FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE - 2020 Rapport de gestion du 31/12/2011 au 31/12/2012 - Natixis Interépargne
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FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020 Rapport de gestion du 31/12/2011 au 31/12/2012 Conseil de surveillance 2013
PRÉSENTATION DES INTERVENANTS Société de gestion NATIXIS ASSET MANAGEMENT N° d'Agrément AMF GP-90-009 - N° RCS PARIS 329 450 738 21 quai d'Austerlitz - 75013 Paris Teneur de comptes conservateur de parts NATIXIS INTEREPARGNE N° RCS PARIS 692 012 669 30 avenue Pierre Mendès France - 75013 Paris Dépositaire CACEIS BANK FRANCE N° RCS PARIS 692 024 722 1-3 place Valhubert - 75013 Paris Commissaire aux comptes PWC SELLAM 63 rue de Villiers - Crystal Park - 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex Délégataire comptable CACEIS FUND ADMINISTRATION N° RCS PARIS 420 929 481 1-3 place Valhubert - 75013 Paris Ce document annuel est établi sous la responsabilité de la société de gestion, Natixis Asset Management, à l'exception de la page "Porteurs de parts" fournie par le(s) teneur(s) de comptes. 2 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
SOMMAIRE Page ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL 4 MARCHÉ DE TAUX 7 MARCHÉ DES ACTIONS 9 ÉVOLUTION DES MARCHÉS 11 PRÉSENTATION DU FCPE 12 INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES 18 GESTION FINANCIÈRE 19 RAPPORT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES 20 COMPTES ANNUELS 22 ANNEXE (S) 38 CONTACTS : Fructi Ligne : 02 31 07 74 00 (Coût d’un appel téléphonique non surtaxé) www.interepargne.natixis.com 3 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL Le ralentissement de la croissance mondiale, amorcé en 2011, s’est poursuivi durant l’année 2012 dans un contexte marqué par la poursuite de la crise de la dette souveraine en zone euro. L’économie mondiale n’a plus bénéficié du dynamisme des pays émergents comme ce fut le cas en 2009/2010. Ces pays ont notamment été affectés par la moindre demande des pays développés, ce qui s’est traduit par une inflexion de leurs exportations et par voie de conséquence du commerce mondial. Chaque zone géographique s’est ainsi trouvée davantage confrontée à ses propres contraintes internes. La croissance est ainsi restée modérée aux Etats-Unis en raison de la poursuite du désendettement des ménages. La zone euro est quant à elle entrée en récession, affectée par la mise en place de politiques budgétaires restrictives dans un grand nombre de pays. Afin d’atténuer l’effet de ces différents facteurs sur la croissance, les banques centrales ont rendu leurs politiques monétaires plus accommodantes. Leurs actions et surtout les annonces décisives de la BCE au cours de l’été, afin de garantir l’irréversibilité de la zone euro, ont été très profitables aux marchés actions et obligataires. ENVIRONNEMENT MACROECONOMIQUE Après avoir enregistré une reprise exceptionnelle en 2009/2010, la croissance des pays émergents a nettement ralenti. Ces derniers ont été affectés, par les resserrements monétaires opérés en 2011, le processus de rééquilibrage de leur croissance, puis la nette décélération de leurs exportations. Les banques centrales ont ainsi assoupli leur politique monétaire pour favoriser une reprise de la croissance. Fin 2012, les enquêtes menées auprès des industriels chinois ont rassuré en révélant un arrêt de la décélération de l’activité sans pour autant indiquer une rupture à la hausse susceptible d’entraîner l’ensemble des pays émergents. Aux Etats-Unis, la croissance est restée modérée, évoluant à un rythme voisin de 2% sur l’année. Afin de limiter l’impact sur la croissance du désendettement des ménages, le gouvernement fédéral n’a pas resserré sa politique budgétaire, ce qui s’est traduit par le maintien d’un déficit public élevé (7% du PIB sur l’année fiscale 2012). Un accord de dernière minute, fin décembre, a permis de dissiper les craintes liées à la « falaise budgétaire » dite « fiscal cliff ». Sans cet accord, l’économie américaine serait entrée en récession en 2013 en raison de la fin programmée de certaines baisses d’impôts et de la hausse automatique de certaines dépenses publiques pour un montant de près de 600 milliards de dollars. L’élément marquant au cours de l’année 2012 a résidé dans la reprise du marché de l’immobilier à un niveau qui demeurait toutefois très déprimé. Afin de permettre à l’activité de créer davantage d’emplois (le taux de chômage était encore à 7,8% en décembre 2012), la banque centrale américaine, la Fed, a pris de nouvelles mesures en 2012. Elle a prolongé à deux reprises la période de maintien des taux proches de zéro pour la porter au moins jusqu’à la mi-2015 lors du comité de septembre. La Fed a ensuite opéré un changement majeur dans sa communication, en décembre, en indiquant qu’elle envisageait de modifier ses taux lorsque le taux de chômage reviendrait à 6,5%. Ceci vise à rendre sa politique plus transparente et mieux maîtriser les anticipations des investisseurs. Afin de rendre sa politique encore plus accommodante, la Fed a pris de nouvelles mesures non conventionnelles. Elle a prolongé jusqu’à la fin décembre son opération « twist », entamée en septembre 2011, visant à modifier la répartition de son portefeuille. Celle-ci a résidé dans l’achat de titres longs en contrepartie de la vente de titres courts. Elle a, par ème ailleurs, annoncé un 3 cycle d’assouplissement quantitatif (QE3), en septembre, consistant en l’achat de 40 milliards de dollars par mois de titres adossés à de l’immobilier. Enfin, en décembre, elle a annoncé l’achat de 45 milliards de dollars par mois de titres du Trésor après la fin de l’opération twist. 