Fiche d'information sur mpox et considérations relatives aux programmes sur le VIH

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Fiche d'information sur mpox et considérations relatives aux programmes sur le VIH
Projet Atteindre les objectifs et maintenir le contrôle épidémique (EpiC)                              FÉVRIER | 2023

Fiche d’information sur mpox et considérations
relatives aux programmes sur le VIH
Mpox est une maladie causée par le virus du mpox, du genre Orthopoxvirus de la famille des
Poxviridae. Le virus appartient à la même famille que le virus responsable de la variole et
partage des caractéristiques similaires, mais présente généralement des symptômes plus
légers. Mpox est endémique dans les pays situés dans les forêts tropicales de l’Afrique de
l’Ouest et centrale, en raison du contact avec des animaux qui servent de réservoirs viraux,
mais a récemment été identifiée chez un nombre important de personnes en dehors de ces
régions. Le virus est constitué de deux souches (branches de l’arbre phylogénétique) : la souche
d’Afrique occidentale (AO) et la souche du bassin du Congo (BC).

Depuis janvier 2022, 70 pays non endémiques ont signalé des cas humains de. Cependant,
dans l’épidémie actuelle touchant plusieurs pays, les cas ont été atypiques et se trouvent
principalement dans des pays historiquement non endémiques et des lieux sans lien direct de
voyages avec la région endémique. La plupart des cas identifiés provenaient de cliniques
spécialisées en santé sexuelle dans les communautés des homosexuels, des bisexuels et
d’autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), en particulier ceux
ayant plusieurs partenaires et des réseaux sexuels étendus. Le 21 juillet 2022, les Centres
américains pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers for Disease Control and
Prevention, CDC) ont rapporté 15 848 cas confirmés de mpox dans 72 pays ; 15 605 (98 %) des
cas confirmés ont été signalés dans 66 pays qui n’avaient pas historiquement signalé de cas de
mpox. Le 23 juillet 2022, l’OMS a déclaré l’épidémie actuelle de mpox touchant plusieurs pays
comme une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), l’alerte de santé
publique la plus élevée.

Bien que les informations sur cette épidémie évoluent rapidement, cette fiche d’information
fournit une vue d’ensemble générale sur la maladie, son mode de transmission, les personnes
considérées comme étant à risque et les mesures préventives disponibles. Elle met également
en évidence certains problèmes spécifiques liés aux populations clés et aux personnes vivant
avec le VIH (PVVIH).

 Le projet EpiC est une convention de coopération mondiale dédiée à l’atteinte et au maintien du contrôle
 épidémique du VIH. Il est dirigé par FHI 360 avec les principaux partenaires Right to Care, Palladium International
 et Population Services International (PSI).
 Pour plus d’informations sur le projet EpiC, y compris les domaines dans lesquels nous offrons une assistance
 technique, cliquez ici.
Fiche d'information sur mpox et considérations relatives aux programmes sur le VIH
Projet Atteindre les objectifs et maintenir le contrôle épidémique (EpiC)

Transmission
Mpox peut être transmis d’un animal infecté, principalement des mammifères, tels que des
singes, des fourmiliers, des hérissons, des chiens de prairie, des écureuils et des musaraignes,
à des humains (transmission zoonotique) ou d’un être humain infecté à un autre.

La transmission interhumaine se produit principalement par :
       Contact direct avec l’éruption cutanée, les croûtes ou les liquides corporels ;
       Contact intime peau contre peau, y compris embrasser, toucher et câliner une personne
        infectée et avoir des rapports sexuels oraux, anaux et/ou vaginaux avec une personne
        infectée. On ignore encore si le virus est transmis par le sperme ou le liquide vaginal.
        Cependant, une étude récente a rapporté que l’ADN du virus du mpox a été détecté
        dans le sperme de 29 des 32 échantillons testés;
       Contact prolongé en face à face avec une personne infectée par le biais des gouttelettes
        respiratoires. Cela expose les professionnels de santé et les membres de la famille des
        personnes infectées à un risque;
       Contact avec des matières contaminées telles que des vêtements, des draps, des jouets
        sexuels, des serviettes ou des objets tels que des ustensiles de cuisine ou de la
        vaisselle;
       Transmission verticale (de la mère à l’enfant);
       La transmission de l’animal à l’homme se produit au contact du sang, des fluides
        corporels ou des lésions cutanées ou muqueuses d’animaux infectés.

