Aubière (63) : Salah Hamouri citoyen d'honneur - BDS France

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Aubière (63) : Salah Hamouri citoyen d'honneur - BDS France
Aubière (63) : Salah Hamouri
citoyen d’honneur
Vendredi 5 octobre, 130 personnes environ se sont retrouvées à
la mairie d’Aubière pour la cérémonie faisant Salah Hamouri
citoyen d’honneur de la ville, 8 ans jour pour jour après la
ville de Beaumont, à la différence notoire qu’en ce 5 octobre
2018 Salah Hamouri est libre.

Salah est en direct par       Skype    et   accueilli   par   des
applaudissements nourris.

Plusieurs élus du 63 sont présents :

François Saint-André, conseiller municipal et ancien maire de
Beaumont

Boris Bouchet, conseiller régional AURA

Catherine Fromage, conseillère régionale AURA

Nadia Forte, adjointe du maire de Blanzat

Magali Gallais, conseillère municipale de Clermont-Ferrand

Pierre Miquel, conseiller municipal de Clermont-Ferrand

Nicole Prieux, conseillère municipale de Clermont-Ferrand

Delphine Lucard, conseillère municipale de Blanzat
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et 13 conseillers municipaux d’Aubière.

Après la présentation de la soirée par monsieur le maire,
Christian Sinsard, qui dit sa fierté d’organiser cette
manifestation dans cette ville de plus de 10.000 habitants,
André Chassaigne, député communiste du Puy de Dôme, rappelle
l’investissement pour la Palestine des parlementaires de son
groupe à l’Assemblée Nationale. Il salue l’engagement, la
pugnacité et l’énergie de Jean-Claude Lefort dans sa
détermination pour la cause palestinienne et plus
particulièrement pour ce qui concerne les prisonniers. Enfin,
Il affirme son soutien à l’Afps 63 dont il connait le travail
sur le terrain.

Jean-Claude Lefort, député honoraire, coordinateur du comité
de soutien à Salah Hamouri et président d’honneur de l’Afps,
retrace quant à lui, ce que furent ces 13 derniers mois pour
tenter d’obtenir la libération de Salah et dénonce l’attitude
honteuse de la France à l’encontre d’un de ses ressortissants,
alors que même l’ONU a dénoncé cette incarcération arbitraire.
Mais il rappelle qu’au-delà du cas particulier de Salah
Hamouri ce sont tous les prisonniers palestiniens qui sont
concernés. Il insiste par ailleurs sur la question cruciale de
ce conflit et les injustices des siècles passés qui ont
laissées des brûlures non refermées.

L’Afps 63 revient elle aussi sur la centralité du conflit
Israélo-palestinien, qui est pour l’heure marginalisé, mais
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dont la résolution est une des clés de la paix dans la région
et de la stabilité au-delà. Pour cela elle met l’accent sur la
nécessité de rejoindre la campagne BDS, campagne non violente
qui est certainement un des leviers les plus efficaces pour
mettre fin à la politique israélienne de négation d’un peuple
et de ses droits.     Elle rappelle aussi la situation des
prisonniers politiques palestiniens, notamment les cas des
enfants et des détenus « administratifs », et des figures
comme Marwan Barghouti et Khalida Jarrar. Ainsi que la
situation de Georges Ibrahim Abdallah, emprisonné en France
depuis 34 ans bien qu’il soit libérable depuis 19 ans !

La cérémonie se termine par l’intervention de Salah ou (
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10209773080404061&
id=1843006945 ) qui remercie la municipalité, les personnes
présentes et tous ceux et celles qui partout en France et
ailleurs se mobilisent pour apporter soutien et réconfort à
l’ensemble des détenus palestiniens. Il dit combien la
campagne de lettres aux prisonniers est essentielle : « chaque
lettre reçue est comme un soleil qui illumine la cellule et
aide à résister à la volonté des dirigeants israéliens de nous
enlever toute humanité ». Une ovation debout de tous les
participants fait suite à   son intervention.

                                        La      soirée   s’est
                                  poursuivie     par   la
                                  projection du film de
                                  Franck          Salomé
                                  « Palestine, la case
                                  prison » qui au travers
                                  de nombreux témoignages
                                  décortique et dénonce
                                  le système carcéral
israélien à l’encontre des Palestiniens.

Questions et interventions s’en sont suivies auxquelles Jean-
Aubière (63) : Salah Hamouri citoyen d'honneur - BDS France
Claude Lefort a répondu longuement. Il est revenu sur la
question des prisonniers qui pour lui constitue l’angle mort
médiatique de la situation en Palestine, d’où la nécessité
d’élargir au niveau européen l’information et la campagne des
lettres aux prisonniers.

L’importance du mouvement BDS est rappelée, et notamment la
campagne qui se met en place pour le boycott de l’Eurovision
2019 en Israël. A une question sur le boycott sportif, il
rappelle que le boycott de l’Afrique du sud a commencé par le
boycott sportif et annonce qu’une campagne nationale va être
lancée.

A propos des médias locaux, force est de constater leur
absence à la soirée, attitude qui n’est pas différente de
celles des médias nationaux qui à l’exception de quelques
journaux n’ont jamais évoqué le cas de Salah durant sa
détention.

A aussi été évoqué le cas des franco-israéliens servant dans
les rangs de l’armée israélienne qui pose la question de
l’attitude de la France vis-à-vis d’un conflit dans lequel
elle n’est pas officiellement engagée.

Un buffet offert par la municipalité, et autour duquel les
discussions se sont poursuivies, a clos cette soirée ou la
joie ne pouvait être complète aussi longtemps que la Palestine
ne sera pas libre.
Aubière (63) : Salah Hamouri citoyen d'honneur - BDS France
Le Parti travailliste doit
rejeter la définition biaisée
de l’IHRA qui entrave la
défense      des      droits
palestiniens
27 août 2018 / Par Palestinian civil society groups / UK

La société civile palestinienne a diffusé une déclaration
incitant le Parti travailliste et les syndicats britanniques à
rejeter la définition de l’antisémitisme par l’IHRA
[International Holocaust Remembrance Alliance/Alliance
internationale pour la mémoire de l’Holocauste], définition
incorrecte et anti-palestinienne, qui cherche à confondre
antisémitisme et critique d’Israël. Cette définition vise à
faire taire toute critique des politiques israéliennes qui
violent clairement les droits humains palestiniens.

