Edito d'Héloïse PESTEL, Conseillère pour les affaires agricoles au Royaume-Uni - Driaaf
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S’inscrire à la lettre N° 41 – 10 février 2020 Edito d’Héloïse PESTEL, Conseillère pour les affaires agricoles au Royaume-Uni Brexit is done ! Et maintenant ? Les péripéties et rebondissements se sont multipliés depuis le referendum de juin 2016 organisé par l’ancien Premier ministre David Cameron. Le déclenchement de l’article 50 du traité de l’Union européenne le 29 mars 2017 laissait deux ans au Royaume-Uni et à l’Union européenne pour préparer la sortie effective du pays. Trois délais supplémentaires, deux Premiers ministres et une valse de ministres auront été nécessaires pour parvenir enfin à un accord de sortie, dont la principale qualité est d’éviter le retour d’une frontière en Irlande du Nord. L’accord de sortie : une première étape. Pour autant, cet accord n’est qu’une première étape pour gérer la séparation. Le plus complexe reste à venir avec la définition d’une relation future entre les deux partenaires, dans des délais extrêmement contraints puisque la période de transition devrait prendre fin au 31 décembre 2020. Celle-ci peut être prolongée une fois, pour une durée maximum de deux ans. Une demande d’extension éventuelle doit être faite avant le 1er juillet 2020. Mais Boris Johnson, a indiqué qu’il s’y refuserait. Cette année, le Royaume-Uni reste dans le marché unique et continue d’appliquer l’ensemble du droit européen, y compris les nouvelles règles adoptées par Bruxelles. Il est en revanche privé de ses députés européens et perd sa chaise à la table des discussions européennes. Il ne peut pas, en théorie, signer d’accords de libre-échange avec des pays tiers. Mais, en parallèle des négociations avec l’UE, le Royaume-Uni entend bien mener des négociations commerciales avec plusieurs pays, prioritairement : les États-Unis, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande pour faire pression sur l’Union européenne. Le plus dur est à venir avec les négociations sur la relation future. Ces négociations vont se baser sur la déclaration politique qui accompagne l’accord de retrait et qui prévoit pour l’avenir un accord de libre-échange ambitieux avec zéro droit de douane et contingent entre l’UE et le Royaume-Uni, assortis d’engagements solides pour garantir une concurrence ouverte et loyale. Du côté britannique, les négociations sur la relation future seront conduites directement par les équipes du Premier ministre, au sein d’une « Task force Europe » dirigée par le conseiller Europe David Frost. Du côté bruxellois, la task force pour les relations avec le Royaume-Uni (ex task force article 50), toujours conduite par Michel Barnier, coordonnera les travaux de la Commission et conservera également son rôle de coordination avec le Parlement européen et le Conseil, sous l’autorité directe de la présidente de la Commission européenne. La Commission présentera début février aux Etats membres un projet de mandat de négociation qui devra être approuvé avant le début des négociations. Objectif Agro International | La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires | P1
Quelles positions tiendront les Britanniques dans ces négociations ? Sur le fond, beaucoup d’incertitudes existent sur les positions que tiendront les Britanniques, notamment sur les questions de l’alignement réglementaire, le niveau de concurrence loyale –préalable posé par la Commission à l’accord de libre-échange, mais également sur la pêche qui est là aussi un des emblèmes du slogan « Take back control » développé par le gouvernement et ce même si le secteur ne représente que 0,1% de l’économie britannique. La position des nations du Royaume risque d’ajouter du piment aux discussions. Si Londres tente de dresser une ligne de conduite claire, les Ecossais, europhiles, pourraient sérieusement gripper la mécanique britannique de négociation. De même, l’Irlande du Nord pourra-t-elle gérer en pratique un écartèlement entre la République au sud et la Grande- Bretagne à l’est ? Le désir de grandeur retrouvée du pays, incarné par le slogan « Global Britain », pourrait bien achopper sur des dissensions internes, avant même de parvenir à des alliances avec de nouveaux partenaires... Les acteurs économiques s’interrogent également. Que ce soit sur la pêche ou sur l’agro-alimentaire, les filières elles-mêmes, aux différents maillons, semblent s’interroger sur les stratégies à adopter. Après avoir longtemps plaidé pour rester dans l’Union, puis pour s’aligner sur les règles européennes afin de maintenir la fluidité maximale des échanges, certains acteurs économiques, y compris dans l’agroalimentaire, envisageraient désormais la possibilité de s’écarter du chemin européen. Avec cette capacité à rebondir face à l’adversité toute britannique, certains pourraient désormais être tentés d’identifier les opportunités offertes par le Brexit et la possible divergence par rapport aux règles de l’Union européenne. Dans tous les cas, l’ensemble des acteurs économiques appellent le gouvernement britannique à la transparence et à la consultation tout au long de la négociation. Tous ces éléments indiquent que les prochains mois seront déterminants et nécessiteront un front commun de la part des Etats membres. Les services de l’Etat travaillent dans ce sens, pour défendre au mieux les intérêts des entreprises françaises. Inscription ou désinscription à la newsletter : (lien) Contact : objectifagrointernational@agriculture.gouv.fr Objectif Agro International | La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires | P2