Signes et symptômes
Mpox a une période d’incubation (délai entre l’infection et l’apparition des symptômes) d’environ
trois à 20 jours (avec une durée médiane de sept jours) ; une personne n’est pas contagieuse
pendant cette période. Les manifestations cliniques précoces comprennent de la fièvre, des
céphalées intenses, un gonflement des ganglions lymphatiques, une douleur dorsale, des
douleurs musculaires et un manque d’énergie. Généralement, des lésions cutanées
douloureuses se développent un à trois jours après l’apparition de la fièvre. Ces éruptions
cutanées se présentent généralement sous forme de cloques sur le visage, les mains, les
pieds, les yeux, la bouche ou les organes génitaux. Elles évoluent souvent à partir de macules
(lésions à base plate) à des papules (lésions fermes légèrement surélevées), puis à des
vésicules (lésions remplies de liquide clair) et à des pustules (lésions remplies de liquide
jaunâtre) pour finir en croûtes qui sèchent et tombent. Une personne est contagieuse à partir
l’apparition de l’éruption cutanée jusqu’à ce que les lésions croûteuses tombent.

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Dans l’épidémie actuelle, certaines manifestations atypiques ou peu fréquentes ont été
signalées. Ces manifestations comprennent:
       Peu de lésions ou une seule lésion;
       Absence de lésions cutanées, mais avec douleur anale et saignement;
       Lésions limitées à la région génitale ou périnéale/périanale et ne se propageant pas
        davantage;
       L’éruption cutanée apparaît à différents stades de développement (asynchrone);
       Les lésions apparaissent avant l’apparition de la fièvre, du malaise et d’autres
        symptômes constitutionnels.

Les humains et les animaux sont à risque
Toute personne en contact avec une personne infectée, un animal infecté ou un objet
contaminé est exposée à un risque ; cependant, dans l’épidémie actuelle, la plupart des cas ont
été identifiés dans des cliniques spécialisée en santé sexuelle dans les communautés
d’homosexuels, de bisexuels et d’autres HSH, ainsi que dans leurs réseaux sexuels étendus.

Risque de contracter mpox pour les populations clés
Bien que la plupart des cas signalés jusqu’à présent pendant l’épidémie actuelle aient été parmi
les HSH, le risque de mpox ne se limite pas aux HSH ou aux membres des populations clés en
général. Toute personne en contact étroit avec une personne contagieuse peut contracter le
mpox, y compris les enfants vivant dans le même foyer. Les éruptions cutanées dues au mpox
peuvent ressembler à certaines infections sexuellement transmissibles (IST), y compris l’herpès
et la syphilis, ce qui peut expliquer pourquoi ces cas sont détectés dans des cliniques
spécialisées en santé sexuelle, en particulier celles auxquelles la communauté des HSH a
accès. En raison de la prévalence des IST concomitantes au moment du diagnostic de mpox,
les professionnels de santé doivent envisager de rechercher la présence d’autres IST chez les
patients atteints de mpox.

Mpox et VIH
Le fait que les PVVIH présentent un risque plus élevé de contracter le mpox ou de présenter
des cas plus graves n’a pas été confirmé. Cependant, les PVVIH qui ne sont pas en
suppression virale peuvent présenter un risque accru d’éruption cutanée confluente, d’infection
bactérienne secondaire des lésions et de maladie prolongée due au mpox. Mpox chez les PVVIH
peut se présenter sous la forme d’une éruption cutanée atypique, disséminée, confluente ou
partiellement confluente, au lieu de lésions discrètes. De plus, les PVVIH dont le VIH est mal
contrôlé sont plus susceptibles d’avoir une maladie plus longue. Il est clair que toute personne
exposée au virus de mpox par contact physique direct (peau contre peau, baisers ou câlins),
gouttelettes respiratoires ou contact avec des matériaux contaminés peut contracter la maladie.

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Projet Atteindre les objectifs et maintenir le contrôle épidémique (EpiC)

