Edito de " l'Equipe France Export " au - JAPON - DRAAF Occitanie

 
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Edito de « l’Equipe France Export » au
JAPON
Après l’Allemagne, nous continuons dans cette lettre, le tour des pays cibles de la commission agricole et agro-alimentaire
internationale, permettant de stimuler les exportations françaises, avec une présentation générale des opportunités au
Japon.

Le pays du soleil levant, terre fertile pour la croissance des exportations françaises agroalimentaires
Avec une croissance en valeur de 4,5 % entre 2017 et 2018, les exportations agroalimentaires françaises ont atteint
1,5 Md € en 2018 faisant passer la France de la 9ème à la 8ème place parmi les fournisseurs de produits agroalimentaires
au Japon. L’Accord de Partenariat Economique (APE) UE-Japon, entré en vigueur le 1er février 2019, devrait permettre de
soutenir cette croissance pour rattraper notamment le Chili (vins), actuellement en 7ème position. En effet, l’APE prévoit
une annulation des droits de douane pour 91 % des importations japonaises en provenance de l’Europe dès l’entrée en
vigueur et 99 % après 15 ans. Des effets positifs de l’APE sont déjà visibles concernant les principaux produits français
exportés au Japon : les exportations de vin ont augmenté en valeur et en volume de 30 % et 20 % aux mois de février et
mars 2019 par rapport à la même période en 2018. De même, les exportations de biscuits, pâtisseries et pain ont eu une
évolution positive de +9 % en février 2019 et +30 % en mars 2019 par rapport à février et mars 2018. Les exportations de
fromages ont progressé de 36 % en comparant le mois de février 2019 avec février 2018 et +9 % en comparant le mois
de mars.

Comment sont perçus les produits français au Japon ?
Les produits français jouissent d’une très bonne image (qualité, sécurité, terroir) au Japon ce qui permet une
différenciation avec les autres produits européens. La reconnaissance de 44 indications géographiques comme par
exemple le jambon de Bayonne renforce l’image de qualité des produits français. Cette image est d’autant plus forte que
de nombreux influenceurs sont des relais de la gastronomie française : le Japon compte le plus grand nombre de
récipiendaires du mérite agricole au monde hormis la France. Chefs, journalistes et professeurs contribuent à promouvoir
cette image d’excellence aux yeux des Japonais.

Quelles sont les opportunités pour les produits français au Japon ?
Si l’APE représente un atout majeur pour le marché japonais, ce n’est pas le seul. Les opportunités sur le marché
agroalimentaire au Japon sont d’autant plus présentes que les dépenses allouées en moyenne par un japonais aux repas
ont augmenté de 5 % ces deux dernières années. Avec ses 127 millions de consommateurs aisés, le marché Japonais est
plus que jamais attrayant.

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Le marché japonais est-il facile d’accès ?
Il serait mensonger de décrire le marché japonais comme facile d’accès. En effet, les négociations entre français et
partenaires japonais peuvent durer plusieurs mois voire années et l’exigence de qualité requise par les consommateurs
et les distributeurs reste élevée. Les clés sont en particulier : l’innovation, l’adaptation aux souhaits du consommateur
(praticité, petites portions par exemple), la qualité. Néanmoins, une fois la relation de confiance établie avec les
partenaires japonais, celle-ci ne sera plus remise en cause avant longtemps.

Le Japon, qui accueillera bientôt 40 millions de touristes en majorité asiatiques, est également regardé par toute l’Asie
comme un modèle de culture et de raffinement, et l’accession au marché japonais peut être un sésame pour les autres
marchés asiatiques. C’est pourquoi investir dans de telles négociations est souvent bénéfique sur le long-terme.

Il faut néanmoins signaler que l’APE connait des difficultés de démarrage, notamment sur les documents justifiant
l’origine européenne des produits ainsi que pour l’attribution des contingents tarifaires lorsqu’ils existent (produits
laitiers, boulangerie…). Toutefois, ces situations font l’objet de discussions entre la Commission européenne et le Japon
afin de fluidifier les procédures.

Enfin, l’empressement de Donald Trump à conclure un accord bilatéral avec le Japon prouve à quel point le marché
japonais est important pour les filières agricoles et agroalimentaires.

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                                                                                                 Conseillère pour les affaires agricoles
                                                                                                 Japon / République de Corée
                                                                                                 Jean Christophe BROLY,
                                                                                                 Ambassade de France au Japon, co-rédacteur

                                       Inscription ou désinscription à la newsletter : (lien)
                                     Contact : objectifagrointernational@agriculture.gouv.fr

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Info réseau des Conseillers aux Affaires Agricoles (CAA) et des Partenaires

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 ALGERIE                                             ADEPTA                                                veronique.dupassage@adepta.com

Mission aquaculture – Novembre 2019
Le gouvernement algérien a débloqué une subvention de 1,7 Md USD pour la réalisation de 135 nouveaux projets de
pisciculture marine, en eau douce, et de conchyliculture. Grâce à ces opportunités d’affaires, l’ADEPTA, en lien avec son
partenaire local, la Chambre de commerce et d’industrie Algéro-française, organisera une mission d’entreprises en marge
du salon de l’aquaculture d’Oran en novembre.

 MAROC                                               CAA                                                   xavier.vant@dgtresor.gouv.fr

Export agriculture
La saison agricole 2019/2018 a été marquée par une hausse des exportations. Le volume des exportations de produits
agricoles s’est élevé à environ 1,64 M t, avec une progression estimée à 9 % par rapport à la même période l’année
précédente. Le chiffre d’affaires à l’export a atteint 17,4 Md MAD. Le volume des exportations de fruits et légumes a
dépassé 830.000 t (+11 %). Parmi cette catégorie, les exportations d’agrumes ont atteint 628.000 t (+6 %), et les
exportations de tomates ont augmenté de 4 % en comparaison avec la même période de la saison précédente.