4 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL Ces mesures visent à peser sur l’ensemble de la courbe des taux et modifier durablement les anticipations des ménages et des entreprises. L’objectif est de les inciter à consommer et à investir dans l’immédiat, plutôt que de reporter leurs décisions dans le temps. Cela permet par ailleurs au Trésor de se financer à des conditions beaucoup plus avantageuses. Le Japon est entré en récession au cours de l’année 2012. L’économie a été affectée par la dissipation de l’effet de rattrapage, après l’impact dévastateur du tsunami et du tremblement de terre de mars 2011, et par la fin des incitations fiscales. Sur le plan externe, le Japon a souffert du recul des exportations lié au niveau élevé du yen et au ralentissement de la croissance mondiale. En décembre 2012, la large victoire de Shinzo Abe aux élections législatives a laissé présager de l’adoption d’un plan de relance massif, début 2013, ainsi que d’une politique monétaire beaucoup plus agressive de la Banque du Japon afin de lutter contre la déflation. En 2012, elle a laissé ses taux proches de zéro et augmenté à cinq reprises le montant de ses achats d’actifs financiers pour le porter à 101 trillions de yens, contre 55 trillions de yens en décembre 2011. ème En zone euro, la situation s’est nettement détériorée et l’économie est entrée en récession à partir du 2 trimestre. La situation est très contrastée selon les pays. L’adoption d’une politique budgétaire restrictive dans les pays périphériques déjà fragilisés (Espagne, Italie, Portugal et Grèce) a eu pour conséquence d’amplifier la récession à l’œuvre. Ces politiques ont pesé davantage sur la demande interne privée et généré une très forte hausse du taux de chômage. Ceci a affecté en retour les pays dits « core » de la zone euro par le biais de la moindre progression des exportations. La croissance allemande a ainsi nettement ralenti, après avoir enregistré une forte reprise en 2009/2010. La croissance française est restée quasiment atone en raison de la faiblesse de la demande interne privée. Dans ce contexte fragile, l’adoption d’une politique restrictive par le nouveau gouvernement, à partir de 2013, suscite des craintes sur la croissance française. Fin 2012, les enquêtes menées auprès des industriels de la zone euro ont révélé une stabilisation des indices d’activité à ème un niveau cohérent avec une nouvelle contraction du PIB au 4 trimestre. Ceci a laissé présager d’une nouvelle hausse du taux de chômage alors qu’il atteignait le niveau record de 11,8% au mois de novembre. Le principal risque pour 2013 réside ainsi dans celui d’une plus forte instabilité sociale. Dans un contexte de risque inflationniste contenu et d’incertitude élevée liée à la poursuite de la crise de la dette souveraine, les inquiétudes de la BCE en matière de croissance l’ont amenée à rendre sa politique monétaire plus accommodante. Le 5 juillet, la BCE a baissé l’ensemble de ses taux directeurs de 25 points de base. Le taux de refinancement a ainsi été ramené au niveau historiquement bas de 0,75% et le taux de dépôt à 0%. La banque centrale a également pris des mesures décisives afin d’enrayer la crise de liquidités sévissant sur le marché interbancaire, les banques étant devenues très réticentes à se prêter entre elles. Elle a ainsi procédé à une deuxième opération de refinancement à long terme (LTRO), le 29 février 2012, la première ayant eu lieu le 21 décembre 2011. Elle a par ailleurs élargi le type de papiers acceptés en contrepartie (collatéraux). Ces opérations de prêts à 3 ans, pour un montant illimité, au taux de 1%, se sont traduites par un apport total de liquidités de 1 000 milliards d’euros. Si ces injections massives ont permis d’éviter une forte contraction du crédit, les prêts accordés au secteur privé s’inscrivaient toutefois en légère baisse au mois de novembre 2012, en variation sur un an. L’aversion au risque et la faiblesse de la demande ont notamment pesé sur la dynamique des crédits. 5 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL Le point marquant en 2012 a résidé dans les annonces majeures de la BCE, durant l’été, afin de garantir la stabilité de la zone euro. Le 26 juillet, à Londres, Mario Draghi a déclaré que la BCE était prête à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir l’irréversibilité de la zone euro. Les craintes d’éclatement de la zone, qui étaient très prégnantes en mai et juin 2012 avec l’éventuelle sortie de la Grèce suite à une grave crise politique, se sont traduites par de fortes tensions sur les marchés obligataires des pays fragilisés, Espagne et Italie en tête. Ceci a eu pour conséquence de rendre extrêmement coûteux le refinancement de leur dette et de pénaliser davantage leur croissance. Afin de permettre une meilleure transmission de la politique monétaire à l’ensemble de la courbe des taux, la BCE a annoncé un programme d’achat d’obligations de court terme (de 1 à 3 ans), sur le marché secondaire, sous de strictes conditions. Le pays devra au préalable obtenir l’aide des gouvernements de la zone euro, par le biais des fonds de secours (MES ou FESF), et s’engager ainsi à respecter les cibles budgétaires ainsi que les réformes structurelles et institutionnelles qui y sont attachées. Les montants engagés par la BCE seront illimités et stérilisés. En signalant qu’elle allait jouer un rôle de prêteur en dernier ressort, sous de strictes conditions, la BCE a envoyé un signal fort aux marchés et suggéré que la crise de la zone euro puisse