FRANCE RENAULT RÉCOMPENSÉ POUR LA RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE CO2 DE SES ACTIVITÉS DE FRET - CCFA
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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 23/09/2019 FRANCE RENAULT RÉCOMPENSÉ POUR LA RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE CO2 DE SES ACTIVITÉS DE FRET Le groupe Renault s’est vu remettre le Trophée de la meilleure progression en matière de réduction des émissions de CO2 des transports de marchandises liés à son activité, parmi les entreprises signataires de FRET21. Engagé dans ce dispositif en 2015, pour une période de 3 ans, le constructeur a fait partie des dix premières entreprises volontaires pour réduire l’impact environnemental de leurs activités de fret. Fin 2017, la chaîne d’approvisionnement du groupe Renault a ainsi réalisé une réduction de près de 9 % des émissions de CO2 liées à ses activités logistiques en Europe, pour un engagement initial fixé à 7 %. Dans le cadre de cet engagement, Renault a défini un certain nombre d’actions pour réduire son impact en travaillant notamment sur l’optimisation du taux de remplissage des moyens de transport et la réduction des kilomètres/mètres cubes parcourus ; la réduction de la consommation de fuel pour le transport de ses marchandises ; le recours au multimodal en favorisant le transport ferroviaire et maritime. Renault a été le premier constructeur d’automobiles à prendre un objectif public et chiffré de réduction de son empreinte carbone. Par rapport à 2010, la baisse atteignait 18,2 % en 2016 et l’objectif à 2022 est de réduire l’empreinte carbone du groupe de 25 %. Source : COMMUNIQUE DE PRESSE RENAULT (20/9/19) Par Alexandra Frutos JACQUES ASCHENBROICH ESTIME QUE VALEO A FAIT LES BONS PARIS TECHNOLOGIQUES Invité du Club de l’économie du « Monde » le 19 septembre, le président de Valeo Jacques Aschenbroich est revenu sur la chute du marché automobile mondial. « L’industrie automobile mondiale est en baisse. Il y a deux ans, nous ne pensions pas que, en 2018, l’Europe serait en baisse de 4 % et la Chine de 12 % au second semestre et de 17 % au quatrième trimestre. En dépit de cela, nos choix technologiques nous positionnent sur les segments de marché à forte
croissance. Nous avons fait le choix du véhicule 100 % électrique, mais aussi de l’hybridation des moteurs. Nous sommes dans les deux cas numéro un mondial, et de très loin. Nous sommes numéro un mondial de l’assistance à la conduite, et aussi en éclairage, numéro deux en thermique. Notre chiffre d’affaires a baissé de 3 % au premier semestre 2019, mais nous avons surperformé le marché de 4 points. Nous serons vraisemblablement en croissance au second semestre », a-t-il expliqué. En ce qui concerne la transition vers l’électrique, « tous nos clients ont des gammes de produits qui leur permettent de respecter les normes européennes d’émissions de CO2. Si l’industrie automobile dépasse de 1 gramme le seuil de 95 grammes, l’amende s’établirait à 2 milliards d’euros. L’amende par gramme dépassé représente deux fois le prix d’un gramme d’or. C’est un signal extrêmement puissant. […] Le marché des voitures électriques représentait 2 millions de véhicules en 2018, en croissance de 50 % à 70 % par an. Cette croissance est considérable. Nous devrions atteindre 2,5 millions cette année, soit environ 3 % des ventes. Il y a deux enjeux majeurs aujourd’hui. Le premier est que le prix soit abordable. Le second est que l’autonomie soit suffisante. On parle de 400 kilomètres aujourd’hui. Certains annoncent 700 kilomètres et le prix des batteries diminue très rapidement », a par ailleurs expliqué le dirigeant. « Nous dépensons 11 % de notre chiffre d’affaires en recherche et développement et sommes les premiers déposants de brevet en France. Dans le plan présenté aux investisseurs au début de l’année 2017, nous avons signalé que, durant trois ans et demi, 2016, 2017, 2018 et 2019, nous allions augmenter considérablement la recherche