Saluant la croissance significative ces dernières années des
politiques progressistes centrées sur la justice sociale et
l’internationalisme au Royaume-Uni, en particulier à
l’intérieur du mouvement ouvrier, nous, syndicats
palestiniens, organisations et réseaux de masse, représentant
la majorité de la société civile palestinienne, appelons le
parti travailliste britannique, les syndicats, les conseils
municipaux, les universités et la société civile dans son
ensemble à rejeter la définition de l’antisémitisme donnée par
l’IHRA, définition fausse et anti-palestinienne.

Cette définition, non contraignante juridiquement, cherche à
effacer l’histoire palestinienne, à diaboliser la solidarité
Aubière (63) : Salah Hamouri citoyen d'honneur - BDS France
avec la lutte palestinienne pour la liberté, la justice et
l’égalité, à supprimer la liberté d’expression, et à protéger
le régime d’extrême droite d’Israël — un régime d’occupation,
de colonialisme et d’ apartheid — de toute mesure efficace
pour lui faire rendre des comptes en accord avec le droit
international.

Les directives discréditées de l’IHRA confondent délibérément
l’hostilité contre les Juifs ou les préjugés et la
discrimination à leur égard d’un côté et les critiques
légitimes des politiques et du système d’injustice d’Israël de
l’autre.

L’année dernière, les Palestiniens ont commémoré les 100 ans
de la Déclaration Balfour, qui a joué un rôle important en
soutenant et enracinant la colonisation sioniste de la
Palestine. Cette déclaration britannique typiquement coloniale
a constitué une déclaration de guerre contre notre peuple.
Elle a facilité la naissance de l’état d’exclusion d’Israël
qui maintient      un régime d’apartheid et opprime
systématiquement   le peuple autochtone palestinien, nous
arrachant nos droits fondamentaux et reconnus par les Nations
Unies, dont le droit à l’égalité, le droit à l’auto-
détermination et le droit de retour de nos réfugiés dans leurs
foyers d’origine.

Nous sommes d’accord avec les personnalités palestiniennes
britanniques qui ont affirmé que :

[T]out usage par des institutions publiques des exemples
d’antisémitisme de l’IHRA qui, soit empêche une discussion
relative à notre dépossession par nettoyage ethnique, quand
Israël a été établi, soit essaie de réduire au silence des
discussions publiques sur les pratiques courantes ou passées
du colonialisme d’occupation, de l’apartheid, du racisme et de
la discrimination [israéliens], et sur la violente occupation
militaire en cours, contrevient directement aux droits
fondamentaux. D’abord, les droits inaliénables du peuple
Aubière (63) : Salah Hamouri citoyen d'honneur - BDS France
palestinien qui restent protégés par les droits et les
conventions internationaux ; et ensuite, les droits de tous
les citoyens britanniques qui se tiennent à nos côtés, dans la
solidarité de la commune humanité.

Nous reconnaissons la pression sévère exercée sur les
institutions publiques, au Royaume-Uni et globalement, pour
qu’elles adoptent cette définition politisée et frauduleuse de
l’antisémitisme. Nous voudrions déclarer que celles du
Royaume-Uni ont une obligation particulière, morale, politique
et sans doute juridique, de réparer les crimes britanniques
passés et actuels contre le peuple. Nous les appelons à :

   1.       Soutenir constamment la loi du Royaume-Uni sur les
        droits humains, la Déclaration sur les défenseurs des
        droits humains des Nations Unies et le droit à la
        liberté d’expression, dont celui de raconter l’histoire
        coloniale bien documentée de la Palestine, de plaider
        pour les droits palestiniens, de décrire le régime
        d’oppression d’Isaël comme raciste ou constituant un
        apartheid, et d’appeler au Boycott, au désinvestissement
        et aux sanctions (BDS) contre Israël en tant que mesures
        non-violentes de reddition de comptes pour imposer qu’
        Israël se conforme à ses obligations selon le droit
        international et au respect des droits palestiniens.
   2.       Soutenir sans équivoque les droits stipulés par les
        Nations Unies du peuple de Palestine, en particulier :

           le droit de vivre libre de toute occupation militaire
        dans la Bande de Gaza et la Cisjordanie, dont Jérusalem-
        Est ;
               le droit à la pleine égalité des citoyens
        palestiniens d’Israël qui souffrent actuellement d’un
        système de discrimination raciale légalisé et
        institutionalisé ;
              le droit inhérent et garanti juridiquement des
        réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers
        d’origine, nettoyés ethniquement pendant la Nakba et
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jusqu’à aujourd’hui.

   3.       Adopter officiellement un embargo militaire sur
        Israël, ainsi que le demandent la société civile
        palestinienne, l’Internationale socialiste, des partis
        politiques du Royaume-uni (dont les Démocrates libéraux,
        les Verts et le Parti national écossais), le Congrès des
        syndicats britanniques (TUC), de nombreuses ONG de
        développement (dont Oxfam et Christian Aid), des
        dizaines de parlementaires britanniques, des villes de
        toute l’ Europe, Amnesty International, des
        personnalités mondiales, entre autres. Rien qu’en 2017,
        les exportations d’armes du Royaume-Uni vers Israël
      atteignaient $284m, un nouveau record.
   4.      Condamner sans ambiguïté toutes les formes de
      racisme et de sectarisme, dont plus de 60 lois racistes
      d’Israël, en particulier sa plus récente loi
      constitutionnelle, la Loi fondamentale de l’état-nation
      juif, qui «    consacre la suprématie juive      » et l’
      apartheid, tel qu’il est défini par les Nations Unies.

Adopter la définition de l’IHRA (avec ses exemples) ne ferait
pas que diaboliser notre lutte actuelle pour la libération et
l’auto-détermination. Cela « réduirait aussi au silence toute
discussion publique [au Royaume-Uni] de ce qui est arrivé en
Palestine et aux Palestiniens en 1948 », comme plus de 100
groupes noirs, asiatiques ou d’autres minorités ethniques
(BAME) au Royaume-Uni en ont mis en garde. Cela glacerait
aussi la défense des droits palestiniens, en particulier en
vilipendant et en calomniant notre mouvement non violent de
Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) en faveur des
droits palestiniens.