Export pêche
La valeur marchande des produits de la pêche côtière et artisanale débarqués au Maroc a atteint plus de 2,3 Md dirhams
à fin mars (24 avril 2019). Les débarquements des produits de la pêche côtière et artisanale se sont établis à 281 017 t
au premier trimestre 2019, en augmentation de 19 % par rapport à la même période de l’année dernière, selon l’Office
national des pêches (ONP). La valeur marchande de ces produits a atteint plus de 2,3 Md dirhams à fin mars, en évolution
de 15 % comparativement à la même période un an auparavant, précise l’ONP dans sa récente note relative aux
statistiques sur la pêche côtière et artisanale au Maroc. Par produit, les débarquements d’algues ont affiché une hausse
spectaculaire de 364 % à 8.739 t, tandis que ceux des coquillages (107 t), des céphalopodes (20.567 t), des poissons
pélagiques (232.322 t), du poisson blanc (18.120 t) et des crustacés (1.162 t) ont progressé respectivement de 159 %,
33 %, 16 %, 3 % et 2 %. Par ailleurs, un total de 4.630 t de produits de la pêche côtière et artisanale ont été débarquées
dans les entrées portuaires méditerranéennes, en hausse de 44 % par rapport au T1-2018. Les volumes débarqués dans
les ports situés sur l’Atlantique ont également augmenté de 15 % pour s’établir à 227.691 t.

 TUNISIE                                             BUSINESS FRANCE                                       hamdi.othmani@businessfrance.fr

Save the date ! Business France Tunisie met la Smart Agriculture à l’honneur sur le salon SIAMAP 2019
Dans le cadre du salon SIAMAP 2019, rendez-vous international des professionnels agricoles de la rive sud de la
Méditerranée, le bureau Business France de Tunis organise les 25 et 26 septembre 2019 un colloque technique suivi d’un
programme de rendez-vous B2B sur la thématique : les outils de l’agriculture moderne au service du marché tunisien. Les
opérateurs français de l’AgTech, proposant des solutions innovantes pour une agriculture efficiente (travail du sol,
irrigation, culture, récolte, collecte et traitement de données, aquaculture, etc.), sont invités à prendre part à ce colloque
pour présenter leurs innovations devant une pléiade de professionnels tunisiens. Business France Tunisie identifie
également les acteurs potentiels du marché, cible et organise des rendez-vous B2B avec chacun d’entre eux. Programme
et modalités d’inscription : https://urlz.fr/8No7

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TUNISIE                                             BUSINESS FRANCE                                       hamdi.othmani@businessfrance.fr

Démarrage de l’étude prospective de l’eau à l’horizon 2050 en Tunisie
Le coup d’envoi a été donné, le 16 mai dernier par le ministère de l’agriculture tunisien, à la réalisation de l’étude
prospective de l’eau à l’horizon 2050. Cette étude sera d’une grande importance pour le secteur agricole en Tunisie, un
secteur fortement impacté par la rareté et l’irrégularité des ressources en eau. L’étude permettra également de mettre
en place un plan d’actions visant à instaurer une gouvernance équitable, pour l’inclusion économique et sociale des
régions les plus défavorisées.

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté un protocole financier français d’un montant de 30 M€ relatif
à une ligne de crédit en faveur des PME et PMI tunisiennes
L’Assemblée des représentants du peuple a adopté le 13 mars dernier un projet de loi relatif à un « Protocole » entre les
gouvernements français et tunisien concernant une ligne de crédit en faveur des PME/PMI tunisiennes. Le « Protocole »
comprend un protocole financier, signé par les deux gouvernements le 28 décembre 2017, et son avenant, signé le 31
janvier 2018. Il met à disposition du gouvernement tunisien des concours financiers d’un montant total de 30 M€, qui se
décomposent en (i) un prêt du Trésor français d’un montant de 24 M€ à des taux avantageux, destiné aux PME/PMI
tunisiennes afin de financer l’achat en France de biens et services français ; (ii) un don de 6 M€ destiné au financement
de mesures d’accompagnement (actions de formation, assistance technique, etc.), qui sont liées à l’activité des
bénéficiaires de cette ligne de crédit, et qui sont réalisées par des fournisseurs français. A noter que le don et le prêt
pourront également financer des biens et services non français (tunisiens ou étrangers) dans la limite de 30 % des
concours mis en place.

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                                                                                                             julien.barre@dgtresor.gouv.fr
 ARGENTINE                                           CAA
                                                                                                             franck.foures@dgtresor.gouv.fr

Fruits Bio – premier envoi de kiwis jaunes dans l’UE
Cette première exportation de kiwis jaunes biologiques argentins est présentée comme une nouvelle étape dans la
conquête des marchés internationaux par l’agro-industrie argentine.

Vin – Un secteur qui se concentre progressivement
La concentration du secteur vitivinicole argentin conduit à ne laisser qu’une petite place pour les petits producteurs dans
un contexte tendu marqué par trois années de récoltes compliquées, des surstocks et des coûts de production fixes
élevés. La difficulté à appliquer des hausses de prix de vente et le manque d’échelle internationale de la majorité des
producteurs devraient entraîner une poursuite de ce processus. Pour mémoire, à ce jour 75 % du marché intérieur est
tenu par 20 entreprises et quatre concentrent la moitié des exportations.

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 BRESIL                                              CAA
                                                                                                             franck.foures@dgtresor.gouv.fr

Le lait en poudre reste exempté à ce stade d’un rehaussement des droits de douane depuis la fin des mesures
antidumping
Les importations de lait en poudre au Brésil ne sont désormais plus soumises à une mesure antidumping. Néanmoins, les
autorités brésiliennes ont préparé un projet de mesures de représailles aux mesures européennes augmentant les droits
de douane de certains produits à base d’acier. Ce projet de mesures brésiliennes comportant notamment une
augmentation des droits de douane applicables au lait en poudre provenant d’UE - a été contesté par l’UE qui a plaidé à
Brasilia pour un dialogue constructif afin de trouver une solution satisfaisante pour les deux parties. Le Brésil a accepté
de prolonger pour une nouvelle période les discussions. En cas d’absence d’accord entre les parties, le Brésil pourrait
mettre en application à compter du 30 septembre prochain son projet qui relèverait de 15 % le droit d’importation des
poudres de lait provenant d’UE (le droit consolidé s’élèverait alors à 43 %).

