FONDS de dotation Bioparc conservaton - BIOPARC CONSERVATION - Journal Officiel
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BIOPARC CONSERVATION Fonds de dotation régi par la loi du 4 août 2008 Déclaré en Préfecture du Maine-et-Loire le 14 septembre 2010 Publié au Journal Officiel du 2 octobre 2010 FONDS de dotation Bioparc conservaton
FONCTIONNEMENT DE BIOPARC CONSERVATION Notre mission Le Fonds de Dotation BIOPARC CONSERVATION a été créé pour remplir une mission d’intérêt général à caractère humanitaire, en France et à l’étranger, ayant pour objectif le maintien de l’homme dans son environnement naturel nécessaire à son développement, notamment par la sauvegarde des espèces animales et de la biodiversité qui l’entoure, vitale pour l’homme. En coopération harmonieuse avec les populations humaines résidentes, le Fonds de dotation soutient et accompagne des associations locales dans différents endroits du monde pour protéger des écosystèmes et des espèces animales en danger. Ensemble, nous agissons pour la préservation de la faune et des habitats naturels tout en permettant aux hommes qui vivent près d’eux d’en récolter les bénéfices par les actions complémentaires suivantes : Protéger la faune : centre de secours, réintroduction, lutte contre le braconnage. Gérer durablement les habitats : reforestation, création d’aires protégées, utilisation raisonnée des ressources. Sensibiliser : débats, fête environnementale, sortie nature, ateliers scolaires. Apporter des solutions économiques : formation, création d’emplois, microcrédits, écotourisme. Améliorer les conditions sociales : accès à l’eau et à la santé. Les ressources du Fonds Le Fonds de dotation est alimenté par les dons manuels et ceux issus de campagne d’appel à la générosité du public (autorisée par la Préfecture). Il peut l’être également par des legs. BIOPARC CONSERVATION Fonds de dotation régi par la loi du 4 août 2008 DONS MANUELS Déclaré en Préfecture du Maine-et-Loire le 14 septembre 2010 Publié au Journal Officiel du 2 octobre 2010 Fondateurs de Bioparc Conservation Fondateurs Entreprises : dons spontanés ou via le parrainage des animaux Pierre Gay, François Gay, Louis Gay Associations : dons spontanés ou via le parrainage des animaux Conseil d’administration Particuliers : dons spontanés ou via le parrainage des animaux Président : Pierre Gay Secrétaire : Elisabeth Huau DONS - CAMPAGNE D’APPEL A LA GENEROSITE DU PUBLIC Comptable : Peggy Lavergne Tirelires de collecte disposées au Bioparc de Doué la Fontaine Contacts LEGS 103, route de Cholet, 49 700 Doué la Fontaine Peggy Lavergne - plavergne@bioparc-zoo.fr
La carte des projets soutenus Conservation du condor des Andes en Argentine Protection du dernier troupeau de girafes d’Afrique de l’Ouest Conservation des vautours en Bulgarie Protection des primates en Equateur Protection des félins au Niger Protection de l’écosystème de forêt sèche au Pérou Sauvetage d’animaux au Yémen Conservation des aras de Lafresnaye en Bolivie Conservation de la forêt tropicale au nord-est de Madagascar Conservation des lémuriens à Madagascar
LE BILAN 2018 9ème exercice - 01/02/2018 au 31/01/2019 RECETTES 2018 : 95 697,10 € € DEPENSES 2018 : 96 154,64 € DONS MANUELS Prévisions Reçus PROJETS SOUTENUS 91 833,04 € Fondateur de Bioparc Conservation 25 000 € 32 500 € Argentine - Association Bioandina - Conservation du condor des Andes 15 000 € Dons 30 000 € 52 141,60 € Equateur - Association Washu - Protection des atèles 3 000 € Dons via le parrainage des animaux 5 000 € 3 632 € Pérou - Association Tu Tierra - Protection de l’écosystème de forêt sèche 14 093,86 € DONS CAMPAGNE D’APPEL A LA GENEROSITE DU PUBLIC Bolivie - Association Armonia - Conservation des aras de Lafresnaye 2 450 € Niger - ASGN - Protection des girafes d’Afrique de l’Ouest 25 450 € Tirelires de collecte et Soirée Projection 4 500 € 7 423,50 € Niger - ACTAG PRW - Protection des félins 3 000 € Yémen - Association One World Actors Productions - Sauvetage d’animaux 500 € 4% 8% Madagascar - ONG Antongil Conservation - Conservation de la forêt tropicale 23 839,18 € Dons Fondateur Madagascar - Association GERP - Conservation des Lémuriens 2 500 € 34 % Dons (entreprises, associations & particuliers) Bulgarie - ONG Fund for Wild Flora and Fauna - Conservation des vautours 2 000 € Dons via le parrainage EVENEMENT 320 € 54 % Dons Tirelires Soirée Projection Film documentaire 320 € FRAIS DE FONCTIONNEMENT 4 001,60 € Expert comptable / Commissaire aux comptes / Dépôt Journal officiel / Services bancaires 4 001,60 € BILAN Bioparc Conservation a perçu d’importants dons en 2018, avec une augmentation de ceux versés par le fondateur Pierre Gay ainsi que par les donateurs particuliers et entreprises. La mise en place de la machine à graver a également permis de largement augmenter les dons issus de la générosité du public. Tous les projets de conservation ont été soutenus selon le prévisionnel réalisé, à l’exception de celui concernant la conservation des condors au Chili. Ce projet devrait être repris en 2019 ou 2020. La tirelire, dans laquelle le Fonds de dotation a investi en 2013, a été totalement amortie cette année. La machine à médailles en est à sa deuxième année d’amortissement sur un total prévu de 5 ans. Pour rappel, au 31 janvier 2018, les fonds propres de l’association étaient de 22 851,51 €. Les versements en 2017, incluant l’affectation totale des dons du fondateur Pierre Gay perçus en 2018 pour des projets particuliers, ainsi que les frais de fonctionnement ont généré un résultat déficitaire de 1 872,26 €. Au 31 janvier 2019, il nous reste donc 20 979,25 € de fonds affectables pour les années à venir.