enfin trouver une issue favorable. Fin décembre, aucun pays n’avait encore sollicité l’aide de la BCE. Les gouvernements européens ont également adopté un certain nombre de mesures destinées à juguler la crise. Ils ont signé le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Union économique et monétaire visant à éviter les risques de divergences fortes des finances publiques au sein de la zone euro. Ils ont également mis en place le mécanisme européen de stabilité (MES) qui vise à donner des capacités d’intervention autonome à la zone euro en cas de déséquilibre excessif. Si, avec l’accord conclu fin juin, semblait acquise la possibilité d’une recapitalisation directe des banques en difficulté par le MES, certains gouvernements sont rapidement revenus sur leurs positions. Cela est pourtant essentiel afin de briser le cercle vicieux existant entre les banques et les Etats en difficulté. Les gouvernements doivent se prononcer sur cette question d’ici juin 2013. Les gouvernements ont également avancé dans la création de l’union bancaire en trouvant un accord, fin décembre, sur le mécanisme de supervision bancaire unique. Ce dernier ne devrait être opérationnel qu’à partir de mars 2014. La BCE supervisera directement les banques ayant un actif de plus de 30 milliards d’euros ou dont le bilan représente plus de 20% du PIB du pays d’origine. Les autres seront sous la responsabilité des banques centrales nationales. L’ensemble de ces mesures permet de définir un nouveau cadre institutionnel pour la zone euro destiné à préserver son irréversibilité. Néanmoins, sa mise en place prendra du temps étant donné qu’un grand nombre de questions reste en suspens (sur l’union bancaire et les conditions d’intervention du MES plus spécifiquement) et que chaque gouvernement cherche à défendre ses propres prérogatives. L’Angleterre est entrée en récession. Les exportations ont été affectées par le net ralentissement de la croissance des pays de la zone euro et la demande interne a subi la mise en œuvre d’une politique budgétaire très restrictive. Dans la perspective d’une modération de l’inflation, la Banque d’Angleterre a rendu sa politique monétaire encore plus accommodante. Ses taux étant au niveau historiquement bas de 0,5%, depuis mars 2009, elle a décidé d’accroître à 2 reprises la taille de son programme d’achat d’actifs financiers courant 2012 (le 9 février et le 5 juillet) pour le porter à 375 milliards de livres sterlings, contre 275 milliards en octobre 2011. 6 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
MARCHÉ DE TAUX LES MARCHES FINANCIERS LES MARCHES OBLIGATAIRES D’ETAT Les marchés obligataires d’Etat ont connu des évolutions très contrastées. Aux Etats-Unis et dans les pays « core » de la zone euro, les taux longs se sont établis à de très bas niveaux en raison de perspectives d’inflation contenues et de l’anticipation du maintien d’une politique monétaire très accommodante de la part de la Fed et de la BCE. Les marchés obligataires ont suivi trois phases distinctes sur l’année. Jusqu’à la mi-avril, ils sont restés relativement stables, à un bas niveau, en dehors d’une courte période de légères tensions entre la mi-mars et la mi-avril aux Etats-Unis. Les taux longs se sont ensuite détendus jusqu’à la fin du mois de juillet. Ce mouvement a été initié par les signes de ralentissement de la croissance mondiale et s’est amplifié avec la nette hausse de l’aversion au risque. Les craintes concernant une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro, en mai, et les inquiétudes concernant la fragilité du secteur bancaire espagnol, en juin et juillet, ont généré une défiance des investisseurs vis-à-vis des actifs risqués. Ils se sont réfugiés sur les marchés obligataires jugés plus sûrs. Le taux à 2 ans allemand est ainsi devenu légèrement négatif, les investisseurs étant prêts à perdre un peu d’argent pour investir dans une valeur sûre. A partir de la fin du mois de juillet et jusqu’à la fin de l’année, les taux longs sont restés relativement stables à un très bas niveau. En zone euro, les marchés ont été rassurés par les mesures annoncées par la BCE pour garantir la stabilité de la zone euro. Aux Etats-Unis, ils ont bénéficié du maintien de taux proches de zéro par la Fed et de l’anticipation puis de l’annonce de nouvelles mesures d’assouplissement quantitatif. Le 31 décembre, le taux à 10 ans français s’établissait ainsi à 2%, contre 3,2% un an auparavant. Le 10 ans allemand clôturait à 1,3%, contre 1,8% un an plus tôt, et le 10 ans américain à 1,8%, contre 1,9% fin décembre 2011, après avoir touché un plus bas à 1,4%, le 25 juillet. Les marchés obligataires des pays périphériques de la zone euro ont évolué en fonction des inquiétudes concernant l’assainissement de leurs finances publiques et de l’avancée ou non des mesures prises au niveau européen pour résoudre la crise institutionnelle. Les craintes ont surtout concerné l’Espagne et l’Italie compte tenu de leur poids respectif dans la zone euro. Jusqu’au début du mois de mars, les taux longs italiens et espagnols se sont nettement détendus, les marchés étant rassurés par les deux opérations de prêts à long terme (LTRO) menées par la BCE. L’Espagne et l’Italie ont été les pays les plus demandeurs de liquidités et les investisseurs ont anticipé une stratégie de portage de la part des banques commerciales, visant à se servir de ces liquidités pour acheter des obligations à long terme. Les taux à 10 ans italien et espagnol revenaient ainsi sur des niveaux de 5%, début mars, contre 7% et 6%, respectivement, en début d’année. Cette bouffée d’oxygène n’a pas duré. A partir