Secteur forestier – Un accord pour la gestion durable dans l’Etat du Mato Grosso
Un accord d’entente réciproque a été signé entre les industries de production et d’exportation de l’Etat du Mato Grosso
(centre Ouest du Brésil qui représente à ce jour 3,7 millions d’ha de forêt natives privées conservées avec un plan de
gestion durable mis en œuvre par environ 1800 structures). Cet accord serait en ligne avec la stratégie de production
durable de cet Etat dénommée PCI (produire, conserver, inclure).

Confirmation d’un cas d’ESB atypique dans l’Etat du Mato Grosso
Cette confirmation faite le 31 mai concerne une vache âgée de 17 ans. Le secrétariat de la défense agricole (équivalent
de la DGAL) a indiqué par note que tout le matériel à risque spécifique a été enlevé de l’animal durant le processus
d’abatage en urgence et incinéré sur le lieu d’abattage. Les autres produits ou dérivés de l’animal n’ont pas été introduits
dans la chaîne alimentaire humaine ou des ruminants.

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CANADA                                              CAA                                                   sylvain.maestracci@dgtresor.gouv.fr

Difficultés persistantes sur l’export de canola canadien vers la Chine
Le canola, variété de colza sélectionnée pour réduire fortement les taux en acide érucique, est une production phare du
Canada, majoritairement destinée à l’exportation, notamment en direction de la Chine (a minima 25 % de sa production).
Depuis mars 2019, ces exportations sont devenues difficiles, voire impossibles (cf. Objectif Agro n°33) : au-delà du motif
sanitaire invoqué par la Chine, certains commentateurs estiment que les motifs chinois sont d’ordre politique. Face à la
persistance d’un différend dont il espérait une issue rapide et devant l’absence de progrès des discussions techniques
engagées, le Gouvernement canadien a décidé, début mai, d’être plus offensif. Sur le plan extérieur, il a menacé d’intenter
devant l’OMC une procédure à l’encontre de la Chine. Sur le plan intérieur, au vu de l’impact sur le revenu des exploitants
canadiens (les cours du canola ont baissé), un assouplissement des systèmes de prêts fédéraux à court terme a été décidé
pour les producteurs de canola afin de leur apporter une plus aide de trésorerie supplémentaire, le temps que le différend
soit réglé.

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 CHILI                                               CAA
                                                                                                             franck.foures@dgtresor.gouv.fr

Le Chili est un leader mondial d’exportation pour 29 produits agricoles, dont 21 du secteur agricole
Les produits agricoles pour lesquels le Chili est le n°1 mondial des exportations sont les produits de la pêche (tels que le
saumon congelé, les filets de truite frais, les oursins fumés et congelés, les morceaux de saumon congelés) ; les produits
forestiers (pâte de confères et bois profilé de conifères) ; et les fruits (raisins frais, myrtilles fraîches, cerises fraîches,
prunes fraîches et séchées, pommes séchées). Les principales destinations de ces produits sont les Etats-Unis (premier
acheteur de saumon, raisins, myrtilles, pommes, graines). L’UE est le premier client pour les exportations de vin chilien
en bouteille. Pour mémoire le Chili est un pays qui a signé à ce jour 26 accords de libre-échange commerciaux, touchant
ainsi deux tiers de la population mondiale selon l’agence de promotion ProChile.

 ETATS-UNIS                                          CAA                                                   sylvain.maestracci@dgtresor.gouv.fr

Second plan exceptionnel d’aide à l’agriculture, palliatif de l’impact des contentieux commerciaux
Un second plan d’aide exceptionnel de 16 Md USD a été annoncé fin mai par le Département de l’Agriculture pour pallier
les pertes économiques subies par les exploitations agricoles américaines de par les mesures de rétorsion adoptées par
les pays tiers en réponse à des actions américaines en matière commerciale (droits sur l’aluminium et l’acier, contentieux
avec la Chine sur des questions de droits de propriété intellectuelle). Un premier plan d’aide exceptionnel de 12 Md USD
avait été mis en place à l’été 2018 (cf. Objectif Agro n°26), dont 200 M USD consacrés à abonder les programmes de
promotion des produits agricoles américains sur les marchés tiers (l’enveloppe de ces programmes étant habituellement
de l’ordre de 260 M USD) : cette fois-ci, 100 M USD supplémentaires sont prévus, le reste de l’enveloppe de 12 Md USD
étant consacré à des paiements directs, plutôt surfaciques, aux exploitants agricoles (14,5 Md USD), et à l’achat de
produits agricoles pour l’aide alimentaire intérieure (1,4 Md USD).

Uniformisation souhaitée par la FDA sur la mention de date limite d’utilisation optimale
Selon la Food and Drug Administration (FDA), la confusion sur les dates de consommation du produit (date limite de
consommation et date limite d'utilisation optimale) serait responsable d’un cinquième du gaspillage alimentaire par le
consommateur final. En effet, la réglementation américaine n’impose pas dates de consommation sur les produits
alimentaires, excepté pour le lait maternisé. Les termes d’une mention (volontaire) de date limite de consommation, ou
d’utilisation optimale, ne sont également pas normalisés (sont par exemple utilisés : « sell by » -à vendre avant le-), «
expires on » -se périme le-…). Afin d’améliorer la situation, la FDA a publié, fin mai un courrier à l’industrie alimentaire,
appelant à utiliser de manière préférentielle, dans les cas de date d’utilisation optimale, la mention « Best if used By »
(Meilleur si consommé avant le). Le courrier de la FDA mentionne le fait qu’il n’aborde pas le cas des dates limites de
consommation, soit lorsque la consommation après la date indiquée du produit, périssable, pourrait susciter des risques
de sécurité sanitaire.