Ancré dans notre héritage de résistance populaire de plusieurs
décennies et inspiré par le mouvement anti-apartheid sud-
africain et le mouvement des droits civiques américain, le
mouvement BDS    nominé pour le prix Nobel de la paix est
soutenu par une écrasante majorité de la société civile
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palestinienne. Il a aussi l’aval de mouvements progressistes
représentant des millions de personnes dans le monde entier,
dont un nombre en croissance rapide de jeunes Juifs nés au 21e
siècle.

BDS s’enracine dans la Déclaration universelle des droits de
l’homme et     adhère à la définition onusienne de la
discrimination raciale. En conséquence, « il ne tolère aucun
acte ou discours qui adopte ou promeut, entre autres, le
racisme anti-noir, le racisme anti-arabe, l’islamophobie,
l’antisémitisme, le sexisme, la xénophobie ou l’homophobie ».

Redéfinir le racisme contre une communauté particulière pour
servir le but politique d’exclure ou de vilipender le combat
contre les autres formes de racisme est immoral et directement
raciste. Cela devrait être condamné par tous les progressistes
moralement cohérents.

L’échec total d’Israël à supprimer la croissance
impressionnante de BDS dans le monde entier au cours des
dernières années l’a poussé à redéfinir l’antisémitisme pour
calomnier notre mouvement strictement anti-raciste.

Comme des intellectuels juifs britanniques et des experts
juridiques de premier rang l’ont affirmé :

Critiquer les lois et les politiques de l’état d’Israël comme
racistes et en tant qu’elles correspondent à la définition de
l’apartheid n’est pas antisémite. Appeler pour le boycott, le
désinvestissement et des sanctions contre Israël pour
s’opposer à ces politiques n’est pas antisémite.

Nous sommes d’accord avec l’analyse de plus de quarante
organisations juives pour la justice sociale dans le monde
entier, analyse selon laquelle nous vivons « dans un ère
effrayante, avec un nombre croissant de régimes autoritaires
et xénophobes dans le monde, le premier d’entre eux étant le
gouvernement Trump, s’alliant avec le gouvernement d’extrême-
droite d’Israël tout en faisant cause commune avec des groupes
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et des partis suprémacistes blancs antisémites et racistes ».

Nous nous faisons aussi l’écho de leur appel :

Nous incitons nos gouvernements, municipalités, universités et
autres institutions à rejeter la définition de l’IHRA et de
prendre à la place des mesures effectives pour vaincre la
haine et la violence nationaliste ou suprémaciste blanche et
pour mettre fin à la complicité avec les violations par Israël
des droits humains.

Nous n’avons besoin de la permission de personne pour raconter
notre histoire, défendre nos droits inhérents et inaliénables
ou pour mobiliser une solidarité internationale de principe
avec notre lutte pour la mener à bien.

Mais nous attendons des partis politiques orientés vers la
justice sociale, comme le Parti travailliste et les syndicats
progressistes, qu’ils contribuent effectivement à mettre fin à
la complicité britannique dans le système d’oppression
d’Israël qui dénie nos droits, qu’ils protègent le droit à la
liberté d’expression et qu’ils se dressent du bon côté de
l’histoire. Nous attendons d’eux qu’ils nous aident dans la
lutte contre l’apartheid et pour les droits égaux de tous les
humains quelle que soit leur identité. Est-ce trop demander ?

Signataires:

–    General Union of Palestinian Workers

–    Global Palestine Right of Return Coalition

–     Palestinian Union of Postal, IT and Telecommunication
workers

–    Union of Professional Associations

–    Federation of Independent Trade Unions

–    Palestinian Journalists’ Syndicate
–   Palestinian New Federation of Trade Unions

–   General Union of Palestinian Teachers
–   General Union of Palestinian Women

–   General Union of Palestinian Peasants
–   Union of Palestinian Farmers

–   General Union of Palestinian Writers

–     The Palestinian Federation of Unions of University
Professors and Employees (PFUUPE)

–      Palestinian Camps Boycott Movement-Lebanon            (33
organisations from 11 refugee camps)

–   Palestinian NGO Network (PNGO)

–   Palestinian National Institute for NGOs

–   Popular Struggle Coordination Committee (PSCC)

–   Grassroots Palestinian Anti-Apartheid Wall Campaign (STW)

–     Palestinian Campaign for the Academic and Cultural
Boycott of Israel (PACBI)

–   Union of Palestinian Charitable Organizations

–   Women Campaign to Boycott Israeli Products

–    Civic Coalition for the Defense of Palestinian Rights in
Jerusalem

–   Occupied Palestine and Syrian Golan Heights Initiative

–   Agricultural Cooperatives Union

[Trad. CG pour BDS]

Source                                                       :
https://bdsmovement.net/news/labour-party-must-reject-biased-i
hra-definition-stifles-advocacy-palestinian-rights

Le    système    des                                     lois
d’apartheid d’Israël
19 juillet 2018
Palestinian Boycott, Sanctions and Divestment National
Committee (BNC)
Ce tableau montre comment le système juridique d’Israël permet
l’apartheid. Il comporte des exemples de lois racistes
significatives.

