CANCEROGENESE ET NOTION D'EPIDEMIOLOGIE - Dr Marine Jary, Oncologie Médicale, CHRU Besançon, IRFC 27/01/2016 - Oncolie
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PARTIE I CANCEROGENESE ET NOTION D’EPIDEMIOLOGIE Dr Marine Jary, Oncologie Médicale, CHRU Besançon, IRFC 27/01/2016
Dysplasie de Dysplasie de bas grade haut grade QU’EST CE QU’UNE CELLULE Colon CANCÉREUSE ? Dysplasie ADK infiltrant modérée
ACQUISITION DE NOUVELLES CAPACITÉS BIOLOGIQUES Indépendance vis-à-vis des signaux de prolifération Echappement aux inhibiteurs de la croissance cellulaire Inactivation des voies de l’apoptose Réplication illimitée Hallmarks of cancer, Hanahan 2000
ACQUISITION DE NOUVELLES CAPACITÉS BIOLOGIQUES Indépendance vis-à-vis des signaux de prolifération Echappement aux inhibiteurs de la croissance cellulaire Inactivation des voies de l’apoptose Réplication illimitée. Propriétés angiogéniques Capacité d’invasion tissulaire et de diffusion métastatique. Hallmarks of cancer, Hanahan 2000
ACQUISITION DE NOUVELLES CAPACITÉS BIOLOGIQUES Phase Vasculaire • Développement de nouveaux vaisseaux • Croissance tumorale locale Phase Dormante • Potentiel métastatique • Tumeur de petite taille (diamètre : ≤ 1-2 mm) SWITCH ANGIOGÉNIQUE résultant de la surexpression de facteurs pro-angiogéniques (ex : VEGF) Bergers G et al. Tumorigenesis and the angiogenic switch. Nat Rev Cancer 2003 ; 3 : 401-10.
ACQUISITION DE NOUVELLES CAPACITÉS BIOLOGIQUES L’angiogenèse est impliquée dans la formation, la croissance et les métastases de la tumeur Stade Tumeur Croissance Invasion Micrométastases Métastase Pré-tumoral Maligne tumorale vasculaire dormantes déclarée Tumeur Switch Tumeur Intravasation Développement Angiogenèse avasculaire angiogénique vascularisée cellule tumorale aux organes secondaire distants L’angiogenèse joue un rôle dans plusieurs étapes de la progression tumorale Poon RT, et al. J Clin Oncol 2001;19:1207–25
ACQUISITION DE NOUVELLES CAPACITÉS BIOLOGIQUES échappement aux mécanismes de contrôle et aux régulateurs du cycle cellulaire Hallmarks of cancer, Hanahan 2000
MAIS AUSSI ! Rôle du métabolisme énergétique Echappement au système immunitaire Rôle du micro-environnement. L'environnement péri-tumoral, contenant des cellules non tumorales (fibroblastes, cellules immunitaires, cellules endothéliales vasculaires…) joue un rôle actif ou freinateur dans l'ensemble de ce processus). Hallmarks of cancer, Hanahan 2011
RÔLE DU SYSTÈME IMMUNITAIRE
RÔLE DU MICROENVIRONNEMENT Marie-Alix Poul Institut de recherche en cancérologie, Montpellier
Facteurs de risque de transformation cancéreuse
Facteurs de risque de transformation cancéreuse INTRINSEQUES Les facteurs génétiques: gènes de prédisposition (par exemple BRCA 1, BRCA 2 pour le cancer du sein) ou polymorphismes génétiques. Non modifiables, surveillance particulière, dépistage adapté Immudépression : greffe, SIDA … EXTRINSEQUES Les facteurs comportementaux, tabac, d’alcool, alimentation, absence d’exercice physique, obésité, vie sexuelle… Les facteurs environnementaux exposition professionnelle, agents infectieux, facteurs physico-chimiques (UV, irradiations, médicaments),
Facteurs de risques génétiques • BRCA1 /BRCA2. Cancer du sein, cancer ovaire • P53. La mutation de ce gène est retrouvée chez les personnes atteintes du syndrome de Li Fraumeni, qui fait, par ailleurs, également augmenter le risque de développer un cancer du sang, du cerveau et le risque de sarcome ; • ATM. La mutation de ce gène est retrouvée chez les personnes atteintes d'ataxie-télangiectasies • PTEN. La mutation de ce gène est retrouvée chez les personnes atteintes du syndrome de Cowden, ou maladie de Cowden qui prédisposent également aux cancers colorectaux et de la thyroïde ; • STK11, aussi appelé PJS ou LKB1. La mutation de ce gène est retrouvée chez les personnes atteintes du syndrome de Peutz- Jeghers. La présence de cette maladie fait également augmenter le risque de cancers colorectaux, de l'ovaire et du testicule.