et développement pour nous positionner sur ces marchés. A l’époque, nous pensions augmenter progressivement nos marges pour compenser cet effort. Nous avons souffert à cause du marché, et le prix des matières premières a augmenté jusqu’au début de l’année 2019. Ces révolutions en profondeur de l’industrie automobile vont beaucoup plus vite et coûtent plus cher que ce que nous avions imaginé pour nos clients et pour nous. Nous avons fait les bons paris technologiques. Il faut continuer », a affirmé M. Aschenbroich. Source : https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/09/20/jacques-aschenbroich-valeo-a-fait- les-bons-paris-technologiques_6012384_3234.html Par Alexandra Frutos ELISABETH BORNE ESTIME QU’IL N’Y A « AUCUNE RAISON » D’AUGMENTER LES PRIX DES CARBURANTS À LA POMPE « Il n’y a aucune raison qu’il y ait une hausse des prix à la pompe et le gouvernement y sera très attentif », a assuré le 20 septembre sur Europe 1 la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne, après un bond des cours du pétrole enregistré lundi dernier. « Aujourd’hui, il n’y a aucun problème d’approvisionnement, il y a des stocks. Le temps est aujourd’hui à construire des solutions. Le message des Français a été reçu cinq sur cinq par le président de la République et le gouvernement. Dans le budget de l’an prochain, il n’y a pas d’augmentation des taxes sur les carburants », a-t-elle ajouté. Source : AFP (20/9/19) Par Alexandra Frutos EUROPE L’INDUSTRIE AUTOMOBILE EUROPÉENNE MET EN GARDE CONTRE LES EFFETS CATASTROPHIQUES D’UN BREXIT SANS ACCORD
L’industrie automobile européenne met en garde contre les effets catastrophiques d’un Brexit sans accord, estimant qu’un « no deal » aurait l’effet d’un séisme sur la fabrication de voitures en Europe. « Le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne sans accord déclencherait un séisme pour les conditions commerciales, avec des milliards d’euros de taxes risquant d’affecter le choix des consommateurs des deux côtés de la Manche », estiment l’Acea (Association des constructeurs européens d’automobiles), le Clepa (Association européenne des sous-traitants automobiles) et 21 associations nationales dans un communiqué conjoint. « Le Brexit n’est pas seulement un problème britannique, nous sommes tous concernés dans l’industrie automobile européenne, et même au-delà », explique Christian Peugeot, président du CCFA (Comité des constructeurs français d’automobiles), cité dans le communiqué. Un Brexit chaotique porterait un coup « sévère » aux chaînes d’approvisionnement à flux tendus qui s’étendent au-delà des frontières internationales, avertissent les associations. « Les industries automobiles de l’UE et du Royaume-Uni ont besoin d’un commerce sans heurt et seraient gravement pénalisées par des taxes et charges administratives pesant sur les pièces détachées et les véhicules », estime Bernhard Mattes, président du VDA (Association de l’industrie automobile allemande). « Par conséquent, le Royaume-Uni et l’Union européenne devraient prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter un Brexit sans accord », plaide-t-il. Les associations de constructeurs européens évaluent le surcoût lié aux droits de douane supplémentaires en cas de Brexit désordonné à quelque 5,7 milliards d’euros. Des géants de l’automobile comme l’Allemand BMW, le Français PSA et le Japonais Nissan possèdent actuellement des usines en Grande-Bretagne, dont l’avenir semble compromis en cas d’un « no deal ». Le président du Groupe PSA Carlos Tavares a prévenu en juillet que le constructeur était prêt à fermer l’usine britannique de Ellsmere Port et à transférer l’activité en Europe continentale si le Brexit tournait mal. Fin juin, PSA avait déjà lancé un sévère avertissement en prévenant qu’il fabriquerait sa nouvelle Astra dans cette usine du nord-ouest de l’Angleterre seulement en cas d’accord sur le Brexit. BMW a quant à lui indiqué début septembre qu’il allait arrêter deux jours son usine britannique