L’apartheid se distingue d’autres formes de discrimination
raciale interdites par le caractère institutionnalisé et
oppressif de la discrimination qui s’y inscrit. C’est toujours
un régime de discrimination et d’oppression approuvé par
l‘État.
   Le système juridique israélien permettant le colonialisme, la
         domination juive et l’oppression des Palestiniens
Objectif/effet des lois       Exemples de lois significatives
     israéliennes
Établir la             Ordonnance n° 29 de 5708-1948 (22
   revendication de           septembre 1948) sur le champ de
souveraineté d’Israël           compétences et de pouvoirs
sur toute la Palestine    Ordonnance juridique et administrative,
d’avant 1948 comme loi    section 11 B (27 juin 1967) prise pour
     Permettre et          l’annexion de Jérusalem Est occupée ;
réglementer l’annexion      Loi sur les affaires juridiques et
de 1967 du territoire    administratives (règlementation)(version
  palestinien occupé     consolidée) (1970) expliquant comment les
                         lois israéliennes doivent être appliquées
                                à Jérusalem ; permettant les
                            revendications de propriété juives
                           pré-1948 à Jérusalem Est mais non les
                                revendications de propriétés
                            palestiniennes pré-1948 à Jérusalem
                                          Ouest ;
                           Loi fondamentale « Jérusalem unifiée,
                               capitale d’Israël » (1980) ;
                         Loi sur la régularisation des colonies en
                         Judée Samarie 5777-2017 (6 février 2017).
    Permettre une        Loi sur la propriété des absents (1950) ;
    appropriation           Loi sur l’Autorité de développement
  irréversible de la         (transfert de propriété) (1950) ;
  terre et des biens      Ordonnance sur l’acquisition de terres
  palestiniens pour      pour des objectifs publics (loi du mandat
  « l’État juif » et     britannique de 1943) ; Loi d’acquisition
  le « peuple juif »        de terres (validation des actes et
                         compensations) (1953) ; Loi sur le Keren
                         Kayemet Le-Israël/JNF(1953) ; Convention
                          avec l’Exécutif sioniste (1954) ; Loi
                          fondamentale : les terres israéliennes
                         (1960) ; Loi d’administration de la terre
                         d’Israël (1960 ; Loi sur l’administration
                           des terres (réforme foncière) (2009)
Garantir la            Loi du retour et loi (1950) sur la
« nationalité juive »        citoyenneté israélienne (1952) :
 supérieure de à la      garantissant à tout Juif en Israël, dans
  population juive          les TPO et à l’étranger, le statut
     d’Israël ;           supérieur et les droits des nationaux
Définir Israël comme     juifs d’Israël, dont le droit d’immigrer
 l’État du « peuple     avec leur famille et l’accès automatique à
juif » ; protéger le                 la nationalité ;
« caractère juif » de      Loi sur le statut de l’Organisation
      l’État des        Sioniste Mondiale – Agence Juive (1952) ;
    contestations          Loi sur l’État-Nation juif »(2018) ;
    politiques et         Loi fondamentale : la Knesset (1958),
      juridiques        Section 7A : vu que, entre autres, Israël
                             est un « État juif », permettre
                        l’exclusion d’élections parlementaires les
                           partis politiques qui contestent ce
                                        principe ;
                          Loi fondamentale : Dignité Humaine et
                           Liberté (1992) délimitant les droits
                        humains fondamentaux, y compris le droit à
                          l’égalité, sous réserve que ces droits
                          soient conformes aux valeurs d’Israël
                          comme « État juif et démocratique ».
Conférer un statut et        Loi sur la citoyenneté israélienne
des droits différents,       (1952) : privant (les descendants
 toujours inférieurs,    de)réfugiés palestiniens de la citoyenneté
   dans le pays aux        et de tous les droits dans leur pays ;
     populations          définissant les Palestiniens présents en
    palestiniennes       Israël comme « citoyens israéliens » sans
                            les droits d’une nationalité ni d’un
                                          groupe ;
                            Loi de l’entrée en Israël (1952) et
                            règlementation de l’entrée en Israël
                          (1974) : définissant les Palestiniens de
                          Jérusalem Est occupée comme « résidents
                            permanents » sans droit permanent au
                            séjour ni au regroupement familial ;
                           Loi sur la citoyenneté et l’entrée en
                              Israël (2003, amendée en 2007) :
                          interdisant le droit de résidence via le
                          regroupement familial en Israël et dans
                               Jérusalem Est occupée avec des
                               conjoint.e.s et des enfants de
                           Cisjordanie, de la bande de Gaza et de
                                   pays arabes désignés ;
                              Loi sur les Comités d’admission
                          (2011) :elle permet des villages ruraux
                          juifs à ne pas accepter des Palestiniens
                         voulant y vivre, privant les Palestiniens
                           du droit au logement et à la terre de
                                          l’État.
    Restreindre le        Loi sur l’aménagement et la construction
    développement,           au niveau national (1965) et lois
     permettre la        associées du domaine de l’aménagement, du
destruction de maisons          zoning et de la construction
      et villages
     palestiniens
Permettre la               État d’urgence (1948, toujours en
   restriction de la         vigueur) ; Règles de la défense (urgence)
liberté d’expression et         (1945) ; ordonnance de prévention du
   d’association, la         terrorisme (1948) ; Loi pour combattre le
  liberté de mouvement          terrorisme (2016) ; Loi sur la Nakba
 comme la privation de        (2011) ; Loi contre le boycott (2011) ;
liberté physique     et le    Loi sur le financement de gouvernements
   droit à des procès        étrangers (2011) ; Loi sur la transparence
  justes pour ceux qui          des ONG (2016) ; Loi sur l’entrée en
      s’opposent à           Israël (amendement n°27, refusant le visa
   l’apartheid et au          et le permis de séjour aux défenseurs du
     colonialisme;                   boycott d’Israël) de 2017
     Permettre et
 réglementer l’annexion
     du territoire
 palestinien occupé en
          1967
 Pour plus de détails sur ces lois israéliennes et d’autres, voir :
        Adalah «Base de données des lois discriminatoires »
            https://www.adalah.org/en/content/view/7771
L’application de ce système de lois racistes et de
jurisprudence ne se limite pas au territoire d’Israël
internationalement reconnu parce qu’il est mis en œuvre dans
tout le territoire sous administration ou contrôle effectif
d’Israël, c’est à dire en Israël depuis 1948 et dans les TPO
depuis 1967. Il est étendu dans les OPT de plusieurs
manières : annexion de jure (Jérusalem Est) fondée sur des
lois qui donnent pouvoir aux gouvernements israéliens
d’étendre la compétence d’Israël à l’ensemble des TPO ;
application personnelle du droit intérieur israélien aux
colons et aux visiteurs juifs et application progressive aux
colonies de Cisjordanie (« annexion rampante de facto ») ; et
par la « canalisation », qui veut dire l’incorporation
d’éléments du droit civil israélien dans les ordres militaires
principalement dirigés vers la population palestinienne des
TPO.
Traduction SF pour BDS France
Femmes de Clermont solidaires
de la marche des femmes de
Gaza du 3 juillet 2018
Trente trois femmes de Clermont-Ferrand (voir 10 photos ci-
jointes) ont affiché leur solidarité avec la marche des femmes
de       Gaza             du       3     juillet        2018:
http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2018/07/02/les-femmes-
palestiniennes-de-gaza-font-appel-a-la-solidarite-au-moment-
de-marcher-pour-briser-le-siege/ .
Ces manifestations de solidarité « photographique » ont eu
lieu lors de deux événements organisés le 30 juin dans la
métropole clermontoise.
Une centaine de personnes ont assisté le matin en mairie de
Ménétrol aux parrainages républicains de 24 familles d’exilés
en provenance des Balkans, d’Afrique, de Tchétchénie et du
Moyen Orient. La cérémonie a été conduite par Mme Nadine
Boutonnet de Carvalho, maire de Ménétrol, Mme Michèle Aguay,
son adjointe, et Mme la députée Christine Pires-Beaune, ainsi
que par deux autres maires du 63 (villes de Besse, et Pessat
Villeneuve). Un jeune palestinien a été marrainé par l’AFPS 63
et 3 de ses adhérentes.
Environ 150 personnes ont manifesté l’après midi à Clermont,
en solidarité avec les exilés contre la loi « Asile
Immigration » et pour le respect des droits humains, à l’appel
de 19 organisations des États Généraux des Migrations (EGM),
dont l’AFPS 63.
Une belle et chaude journée où ont convergé les solidarités
avec les réfugiés et migrants des différents pays et régions
du monde, et avec la population de Gaza. Deux jours
auparavant, l’AFPS 63-BDSF 63 avait tenu un stand et présenté
des affiches sur la Nakba et BDS, au concert des EGM (environ
200 personnes).

