FRANCE CARLOS TAVARES ÉVOQUE LES NOUVEAUX ENJEUX DE LA MOBILITÉ - CCFA

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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 04/12/2019

FRANCE

CARLOS TAVARES ÉVOQUE LES NOUVEAUX ENJEUX DE LA
MOBILITÉ
Dans une tribune publiée par Lesechos.fr, le président du Groupe PSA Carlos Tavares explique
que la raison d’être des constructeurs d’automobiles est de « préserver la liberté de mouvement en
proposant une mobilité sûre, propre, abordable et agréable ». « Nous le faisons, chez PSA, avec
passion depuis plus de deux cents ans et nos équipes sont plus que jamais mobilisées pour
répondre aux défis grandissants de la mobilité du futur », souligne-t-il.

« Les citoyens ont vécu l’hypermobilité terrestre, aérienne et maritime dans un monde peuplé de 5
milliards d’êtres humains, en 1990. A nous, parties prenantes, de préserver, en 2019, la mobilité de
7 milliards d’individus et de concevoir les solutions pour 9 milliards de citoyens, en 2050, dont 2
milliards de citadins supplémentaires », ajoute-t-il, notant que des réponses restent à apporter « sur
trois dimensions : le coût de la mobilité, l’impact environnemental, la disponibilité des solutions ».

M. Tavares indique qu’il ne faut pas que la mise en œuvre de réglementations globales ou locales
bride l’innovation en orientant vers des solutions prédéfinies qui aliènent la force créative des
ingénieurs et des techniciens. « A court terme, il faut s’assurer du maintien de la capacité à
proposer des objets technologiques abordables pour les clients, au regard de leur pouvoir d’achat.
Je suis persuadé que l’innovation et l’harmonisation des normes peuvent limiter l’augmentation du
prix de la mobilité électrifiée liée à la réduction du CO2 de 37,5 % d’ici à 2030. La connectivité et, à
terme, les véhicules autonomes de type robot taxi sont porteurs d’une promesse de plus grande
flexibilité », affirme-t-il.

« Par son objet et son action aux côtés des garages solidaires, la Fondation du Groupe PSA est un
témoin privilégié du poids de la mobilité dans l’émancipation des individus. Les problèmes de
déplacements trop compliqués, trop chers, ou l’absence de solution de déplacement ont été
identifiés comme la raison des abandons de parcours d’insertion, d’accès à l’emploi ou à la
formation. Eviter la précarisation de certains publics fragiles et continuer de proposer des solutions
qui restent abordables est essentiel », note par ailleurs le dirigeant. « Face à toutes ces questions,
une façon pertinente de répondre aux contraintes sociales, économiques et environnementales est
de privilégier une approche intégrée qui inclut les objets de mobilité (progrès technique), la
disponibilité des services (stratégies d’aménagement des territoires et offre abordable de systèmes
de transport intelligent) et le comportement des conducteurs (économie du partage et écoconduite)
», ajoute-t-il.

Enfin, M. Tavares explique que « protéger la liberté de mouvement avec une offre de mobilité
propre et plus inclusive qui soit garante du maintien du lien social dans nos démocraties fragilisées
est primordial » et qu’il s’agit d’un « enjeu aussi important que l’alimentation ou la santé dans le
contexte de l’accroissement de la population de 3 milliards de ‘mobile citizens’ à l’horizon 2050 ». «
La révolution des transports est le fruit d’innovations successives qui ont apporté une réelle valeur
ajoutée sociétale et environnementale », assure-t-il, concluant que « plus que jamais, nous avons
besoin de génie humain, de bienveillance et de la vision de ce que représente une société
heureuse, mobile et décarbonée ».
Source : LESECHOS.FR (1/12/19)

Par Alexandra Frutos

CITROËN ET PEUGEOT, MARQUES NATIONALES PRÉFÉRÉES DES
FRANÇAIS
Citroën occupe la 1ère place – ex-aequo avec Peugeot – des marques nationales préférées des
Français, toutes catégories confondues. La marque aux chevrons reprend ainsi la 1ère place du
podium, qu’elle occupait en mai 2015. Ce classement est publié dans le baromètre Posternak/Ifop
de novembre 2019. Chaque trimestre, ce dernier suit l’image des 30 plus grandes entreprises
françaises depuis 1999.