d’Oxford autour de la date prévue pour le Brexit, soit le 31 octobre, illustrant la pagaille prévisible dans le secteur autour de cette échéance. Enfin, Nissan a fait savoir dès mars qu’il allait cesser de produire ses modèles de luxe Infiniti dans son usine à Sunderland dans le nord-est de l’Angleterre. « Un Brexit sans accord aurait un impact immédiat et dévastateur sur l’industrie, sapant la compétitivité et engendrant des dommages irréversibles et sévères », commente Mike Hawes, président de la SMMT (Association des constructeurs d’automobiles britannique). Les investissements dans l’industrie automobile britannique ont déjà subi un inquiétant coup d’arrêt au premier semestre en raison des incertitudes du Brexit. Entre janvier et juin, les nouveaux investissements annoncés se sont établis à 90 millions de livres (98,2 millions d’euros), en chute de 70 %. Environ 10 % des véhicules assemblés sur le continent européen sont exportés en Grande- Bretagne, selon les données du secteur. Le secteur automobile européen produit 19,1 millions de véhicules par an et emploie 13,8 millions de personnes, ce qui représente 6,1 % de la population active. Source : AFP (23/9/19) Par Alexandra Frutos
ALLEMAGNE LE GOUVERNEMENT ALLEMAND A PRÉSENTÉ SON “KLIMA-PAKET” Le gouvernement allemand a présenté son “Klima-Paket”, à savoir un ensemble de mesures pour diminuer les émissions de CO2 du pays. Ces mesures concernent les transports, les rénovations immobilières, le chauffage et les carburants, notamment. Elles nécessiteront un budget total de quelque 54 milliards d’euros. Des mesures ont été présentées concernant le carburant, le chauffage, l’électricité, les transports ferroviaires, les transports aériens, la rénovation des habitations , mais aussi les voitures électriques. Le gouvernement a ainsi annoncé que les primes à l’achat pour les voitures électriques et hybride rechargeables seront prolongées jusqu’en 2030. Elles seront en outre augmentées pour les modèles coûtant moins de 40 000 euros, afin d’attirer des consommateurs de la classe moyenne. Des aides au déplacement pour les trajets domicile-travail en voiture seront augmentées pour les trajets de plus de 21 km, tandis que les prix des carburants devraient augmenter du fait d’une tarification du CO2 (à 10 euros par tonne, dès 2021, puis la tarification augmentera progressivement jusqu’à 35 euros par tonne d’ici à 2025). Cette tarification du CO2 (plutôt qu’une taxe carbone) a été bien accueillie par le VDA (association de l’industrie automobile), qui a également apprécié la prolongation des aides à l’achat pour les modèles électriques et hybrides rechargeables. Le VDIK (importateurs d’automobiles) a également jugé ces mesures positives. Le groupe Volkswagen de son côté a jugé que les mesures présentées par le gouvernement étaient un signal fort des engagements vers l’électromobilité et davantage de protection de l’environnement. En revanche, les associations de défense de l’environnement ont jugé ces mesures insuffisantes. L’ensemble de mesures a été voté par le gouvernement de coalition après plus de 16 heures de négociations. L’objectif général est d’abaisser les émissions de CO2 de l’Allemagne de 300 millions de tonnes par an d’ici à 2030. Source : AUTOMOBILWOCHE (20 et 21/9/19), AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (20/9/19) Par Cindy Lavrut BAISSE DE LA FRÉQUENTATION AU SALON DE FRANCFORT Selon les chiffres du VDA (association de l’industrie automobile allemande), quelque 560 000 personnes ont visité le Salon de Francfort cette année, contre 810 000 visiteurs lors de l’édition précédente en 2017 (et 932 000 en 2015). La baisse de la fréquentation cette année peut s’expliquer par l’absence de nombreux constructeurs japonais, américains, français et italiens. En effet, le nombre d’exposants est passé d’environ un millier à 838 cette année. En outre, les actuels débats sur le climat et sur la place des véhicules de loisir en ville ont contribué à éloigner les visiteurs.