L’utilisation de soufre élémentaire autorisé dans l'élevage biologique
L'USDA a approuvé fin avril l'utilisation de cette substance, d’origine minérale et non organique, en tant que pesticide
(protection contre les acariens, puces et tiques). La décision de l’USDA comporte par ailleurs le reclassement en substance
organique du bitartrate de potassium (sous-produit issu de la vinification), ce qui contraindra l’utilisation dans la filière
de produits issus de procédés biologiques, lorsqu’ils sont disponibles. Le projet initial de décision était paru il y a un an.

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ETATS-UNIS                                          ADEPTA                                                  patricia.villavicencio@adepta.com

Salon PACKEXPO, Las Vegas du 23 au 25 septembre
Rejoignez le Pavillon des entreprises françaises organisé par l’Adepta, sur ce salon international, qui a réuni 45 000
visiteurs pour son édition 2018. L’industrie américaine des machines d’emballage était évaluée à 8,2 Md USD en 2017
soit une croissance de 6,4 % par rapport à 2016. Le carnet de commandes des machines d’emballage a augmenté de
15,2 % en 2017. Au niveau des échanges commerciaux, les importations de machines d’emballage sont en hausse de
1,6 % (2,1 Md USD). Une étude réalisée par PMMI prévoit une croissance de cette industrie 4 % à 2023. Le secteur se
porte bien, c’est le moment de consolider sa présence sur ce marché.

 MEXIQUE                                             ADEPTA                                                  patricia.villavicencio@adepta.com

Mission Vitivinicole : Basse Californie, Coahuila et El Bajio
Une dizaine d’entreprises ont participé du 3 au 9 juin à cette mission vitivinicole qui s’est tenue dans trois régions du
Mexique. Les principales niches d’opportunité sont : les plants de vigne, les produits phytosanitaires, le matériel agricole
et viticole, les produits œnologiques, les tonnelleries, l’embouteillage, les services et formation. La croissance du vignoble
est en hausse chaque année (de 10 % ces deux dernières années) et le Gouvernement mise sur un fort développement
de la vigne pour vinification : 20.000 ha (projection pour 10 prochaines années). Selon un rapport de Rabobank
International, le Mexique est un des principaux pays à plus haut potentiel de croissance de la consommation de vins. La
consommation de vin devrait passer de 80 ML actuellement à 260 ML en 2020. La consommation de vins nationaux est
inférieure à 25 % et la demande est en croissance, d’où un grand besoin des viticulteurs et producteurs de vin d’accroitre
la production et améliorer les rendements et la qualité.

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Edito de " l'Equipe France Export " au - JAPON - DRAAF Occitanie
Info réseau des Conseillers aux Affaires Agricoles (CAA) et des Partenaires

                                                                          ASIE

 ASEAN                                               CAA                                                   wilfrid.Fousse@dgtresor.gouv.fr

Production de volaille
Le groupe de négoce Louis Dreyfus devrait participer à l’introduction en bourse du producteur de volaille malaisien Leong
Hup International (LHI), dans le cadre de sa stratégie de diversification vers la production alimentaire. LHI, l’un des plus
importants producteurs intégrés de volaille (volaille, œufs, alimentation animale) d’Asie du Sud-Est, avec des activités en
Indonésie, au Vietnam, aux Philippines et à Singapour, entrera en bourse le 16 mai prochain. Le groupe proposera
1,2 Md MYR d’actions (290 M USD), dont 275 M MYR (66 M USD) d’augmentation de capital, qui devraient notamment
lui permettre d’investir aux Philippines (120 M MYR, soit 29 M USD), au Vietnam (47 M MYR, soit 11 M USD) et en Malaisie
(41 M MYR, soit 10 M USD).

 CHINE                                               BUSINESS FRANCE                                       celine.laurans@businessfrance.fr

L’industrie des compléments alimentaires pour nourrissons est en pleine expansion
Les données montrent qu'avec les avancées technologiques et l’augmentation de la capacité de production, la production
de l'industrie chinoise des compléments alimentaires pour bébés est en forte hausse. Elle a augmenté de 15 % en 2018
et on estime que d'ici 2024, elle atteindra 255.300 t. Avec la sensibilisation accrue des consommateurs nationaux aux
compléments alimentaires pour nourrissons et le développement économique national, la demande va continuer à
croître. Elle était de 322.700 tonnes en 2018 et on estime qu’elle atteindra 555.700 t en 2024. Ces dernières années, avec
l'amélioration continue du pouvoir d’achat des consommateurs chinois et l'approfondissement du concept d'éducation
scientifique des enfants, le secteur chinois des compléments alimentaires pour nourrissons a continué de progresser.
Cela représentait un marché de 30 Md CNY (3,9 Md €) en 2018, et on estime que cela représentera 44 Md CNY (5,7 Md €)
en 2024. La croissance a été limitée jusqu’ici par un changement lent des habitudes des consommateurs et un
approvisionnement faible des entreprises. De nouvelles politiques publiques, l’augmentation du nombre de bébés avec
l’autorisation du deuxième enfant, la modernisation de la consommation des ménages augmentent la demande. À l'heure
actuelle, le taux de pénétration du marché des compléments alimentaires pour nourrissons en Chine est d'environ 20 %.
Même si le taux de natalité des nourrissons est inférieur aux prévisions, l'amélioration constante du taux de pénétration
laisse encore beaucoup de place au développement du secteur des compléments alimentaires pour nourrissons.