Les personnes présentant des symptômes graves, y compris celles ayant récemment reçu un
diagnostic de VIH ou celles qui ne sont pas en suppression virale, pourraient être prises en
charge avec un médicament antiviral (tel que le técovirimat [TPOXX]) ou l’immunoglobuline
vaccinale. Les PVVIH qui contractent le mpox, qui sont virémiques et qui ne prennent pas de
thérapie antirétrovirale doivent commencer ou reprendre une thérapie antirétrovirale.
Des données provenant d’une étude récemment publiée portant sur 528 infections par le virus de
mpox (en Amérique du Nord, au Mexique, en Argentine, en Europe, en Australie et en Israël) ont
démontré que 98 % des personnes atteintes d’une infection par le virus de mpox étaient des
hommes homosexuels ou bisexuels ; 41 % étaient des PVVIH avec un taux médian de 680
cellules CD4 par millimètre cube de sang ; 96 % étaient sous traitement antirétroviral et 95 %
présentaient une charge virale inférieure à 50 copies/ml. Il est important de noter que trois
nouveaux cas de VIH ont été identifiés chez des personnes ayant reçu un diagnostic de mpox et
que 57 % des personnes ne vivant pas avec le VIH dans cette étude étaient sous prophylaxie
pré-exposition (PrEP). La présentation clinique était similaire chez les PVVIH et les non-PVVIH
dans cette étude, bien que la population ait présenté une forte prise de thérapie antirétrovirale,
une suppression élevée de la charge virale et un taux élevé de CD4 à l’entrée dans l’étude. Il n’y
a eu aucun décès, mais 70 personnes (13 %) ont été hospitalisées, principalement pour le
contrôle de la douleur et des infections bactériennes secondaires. Les données de l’étude ont
également démontré que des IST concomitantes ont été signalés chez 29 % des patients, avec
une gonorrhée, une chlamydia et une syphilis observées chez 8 %, 5 % et 9 % des patients ayant
fait un dépistage, respectivement.
Enfin, les professionnels de santé doivent envisager d’offrir un dépistage du VIH aux personnes
atteintes de mpox, étant donné qu’une proportion des cas signalés concernait des hommes
homosexuels ou bisexuels vivant avec le VIH. Les personnes dont le test de dépistage du VIH
est négatif doivent alors être orientées vers des services de PrEP du VIH.

Comment les personnes vivant avec le VIH peuvent réduire le risque
d’exposition
Tout le monde doit éviter l’exposition au virus de mpox. Les mesures de protection pour tous,
quel que soit le statut VIH, comprennent les suivantes :
       Éviter tout contact direct avec les éruptions cutanées, les plaies ou les croûtes d’une
        personne atteinte de mpox, y compris pendant les rapports sexuels et tout autre
        contact intime;
       Éviter tout contact avec des objets, des tissus (vêtements, draps ou serviettes) et des
        surfaces utilisées par une personne atteinte de mpox;
       Éviter le contact avec les sécrétions respiratoires par le baiser et le contact en face à
        face avec une personne atteinte de mpox;
       Continuer à suivre son traitement antirétroviral.

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Projet Atteindre les objectifs et maintenir le contrôle épidémique (EpiC)

Effet du traitement ou du vaccin contre la mpox sur le traitement contre le VIH
La plupart des médicaments contre le VIH fréquemment utilisés sont considérés comme étant
sans danger pour les personnes sous traitement contre le mpox. Néanmoins, les patients
doivent toujours informer leur professionnel de santé de tout autre médicament qu’ils prennent.
Il n’existe aucune interaction entre le TPOXX et les thérapies antirétrovirales à base de
dolutégravir, y compris le ténofovir, la lamivudine, et le dolutégravir (TLD). Cependant, le
TPOXX réduit les taux sériques de rilpivirine, de doravirine et de maraviroc. L’éfavirenz induit
les enzymes uridine 5’-diphospho-glucuronosyltransférase (UGT) et pourrait diminuer
l’exposition au TPOXX.

La mpox et l’efficacité de la prophylaxie pré-exposition au VIH
Les médicaments PrEP restent efficaces et ne doivent pas être arrêtés même si les patients
sont exposés et contractent le mpox.

Diagnostic de la mpox
Lorsque la présentation clinique suggère un mpox, des échantillons de tissu (membrane ou
liquide provenant des vésicules et des pustules, et croûtes sèches) doivent être envoyés à un
laboratoire de référence pour un test PCR (réaction en chaîne par polymérase).

Traitements disponibles
Le mpox est généralement spontanément résolutive, mais il peut être grave chez certaines
personnes, comme les enfants, les femmes enceintes ou les personnes immunodéprimées en
raison d’autres problèmes de santé. Il n’existe pas de traitement définitif pour le mpox.
Cependant, des antiviraux tels que le TPOXX peuvent être recommandés pour la prise en
charge des cas graves, comme chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli.