du mois d’avril, l’attention des investisseurs s’est portée sur l’Espagne en raison des difficultés à atteindre ses objectifs budgétaires et de la fragilité de son secteur bancaire. Les craintes se sont propagées au marché obligataire italien, affecté par ailleurs par une profonde récession. Le 10 ans italien a ainsi renoué avec les niveaux de 6% à partir de juin. Le taux à 10 ans espagnol a atteint 7,1%, le 18 juin, amenant le gouvernement à demander officiellement l’aide de l’Eurogroupe afin de recapitaliser son secteur bancaire. En dépit de l’accord d’un prêt pouvant aller jusqu’à 100 milliards d’euros, les tensions se sont intensifiées au cours du mois de juillet, le 10 ans espagnol atteignant 7,6%, le 24 juillet, et le 10 ans italien 6,6%. C’est dans ce contexte que Mario Draghi a déclaré, le 26 juillet, à Londres, que la BCE était prête à tout faire pour préserver l’irréversibilité de la zone euro. Ceci a permis de réduire les craintes d’éclatement de la zone et les taux espagnol et italien ont amorcé un net mouvement de détente. Ce dernier s’est poursuivi jusqu’à la fin de l’année en 7 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
MARCHÉ DE TAUX raison des avancées réalisées par les gouvernements dans la construction du nouveau cadre institutionnel de la zone euro. Le 31 décembre 2012, le 10 ans espagnol était ainsi revenu au niveau de la fin 2011 à 5,3%. Le 10 ans italien clôturait lui à 4,5%, contre 6,7% un an auparavant. Ces taux restaient ainsi à un niveau élevé mais bien inférieur à ceux atteints durant l’été permettant aux gouvernements de se refinancer à des conditions moins onéreuses. 8 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
MARCHÉ DES ACTIONS LE MARCHE DES CHANGES L’euro a suivi trois phases distinctes sur l’année écoulée. Après une phase de sensible appréciation jusqu’au début du mois d’avril, la monnaie unique s’est dépréciée par rapport à l’ensemble des monnaies. Elle a été affectée par l’incertitude liée à la crise institutionnelle sévissant en zone euro et les craintes d’une entrée en récession. Ceci a notamment contrasté avec le maintien d’une croissance modérée aux Etats-Unis. L’euro s’est établi à seulement 1,21 dollars, le 24 juillet. Ensuite, l’attente puis l’annonce de mesures décisives par la BCE, pour tenter d’enrayer la crise, ont permis à la monnaie unique de s’apprécier à partir du mois d’août. Ce rebond s’est intensifié dans la ème perspective de l’adoption d’un 3 cycle d’assouplissement quantitatif de la Fed (annoncé le 14 septembre 2012) puis des avancées réalisées par les gouvernements de la zone euro dans la résolution de la crise. Au total, l’euro s’est apprécié de 2% par rapport au dollar pour s’établir à 1,32 $, le 31 décembre, contre 1,29 $ un an auparavant. Le point marquant durant l’année 2012 a résidé dans la nette dépréciation du yen par rapport à l’ensemble des monnaies à partir de la mi-novembre. L’anticipation par les investisseurs puis l’annonce d’une large victoire de Shinzo Abe aux élections législatives du 16 décembre en ont été le détonateur. Lors de sa campagne, ce dernier a plaidé pour une politique quantitative plus agressive de la part de la Banque du Japon afin d’enrayer la déflation et affaiblir le yen. Ce dernier s’est ainsi déprécié de 11,3% par rapport à l’ensemble des monnaies sur l’ensemble de l’année et de -9,1% entre la mi-novembre et le 31 décembre. LES MARCHES BOURSIERS Les marchés boursiers ont enregistré un fort rebond durant l’année 2012 en dépit de la faiblesse de l’activité mondiale. Ces derniers ont profité des mesures majeures adoptées par les banques centrales afin de soutenir l’activité et juguler la crise en zone euro. Les marchés actions ont suivi trois phases successives sur l’année. De janvier à mars 2012, les indices boursiers ont nettement rebondi en raison d’un environnement macroéconomique un peu plus porteur. L’amélioration des enquêtes menées auprès des entreprises américaines et l’arrêt de la dégradation de celles menées en zone euro ont permis de rassurer les marchés. A cela se sont ajoutées les opérations exceptionnelles d’apport de liquidités de la BCE (LTRO) et l’annonce par les gouvernements européens de mesures importantes pour la résolution de la crise de la dette souveraine. De la fin mars à début juin 2012, les marchés actions se sont de nouveau inscrits en baisse. Ils ont été affectés par les signes de ralentissement de la croissance mondiale puis la résurgence des craintes sur la zone euro. L’instabilité politique en Grèce, suite aux résultats des élections générales du 6 mai, a ponctuellement accru la probabilité de sa sortie de la zone euro. Par ailleurs, la nécessaire recapitalisation du système bancaire espagnol a généré des craintes de dégradation supplémentaire des finances publiques. La forte aversion au risque s’est traduite par une baisse des marchés actions très marquée en Europe et au Japon et d’une ampleur beaucoup plus réduite aux Etats-Unis. Après une période de relative stabilité, les marchés actions ont nettement rebondi à partir de la fin du mois de juillet. L’annonce par la BCE de mesures décisives destinées à garantir l’irréversibilité de la zone euro s’est traduite par une nette réduction de l’aversion au risque permettant un retour des investisseurs sur les marchés actions. Ils ont été ème également rassurés par l’adoption d’un 3 cycle d’assouplissement quantitatif par la Fed, au mois de septembre. Entre le 24 juillet et le 17 septembre, l’indice CAC 40 a ainsi augmenté de 15,6% et l’Eurostoxx 50 de 20,1%. La hausse a été plus modérée aux Etats-Unis (+9,2% pour le standard & Poor’s) et au Japon (+ 7,9% pour le Nikkeï). 9 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