Ex de la polypose adénomateuse familiale Bull Cancer vol. 97 • N° 11 • nov 2010
Ex de la polypose adénomateuse familiale
FACTEURS DE RISQUES LIÉ AU MODE DE VIE ET À L’ENVIRONNEMENT Salamon. RDP 2008
Il faut retenir les facteurs de risque dont l’impact est très fort : ---tabac pour poumon, ORL, pharynx, cavité, buccale, vessie, ---alcool pour ORL, cirrhose et cancer du foie ---exposition au soleil pour cancer de la peau Salamon. RDP 2008
LES 3 NIVEAUX DE PRÉVENTION définition action exemple Campagne d'information et actes visant à réduire les éducation pour la santé campagne anti-alcool, loi prévention risques d'apparition de éradication des expositions à anti-tabac, interdiction primaire nouveaux cas de cancer des facteurs environnemenaux amiante, vaccination HPV (baisse de l'incidence) (cancérigènes, vaccination) actes destiné à s'opposer à une évolution défavorable dépistage des cancer +++ (qui prévention (baisse de la prévalence) dépistage cancer (sein, augment l'incidence) éducation secondaire par une action réalisée au colon, col utérus) pour la santé tout début de l'apparition du cancer suivi d'un patient dont le actes visant à réduire les cancer a été traité, prévention complications, invalidités, suivi des patients prévention risque rechute, tertiaire rechutes… consécutives au soutien médical et cancer psychosocial
LES 3 NIVEAUX DE PRÉVENTION définition action exemple Campagne d'information et actes visant à réduire les éducation pour la santé campagne anti-alcool, loi prévention risques d'apparition de éradication des expositions à anti-tabac, interdiction primaire nouveaux cas de cancer des facteurs environnemenaux amiante, vaccination HPV (baisse de l'incidence) (cancérigènes, vaccination) actes destiné à s'opposer à une évolution défavorable dépistage des cancer +++ prévention (baisse de la prévalence) dépistage cancer (sein, (qui augment l'incidence) secondaire par une action réalisée au colon, col utérus) éducation pour la santé tout début de l'apparition du cancer suivi d'un patient dont le actes visant à réduire les cancer a été traité, prévention complications, invalidités, suivi des patients prévention risque rechute, tertiaire rechutes… consécutives au soutien médical et cancer psychosocial
TIRÉ DU SITE INCA 2010
EPIDÉMIOLOGIE
POURQUOI FAIRE DE L’EPIDEMIOLOGIE ? Surveillance épidémiologique = essentielle pour contribuer à la prise de décision, répartition des budgets Identifier les risques nouveaux ou suivre risques connus La politique de dépistage: augmenter l’incidence des cancers de bon pronostic et diminuer l’incidence des cancers stade IV. Analyse impact du dépistage
DEFINITION EPIDEMIOLOGIE, FACTEUR DE RISQUE EPIDEMIOLOGIE: Étude de la distribution des maladies chez l'homme et des facteurs qui en déterminent la fréquence Objectifs: Identifier l'ampleur des maladies dans une population définie Identifier les groupes d'intérêt particulier, en l'occurrence à risque élevé FACTEUR DE RISQUE (OMS) : Un facteur de risque est tout attribut, caractéristique ou exposition d’un sujet qui augmente la probabilité de développer une maladie ou de souffrir d’un traumatisme.