Désormais, il est incertain de voir le prochain salon IAA (International Automobil-Austellung, ou exposition automobile internationale) se dérouler à Francfort lors de sa prochaine édition en 2021. Des nouveaux concepts de salon sont à l’étude et le président du VDA, Bernhard Mattes, souhaite obtenir une décision sur le lieu d’organisation du prochain IAA d’ici à la fin de l’année (c’est-à-dire avant son départ). Source : AUTOMOBILWOCHE (23/9/19) Par Cindy Lavrut GUSSWERKE SAARBRÜCKEN S’EST DÉCLARÉ EN FAILLITE L’équipementier allemand Gusswerke Saarbrücken s’est déclaré en faillite vendredi 20 septembre. Les propriétaires de Gusswerke Saaarbrücken, le Land de la Sarre et les principaux clients de l’équipementier (General Motors, Deutz et Volkswagen) se sont réunis pour trouver une solution. Pour l’instant, le directeur de Gusswerke Saarbrücken, Michael Capitain, reste en fonction. Les quelque 1 000 salariés de l’équipementier craignent pour leurs emplois. Malgré la faillite, la production continue, dans l’espoir de stabiliser la situation. Source : AUTOMOBILWOCHE (22/9/19) Par Cindy Lavrut 9 GROUPES ALLEMANDS ONT FONDÉ L’ « INITIATIVE POUR L’ÉCONOMIE ALLEMANDE » 9 groupes industriels allemands ont fondé l’ « initiative pour l’économie allemande » (Initiative der Deutsche Wirtschaft), afin d’améliorer la compétitivité de l’Allemagne. Les groupes fondateurs sont la Deutsche Bank, Daimler, Axel Springer, Bayer, Deutsche Börse, Lufthansa, SAP, Siemens et Trumpf. Les 9 entreprises ont publié une prise de position le 21 septembre, dans laquelle ils ont mentionné les points qu’ils jugent prioritaires, à savoir l’utilisation des données, la formations des salariés, comment lancer des innovations sur le marché plus rapidement, et les investissements. Des discussions sur une pacte pour la compétitivité de l’Allemagne auraient déjà été menées dès le mois d’avril. Cette initiative pour l’économie allemande doit à nouveau se réunir en octobre, notamment pour discuter de thèmes d’avenir, tels que la mobilité, les biotechnologies ou encore l’intelligence artificielle. Source : AUTOMOBILWOCHE (22/9/19) Par Cindy Lavrut VW DÉMARRE UNE PRODUCTION PILOTE DE CELLULES DE BATTERIES Le groupe Volkswagen démarre – ce lundi 23 septembre – la production pilote de ses propres
cellules de batteries, dans son usine de Salzgitter. En outre, un centre de recherche sera ouvert à Salzgitter. A Salzgitter, Volkswagen compte également produire des batteries au lithium-ion dans le cadre d’une coopération avec le Suédois Northvolt. Source : AUTOMOBILWOCHE (22/9/19) Par Cindy Lavrut DEUTZ RÉVISE À LA BAISSE SES PRÉVISIONS DE MARGE Le fabricant allemand de moteurs Deutz a révisé à la baisse ses prévisions de résultats. Il table désormais sur une marge opérationnelle comprise entre 4 et 5 %, alors qu’il visait jusqu’à présent une marge d’au moins 5 %. Deutz explique cette révision à la baisse notamment par la faillite d’un de ses fournisseurs, l’équipementier Gusswerke Saarbrücken (voir article dédié). Par ailleurs, Deutz compte réaliser un chiffre d’affaires de plus de 1,8 milliard d’euros cette année. Source : AUTOMOBILWOCHE (21/9/19) Par Cindy Lavrut OPEL A LANCÉ SON SERVICE MYDIGITALSERVICE La marque Opel a lancé son service myDigitalService, qui propose aux clients un processus d’entretien entièrement numérique. Ce service permet de suivre le service d’après-vente, de la prise en charge à l’atelier jusqu’à la fin de