MARCHÉ DES ACTIONS Après une phase de consolidation de la mi-septembre à début novembre, les marchés ont été ponctuellement affectés par l’incertitude liée à l’élection présidentielle aux Etats-Unis et à la problématique du fiscal cliff. La réélection de Barack Obama, le 6 novembre, a permis de rassurer les investisseurs quant à la perspective d’un accord rapide entre la Chambre des Représentants et le Sénat afin d’éviter l’impact récessif de la falaise budgétaire. Les marchés sont alors repartis à la hausse en dépit de données officialisant l’entrée en récession de la zone euro et du Japon. Ils ont été rassurés par les enquêtes révélant un arrêt du ralentissement de l’activité en Chine et des statistiques plus rassurantes, qu’au cours de l’été, aux Etats-Unis. Les indices européens ont par ailleurs bénéficié du nouvel accord conclu entre la Grèce et ses créanciers privés ainsi que de l’avancée des gouvernements quant à la mise en place de l’union bancaire. L’indice Nikkeï a quant à lui enregistré une hausse spectaculaire en fin d’année (+20% entre le er 14 novembre et le 31 décembre) liée à la perspective de l’élection de Shinzo Abe au poste de 1 ministre. Les valeurs exportatrices ont profité de la nette dépréciation du yen consécutive à l’attente d’une politique quantitative plus agressive de la Banque du Japon afin de lutter contre la déflation. Au total, les marchés actions se sont inscrits en forte hausse sur l’année écoulée après avoir nettement baissé en 2011 en Europe et au Japon et être restés stables aux Etats-Unis. En Europe, l’indice Eurostoxx a augmenté de 13,8% et le CAC 40 de 15,2% pour clôturer respectivement à 2 636 et 3 641 points. Le rebond des valeurs bancaires en a été principalement à l’origine. Le Nikkeï a bondi de 22,9% exprimé en yens et de 7,7% exprimé en euros. Enfin, aux Etats-Unis, l’indice Standard & Poor’s s’est inscrit en hausse de 13,4%, exprimé en dollars, et de 11,7%, exprimé en euros. ETUDES ECONOMIQUES - NATIXIS ASSET MANAGEMENT Décembre 2012 10 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
EVOLUTION DES MARCHÉS 11 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
PRÉSENTATION DU FCPE Nature Juridique : FCPE Art. L.214-39 du Code monétaire et financier Classification AMF : Diversifié Orientation de gestion : Le FCPE « NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020 » est un FCPE nourricier du compartiment maître « NATIXIS HORIZON 2020 » également classé dans la catégorie « Diversifié ». Attendu que l’actif du présent Fonds est investi en totalité en parts du compartiment maître et à titre accessoire en liquidités, ses caractéristiques (reprises ci-dessous) sont identiques à celles du compartiment maître. Cependant, la performance du FCPE sera différente de celle du compartiment maître, notamment à cause de ses propres frais. Il est fortement recommandé de diversifier suffisamment son patrimoine afin de ne pas l’exposer uniquement aux seuls risques du FCPE. Le FCPE gère de façon discrétionnaire, dans le respect des ratios prévus par la réglementation, des actifs financiers français ou étrangers (valeurs mobilières et instruments financiers à terme). Objectif de gestion et stratégie d’investissement du compartiment maître : Objectif de gestion L’objectif de gestion du compartiment est de rechercher une évolution de la valeur liquidative supérieure à celle des grands marchés internationaux d’actions et de taux. Indicateur de référence L’allocation cible initiale du compartiment est la suivante : 62,4% Stoxx Europe 600, 19,2% Standard & Poor’s 500, 9,6% MSCI AC Asia Pacific et 8,8% Euro MTS 3-5 ans, dividendes nets non réinvestis. - L’Indice Stoxx Europe 600 est constitué des 600 principales valeurs européennes dividendes nets non réinvestis. Il est publié par Stoxx. Il est disponible sur le site internet www.stoxx.com. - L’Indice Standard & Poor’s 500 est un indice composé des 500 principales sociétés américaines de grande capitalisation dividendes nets non réinvestis. Il comporte 500 valeurs, dont le poids dans l’indice est déterminé par leur capitalisation. Cet indice est publié par Standard and Poor’s. Il est disponible sur le site internet www.standardandpoors.com. - L’Indice MSCI AC Asia Pacific est un indice composé de valeurs des marchés asiatiques et pacifiques en USD calculé chaque jour dividendes nets non réinvestis par MSCI. Cet indice est publié par MSCI. Il est disponible sur le site internet www.mscibarra.com. 12 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
PRÉSENTATION DU FCPE - L’Indice Euro MTS 3-5 ans est un indice obligataire qui mesure la performance du marché des emprunts d’Etat de la zone euro dont la maturité résiduelle est comprise entre 3 et 5 ans. Cet indice est publié par MTS Group. Il est disponible sur le site internet www.euromtsindex.com. Ensuite, le gérant diminuera chaque trimestre, et ce dès le premier trimestre, la proportion d’actions au profit des produits de taux. Ainsi les modifications de répartition entre les classes d’actifs ne rendent pas pertinent la définition d’un indicateur de référence. Stratégie d'investissement Le compartiment gère de façon discrétionnaire les différentes allocations d’actifs à l’intérieur des limites définies ci- dessus avec l'objectif de diminuer progressivement la proportion d'actions en fonction des conditions de marché et de l'horizon de placement recommandé. Le type de gestion de ce compartiment est dit à « allocation évolutive » : A la création du compartiment, l'actif sera investi entre 80% et 100% en