Fièvre hémorragique avec syndrome rénal - Docteur S. Mestrallet - CH Charleville ...
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PLAN I. Quelques rappels sur les infections à Hantavirus II. Etude descriptive, rétrospective de 272 cas de Fièvre Hémorragique avec Syndrome Rénal diagnostiqués dans les Ardennes françaises entre 2000 et 2014 III. Programme Hospitalier de Recherche Clinique National (PHRC), HANTADIAG 2014 EPU 13-02-2017
PLAN I. Quelques rappels sur les infections à Hantavirus II. Etude descriptive, rétrospective de 272 cas de Fièvre Hémorragique avec Syndrome Rénal diagnostiqués dans les Ardennes françaises entre 2000 et 2014 III. Programme Hospitalier de Recherche Clinique National (PHRC), HANTADIAG 2014 EPU 13-02-2017
QUELQUES RAPPELS SUR LES INFECTIONS À HANTAVIRUS Les Hantavirus : Virus enveloppés à ARN simple brin (genre Orthohantavirus, famille des Hantaviridae) Hôtes naturels : rongeurs, musaraignes, taupes, chauves-souris Transmission du virus à l’homme : via l’inhalation d’excreta ou de sécrétions contaminés de rongeurs infectés Deux types de syndromes : fièvre hémorragique avec syndrome rénal (FHSR) plus ou moins sévère, causée principalement par des hantavirus européens et asiatiques, cardiopulmonaire sévère, causé essentiellement par des hantavirus américains EPU 13-02-2017
QUELQUES RAPPELS SUR LES INFECTIONS À HANTAVIRUS En Europe, 4 espèces zoonotiques : Virus Puumala, Seoul, Dobrava-Belgrade, Tula EPU 13-02-2017
QUELQUES RAPPELS SUR LES INFECTIONS À HANTAVIRUS Situation en France : 4 espèces, 3 zoonotiques Le virus Puumala Responsable du plus grand nombre de cas Réservoir = campagnol roussâtre ( Myodes glareolus , forêt, bordure de forêt, bâtiments avoisinants) Reynes JM, Carli D, Renaudin B, Fizet A, Bour JB, Brodard V, et al . Surveillance des infections humaines par hantavirus en France métropolitaine, 2012-2016. Bull Epidémiol Hebd. 2017;(23):492-9. http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/2017/23/2017_23_1.html EPU 13-02-2017
QUELQUES RAPPELS SUR LES INFECTIONS À HANTAVIRUS Le virus Séoul Réservoir = le rat Brun ( Rattus Norvegicus ) Premiers cas décrits dans des animaleries de rats en Corée Cas sporadiques, pas de localisation géographique particulière ( 3 confirmés virologiquement, 1 cas confirmé sérologiquement) Seoul Virus Infection in Humans, France, 2014-2016. Reynes JM et al. Emerg Infect Dis. 2017 Jun;23(6):973-977 EPU 13-02-2017
QUELQUES RAPPELS SUR LES INFECTIONS À HANTAVIRUS Le virus Tula Réservoir: le campagnol des Champs ( Microtus Arvalis) Répandu en Europe chez le rongeur Zoonotique dans certaines circonstances? 3 cas décrits en Europe (Allemagne, République Tchèque, France 2015) Tula hantavirus infection in a hospitalised patient, France, June 2015. Reynes JM, Carli D, Boukezia N, Debruyne M, Herti S. Euro Surveill. 2015;20(50). EPU 13-02-2017
QUELQUES RAPPELS SUR LES INFECTIONS À HANTAVIRUS Le virus Nova Détecté chez la taupe européenne ( Talpa europaea ) près de Paris Non décrit chez l’homme High prevalence of Nova hantavirus infection in the European mole (Talpa europasea) in France. Gu SH, Dormion J, Hugot JP, Yanagihara R. Epidemiol Infect. 2014 Jun;142(6):1167-71. EPU 13-02-2017
QUELQUES RAPPELS SUR LES INFECTIONS À HANTAVIRUS Distribution annuelle et mensuelle en France continentale : CNR Hantavirus IP/UBIVE/JMR 08/02/2018 EPU 13-02-2017
QUELQUES RAPPELS SUR LES INFECTIONS À HANTAVIRUS Clinique/Biologie : Incubation 2 à 6 semaines 5 phases: fébrile, hypotensive, oligurique, polyurique, convalescence Symptômes cliniques typiques: fièvre, céphalées, lombalgies, arthromyalgies, troubles visuels Vapahlati O et Al Lancet infect Dis. 2003 EPU 13-02-2017
QUELQUES RAPPELS SUR LES INFECTIONS À HANTAVIRUS Complications (rares) : Etat de choc Hémorragies graves Insuffisance rénale aigue sévère nécessitant dialyse Anurie Décès ( moins de 1%) Institut Pasteur. La maladie, recommandations CNR Hantavirus EPU 13-02-2017