Plans Cancers 2003 – J. Chirac Lutte contre le cancer – objectif meilleure PEC patients 2003-2007; 2009-2013; 2014-2017 Plan 2014 – 2017 : 4 priorités déclinées en 17 objectifs (site INCa) : Guérir plus de personnes malades Préserver la continuité et la qualité de vie Investir dans la prévention et la recherche Optimiser le pilotage et les organisations de la lutte contre les cancers
EPIDEMIOLOGIE DES CANCERS Enjeu de santé publique : 1ère cause de mortalité Sources : Données issues des registres des cancers = Enregistrement exhaustif des cas de cancer concernant les personnes habitant une zone géographique déterminée 1935 : CONNECTICUT 1943 : DANEMARK 1976 : . BAS-RHIN . CÔTE-D'OR . DOUBS Registres généraux : tous les cas de cancers Registres spécialisés : localisation (ex: cancers digestifs) ou sous-groupe (enfants) Echelle nationale (pays scandinaves) Échelle locale (département, régions) → estimation
12 Registres des Cancers en France CALVADOS SOMME MANCHE BAS-RHIN HAUT-RHIN COTE D’OR LOIRE ATLANTIQUE DOUBS VENDEE ISERE HERAULT TARN
EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE, ou ANALYTIQUE
EPIDEMIOLOGIE ANALYTIQUE Epidémiologie causale indispensable à la prévention et au dépistage identifie les FdR: Enquêtes cas / témoins (rétrospectives) Études prospectives + fiables
EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE Définition : étude des maladies au sein d’une population afin d’évaluer : Incidence, taux d’incidence Prévalence Mortalité, survie Analyse en sous-groupes: Age Sexe Répartition géographique Catégories socio-professionnelles….
INCIDENCE Nombre de nouveaux cas sur une période donnée dans une population donnée Taux d’incidence : nombre de nouveaux cas/nombre de personne exposées pendant la même période En 2012: 355 000 nouveaux cas estimés de cancer en France métropolitaine (200 000 hommes et 155 000 femmes) Taux d'incidence estimés en 2012 en France métropolitaine = 362,6 pour 100 000 hommes et 252,0 pour 100 000 femmes Âge médian au diagnostic en 2012 en France métropolitaine = 68 ans chez l'homme et 67 ans chez la femme
PREVALENCE Nombre de personnes vivantes atteint d’une maladie à un instant donné Prévalence > incidence Prévalence totale : Nombre de personnes ayant été atteintes de la maladie et survivantes dans une population à un moment donné / Prévalence “réelle” : Nombre de personnes atteintes de la maladie et nécessitant des soins à un moment donné
SURVIE Définition : analyse du statut vital par unité de temps Survie globale = brute Survie sans récidive, progression Survie spécifique (ne prend en compte que les décès liés au cancer) Trastuzumab + capécitabine (n = 78) Probabilité 1.0 Capécitabine (n = 78) 0.8 0.6 HR = 0.76 p = 0.26 0.4 0.2 20.4a 25.5a 0.0 0 10 20 30 40 Mois 74 66 50 33 21 10 8 3 2 77 68 59 47 27 15 6 1 1