actions et 0% à 20% en produits de taux des pays membres, ou éventuellement non membres, de la zone euro. Les pays prépondérants sont les Etats-Unis et les pays de l’Union européenne. Le gérant diminuera progressivement la proportion d’actions au bénéfice des produits de taux avec pour objectif de ne détenir qu’un maximum de 60% d’actions à la fin de l’année 2011. Passée cette échéance, la diminution de la proportion d'actions se poursuivra avec pour objectif de détenir entre 5% et 10% d'actions à partir de 2018. La détermination des différentes allocations d’actifs est réalisée dans le cadre d’un processus d’investissement en trois étapes : - une allocation stratégique définie en fonction d’analyses économiques générales permettant de définir la répartition entre les actions et les produits de taux, - une allocation tactique cherchant les opportunités de marché permettant de définir la répartition entre les principales zones géographiques présentent dans l’indicateur de référence, - un choix de valeurs privilégiant la diversification tant sectorielle que géographique. Dans ce dernier domaine, le gérant investira essentiellement sur des titres à large capitalisation boursière et représentatifs des grands indices boursiers internationaux. Le risque de change peut représenter jusqu’à 60% de l’actif. 13 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
PRÉSENTATION DU FCPE Le gérant du compartiment a en charge : - la gestion du risque global du portefeuille titres, - la gestion active des expositions aux différentes classes d’actifs en respectant une marge de manœuvre de plus ou moins 20% du poids de chaque classe d’actif. Il s’appuie, pour ce faire, sur le processus d’investissement global de Natixis Asset Management de type « top down » (étude des critères économiques puis sélection des valeurs) qui définit des anticipations, aussi bien sur les variables macroéconomiques que financières, - la gestion du risque de change sur les actifs hors zone euro, - la gestion de trésorerie du compartiment. Dans le cadre de la réalisation de son objectif de gestion, et en fonction des évolutions de marchés, le compartiment pourra être investi jusqu’à 100% de son actif en OPCVM. Toutefois, le compartiment se réserve la possibilité de détenir des titres en direct dans la limite de 85% de son actif. Dans le but de maximiser la performance du compartiment, le portefeuille peut être investi : - en actions et valeurs assimilées (certificat d’investissement,…) et/ou en OPCVM actions jusqu'à 100% de l’actif. Ces actions sont principalement cotées sur des marchés des pays de l’OCDE mais le gérant a la possibilité d’investir sur des marchés de pays émergents dans la limite de 20% de l’actif total. Le gérant pourra également effectuer à titre accessoire des expositions en small caps, - en titres de créances et instruments du marché monétaire, en titres de taux (taux fixes, taux variables, indexés, convertibles à caractère obligataire), principalement d’émetteurs de pays de l’OCDE et/ou en OPCVM monétaires et obligataires (dette publique et/ou dette privée) dans le respect d’une fourchette de sensibilité de 0 à 5. Cette fourchette de sensibilité permet au gérant de détenir des obligations indexées sur l’inflation. Le compartiment pourra investir sur des instruments financiers à terme (dérivés) négociés sur des marchés réglementés ou organisés, français et étrangers ou de gré à gré afin de couvrir les risques de marché (risque taux, actions change), de reconstituer une exposition synthétique, d’augmenter l’exposition à un indice actions, de taux ou à un titre. Le compartiment pourra également intervenir sur des titres intégrant des dérivés, à savoir warrants, EMTN, BMTN, obligations convertibles, OBSA, ORA, bons de souscription dans un but de diversification des supports d’investissement sans rechercher de surexposition de l’actif. Le compartiment peut effectuer, dans la limite de 20% de l’actif, des dépôts permettant de gérer tout ou partie de la trésorerie du compartiment. Le compartiment peut procéder à des opérations de cession temporaire d’instruments financiers (prêts de titres, mises en pension) et à des opérations d’acquisition temporaire d’instruments financiers (emprunts de titres, prises en pension), l’objectif de ces opérations étant la gestion de sa trésorerie, et l’optimisation de ses revenus et de sa performance. Pour plus d’informations, se reporter au Paragraphe Stratégie d’Investissement du Prospectus du compartiment maître. 14 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
PRÉSENTATION DU FCPE Profil de risque : Votre argent sera principalement investi dans des instruments financiers sélectionnés par la société de gestion. Ces instruments connaîtront les évolutions et aléas des marchés. La valeur liquidative est susceptible de connaître une variation élevée du fait des instruments financiers qui composent son portefeuille. Dans ces conditions, le capital investi pourrait ne pas être intégralement restitué y compris pour un investissement réalisé sur la durée de placement recommandée. Ces différents risques sont susceptibles de provoquer une baisse de la valeur liquidative du compartiment. - Risque de perte en capital : Le compartiment ne bénéficie d’aucune garantie ni protection, il se peut donc que le capital initialement investi ne soit pas intégralement restitué. - Risque actions : Il s’agit du risque de baisse des actions et/ou des indices, lié à l’investissement et/ou à l’exposition du portefeuille en actions ou à des indices entraînant une baisse de la valeur liquidative du compartiment. En raison de sa stratégie