QUELQUES RAPPELS SUR LES INFECTIONS À HANTAVIRUS Diagnostic : Sérologique en 2 étapes: 1) Tests commerciaux sérologiques (détection des anticorps de type IgM ou/et IgG dirigés contre un ou plusieurs hantavirus) 2) Confirmation auprès du CNR des arboviroses et des fièvres hémorragiques depuis 2004 à des fins de confirmation et de surveillance Recherche également l’ARN de PUUV ou d’hantavirus en complément de diagnostic et dans le cadre de la surveillance EPU 13-02-2017
QUELQUES RAPPELS SUR LES INFECTIONS À HANTAVIRUS 1) Tests commerciaux sérologiques 12 utilisent un test de diagnostic rapide permettant de détecter des IgM dirigées contre le virus Puumala (et contre les virus Dobrava-Hantaan pour l’un d’entre eux) 4 utilisent un test ELISA: 2 permettant de détecter les anticorps dirigés contre les hantavirus zoonotiques de l’Ancien-Monde 2 permettent de détecter les anticorps dirigés contre les hantavirus zoonotiques de l’Ancien Monde et du Nouveau Monde (un de ces laboratoires utilise également le test rapide). EPU 13-02-2017
QUELQUES RAPPELS SUR LES INFECTIONS À HANTAVIRUS Diagnostic : Sérologique en 2 étapes: 1) Tests commer ciaux sérologiques (détection des anticorps de type IgM ou/et IgG dirigés contre un ou plusieurs hantavirus) 2) Confirmation auprès du CNR des arboviroses et des fièvres hémorragiques depuis 2004 à des fins de confirmation et de surveillance Test Elisa et d’immunofluorescence avec des antigènes natifs de PUUV, DOBV, SEOV et/ou Sin Nombre (SNV) (en fonction du lieu d’exposition) Apparition des IgM dans 75% des cas dans les 3 jours après le début de maladie et ≈ 100% dans les 7 jours. Disparition chez 66% des patients dans le 1er mois et chez presque tous dans les 2 mois (Kallio-Kokko H et al. 1998). Apparition des IgG dans 66 % des cas dans les 3 jours et ≈ 100% dans les 7 jours. Vraisemblablement conservées à vie (Kallio-KokkoH et al. 1998). Recherche également l’ARN de PUUV ou d’hantavirus en complément de diagnostic et dans le cadre de la surveillance EPU 13-02-2017
QUELQUES RAPPELS SUR LES INFECTIONS À HANTAVIRUS Diagnostic : Sérologique en 2 étapes: 1) Tests commerciaux sérologiques (détection des anticorps de type IgM ou/et IgG dirigés contre un ou plusieurs hantavirus) 2) Confirmation auprès du CNR des arboviroses et des fièvres hémorragiques depuis 2004 à des fins de confirmation et de surveillance Recherche également l’ARN de PUUV ou d’hantavirus en complément de diagnostic et dans le cadre de la surveillance EPU 13-02-2017
QUELQUES RAPPELS SUR LES INFECTIONS À HANTAVIRUS Traitement: Symptomatique EPU 13-02-2017
PLAN I. Quelques rappels sur les infections à Hantavirus II. Etude descriptive, rétrospective de 272 cas de Fièvre Hémorragique avec Syndrome Rénal diagnostiqués dans les Ardennes françaises entre 2000 et 2014 Travail de thèse de Laure-Anne Pannet III. Programme Hospitalier de Recherche Clinique National (PHRC), HANTADIAG 2014 EPU 13-02-2017
ETUDE DESCRIPTIVE, RÉTROSPECTIVE DANS LES ARDENNES FRANÇAISES ENTRE 2000 ET 2014 Peu d’étude récente sur le sujet S t r a d y C , J a u s s a u d R , R e m y G , P e n a l b a C . I n f e c t i o n s à h a n t a v i r us . P r e s s e M e d i c a l e Paris, 12 mars 2005;34(5):391-9 Objectif : Etat des lieux des caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques et évolutives des cas de FHSR dans les Ardennes entre 2000 et 2014 EPU 13-02-2017
Matériels et méthodes Design: Etude descriptive, rétrospective, multicentrique 01/01/2000-31/12/2014 Critères d’inclusion: Patients ardennais ambulatoires ou hospitalisés FHSR sérologiquement prouvée, IgM et IgG positifs Recueil des données: A partir d’une liste du CNR Rétrospectif Anonyme Grille de recueil standardisée EPU 13-02-2017