l’intervention. Ainsi, des messages sont envoyés au client à chaque étape (arrivée, contrôle visuel terminé, travaux en cours, véhicule terminé). L’avantage de cet outil est de permettre aux mécaniciens de mieux justifier des travaux imprévus notamment en envoyant des photos ou vidéos, avec le devis nécessaire. Les réparations peuvent d’ailleurs être commandées ou refusées en ligne. MyDigitalService est proposé dans une vingtaine de pays européens, dont la France depuis le mois de juin. Source : JOURNALAUTO.COM (20/9/19) Par Cindy Lavrut BOLIVIE LA BOLIVIE SE LANCE DANS LA PRODUCTION DE VOITURES ÉLECTRIQUES
La Bolivie vient de présenter sa première génération de voitures électriques, fabriquées dans le pays par le constructeur Quantum, lors d’une foire industrielle à Cochabamba, ont rapporté les médias locaux. Avant leur lancement, les deux modèles présentés, Quantum E2 et Quantum E3, ont été testés “sur tout type de terrain” dans les régions andines dont l’altitude oscille entre 2 400 et 4 000 mètres, a déclaré Ariel Revollo, directeur commercial de l’entreprise bolivienne. L’autonomie de ces véhicules, qui peuvent transporter jusqu’à trois personnes, est comprise entre 60 et 70 km. Leur vitesse maximum est de 45 km/h et leur prix s’établit à 4 700 dollars pour le modèle E2 et à 5 200 dollars pour l’E3. Leur recharge dure jusqu’à sept heures. Les 50 premières unités seront livrées d’ici à la fin de l’année. Un nouveau lot de 120 véhicules sera fabriqué dans la foulée, a précisé Quantum. Le projet de fabrication de véhicules électriques en Bolivie a été initié il y a deux ans et a été mené avec l’appui technique d’un ancien employé de General Motors. Selon la Chambre de l’industrie automobile bolivienne (CAB), le pays a importé 30 201 véhicules sur les sept premiers mois de 2019, soit une hausse de 12,5 % par rapport à la même période de 2018. La Bolivie, qui compte les plus grandes réserves de lithium dans le monde, avec le Chili et l’Argentine, s’apprête à franchir le pas de son exploitation industrielle, alors que la demande mondiale explose. D’ici 2020, l’usine pilote de Llipi entrera dans sa phase industrielle dans le salar d’Uyuni qui, avec ceux de Coipasa et Pastos Grandes, concentre les 21 millions de tonnes de réserves du pays. Elle aura une capacité de production de 15 000 tonnes de carbonate de lithium par an. Source : AFP (22/9/19) Par Juliette Rodrigues CANADA L’USINE D’ASSEMBLAGE DE GENERAL MOTORS À OSHAWA EST À L’ARRÊT La production a été totalement interrompue le vendredi 20 septembre dans l’usine d’assemblage de GM Canada à Oshawa (Ontario), en raison de la grève qui touche les usines de General Motors aux Etats-Unis, a annoncé l’entreprise. Les ouvriers de l’usine d’Oshawa réalisent l’assemblage final de pick-ups Chevrolet Silverado et GMC Sierra importés des Etats-Unis. Ils assemblent également la Chevrolet Impala. La production des pick-ups avait cessé dès mardi, la semaine dernière. Celle de l’Impala a cessé vendredi. Source : AUTOMOTIVE NEWS CANADA (19/9/19) Par Frédérique Payneau CHINE LE NOMBRE DE BORNES DE RECHARGE POUR V.E. EN CHINE