d’investissement, le compartiment est soumis à un risque actions important à très important, le niveau d’exposition du portefeuille du compartiment pouvant atteindre 100% de l’actif. Le compartiment peut investir dans des OPCVM ou OPC investissant dans des actions ou valeurs assimilés, exposés sur les pays émergents (pays hors OCDE, conformément à la réglementation AMF). Les principaux risques liés aux investissements dans des pays émergents peuvent être le fait de forts mouvements des cours des titres et des devises dans ces pays, d'une éventuelle instabilité politique et de l'existence de pratiques comptables et financières moins rigoureuses que celles des pays développés. Les risques de marché et de crédit sont amplifiés par des investissements dans les pays émergents où les mouvements de marché, à la hausse comme à la baisse, peuvent être plus forts et plus rapides que sur les grandes places internationales. Les investissements du compartiment sont possibles sur les actions de petites capitalisations. Le volume de ces titres cotés en bourse est réduit, les mouvements de marché sont donc plus marqués, à la hausse comme à la baisse, et plus rapides que sur les grandes capitalisations. La valeur liquidative du compartiment pourra donc avoir le même comportement. - Risque de change : Il s’agit du risque de baisse des devises de cotation - hors euro - des instruments financiers sur lesquels est investi le compartiment par rapport à la devise de référence du portefeuille, l’euro. En raison de sa stratégie d’investissement, le compartiment est soumis à un risque de change important, le niveau d’exposition du portefeuille du compartiment aux titres dont la devise de cotation ou de valorisation n’est pas l’euro pouvant atteindre 60% de l’actif. 15 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
PRÉSENTATION DU FCPE - Risque de crédit : Il s’agit du risque de défaillance de l’émetteur et du risque de dépréciation pouvant affecter les titres en portefeuille résultant de l’évolution des marges émetteurs ou « spreads » de crédit de toutes les catégories de titres de créances en portefeuille, y compris les véhicules de titrisation. En raison de sa stratégie d’investissement, le FCP est soumis à un risque de crédit faible à modéré. - Risque de taux : Il s’agit du risque de baisse des instruments de taux découlant des variations des taux d’intérêt. En raison de sa stratégie d’investissement, le compartiment est soumis à un risque de taux modéré à important, le portefeuille du compartiment étant, en particulier, géré à l’intérieur d’une fourchette de sensibilité comprise entre 0 et 5. Une sensibilité de 3 se traduit de la façon suivante : une variation de 1% des taux d’intérêt génère une variation d’environ 3% de la valeur liquidative du compartiment dans le sens opposé. Risques liés à la composition de l’actif dans le temps : Le profil de risque du compartiment évolue chaque trimestre en fonction de son horizon d’investissement résiduel : profil plus dynamique sur les longues échéances (actions, émergent, change) et de moins en moins risqué (obligations high yield, crédit puis gouvernementales) au fur et à mesure que le compartiment se rapproche de son échéance. Un porteur investissant dans les quelques années précédant la fin de la période de forte exposition au risque action pourrait, en cas de baisse des marchés actions, subir une baisse de la valeur de sa part. Compte tenu de la dégressivité de l'exposition du compartiment au risque actions, le compartiment ne pourrait bénéficier d'une progression ultérieure de ces marchés que plus partiellement et par conséquent de manière beaucoup plus progressive. La durée et la progressivité de la sécurisation automatique a toutefois été déterminée dans le but de limiter au maximum le risque de perte en capital, et ce, quelle que soit la date de souscription. A titre accessoire, le compartiment pourra être soumis à un risque de contrepartie et un risque lié à la fiscalité. Il est à noter qu’en raison de la nature des titres détenus, un risque étranger à la gestion peut exister tel que l’évolution de la fiscalité applicable aux instruments financiers émis dans des pays étrangers. Pour plus de renseignements sur ces risques, il convient de se reporter à la Note Détaillée du Prospectus Complet du compartiment maître. Composition du FCPE : L’actif du FCPE « NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020 » est investi en totalité et en permanence en parts du compartiment « NATIXIS HORIZON 2020 » et, à titre accessoire, en liquidités. La société de gestion peut, pour le compte du Fonds, procéder à des emprunts en espèces dans la limite de 10% de l’actif du Fonds et dans le cadre exclusif de l’objet et de l’orientation de la gestion du Fonds (si son compte espèces 16 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
