répondre aux critiques
concernant leur concert fâcheux à Tel Aviv me fait penser
qu’ils ne veulent entendre qu’un seul côté – celui qui
soutient l’apartheid.

Yorke a dit qu’il ne penserait jamais à me dire “où travailler
ou bien quoi faire ou boire.” Au contraire, moi je pense que
nous devrions tous discuter de comment répondre aux appels
d’une communauté oppressée. Dans ce cas, Radiohead devraient
écouter leurs amis qui leur disent qu’en jouant à Tel Aviv ils
sapent non seulement la lutte pour les droits humains mais
aussi la réputation de Radiohead.

Les   musiciens,    artistes,    écrivains,    réalisateurs,
organisations culturelles palestiniens nous ont demandé de
nous engager dans un boycott culturel institutionnel d’Israël,
tout comme cela avait été fait pendant l’apartheid en Afrique
du Sud. Ils nous ont demandé, au minimum, de nous abstenir de
saper leur lutte pour mettre fin à l’occupation militaire
israélienne, qui aura 50 ans cette année, à la colonisation de
leurs terres et à son système d’apartheid qui domine chaque
aspect de leurs vies.
Yorke nous reproche de “balancer” le mot apartheid. La
définition correspond, trop bien. Les hommes, femmes et
enfants palestiniens sont dégagés de chez eux pour voir des
colons israéliens s’y installer ; ils regardent leurs maisons
se faire détruire alors que la construction illégale de
maisons pour Juifs seulement continue de confisquer des terres
palestiniennes ; ils voyagent sur des routes soumises à la
ségrégation raciale et subissent l’humiliation aux check
points et barrages routiers israéliens.

Les Palestiniens savent que les artistes qui ne respectent pas
leur stratégie non- violente, peu importent les intentions,
finissent par blanchir et aider à perpétuer cette injustice,
alors qu’Israël continue d’ignorer le droit international et
les résolutions de l’ONU.

Moi, ainsi que d’autres, désirons toujours rencontrer Yorke et
ses collègues, avec des artistes palestiniens. Radiohead est
un groupe important pour beaucoup de gens à travers le monde,
pas seulement parce qu’ils sont d’éminents musiciens
talentueux, mais aussi parce qu’ils sont perçus comme un
groupe politiquement progressiste. Aucun d’entre nous ne veut
les voir faire l’erreur d’avoir l’air de soutenir ou de cacher
l’oppression israélienne. S’ils vont à Tel Aviv, ils ne
l’oublieront probablement jamais.

Souvenez-vous de ce que le héros sud-africain contre
l’apartheid, Desmond Tutu, nous a souvent dit : il n’est pas
de neutralité dans les situations de grave injustice.
Radiohead doit décider s’ils sont du coté de l’oppressé ou de
celui de l’oppresseur. Le choix est simple.

Traduction: L.Gr pour BDS France

Source: Independent
Metz:     soutenons     notre
camarade injustement inculpé,
relaxe pour Richard!
Le 2 février dernier s’est déroulé à Metz le procès en
première instance sur plainte de la multinationale israélienne
TEVA (génériques pharmaceutiques) contre le président du
collectif BDS 57, poursuivi pour provocation à la
discrimination. Les associations France-Israël et Avocats sans
frontière s’étaient au dernier moment constituées partie
civile. Les juges décidèrent la prescription, ce qui
constituait pour nous et pour toute la campagne BDS France une
issue idéale.

Le parquet a cependant fait appel du jugement, suivi
immédiatement des trois plaignants et un nouveau procès aura
donc lieu :

  LE JEUDI 5 OCTOBRE PROCHAIN à 14 H 00 AU TRIBUNAL DE METZ

Nous préparons une nouvelle mobilisation dans les mêmes
conditions que la précédente puisque c’est le même procès qui
va se dérouler devant une nouvelle cour, avec la probabilité
que la prescription ne soit pas confirmée.

Vous avez été nombreux à participer l’hiver dernier à cette
mobilisation exceptionnelle et mes camarades et moi-même
sommes infiniment reconnaissants. Ce fut incontestablement une
réussite couronnée par une incontestable première victoire de
notre avocate.