Stratégies de prévention
La prévention du mpox repose sur la communication des risques et l’engagement de la
communauté, et la réduction de l’exposition au virus.
       Communication des risques et engagement de la communauté :
        -   Impliquer les communautés les plus touchées par le mpox dans la conception et la
            mise en œuvre d’une stratégie de communication des risques. Ces communautés
            comprennent les homosexuels, les bisexuels et les autres HSH, les professionnels
            de santé dans les milieux publics et communautaires tels que les centres de
            consultation et les cliniques spécialisées en santé sexuelle, les organisations de la
            société civile et le grand public. Cela aidera à communiquer sur les informations
            erronées, les mythes sur les facteurs de risque, les mesures préventives et les
            symptômes. Mettre en œuvre des mesures spécifiques pour prévenir et répondre à
            la stigmatisation et la discrimination contre les communautés affectées et les
            personnes infectées.

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Projet Atteindre les objectifs et maintenir le contrôle épidémique (EpiC)

       Étapes générales pour minimiser l’exposition :
        -   Éviter tout contact étroit peau contre peau avec les personnes présentant une
            éruption cutanée infectée.
            - Ne pas toucher l’éruption cutanée ou les croûtes d’une personne infectée;
            - Ne pas embrasser, prendre dans les bras, câliner ou avoir des relations sexuelles
              avec une personne infectée;
            - Éviter de partager des ustensiles de cuisine ou des tasses avec une personne
              infectée.
        -   Ne pas manipuler ni toucher les draps, les serviettes ou les vêtements d’une
            personne infectée.
        -   Se laver souvent les mains avec de l’eau et du savon ou utiliser un désinfectant à
            base d’alcool pour les mains.

       Si vous présentez des symptômes de mpox:
        -   Consultez un professionnel de santé;
        -   Isolez-vous à domicile si vous présentez des symptômes légers ou non compliqués;
        -   Si vous présentez une éruption cutanée ou d’autres symptômes, isolez-vous ou
            tenez-vous à l’écart des personnes ou des animaux de compagnie avec lesquels
            vous vivez, lorsque cela est possible.

Réduire la transmission interhumaine
La propagation interhumaine du mpox peut être contrôlée par des mesures de santé publique,
notamment la découverte de cas, le diagnostic et les soins précoces, l’isolement, le suivi des
contacts et l’utilisation de vaccins. Il convient de donner la priorité à la surveillance de la
maladie et à la recherche rapide de cas pour contenir les épidémies. Un contact étroit avec une
personne infectée constitue un facteur de risque important. Les membres de la famille et les
professionnels de santé, y compris ceux qui manipulent des échantillons provenant de
personnes infectées, courent un risque important d’infection ; par conséquent, il convient
d’instaurer un respect strict des mesures standard de prévention et de contrôle des infections
chez les personnes exposées.

Réduire le risque de transmission lors des rassemblements sociaux :
Raves, fêtes, boîtes de nuits et festivals
       Évaluer les chances de contact physique pendant un événement;
       Donner la priorité aux événements où les participants seraient entièrement habillés avec
        un risque minimal de contact peau contre peau;

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Projet Atteindre les objectifs et maintenir le contrôle épidémique (EpiC)

       Les événements dans lesquels les participants portent peu de vêtements comportent
        des risques. Éviter tout contact direct avec toute personne présentant des éruptions
        cutanées et d’autres lésions cutanées;
       Les rassemblements sexuels et tout événement présentant des possibilités de contacts
        sexuels multiples intimes ou anonymes doivent être considérés comme ayant le
        potentiel d’être des événements de propagation élevée.

Réduire le risque de transmission zoonotique
Pour prévenir la transmission d’un animal à l’homme, éviter tout contact non protégé avec des
animaux sauvages, y compris des singes, des fourmiliers, des hérissons, des chiens de prairie,
des écureuils et des musaraignes, et les animaux de compagnie, en particulier ceux qui sont
malades ou morts et qui pourraient transmettre le virus. Cela inclut les draps ou d’autres
matériaux qu’ils ont touchés. De plus, faire cuire correctement tous les produits à base de
viande avant de les manger.

