Entre héritage et modernité, les coopératives de consommateurs en 2018 - FNCC Fédération Nationale des ...
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Rapport mo r a l Loïc Pelletier, Président de la FNCC et Président du directoire de Coop Atlantique. Les coopératives de consommateurs sont nées au milieu du XIXe siècle d’une idée puissante et toujours d’actualité : avoir prise sur la consommation pour promouvoir une société plus juste. Le raccourci est brutal mais il induit des orientations fortes dans de nombreux secteurs de notre économie, après des débats d’une grande richesse sur les conceptions qu’il convenait d’adopter en matière de politique et d’économie. Rappelons simplement qu’il s’est agi, concrètement, de créer une centrale d’achat et une enseigne de magasins Coop occupant les premières places en France et proposant aux villes et aux campagnes le « juste prix », celui qui permet de rémunérer à la fois le producteur, l’industriel, le salarié et les sociétaires de la coopérative qui a construit le magasin. Le rôle central du coopérateur, par définition aussi divers que notre société, est une particularité de notre mouvement, ouvert à tous. Se sont ainsi bâtis des outils industriels modernes et puissants qui ont servi de repères à leur époque. Certes, la nature de l’équilibre économique délicat à trouver que constitue un projet de coopérative a parfois conduit certaines de ces structures à disparaître, là où le consommateur ne retrouvait plus directement son intérêt. Mais nombre de ces projets ont eu une descendance heureuse, c’est le cas par exemple du Laboratoire Coopératif, pionnier des analyses techniques et comparatives des produits vendus, qui est à l’origine des laboratoires actuels de défense des consommateurs. Au-delà du commerce alimentaire proprement dit, nous devons saluer les avancées majeures dans les domaines de la protection sociale et de la santé avec des caisses de retraite, de prévoyance, de nombreux établissements de convalescence ou de loisirs qui ont contribué à impulser les innovations du XXe siècle dans ces domaines aujourd’hui banalisés. L’année 2017 a confirmé ce regain d’intérêt de la part de nos concitoyens pour ce type d’organisation coopérative. Nous sommes heureux, à la FNCC, de compter chaque mois plusieurs de ces projets qui sollicitent nos conseils et notre soutien, sans compter les anciennes coopératives qui se manifestent tout à coup alors qu’elles menaient en solitaire leur existence parfois très ancienne. Les motivations de ces nouveaux coopérateurs se rejoignent très largement : désir profond de vouloir créer un commerce qui donne plus de place aux relations humaines et dans le respect du développement durable, démarche citoyenne pour participer concrètement et collectivement à l’édification d’un monde meilleur. Cette version de notre rapport annuel en donne quelques exemples marquants. Notre fédération est le havre naturel pour abriter la gestation et l’expansion de ces projets en organisant les échanges et l’appui technique. Le 13 septembre 2017, nous avons fêté les 100 ans de la loi de 1917 sur l’organisation des coopératives de consommateurs, en avant-première de la manifestation organisée par Coop Fr en l’honneur des 70 ans de la loi coopérative de 1947. Les belles idées ont la vie longue et il nous appartient de leur apporter l’enthousiasme et le savoir-faire nécessaires à leur pérennité. De fait, les coopératives de consommateurs jouent de nos jours un rôle modeste qui ne leur interdit ni la fierté de leurs origines ni l’ambition de continuer à proposer des expériences porteuses de sens à travers leurs structures actuelles ou en créant de nouvelles. Les près de 20 000 coopérateurs actifs au sein de nos instances, qu’ils soient les héritiers des grandeurs passées ou les pionniers d’un monde qui se transforme chaque jour sous nos yeux, peuvent trouver dans nos structures un véritable appui tant pour assurer l’avenir de beaux projets que pour inventer ceux de demain. 2