Mais nos adversaires, et au premier chef le Parquet,
s’acharnent et nous allons devoir à nouveau mettre en place le
même scénario, dans l’espoir d’une décision de justice en
notre faveur…

D’ORES ET DÉJÀ, NOUS FAISONS APPEL A VOTRE SOLIDARITÉ, DONT LE
VOLET FINANCIER EST LE PLUS URGENT POUR NOUS, SACHANT QUE LES
            FRAIS DE JUSTICE RESTENT TRÈS ÉLEVÉS…

Nous entrerons dans le vif de la mobilisation en soutien à
l’inculpé dès les premiers jours de la rentrée de septembre,
mais nous vous rappelons dès maintenant la diffusion de la
pétition mise à jour et qui vise les 3000 signatures pour le
moment, ainsi que le recours possible au soutien financier
électronique ouvert jusqu’à la fin de l’année civile en cours.
Voici un rappel des sites utiles en lien sur Internet :

la pétition : http://relaxepourrichard.wesign.it/fr

le soutien financier :
https://www.helloasso.com/associations/collectif-bds-57/collec
tes/soutien-financier-a-richard-et-au-collectif-bds57

Toute initiative sera la bienvenue à l’approche du procès :
communiqués, dons, présence devant le tribunal sous réserve
d’une autorisation préfectorale. Ce sera à nous de ne pas
laisser l’initiative à nos adversaires sionistes, soucieux de
venger un premier verdict humiliant. Le combat sera en
justice, mais aussi dans la rue, pour la liberté d’expression
et le droit au boycott.

On ne lâche rien et par avance, un grand merci pour votre
solidarité.

N’hésitez pas à diffuser largement cette information.
PETITION    :    Contre    la
coopération de l’UE avec
Elbit dans le cadre du projet
« FlySec »
Etant donné les complicités de la société d’armement
israélienne Elbit Systems dans la violation des droits
humains, ainsi que dans le non‐respect du droit international,
nous demandons :

     à la Commission européenne d’exclure Elbit Systems et
     toutes les autres entreprises militaires israéliennes de
     tous les programmes européens.
     à l’Université du Luxembourg, à la société de l´aéroport
     du Luxembourg ainsi qu’à l’ensemble des autres
     partenaires d’annuler leur participation au projet
     européen Flysec qui bénéficie du savoir‐faire acquis par
     Elbit Systems au détriment des Palestiniens

                   Signer la pétition

Elbit a profité jusqu’à présent d’une contribution de l’UE à
hauteur de 403 750 € pour sa participation dans le projet
FLYSEC, lequel projet, sur le plan technique, intègre les
nouvelles technologies en matière de vidéo-surveillance, de
traitement intelligent à distance de l’image et de biométrie,
combinées avec de magistrales analyses des données, avec
l’open-source intelligence (renseignement à l’origine de
source ouverte) et le crowdsourcing (externalisation ouverte)
(5). Une telle technologie à double usage est grandement
utilisée dans les applications militaires, tels que les
systèmes de sécurité et de surveillance.

Plus d’informations sur le projet de financement par l’UE des
sociétés et institutions militaires israéliennes via Horizon
2020

Des musiciens israéliens à
Thom Yorke : Annuler le
concert de Radiohead abîmera
la façade « comme si de rien
n’était » d’Israël
La rédaction de Mondoweiss, le 29 juin 2017
Cher Thom Yorke,

Nous sommes des musiciens israéliens qui vous écrivons au
sujet de votre concert programmé en Israël pour le 19 juillet.
Ce que nous avons compris, c’est que l’appel public vous
exhortant à respecter la ligne de piquetage palestinienne et à
annuler ce concert n’a été publié qu’après qu’un appel privé
soit resté sans réponse. De la même façon, nous ne diffuserons
une lettre publique que si nous n’arrivons pas à engager le
contact avec vous en privé.

Nous aimerions répondre directement à un commentaire que vous
avez fait dans Rolling Stone. Faisant allusion à Roger Waters,
Desmond Tutu et aux nombreux autres artistes et personnalités
publiques qui vous ont exhorté à respecter l’appel au boycott
culturel, vous avez dit que vous « ne compreniez simplement
pas pourquoi donner un concert de rock ou une conférence à
l’université [leur pose problème] ».