LES projets soutenus EN 2018— AMERIQUE LATINE Fonds Espèce et/ou Association Pays Mission/actions versés milieu concernés soutenue en 2018 Forêt sèche Haut lieu ornithologique, la Réserve Ecologique de Chaparri est la première réserve à initiative PEROU Espèce emblématique : Association Tu Tierra 14 093,86 € communautaire du Pérou. Refuge des ours à lunettes, elle protège plus de 34 000 ha de forêt sèche. ours à lunettes Bioandina renforce les populations sauvages de condors, grâce à la réintroduction d’oiseaux nés en ARGENTINE Condor des Andes Association Bioandina 15 000 € captivité ou recueillis qu’elle réalise en collaboration avec les communautés locales. Armonia a convaincu une communauté indienne rurale Quechua de protéger un site important de nidification de l’ara de Lafresnaye, espèce très rare et endémique au pays, en lui apportant des BOLIVIE Ara de Lafresnaye Association Armonia 2 450 € solutions porteuses de développement. Washu protège l’atèle à tête brune, un des 25 primates les plus menacés au monde : étude de sa répartition, écologie et génétique, protection de son habitat, sensibilisation et soutien aux EQUATEUR Atèle Association Washu 3 000 € agriculteurs font la stratégie de conservation de l’espèce.
LA foret seche du Perou RESULTATS 2018 La forêt se régénère depuis sa mise en protection, avec 50 % des zones dégradées récupérées. • Zone d’utilisation limitée définie et surveillance • Plantations régulières et système de goutte à goutte sur 10 ha Centre de secours des Ours à lunettes • Depuis 2001 : 13 ours recueillis, 14 naissances, 7 relâchés • Présence actuelle de 6 ours, dont un ourson. Saisis par les autorités, ces ours sont réhabilités dans des enclos de 2 à 4 hectares au cœur de la forêt. Ils sont précieux pour la sensibilisation des visiteurs. La biodiversité sauvage : Chaparri, la plus forte densité d’ours à lunettes Le suivi mené depuis 20 ans grâce aux caméras à détection automatique (20 installées en 2018) établissent que Chaparri et les terres voisines abritent la plus forte densité de l’espèce avec 40 ours estimés. • Endémique de la région et réintroduit à Chaparri, l’oiseau pénélope à ailes blanches continue de voir ses effectifs progresser, avec une estimation de 90 individus en 2018, soit 35% de la population totale. En lien avec Chaparri, la Banque Centrale a édité une pièce à l’effigie de l’oiseau (collection Espèce Menacée du Pérou). • Réhabilitation d’animaux blessés et récupérés par les habitants • Présence abondante de pécaris, cervidés, écureuils de Guayaquil, et d’une grande diversité d’oiseaux facilement observables. Il n’est pas rare d’observer des ours sauvages selon les saisons. • Présence régulière d’une dizaine de condors, attirés par le dépôt Association TU TIERRA régulier de carcasses. • Repérage d’un groupe de guanaco sur les hauteurs de Chaparri : seul camélidé sauvage d’Amérique du PEROU Sud, 8 individus ont été réintroduits par Tu Tierra en 2012. Réserve Ecologique de Chaparri (nord-ouest du Pérou) Tourisme : 71 916 visiteurs accueillis entre 2004 et 2018 (90 % de visiteurs péruviens / camping, écolodge Sous l’impulsion du photographe péruvien de renom Heinz Plenge et accompagnée par son association ou randonnée à la journée). La communauté génère environ 25 000 € par an, avec 50% pour les salaires et Tu Tierra, la communauté Santa Catalina de Chongoyape de 500 familles a décidé de protéger sa forêt en entretien de la salaire, et 50% pour les actions sociales (école, santé, formation). créant en 2001, la première réserve naturelle privée du Pérou. Nommée Réserve Ecologique de Chaparri, Elevage de lamas pour la laine : le troupeau représente actuellement un troupeau de 50 animaux. elle s’étend sur 34 412 hectares (80 % des terres). Sa gestion est assurée par Tu Tierra et par la communauté via l’association locale Acoturch. Mode original d’essor socio-économique des villageois, elle intègre : Une initiative rurale multipliée : depuis la création de Chaparri, 62 autres communautés ont été convain- • la protection de la forêt sèche équatoriale, écosystème hotspot de biodiversité, et des bassins versants. cues par ce modèle. • la préservation et le suivi de la faune, en particulier l’ours à lunettes présent à l’état sauvage et dans le Défense de Chaparri « Salvemos Chaparri » : Chaparri est gravement affectée par la corruption de centre de secours qui lui est dédié. certains leaders communautaires pour le trafic des terres et le contrôle des revenus du tourisme. Grâce au • la sensibilisation des visiteurs et des autres communautés paysannes attirées par ce mode de gestion. front de défense mené par Chaparri et Acoturch, le gouvernement a ouvert deux commissions, une au • la promotion de son fonctionnement particulier intégrant conservation et développement comme congrès et une au sein du ministère de l’intérieur, certains membres des autorités locales de Lambayeque un modèle de gestion locale de la nature et de lutte contre la pauvreté. seraient de connivence avec les trafiquants. • la promotion d’un écotourisme respectueux de la nature et de la culture locale. • la création d’un réseau d’aires protégées avec les communautés voisines pour étendre la surface de forêt Collaboration avec la Chaire Unesco de l’Université protégée et obtenir le plus grand corridor biologique de forêt sèche sud-américain. d’Anthropologie de Gênes et reconnaissance par l’ONU : • Inauguration en 2018 de « la ruta de los encantos », Soutien de BIOPARC CONSERVATION sentier culturel iconographique offrant une lecture ancestrale du mythe de Chaparri et du rapport à la Fonds versés en 2018 : 14 093,86 € / Association soutenue depuis 2010 par le Fonds. nature et à l’eau de la culture Muchik. • l’UNESCO a décerné à Chaparri la 1ère certification de La montagne sacrée de Chaparri et la forêt qu’elle domine abritent une biodiversité remarquable. développement durable de l’ONU au Pérou, avec 4 points L’ours à lunettes est le symbole du lieu. Cet unique ours sud-américain habite les régions forestières humides d’intérêts : la tradition ethnomédicale, la forêt en tant d’altitude, depuis le Venezuela jusqu’en Bolivie. Classé Vulnérable par l’UICN, sa population compte moins de que ressource, la formation des communautés et 10 000 individus. Au Pérou, l’ours occupe un écosystème inhabituel qu’est la forêt sèche du nord du pays. la reforestation.