Matériels et méthodes Variables collectées : Données socio démographiques Données temporo spatiales Données relatives à la prise en charge Prise de néphrotoxiques Données cliniques Données biologiques Données évolutives Survenue d’une forme grave EPU 13-02-2017
Matériels et méthodes Forme grave définie par: Choc Oligo-anurie (diurèse353,6 µmol/L Décès EPU 13-02-2017
RÉSULTATS 272 patients inclus 75% d’hommes (n=204) Moyenne d’âge : 40±14 ans 83.8% d’hospitalisation (n=227) Délai médian de prise en charge: 5j Charlson: 0 [0-0] Durée d’hospitalisation: 7j [5-8] EPU 13-02-2017
RÉSULTATS Activités à risque : Activité à risque (N=265) 243 (91,7) Manipulation de bois 134 (50,6) Travail de la terre 55 (20,6) Nettoyage de bâtiments 111 (41,9) Excursions en forêt 82 (30,9) Pêche 27 (10,2) Chasse 16 (6) Manipulation de rongeur 26 (9,8) EPU 13-02-2017
RÉSULTATS Professions à risque : Catégorie Socio-Professionnelle (N=203) Agriculteur 17 (8,4) Artisan 15 (7,4) Cadre 11 (5,4) Employé 14 (6,9) Intermédiaire 35 (17,2) Ouvrier 111 (54,7) EPU 13-02-2017
RÉSULTATS Année de l’infection : 120 100 80 Nombre de cas 60 40 20 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Année de l'infection EPU 13-02-2017
RÉSULTATS Répartition saisonnière : 40 35 30 Nombre de cas 25 20 15 10 5 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Mois sans l'année 2005 avec l'année 2005 EPU 13-02-2017
RÉSULTATS Localisation géographique : EPU 13-02-2017
RÉSULTATS Motif de consultation initiale : 140 120 Nombre de cas 100 80 60 40 20 0 Non connu FHSR Autre Fièvre EPU 13-02-2017
RÉSULTATS Présentation clinique : N % Présentation clinique (N=272) Fièvre 267 (99,3) Arthromyalgies 223 (82,3) Lombalgies 126 (46,5) Troubles oculaires 92 (34,0) Toux 86 (31,7) Dyspnée 14 (5,2) Anomalies auscultatoires 38 (14,0) Nausées 129 (47,6) Diarrhées 48 (17,7) Douleurs abdominales 129 (47,6) Signes rénaux 42 (15,5) Syndrome méningé 21 (7,8) Céphalées 188 (69,4) Signes hémorragiques peu sévères 36 (13,3) EPU 13-02-2017
RÉSULTATS Données biologiques : EPU 13-02-2017
RÉSULTATS Données biologiques (suite): N % Données biologiques initiales (N=272) Hyperéosinophilie (N=263) 69 (26,2) Syndrome mononucléosique (N=263) 44 (16,7) Myélémie (N=265) 43 (16,2) EPU 13-02-2017
RÉSULTATS Durant l’hospitalisation: 45 formes sévères (21,9%) Parmi elles: Choc: 2 Anurie: 6 Dialyse: 3 Réa: 2 Créatininémie>353,6µmol/L: 41 EPU 13-02-2017
RÉSULTATS Prise de néphrotoxiques : 60 patients (29,3%) AINS: 35 (58,3%) Diurétiques: 14 (23,3%) Inhibiteurs SRA: 12 (20%) Produits de contraste iodés: 9 (15%) ATB néphrotoxiques: 5 (8,3%) EPU 13-02-2017
RÉSULTATS 21 formes sévères (35%) avec prise de néphrotoxiques Chocs: 2 Anurie: 2 Réa: 2 Créatininémie>353,6µmol/L: 17 Association significative entre la prise de néphrotoxiques et la survenue de formes graves, p=0,005 EPU 13-02-2017
RÉSULTATS Aucun décès Retour à la normale des créatininémies EPU 13-02-2017
DISCUSSION: LES NOUVEAUTÉS Disparition des pics épidémiques triennaux Mode endémique toute l’année en dehors de l’année 2005 REPARTITION SAISONNIERE 40 35 30 Nombre de cas 25 20 15 10 5 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Mois sans l'année 2005 avec l'année 2005 EPU 13-02-2017
DISCUSSION: LES NOUVEAUTÉS Clinique trompeuse : Suspicion de pathologie digestive quasiment 10% des motifs de 1 er recours Imagerie avec produit de contraste iodé Explorations chirurgicales Latus J, Fritzenkötter M, Schmidt-Chanasit J, Tenner-Racz K, Leibold T, Kimmel M, et al. Hantavirus and acute appendicitis--the diagnosis behind the diagnosis? J Clin Virol. févr 2012;53(2):156-8 Clinique peu spécifique : Prescription d’AINS EPU 13-02-2017
DISCUSSION: LES NOUVEAUTÉS Biologie : Syndrome mononucléosique Myélémie Hyperéosinophilie non décrite dans la littérature Braun N, Haap M, Overkamp D, Kimmel M, Alscher MD, Lehnert H, et al. Characterization and outcome following Puumala virus infection: a retrospective analysis of 75 cases. Nephrol Dial Transplant. sept 2010;25(9):2997-3003 EPU 13-02-2017