Le sondage est effectué sur un échantillon représentatif de la population française ; il est composé
d’environ un millier de personnes âgées de 18 ans et plus.
Source : COMMUNIQUE DE PRESSE CITROEN (3/12/19)

Par Alexandra Frutos

M. SENARD ESTIME QU’UNE FUSION RENAULT-NISSAN N’EST PAS
LE BUT ULTIME
Dans un entretien accordé au Financial Times, le président de Renault Jean-Dominique Senard
explique qu’une fusion avec Nissan n’est « probablement pas le but ultime » à moyen terme pour
l’Alliance. Si la convergence entre les deux constructeurs « est absolument nécessaire », l’idée
d’une fusion est aujourd’hui écartée. Une telle opération a bien été étudiée en février dernier, mais
elle a été abandonnée pour l’instant, car « considérée au Japon comme une réelle menace pour
l’indépendance et la fierté » de Nissan. « La première chose est d’apporter des résultats. Mon
obsession maintenant est de montrer des changements en 2020 », souligne M. Senard.
Source : ECHOS (4/12/19)

Par Alexandra Frutos

HADI ZABLIT NOMMÉ SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ALLIANCE
RENAULT-NISSAN-MITSUBISHI
A compter du 9 décembre, Hadi Zablit sera secrétaire général de l’Alliance Renault-Nissan-
Mitsubishi. Il rendra compte au Conseil opérationnel de l’Alliance et aux directeurs généraux des
trois entreprises.

M. Zablit coordonnera et facilitera plusieurs grands projets de l’Alliance qui vont être lancés afin
d’accélérer l’efficacité opérationnelle des entreprises respectives.
Source : COMMUNIQUE DE PRESSE RENAULT (4/12/19)

Par Alexandra Frutos

RENAULT INVESTIT DANS LA MICRO-MOBILITÉ ASSISE,
ÉLECTRIQUE ET CONNECTÉE AVEC NINO ROBOTICS
La direction de l’impact social et durable de Renault a signé le 3 décembre un partenariat avec
Nino Robotics, concepteur d’un nouveau type de « transporteurs personnels assis » visant à
changer le regard sur les solutions de transport adaptées aux personnes à mobilité réduite ou
présentant un handicap. A travers cet investissement, le constructeur entend poursuivre sa mission,
qui consiste à développer des solutions de mobilité durables et accessibles pour tous.

Dans le cadre de ce partenariat, Renault apporte un soutien financier à la start-up via Mobilize
Invest – société d’investissement dédiée aux projets à fort impact social dans le domaine de la
mobilité – et s’engage à mettre en place un dispositif de parrainage autour de séances de travail
avec ses ingénieurs (experts en batterie, motorisation, connectivité, etc.). L’objectif de cet
accompagnement est de contribuer au développement de Nino Robotics et en particulier de NINO4,
son futur transporteur électrique, pour passer à l’échelle industrielle.

A ce jour, Nino Robotics propose deux produits : Nino, transporteur personnel auto-balancé et One,
trottinette conçue pour les fauteuils roulants.
Source : COMMUNIQUE DE PRESSE RENAULT (3/12/19)

Par Alexandra Frutos

PLASTIC OMNIUM VEUT DEVENIR UN ACTEUR INCONTOURNABLE
DE L’HYDROGÈNE
Plastic Omnium a ouvert en juillet, à Bruxelles, un centre de R&D baptisé Delta Tech, dédié à
l’hydrogène. Dans ce bâtiment de plus de 10 000 m2, qui a nécessité un investissement de 50
millions d’euros, 130 personnes travaillent au développement de cette nouvelle activité.
L’équipementier veut ainsi devenir un fournisseur global dans la propulsion électrique, combinant
hydrogène et pile à combustible, capable d’accompagner ses clients (notamment 92 marques
automobiles) dans le monde entier grâce à ses 24 centres de R&D.