• Optimisation des compétences et actions : volontaires, nationaux et étrangers, étudiants, chercheurs, Les CONDORS DES ANDES associations et autorités, collaborent pour améliorer la formation et la conservation de la biodiversité. Sensibilisation en lien avec l’importance mystique du condor Par des actions culturelles et éducatives, Bioandina aide à changer les mentalités pour le respect de la biodiversité et des traditions andines millénaires où le condor a une place mystique importante. Chaque relâché de condor s’accompagne d’un cortège cérémonial pour rendre à l’oiseau toute sa symbolique ancestrale : un guide spirituel célèbre le retour de l’âme du condor à la vie sauvage et prie pour une cohabitation harmonieuse entre toutes les formes de vie. RESULTATS 2018 Bioandina a réintroduit 178 condors, dont 6 en 2018. • Inauguration d’un nouveau centre d’incubation pour les condors à l’Ecoparc de Buenos Aires • Création des 2 premiers sanctuaires pour les condors Grâce aux accords de collaboration signés avec les autorités des provinces de Mendoza et de Jujuy, Bioandina a vu se concrétiser un de ses objectifs clés, Association Bioandina la création de zones protégées pour le condor. Argentine www.bioandina.org.ar De plus, le COFEMA, institution pour l’environnement la plus importante du Pérou, s’associe et s’appuie sur Basée à l’Ecoparc de Buenos Aires, Bioandina coordonne le PCCA, Projet de Conservation du Condor des Andes, les travaux du PCCA pour mettre en place de futurs pour sauvegarder l’espèce en déclin dans la nature et estimée à moins de 6700 individus en Amérique Latine. corridors biologiques pour l’espèce. Sa vision : renforcer les populations sauvages en associant les dernières avancées biotechnologiques à la vision • Gestion de la population de condors en zoo du monde des peuples autochtones pour un équilibre harmonieux entre l’homme et la nature. Bioandina a enregistré les 320 condors des zoos sud-américains (9 pays) dans la base de gestion Soutien de BIOPARC CONSERVATION internationale ZIMS Species360, permettant un meilleur Fonds versés en 2018: 15 000 € (montant annuel versé depuis 2010) suivi des animaux et de l’évolution de la population. • Mort massive de 59 condors en 2018 en raison d’appâts empoisonnés Ces morts sont très impactantes quant à la population Des condors réintroduits ou réhabilités en milieu naturel globale de l’espèce très fragile. L’analyse toxicologique • Reproduction favorisée et assistée pour obtenir des candidats au relâcher : confiés par des zoos, des œufs faite par Bioandina et les autorités ont révélé l’utilisa- de condors sont placés en incubateur. Les oisillons sont élevés à la main avec des marionnettes à tion de produits chimiques interdits en Argentine. l’effigie des parents afin de minimiser le contact et d’obtenir des candidats aux relâchés dès l’âge de 6 mois. Très bien relayée dans la presse, cette affaire fait l’objet • Sauvetage des condors blessés : les condors retrouvés blessés dans la nature sont accueillis au centre d’une enquête judiciaire. de soins. Soignés, ils sont placés dans des volières pour réapprendre à voler, avant d’être relâchés. • 10 naissances de condors sauvages à Paileman • Réintroduction dans la nature : Bioandina réintroduit les condors en Argentine. Depuis 2003, elle s’intéresse • 6 condors relâchés dans les provinces de Jujuy, San entre autres à la province du Rio Negro côté Atlantique, d’où l’espèce avait disparu depuis 150 ans. Luis, Chubut, Neuquén et Mendoza. C’est un véritable succès avec la 1ère naissance sur la côte atlantique en décembre 2009. • Campagnes et ateliers éducatifs réguliers, et forte • Suivi des oiseaux : Bioandina étudie les oiseaux relâchés équipés de balise, grâce à un Système d'Information participation à de nombreux festivals et colloques ! Géographique (SIG) et à un simulateur de vol (DECOSAT) qu’elle a développé. Ceux-ci visualisent et comparent Ex : Rencontres patagoniennes du patrimoine culturel, les déplacements effectués par des individus relâchés d’âges, d’origines et de sexes différents. Congrès interaméricain sur la gestion et la protection • Protection des milieux : Bioandina promeut la création d'aires protégées, privées ou étatiques, pour l’espèce. de l'environnement…
Les aras de Lafresnaye Protection de la plus grande colonie connue • Création en 2009 de la Réserve Naturelle des Aras de Lafresnaye avec les communautés Quechua Ayama, Perreta et San Carlos (60 familles) : elle protège 50 hectares des falaises de San Carlos accueillant la plus grande colonie nidificatrice d’ara connue, ainsi que d’autres oiseaux tels que le condor, la conure mitrée ou le très rare ara à gorge bleue. Site exceptionnel pour l’observation d’oiseaux, c’est aussi la 1ère aire protégée établie sur l’aire de répartition de l’oiseau et un site connu pour ses ruines pré-incas. • Délimitation des zones de pâturages du bétail pour permettre la régénération de la végétation. • Reforestation avec des espèces végétales locales dont se nourrissent les perroquets grâce à la culture de plants en pépinière et la protection des plants contre le bétail. • Projet 2019 : programme de restauration de l’habitat pour fixer l’espèce et attirer d’autres individus