CÉRÉMONIE pour SALAH HAMOURI
le 6 juillet à la MAIRIE de
MONTCEL (63)
Grégory BONNET, Maire de Montcel, et le Conseil Municipal, ont
organisé une cérémonie au cours de laquelle Salah Hamouri,
jeune avocat franco-palestinien, a été déclaré citoyen
d’honneur de la commune de Montcel. Après le discours du
Maire, en présence d’une cinquantaine de personnes, des prises
de parole ont été faites par Christine Pires-Beaune, députée
de la circonscription, Jean-Claude Lefort, coordinateur du
comité de soutien à Salah Hamouri, député honoraire, Yves
Chilliard, Président de l’Association France Palestine
Solidarité 63, ainsi que par Denise Hamouri, mère de Salah,
qui était en direct de Jérusalem par liaison Skype. Plusieurs
élu-e-s étaient présent-e-s : Fatima Bezli-Parret, conseillère
régionale ; Jocelyne Glace-Le Gars, conseillère départementale
; Clémentine Raineau, conseillère départementale ; Jean-Marie
Mouchard, Président de la communauté de communes et maire de
Loubeyrat ; Sylvain Lelièvre, maire de St-Hilaire-la-Croix.

La cérémonie a été suivie d’un moment de convivialité, puis
d’un ciné-débat organisé par l’AFPS 63, avec la projection du
film «PALESTINE, La case prison » (Franck Salomé, 2014). Un
débat très riche de plus de deux heures a suivi ce film très
émouvant et révoltant, qui a permis à JC Lefort de compléter
les informations données durant la cérémonie sur les
prisonniers politiques palestiniens, et la fidélité de Salah à
ses racines palestiniennes.

L’ensemble de cette soirée, très riche, conviviale et
émouvante, a permis de rappeler l’importance de la question de
l’emprisonnement massif, brutal et arbitraire des Palestiniens
par Israël, dans le cadre de sa politique coloniale,
d’apartheid, d’épuration ethnique, et de ses dérives
fascisantes. L’inaction et la complicité des grandes
puissances, dont la France, donnent le feu vert à la politique
israélienne d’expansion continue et de non respect du droit
international et des droits humains. On a souligné
l’importance des actions de solidarité avec les prisonniers
(information, écriture aux prisonniers, cérémonies en France
pour Salah, …) et plus généralement de la mobilisation
populaire, notamment dans le cadre du mouvement BDS qui
progresse en France et dans le monde. La situation alarmante
des 2 millions d’habitants du ghetto de Gaza sous blocus a
aussi été soulignée, ainsi que la coopération sécuritaire
entre « l‘Autorité » palestinienne et l’État colonial
israélien.

Montpellier : Solidarité avec
la « Grande Marche du Retour
» et les prisonniers.
Lecture de poèmes, textes… en hommage aux initiatives des
palestiniens de Gaza

A peine installés samedi 21 avril place de la comédie que la
police municipale s’est manifestée. Elle nous demande de
présenter les autorisations pour tenir le stand. Nous
expliquons que face au refus systématique de la mairie
d’accorder la moindre autorisation (5 demandes déposées par 3
associations en 2017 : 5 refus) nous avons décidé de désobéir
car nous ne permettrons pas qu’on face silence sur ce qui se
passe en Palestine en général et en ce moment en particulier
dans la Bande de Gaza.

En 4 jours de manifestations 40 civils assassinés et près de
4 000 blessés sans la moindre sanction contre Israël !

Depuis 2015 le Maire de Montpellier fait la chasse au BDS par
tous les moyens. Émule du très sioniste Georges Frêche,
Philippe Saurel a toujours soutenu les initiatives pro-
israéliennes à Montpellier. Grand ami déclaré de Manuel Valls
il vient de signer son engagement dans le manifeste contre le
prétendu « nouvel antisémitisme ».

Ce harcèlement policier est d’autant plus injustifié et
discriminatoire que juste derrière notre stand, se tient au
même moment et sans autorisation municipale, le stand d’une
association de lutte contre la prostitution.
Stand qui se tient au même moment que celui de BDS France
Montpellier sans autorisation municipale et sans
problème…(c’est tant mieux pour eux!)

Nous rappelons à la police qui voudrait nous interdire de
filmer que c’est un droit de le faire mais ils poursuivront
leurs tentatives d’intimidation en exigeant un contrôle
d’identité des seules personnes qui filment leur présence. Ce
qui est une forme de pression pour interdire de filmer.

Chacun-e trouvera à ce lien la règlementation en vigueur sur
le sujet qu’il est bon de connaitre.