Nous avons un grand respect pour Roger Waters et Desmond Tutu,
mais leurs problèmes ne sont pas le sujet, comme ils seraient
certainement les premiers à le reconnaître. Waters, Tutu et
les autres se sont adressés à vous pour répondre à une demande
de solidarité faite par les Palestiniens. L’appel au boycott
culturel pour mettre fin aux graves violations des droits de
l’Homme par Israël bénéficie d’un très large soutien des
Palestiniens. Pour eux, il est clair que divertir leurs
oppresseurs à ce moment là témoigne d’une indifférence à leurs
souffrances et contribue à les perpétuer.

Tout artiste international qui se produit en Israël devient un
outil de propagande pour le gouvernement israélien. Les
représentations internationales en Israël servent le
gouvernement dans son programme de blanchiment de ses crimes
de guerre contre les Palestiniens en créant une atmosphère
‘comme si de rien n’était’ dans laquelle le statu quo, réalité
de la colonisation et de l’occupation militaire pour les
Palestiniens, est normalisé. Maintenir cette atmosphère dépend
fortement de la création d’une façade présentant Israël comme
un Etat dynamique, avancé, progressiste, doté d’une scène
culturelle riche et diversifiée.

En 2003, le ministère israélien des Affaires étrangères a
décidé de s’investir dans une stratégie de relations publiques
pour « donner une nouvelle image d’Israël », détournant
l’attention loin des crimes de guerre d’Israël en mettant en
avant les réussites culturelles et scientifiques d’Israël. Il
va sans dire que le gouvernement, qui vient juste de célébrer
ses 50 ans de gestion militaire brutale de la Cisjordanie et
de la Bande de Gaza palestiniennes occupées, ne devrait pas
être soutenu, même non intentionnellement. On ne devrait pas
donner au gouvernement, qui a légiféré pour interdire même la
commémoration du déplacement de la majorité de la population
indigène palestinienne en 1948, la possibilité de déclarer que
des artistes et des musiciens défendent sa politique.

On ne peut empêcher l’effet d’une représentation en Israël,
même avec les meilleurs intentions. Quelque déclaration que
vous souhaitiez pouvoir faire sur scène serait éclipsée par le
fait que vous aurez outrepassé la ligne établie par la très
grande majorité des organisations de la société civile
palestinienne. Par contre, si vous décidiez de ne pas jouer,
cela enverrait un message fort au gouvernement israélien comme
quoi leur politique raciste et les graves violations des
« droits fondamentaux des Palestiniens ne seront pas
normalisées ». Cela enverrait aussi un message au peuple
palestinien disant que vous les soutenez de façon très
concrète dans leur lutte.

Israël est de plus en plus connu pour être l’endroit avec
lequel les artistes avant-gardistes qui se soucient d’égalité
et de liberté veulent peu avoir à faire. Nous sommes
convaincus que cette réalité contribuera à pousser le
gouvernement israélien à changer sa politique injuste et
aidera à convaincre les entreprises de se désinvestir
d’Israël, exactement comme elles l’ont fait dans l’Afrique du
Sud de l’apartheid. Annuler votre concert abîmera la façade
« comme si de rien n’était » que les représentations
internationales en Israël perpétuent.

Nous vous prions de revenir sur cette violation de l’appel des
Palestiniens au boycott. Nous restons prêts à parler avec vous
de toute question ou inquiétude que vous pouvez avoir et
restons à votre disposition pour échanger avec vous.

Sincèrement,

Ohal Grietzer
Michal Sapir (Afor Gashum)
Alma Ben Yossef (Lif’Oof)
Aviad Albert (finkelbert)
Yoav Barak
Ben Romen
Yonathan Eldan (You’re Next Records)
Yonathan Shapira