sur l’aire protégée et réduction de l’impact de l’élevage des chèvres. Suivi des oiseaux 2017: 22 couples recensés avec ponte / 5 oiseaux télémétrés Conservation de l’espèce Résultats 2018 • Statut IUCN modifié : passe de En Danger à En Danger Critique • Préparation du plan de conservation de l’espèce avec les autorités et les populations locales. • Visite de Rodrigo W. Soria Auza en France au Bioparc pour présenter le travail d’Armonia et renforcer notre collaboration. Sensibilisation des boliviens et des communautés Quechua Association ARMONIA • Campagne d’éducation : son action a permis que l’espèce devienne l’emblème de la région d’Omereque. Bolivie • En 2017, Armonia a édité le 1er guide des oiseaux de Bolivie et reverse tous les bénéfices aux projets. A travers le « Programme de Conservation de l’Ara de Lafresnaye », Armonia a mis en place une stratégie • Campagne nationale pour lutter contre le trafic de conservation de l’espèce basée sur : le suivi scientifique et la protection de l’espèce, la sensibilisation et l’assistance aux communautés qui vivent au contact des oiseaux pour un développement local durable. Développement alternatif avec les communautés Quechua Les efforts sont concentrés sur un des sites de reproduction les plus importants de l’espèce : un ensemble • Ecotourisme : de falaises rocheuses en bordure de la rivière Mizque (département de Cochabamba), les falaises de San Armonia a créé l’écolodge « Paraba Frente Carlos. L’association travaille en étroite collaboration avec les communautés quechuas d’Ayama, de Roja » dont la gestion et l’accueil des Perereta et de San Carlos, soit près de 60 familles. touristes sont assurés par des membres des communautés Quechua. Les touristes www.armoniabolivia.org assurent un revenu pour les communautés et l’entretien de l’écolodge (150 $ par nuit Soutien de BIOPARC CONSERVATION et capacité de 14 personnes). • Recrutement des personnes au sein des Fonds versés en 2018 : 2 450 € / Projet soutenu depuis 2010 différents programmes de l’association. • 25 personnes formées en apiculture et en création de produits dérivés. Endémique à la Bolivie, l’ara de Lafresnaye vit dans les vallées sèches du flanc Est des Andes, entre 1000 • Culture de la papaye. et 2000 m d’altitude. Principalement présent autour des rivières Rio Grande, Mizque, Caine et Pilcomayo, • Aide au contrôle des insectes et des au centre-sud du pays, hors de zones protégées, ses effectifs y ont connu une baisse drastique. Les raisons : rongeurs pouvant nuire aux cultures. commerce illégal, perte d’habitat causé par l’agriculture et l’élevage de chèvres, de manque de ressources Amélioration des techniques agricoles pour diminuer l’impact des aras sur les cultures. alimentaires et son image de nuisible auprès des paysans lorsqu’il mange le maïs et les arachides cultivées. • Réduction de l’utilisation d’engrais chimiques sur les cultures avec une certification gouvernementale Espèce classé En Danger Critique, sa population totale compterait moins de 600 individus sur une aire de en cours pour labéliser ces produits issus d’agriculture biologique. répartition estimée de 5000 km². • Soutien social et sanitaire : création d’un puits en 2017 pour un accès permanent à l’eau
Les primates d’AmERique • Une étude en 2018 a permis de confirmer l’importance du site et la richesse de sa biodiversité (endémisme et rareté) : inventaire de 30 espèces de chauves-souris, 11 mammifères terrestres dont le jaguar, 3 primates dont l’atèle à tête rousse, 14 amphibiens, 12 reptiles et 168 espèces d’oiseaux. 47 de toutes ces espèces sont menacées d’extinction selon l’IUCN. Province de Manabí • L’ONG poursuit ses efforts de recherche et de suivi dans les fragments de forêt de Manabi où les atèles ont été redécouverts il y a quelques années. Un doctorat débutera en 2019. • Avec le gouvernement local, l’ONG a entamé le processus juridique pour faire protéger 2200 hectares des zones étudiées. L’accord local a été obtenu, le projet doit désormais être étudié au niveau régional. Développement local : culture du cacao et protection de la forêt primaire • Pour la 2nde année, la vente de tablettes de chocolat de la coopérative a permis de collecter 7000 dol- lars, utilisés pour financer les actions de secours de la biodiversité. • Modèle de développement durable pilote avec ASOPROTESCO : Washu poursuit avec l’association paysanne de la coopérative de cacao «Tereso Escondido», regrou- pant 50 familles. En 2018, le centre prévu à été construit grâce au soutien du Gouvernement et de Association washu www.proyectowashu.org l’ONU. Il dispose d’un séchoir à cacao, d’une salle EQUATEUR équipée pour les visiteurs et de salles de réunions. En 2016-2017, la production de cacao a progressé de Localisation : nord-ouest de l’Equateur, provinces d’Esmeraldas et de Manabí 56% par rapport à 2017-2018, sans agrandir les zones Le Projet Washu a vu le jour en 2011 pour protéger l’atèle et son habitat et pour promouvoir des modèles de culture mais en améliorant les pratiques. de développement et de conservation de la biodiversité en accord avec les besoins des communautés. La production de 2017 est de 6,7 tonnes. Le Projet Washu est géré par l’ONG Naturaleza y Arte et