 COREE                                               CAA                                                   sabine.hofferer@dgtresor.gouv.fr

Corée du Nord : Rationnement alimentaire drastique selon l'ONU
Les pires récoltes agricoles depuis 10 ans ont été enregistrées en Corée du Nord, où le rationnement alimentaire a été
encore accentué et où la situation pourrait empirer sans aide internationale, selon un rapport récent de l'ONU. Environ
10,1 M de Nord-Coréens - 40 % de la population - souffrent de malnutrition d’après la FAO. Des experts onusiens se sont
rendus en Corée du Nord en novembre 2018 et avril 2019, pour inspecter des coopératives agricoles, des zones urbaines
et rurales et des centres de distribution. Ils ont découvert que les rations alimentaires avaient été réduites à 300 grammes
par personne par jour depuis janvier, contre 380 grammes pour la même période en 2018. De nombreuses familles ne
bénéficient que de très peu de protéines et ne survivent qu'avec un régime essentiellement composé de riz et de chou.

                  Objectif Agro International   |   La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires   |   P8
Edito de " l'Equipe France Export " au - JAPON - DRAAF Occitanie
COREE                                               CAA                                                   sabine.hofferer@dgtresor.gouv.fr

Corée du Sud : La diminution de la consommation de viande de porc au profit de la viande de volaille se confirme
Probablement du fait de la hausse des cours, la diminution des exportations françaises de viande porcine se poursuit au
mois d’avril avec des exportations en baisse de 20 % en quantité et 26 % en valeur par rapport au mois d’avril 2018. Cette
dynamique négative est partagée par d’autres pays comme la Belgique (-95 % par rapport à avril 2018). La filière porcine
espagnole en revanche fait figure d’exception parmi les pays exportateurs de viande porcine en Corée du Sud en
maintenant sa dynamique positive d’exportations avec une hausse de la quantité exportée en avril 2019 de 23 % par
rapport à avril 2018. Cette baisse générale des importations coréennes de porc est contrebalancée par une forte hausse
des importations de viande de volaille. En effet, le Brésil a exporté 1700 t de plus ce mois-ci qu’en avril 2018 et la Thaïlande
900t.

 INDE                                                CAA                                                   francoise.moreaulalanne@agriculture.gouv.fr

Elior India se développe en Inde
Elior, spécialiste des solutions de restauration, développe ses activités en Inde. En 2017, elle avait fait son entrée sur le
marché indien via les acquisitions de deux sociétés locales - Megabite Food Services et CRCL, au sud de l’Inde à Bengaluru,
Chennai et à Mumbai. Fidèle à sa stratégie d’expansion, elle s’est implantée à Delhi et à Hyderabad cette année.
L’entreprise a installé une cuisine centralisée à Delhi sur une surface de 1 400 m². Elle servira 40.000 plats par jour aux
employés d’une grande entreprise bancaire. L’entreprise compte 8 cuisines ultra-modernes en Inde et sert 150.000 plats
par jours. Sa clientèle comprend des grands noms comme Daimler, Pfizer, Cisco, LinkedIn, MRF, VIT, Larsen & Toubro,
Ashok Leyland, et Hindustan Motors.

Mission agroéquipement du 3 au 8 Novembre
Organisée conjointement avec le Crédit agricole et opérée par Business France, elle s’adresse aux entreprises proposant
des équipements pour l’industrie agroalimentaire ou du matériel agricole. Dans le cas de la campagne « Make in India »,
destinée à relancer les investissements directs étrangers, de nombreuses opportunités sont offertes pour les groupes
français de la distribution, de la transformation, des équipements agroalimentaires, du machinisme agricole et de la santé
animale. L’agroalimentaire enregistre une croissance de 14 % par an. La valeur totale de ce secteur a été évaluée à
322 Md USD en 2016. Cette performance devrait se poursuivre pour atteindre 543 USD en 2020. Secteurs laitier,
transformations des céréales, ou des fruits et légumes sont les secteurs au plus fort taux de croissance actuellement.
Pour s’inscrire : http://mission-agroequipements-inde.evenium-site.com

 INDONÉSIE                                           CAA                                                   wilfrid.Fousse@dgtresor.gouv.fr

Croissance de l’Indonésie
La croissance du PIB de l’Indonésie s’est établie à 5,1 % en g.a. au premier trimestre 2019, stable par rapport au T1 2018.
La consommation des ménages (moteur traditionnel de la croissance à 57 % du PIB) et les investissements (à 32 % du PIB)
progressent tous deux de 5,0 %. Par secteurs, les trois principaux composants du PIB sont l’industrie (20 % du PIB, +3,9
%), le commerce et la réparation de véhicules (13 %, +5,3 %) et l’agriculture, la pêche et la foresterie (11 %, +1,8 %), alors
que les services aux entreprises (+10,4 %) et le secteur de l’information et des télécommunications (+9,0 %) sont les
secteurs les plus dynamiques.

Investissements maritime et côtier
L’AFD a annoncé une aide d’un million d’euros pour la reconstruction de l’économie maritime et côtière de la ville de Palu
et de la province de Sulawesi Centre, qui avaient été frappées par un séisme et un tsunami en septembre 2018, lors d’un
déplacement de l’Ambassadeur de France et de la députée Anne Genetet à Palu. L’aide financière permettra de fournir
des équipements de pêche pour les pêcheurs de la région et de replanter les mangroves sur la côte.

Halal
Le décret d’application de la loi halal a été signé par le Président Joko Widodo, quatre ans et demi après le vote de la loi.
Ce texte précise notamment les procédures d’audits et de certifications, ainsi que les conditions de reconnaissance
mutuelle. Le gouvernement a par ailleurs présenté son plan national pour l’économie islamique 2019-2024 visant à faire
de l’Indonésie un leader mondial dans ce domaine. A cette occasion, les plateformes d’e-commerce Tokopedia et
Bukalapak ont signé un MoU avec le Comité national de la finance islamique (KNKS) pour promouvoir les produits halals
locaux.