Inscrivez-vous jusqu’au 17 févier à la journée Export 2020 et choisissez vos ateliers pays avec l’équipe de France agro à l'export : conseillers aux affaires agricoles du ministère dans les ambassades, experts de l'ADEPTA, de Business France, de la CCI Paris-Ile-de-France, de FranceAgriMer, de l'OSCI Inscription Programme Objectif Agro International | La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires | P3
Info réseau des Conseillers aux Affaires Agricoles (CAA) et des Partenaires AFRIQUE ALGERIE CAA laurent.fiat@dgtresor.gouv.fr Le gouvernement algérien donne ses orientations pour les politiques agricoles et rurales Le gouvernement algérien, nommé le 2 janvier 2020 suite à l’élection présidentielle, a élaboré un plan d’action pour la période quinquennale 2020-2024. Concernant l’agriculture, le programme vise la construction d’une politique agricole durable, la consolidation des actions à destination des populations rurales, et la conservation et la valorisation du patrimoine forestier. Les actions prévues pour le développement du secteur portent notamment sur le foncier agricole, la sécurité alimentaire, le développement de l’agriculture et l’élevage sahariens et des zones de montagne, ainsi que la valorisation du potentiel forestier. Le plan devrait se traduire, à l’horizon 2024, par l’accroissement de la production et sa valorisation intégrée, l’amélioration des conditions de vie des populations rurales dans les espaces fragiles montagneux, de la steppe et du Sahara, l’intégration agro-industrielle, et la création d’emplois. Le programme reprend dans une certaine mesure les axes des précédentes politiques agricoles et rurales : volet production agricole pour réduire les importations, volet développement rural et mesures d’accompagnement (capacités humaines, systèmes d’information). Les nouveautés concernent les zones sahariennes et de montagne, l’approche développement durable et les forêts. On note également la volonté d’intégration des filières agricoles et industrielles. ALGERIE BUSINESS FRANCE sabrina.benbouali@businessfrance.fr Les « fellahs » bénéficiaires de la formation sur l’élevage halieutique Une formation de 3 jours sur l’élevage halieutique intégrée à l’agriculture, s’est déroulée début octobre (2019) à l’institut de technologie moyen agricole de Béni-Saf (wilaya de Aïn-Témouchent, 500 kms à l’ouest d’Alger). Cette formation, organisée par l’École technique de la pêche et de l’aquaculture et encadrée par la Chambre de la pêche et de l’aquaculture de la wilaya concernée, avait comme objectif d’informer les fellahs-stagiaires, à travers des cours théoriques suivis d’un cours pratique, sur les techniques d’exploitation et de production des poissons de qualité dans les bassins d’irrigation agricole, approvisionnés en substances organiques, sur le potentiel certain que recèle le pays et sur les centaines de projets lancés depuis. Tiaret, région ouest algérienne, à forte vocation agricole Tiaret, sur une superficie de 20.673 km² et comptant plus de 900.000 hab, la wilaya contribue à hauteur de 3 % à l’économie nationale et 24 % au développement de l’économie locale, avec, à elle seule, un chiffre de 10 Md DZD (75,5 M€). Elle est d’ailleurs leader national sur deux créneaux, la production céréalière et la production d’oignons et est également bonne productrice de viandes rouges, de viandes blanches, d’œufs, d’olives, de fruits et légumes. Située sur les Hauts-Plateaux à, à peine, 300 km au sud-ouest de la capitale algéroise, Tiaret met tout en œuvre pour développer l’exportation de ses produits (céréales, oignons, pomme de terre, légumes secs, viandes rouges/blanches, œufs, olive, fruits et légumes, lait, etc.). Nombreux projets ont été lancés pour ce fait, 40 en tout ; la moitié sont en cours de réalisation, tels l’extension de 700.000 ha de terre agricole sur un total de 1,6 million ha, ou encore le lancement de nouveaux projets (abattoirs, chambres froides, stockage, etc.). Une attention particulière est réservée aux filières lait, viandes et céréales, pour une agriculture moderne afin d’encourager tous ces projets d’investissement. Diversification d’activité et recherche de machines pour production de crèmes glacées Spécialisé dans l’importation de produits de consommation depuis plus de 20 ans, cet opérateur souhaite se diversifier et se lancer dans l’industrie agroalimentaire. Il a pour projet la production de crèmes et desserts glacés, types Mc Fleury, Sundae. A très court terme, il recherche le fournisseur de ces machines de production de glaces dites « à l’italienne », pour sa propre activité. A plus long terme, il envisage l’importation / distribution de ces machines sur le territoire algérien. Objectif Agro International | La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires | P4
COTE D’IVOIRE ADEPTA ena.gautruche@adepta.com L’Adepta signe une convention avec le Ministère des Ressources Animales Ivorien sur le SIA 2020 A l’occasion du Salon international de l’Agriculture à Paris, l’Adepta signera une convention avec le MIRAH (Ministère des Ressources Animales et Halieutiques) portant sur la réalisation du Complexe Agro-industriel laitier de Toumodi (CALT) dans le cadre du Projet de Gestion Intégrée des Ranches et Stations (PROGIRS). L’Adepta a regroupé plus de 20 entreprises françaises pour construire une offre globale afin de répondre collectivement à ce projet. Cette signature viendra entériner la volonté du MIRAH de coopérer avec l’Adepta dans la gestion de ce projet. KENYA CAA vincent.abt@dgtresor.gouv.fr L’Afrique de l’Est est confrontée à une invasion de criquets pèlerins historique depuis 25 ans. L’Afrique de l’Est est touchée depuis la fin 2019 par une invasion de criquets pèlerins d’une ampleur inégalée depuis 25 ans. Les dégâts aux cultures sont d’ores et déjà importants en Somalie, en Ethiopie et au Kenya et aggravent une