Plastic Omnium a une belle carte à jouer avec ses réservoirs à hydrogène en plastique et fibre de
carbone puis, plus tard, avec les piles. Quelques chiffres : en 2019, 82 des 86 millions de véhicules
produits dans le monde auront un réservoir, et 69 millions d’entre eux seront en plastique. A
l’horizon 2030, la répartition entre thermiques, PHEV et BEV aura changé, mais 85 millions des 107
millions véhicules produits auront toujours un réservoir, dont 78 millions en plastique. Chose
nouvelle, la part des réservoirs à haute pression, destinés à l’hydrogène ou au CNG, passera à 6
%. Le marché de la propulsion à hydrogène va donc changer de dimension dans les dix prochaines
années.

Ainsi, le marché des VP à hydrogène devrait augmenter de 30 000 unités en 2020, à 1,1 million
d’unités en 2030, sous l’impulsion du Japon (qui devrait passer de 20 000 à 400 000 unités), de la
Chine (de 1 000 à 200 000 unités) et la Corée du Sud (de 5 000 à 250 000 unités). L’inauguration
cette année également d’un nouveau centre, baptisé Omega tech (50 millions d’investissement), à
Wuhan, surnommée Hydrogen City en Chine, sera un atout indéniable pour le groupe français. Si le
potentiel est là pour les VP, il l’est aussi pour des poids-lourds puisque les prévisionnistes tablent
sur 58 000 unités en 2030, contre 500 aujourd’hui. Idem pour les autobus, qui devraient passer de
500 à 30 000 unités.

Source : JOURNALAUTO.COM (3/12/19)

Par Alexandra Frutos

LA FRACTURE AUTOMOBILE SE CREUSE
Un fossé dans le rapport à l’automobile est en train de se creuser entre villes et campagnes, entre
générations, mais aussi entre des pays aux réglementations de plus en plus divergentes, révèle
une étude publiée le 3 décembre. Intitulée « la fracture automobile », l’enquête de l’Observatoire
Cetelem, conduite auprès de 3 000 personnes en France, et 10 000 personnes en tout dans 15
pays sur cinq continents, souligne qu’un fossé se creuse « entre ceux pour qui la voiture reste
indispensable pour se déplacer au quotidien et ceux qui ont accès à des moyens de transports
alternatifs ». En France, « seuls 32 % des automobilistes des petites villes [moins de 20 000
habitants] déclarent avoir pu renoncer à faire des trajets en voiture en raison des prix du carburant,
contre 67 % dans les métropoles [plus d’un million d’habitants] », indique cette étude réalisée du 30
août au 20 septembre 2019.

En réalité, il n’existe pas une fracture, mais plusieurs et « elles ont tendance à se creuser », a
expliqué à l’AFP Flavien Neuvy, directeur de l’Observatoire Cetelem. D’après lui, le principal
enseignement pour les constructeurs d’automobiles est que leur marché « se complexifie
énormément » et qu’ils « devront répondre de plus en plus à des demandes très différentes », en
proposant par exemple de nouveaux services de mobilité dans les grandes agglomérations, tout en
continuant à vendre et à fabriquer des voitures de façon classique.

Parmi les habitants des métropoles, 13 % des Français interrogés indiquent faire du covoiturage et
12 % de l’autopartage plusieurs fois par mois, contre respectivement 7 % et 3 % en zone rurale. «
Ce sont deux mondes qui ne se comprennent pas », estime Flavien Neuvy. « D’un côté,
[l’automobile] est vue sous le prisme de tous ses inconvénients, congestion, pollution, avec en face
des offres de mobilités alternatives très puissantes, et de l’autre elle est vue comme un outil de
liberté, de mobilité, indispensable pour vivre », explique-t-il.