EPIDEMIOLOGIE DES CANCERS EN FRANCE o 355 000 cas de nouveaux cancers, estimation 2012 (Source : Institut de Veille Sanitaire) • 200 000 chez l’homme • 155 000 chez la femme o 152 000 décès par cancer observés en 2011 (Source : Centre Epidémiologique sur les causes de décès) • 89 000 chez les hommes • 63 000 chez les femmes Répartition géographique : . Nord > Sud . Est > Ouest Évolution de la mortalité : . Augmentation (vieillissement population, habitudes de vie = alimentation, tabac, exposition solaire) . Diminution (dépistage, progrès thérapeutiques) 1ere cause de mortalité en France devant maladie cardiovasculaire (109 000 à 150000 entre 1968 et 2005) plus mortel chez l’homme 92 000 hommes et 57000 femmes
1ère cause de mortalité en France et 1ère cause de mortalité prématurée ( 20000 chez ho) . Poumon (30000) (24000 ho) . VADS (17000)
Réseau Francim
Réseau RéseauFrancim Francim
EPIDÉMIOLOGIE Bull Cancer vol. 100 • N◦ 6 • juin 2013
CANCER DE PROSTATE 1er cancer de l’homme en incidence, 3ème en mortalité Augmentation incidence 50% en 20 ans (vieillissement population, dépistage) Diminution mortalité grâce au dépistage (diagnostic stade plus précoce) Après 80 ans : 1H/2 Évolution lente
CANCER DU SEIN 1er cancer de la femme pour incidence et mortalité Augmentation incidence 50% en 20 ans Diminution de la mortalité grâce au dépistage (diagnostic stade plus précoce) et progrès thérapeutiques 1 femme / 11 Age médian = 65 ans Ratio H/F : 1/100 Plus fréquent pays occidentaux
CANCER COLO-RECTAL 3ème cancer homme, 2ème cancer femme en incidence ; 2ème cancer pour la mortalité chez l’homme, et 3ème chez la femme Augmentation de l’incidence, diminution de la mortalité (dépistage) Cancer digestif le plus fréquent, 40% de rectum H>F Age médian = 70 ans
CANCER DU POUMON 1ère cause de décès par cancer (3 fois plus que accidents voie publique) Incidence augmente pour la femme, stable pour l’homme (intoxication tabagique plus récente pour la femme) H/F = 5/1 Age médian = 65 ans
CANCER DES VADS Diminution de l’incidence chez l’homme, augmentation chez la femme H>F Nord>Sud ; Est>Ouest Incidence VADS 17000 mortalité 7000
RAPPORT GLOBOCAN 2012 les plus fréquemment diagnostiqués : poumon (avec 1,8 million de cas, soit 13,0 % du total) sein (1,7 million de cas, ou 11,9% du total) cancer colorectal (1,4 million de cas, ou 9,7% du total)
RAPPORT GLOBOCAN 2012 les plus fréquemment mortels : poumon (1,6 million de décès, 19,4% du total), foie (0,8 million de décès, 9,1% du total) estomac (0,7 million de décès, ou 8,8% du total)
PARTIE II Stratégies thérapeutiques en cancérologie : Maladies curables Maladies non curables
Qu’est-ce qu’une maladie curable?
EX : COURBE DE SSP DANS LE CANCER DU SEIN LOCALISÉ
EX: CANCER TESTIS MÉTASTATIQUE AUX POUMONS ET CERVEAU
Qu’est-ce qu’une maladie non curable?