inclut protection de l’habitat, recherche, conserva- • La coopérative a pour la 4ème année consécutive tion ex situ par la gestion d’animaux issus de trafic, éducation et développement durable. reçu la labellisation biologique par l’Europe. • 5 ateliers se sont tenus fin 2018 dans la ville de Cristobal Colon, près de la forêt Jevon, avec un groupe Soutien de BIOPARC CONSERVATION de femmes développant une start-up de chocolat issus de l’agriculture biologique « Chocolate del Bosque ». Elles ont bénéficié de l’expérience de Washu pour découvrir les étapes de transformation du Fonds versés en 2018 : 3 000 € / Projet soutenu depuis 2015 par le Fonds. chocolat, les recettes, les emballages et le modèle économique de la production. Washu les a aussi aidées à déposer une demande d’aide aux autorités locales pour construire une chocolaterie. Atèle à tête rousse d’Equateur : un des 25 primates les plus menacés au monde • Les relations entre Washu et les communautés autochtones Chachi ont été renforcées en 2018 par un L’atèle à tête brune (Ateles fusciceps fusciceps ) est endémique des forêts du nord-ouest de l’Equateur de accord de collaboration : il visera à comprendre la dynamique d'utilisation de la faune de 3 communautés l’écosystème « El Chocó ». En danger critique d’extinction, sa population aurait chuté de 80% lors des 50 Chachi et à développer des alternatives économiques harmonieuses avec la biodiversité. dernières années en raison de la déforestation massive du milieu mais aussi du trafic animal. Vivant dans la canopée, l’espèce est très difficile à observer et il est fort probable qu’il ne reste pas plus de 250 individus Gestion ex-situ d’un groupe d’atèles dans la nature. Washu est le nom donné aux atèles par la communauté amérindienne locale Chachi. Washu gère une trentaine d’atèles, issus en partie de l’ancien centre de secours de la Fondation équato- rienne Jambeli soutenue il y a plusieurs années par le Bioparc. RESULTATS 2018 Actions 2018 : Province Esmeraldas • Récupération de 3 atèles confisqués par les autorités • Washu poursuit sa collaboration avec les fermiers producteurs de cacao « Tesoro Escondido » sur leurs • Edition du manuel de gestion en captivité des atèles dans le plan national de conservation des primates terres protégées abritant l’atèle (150 ha). • Soutien du Zoo de Cuenca « Amaru Bioparque » zoo ami du Bioparc, pour les soins aux atèles. • Station de la forêt de Jevon Newman : Cogérée depuis 2017 par Washu avec ITAPOA project » et WCCN, la station de recherche de la forêt de Jevon Newman, 80 ha protégés en 2017, a été améliorée pour héber- Diffusion et Education ger dix chercheurs et/ou volontaires : dortoirs, cuisine, pépinière d’arbres fruitiers, matériels à disposition, • Présentation des travaux de recherche à des congrès nationaux dédiés à la conservation des primates sentiers d’exploration. Des visites guidées sont aussi proposées aux touristes, en lien avec le village local. • Collaboration avec les écoles locales et amérindiennes.
LES projets soutenus EN 2018— EUROPE Fonds Espèce et/ou Association Pays Mission/actions versés milieu concernés soutenue en 2018 ONG Fund for Wild FWFF œuvre pour le retour des vautours dans les Balkans en réintroduisant des individus et en BULGARIE Vautours 2 000 € Fauna and Flora s’attachant à favoriser la cohabitation humains-vautours.
Renforcement des populations de vautours Les vautours • Avec d’autres associations, FWFF participe au programme de la VCF - Vulture Conservation Foundation - pour le retour des vautours dans les Balkans. Les actions sont : réduire les menaces et réintroduire l’espèce en Bulgarie pour recréer des liens avec les colonies des pays voisins. Elle a démarré également un programme de réintroduction (projet LIFE) au sud-ouest de la Bulgarie en 2010, dans les Gorges de Kresna, où les vautours avaient complètement disparu. Résultats marquants • 2013 : Après 50 ans d’absence, les vautours se reproduisent de nouveau en Bulgarie (Montagne de Kotel /Est du pays) grâce aux actions de réintroduction. Sur les 4 individus réintroduits qui se sont reproduit, deux proviennent du Bioparc. Le 1er poussin a ainsi pour parent un vautour né au Bioparc ! Un succès soulignant l’importance d’allier les acteurs de terrain et les zoos pour la biodiversité. • 2013 : Retour des trois espèces de vautours en Bulgarie dans les Gorges de Kresna (Sud-Ouest) Pour la 1ère fois depuis plus de 50 ans, les Gorges de Kresna abritent de nouveau vautour fauve, moine et percnoptère. Réintroduit depuis 2010 par FWFF, le fauve, représenté par 20 individus réguliers, a sans doute attiré le retour du vautour moine et du percnoptère, grâce aux placettes d’alimentation installées sur le site. Les Gorges de Kresna sont un rare lieu en Europe où l’on peut observer ces trois vautours et des loups sauvages. • Saison hivernale 2016-2017 : Record de présence de vautours avec 60 individus à Kresna. 