Cette vidéo est centrée sur l’intervention de la police
municipale :

Malgré la tentative d’interdiction, protégés par les passants-
tes notre rassemblement a pu se tenir.

L’EMPRISONNEMENT   MASSIF   EST   UN   DES   PILIERS   DU   SYSTÈME
D’APARTHEID.

Une première intervention portait sur l’emprisonnement, le
nombre de prisonniers-res et mettait l’accent sur deux
caractéristiques de l’apartheid israélien : La détention
administrative      et   la   détention   et   l’emprisonnement   des
enfants.

Le dernier rapport de l’association Adameer indique qu’il y
avait en mars 2018 :

– 6 050 prisonniers , dont 356 enfants et mineurs de moins de
18 ans, 62 femmes, 7 parlementaires palestiniens. 427
prisonniers en détention administrative dont 13 mineurs.

Ensuite pour rendre hommage à l’initiative non-violente des
manifestants de Gaza qui s’étaient assis face à la frontière
dressée par Israël et s’étaient mis à lire, un petit groupe de
militants-tes « prisonniers » ont lu des poèmes et des
extraits de textes relatifs aux prisonniers et à leur
situation.

Quelques images …
MANIFESTactions ! pour Gaza
En soutien à la « Grande Marche du Retour » des vendredi
jusqu’au 25 mai à GAZA, la Campagne BDS France Montpellier
lance « les Petites Marches pour Gaza » tous les samedis
jusqu’au 27 mai à Montpellier.
La mobilisation BDS France Montpellier du samedi 7 avril 2018
fera date à Montpellier. Plus de 250 personnes ont écouté les
diverses interventions des militants-tes BDS France
Montpellier place de la Comédie avec un pic plus important au
moment de la prise de parole, en direct de GAZA, de Haider
Eid, coordinateur BDS pour la Bande de Gaza, solennellement
écouté et chaleureusement applaudi.

                LA MANIFESTaction
Comme toutes les manifestations BDS, celle-ci a été combative.
La colère, mais aussi l’enthousiasme et la solidarité
explosent et s’expriment du début à la fin des manifestations.
Déjà en 2014, BDS Montpellier avait ancré les manifestations
dans l’activité BDS, en lien avec les campagnes en cours.
Ainsi une manifestation de plus de 2000 personnes avait marché
« sur la Mairie » pour protester contre la « Journée
sioniste » dite de Jérusalem et contre le jumelage avec la
ville israélienne de Tibériade.

Cette fois-ci, répondant à l’Appel du BNC palestinien qui
cible l’embargo sur les armes et les entreprises qui
collaborent aux programmes d’armement, à la surveillance dite
« sécuritaire » et à la répression des populations civiles, le
parcours de la manifestation a ciblé deux agences AXA.

Une première intervention faisant le point sur les massacres
des 30 mars et 6 avril,

(3mn 43)

Et en attendant l’heure du rendez-vous avec Haidar Eid, ont
successivement été développées des interventions sur la
désobéissance civile comme forme de résistance             aux
complicités nationales et locales avec l’apartheid israélien,

4mn44
Et aussi de comment combattre ici l’apartheid israélien en
visant toutes les représentations et présences israéliennes
officielles, telles que les spectacles soutenus par Israël,
comme le prochain festival « Montpellier Danse » qui a
programmé deux spectacles dans le cadre de la « Saison France
– Israël », véritable opération de propagande en faveur de
l’État d’apartheid.

3mn50

Puis nous avons écouté Haidar Eid : (13mn45)

Et enfin la manifestation qui dans son tour de ville a ciblé
deux agences AXA, complices de l’apartheid…
300 personnes à Clermont pour
GAZA et pour BDS
Manifestation à Clermont-Ferrand : « GAZA, halte aux massacres
et au blocus – Boycott et Sanctions contre l’Etat d’Israël »

Environ 300 personnes se sont rassemblées samedi 7 avril à
14h sur la place de Jaude de Clermont-Ferrand (où déambulaient
de nombreux passants sous le soleil), pour dénoncer les crimes
de guerre cyniques commis depuis le vendredi 30 mars par
l’armée israélienne contre les habitants de Gaza qui
manifestaient pacifiquement contre le blocus et pour leur
droit au retour sur la terre de Palestine.

Cette manifestation a eu lieu à l’initiative de l’AFPS 63 et
BDSF 63, et à l’appel de 33 organisations signataires du tract
ci-joint, ainsi que plus récemment de 3 autres organisations :
« Ass. Excellence Education Savoir », « Génération.s 63 » et
« Mosaïc 63 ». Le syndicat Solidaires Auvergne avait mis à
disposition son véhicule et la sono, et le NPA tiré la moitié
des 2.000 tracts du Collectif (1.100 ont été distribués au
total).

A partir de 13h, une quinzaine de militants (AFPS, BDSF, NPA,
UNEF, …) ont distribué des centaines de tracts dans des zones
passantes du centre ville.

L’accueil des manifestants a été un peu chahuté par la sono
d’un stand voisin de LREM en campagne pour les européennes de
2019, d’où quelques échanges verbaux et slogans dénonçant la
complicité de Macron avec Israël, jusqu’à ce que des militants
du Collectif Palestine aillent calmer le jeu, et qu’un cordon
de policiers vienne s’interposer. La présence de ce stand LREM
nous a toutefois valu une bonne visibilité de la manifestation
dans le journal de FR3 Auvergne (voir entre 1 min 30 et 1 min
52) :
Vers 14h30, Marwan de l’AFPS a lu une liste, malheureusement
incomplète, des noms et de l’âge des jeunes victimes. Puis les
participants, qui reflétaient une grande diversité de citoyens
de tous âges, dont de nombreuses femmes, ont fait une minute
de silence, la plupart en s’allongeant par terre. Nous avons
ensuite défilé pendant plus d’une heure autour de la place de
Jaude, puis sur un parcours du centre ville autour de la
préfecture, derrière une grande banderole « Justice pour les
Palestiniens, Boycott et Sanctions contre Israël », ainsi que
de nombreux drapeaux AFPS et une banderole BDSF.