Sommaire p.3 p.4 p.5 p.8 p.9 p.10 p.11 Les coopératives Institut de Donner vie aux Notre rôle au L’Entraide La révision Contacts de consommateurs Développement principes CESE Coopérative coopérative en 2018 Coopératif coopératifs et Arc en Ciel Les coopératives de c o nso mma t e u r s en 2 0 1 8 Avec une histoire démarrée il y a 135 ans, les coopératives de consommateurs ont su s’adapter à la société du moment. Les 3 coopératives historiques : Coop Atlantique Les Coopérateurs de Les Coopérateurs Normandie-Picardie de Champagne Les autres coopératives ou unions de coopératives : Les coopératives affiliées à des réseaux coopératifs Codisud, IDC (Institut de Développement Coopératif). tels que Biocoop, Les Nouveaux Robinsons... (une quarantaine) Les coopératives fermées des administrations et assimilées : Coop de La Poste, Coop de la Banque de Les coopératives en création : La Louve et les France et Coop du Ministère des Finances. coopératives s’en inspirant... (une vingtaine) Un dialogue social riche Chiffres clés 2017 Les Coopératives de Consommateurs appliquent depuis 1955 une convention collective qui leur est propre et s’attachent a faire vivre un • Les coopératives dialogue social actif et constructif. adhérentes à la FNCC C’est ainsi qu’au-delà du respect des échéances réglementaires de regroupent plus de 5 500 négociations sur les salaire (avril 2017) l’égalité professionnelle hommes femmes (octobre 2016 ) ou la révision des classifications (novembre salariés répartis dans plus de 2017) ou la mise en place de la Commission paritaire permanente de 370 points de vente. négociation et d’interprétation( novembre 2017), les coopératives font • Le CA TTC réalisé par ces évoluer leur statut collectif afin de répondre aux préoccupation de leurs points de vente est de salariés : création d’une retraite sur complémentaire pour les cadres et ouverture de négociation sur le télé travail ou l’aménagement du temps 1,3 milliard d’euros (+ 0,1% vs 2016). de travail qui sont, entre autres, programmés en 2018. 3
Institut de D é ve lo pp e men t C o o p ér a t i f Jean Grave Directeur général et Président du conseil d’administration Un outil au service du développement des coopératives L'Institut de développement coopératif, qui fonctionne sous l'égide de la Fédération, applique à la lettre les principes de l’Alliance coopérative internationale, qui orientent les coopératives dans leur projet. Créé par regroupement de capitaux communs dégagés de la liquidation d'activités passées, le but de l’IDC est de permettre que les fonds issus d’une activité coopérative servent à des projets collectifs dès lors que la coopérative cesse d’exister. C’est ainsi que ces fonds ont permis d’augmenter de manière significative les fonds propres des coopératives régionales, leur donnant des atouts pour faciliter la concrétisation de leurs projets. Aujourd’hui, l’IDC souhaite développer sa mission au service du mouvement coopératif en participant à la vie des nouvelles coopératives en création. Une réflexion est en cours dans ce sens pour tout à la fois participer à leur capital de manière symbolique, mais aussi marquer l’attachement du mouvement coopératif aux projets qui font sens dans la société actuelle. Comme tous les coopérateurs, l'IDC accepte le principe égalitaire : « une personne une voix ». Sa présence au capital n'entâche donc pas le fonctionnement démocratique de la coopérative (5e principe). Comme quoi, de la théorie à la pratique, il est possible d'avoir des principes et le sens des réalités. Dans le monde d'aujourd'hui, il n'est pas inutile aussi de prouver qu'il est possible d'agir en fonction d'une éthique. L’accompagnement des coopératives en création La FNCC accompagne les coopératives en création. Créer de toute pièce une coopérative est un processus long et parfois complexe. Par un dialogue tout au long de ce processus, la FNCC essaie de leur donner, dès le départ, tous les moyens de réussir leur projet. Il s’agit dans un premier temps d’une aide à la formalisation du projet, étape première pour convaincre de nouveaux bénévoles et pour constituer le dossier de base qui servira à l’appui du projet auprès des partenaires et des banques. Vient ensuite la rédaction des statuts, qui, au-delà de l’aspect formel, est le moyen de fédérer l’ensemble des membres fondateurs autour de bases solides et d’ancrer leur action dans les principes et règles coopératives qui ont pu démontrer dans la durée toute leur force. Dans une société qui fait la part belle à l’économie collaborative, les usagers sont de nouveau sensibles à l’intérêt d’être les principaux acteurs de leur acte de consommation. Que ce soit pour la distribution alimentaire, signe des temps, mais aussi pour la diffusion de services innovants, plusieurs coopératives de consommateurs voient le jour chaque année. Mais la création effective résulte le plus souvent d’un cheminement de plusieurs mois au cours duquel la FNCC est leur interlocuteur privilégié. Grâce à son outil de financement, l’IDC (cf supra), la FNCC réfléchit dorénavant à un soutien plus actif de certains projets. 4