A la fracture territoriale, s’ajoute une fracture générationnelle. « Sur toutes les formes de nouvelles
mobilités, les jeunes [âgés de moins de 35 ans] ont une ouverture d’esprit plus forte que les plus de
55 ans, qui sont très attachés à leur voiture individuelle », souligne M. Neuvy, remarquant que l’âge
moyen de l’acheteur d’automobile neuve en France est justement d’environ 55 ans. « Est-ce que
les jeunes d’aujourd’hui, quand ils auront 55 ans, dans une trentaine d’années, voudront encore
acheter une voiture ? », se demande l’expert.

Les grands marchés internationaux ont également tendance à prendre des voies réglementaires
divergentes. « L’Europe fait le choix de l’électrique, alors qu’aux Etats-Unis on n’y est pas du tout.
Peut-être que dans 10 ou 15 ans, il sera très difficile pour un constructeur d’être à la fois présent en
Europe avec des voitures électriques, tout en développant des moteurs thermiques pour le marché
américain », s’interroge par ailleurs le directeur de l’Observatoire Cetelem. Les constructeurs
pourraient être plus souvent contraints de faire des choix, comme General Motors qui a quitté
l’Europe en 2017, après des décennies de pertes, en vendant sa filiale Opel/Vauxhall au Groupe
PSA.
Source : JOURNALAUTO.COM (3/12/19)

Par Alexandra Frutos
XAVIER BERTRAND À L’ÉCOUTE DES PROFESSIONNELS DE
L’AUTOMOBILE AU CNPA
Le 2 décembre, le CNPA a invité Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, pour une réunion
de travail avec les professionnels de l’automobile, qui regrettent que le déplafonnement du malus
ne serve pas à ouvrir le bonus pour les hybrides rechargeables ou à garder l’intégralité du bonus,
notamment pour les véhicules électriques de sociétés. « L’argent des taxes automobiles doit revenir
à l’automobile et non à l’industrie. Les 50 millions d’euros générés par le déplafonnement du malus
vont partir au bénéfice de l’industrie et pas des services qui servent d’amortisseurs de chocs pour
les constructeurs », a déclaré Francis Bartholomé, président national du CNPA.

« Le seul lobbying qui peut marcher, c’est celui de l’emploi. Il faut un lobbying plus puissant pour
montrer que cela va impacter toutes les branches, y compris celles des services et non uniquement
l’industrie », a déclaré M. Bertrand. Ce dernier devrait d’ailleurs épauler le syndicat professionnel
dans la rédaction d’un livre blanc dont l’objectif est de rétablir la vérité sur les émissions polluantes
et de gaz à effet de serre.
Source : JOURNALAUTO.COM (3/12/19)

Par Alexandra Frutos

ALLEMAGNE

LE MARCHÉ ALLEMAND A AUGMENTÉ EN NOVEMBRE, MAIS LA
PRODUCTION DE VOITURES DANS LE PAYS A BAISSÉ
Les immatriculations de voitures neuves en Allemagne ont progressé de 10 % au mois de
novembre, à 299 200 unités, portant le volume pour les onze premiers mois de l’année à 3,32
millions d’unités, en hausse de 4 %, a annoncé le VDA (fédération de l’industrie automobile
allemande).

Les commandes enregistrées en Allemagne ont augmenté de 7 % le mois dernier et de plus de 6 %
depuis le début de l’année. Celles en provenance de l’étranger ont quant à elles progressé de 4 %
en novembre, mais elles sont en baisse de près de 3 % sur onze mois, selon le communiqué publié
par le VDA.

En outre, la production de voitures dans les usines allemandes a reculé de 8 % en novembre (qui
comptait une journée de travail de moins qu’en 2018), à 423 400 unités, et de 9 % sur la période
janvier-novembre, à 4,39 millions d’unités.

Enfin, les exportations ont baissé de 10 % le mois dernier, à 309 800 unités, et de 13 % depuis le
début de l’année, à 3,27 millions d’unités.
Source : COMMUNIQUE VDA (3/12/19)

Par Frédérique Payneau

PERQUISITIONS CHEZ VOLKSWAGEN DANS L’AFFAIRE DES DIESEL
TRUQUÉS
Une perquisition a été effectuée mardi dans les bureaux de Volkswagen à Wolfsburg, en
Allemagne, dans le cadre de l’enquête sur le scandale des diesel truqués, a indiqué le groupe
allemand, ajoutant qu’il coopérait pleinement avec les autorités.