situation alimentaire déjà critique dans la région, avec plusieurs millions de personnes en insécurité alimentaire. Les nuées de criquets pourraient prochainement menacer le Soudan du Sud et l'Ouganda. Dans les prochaines semaines, les premiers œufs vont éclore au Kenya et en Ethiopie, et le contrôle des nouvelles populations de criquets sera capital pour maîtriser les populations de criquets et limiter les risques d’insécurité alimentaire. La FAO estime les besoins financiers à hauteur de 70 M USD et vient de lancer un appel à contribution aux bailleurs internationaux pour renforcer le contrôle et la lutte des populations de criquets mais également venir en aide aux populations sinistrées. MAROC BUSINESS FRANCE nelliana.douaoui@businessfrance.fr Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM) Business France renouvelle son Pavillon, avec le soutien de la Chambre Française de Commerce et d'Industrie du Maroc (CFCIM) et du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Le SIAM est le plus grand salon agricole du Maghreb regroupant grand public et professionnel. En 2019, il a attiré plus de 850.000 visiteurs et 1.350 exposants de 66 pays différents, avec un visitorat professionnel en nette augmentation. Pour cette 15ème édition - anniversaire, le salon met à l’honneur la digitalisation du secteur. Business France y valorisera notamment les startups avec une offre d’appel dédiée ! Semences, plants et intrants, élevage (génétique, alimentation animale, santé animale, équipements), machinisme agricole, irrigation, équipements pour la 1ère transformation des fruits, légumes et céréales, produits alimentaires… le Pavillon France au SIAM est fait pour vous ! Les nouveautés du Pavillon France : - Une zone de conférences accessible à tous les exposants, - Un pôle produit pour les professionnels de l’agroalimentaire, - Un pôle innovation ouvert et dynamique représenté par des startups, des écoles et des instituts de recherche. - Une action presse renforcée en partenariat avec la CFCIM : communiqué de presse, réseaux sociaux, cocktail Networking avec porteurs de projets locaux, couverture médiatique (+ de 600 journalistes accrédités en 2019). Les inscriptions sont ouvertes via la plateforme en ligne dédiée : https://extranet-btob.businessfrance.fr/prg-28496 NIGERIA ADEPTA ena.gautruche@adepta.com Accueil d’une délégation de Gouverneurs sur le Salon international de l’Agriculture à Paris Les Gouverneurs de 36 Etats du Nigéria souhaitent visiter le SIA 2020 et rencontrer les entreprises françaises. L’Adepta organisera un programme de visites ciblé pour cette importante délégation, en accord avec leurs attentes. Ils ont formulé le souhait de rencontrer les professionnels de la filière élevage et plus particulièrement ses sous-secteurs : lait, fourrage, alimentation du bétail, produits vétérinaires, amélioration génétique. Si vous souhaitez rencontrer cette délégation, contactez l’Adepta. Objectif Agro International | La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires | P5
TUNISIE BUSINESS FRANCE hamdi.othmani@businessfrance.fr Développement des cultures de colza au nord du pays durant la saison agricole 2019-2020 A l’échelle nationale, les superficies totales destinées à la culture du colza ont atteint 13 mille hectares durant la saison 2019/2020. Cette culture très prometteuse, notamment pour l’extraction d’huile végétale alimentaire et la production de fourrages de qualité, est particulièrement répandue dans le gouvernorat de Zaghouan où elle représente une superficie totale de 640 hectares. Lancement d’un nouveau projet d’appui à la mise en œuvre du Recensement Général de l’Agriculture (RGA) Le nouveau projet d’appui à la mise en œuvre du Recensement Général de l’Agriculture (RGA) et à la réalisation de l’inventaire des ressources forestières, pastorales et oléicoles a été lancé le 9 janvier 2020 à Tunis. Ce projet, d’une durée de trois ans, sera réalisé par le biais d’une collaboration entre l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le ministère tunisien de l’agriculture, avec le soutien de la Banque Mondiale. Son objectif serait de fournir des données fiables relatives au secteur agricole, ce qui permettra à la Tunisie de mieux orienter ses stratégies nationales et ses investissements futurs. Il s’agit également d’améliorer les opportunités économiques dans les régions du pays où les indices de développement sont moins élevés et de permettre une gestion appropriée et durable des ressources naturelles, agricoles et sylvopastorales du pays. La Libye est le premier pays d'importation de fruits tunisiens en 2019 Pour la saison 2019, la Libye a occupé la première place des pays d’importations de fruits tunisiens avec plus de 35.000 t de fruits d’une valeur d’environ 11,4 M€, suivie de l’Italie avec 2,6 M€ (6.517 t). Selon les données du Groupement Interprofessionnel des Fruits, le marché libyen est suivi par les marchés russe et allemand qui ont enregistré une croissance des fruits tunisiens importés pour atteindre respectivement, 1 M€ (671 t) et 0,6 M€ (376 t). Il est à noter que les exportations tunisiennes des fruits ont atteint 34,6 M€ (49.000 t), en 2019, contre 27,2 M€ (36.000 t), en 2018, selon les données du Groupement Interprofessionnel des Fruits. Objectif Agro International | La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires | P6