10 couples ont eu des comportements reproducteurs et au moins 4 œufs ont été pondus en mars. Les naissances n’ont pas abouti en raison de la mort de 30 vautours, survenues à cause de l’empoison- nement de carcasses. Un tel nombre de morts par poison n’avait jamais été enregistré en Bulgarie. Résultats 2018 / Gorges de Kresna Après l'incident d'empoisonnement catastrophique de mars 2017, la colonie de vautours fauve de ONG FUnd for Wild FlorA and Fauna Kresna a commencé à se rétablir. Le groupe résident comptait entre 15 et 35 oiseaux, pour en Bulgarie atteindre plus de 50 fin 2018. Pour prévenir les intoxications, d’importants contrôles et méthodes sont en cours pour optimiser la détection de foyer d’empoisonnement (par oiseaux télémétrés). Etat des lieux : la baisse du pastoralisme abandonné sous le régime soviétique et l’utilisation de poison contre • Les vautours se reproduisent de nouveau et un couple a élevé avec succès son poussin les carnivores (ours et loups) ont fait quasiment disparaître les 4 espèces de vautours du pays (vautour fauve, • 3 vautours reçus de zoos (1 du Bioparc et 2 de Munster) placés en volière d’acclimatation. vautour moine, vautour percnoptère, gypaète barbu). • 14 vautours fauves réintroduits dont 2 équipés de transmetteurs. • Plus de 100 vautours provenant d’autres colonies ont visité les Gorges de Kresna en saison estivale Soutien de BIOPARC CONSERVATION • Pour la 6ème année consécutive, observation de percnoptères et de vautours moines. • 3 vautours marqués et réintroduits à Kresna ont été observés en Serbie, Turquie, Grèce et Fonds versés en 2018 : 2 000 € / Projet soutenu par le Fonds depuis 2016 Macédoine et autres régions de la Bulgarie. • L'entretien des sites d'alimentation des vautours s'est poursuivi en 2018 avec plus de 60 tonnes Aide aux éleveurs pour favoriser le pastoralisme traditionnel et protéger les vautours de carcasses sur 201 aires de nourrissage, soit une moyenne de 16 (9 à 23) par mois. • Programme de compensation du bétail : Les animaux tués par des prédateurs sont remplacés par du • D'autres activités visant à prévenir les conflits entre éleveurs et prédateurs, ainsi que des activités bétail provenant des 5 grands troupeaux (chèvres et moutons) créés et gérés par l’ONG. visant à accroître le nombre d'animaux sauvages et l'élevage extensif se sont poursuivis. • A la suite du cas d'électrocution en février 2018, 19 pylônes de lignes électriques ont été isolés • Protection du bétail : FWFF élève et donne des chiens du Karakachan (race rustique), gardien de troupeau. • Poursuite de la création d’un troupeau de daims sauvages pour recoloniser le milieu et fournir • La transhumance rétablie : en 2007, FWFF permettait le retour de la transhumance. Le déplacement des des proies aux prédateurs. troupeaux permet la régénération des pâturages et offre, par sélection naturelle du bétail, une nourriture • Poursuite de la création de troupeau de vaches rustiques saine aux carnivores et charognards. Chaque année, FWFF organise le Festival de la Transhumance (concours Bien que le principal objectif du projet Kresna soit de rétablir le vautour moine dans les Gorges, du meilleur chien gardien de troupeau, compétitions de tonte de moutons…) cette espèce n’y sera pas relâchée avant que FWFF n’ait stoppé le risque d'empoisonnement. • Aides aux éleveurs pour le ramassage des carcasses : FWFF les récupère et les dépose dans des aires de nourrissage pour les vautours, ce qui ôte des dépenses d’équarrissage aux éleveurs. • Ecoferme : FWFF dispose de 2 fermes modèles avec bétail pour expliquer son travail, informer sur les Résultats 2018 / Kotel vautours et inciter le retour au pastoralisme. C’est ici que l’ONG produit formage, yaourt et miel ! FWFF a procédé avec succès à la toute première réintroduction de vautours moines dans • Gîte écotouristique : FWFF dispose d’un centre d’accueil écotouristique en pleine montagne. les montagnes de Kotel. 3 individus ont été relâchés, d’autres suivront en 2019.
LES projets soutenus EN 2018— AFRIQUE Fonds Espèce et/ou Association Pays Mission/actions versés milieu concernés soutenue en 2018 ASGN - Association pour la Le sauvetage des dernières girafes d’Afrique de l’Ouest se réalise en accordant des micro-crédits aux Girafe d’Afrique NIGER Sauvegarde des Girafes du villageois qui vivent près d’elles. En rétablissant une cohabitation harmonieuse, le nombre de girafes 25 450 € l’Ouest Niger augmente et les habitants améliorent leur quotidien. Protégée par l’ONG et ses villageois riverains, la forêt de Farankaraina abrite une biodiversité Forêt tropicale ONG Antongil MADAGASCAR remarquable. Sa gestion durable coordonnée avec les besoins des villageois protège 16660 ha 23 839,18 € Lémuriens (vari roux) Conservation de forêt tropicale humide, dans laquelle l’ONG s’apprête à réintroduire des varis roux. Le GERP s’associe à Antongil Conservation pour la conservation des lémuriens en participant au MADAGASCAR Lémuriens Association GERP 2 500 € retour des varis roux dans la forêt de Farankaraina. Asso. des Campements Félins Touristiques pour Créée et encadrée par l’ACTAG-W, la Brigade Félins agit au quotidien pour protéger les félins du Parc NIGER Lion, guépard, 3 000 € l’Appui à la Gestion du du W, en luttant contre le braconnage et suivant les espèces. léopard... Parc Régional W Association ONE WORLD L’association veille sur les animaux des parcs zoologiques des pays en guerre et apporte son soutien YEMEN Faune 500 € ACTORS PRODUCTIONS aux équipes et aux animaux.