Traduction : J. Ch. pour BDS France

Plus de 170 clubs sportifs de
la    Cisjordanie     occupée
demandent   à   la   FIFA  de
suspendre l’adhésion d’Israël
Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel
d’Israël (PACBI)
4 mai 2017, Ramallah, Cisjordanie occupée
Dans une lettre publiée aujourd’hui, plus de 170 clubs de
football et associations sportives palestiniens demandent
instamment à la FIFA de suspendre immédiatement l’adhésion de
l’Association israélienne de Football (IFA) en raison de son
inclusion de sept clubs de football basés dans les colonies
illégales.
La lettre intervient quelques jours avant le Congrès annuel de
la FIFA où celle-ci prévoit de prendre une décision concernant
les clubs d’Israël basés dans les colonies, qui contreviennent
au droit international et aux propres statuts de la FIFA.
Les clubs sportifs demandent à la FIFA de « respecter les
droits de l’homme et de se conformer aux statuts de la FIFA
sans aucune discrimination lors de son prochain Congrès, le 11
mai » en suspendant immédiatement l’adhésion de l’IFA pour son
inclusion de clubs sportifs basés dans les colonies illégales
du Territoire palestinien occupé. La lettre avertit que « les
droits du football palestinien, la réputation de la FIFA en
tant que champion des droits de l’homme » dépendent de la
décision de la FIFA à cet égard.
Des clubs sportifs de l’ensemble de la Cisjordanie occupée ont
ajouté leur nom à la lettre, notamment le Hilal Al Quds Club,
le Beit Sahour Women’s Club, l’Hebron Youth Club, l’Orthodox
Club à Bethléhem, le Bi’lin Club et le Dheishéh Youth Athletic
Club.
Les clubs palestiniens rappellent le « rôle historique qui fut
celui de la FIFA dans la lutte contre l’apartheid en Afrique
du Sud quand elle a expulsé l’Association sud-africaine de
football lors de son Congrès de 1976 ». Ils demandent
instamment à la FIFA de se saisir à nouveau de cette
« occasion historique » pour montrer un engagement sérieux en
faveur des droits des êtres humains.
La lettre exprime des inquiétudes après des articles selon
lesquels la FIFA donnerait six mois à l’IFA pour exclure ses
équipes basées dans les colonies, voyant en cela une poursuite
de l’atermoiement de la FIFA. « Deux années de tentatives par
le Comité de suivi Israël-Palestine de la FIFA pour remédier à
ce problème devraient suffire pour prouver que le statu quo ne
peut se prolonger » affirme la lettre.
 La lettre fait suite à un appel international de plus de 120
organisations de la société civile représentant des millions
de personnes de partout dans le monde, demandant à la FIFA de
prendre la décision d’exclure les équipes d’Israël basées dans
les colonies illégales à son Congrès.
La Campagne palestinienne pour le boycott académique et
culturel d’Israël (PACBI) a été créée en 2004 pour contribuer
au combat pour la liberté, la justice et l’égalité pour les
Palestiniens. PACBI plaide pour le boycott des institutions
académiques et culturelles israéliennes en raison de leur
engagement et de leur complicité persistante dans le déni par
Israël des droits des Palestiniens tels que définis par la
législation internationale. Venez sur notre site :
https://bdsmovement.net/pacbi         et   suivez-nous     sur
Twitter @PACBI
https://bdsmovement.net/news/over-170-sports-clubs-occupied-we
st-bank-call-fifa-suspend-israel%E2%80%99s-membership
Traduction : JPP pour BDS France

De citoyens israéliens à
Sciences Po Rennes – SVP
annulez      l’accord      de
coopération avec l’université
de Tel Aviv

Nous sommes des citoyens israéliens qui militons contre le
gouvernement israélien et contre l’intégralité de la politique
de l’establishment israélien de racisme, d’occupation et
d’apartheid. La plupart d’entre nous sont des étudiants ou
d’anciens étudiants des universités israéliennes. Nous en
sommes venus à reconnaître le rôle central que les universités
israéliennes, et tout autant l’Université de Tel Aviv (TAU),
jouent dans les méfaits mentionnés ci-dessus.

Nous soutenons l’appel de la société civile palestinienne au
boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre les
institutions israéliennes d’apartheid et d’occupation jusqu’à
ce que les violations des droits de l’Homme contre le peuple
palestinien prennent fin. Dans l’esprit du combat
universaliste pour les droits de l’Homme, nous aimerions
demander à Sciences Po Rennes d’annuler son accord de
coopération avec TAU.

L’académie israélienne a été complice de plusieurs manières
des crimes israéliens d’apartheid et d’occupation, entre
autres dans la recherche et le développement militaires et la
planification stratégique de l’armée. Par exemple, le Technion
israélien (à Haïfa) a été impliqué dans les projets de drones
militaires avec Elbit ; l’Université de Tel Aviv est affiliée
à l’Institut d’Etudes pour la Sécurité Nationale (INSS) qui
fournit des analyses et des recommandations stratégiques aux
preneurs de décisions israéliens. Par exemple, l’ancien des
Forces de Défense Israéliennes (FDI), le colonel Gabriel
Siboni de l’INSS a été impliqué dans la préparation du fameux
document sur la Doctrine Dahiya, qui plaidait pour la
destruction gratuite de la totalité des zones résidentielles
par l’armée israélienne en guerre. Cette doctrine a été
appliquée dans plusieurs attaques brutales israéliennes, au
Liban et à Gaza, qui ont causé la mort d’un très grand nombre
de civils.