                  Objectif Agro International   |   La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires   |   P9
Edito de " l'Equipe France Export " au - JAPON - DRAAF Occitanie
INDONÉSIE                                            CAA                                                   wilfrid.Fousse@dgtresor.gouv.fr

Accord de coopération
L’Indonésie et l’Allemagne ont signé un accord de coopération incluant le financement de 4 projets pour un montant
total de 37 M€. Les domaines de coopération sont la gouvernance, l’enseignement technique, la protection de
l’environnement et de la biodiversité.

 JAPON                                                CAA                                                   sabine.hofferer@dgtresor.gouv.fr

Les exportations de vins et de fromages français poursuivent leur progression grâce à l’APE
Les exportations françaises de vin continuent leur progression depuis l’entrée en vigueur de l’Accord de Partenariat
Economique UE-Japon (APE) le 1er février 2019. Par rapport à mars 2018, les exportations ont progressé en valeur et
quantité de 20 %, de 50 à 60 M€. L’écart se creuse avec les vins chiliens en recul en mars 2019. Les exportations chiliennes
ont baissé de 30 % en valeur en mars 2019 par rapport à mars 2018 de 13 à 9 M€ et de 25 % en volume avec une baisse
de 1.5 M l. Les exportations françaises de fromages sont en hausse en mars 2019 par rapport à mars 2018 avec une
augmentation globale de 400.000 € (+9 %). Ce bon résultat provient avant tout de la progression de 100.000 € (+115 %)
des fromages à pâte persillée, des fromages fondus ni râpés ni en poudre (+80.000 €, +4 %) ainsi que de la catégorie
douanière autres fromages (+350.000 €, +20 %). Ces 3 catégories compensent la baisse des exportations au mois de mars
2019 de caillebotte (-70.000 €, -14 %) et de fromages destinés à être utilisés comme matériau pour le fromage fondu
(- 70.000 €, - 70 %), par rapport à mars 2018.
Négociations avec les Etats-Unis : sous la pression des menaces américaines sur les exportations japonaises
d’automobiles, un possible accord fin mai malgré les réticences japonaises du parti libéral démocrate au pouvoir
Dans un contexte de perte de parts de marché et sous la pression des agriculteurs américains dont le Japon est un des
premiers marchés, le Directeur du Conseil National Economique américain Larry Kudlow est déterminé à signer un accord
bilatéral entre les Etats-Unis et le Japon d’ici fin mai lors de la visite d’Etat de Donald Trump à Tokyo. Cet accord vise à
combler l’écart tarifaire qui se creuse avec les pays signataires du partenariat Trans-Pacifique (TPP-11), mais aussi avec
l’UE engagée dans l’Accord de partenariat économique (APE) UE-Japon. Il est également question de dépasser les
avantages tarifaires obtenus par les pays du TPP-11 et de l’APE, en obtenant des baisses de droits de douane plus
intéressantes. Le parti libéral démocrate (PLD), dont est issu le Premier ministre Shinzo Abe, a adopté une résolution le
12 avril demandant au gouvernement de ne pas signer d’accord qui serait uniquement favorable aux Etats-Unis et de ne
pas céder à une baisse tarifaire supérieure à celles octroyées dans le cadre de l’APE UE-Japon et du TPP-11. Malgré cette
résolution du PLD, S. Abe continue d’afficher sa bonne entente avec D. Trump, comme lors de la visite du Président
américain fin mai.
Viande bovine : le commissaire européen à l’agriculture exhorte le Japon à lever les restrictions sur le bœuf
En amont de la ministérielle agricole du G20, le commissaire européen à l'Agriculture, Phil Hogan, a exhorté le Japon à
ouvrir son marché aux importations de viande de bœuf pour l'ensemble de l'UE, plusieurs Etats membres étant toujours
soumis à un embargo lié à l’épisode ESB pourtant clôturé depuis plusieurs années. Le Japon avait banni en 1996 les
importations de bœuf britannique avant d'étendre l'interdiction à l'ensemble de l'UE en 2000. Bien que l’ESB ait été
éliminée depuis 2005 en Europe, le Japon n’a pas rouvert son marché à tous. Pour la viande de bœuf, comme pour tous
les autres produits agricoles, les autorités japonaises exigent de négocier séparément avec chacun des Etats membres.
A ce jour seuls l'Autriche, la Grande-Bretagne, le Danemark, la France, l'Italie, l'Irlande, les Pays-Bas, la Pologne et la
Suède peuvent exporter de la viande bovine de moins de 30 mois. L’Irlande, comme les Etats-Unis et le Canada, vient de
passer avec succès l’examen de la Food safety commission (FSC) et va pouvoir exporter de la viande de bœuf sans limite
d’âge. La France espère la même issue pour sa propre demande d’ici la fin de l’année, son dossier devant être examiné
par la FSC très prochainement.
La peste porcine classique au Japon : une épidémie qui s’installe et des menaces dues à l’afflux de touristes
La Corée du Sud et le Japon sont à ce jour indemnes de peste porcine africaine, mais le Japon fait face depuis septembre
dernier à une épidémie de peste porcine classique qui a démarré dans la province de Gifu. Ces deux pays doivent toutefois
faire face à un afflux de touristes chinois qui transportent dans leurs bagages divers produits à base de porc, parfois
contaminés par le virus de la peste porcine africaine. Plus de 40.000 cas de viande transportée illégalement par des
touristes chinois au Japon ont été détectés dont 13 de viande contaminée par le virus de la peste porcine africaine. Depuis
avril, le Japon a donc renforcé les sanctions à l’encontre des voyageurs qui introduiraient illégalement sur son territoire
de la viande ou des produits: 7500 € d’amende et 3 ans d’emprisonnement. En Corée du Sud, après la découverte à 15
reprises dans les aéroports voyageurs transportant de la viande contaminée, les pénalités ont été revues à la hausse. De
plus, le ministère coréen de l’agriculture a sensibilisé les éleveurs pour qu’ils ne nourrissent plus les porcs avec des résidus
alimentaires, souvent source de contamination, et un système d’aides de l’Etat sera mis en place pour installer des
clôtures protégeant les élevages contre les sangliers.