EX : COURBE DE SURVIE GLOBALE DANS LE CANCER DU PANCRÉAS MÉTASTATIQUE
EX : PATIENTES PRÉSENTANT UN CANCER DU SEIN MÉTASTATIQUE: SURVIE À 10 ANS % patientes vivantes 100% CR 263 10 ans 11.4% vivantes PR 766 SD 374 PD 141 0 24 48 72 96 120 144 168 192 2 mois Greenberg P., J. Clin. Oncol, 14, 1996: 2197-2205
PERIODE CURATIVE PERIODE PALLIATIVE Espoir de Période palliative guérison Période palliative terminale SOINS D± Soins ONCOLOGIQUES E de support SPECIFIQUES à l’entourage C SOINS ONCOLOGIQUES E DE SUPPORT S
MALADIES CURABLES Objectif du traitement = guérison Rapport Bénéfice +++ / Risque Maladies curables = 1. Localisée 2. Maladies pauci métastatiques ? 3. Tumeurs germinales y compris multimétastatiques
MALADIES NON CURABLES Un constat : on ne peut espérer une guérison Une question : que peut-on apporter au patient ? Augmenter sa survie Améliorer sa qualité de vie
MALADIES NON CURABLES Rapports bénéfice / risque ou efficacité/tolérance différents en situation métastatique Tumeurs multi métastatiques (sauf cas particuliers) De multiples profils selon la pathologie, les localisations métastatiques… Un cancer unique chez un patient unique = une histoire unique Des stratégies adaptées
STRATÉGIES THÉRAPEUTIQUES 1. traitements loco-régionaux La chirurgie La radiothérapie 2. traitements systémiques La chimiothérapie L’hormonothérapie Les traitements ciblés
STRATÉGIES THÉRAPEUTIQUES Oncologie Chirurgie Radiothérapie Médicale Traitement loco-régional Traitement systémique •Chimiothérapie •Hormonothérapie •Traitements ciblés
1. traitements loco-régionaux La chirurgie La radiothérapie
LA CHIRURGIE A visée curative : Chirurgie carcinologique Ex : chirurgie du cancer de l’ovaire = hystérectomie totale + annexectomie bilatérale + omentectomie + curage + appendicectomie A visée palliative Adaptée aux symptômes du patient Ex : stomie de décharge Chirurgie à visée hémostatique
LA RADIOTHÉRAPIE A visée curative : Protocoles spécifiques, souvent associés à de la chimiothérapie concomitante. Ex : RTCT des tumeurs ORL Ex : RTCT pré opératoire des tumeurs rectales A visée palliative : Ex : irradiation vertébrale à but antalgique
2. Traitements systémiques La chimiothérapie Métastatique Adjuvante Néoadjuvante Radiochimiothérapie concomitante Chimiothérapie d’induction L’hormonothérapie Les traitements ciblés
LA CHIMIOTHÉRAPIE Principe : diffusion dans tout l’organisme donc action sur les lésions non accessibles au traitement local, multiples, non visibles… • Action préférentielle sur cellules tumorales (renouvellement, réparation) mais non spécifique (toxicité).
OBJECTIFS DES CHIMIOTHÉRAPIES 1. Chimiothérapie à la phase métastatique : augmente la survie, améliore la qualité de vie (action sur les symptômes). Ex : cancer colique métastatique : survie à plus de 2 ans, beaucoup moins d’occlusions de douleurs abdominales, d’ascite.
2. Chimiothérapie adjuvante Objectif : éradiquer les micrométastases à distance Chimiothérapie Chirurgie
NEJM, 1976. BONADONNA G.
3. Chimiothérapie néoadjuvante Objectifs : éradiquer les micrométastases à distance + favoriser un traitement local + évaluer l’efficacité de la chimiothérapie sur la pièce opératoire. Chimiothérapie Chirurgie
EX: TRAITEMENT NÉOADJUVANT DANS LE CANCER DU SEIN Tumorectomie versus mastectomie
4. Radio chimiothérapie concomitante Objectif : augmenter l’efficacité (synergie), augmenter la survie RT Chimiothérapie : 5 FU, Platines
5. Chimiothérapie d’induction Cancer localement avancé, protocoles de préservation d’organes (laryngectomie)
L’HORMONOTHÉRAPIE Traitement systémique Curatif (adjuvant) ou palliatif Cancers hormonodépendants (sein+++, endomètre). Tamoxifène (= nolvadex), Femara, Aromasine, Arimidex, Mégace, Faslodex
LES TRAITEMENTS CIBLÉS
MULTITUDES DE « CIBLES » Ma, Adjei CA Cancer J Clin 2009
MULTITUDES DE « CIBLES » Transduction du signal : Réseau de signalisation Ma, Adjei CA Cancer J Clin 2009
ZOOM Ligand trastuzumab bevacizumab TKR TKR ℗ ℗ Membrane lapatinib RAS Cellulaire PTEN PI3K … everolimus RAF AKT mTOR MAPK SURVIVAL TRANSCRIPTION PROLIFERATION Noyau
Anticorps Ligand monoclonaux : Anti-VEGF, anti HER2, anti EGFR TKR TKR ℗ ℗ Cell RAS membrane PTEN Inhibiteurs Inhibiteurs deRAF tyrosine de AKT mTOR kinases mTOR MAPK SURVIVAL TRANSCRIPTION PROLIFERATION
LES TRAITEMENTS CIBLÉS Traitement systémique Curatif (adjuvant) ou palliatif Cible une protéine qui a un rôle clé dans le développement du cancer : HER 2 = Herceptin (sein, estomac) VEGFR = Avastin (côlon, sein, poumon, rein…) Tyrosine kinase = Sutent, Nexavar, (rein) Glivec … Moins toxiques que la chimiothérapie car plus spécifiques.