Les Girafes du Niger Suivi des girafes : l’ASGN a intégré à son équipe le doctorant Oumarou Hamadou qui accompagne le travail de l’association depuis de nombreuses années. En 2018, il démarre sa thèse sur l’Eco-éthologie et la Dynamique de la girafe. Mobilité des troupeaux : l’ASGN effectue des missions plus régulières dans la zone de Dingazi, au nord de Fandou, une zone devenant de plus en plus significative en présence de girafes. 2018 : acquisition d’une nouvelle voiture de terrain grâce à l’appui financier personnel de Pierre Gay. Des actions basées sur la cohabitation avec les humains La proximité homme-girafe peut générer des conflits : compétition pour la nourriture entre les girafes et le bétail, coupe du bois vert par les hommes, dégâts causés sur les cultures par les girafes. L’ASGN améliore cette proximité et en fait un avantage pour les villageois et les girafes. • Réunion d’échanges et de sensibilisation au cœur des villages Seule association présente sur le terrain depuis plus de 20 ans au Niger, l’ASGN est en relation permanente avec les villageois par la présence de ses 4 animateurs dans les principales communes rurales. Elle est ainsi au plus près des problématiques pour apporter des réponses efficaces de développement et conservation intégrés. 2018 : extension des zones sensibilisées avec des missions périodiques à Dingazi. • Réhabilitation de la brousse : sols préparés pour favoriser la régénération naturelle, plantation d’acacias pour améliorer la fertilité des sols et accroître la disponibilité fourragère pour bétail et girafes. Association DE Sauvegarde des Girafes du Niger • Aides économiques au cœur des villages : microcrédits versés aux groupements paysans pour NIGER développer des activités génératrices de revenus (élevage de moutons, culture du mil et maraîchère, vente de galettes et de beignets). Chaque membre perçoit de 20 à 58 euros. L’argent est prêté pendant Mission : depuis 2001, l’ASGN protège les dernières girafes d’Afrique de l’Ouest et aide les villageois qui 6 mois, au terme desquels l’ASGN le récupère, sans intérêts, au profit immédiat d’un groupement voisin. vivent à leurs côtés à cohabiter durablement et positivement avec l’espèce. Résultats 2018 : + de 100 000 € Actions : Suivi et surveillance des girafes et de leur habitat ; Soutien aux villageois par la mise en place de micro-crédits distribués à 3500 d’activités génératrices de revenus, l’amélioration des productions agricoles, l’installation d’infrastructures familles de 90 villages. collectives, le renforcement des capacités techniques et un soutien sanitaire ; sensibilisation. Détail : 58 500 € versés pour des Soutien de BIOPARC CONSERVATION activités d’élevage, 24 200 € pour la culture de mil et le reste pour > Fonds versés en 2018: 25 450 € / Projet soutenu depuis 2011 par le Fonds la culture maraichère. > Séjour au Niger en février 2018 (Pierre Gay et Peggy Lavergne) Nouveau groupement 2018 > Village de Koukoubi Koura 49 girafes en 1996, plus de 600 en 2018 Nouveau puits creusé en 2018 grâce au soutien de la famille Pire Les girafes du Niger sont les dernières d’Afrique de l’Ouest et les uniques représentantes de la sous-espèce peralta. Autrefois répandues par milliers du Niger au Sénégal, elles ont été décimées par l’extension des zones cultivées, la chasse et la progression de la désertification. • Accès à l’eau et à la santé favorisés : villages et jardins maraîchers En 1996 : elles sont isolées au sud-est de Niamey, capitale du Niger, et ne sont plus que 49. Elles vivent au équipés de puits et de portiques de puisage ; soutien de l’association contact des hommes et de leur bétail dans une région peuplée de plus de 100 000 habitants. Française de ressources sanitaires Kibouj, amie du Bioparc, pour aider les En 2018 : grâce à l’ASGN, la population croît de nouveau pour atteindre aujourd’hui plus de 600 girafes ! centres de santé à améliorer les soins et à se pourvoir en matériel et en L’ASGN a initié le comptage des girafes (méthode d’identification des taches), a mis en place un réseau de médicaments. surveillance dans les différentes zones de répartition des girafes et est devenu l’association référente pour les girafes et la cohabitation avec les hommes. • Octobre 2018 : participation de Soumana Zodi, animateur ASGN, Depuis 2013, le gouvernement organise le comptage avec l’appui de l’ASGN. à un atelier sur le Renforcement des capacités des populations et de leurs organisations en matière de cogestion des aires protégées.
1630 Ha protégés grâce à l’implication des villages riverains • Un site surveillé : patrouilles régulières et contact permanent avec les villages riverains. • Des pépinières productives : les plants produits servent à réhabiliter les zones dégradées de la forêt de Farankaraina, fournissent des ressources aux villageois (bois d’œuvre, alimentation, plantes médicinales) et assurent par leur vente de nouveaux revenus. 8 ha replantés depuis 2013 • Des cultures irriguées par des micro-barrages : mieux irrigués par de l’eau canalisée, les champs offrent des rendements plus importants. Les villageois exploitent ainsi plus longtemps leurs terres et ne brûlent pas de nouvelles parcelles de forêt. 9 villages équipés de micro-barrages • Création de micro-entreprises : l’ONG aide les villageois à créer des activités en cohérence avec les besoins du marché (élevage, la pêche, l’agriculture et la restauration). 100 bénéficiaires en 2015 • Sensibilisation : ateliers, sorties en forêt, fête annuelle des Lémuriens... • Ecotourisme : à la journée ou en excursions plus longues, des visites guidées de la forêt sont proposées (pistes en bord de mer et cœur de forêt, baignades, nuitées en bungalows..). En payant le droit d’entrée, les visiteurs aident l’ONG à protéger la forêt et à créer des emplois dans les villages riverains. • Santé locale : grâce à un partenariat avec l’association française de ressources sanitaires KIBOUJ, l’ONG améliore l’accès à la santé en brousse : matériel médical et transport des malades en pirogue, salarisa- tion d’une sage-femme, missions bénévoles et accompagnement des médecins locaux. 2018 : 1ère translocation de varis roux réussie ! En collaboration avec le GERP (Groupe malgache d’Etudes et de Recherche sur les Primates), Antongil Conservation a pu accueillir ses deux premiers varis roux et permettre à la forêt de Farankaraina de recouvrer cette espèce historiquement présente. Opération de survie pour les individus, ils ont été ONG Antongil conservation capturés dans une forêt voisine vouée à disparaître et devront être rejoints par d’autres varis en 2019. madagascar < Construction de la volière sur le site de Farankaraina Mission : Antongil Conservation, ONG malgache de 14 personnes créée en 1999 avec l’aide du Bioparc, avec du filet donné par le œuvre pour protéger la forêt et de la biodiversité, en gérant durablement la forêt de Farankaraina (1630 Bureau d’Etudes Bioparc. hectares), sensibilisant les habitants à l’importance de la nature et en mettant en place des actions amenant à une amélioration des conditions de vie des communautés humaines. Capture par fléchage et pose d’un collier émetteur La baie d’Antongil, au nord-est de Madagascar, abrite certains des derniers grands ensembles de forêts avec Rudy Wedlarski et les tropicales humides primaires de Madagascar. Quelques parcelles subsistent entre ces grands espaces, vétérinaires du GERP. comme la forêt de Farankaraina sur le littoral abritant une biodiversité remarquable et menacée (ibis huppé, lémuriens (aye-aye, lémur à front blanc, cheirogale, avahi laineux, hapalémur, phaner à fourche, microcèbe), Ouverture de la volière et relâché des deux varis fossa, mangouste…) et depuis 2018 le vari roux, réintroduit avec succès. Leur conservation et l’avenir des après quelques semaines villages sont menacés par l’exploitation des ressources naturelles. La culture sur brûlis (défrichement par le d’adaptation. feu pour cultiver le riz) est l’une des plus dévastatrices. Les sols dénudés mis en culture perdent vite leur ferti- lité, incitant les agriculteurs à déforester d’autres terres. À ce fléau s’ajoutent la coupe du bois, le pillage des bois précieux, l’extraction minière et la chasse. Soutien de BIOPARC CONSERVATION > Fonds versés en 2018 : 23 839,18 € / Projet soutenu depuis 2011 par le Fonds. > Fonds complémentaire versé au Groupe malgache d’Etudes et de Recherche sur les Primates : 2 500 € > Mission en juin 2018 pour la translocation des varis roux : Pierre Gay et Rudy Wedlarski La forêt de Farankaraina est entourée de 9 villages, avec qui l’ONG travaille pour la gérer et la protéger. Quatre zones ont été définies pour permettre aux habitants de bénéficier des ressources forestières tout en les respectant : zone de conservation, zone de reforestation, zone d’usage et zone écotouristique.