Le défilé a été très dynamique et déterminé, de très nombreux
manifestant-e-s reprenant sans cesse 4 slogans principaux :

« GAZA VIVRA, PALESTINE VAINCRA » ; « ISRAËL ASSASSIN, MACRON
COMPLICE » ; « BOYCOTT ISRAËL, ÉTAT CRIMINEL » ; «A PARIS
COMME A BRUXELLES, DES SANCTIONS CONTRE ISRAËL ». Des visuels
A4 et A3 avec ces slogans étaient portés par de nombreuses
personnes.
Des slogans de l’UNEF pour la libération de Salah Hamouri et
des prisonniers politiques palestiniens ont aussi été repris
par la manifestation.

Comme ni Mr le Préfet, ni son représentant n’avaient prévu de
nous recevoir ce samedi, nous sommes ensuite revenus sur la
grand place au pied de la statue de Vercingétorix, et
différentes organisations ont fait des prises de parole avant
la dispersion de la manifestation : AFPS 63, MJCF 63,
Albertville Vallée Jourdain Solidarité, UNEF et CGT. Ces
prises de parole ont, notamment, appelé le gouvernement
français à prendre des sanctions fortes, comme l’embargo
militaire, et nos concitoyens à boycotter l’État israélien,
aux niveaux politique, économique, culturel, sportif et
universitaire.

Nous avons enregistré une adhésion et 3 promesses d’adhésion à
l’AFPS 63. Plusieurs manifestant-e-s que nous rencontrions
pour la première fois ont indiqué avoir été mobilisé-e-s par
notre page Facebook Palestine 63 solidarité.
Issoire (63), 10 mars :
liberté pour les prisonniers
palestiniens, renforçons le
boycott
Participation de Clermont-Ferrand/Issoire le 10 mars 2018 aux
actions mondiales pour la libération des prisonnierEs
politiques palestiniens.

L’emprisonnement de longue durée est une composante
structurelle de l’ordre colonial et du système d’apartheid
israélien, afin d’obtenir la soumission d’un peuple qui
réclame justice.

Depuis 1967, plus de 850 000 Palestiniens ont été emprisonnés
(40 % des hommes).

La détention administrative : un déni de droit total (par
exemple, SALAH HAMOURI, avocat franco-palestinien ; KHALIDA
JARRAR, parlementaire). La détention des enfants mineurs : un
scandale inacceptable (AHED TAMIMI, 17 ans). La généralisation
de la prison à vie : une chasse aux leaders           (MARWAN
BARGHOUTI, un représentant légitime et reconnu du peuple
palestinien).

Pour exprimer notre solidarité, renforçons le mouvement BDS
(Boycott, Désinvestissement, Sanctions) contre les entreprises
et les intérêts de l’État colonial israélien. Sur l’aspect
sécuritaire et carcéral, boycotter notamment les dérivées de
Hewlett Packard, comme DXC, ainsi que les entreprises
d’armement et leurs complices (dont la banque française AXA,
partenaire de la société israélienne Elbit ) (voir détails
dans le tract ci-joint).

Environ 1.200 exemplaires de ce tract ont été distribués aux
nombreux visiteurs du marché d’Issoire (63) par 17 militant-e-
s AFPS 63 et BDSF 63, RESF, LDH, CGT, FSU, … de la Coalition
BDS 63 (40 organisations). ChacunE d’entre nous portait deux
placards en carton avec les photos de Ahed Tamimi, Salah
Hamouri, Khalida Jarrar, Marwan Barghouti et/ou Munther Amira
(voir photos).

De nombreux passants ont pris le tract, d’autres refusaient
les tracts par principe. Le niveau d’information sur la
question palestinienne nous est paru parfois faible, notamment
auprès des populations rurales très présentes sur le grand
marché de cette sous-préfecture, où nous intervenions pour la
première fois. L’action a été bien visible, du fait du nombre
de militant-e-s, des placards avec les photos des prisonnier-
e-s, de notre banderole BDS, et des appels au boycott. Nous
avons recueilli environ 70 signatures de la pétition pour la
suspension de l’accord UE-Israël.

La matinée s’est terminée par un casse-croute partagé dans le
café associatif La Gabare où de jeunes militant-e-s et
sympathisant-e-s d’Issoire ont pu échanger avec celles/ceux de
Clermont, notamment en vue de développer de futures actions
BDS locales.
Clermont-Ferrand, 4 février :
liberté pour les prisonniers
palestiniens, renforçons le
boycott
Liberte pour prisonniers Palestiniens-Boycott

Participation de Clermont-Ferrand le 4 février 2018 aux
actions mondiales pour la libération des prisonnierEs
politiques palestiniens.

L’emprisonnement de longue durée est une composante
structurelle de l’ordre colonial et du système d’apartheid
israélien, afin d’obtenir la soumission d’un peuple qui
réclame justice.

Depuis 1967, plus de 850 000 Palestiniens ont été emprisonnés
(40 % des hommes).

La détention administrative : un déni de droit total (par
exemple, SALAH HAMOURI, avocat franco-palestinien ; KHALIDA
JARRAR, parlementaire). La détention des enfants mineurs : un
scandale inacceptable (AHED TAMIMI, 17 ans). La généralisation
de la prison à vie : une chasse aux leaders (MARWAN BARGHOUTI,
un représentant légitime et reconnu du peuple palestinien).
Pour exprimer notre solidarité, renforçons le mouvement BDS
(Boycott, Désinvestissement, Sanctions) contre les entreprises
et les intérêts de l’État colonial israélien. Sur l’aspect
sécuritaire et carcéral, boycotter notamment les dérivées de
Hewlett Packard, comme DXC, ainsi que les entreprises
d’armement et leurs complices – dont la banque française AXA,
partenaire de la société israélienne Elbit (voir détails dans
le tract ci-joint ).

Environ 1.500 exemplaires de ce tract ont été distribués aux
nombreux visiteurs du marché aux puces des Salins à Clermont-
Ferrand (dont certains étaient aussi des participants au
festival international du court-métrage, voisin) par plus de
15 militant-e-s AFPS 63 et BDSF 63, UEC, RESF, LDH, CGT, … de
la Coalition BDS 63 (40 organisations). ChacunE d’entre nous
portait deux placards en carton avec les photos de Ahed
Tamimi, Salah Hamouri ou Marwan Barghouti (voir photos).