Info réseau des Conseillers aux Affaires Agricoles (CAA) et des Partenaires AMERIQUE julien.barre@dgtresor.gouv.fr ARGENTINE CAA franck.foures@dgtresor.gouv.fr La présidente de l’INTA a été nommée – Mme Susana Mirassou C’est la première fois de l’histoire de l’institution de recherche en agronomie argentine qu’une femme est nommée à sa présidence. Ingénieure en agronomie et docteure en sciences sociales, Mme Mirassou a intégré l’INTA en 1988. Elle dirige l’institution qui compte 7.000 employés, 350 bureaux et des stations expérimentales. Le marché intérieur des vins en croissance en 2019 : +4,9 % en valeur Les rouges ont dominé les tendances de la consommation, avec une croissance de près de 7 %, tandis que la consommation des blancs a baissé de 1,2 % par rapport à l'année précédente. En 2019, 8.806.732 hl au total ont été commercialisés, dont 6.731.214 hl (76 %) de vins rouges et 2.069.792 hl (23,5 %) de vins blancs. julien.barre@dgtresor.gouv.fr BRESIL CAA franck.foures@dgtresor.gouv.fr Quatre entreprises françaises s’unissent pour ouvrir un centre d’innovation à Sao Paulo Carrefour, BNP Paribas, Edenred et Ingenico ont annoncé l’ouverture du centre d’innovation « La Fabrique ». Il sera dédié à l’investissement et l’accélération de start-up dans le domaine des technologies au Brésil. Basé à Sao Paulo, il fera l’objet d’une ouverture complète durant le mois de février 2020. L’EMBARPA met au point un hamburger destiné au « flexitariens » Ce hamburger à base de cajou et de soja est en vente dans des supermarchés de Rio de Janeiro. Il est présenté comme ayant un « goût traditionnel » et sans aucune viande. Interdiction au Brésil de trois antibiotiques comme facteurs de croissance dans l’alimentation des animaux Suite à une consultation publique proposant l’interdiction de 5 antibiotiques comme facteurs de croissance dans l’alimentation des animaux, le MAPA a finalement adopté l’IN 1 du 13/01/2020 interdisant l’usage comme facteur de croissance de 3 de ces 5 antibiotiques : la tylosine, la lincomycine et la tiamuline. Il reste donc désormais au Brésil 6 antibiotiques autorisés comme facteurs de croissance (avilamycine, bacitracine-zinc, enramycine, flavomycine, salinomycine, virginiamycine). CANADA CAA sylvain.maestracci@dgtresor.gouv.fr Le Gouvernement canadien entend lancer une campagne de promotion « Buy Canadian » Le Gouvernement a lancé, fin janvier, un appel d’offres pour la mise en place d’un programme de promotion, notamment sur les réseaux sociaux, sur le marché domestique, des produits agricoles et alimentaires canadiens, pour inciter les consommateurs canadiens à consommer des produits de leur pays, et à renouer des liens entre le consommateur et l’origine des aliments qu’il consomme. Le programme, d’une durée de cinq ans, serait doté d’un budget de 25 M $CAN. Le début de la campagne de promotion est attendu à l’été, après la réalisation au printemps d’enquêtes d’opinions. Objectif Agro International | La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires | P7
julien.barre@dgtresor.gouv.fr CHILI CAA franck.foures@dgtresor.gouv.fr Poursuite des investissements dans le secteur vitivinicole Le secteur reste dynamique avec une poursuite des investissements des grands groupes qui le composent. C’est le cas de « Concha y Toro », qui a investi 45 M€ pour accompagner son développement en 2019. Confirmation de l’ouverture du marché chilien aux viandes fraîches de volailles Suite aux actions menées par la France pour pouvoir exporter au Chili des foies frais de volailles, les autorités chiliennes ont accepté l’ouverture de leur marché aux viandes fraiches de volailles françaises. Le certificat qui permettra de mettre en place de manière effective cette ouverture est en cours de négociation au niveau de l’UE. ETATS-UNIS CAA sylvain.maestracci@dgtresor.gouv.fr Accord commercial partiel Etats-Unis / Chine signé, de nombreuses dispositions sur l’agriculture Mi-janvier, un accord commercial partiel entre les Etats-Unis et la Chine, qualifié d’accord de première phase, a été signé entre les deux pays, et comporte de nombreuses dispositions par lesquelles la Chine s’engage à accroître et/ou faciliter l’accès à son marché pour les produits agricoles (produits laitiers -et notamment les préparations infantiles-, produits et viande de volaille, génétique et viande bovine, produits de porc et viande porcine, produits végétaux -pommes de terre fraîches, luzerne déshydratée, préparations d’amande-, alimentation animale et petfood), ainsi que des engagements sur une accélération des procédures d’autorisation des OGM, la protection des intérêts américains sur le dossier des indications géographiques, l’autorisation d’utilisation de quelques promoteurs de croissance et des achats accrus (+ 32 Md$ sur deux ans) de produits agricoles et alimentaires américains. Accord de protection réciproque d’indications géographiques de spiritueux entre les Etats-Unis et la Bolivie Dans le cadre de l’accord bilatéral conclu fin janvier, les Etats-Unis reconnaissent et s’engagent à protéger sur leur territoire l’appellation Singani (spiritueux à base de raisins blancs de Muscat et boisson nationale de Bolivie), la Bolivie protégeant de son côté les appellations Whiskey du Tennessee et Bourbon. La FDA réactive le projet de réglementation sur l’utilisation de lait ultrafiltré dans les fromages En octobre 2005, la Food and Drug Administration (FDA) avait publié un projet de règlement visant à permettre l’utilisation de lait ultrafiltré dans l’ensemble des fromages, les standards of identity (équivalent américain des normes de commercialisation) des fromages en vigueur aux Etats-Unis listant les types de lait pouvant entrer dans la fabrication de ces produits, et n’autorisant, à l’heure actuelle l’utilisation de lait ultrafiltré que dans certains types de fromage, par exemple fromages fondus ou transformés. Ce projet de réglementation n’avait jamais été finalisé. Fin décembre 2019, la FDA a indiqué rouvrir jusqu’à fin mars la période de commentaires sur le projet de réglementation, sur à la fois l’utilisation du lait ultrafiltré (tant entier qu’écrémé) dans la fabrication des fromages et son étiquetage dans la liste des ingrédients (la FDA entendant obliger à la mention du caractère ultrafiltré du lait). ETATS-UNIS BUSINESS FRANCE Ines.alonso@businessfrance.fr Étiquetage des ingrédients alimentaires contenant des OGM L’étiquetage des ingrédients contenant des organismes génétiquement modifiés (OGM) sur l’emballage des produits alimentaires devient obligatoire avec une mise en œuvre dès le 1er janvier prochain pour les établissements réalisant plus de 10 M USD de ventes alimentaires annuelles et dès le 1er janvier 2021 pour les autres établissements. La mise en conformité obligatoire est fixée au 1er janvier 2022. Source : Federal Register Objectif Agro International | La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires | P8