Vaccins disponibles
Les vaccins sont un outil de santé publique efficace. Par exemple, il existe des preuves que le
vaccin contre la variole pourrait fournir jusqu’à 85 % de protection croisée contre le mpox
puisqu’ils appartiennent tous deux au genre Orthopoxvirus. Certains pays ont maintenu des
réserves stratégiques de vaccins antivarioliques plus anciens issus du programme
d’éradication de la variole (PEV) qui s’est terminé en 1980. Ces vaccins de première génération
détenus dans des réserves nationales ne sont pas recommandés pour le mpox à l’heure
actuelle, car ils ne répondent pas aux normes de sécurité et de fabrication actuelles.
L’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and Drug
Administration, FDA) a approuvé les vaccins JYNNEOS et ACAM2000 pour la prévention du
mpox. Seul JYNNEOS est approuvé par la FDA pour la prévention du mpox chez les personnes
âgées de 18 ans et plus. À mesure que les pays continuent à signaler davantage de cas de
mpox, le besoin d’élargir l’accès aux vaccins augmentera. Actuellement, les réserves en
vaccins est extrêmement limité, et la plupart des pays, en particulier les pays à revenus moyens
et faibles, n’ont pas accès à ces vaccins. Selon les CDC, la vaccination pouvait être administrée
avant ou après une exposition récente au mpox.

Les stratégies suivantes sont actuellement recommandées :
       Prophylaxie pré-exposition (PrEP) par le vaccin contre le mpox: pour les personnes à
        haut risque d’exposition, telles que les professionnels de santé, y compris les
        employés de laboratoire qui manipulent des échantillons infectés;
       Prophylaxie post-exposition (PPE) par le vaccin contre le mpox: pour les personnes
        déjà exposées au virus du mpox;
       Prophylaxie post-exposition par le vaccin contre le mpox en réponse à l’épidémie
        (PPE)++ [ou « PPE élargie », « PPE plus-plus »]: pour les personnes présentant certains

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        facteurs de risque qui sont plus susceptibles d’avoir été récemment exposées au mpox.
        L’objectif est d’atteindre ces personnes pour une prophylaxie post-exposition, même si
        elles n’ont pas eu d’exposition documentée à une personne atteinte du mpox confirmée.
Même après la vaccination, les personnes doivent continuer à suivre les mesures de réduction
de l’exposition au virus, comme éviter tout contact étroit, intime ou peau contre peau avec une
personne infectée.

Références
Centers for Disease Control and Prevention. 2022 U.S. monkeypox outbreak. 28 juillet 2022.
Disponible à l’adresse : https://www.cdc.gov/poxvirus/monkeypox/response/2022/index.html.
Thornhill JP, Barkati S, Walmsley S, Rockstroh J, Antinori A, Harrison LB, et al. Monkeypox virus
infection in humans across 16 countries—April–June 2022. N Engl J Med. 21 juillet 2022. doi:
10.1056/NEJMoa2207323.
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Multi-country monkeypox outbreak: situation update. 27 juin 2022. Disponible à l’adresse :
https://www.who.int/emergencies/disease-outbreak-news/item/2022-DON396.
OMS. Surveillance, case investigation and contact tracing for monkeypox: interim guidance, 24
juin 2022. Disponible à l’adresse : https://www.who.int/publications/i/item/WHO- MONKEYPOX-
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WHO South-East Asia Region, 28 mai 2022. Disponible à l’adresse :
https://cdn.who.int/media/docs/default-source/searo/whe/monkeypox/searo-mp- techbrief_priority-
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OMS. Clinical management and infection prevention and control for monkeypox: interim rapid
response guidance, 10 juin 2022. Disponible à l’adresse :
https ://www.who.int/publications/i/item/WHO-MPX-Clinical-and-IPC-2022.1.
OMS. Vaccines and immunization for monkeypox: interim guidance. 14 juin 2022. Disponible à
l’adresse : https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/356120/WHO-MPX-Immunization-
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OMS. Conseils de santé publique concernant la récente flambée de variole du singe
(orthopoxvirose simienne) à l’intention des homosexuels, des bisexuels et des autres hommes qui
ont des rapports sexuels avec des hommes. 18 juillet 2022. Disponible à l’adresse :
https://www.who.int/publications/m/item/monkeypox-public-health-advice-for-men-who-have- sex-
with-men.
OMS. Conseils de santé publique pour les rassemblements durant l’épidémie actuelle
d’orthopoxvirose simienne (variole du singe) (prospectus). 28 juin 2022. Disponible à l’adresse :
https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/357855/WHO-MPX-Gatherings-2022.1-
eng.pdf?sequence=1&isAllowed=y.

 Cette publication a été rendue possible grâce au soutien généreux du peuple américain à travers l’Agence
 des États-Unis pour le développement international (USAID). Le contenu est la responsabilité du projet
 EpiC et ne reflète pas nécessairement l’opinion de l’USAID ou du gouvernement des États-Unis.

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