ET L’IMMUNOTHÉRAPIE ?
Rôle de CTLA4 et PD1 dans la régulation de l’activation lymphocytaire T PardollD Nat Rev Can 2012
OVERALL SURVIVAL IN PHASE II STUDIES METASTATIC MELANOMA Overall Survival in Study 007 Overall Survival in Study 008 1.0 Ipi 10 mg/kg + Bude 0.9 Censored 1.0 10 mg/kg Ipi 0.8 Ipi 10 mg/kg + Plac 0.9 Censored 0.7 Censored 0.8 Proportion alive 0.6 0.7 Proportion alive 0.5 0.6 0.4 0.5 0.3 0.4 0.2 0.3 0.1 0.0 0.2 0.1 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50 52 54 56 58 60 62 64 66 68 70 72 74 Months 0.0 Subjects at Risk 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50 52 54 56 58 60 62 64 66 68 70 Ipi+Bude 58 56 52 41 34 32 29 28 25 24 21 19 17 17 17 17 17 17 16 16 16 16 16 15 15 15 15 15 15 15 15 14 9 8 5 2 1 0 Ipi+Plac 57 51 47 45 44 38 33 31 29 26 22 20 18 18 17 16 15 15 14 14 14 13 13 13 13 13 13 13 13 13 13 9 4 4 1 0 0 0 Months Subjects at Risk 10 mg/kg Ipi 155 140 114 96 83 78 70 65 60 55 52 46 45 42 35 34 33 32 32 31 30 28 27 27 27 27 27 26 26 26 25 24 9 3 1 0 Overall Survival in Study 022 1.0 0.3 mg/kg Ipi 0.9 Censored 0.8 3 mg/kg Ipi 0.7 Censored Proportion alive 0.6 10 mg/kg Ipi Censored 0.5 0.4 0.3 0.2 0.1 025 : 5 years survival 0.0 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50 52 54 56 58 60 62 64 66 68 70 72 Naive : 38 to 49% Subjects at Risk 0.3 mg/kg Ipi Months 73 61 53 47 38 33 27 24 17 15 14 12 12 12 11 10 10 10 9 9 9 9 9 9 9 8 8 8 8 8 8 3 3 1 1 1 0 Pretreated : 12 to 28% 3 mg/kg Ipi 72 64 54 47 39 30 26 23 22 20 20 18 16 16 16 15 13 13 13 13 13 12 12 12 12 12 12 11 10 10 10 6 4 2 1 0 0 10 mg/kg Ipi 72 63 53 45 41 39 31 28 25 22 19 19 18 17 17 17 15 15 15 15 15 13 13 13 12 12 12 12 11 11 11 8 6 1 0 0 0
Deux objectifs distincts : traitement curatif / palliatif Peut évoluer dans le temps Bien différencier un traitement local / systémique Chimiothérapie : Métastatique; Adjuvante; Néoadjuvante; Radiochimiothérapie concomitante; Chimiothérapie d’induction Situations complexes, uniques, intérêt de savoir dans quels objectifs / situations se trouve le patient pour pouvoir l’accompagner au mieux.
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