Par ailleurs, TAU est située sur les ruines d’un ancien
village palestinien, Sheikh Muaniss, qui a été vidé de sa
population à l’occasion du nettoyage ethnique de la Palestine
en 1948, connu sous le nom de Nakba. La Nakba a été une
campagne violente systématique menée par le nouvel Etat
d’Israël et qui s’est traduite en massacres, expulsions, vol
de terres, démolitions et pillages et crimes contre la
propriété. Un bâtiment, resté intact, connu sous le nom de
« Green House », sert maintenant à la TAU de club pour les
membres de la faculté. TAU n’a jamais reconnu son atteinte au
droit qui consistait à installer une université sur les ruines
d’un village vidé de sa population. En outre, TAU, ainsi que
d’autres universités, a fourni un soutien matériel et
politique aux attaques israéliennes contre la population sans
défense de la bande de Gaza assiégée pendant l’été 2014.

Nous aimerions faire remarquer que, en accord avec l’appel de
la société civile palestinienne à un boycott académique
institutionnel des universités israéliennes, nous plaidons
tous pour un boycott doux et modéré, plutôt qu’un boycott des
personnes. Par exemple, les membres israéliens de l’académie
sont libres de publier des articles et de prendre part à des
conférences à l’étranger en tant qu’individus. Nous demandons
simplement aux universités françaises de ne pas accorder de
légitimité institutionnelle aux méfaits dans lesquels la TAU
est complice.

Nous vous demandons donc de vous abstenir de tout lien
institutionnel avec TAU et d’entendre l’appel de vos étudiants
à annuler votre accord avec l’université de Tel Aviv.

Sincèrement

Boycott ! Soutenir l’Appel de l’Intérieur du BDS palestinien
(aka Boycott from within)

BOYCOTT ! from within |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP

Lettre     de     plusieurs
organisations à la FIFA
Chers membres du Conseil de la FIFA

 Mettez les droits humains avant la politique

Nous vous adressons ce courrier concernant les sept clubs (*)
qui participent à la Ligue officielle de football israélienne
et qui se trouvent dans des colonies illégales en Territoire
palestinien occupé (TPO). Nous sommes maintenant gravement
préoccupés par les retards répétés qui ont émaillé les
délibérations de la FIFA à propos de ces clubs, en dépit des
conseils clairs de la part d’experts en droit de l’homme et
des statuts de la FIFA elle-même. Nous vous exhortons à
insister pour que l’Association israélienne de football retire
immédiatement leur affiliation aux sept clubs en question, ou
encore qu’elle suspende leur adhésion à la FIFA. Mettez les
droits humains avant la politique.

En octobre dernier, le conseiller spécial des Nations-Unies
pour le sport au service de la paix et du développement,
Wilfried Lemke, a écrit à la FIFA pour l’exhorter à résoudre
le problème de ces clubs dans les colonies « en application
des Résolutions du Conseil de sécurité des Nations-Unies et
des statuts de la FIFA, dans un délai raisonnable ». Nous nous
félicitons de ces propos.

Nous désirons attirer votre attention en particulier sur la
réaffirmation, dans la Résolution 2334 du Conseil de sécurité
des Nations-Unies, que la création de colonies de peuplement
israéliennes dans le TPO « n’a aucun fondement en droit et
constitue une violation flagrante du droit international ». La
FIFA elle-même a l’obligation, de par la loi, d’éviter de
contribuer à de telles violations.

Les aménagements à la politique des droits humains, propre à
la FIFA, ont constitué une part importante du programme en
cours des réformes de votre organisation, et votre règlement
n° 3 stipule désormais : « La FIFA s’engage à respecter tous
les droits de l’homme internationalement reconnus et elle
mettra tout en œuvre pour promouvoir la protection de ces
droits ». Cet objectif louable sera jugé par l’étendue de sa
mise en œuvre dans les contextes de la vraie vie, où de
puissants acteurs de la politique cherchent fréquemment à
étouffer les appels légitimes à la justice. Ce serait une
tragédie pour nous tous – et un mauvais commentaire sur les
progrès de la réforme à la FIFA -, si votre politique échouait
au premier obstacle. Nous vous exhortons à garantir un
résultat qui soit compatible avec cet engagement renouvelé.