Info réseau des Conseillers aux Affaires Agricoles (CAA) et des Partenaires ASIE ASEAN CAA wilfrid.fousse@dgtresor.gouv.fr L’ASEAN, trop importante pour être ignorée HSBC Global Research a déclaré dans son rapport "Asean et le monde" que l'ASEAN pourrait ajouter presque autant à la production mondiale que la zone euro au cours des cinq prochaines années. Le rapport qualifie la croissance de la région de "trop importante pour être ignorée". "Si les décideurs politiques adoptent les bonnes réformes, la région pourrait porter sa part du PIB mondial à 5 % d'ici 2030 et à plus de 8 % en termes de PPA (parité de pouvoir d'achat). L'Asean, très ouvert aux IDE et au commerce, est également un moteur de l'intégration du commerce mondial dans un contexte de protectionnisme croissant, ont noté les économistes. L’ASEAN « the place to be » pour le Canada Alors que le Canada est aux prises avec des vents contraires de la part de ses deux principaux partenaires commerciaux - une Maison Blanche protectionniste aux États-Unis et un gel des relations avec la Chine à propos de l'affaire Huawei - Ottawa envisage de plus en plus un lien, plus profond avec l'Asie du Sud-Est dans le cadre de sa réponse. Les chaînes d'approvisionnement mondiales se sont progressivement déplacées de la Chine vers l'Association des Etats de l'Asie du Sud-Est (ASEAN). Le PIB de la région continue de connaître une croissance d'environ 5 %. Une grande partie de la capacité de l'ASEAN à jouer un rôle plus important dans le commerce canadien dépendra d'un éventuel accord de libre-échange (ALE). « Des discussions exploratoires ont permis à l'ASEAN et au Canada de mieux comprendre leur approche de libre- échange et leurs attentes quant à un éventuel ALE ASEAN-Canada ». Pour l'ambassadeur d'Indonésie au Canada, Abdul Kadir Jailani, le potentiel du commerce du Canada avec l'ASEAN et son pays le plus peuplé est immense. Il a noté que l'Indonésie devrait devenir la quatrième économie mondiale en 2045. Demande d’harmonisation des mesures non tarifaires intra ASEAN Des chercheurs de l'Institut de recherche économique pour l'ASEAN (ERIA) et le Centre d'études politiques indonésiennes (CIPS) ont conseillé aux pays de l'ASEAN d'harmoniser leurs mesures non tarifaires pour stimuler le commerce intra- régional. En effet malgré des droits de douanes proches de zéro sur la quasi-totalité des lignes tarifaires, le commerce dans la région restait insuffisamment développé en raison des nombreuses mesures non tarifaires appliquées, telles que les quotas commerciaux, les licences, les réglementations, les exigences d'étiquetage, les contrôles des prix et les mesures anticoncurrentielles. CHINE BUSINESS FRANCE celine.laurans@businessfrance.fr Le marché du vin dépassera celui de la France en 2023 Le salon Vinexpo et la société internationale d'information sur les vins et spiritueux (IWSR) ont publié un rapport, montrant que d'ici 2023, le marché chinois du vin dépassera celui la France et se classera au deuxième rang mondial. Le rapport précise en outre que la valeur totale du marché mondial du vin dépassera 204 Md USD d’ici 2023, contre 194 Md USD en 2018. Sur ce marché, les États-Unis conserveront la première place mondiale, avec une valorisation de marché d'environ 40 Md USD. Le marché du vin chinois sera évalué à environ 18 Md USD, dépassant les 16 Md USD de la France. Il est également fait état que, sur la zone d’Asie-Pacifique, la Chine et l'Australie seront les plus grands marchés de vin au cours des trois prochaines années. Enfin, il est ajouté que, d'ici 2023, la valeur totale du marché du vin d’Asie- Pacifique dépassera 34 Md USD, plaçant la Chine en position de leader. Source : http://www.winesinfo.com/html/2020/1/2-81862.html Objectif Agro International | La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires | P9
marie-helene.lehenaff@dgtresor.gouv.fr COREE CAA gael.thevenot@dgtresor.gouv.fr La Corée du Sud mise sur la formation et la recherche pour lutter durablement contre la peste porcine africaine Tirant les leçons de l’épizootie de peste porcine africaine qui touche le pays depuis mi-septembre, les ministères coréens de l’agriculture et de la pêche projettent de réorganiser la recherche et le développement en matière de santé animale. Jusqu’ici focalisée sur l’influenza aviaire et la fièvre aphteuse, ce secteur va s’ouvrir à d’autres maladies animales pour en englober 20 au total en 2022. Les liens seront renforcés avec des instituts de recherche étrangers et des formations sur mesure vont être mises en place dans les universités coréennes afin de former de futurs experts. Pour rappel, aucun nouveau foyer n’a été déclaré dans les élevages de porcs sud-coréens depuis octobre dernier mais des sangliers contaminés sont régulièrement retrouvés. (Source : Yonhap) Changement du certificat du NAQS (National Agricultural Products Quality Management Service) pour les produits de l’agriculture biologique 5 ans après la mise en œuvre de