De nombreux passants ont pris le tract, dont celles/ceux qui
nous ont remerciés pour notre activité et quelques uns qui ont
laissé leurs coordonnées. L’action a été bien visible, du fait
du nombre de militantEs, des placards avec les photos des
prisonniers (dont la photo d’Ahed Tamimi, reconnue par pas mal
de passants) et des appels au boycott. Des exemplaires du
tract ont par ailleurs été mis en libre service sur le stand
du journal l’Humanité pendant la semaine du festival
international du court-métrage.

Vidéo de la conférence de
Richard Falk à la Fête de
l’Humanité
Le Professeur Richard Falk a donné dimanche 17 septembre 2017
une conférence organisée par l’AURDIP et l’AFPS dans le cadre
de la Fête de l’Humanité.

Résumé : Les preuves confirment la conclusion selon laquelle,
en vertu du droit international, Israël est coupable
d’apartheid en raison des pratiques et des politiques qu’il
poursuit en ce qui concerne le peuple palestinien. Le seul
chemin vers la paix pour les deux peuples est qu’Israël
démantèle ses structures d’apartheid. Pour une paix durable,
il ne suffit pas de mettre fin à l’occupation, il est
nécessaire de mettre fin à l’apartheid, non seulement en ce
qui concerne la Cisjordanie et Gaza, mais aussi les
Palestiniens réfugiés et ceux qui vivent en tant que minorité
en Israël et à Jérusalem.

Richard Falk est professeur émérite de droit international à
l’Université de Princeton, et actuellement directeur du projet
“Global Climate Change, Human Security, and Democracy,” à
l’Université de Californie (Santa Barbara). Il a écrit un
grand nombre d’ouvrages sur le droit international et a été
entre 2008 et 2013 rapporteur spécial des Nations unies sur la
« situation des droits de l’homme dans les territoires
palestiniens occupés depuis 1967 ». Il a également d’autres
activités humanitaires, comme la présidence de la Nuclear Age
Peace Foundation

La conférence a été présentée et modérée par Dominique Vidal,
avec la participation de Pierre Barbancey (l’Humanité), Ivar
Ekeland (AURDIP), Bertrand Heilbronn (AFPS), Patrick Le Hyaric
(directeur du groupe L’Humanité, député européen) et Annick
Suzor-Weiner (AURDIP).
La traduction a été assurée par Lamia Somai-Lasa.

Le rapport « Les pratiques israéliennes à l’égard du peuple
palestinien et la question de l’apartheid » de Richard Falk et
Virginia Tilley est disponible pour les organisations et
associations signataires de la Campagne BDS France à cette
adresse: campagnebdsfrance@yahoo.fr

Source: AURDIP

Le géant de l’assurance AXA
est exhorté à mettre fin à
son soutien en faveur des
crimes de guerre israéliens
Ali Abunimah – The Electronic Intifada – 31 juillet 2017

Soixante-dix organisations, partis politiques et syndicats
exhortent le géant des assurances aux origines françaises AXA
à mettre fin à son soutien à l’occupation, au colonialisme et
à l’apartheid israéliens.
Ils affirment qu’AXA doit se désinvestir des trois banques
israéliennes – Hapoalim, Leumi et MIzrahi Tefahot – impliquées
dans la construction des colonies de peuplement illégales
d’Israël sur la terre palestinienne occupée.

Les groupes indiquent également que par le biais de sa filiale
AB, AXA détient des parts chez le fabricant d’armes israélien
Elbit.

Dans une déclaration ce vendredi, ces groupes de la société
civile soulignent que des campagnes populaires ont contraint
plusieurs grandes sociétés, dont Veolia et Orange, à cesser
leur participation dans la colonisation israélienne.

La complicité des banques israéliennes a déjà conduit
plusieurs grandes institutions financières à travers le monde
à se désinvestir des banques israéliennes ou de les exclure de
leurs portefeuilles.

Des banques capitales pour l’occupation
Cinq grandes banques israéliennes, dont les trois dans
lesquelles AXA a investi, sont fortement impliquées dans la
colonisation illégale de la Cisjordanie occupée par Israël.

Selon le groupe de recherche Who Profits, « les banques
israéliennes fournissent l’infrastructure financière pour
toutes les activités des entreprises, agences gouvernementales
et personnes liées à l’occupation continue de la terre
palestinienne ».

En janvier 2016, Human Rights Watch a mis en avant le rôle des
banques israéliennes dans l’activité de colonisation – un
crime de guerre en vertu du droit international.

Human Rights Watch a déclaré que les banques israéliennes
« aident les colonies illégales en Cisjordanie à fonctionner
comme des marchés immobiliers viables, permettant ainsi au
gouvernement d’y transférer des colons ».
Ce groupe, basé à New York, a       aussi exhorté toutes les
entreprises à mettre fin totalement à leurs activités
professionnelles dans les colonies de peuplement israéliennes
en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem.

« Les entreprises coloniales contribuent inévitablement à la
politique israélienne qui dépossède et discrimine gravement
les Palestiniens, tout en tirant profit du vol par Israël de
la terre et des autres ressources palestiniennes », soutient
Arvind Ganesan, directeur de la division commerciale et des
droits de l’homme d’Human Rights Watch.

En mars, des organisations de défense des droits de l’homme,
françaises et palestiniennes, ont publié un rapport révélant
que, comme AXA, plusieurs autres institutions financières
françaises – BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et
BPCE – détenaient aussi des parts dans des banques
israéliennes.

Ces organisations des droits de l’homme tiennent l’État
français – qui réglemente ces institutions financières –
responsable pour les laisser soutenir la colonisation
israélienne. « Le gouvernement français doit exercer des
pressions sur ces banques et compagnies d’assurances afin
qu’elles cessent l’ensemble de leur soutien », ont déclaré ces
organisations.

« Une coquille vide »
De grandes compagnies d’assurances ont déjà été accusées de
complicité dans de graves crimes contre l’humanité. AXA est
l’un des grands assureurs européens à avoir conclu un accord
avec le Congrès juif mondial, il y a près de 20 ans, pour
payer les polices d’assurances des victimes de l’Holocauste
nazi.

Le Congrès juif mondial a présenté cet accord comme une
victoire pour les « survivants de l’Holocauste et de la cause
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