Donner vie aux prin c ip e s co o p é r a t i f s Stéphane Barré PDG Coop Normandie-Picardie Échanges intercoopératifs Les coopératives de consommateurs, soit directement, soit via la FNCC, entretiennent des relations régulières avec les différentes banques coopératives et avec les coopératives agricoles, autour de divers sujets, projets et manifestations, à l’instar du débat organisé à l’issue de l’Assemblée Générale de Coop Atlantique du 26 mai 2016 à Périgueux – Boulazac, autour du thème « Quelles perspectives pour la filière bovine française ?». Ouvrir le débat autour de préoccupations communes en réunissant tous les acteurs d’une filière jusqu’au consommateur (les coopérateurs) : un vrai exemple de coopération interprofessionnelle ! En juin 2017, l’AG de Coop Atlantique s’est clôturée par un forum illustrant « notre différence coopérative » le 1er juin à Cognac (16). La FNCC, Coop Normandie-Picardie et DionyCoop y ont tenu un stand. Le forum « Notre diffé renc e coop érat ive » du er 1 juin à Cogn ac (16) 5
Relations avec la société civile Par construction, les coopératives de consommateurs ne Autre exemple : peuvent être coupées du monde qui les entoure. Les Coopératives de consommateurs n’oublient pas qu’elles Acteurs économiques au statut particulier, elles participent, font aussi partie d’une famille. comme les autres, au développement et à l’animation des À ce titre, elles apportent leur soutien - financier et actif - aux régions. Chambres Régionales de l’Économie Sociale et Solidaire (les Quoi donc de plus normal que de les voir prendre place au sein CRESS) aux côtés des Banques Coopératives et Mutualistes, d’organisations ou d’institutions, ayant plus particulièrement des Mutuelles et de l’ensemble des composantes, diverses, vocation à initier, promouvoir, voire développer des actions de l’économie sociale et solidaire(1). en faveur du monde entrepreneurial : que ce soit au sein Lieu d’échanges, elles participent aux travaux de des organisations patronales, des chambres de commerce coordination, de promotion et d’animation en faveur du et d’industrie - locales ou régionales -, des comités locaux développement de l’économie sociale. consultatifs, ou d’institutions diverses. Bien que parfois éloignées de certaines des préoccupations Les Coopératives y prennent toute leur place, à l’exemple de de ce vaste secteur, aux horizons multiples, elles estiment leur implication dans le réseau des chambres de commerce, de leur devoir de participer – là, en assemblée, là, en bureau soit en qualité d‘élus, de membres associés ou de conseillers ou en conseil d’administration - aux initiatives visant à techniques : une implication allant, parfois, jusqu’à la prise de soutenir les activités qui y sont représentées, à développer responsabilités au sein même de ces institutions : Présidences l’expérimentation et à mettre en lumière ce pan coopératif, de Commissions, Bureaux, etc. associatif et mutualiste de l’économie. Elles sont ainsi représentées et actives dans les CCI de : C’est cette autre façon d’entreprendre, plaçant l’humain au • La Rochelle cœur de tout, qui est à la base de leur engagement. • Rochefort Par ailleurs, la FNCC en tant que telle est partie prenante • Angoulême d’un certain nombre d’organismes où elle représente les coopératives de consommateurs : • Rouen • Coop FR qui regroupe l’ensemble des familles coopératives • Le Conseil Supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire qui se réunit sous l’égide du Ministre • Le Conseil Supérieur de la Coopération • ESS France : chambre française de l’économie sociale • Et le CESE (voir article) Gérard Thibous, administrateur de Coop Normandie-Picardie, Président d’Arc en Ciel. (1) CRESS soutenues : Poitou-Charentes, Limousin, Normandie et Picardie. 6