                  Objectif Agro International   |   La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires   |   P 10
JAPON                                                BUSINESS FRANCE                                       celine.laurans@businessfrance.fr

Modifications de LMR (réglementation agroalimentaires)
Le 15 mars, le ministère japonais de la Santé, du Travail et du Bien-être (MHLW) a annoncé des propositions de
modification des LMR pour le cyanophos, le tétradifon, le tétraniliprole, la picoxystrobine, le bifénazate, la néomycine et
le fluralaner. Les commentaires étaient attendus jusqu’au 29 mars 2019.
Source : Ministère japonais de la Santé, du Travail et du Bien-être (MHLW)

 MALAISIE                                             CAA                                                   wilfrid.Fousse@dgtresor.gouv.fr

La croissance du PIB malaisien s’est établie à 4,5 % en glissement annuel au 1er trimestre 2019 (après +4,7 % au T4
2018)
Cette croissance est portée par la consommation privée (+7,6 % en g.a) et la dépense publique (+6,3 %), alors que
l’investissement connait une baisse (-3,5 %). Les exportations stagnent (+0,1 %), tandis que les importations reculent
(- 1,4 %). Côté offre, les services (+6,4 % ; part de 57 % dans le PIB), l’industrie manufacturière (+4,2 % ; 22,1 % du PIB) et
l’agriculture (+5,6 % ; 7,2 % du PIB) sont les secteurs en plus forte expansion. De son côté, la construction (4,9 % du PIB)
ne progresse que de 0,2 %, tandis que le secteur des industries extractives (7,6 % du PIB) recule de -2,1 %.

 MALAISIE                                             BUSINESS FRANCE                                       Marianna.sivaliant@businessfrance.fr

Réglementation des additifs alimentaires
Le 9 avril, le Ministère de la santé de la Malaisie a publié le Règlement sur les aliments 2019. Ce règlement apporte des
modifications à la règlementation malaisienne en matière d’additifs alimentaires dont l’entrée en vigueur est prévue pour
le 30 janvier 2021.

 MONGOLIE                                             ADEPTA                                                racheline.levi@adepta.com

Accueil d’une délégation Mongole : Elevage
A l’occasion de la visite en France de la Vice-Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et des industries légères de
MONGOLIE, Madame Saulye JANIMKHAN, l’Adepta a organisé les 27 et 28 mai derniers la visite de deux exploitations
bovines avec le concours de COOPEX MONTBELIARDE et d’INTERLIM GENETIQUE SERVICES. Outre la Vice-Ministre, cette
délégation était composée notamment de l’Autorité des services vétérinaires, des services sanitaires et vétérinaires du
ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et des industries légères de Mongolie et du département vétérinaire de la
ville d’Oulan Baator. Un prochain rendez-vous sera organisé avec l’Ambassadeur de Mongolie en France afin d’identifier
des opportunités pour les entreprises françaises.

 MONGOLIE                                             MAA/DGPE                                              benoit.bour@agriculture.gouv.fr

Certification sanitaire
Le 27 mai dernier, en marge de la Session générale de l’OIE, M. Bruno FERREIRA, directeur général de l’alimentation du
MAA et Mme Saulye JANIMKHAN, vice-Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et des industries légères de
MONGOLIE, ont signé le nouveau certificat sanitaire pour l’exportation de bovins vivants.

 PHILIPPINES                                          CAA                                                   wilfrid.Fousse@dgtresor.gouv.fr

Les philippines progressent à BBB+
L’agence de notation Standard & Poor’s relève d’un cran la notation souveraine des Philippines, de « BBB » à « BBB+ »
assortie d’une perspective stable. Cette notation se trouve ainsi un cran au-dessus de celles de Fitch Ratings (BBB) et de
Moody’s (Baa2). S&P justifie sa décision par la trajectoire de croissance favorable et les fondamentaux
macroéconomiques solides, incluant un endettement public maitrisé. L’agence de notation souligne toutefois la nécessité
de poursuivre les réformes fiscales et le développement des infrastructures du pays.

                  Objectif Agro International   |   La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires   |   P 11
PHILIPPINES                                         CAA                                                   wilfrid.Fousse@dgtresor.gouv.fr

Visite programmée de M. Jean-Baptiste LEMOYNE
M. Jean-Baptiste LEMOYNE, Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, se rendra à
Manille vendredi 28 juin 2019 pour prendre part au Comité économique conjoint France - Philippines. A cette occasion,
une délégation de chefs d’entreprise sera conduite par M. François CORBIN, président du Comité ASEAN de MEDEF
International, du mercredi 26 au vendredi 28 juin.

Baisse des revenus de l’agriculture
Les revenus de l’agriculture ont baissé de 3,1 % au T1 2019 en glissement annuel (après +8,8 % au T1 2018), tandis que
la production a ralenti en volume, à +0,7 % (contre +1,1 % au T1 2018). En valeur, la production végétale s’est contractée
de 6,4 %, de volailles et d’œufs de 3,66 %, de bétail de 0,25 %, tandis que la production halieutique a augmenté de 7,8 %.
La production végétale représente 52,7 % de la production agricole, suivie par l’élevage (17,1 %), la production de volailles
(16,7 %) et la production halieutique (13,5 %).

Accord de coopération
Le FIDA et le ministère Philippin du commerce et de l’industrie ont signé un programme de coopération d’une valeur de
plus de 80 M€ afin de développer les relations entre l’industrie agroalimentaire et les producteurs agricoles. Plus de 1.000
petites entreprises et au moins 78.000 travailleurs agricoles devraient bénéficier du programme.