CONTINUE D’AUGMENTER Le nombre de bornes de recharge pour véhicules électriques en Chine continue d’augmenter. Le pays comptait à la fin du mois d’août quelque 1,08 million de bornes de recharge (+ 67,8 %). Au cours du mois d’août, 9 000 bornes de recharge publiques ont été installées. En moyenne, de septembre 2018 à août 2019, quelque 15 000 bornes de recharge ont été construites chaque mois en moyenne. En outre, à la fin du mois d’août, la Chine comptait 245 stations où les propriétaires de véhicules peuvent procéder à un échange de batteries (dont 107 à Pékin). Source : XINHUA NEWS (22/9/19) Par Cindy Lavrut LE BÉNÉFICE NET CUMULÉ DES FABRICANTS DE BATTERIES EN CHINE A BONDI DE 63,7 % Le bénéfice net cumulé des fabricants de batteries en Chine a bondi de 63,7 % au cours des 7 premiers mois de l’année, à 16,47 milliards de yuans (2,115 milliards d’euros). Sur la même période, ces fabricants de batteries ont enregistré une hausse de 14,5 % de leur chiffre d’affaires cumulé, à 408,92 milliards de yuans (52,3 milliards d’euros). En outre, la production de batteries au lithium-ion en Chine a augmenté de 10 % sur les 7 premiers mois de l’année, à 8,32 milliards d’unités, tandis que l’équivalent de 111,78 millions de kilovolt- ampère-heures de batteries plomb-acide a été produit dans le pays sur cette période (+ 4 %). Source : XINHUA NEWS (22/9/19) Par Cindy Lavrut ETATS-UNIS LA GRÈVE CHEZ GENERAL MOTORS AUX ETATS-UNIS SE POURSUIT Quelque 46 000 ouvriers de General Motors aux Etats-Unis entament ce lundi leur deuxième semaine de grève. Le mouvement, lancé à l’appel du syndicat UAW alors que les négociations en vue du renouvellement de la convention collective en vigueur depuis 2015 n’ont pas abouti dans les délais, coûterait entre 50 et 100 millions de dollars par jour au constructeur. Le niveau des stocks est suffisamment élevé pour permettre de répondre à la demande de véhicules à court terme, mais la grève ralentit l’acheminement de pièces de rechange chez les concessionnaires et dans les ateliers de réparation indépendants. En outre, certains fournisseurs de GM, dont Nexterr Automotive, ont averti qu’ils seraient bientôt contraints d’appliquer des mesures de chômage technique si la grève continue. Source : AUTOMOTIVE NEWS (23/9/19), AFP (23/9/19) Par Frédérique Payneau
EMISSIONS DES VÉHICULES : LA CALIFORNIE RIPOSTE À DONALD TRUMP DEVANT LES TRIBUNAUX L’Etat de Californie a riposté comme prévu devant les tribunaux à la décision annoncée par le président américain Donald Trump le 18 septembre sur Twitter de le priver de son droit de fixer ses propres normes d’émissions pour les véhicules. Au total, 22 Etats, la capitale fédérale Washington et les villes de Los Angeles et de New York se sont joints à la Californie dans cette procédure. Etat à la pointe du changement climatique dirigé par des démocrates, la Californie est déterminée à défendre bec et ongles ses prérogatives en matière d’environnement. L’Etat de Californie a pu édicter des normes d’émissions automobiles plus strictes que dans le reste des Etats-Unis en vertu d’une exemption accordée par l’EPA, l’agence de protection de l’environnement. Ces normes ont par la suite été suivies, en totalité ou partiellement, par treize autres Etats américains et par Washington. Source : LEFIGARO.FR Par Frédérique Payneau JAPON TOYOTA A VENDU PLUS DE DIX MILLIONS DE LAND CRUISER DANS LE MONDE Le plus ancien des modèles Toyota, le SUV Land Cruiser, a franchi, le 31 août dernier, le cap symbolique des 10 millions d’exemplaires vendus. Le véhicule a été lancé sur le marché pour la première fois en 1951. Le Land Cruiser, devenu de plus en plus luxueux au fil des ans, affiche une consommation et des émissions de CO2 qui ne lui donnent plus la cote en Europe. Tout comme son rival le Mitsubishi Pajero, qui