« Le parquet de Brunswick a exécuté un mandat de perquisition dans le cadre d’enquêtes…
concernant des véhicules diesel, », a déclaré Nicolai Laude, porte-parole de VW, à l’AFP. Le porte-
parole du parquet, Hans Christian Wolters, a confirmé qu’une perquisition avait eu lieu chez
Volkswagen mais a refusé de fournir plus de détails, mettant en avant l’enquête en cours.

M. Laude a indiqué que l’investigation était liée au moteur EA 288. La plupart des 11 millions de
voitures que VW a reconnu en 2015 être dotées de logiciels truqueurs étaient équipées du modèle
précédent, le EA 189. Ces logiciels faisaient paraître le véhicule moins polluant qu’il ne l’était en
réalité. VW « estime que l’avis juridique du ministère public et les enquêtes qui en ont résulté ne
sont pas fondées » en ce qui concerne l’EA 2288, a déclaré son porte-parole. Il a souligné qu’une
enquête menée par l’autorité allemande des transports (KBA) en 2016 n’avait révélé aucune
preuve de l’intégration de dispositifs trompeurs dans le modèle EA 288, ajoutant que le constructeur
avait toutefois « dévoilé dès le départ et de manière proactive, les éléments techniques qui sous-
tendent les allégations aux responsables de l’enquête ».
Source : AFP (3/12/19)

Par Frédérique Payneau

CANADA

LE MARCHÉ CANADIEN A ÉTÉ STABLE EN NOVEMBRE
143 668 véhicules légers ont été vendus au Canada au mois de novembre, contre 143 688 sur la
période correspondante de 2018, selon les chiffres publiés par DesRosiers.

Les ventes des trois grands constructeurs américains, qui ne communiquent plus leurs ventes
mensuelles, sont estimées à 20 867 unités pour Ford (- 1,7 %), 18 291 unités pour General Motors
(- 5,2 %) et 13 697 unités pour FCA (+ 10,8 %). Toyota (hors Lexus) a vendu 16 808 véhicules le
mois dernier (+ 0,1 %).

Les ventes de véhicules légers au Canada ont diminué de 3,5 % depuis le début de l’année, à
1,805 million d’unités.
Source : DES ROSIERS

Par Frédérique Payneau

CORÉE DU SUD

HYUNDAI A ANNONCÉ UN PLAN D’INVESTISSEMENT MASSIF
Hyundai a annoncé qu’il allait investir 61 000 milliards de wons, soit 46,2 milliards d’euros, dans
son coeur de métier et des activités liées à la mobilité d’ici à 2025 pour devenir « un fournisseur de
solutions de mobilité intelligente ».

L’investissement vise à renforcer la compétitivité de son activité de fabrication de voitures et à
générer de nouvelles opportunités commerciales dans le domaine de la mobilité du futur, a expliqué
le premier constructeur d’automobiles coréen. Dans le détail, Hyundai prévoit d’injecter 41 000
milliards de wons (31 milliards d’euros) dans ses activités existantes et 20 000 milliards de wons
(15,1 milliards d’euros) dans les nouvelles technologies.

«Nous réorganisons notre portefeuille d’activités pour répondre à la demande des consommateurs
qui évolue rapidement, en mettant l’accent sur les produits et services de mobilité intelligente au
cours des six prochaines années », a déclaré le patron de Hyundai, Lee Won-hee.

Outre les investissements, Hyundai a également annoncé qu’il rachèterait d’ici à février 2020 des
actions de l’entreprise pour 300 milliards de wons (227 millions d’euros), afin d’accroître la valeur
pour ses actionnaires.

Le constructeur coréen a pour ambition d’occuper la troisième place sur le marché mondial des
véhicules électriques et à pile à combustible en 2025. Il compte vendre cette année-là 670 000
voitures électriques et à hydrogène.