Nous notons également la stipulation de longue date dans les
statuts de la FIFA que « les membres et leurs clubs ne peuvent
pas jouer sur le territoire d’un autre membre sans
l’approbation de ce dernier », et que la FIFA a agi dans le
passé pour prévenir les violations de cette règle. Nous
craignons qu’une défaillance dans son application aujourd’hui,
dans un contexte de violations graves des droits humains,
puisse causer d’autres dommages à la réputation fragile de la
FIFA. Nous vous exhortons au contraire à continuer d’appliquer
cette règle avec une cohérence scrupuleuse, et nous vous
rappelons les devoirs de neutralité et de non-discrimination
consacrés dans le code d’éthique de la FIFA.

Pour toutes ces raisons, nous vous exhortons à insister pour
que l’Association israélienne de football retire immédiatement
leur affiliation aux sept clubs en question, ou encore qu’elle
suspende leur adhésion à la FIFA. Tel est l’unique moyen
d’action en concordance avec les responsabilités juridiques et
éthiques qui sont celles de la FIFA.

Enfin, nous comprenons à la lecture de la presse que Mr
Sexwale a l’intention de présenter ses recommandations sur
cette question au Congrès de la FIFA le mois prochain, le 11
mai 2017. Par souci de transparence, nous vous conseillons
vivement de publier son rapport intégral le plus tôt possible.

Nous attendons avec intérêt votre réponse dans les meilleurs
délais.

Sincèrement vôtres
Richard Falk, Princeton University emeritus faculty member,
former Special Rapporteur for Occupied Palestinian
Territories, UN Human Rights Council, USA

Ken Loach, Director, UK

Paul Laverty, Director, UK

Paulo Sérgio Pinheiro, Former Brazilian Human Rights minister,
Brazil,

Juan Carlos Oblitas Saba, Sports Director for the Peruvian
Football Federation

Daniel Fernando Abugattás Majluf, Former President of the
Congress of Peru, former Sports Director for the Peruvian
Federation of Athletics, Peru

Thulas Nxesi, South African Communist Party Central Committee
Member and South African Minister of Sports & Recreation
(signed in personal capacity), South Africa