 VIETNAM                                             BUSINESS FRANCE                                       catherine.bonnet@businessfrance.fr

Du Nord au Sud du pays, un accueil très ouvert de la part des groupes sucriers vietnamiens
10 sociétés françaises ont participé à cette mission collective au Vietnam du 13 au 17 mai 2019, organisée en partenariat
avec l’Association vietnamienne de la canne et du sucre et le CODETEC (Association des équipementiers français de la
filière). Une participation particulièrement importante pour cette mission qui a mené la délégation française de Hanoï à
Ho Chi Minh Ville en passant par les hauts plateaux et la côte sud-est, à la rencontre des principaux groupes sucriers du
pays, dont le leader TTC SUGAR représentant avec ses 9 sucreries plus de 30 % de la production de sucre du pays. Pour
chacun de ces groupes les dirigeants au plus haut niveau ont pu être rencontrés. Les échanges ont été très ouverts et
fructueux, les besoins étant nombreux et concernant des thèmes très divers, de l’amont agricole aux rendements
industriels, en passant par la cogénération. Le plan gouvernemental de développement de l’industrie sucrière vietnamien
prévoit en effet, à horizon 2020 puis 2030, une augmentation de la production de sucre (la production actuelle est de
1,7 M t/an) et de sa qualité, par une amélioration des rendements tant agricoles qu’industriels, et une augmentation des
capacités des sucreries. Des restructurations importantes vont par ailleurs avoir lieu, en particulier dans la perspective
des baisses de droits de douane à l’importation de sucre au sein de l’ASEAN. Autant de perspectives positives pour les
entreprises françaises, toutes très satisfaites de ces rencontres, et dont certaines ont d’ores et déjà initié des
négociations.

                 Objectif Agro International   |   La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires   |   P 12
Info réseau des Conseillers aux Affaires Agricoles (CAA) et des Partenaires

                                                                     EUROPE

 ALLEMAGNE                                           CAA                                                   arnaud.brizay@dgtresor.gouv.fr

Etiquetage nutritionnel – Bund et Länder d’accord sur la méthode
Lors de la dernière conférence des ministres de la protection des consommateurs, les Länder ont décidé à l’unanimité de
soutenir la procédure proposée par le gouvernement fédéral pour l’introduction d’un étiquetage nutritionnel en
Allemagne. Différents modèles seront ainsi soumis cet été aux consommateurs. A côté du Nutri-Score devraient être
présentés plusieurs modèles dont le système développé par le Max Rübner Institut. Il s’agit d’un étiquetage combinant
une évaluation globale dans un hexagone (5 étoiles), et dans cinq autres hexagones, une représentation de la densité
énergétique ainsi qu’une donnée chiffrée pour les 4 nutriments principaux, ces derniers étant signalés par un hexagone
plein s’ils sont inférieurs aux taux recommandés. Comme Nutri-Score, le projet allemand repose sur l’algorithme de la
Food Safety Authority britannique qui doit être amélioré, précise le MRI. Les résultats de la consultation des
consommateurs sont attendus pour l’automne.

Etiquetage des œufs – Elargissement aux produits transformés
La ministre fédérale s’est mise d’accord avec les Länder sur l’étiquetage du mode d’élevage pour les produits transformés
contenant des œufs, cette indication étant à ce jour réservée aux œufs frais en coquille. Elle envisage de saisir la
Commission européenne en ce sens et prévoit un dispositif national si la Commission ne s’engage pas dans cette voie. Le
président du syndicat de l’œuf allemand a par ailleurs rappelé que 91 % des capacités d’élevage de poules pondeuses ont
abandonné les batteries pour des solutions alternatives. Alors que d’autres pays européens discutent de la sortie des
batteries, la forme intermédiaire dite en petits groupes ne représenterait plus que 8 % en Allemagne. La grande majorité
des poules pondeuse (62 %) est élevée au sol.

 AUTRICHE                                            CAA                                                   arnaud.brizay@dgtresor.gouv.fr

La distribution autrichienne de plus en plus sur l’« omnicanal »
Jeudi dernier, la fédération du commerce autrichienne a présenté les résultats de sa deuxième étude "Omnichannel
Readiness Index 2.0" (ORI) réalisée en partenariat avec Google. Il en ressort que plus de 90 % des internautes autrichiens
font des achats en ligne, que 85 % des consommateurs font des recherches sur Internet avant d'effectuer un achat et que
62 % des achats en point de vente sont influencés par le numérique. Les attentes des consommateurs ont également
augmenté en lien avec le développement des « smart phones » : un site optimisé pour le portable est devenu
incontournable, ainsi que la fonction « click-to-call », alors que le « click and collect » se développe. Le secteur qui a le
plus progressé par rapport à 2018 est celui de la distribution alimentaire.

 ESPAGNE                                             CAA                                                   jerome.froute@dgtresor.gouv.fr

Appellations d’origine : l’image de Don Quichotte est réservée à l’AOP « Queso Manchego »
La Cour de Justice européenne considère que l’utilisation de signes distinctifs figuratifs évoquant la zone géographique
liée à une AOP peut constituer une évocation illégale de cette dénomination. Cette décision fait suite à un litige opposant
l’AOP « Queso Manchego » à une entreprise commercialisant des fromages dénommés « Rocinante », non-AOP et avec
une étiquette représentant un cavalier assimilable à Don Quichotte devant des moulins à vent. L’AOP avait engagé une
action en justice contre l’entreprise en question (Industrial Quesera Cuquerella, IQC) qui avait abouti au Tribunal Suprême
espagnol. Selon la CJUE, la réglementation communautaire établit une protection des appellations d’origine contre
« toute évocation » et l’emploi du terme « toute » reflète la volonté de protéger les appellations enregistrées, selon l’idée
qu’une évocation peut être suscitée tant par un élément dénominatif que par un élément figuratif.

                 Objectif Agro International   |   La Lettre du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation et de ses Partenaires   |   P 13
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