Les felins du Niger ACTAG a appuyé plusieurs missions de surveillance sur l’ensemble des 3 composantes du Parc W en concentrant les activités de lutte anti-braconnage durant la saison sèche de décembre 2017 à mai 2018. Patrouille de 5 jours à pied, 2 fois par mois (6 mois) : - Surveillance et appréhension des braconniers et pièges, de la transhumance et de la pêche illégales... - Participation au suivi écologique : formation sur la pose des pièges photos, déploiement sur le terrain en février, maintenance et suivi des cartes mémoire, retrait des caméras fin juin. - Aide au Bénin et Burkina pour ouvrir les pistes saisonnières (entretien). Aggravation de la situation sécuritaire des 3 pays et liens probables entre braconnage et criminalité. L’année a été marquée par le décès de 4 personnes, le chauffeur d’ACTAG et un ami scientifique belge d’ACTAG lors d’un accident d’ULM, un écogarde et un forestier nigérien lors de leur mission de surveillance dans le Parc W du Niger lors de conflits. Les patrouilles ont permis d’arrêter 30 braconniers (6 au Niger, 6 au Burkina et 18 au Bénin) et 10 éleveurs (5 au Burkina et 5 au Niger). Suivi des lions et autres mammifères sur l’ensemble du Complexe WAP Association ACTAG - PRW ACTAG a collaboré avec la Direction des Parcs, la GIZ (Coopération Allemande) et l’ONG ADDBIO Association des Campements Touristiques pour l’Appui à la Gestion du Parc Régional W en suivant un protocole de recherche défini par le NIGER chercheur d’Oxford, le Dr Hans Bauer, spécialiste des lions. Pour la 1ère fois, tous les moyens ont ainsi Les gestionnaires des auberges touristiques du Parc Régional W se sont unis en association pour proposer été mis à contribution pour déployer un dispositif aux autorités du Parc un soutien : promotion des aires protégées, lutte anti-braconnage, suivi écologique de pièges photographiques sur l’ensemble du des félins et en particulier du lion, sensibilisation, gestion des conflits Homme/Faune, aménagements. Complexe WAP (Parcs W, Arly, et Pendjari), Le Parc Régional W, à cheval sur trois pays (Niger, Burkina-Faso et Bénin) est la plus grande réserve naturelle avec 180 pièges photos, installés de Février d’Afrique de l’Ouest avec 1 million d’hectares. Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, il est un sanctuaire à Juin 2018. important de la grande faune d’Afrique de l’Ouest (éléphants, lions, guépards, hippopotames, caracals, servals, , buffles…). Malgré son statut d’aire protégée, le parc est menacé par les activités humaines (agriculture, coupe du bois) et sa biodiversité est sujette au braconnage (ivoire, peau et viande brousse). Résultats : De plus, le peu de moyens octroyés aux gestionnaires locaux du parc ne permet pas une protection efficace. - 20 800 images sur les 133 caméras (47 caméras volées) - Présence de la panthère confirmée dans le Parc National d’Arly (Burkina) - 20 lions identifiés (7 à Arly, 4 au Bénin, 2 au Burkina et 7 au Niger) Soutien de BIOPARC CONSERVATION Fonds versés en 2018 : 3 000 € / Projet soutenu par le Fonds depuis 2015 Mise en place du 1er suivi satellitaire des lions du WAP à partir de fin 2019 Porté par ACTAG, ce projet est basé sur le suivi de 8 lions équipés de colliers satellites pendant 2 ans, dans la partie Niger du Parc W. Il sera fait en collaboration avec la société zoologique de Londres, Lutte anti-braconnage sur l’ensemble du Parc Régional W le Dr Hans Bauer, et les différents gestionnaires/acteurs du Parc. Les actions d’ACTAG étaient depuis 2016 concentrées sur la partie nigérienne du Parc W. Soucieux d’harmo- Objectif : établir une base de données précise sur la répartition des lions, les territoires occupés, niser les efforts de surveillance et conscient du manque d’actions et de soutiens sur les parties béninoise et l'alimentation, les habitats, le comportement, les menaces, les rencontres ou les conflits éventuels, burkinabaise, ACTAG a en 2018 apporté des appuis ponctuels aux directions et équipes du W au Bénin et au afin de permettre une gestion optimisée du parc. Burkina-Faso. Ces appuis ont permis d’exercer un minimum de patrouilles de lutte-anti braconnage, et ont Ce projet est soutenu par SOS Save Our Species, programme de l’IUCN, et fera l’objet d’une thèse. eu pour résultats l’arrestation de plusieurs braconniers et d’éleveurs non autorisés.
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