l’accord de reconnaissance mutuelle pour la certification des produits issus de l’agriculture biologique entre l’Union européenne et la Corée, le NAQS (National Agricultural Products Quality Management Service) a modifié le modèle de son certificat depuis le 1er janvier 2020. Le nouveau certificat devra contenir un numéro d’identification de certification, attribué à l’opérateur européen à partir du 1er janvier 2021 conformément à la réglementation européenne sur les produits issus de l’agriculture biologique. Dans la période intermédiaire, de janvier à décembre 2020, les opérateurs européens doivent indiquer un numéro provisoire composé, suite à des discussions entre l’UE et la Corée, du code de certificateur et d’opérateur. Toutefois, les autorités coréennes (le NAQS et le MFDS) ont relevé que certains importateurs et exportateurs de produits issus de l’agriculture biologique disposent de produits déjà labellisés avec l’ancien numéro qui n’est plus valable depuis le 1er janvier 2020. Un délai de trois mois, soit jusqu’au 31 mars 2020, est accordé durant lequel les deux numéros de certification (l’ancien numéro déjà labellisé sur le produit et le numéro provisoire attribué pour 2020) devront être inscrits sur le nouveau certificat du NAQS. A partir d’avril 2020, seul le numéro provisoire pour 2020 devra figurer. Les autorités coréennes préviennent que les produits qui ne respectent pas cette réglementation se verront refuser l’importation en Corée. INDE ADEPTA Racheline.levi@adepta.com Accueil d’une délégation professionnelle indienne en France L’Adepta prévoit de recevoir des professionnels indiens du secteur laitier du 2 au 6 mars. Cette délégation hautement qualifiée a été identifiée par notre partenaire en Inde, Michèle JANEZIC. Au programme : visites de sites et rendez-vous BtoB avec les entreprises de l’Adepta concernées. INDONÉSIE CAA wilfrid.fousse@dgtresor.gouv.fr Préparation du G20 en Indonésie en 2023 "Nous voulons préparer Labuan Bajo à accueillir le G-20 et le sommet de l'ASEAN en 2023", a déclaré le président Joko Widodo aux journalistes après avoir présidé une réunion du Cabinet dans la ville, située à l'extrémité ouest de l'île de Flores et à proximité d'un site du patrimoine mondial de l’UNESCO habité par des dragons de Komodo, les plus grands lézards du monde. marie-helene.lehenaff@dgtresor.gouv.fr JAPON CAA gael.thevenot@dgtresor.gouv.fr Le Japon s’intéresse aux produits imitant la viande Les consommateurs asiatiques, à l’instar des consommateurs américains et européens, commencent à se tourner vers des produits de substitution imitant la viande. Les motivations dépassent la tradition de végétarisme présente depuis les origines dans la religion bouddhiste et relèvent, comme en Occident, de considérations environnementales et de santé. Itoham Foods, le plus important industriel japonais de la viande, se prépare à lancer sur le marché des substituts de steak de bœuf japonais et de poulet frit obtenus à partir de soja. Fuji Oil Holdings a investi 22 M USD dans la production de produits à base de protéines de soja. La cible des industriels japonais s’étend au-delà du Japon, vers Singapour, Hong- Kong et Taiwan notamment où le mouvement a été lancé par des industriels américains. Alors que plusieurs épizooties frappent l’Asie (pestes porcines classique et africaine notamment), une voie semble ouverte à ce type de produit, attractif pour le jeune consommateur urbain en quête de nouveauté et persuadé d’agir ainsi en faveur tant de l’environnement et que de sa propre santé. Objectif Agro International | La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires | P 10
marie-helene.lehenaff@dgtresor.gouv.fr JAPON CAA gael.thevenot@dgtresor.gouv.fr Initiative privée pour réduire le gaspillage alimentaire Le groupe AEON, premier groupe de distribution alimentaire au Japon, a pris l’initiative de rassembler 21 entreprises agro-alimentaires du Japon pour mener l’action « 10x20x30 Initiative-lutte contre le gaspillage alimentaire ». Cette initiative a été lancée le 24 septembre 2019 par le think tank américain «World Resources Institute» qui regroupe 11 entreprises multinationales telles que Ahold-Delhaise (Pays Bas), Carrefour et Sodexo (France), IKEA (Suède), Kroger et Walmart (Etats-Unis), Metro, Pick’n Pay (Afrique du sud), Savola group (Arabie saoudite), Tesco (Royaume-Uni), et AEON (Japon). Le concept de « 10x20x30 » consiste à rassembler 10 détaillants de taille mondiale qui coopèrent chacun avec 20 clients de taille importante et s’engagent à diminuer de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2030. Au Japon, le gaspillage est évalué à 5.000 Md yens (41 Md €) en valeur par an. Les détaillants du monde pourront échanger et partager les informations et leur exemple pour la lutte contre le gaspillage alimentaire. AEON a réussi à regrouper 21 entreprises japonaises : Ajinomoto, AEON-Agri, AEON Food Suply, Itoen, ITO Fresh Salade, Kato, Kikkoman, Kewpie, Kirin Holdings, Suntory Holdings, Shikishima, Nichirei Foods, Nisshin, Nisshin Foods, Nihon Suisan, Nihon Delicat Fresh, Hikari Miso, Vegitech, Morinaga, Lotte et Yamazaki Bakery. Par ailleurs, le groupe Morinaga a déclaré qu’il ne mentionnera désormais plus la date limite d’utilisation optimale (DLUO) que sous forme de mois et année, ce qui contribuera à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Avec l’équivalent d’un bol de riz gaspillé par jour et par Japonais, le Japon qui n’assure que 37 % de ses besoins en calorie par sa production agricole, prend conscience de la nécessité de lutter contre le gaspillage alimentaire. Le Japon continue de renforcer ses mesures de prévention et de lutte contre la peste porcine africaine Le Japon avait jusqu’ici misé sur la prévention