     Federación de Entidades Argentino-Palestinas, Argentina
     Australian Friends of Palestine Association, Australia
     European Coordination of Committees and Associations for
     Palestine, Belgium
     Palestina Solidariteit vzw, Belgium
     Samidoun Palestinian Prisoner Solidarity Network,
     Belgium
     Union des progressistes juifs de Belgique, Belgium
     BDS Botswana, Botswana
     Ciranda – Comunicação Compartilhada, Brasil
     Comitê do Grande ABC/SP de Solidariedade ao Povo
     Palestino, Brasil
     CUT-Brasil, Brasil
     Movimento dos Trabalhadores Rurais Sem-Terra, Brasil
     NEPI – Núcleo de Estudos de Política Internacional,
Brasil
BDS Vancouver, Canada
Canada Palestine Association, Vancouver, Canada
Concordia Student Union, Canada
La Coalition BDS Québec, Canada
Tadamon! Montréal, Canada
Organización Solidaria con Palestina Pontificia
Universidad Católica de Chile, Chile
BDS Colombia, Colombia
Red de Solidaridad con Palestina, Costa Rica
ICAHD Finland, Finland
Association des Universitaires pour le Respect du Droit
International en Palestine (AURDIP), France
Association France Palestine Solidarité (AFPS), France
BDS France campaign, France
BDS42, France
CCIPPP34 (Campagne civile pour le protection du peuple
palestinien), France
Collectif 69 de Soutien au Peuple Palestinien, France
Coordination BDS à Grenoble 38 France, France
Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, France
Union Juive Française pour la Paix (UJFP), France
BDS Berlin, Germany
BDS Hamburg, Germany
Kenya Palestine Solidarity Movement, Kenya
Engineering Professions Syndacate, Iraq
Iraqi social forum, Iraq
Sport against violence/ Iraq, Iraq
Gaza Action Ireland, Ireland
Ireland-Palestine Solidarity Campaign, Ireland
Boycott from Within (Israeli citizens for BDS), Israel
ICAHD, Israel
AD Sport Against Violence, Italy
APD Hic Sunt Leones, Italy
APS Libera Accademia di Roma LAR, Italy
ASD Atletico Brigante, Italy
Asd Birilli, Italy
Asd StellaRossa 2006, Italy
ASD Università Popolare dello Sport, Italy
Atletico San Lorenzo, Italy
BDS Italia, Italy
Cagliari Social Forum, Italy
Calcio Popolare Soccavo, Italy
Comitato BDS Campania, Italy
Comitato di base NoMuos/NoSigonella- Catania, Italy
Comitato Pistoiese per la Palestina, Italy
Commercio Equo e Solidale Coop. Soc. Onlus, Italy
Coordinamento Campagna BDS Bologna, Italy
Lunaria, Italy
Palestinian Community Rome, Italy
Rete di solidarietà con la Palestina di Pisa, Italy
Rete Radié Resch – Udine, Italy
Salaam Ragazzi dell’Olivo-Onlus-comitato di Milano,
Italy
Servizio Civile Internazionale, Italy
U.S. Citizens Against War (Florence), Italy
ULAIA ArteSud onlus, Italy
Un ponte per…, Italy
Unione Italiana Sport per tutti, Italy
CPJPO, Luxembourg
Diensten en   Onderzoek      Centrum   Palestina   (docP),
Netherlands
The Association of Norwegian NGOs for Palestine, Norway
Palestinian Campaign for the Academic and Cultural
Boycott of Israel (PACBI), Palestine
Gibanje za pravice Palestincev, Slovenia
BDS South Africa, South Africa
South African Jews for a Free Palestine, South Africa
Spanish Network Against the Occupation of Palestine,
Spain
Swaziland Solidarity Network, Swaziland
Judar för Israelisk-Palestinsk Fred (JIPF), Sweden
Association Swiss-Palestine, Switzerland
BDS Switzerland, Switzerland
Gerechtigkeit und Frieden in Palästina Bern, Switzerland
Jewish Voice for Democracy and Justice in
Israel/Palestine, Switzerland
Clapton Ultras, UK
Dorset Palestinian Israeli Peace Group, UK
Easton Cowboys & Cowgirls, UK
Friends of Al Aqsa, UK
Friends of Sabeel, UK
Frome Friends of Palestine, UK
Jews for Boycotting Israeli Goods, UK
Jews for Justice for Palestinians, UK
Palestine Solidarity Campaign, UK
Palestinian Forum in Britain (PFB), UK
Pax Christi British Section, UK
Red Card Israeli Racism, UK
Republica Internationale, UK
Scottish Palestine Solidarity Campaign, UK
Stop the War, UK
War on Want, UK
Adalah-NY: The New York Campaign for the Boycott of
Israel, USA
American Friends Service Committee, USA
Americans United for Palestinian Human Rights, USA
Bay Area Women in Black, USA
Chico Palestine Action Group, USA
Citizens for Justice in the Middle East, USA
CODEPINK Women for Peace, USA
Committee for Palestinian Rights (Maryland), USA
Corvallis Palestine Solidarity, USA
Delaware Neighbors Against The Occupation, USA
Episcopal Peace Fellowship Palestine Israel Network, USA
Friends of Sabeel – North America, USA
Green Mountain Solidarity with Palestine, USA
Jewish Voice for Peace, USA
Jewish Voice for Peace – Bay Area, USA
Jewish Voice for Peace, Los Angeles, USA
Jews for Palestinian Right of Return, USA
Lutherans for Justice in the Holy Land, USA
     Madison-Rafah Sister City Project, USA
     Mid-Missourians for Justice in Palestine, USA
     Palestine-Israel Working Group of Nevada County, CA, USA
     Tennessee Campaign for Palestinian Rights, USA
     The Philadelphia Coalition for Boycott, Divestment, and
     Sanctions against Israel (Philly BDS), USA
     Unitarian Universalists for Justice in the Middle East,
     USA
     Unitarian Universalists for Justice in the Middle East,
     Massachusetts, USA
     United Church of Christ Palestine Israel Network, USA
     United Methodists for Kairos Response (UMKR), USA
     United Methodists’ Holy Land Task Force, USA
     US Campaign for Palestinian Rights, USA
     Utahns for a Just Peace in the Holy Land, USA