Hyundai a ajouté qu’il prévoyait d’introduire un nombre considérable de véhicules électriques et à
hydrogène en Corée du Sud, aux Etats-Unis, en Chine et en Europe à partir de 2030 ainsi que sur
des marchés émergents tels que l’Inde et le Brésil à partir de 2035.

Si l’investissement se déroule comme prévu, il permettra à l’entreprise d’atteindre une part de
marché de 5% sur le marché automobile mondial en 2025, contre 4 % en 2018, a indiqué le
constructeur.
Source : YONHAP (4/12/19)

Par Frédérique Payneau

ETATS-UNIS

DONALD TRUMP EST PRÊT À ATTENDRE 2020 POUR UN ACCORD
COMMERCIAL AVEC LA CHINE
Alors que les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine pèsent sur l’économie
mondiale, le président américain Donald Trump a déclaré hier qu’il ne s’était fixé aucune date
butoir pour la conclusion d’un accord commercial avec la Chine, ajoutant qu’il pourrait même être
préférable d’attendre le résultat de l’élection présidentielle américaine de novembre 2020.

« Je n’ai pas de date butoir, non. Par certains aspects, je pense que c’est mieux d’attendre jusqu’à
l’issue de l’élection », a déclaré M. Trump à Londres, où il devait participer au sommet de l’OTAN. «
D’une certaine manière, j’aime l’idée d’attendre l’élection pour un accord avec la Chine. Mais ils
veulent un accord maintenant et nous verrons si cet accord est bon ou non. Il faut qu’il soit bon », a
souligné le président américain.

Washington et Pékin n’on toujours pas finalisé un accord partiel, dit de phase 1, annoncé en
octobre dernier.
Source : AUTOMOTIVE NEWS (3/12/19), REUTERS (3/12/19)

Par Frédérique Payneau

DONNÉES SUR LE MARCHÉ AMÉRICAIN EN NOVEMBRE
Sans tenir compte des « Trois de Detroit » (General Motors, Ford et FCA), qui ne communiquent
plus de chiffres de ventes mensuels, les ventes de véhicules légers aux Etats-Unis ont augmenté
de 2,2 % au mois de novembre, selon le centre de données d’Automotive News.

Parmi les grands constructeurs présents sur le marché américain, Toyota, Honda, Hyundai-Kia et
Volkswagen ont enregistré une hausse de leurs ventes le mois dernier.

Les ventes de Toyota ont augmenté de 9,2 % (à 207 857 unités), celles de Honda de 11,1 % (à 133
952 unités) et celles de Hyundai-Kia de 10,4 % (à 113 272 unités). Les ventes du groupe
Volkswagen ont progressé de 13,3 % (à 56 563 unités, dont 29 218 unités pour la marque
Volkswagen, en hausse de 9,1 %).
Source : AUTOMOTIVE NEWS (3/12/19)

Par Frédérique Payneau

LES ETATS-UNIS N’EXCLUENT PAS DE TAXER DAVANTAGE LES
VOITURES IMPORTÉES
L’administration Trump n’a pas exclu de taxer davantage les voitures importées aux Etats-Unis,
même si elle n’a pour l’instant rien entrepris depuis l’expiration en novembre d’un délai de réflexion,
a déclaré hier le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, à Reuters.

« Nous avons des négociations individuelles avec les entreprises. […] Il pourrait s’avérer ou ne pas
s’avérer qu’il y ait le moindre besoin de ces droits de douane », a indiqué M. Ross.

Le président américain Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane allant jusqu’à 25
% sur les voitures importées aux Etats-Unis. Il n’a cependant pas fait d’annonce depuis l’expiration,
mi-novembre, d’un délai de réflexion de six mois à la suite d’une enquête du Département du
Commerce destinée à déterminer si ces importations constituaient ou non une menace pour la
sécurité nationale des Etats-Unis.

Interrogé sur un nouveau délai, le secrétaire au Commerce a renvoyé vers un communiqué publié
le mois dernier par la Maison Blanche ne faisant état d’aucune nouvelle date butoir.
Source : REUTERS (3/12/19)

Par Frédérique Payneau
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