de l’introduction du virus via le renforcement des contrôles de voyageurs dans les points d’entrée. Des chiens renifleurs ont ainsi été formés à la détection de produits à base de viande dans les bagages des voyageurs. Le Ministre de l’agriculture s’est d’ailleurs rendu à l’aéroport de Haneda, principal point d’entrée du pays, pour souligner l’importance du travail de dépistage réalisé en la matière par les services de quarantaine. L’encadrement juridique des mesures de lutte en cas de contamination est également renforcé : un projet de loi a ainsi été soumis fin janvier à la Diète pour permettre l’abattage préventif des porcs situés autour d’un foyer. L’entrée en vigueur de cette loi est attendue pour février et le MAFF pourra alors réviser son guide de bonnes pratiques pour permettre l’abattage préventif des porcs dans un rayon de 3 km entourant un foyer, et non de 500 m seulement comme prévu à l’heure actuelle. Ce faisant, le MAFF s’alignera sur les mesures actuellement mises en places par son voisin coréen. JAPON BUSINESS FRANCE celine.laurans@businessfrance.fr Réglementation sur les additifs alimentaires Le 21 novembre 2019, le MHLW a notifié à l'OMC un projet de modification de sa réglementation sur les additifs alimentaires, visant à autoriser le dicarbonate de diméthyle (E242) en tant qu’additif alimentaire. Source : Ministry of Health, Labour and Welfare (MHLW) SINGAPOUR CAA wilfrid.fousse@dgtresor.gouv.fr Développement de l’Agrifoodtech En dépit de sa production agroalimentaire et de ses ressources foncières limitées, Singapour cherche à se positionner en tant que plaque tournante de l’AgriFoodTech en Asie-Pacifique, mobilisant ses agences publiques et des financements à destination de la recherche et des entreprises positionnées sur ce secteur. Les domaines de développement prioritaires sont l’agriculture urbaine, l’aquaculture, les nouveaux aliments, l’économie circulaire. Près de 200 startups du secteur AgriFood Tech seraient déjà implantées à Singapour. Par ailleurs, de nombreux fonds de capital-risque internationaux spécialisés dans l’AgriFoodTech ont récemment ouvert un bureau et mis en place des accélérateurs. Dans ce contexte, des échanges de prise de connaissance pourraient être organisés entre les deux écosystèmes français et singapouriens afin d’engager des échanges réguliers. En février une délégation de Singapour se rendra en France pour découvrir l’écosystème français d’AgriFoodTech et la Chambre de commerce française de Singapour (FCCS) organisera en mai 2020 avec l’appui de la French Tech une première délégation d’AgriFoodTech françaises à Singapour. Objectif Agro International | La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires | P 11
Opportunités d’affaires A l’occasion de la journée export du 20 février 2020 (atelier 2), des représentants de Singapour présenteront les opportunités d’affaires à Singapour et dans les pays de l’ASEAN pour les entreprises françaises. Ces représentants font partie d’une délégation composée d’une dizaine de personnes du secteur public (gouvernement et universités) et privés de Singapour. Leur objectif est de nouer des partenariats pour le développement de l’agriculture urbaine, de l’aquaculture et des nouveaux aliments à Singapour. Singapour souhaite augmenter d’ici 2030 la part de sa production alimentaire de moins de 10 % actuellement à 30 % de ses besoins. THAILANDE BUSINESS FRANCE marianna.sivaliant@businessfrance.fr Réglementation sur les auxiliaires technologiques Le 13 novembre dernier, le Ministère thaïlandais de la santé publique a publié un règlement concernant les auxiliaires technologiques. Le texte de ce Règlement n’est pour le moment disponible que dans la langue de publication. Source : Ministère thaïlandais de la santé publique Objectif Agro International | La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires | P 12
Info réseau des Conseillers aux Affaires Agricoles (CAA) et des Partenaires EUROPE ALLEMAGNE CAA arnaud.brizay@dgtresor.gouv.fr DMK vend un site de fabrication de crèmes glacées au groupe Schwarz La plus grande coopérative laitière d’Allemagne, DMK (marques Milram, Humana, Alete…), s’apprête à vendre au groupe Schwarz (supermarchés Lidl et Kaufland) son site de Waldfeucht-Haaren dédié à la production de glace et situé à la frontière avec les Pays-Bas. Sous réserve de l’autorisation de l’Office fédéral des cartels, Schwarz devrait reprendre le site et ses 200 employés début 2021. DMK souhaite se concentrer sur ses deux autres sites produisant des crèmes glacées, en augmentant la capacité de production de l’usine d’Everswinkel de 65 Ml à 100 Ml. AUTRICHE CAA arnaud.brizay@dgtresor.gouv.fr Agrana se développe aux Etats-Unis Agrana, filiale autrichienne de Südzucker, a racheté la société Marroquin Organic International Inc., dont le siège se trouve à Santa Cruz, Californie. Spécialisée dans la distribution de produits labellisés bio et sans OGM, Marroquin Organic vient renforcer le segment spécialités (notamment amidon) d’Agrana, qui mise sur l’alimentation infantile et le « clean » label, dans un pays où l’amidon est issu en grande partie de cultures OGM. Le « lait de foin » reste très demandé La production nationale de ce lait sous label reste modeste (510 t) mais le chiffre d’affaires est en 2019 en augmentation de 5,4 % pour atteindre 105 M€. Le bonus « lait de foin » s’établit à 5 à 7 cent par kg, qui s’ajoutent au prix à la production. 