(*) Maccabi Ariel (futsal indoor), Ironi Ariel, Beitar Givat
Ze’ev Shabi, Beitar Ma’ale Adumim, Hapoel Oranit, Hapoel
Bik’at Hayarden, Hapoel Katamon Yerushalaim (principalement
situé à Jérusalem-Ouest mais joue à Ma’ale Adumim) – Voir
https://www.hrw.org/news/2016/09/25/israel/palestine-fifa-spon
soring-games-seized-land

Source : bdsmovement

Traduction : JPP pour BDS France

1er        mai         :      les        syndicats
palestiniens   appellent                                   à
l’intensification du BDS
28 avril 2017.

Ce 1er mai, nous, syndicats palestiniens, sommes fiers de nous
tenir près du mouvement syndical international car nous
résistons collectivement aux attaques contre nos conditions de
travail, les services publics et les pertes d’emplois. Nous
prêtons notre voix aux rassemblements de masse qui ont lieu
partout, unissant les syndicats, les immigrants et les
réfugiés, les mouvements sociaux et écologiques qui se battent
pour un meilleur avenir et pour une vie digne.

Nous rappelons aussi au monde que les travailleurs
palestiniens continuent de subir et de résister
quotidiennement au régime israélien d’occupation, de
colonisation de peuplement et d’apartheid, y compris par la
résistance au honteux système carcéral israélien. Nous saluons
nos prisonniers politiques en grève de la faim qui protestent
contre les violations graves et permanentes des droits humains
palestiniens. Nous continuerons à refuser la vision
israélienne d’un réseau de Bantoustans palestiniens tronqués,
avec leurs zones industrielles, où nous abandonnons nos droits
et devenons du travail bon marché pour l’État israélien. C’est
pourquoi en juillet 2005, plus de 170 organisations
palestiniennes ont appelé le monde à adopter une campagne de
boycott, désinvestissements et sanctions (BDS) contre Israël à
la manière de l’apartheid sud-africain, cet appel historique a
été signé par toutes les grandes fédérations syndicales
palestiniennes. Nous croyons que les campagnes syndicales
visant les entreprises et États complices des violations du
droit international par Israël sont une forme vitale et
efficace de solidarité avec la lutte palestinienne pour la
liberté, la justice et l’égalité.
Aujourd’hui, les syndicats prennent la tête de la défense du
peuple palestinien pour ses droits à l’autodétermination, à la
non-discrimination, à l’égalité et au droit au retour des
réfugiés palestiniens, comme le stipule la résolution 194 de
l’Assemblée générale des Nations Unies. Les principes et
tactiques du BDS ont été formellement approuvées par des
fédérations syndicales d’Afrique du Sud, du Royaume-Uni,
d’Écosse, d’Irlande, de Norvège, de Suède, de Belgique, du
Pays basque, du Brésil et d’autres pays d’Amérique latine, en
plus d’un très grand nombre de syndicats nationaux et locaux.
Ceci nous donne un grand espoir dans le potentiel des
travailleurs pour faire cesser le soutien des entreprises et
des Etats aux crimes d’Israël. Ceci nous rappelle aussi les
campagnes syndicales internationales si inspiratrices qui ont
aidé à révéler et à délégitimer l’ancien régime d’apartheid
d’Afrique du Sud. Nous saluons tous les syndicats qui mettent
en œuvre des campagnes BDS efficaces et qui retirent leurs
fonds de pension aux profiteurs de l’occupation comme G4S et
HP, entres autres.

Nous saisissons aussi cette occasion pour appeler les
syndicats à rejoindre le mouvement BDS afin de réaliser des
boycotts des compagnies israéliennes et internationales
complices des violations des droits humains palestiniens, de
désinvestir les fonds syndicaux des compagnies et des
institutions complices de l’occupation, de la colonisation de
peuplement et de l’apartheid israélien, et pour faire pression
sur les gouvernements pour couper les relations militaires et
commerciales avec Israël. Nous répétons notre appel pour un
boycott de la Histadrout, le syndicat général d’Israël, pour
sa complicité de la violation du droit international et pour
son refus de prendre une position claire de soutien aux droits
humains globaux des Palestiniens.

Nous avons hâte d’opérer avec les syndicats du monde entier
pour développer et renforcer nos luttes pour les droits
humains, pour la justice sociale et économique. Nous sommes
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