L’éducation avec les activités de l’AACC C’est à travers son association de consommateurs, l’AACC, que Coop Atlantique applique le 5e principe Coopératif : « L’éducation, la formation et l’information ». Au sein de l’Association Atlantique des Consommateurs Coopérateurs, une équipe de salariés et de Coopérateurs mènent des actions auprès des consommateurs : • L’éducation à la consommation ou « comment consommer avec plus de discernement », interventions auprès de publics adultes et enfants (agrément de l’Éducation Nationale) sur les thèmes : alimentation, tri des déchets, sécurité domestique. • La défense des consommateurs : 3 permanences d’accueil des consommateurs pour un accompagnement au règlement amiable de leurs litiges de la vie quotidienne (agrément préfectoral). Éducation à la consommation en 2016 : 1582 participants. Adultes 11% Écoliers, lycéens 89% En 2017, 2426 consommateurs renseignés sur leurs litiges de consommation Artisans Automobile 12% 9% 10% Produits non alimentaires Autres (rapports locatifs, Assurance prestation de service, banque…) 11% 11% 47% Fournisseurs d’accès internet 7
Notre rôle au CESE Rappelons que notre fédération fut la première à représenter des employeurs au sein du "conseil économique" et ceci sur les conseils de Charles Gide, économiste au collège de France et théoricien du mouvement coopératif. Jusqu'alors seuls les syndicats de salariés y siégeaient, c'est dire l'image sociale et juste dont jouissait alors la FNCC. Aujourd'hui, le CESE, cette institution mal connue, pourtant troisième Chambre de la République, est une représentation originale et irremplaçable de la France : ce ne sont pas des partis politiques qui y siègent mais la société civile organisée, salariés, employeurs, professions libérales, agriculteurs, coopérateurs bien sûr, mais aussi bénévoles d'innombrables et puissantes associations. En résumé, toute la France qui travaille, rajeunie en 2011 par l'arrivée au CES devenu CESE, du groupe des jeunes et de celui de l'environnement. Nous rendons des avis à la demande du Premier Ministre, de l'Assemblée Nationale ou du Sénat, nous pouvons être saisis par pétition citoyenne ou nous autosaisir. Consulté sur les projets de loi ou grands sujets de société, le CESE est une Chambre où chacun, chaque groupe sait défendre ses points de vue mais aussi les concilier : avis et recommandations sont âprement débattus mais souvent votés à de très larges majorités ! Le groupe de la coopération, avec seulement six membres, bénéficie d'une bonne image au CESE et d’un poste au bureau. La coopération de consommateurs intéresse tout un public qui la découvre ou la redécouvre. Parmi tous les sujets traités, tous ne se prêtent pas à la défense directe des principes coopératifs, même s'il est possible d'avoir une vision très large du "mouvement" coopératif et des coopératives de consommateurs en particulier. En 2016, le groupe de la coopération s’est exprimé publiquement en séance plénière sur différents sujets : > les enjeux de la négociation du projet de partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (PTCI) > l’impact du chômage sur les personnes et leur entourage : mieux prévenir et accompagner > les circuits de distribution des produits alimentaires > Rapport annuel sur l’état de la France en 2016 – Croire toujours en la France Enfin, un groupe transversal informel de l'ESS s'est constitué au sein du CESE. Il permet à cette grande famille aux contours incertains, d'accorder ses violons : en aucun cas il ne pourrait se substituer aux groupes du CESE qui le composent. Christian Argueyrolles Membre au titre de la cohésion sociale et territoriale et vie associative 8