60 % du lait de foin et des fromages dérivés sont exportés, en premier lieu vers l’Allemagne. Un partenariat a d’ailleurs été conclu avec des producteurs de lait de foin bavarois. Pour développer son marché, l’ARGE, structure qui gère le label, entend développer la communication auprès des consommateurs, notamment sur le thème bien-être des vaches laitières. BIELORUSSIE ADEPTA racheline.levi@adepta.com Accueil d’une délégation professionnelle bélarusse en France L’Adepta prévoit de recevoir des professionnels bélarusses du secteur laitier la semaine du 30 mars. Forte de son réseau, l’Adepta accueille pour la 3ème année consécutive des industriels de ce pays. Elle organisera des visites de sites et des rendez-vous d’affaires avec les entreprises françaises concernées. Ces visites en France permettent de mettre en valeur le savoir-faire français et de renforcer les échanges. ESPAGNE CAA jerome.froute@dgtresor.gouv.fr Le responsable animaliste de Podemos nommé Directeur Général de la protection animale Soucieux de marquer son engagement en faveur des thèmes animalistes, le gouvernement de coalition a mis en place, au sein de la vice-présidence en charge des droits sociaux (confiée à Pablo Iglesias, leader de Podemos), une Direction Générale de la protection animale. A la tête de cette nouvelle direction a été nommé le responsable animaliste du parti Podemos, Sergio Garcia Torres. Ce dernier a indiqué que sa priorité portait sur l’émergence des directives européennes en matière de bien-être des animaux, de compagnie et d’élevage. Au chapitre animaliste de son programme de campagne, Podemos avait prévu d’éliminer toute aide publique en lien avec la tauromachie et d’interdire tout évènement ou spectacle impliquant la maltraitance d’animaux. Objectif Agro International | La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires | P 13
ESPAGNE CAA jerome.froute@dgtresor.gouv.fr Les agrumes n’ont pas été épargnés par la tempête Gloria La tempête Gloria, qui a frappé principalement l'est de l’Espagne en janvier, a coûté la vie à une dizaine de personnes, en Catalogne, à Valence et aux Baléares. Sous l’effet des vents puissants, des inondations, des tempêtes de neige, de la grêle et des températures très en deçà des normales, les oranges, mandarines et clémentines de la région de Valence - qui restaient à récolter pendant la deuxième période de campagne - ont beaucoup souffert (jusqu’à 80 % de pertes de récoltes sur certaines parcelles). Selon les syndicats agricoles, l’impact pour les arboriculteurs valenciens est d’autant plus important que ces dégâts surviennent à un moment où les prix sont élevés, dans un contexte de volumes en repli. Tiré par la demande chinoise, le marché espagnol du porc blanc a terminé l’année 2019 sur des prix très élevés, mettant en difficulté l’industrie de transformation Second exportateur de viande de porc de l’UE (derrière l’Allemagne), l’Espagne s’est hissée parmi les premiers fournisseurs de porc du marché chinois. Au cours de l’année 2019, les prix du porc d’engraissement ont bondi de 43,82 % (de 1,036 €/kg vif début 2019 à 1,49 €/kg début 2020, niveau jamais atteint depuis 2012), et ceux du porcelet de 54,55 %. Selon l’Association des industries des viandes (Anice), cette hausse spectaculaire de la matière première équivaut à une augmentation moyenne de 50% des coûts de production des produits transformés à base de porc. Anice prévoit un maintien de la situation au moins sur les 2 prochaines années compte tenu des difficultés de la Chine à éradiquer l’épidémie de peste porcine africaine, ce qui constitue une menace sérieuse pour l’activité et la survie des 2.600 entreprises espagnoles de transformation de viande porcine. GÉORGIE ADEPTA racheline.levi@adepta.com Mission d’entreprises – MEDEF International et Adepta - du 16 au 20 mars 2020 Le MEDEF International conduit une délégation de chefs d’entreprises à Tbilissi du 17 au 19 mars 2020. L’Adepta s’associe à cette mission et invite les entreprises des secteurs : vitiviniculture, fruits légumes, irrigation, élevage, industrie laitière à participer à cette mission. Au programme : entretiens institutionnels, entretiens avec les multilatéraux basés en Géorgie (qui disposent de subventions pour appuyer les locaux dans leur développement de projets), entretiens business et visites de sites. L’agriculture représente 9 % du PIB et emploie près de la moitié de la population, c’est le secteur que l’UE soutient en priorité, en versant 77 M€ jusqu’à 2022 à ce pays. Le gouvernement a identifié l’agriculture et l’agroalimentaire comme une priorité ; un fonds d’investissements a été créé pour soutenir les producteurs et les constructions d’unités agroalimentaires et viticoles. PAYS-BAS BUSINESS FRANCE anne-marie.brault@businessfrance.fr Pavillon France sur le salon GREENTECH à Amsterdam du 8 au 10 juin 2020 Le secteur agricole et horticole est un secteur crucial et représente 10 % de l’économie néerlandaise. Les Pays-Bas sont également un leader mondial du secteur horticole et est aussi pionnier en matière d’innovation technologique. La priorité immédiate du secteur est la durabilité face aux enjeux écologiques majeurs. GreenTech Amsterdam est représentatif du dynamisme local et est devenu en quelques années, un salon de référence pour les professionnels impliqués dans la culture horticole avec un focus Innovation sur les secteurs de l’agriculture verticale, biologique, la gestion des énergies. Le salon se caractérise par un fort visitorat international avec 12 489 visiteurs et 114 pays représentés pour 470 exposants. La présence française, organisée par Food’Loire en 2019, sera renforcée pour cette édition avec l’organisation du Pavillon France par Business France en coopération avec Food’Loire, Terralia et Végépolys. Offres et modalités d’inscription : https://extranet-btob.businessfrance.fr/greentech2020/ Revivez en images GreenTech 2019 ICI. Objectif Agro International | La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires | P 14
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