DISCUSSION: LES NÉPHROTOXIQUES Exposition importante aux néphrotoxiques Majoritairement les AINS Semble majorer le nombre de formes sévères EPU 13-02-2017
PLAN I. Quelques rappels sur les infections à Hantavirus II. Etude descriptive, rétrospective de 272 cas de Fièvre Hémorragique avec Syndrome Rénal diagnostiqués dans les Ardennes françaises entre 2000 et 2014 III. Programme Hospitalier de Recherche Clinique National (PHRC), HANTADIAG 2014 Evaluation des trousses commerciales de diagnostic sérologique et de l’utilisation d’un échantillon d’urine pour le diagnostic moléculaire de l’infection à Hantavirus EPU 13-02-2017
PROBLÉMATIQUE Sensibilité, spécificité des trousses diagnostiques Les trousses de réactif n’ont pas été testées dans les conditions de la vraie vie, mais en laboratoire sur des échantillons référencés. Sensibilité de 58 à 100 % Spécificité de 86 à 100% Diagnostic moléculaire peu développé Très peu utilisé car très peu étudié 3 études plasma PUUV 90% de détection pour prélèvements effectués Evander M et al., 2007 (sérum) dans les 3 jours après début de la maladie Korva M et al., 2013 (sang total) 80% de détection pour prélèvements effectués Petterson L et al., 2014 (plasma) dans les 4-7 jours après début EPU 13-02-2017
OBJECTIF PRIMAIRE Evaluer les performances de 9 trousses commerciales de diagnostic sérologique des hantaviroses : 2 de EuroimmunAG , IgM/IgG Elisa 2 de Focus diagnostic, IgM/IgG Elisa 2 de Progen, IgM/IgG Elisa 3 de Reagena, IgM/IgG EIA Retombée attendue : recommander pour la métropole, les trousses de diagnostic sérologique ayant eu les meilleures performances EPU 13-02-2017
OBJECTIF SECONDAIRE Etudier la cinétique virale dans le plasma et l’urine de ces patients Evaluer ainsi l’intérêt d’un prélèvement d’urine pour le diagnostic moléculaire d’une hantavirose (seuls les patients ayant un résultat positif pour le test rapide Reagena Reascan PUUV IgM sont concernés par ce deuxième objectif) EPU 13-02-2017
DESIGN DE L ETUDE Type d’étude : Observationelle, prospective Nombre d’inclusions : environ 80 témoins, 80 cas Modèle d’observation : Cas-témoins Sponsors et Collaborateurs ; Centre Hospitalier de Charleville-Mézières Institut Pasteur Investigateur coordinateur : Jean Marc GALEMPOIX, CH de Charleville-Mézières EPU 13-02-2017
DEFINITION DES CAS/ TEMOINS Cas (définis à postériori): Détection d’IgM et IgG anti PUUV dans le plasma à l’admission ET/ou détection de PUUV RNA dans le plasma à l’admission ET/ ou détection d’une séroconversion en IgG anti PUVV entre l’admission et la visite de V30 Témoins: absence des critères cités précedemment EPU 13-02-2017
PARTICIPANTS A L ETUDE: 19 CENTRES OUVERTS DONT 10 ACTIFS ( 5 CAS OU PLUS DE FHSR EN 2012) FRANCHE COMTE : Saint Claude, Besançon, Montbéliard/Belfort BOURGOGNE: Dijon LORRAINE: Nancy, Verdun PICARDIE : GHP Sud Oise, Laon CHAMPAGNE-ARDENNE: Charleville-Mézières, Reims EPU 13-02-2017
CRITÈRES D’INCLUSION Patient 18-75 ans Consentement éclairé Fièvre supérieure à 38.5 à l’admission où dans les 8 jours précédents l’admission Tableau algique à l’admission où dans les 8 jours précédents l’admission Zone endémique, exposition dans les 6 semaines précédents l’admission Thrombopénie inf 150 Giga/L à l’admission où dans les 8 jours précédents l’admission EPU 13-02-2017
A CE JOUR 19 centres ouverts dont 10 actifs 55 inclusions : 34 positifs, 20 négatifs, 1 limite Inclusion jusque octobre 2019 (2 saisons épidemiques supplémentaires) EPU 13-02-2017
MODALITES PRATIQUES Nous contacter si patient présentant les critères d’inclusion précédemment cités Hospitalisation du patient dans le service Inclusion patient après signature du consentement Si test rapide positif à l’entrée, patient prélevé tous les jours et prélevé à la visite V30 Si négatif à l’entrée, patient prélevé à V30 Merci pour votre collaboration !!!!! EPU 13-02-2017
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