PRÉSENTATION DU FCPE venait temporairement à être en position débitrice en raison de ses opérations ou bien en vue d’augmenter l’investissement jusqu'à 110% de l’actif). Il ne pourra être procédé au nantissement du portefeuille du Fonds en garantie de cet emprunt. Durée de placement recommandée : Elle est conforme à l’horizon de placement du FCPE, soit 2020. Affectation des résultats : Réinvestissement dans le FCPE Frais Votre FCPE est nourricier de l’OPCVM NATIXIS HORIZON 2020 . Le total des frais effectivement prélevés au cours de l’exercice s’élève à 1,37%, dont 1,34% qui représentent les frais de gestion indirects. Pour plus d’information, veuillez vous reporter au dernier rapport annuel de l’OPCVM maître, ou à ses autres documents périodiques, disponibles auprès de la société de gestion sur simple demande écrite à : Natixis Asset Management - 21 quai d’Austerlitz - 75634 PARIS Cedex 13 ou à l'adresse électronique suivante : nam-service-clients@am.natixis.com. 1 NB : Pour une information plus complète sur les modalités de fonctionnement de votre FCPE, vous pouvez vous reporter à sa notice d'information qui est disponible, sur simple demande, auprès de votre entreprise. 17 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES Procédure de sélection et d’évaluation des intermédiaires et contreparties Dans le cadre du respect par la société de gestion de son obligation de « best execution », la sélection et le suivi des intermédiaires taux, des brokers actions et des contreparties sont encadrés par un processus spécifique. La politique d’exécution des ordres et de sélection de la société de gestion est disponible sur son site internet : http://www.nam.natixis.com Politique de vote Lorsque les droits de vote attachés aux titres détenus en portefeuille sont délégués par le conseil de surveillance à la société de gestion, le détail des conditions dans lesquelles celle-ci entend exercer lesdits droits de vote est consultable à son siège ou disponible sur son site internet : http://www.nam.natixis.com Frais d’intermédiation Le détail des conditions dans lesquelles la société de gestion a eu recours à des services d’aide à la décision d’investissement et d’exécution d’ordres au cours du dernier exercice clos est consultable sur son site internet : http://www.nam.natixis.com Risque global La méthode de calcul retenue par la société de gestion pour mesurer le risque global de cet OPCVM est celle de l’engagement. Critères Environnementaux, Sociaux et de qualité de Gouvernance (« ESG ») Les modalités de prise en compte, par la société de gestion, dans sa politique d’investissement, des critères relatifs au respect d’objectifs sociaux, environnementaux et de qualité de gouvernance sont disponibles sur son site internet : http://www.nam.natixis.com Autres informations La documentation d'information juridique de l’OPCVM est disponible auprès de la société de gestion, à son siège ou à l’adresse e-mail suivante : nam-service-clients@am.natixis.com 18 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
GESTION FINANCIÈRE – Analyse globale Le FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020 est investi en totalité en parts du Fonds maître NATIXIS HORIZON 2020. Politique de gestion du Fonds maître (Natixis Horizon 2020) Actions : Nous avons commencé l’année en étant pondéré en actions. Nous avons poursuivi les prises de bénéfices initiées ème au 4 trimestre 2011 en mars pour revenir à une position neutre voire légèrement sous-pondérée. Après la forte baisse des marchés au deuxième trimestre, nous avons réalisé plusieurs achats et augmenté nos pondérations en juin. En septembre, nous avons légèrement réduit le poids actions et pris quelques bénéfices sur les achats précédents. Nous avons bien profité de la bonne tenue des marchés au cours du second semestre. Concernant les choix géographiques, nous avons maintenu une préférence pour les actions américaines, notamment en raison du retour de la croissance et de la sous-évaluation de la devise américaine au détriment de l’Asie hors Japon. Les achats de juin ont été concentrés sur les actions européennes en raison de leur contre-performance. Les titres en portefeuille ainsi que les OPCVM détenus se sont bien comportés notamment les actions européennes, les actions américaines et japonaises. Les produits investis en actions asiatiques hors Japon ont sous-performé au cours des trois premiers trimestres avant de se reprendre en fin d’année. Au cours du dernier trimestre, nous avons modifié ces choix en prenant des bénéfices sur les actions américaines et investi nettement sur les actions asiatiques hors Japon dont les valorisations étaient devenues attractives et dont les économies donnaient des signes tangibles de reprise. Obligations : La classe d’actifs obligataire a produit en 2012 des performances très élevées. Notre indice de référence (Obligations Gouvernementales 3/5 ans) a progressé de +8,6%. Nos poches investies en produits de taux ont fait nettement mieux. En effet, concernant nos investissements de taux, nous avons sous-pondéré les obligations d’Etat en privilégiant les obligations crédit (obligations d’entreprise) et aggregate qui ont nettement surperformé (performance supérieure à 10% en 2012). La sensibilité ainsi obtenue fut supérieure à celle de notre indice de référence. N’ayant pas détenu de placement monétaire, nos placements de taux ont été exclusivement consacrés tout au long de l’année en obligations. Monétaire : Le rendement des placements monétaires en 2012 fut de +0,24%. Les marchés monétaires ont été marqués par l’action des Banques centrales. La baisse des taux de la BCE en juillet de 1% à 0,75% pour le taux de refinancement mais surtout la baisse à 0% du taux de dépôt accompagnée d’un discours très volontariste a eu un effet très important sur les marchés en général et sur le taux de l’argent sans risque, l‘Eonia, en particulier, puisque celui-ci s’est rapproché de 0%. Le gouverneur de la BCE a clairement dit que tout sera mis en œuvre pour préserver l’euro. Les placements monétaires ne rapportent donc plus rien et compte tenu de l’inflation en 2012 (+2,2% en zone euro), ne constituent plus une classe d’actif investissable. Ainsi, ces placements n’ont pas été présents au sein du portefeuille ou de manière très faible à titre de liquidités immédiates. 19 FCPE NATIXIS HORIZON RETRAITE 2020
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