L’Entraide coopérative e t A r c en C i el Des associations actives, œuvrant pour le tourisme social et familial. Situés dans des sites naturels préservés, ces villages - à l’allure et à la décoration contemporaine - offrent des équipements de bien-être et de détente, ainsi qu’un large choix de soirées et d’animations à thème avec le souci constant de garantir aux adhérents coopérateurs, mais aussi aux clients extérieurs, des séjours conviviaux de qualité au prix juste, toutes prestations comprises. Principalement fréquentées par les familles, ces lieux de séjour ont accueilli, en 2016, près de 8 000 personnes représentant 55 000 nuitées facturées. Mais c’est aussi 3,6 millions d’euros de CA et 40 salariés équivalent temps Saint-Trojan-les-Bains, au cœur de la plus grande plein. forêt de l’île d’Oléron. l’Entraide conserve encore, aujourd’hui, la propriété d’une Initiées et soutenues par la Fédération des Coopératives EHPAD, sur la commune de La Chapelle-Saint-Luc, près de Consommateurs, les associations « l’Entraide » et de Troyes, dont la gestion est confiée à une association « Arc en Ciel » – dont la première est reconnue d’utilité spécialisée dans ce secteur, l’AREPA. publique - prolongent les actions sociales et historiques des coopératives de consommateurs dans le domaine des loisirs. Propriétaires au siècle dernier de plusieurs villages et colonies de vacances, elles ont offert à de nombreuses familles, souvent parmi les moins aisées, des possibilités de séjours, à la mer ou à la montagne, à des prix accessibles. S’adaptant à l’évolution des modes, tant de loisirs que de vacances, les associations « l’Entraide » et « l’Arc en Ciel » ont restructuré leur patrimoine au fil du temps pour ne conserver que deux résidences répondant aux exigences actuelles du Conseil d’Administration des coopérateurs de Champagne : marché : Jean Leleu, André Lefranc, Marie Reine Boureau, Christian Ponthieux, • l’une dans la pinède de Saint-Trojan-les-Bains, sur l’île Micheline Jacquinet, Gilles Hernu (Président du CA), Marie-Thérèse d’Oléron, Couvreux, Michèle Buchard, Didier Hoöymans (Directeur Général et • l’autre dans la Vallée de la Maurienne, au sein de la Président de l’Entraide coopérative). station de ski des Karellis. Cette station a pour originalité d’être exclusivement animée par des associations du secteur du tourisme social fonctionnant, sur site, en mode coopératif. 9
La révision c o o p é ra t iv e Olivier Mugnier, Secrétaire Général de la FNCC Mesure emblématique de la loi Hamon du 31 juillet 2014, la révision coopérative a pour objectif de vérifier, au moins tous les 5 ans, que les coopératives assujetties, celles qui emploient plus de 50 salariés, mettent bien en œuvre l’ensemble des principes coopératifs conformément à leurs statuts et dans l’intérêt des coopérateurs. La révision, qui s’impose à toutes les coopératives, se décline de manière différente selon les formes juridiques de coopératives. Si dans une coopérative d’artisans il s’agira essentiellement de vérifier que chaque coopérateur participe activement à la vie de la coopérative et bénéfice de manière équitable de l’activité apportée par sa coopérative, il s’agira pour les coopératives de consommateurs de vérifier les aspects qui sont les plus représentatifs des caractéristiques de ce type de coopérative. En l’occurrence, le référentiel, en cours de validation, met l’accent sur l’information des sociétaires : chaque consommateur est-il bien informé du fait qu’il peut devenir sociétaire, est-ce que l’information des sociétaires leur permet d’avoir une idée claire de la situation de la coopérative, est-ce que les décisions prises profitent bien aux coopérateurs, etc. C’est l’occasion sans doute, pour les coopératives, de s’interroger sur leurs pratiques et de réfléchir aux pistes d’amélioration possibles. 10
76 rue Saint Lazare 75009 PARIS 01 43 45 45 42 contact@fncc.coop www.fncc.coop 3 rue du Docteur Jean 17118 SAINTES cedex 05 46 97 41 11 contact@coop-atlantique.fr www.coop-atlantique.fr Les coopérateurs de Normandie-Picardie Rue de la Coopérative - BP 276 76125 GRAND-QUEVILLY cedex 02 32 11 12 12 www.groupe-coop.coop Les coopérateurs de Champagne 3 avenue Ernest Couvrecelle 02400 ÉTAMPES-SUR-MARNE 03 23 69 65 00 contact@coopchampagne.fr www.coopchampagne.fr 1 allée Monplaisir 17370 SAINT-TROJAN-LES-BAINS 05 46 76 04 53 info@arcenciel-oleron.com www.arcenciel-oleron.com 73 route des Karellis 73870 MONTRICHER-ALBANNE 04 79 59 50 80 info@arcenciel-karellis.com www.arcenciel-karellis.com 3 rue du Docteur Jean 17118 SAINTES cedex 05 46 97 40 91 coop-evasion@coop-atlantique.fr www.coop-evasion.com 3 rue du Docteur Jean 17118 SAINTES cedex 05 46 97 41 35 contact@aacc-coop.asso.fr www.aacc-coop.asso.fr Imp. Coop Atlantique rcs Saintes 525 580 130.
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