vient d’être retiré du marché européen. Source : AUTO PLUS (22/9/19) Par Juliette Rodrigues MAROC BASF REMPORTE UN GROS CONTRAT AVEC L’USINE PSA DE KÉNITRA BASF vient de signer un accord exclusif avec l’usine PSA de Kénitra aux termes duquel il fournira des technologies de revêtement par électrodéposition (e-coating) pour toutes les couches de peinture, ainsi que la solution Cellasto pour les pare-chocs des voitures produites sur le site, dont la nouvelle Peugeot 208. Pour rappel, l’usine de Kénitra a démarré ses activités en juillet dernier. La capacité de production initiale a été fixée à 100 000 véhicules par an et 200 000 à partir de 2020. PSA-Kénitra revendique un taux d’intégration locale de 60 % (pièces fabriquées sur place). L’implantation du groupe français a permis l’ouverture d’une soixantaine d’entreprises dans
l’écosystème automobile. Source : LECONOMISTE.COM (21/9/19) Par Alexandra Frutos RÉPUBLIQUE TCHÈQUE SKODA ESPÈRE VENDRE 15 000 EXEMPLAIRES DE SA SUPERB HYBRIDE RECHARGEABLE PAR AN La marque Skoda espère vendre 15 000 exemplaires de sa Superb hybride rechargeable par an. Cela représenterait 20 % de la production totale de la Superb. Les principaux débouchés pour ce modèle devraient être l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Suède et la République tchèque. Skoda vient de démarré la production de la version hybride rechargeable de la Superb dans son usine de Kvasiny (en République tchèque). Le lancement de la Skoda hybride rechargeable s’inscrit dans la stratégie d’électrification de Skoda, qui prévoit d’introduire 10 modèles électrifiés d’ici à 2022 (dont également la petite citadine électrique Citigo, puis un véhicule de loisir basé sur la plateforme modulaire MEB du groupe Volkswagen). Si Skoda avait vendu 15 000 exemplaires de la Superb hybride rechargeable l’an dernier, le modèle aurait été la deuxième voiture hybride rechargeable la plus vendue en Europe (derrière le Mitsubishi Outlander, écoulé à 24 038 exemplaires en 2018). Selon des estimations de LMC Automotive, quelque 590 000 voitures hybrides rechargeables devraient être vendues en Europe en 2020 (contre des prévisions de 220 000 ventes cette année, et 157 000 ventes enregistrées en 2018). Skoda a par ailleurs précisé que si la demande était suffisante, il pourrait porter ses capacités de production pour la Superb hybride rechargeable à 25 000 unités par an. Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (20/9/19) Par Cindy Lavrut RUSSIE RENAULT A ACCRU DE 12 % SES VENTES EN RUSSIE AU MOIS D’AOÛT Les ventes de Renault en Russie ont progressé de 12 % au mois d’août, à 12 957 unités, portant le volume pour les huit premiers mois de l’année à 89 153 unités, en recul de 4 %. Renault se classe ainsi quatrième sur le marché russe sur huit mois, avec une pénétration de 8 %. Le Duster a été le modèle Renault le plus vendu sur le marché russe le mois dernier, avec 3 109 unités écoulées, suivi de la berline Logan (2 855 unités, + 13 %) et du Kaptur (2 428 unités, – 8 %). Le nouveau crossover Arkana, commercialisé depuis le mois de juillet, s’est écoulé 1 975 exemplaires le mois dernier. Source : AUTOSTAT (18/9/19)
Par Juliette Rodrigues LE MARCHÉ DE L’OCCASION EN RUSSIE A PROGRESSÉ DE 1,7 % EN AOÛT Les ventes de voitures d’occasion en Russie ont totalisé 501 700 unités en août, en hausse de 1,7 %. Lada a dominé ce marché, avec 124 400 unités écoulées (- 0,9 %), suivi de Toyota (54 800 unités, + 0,3 %) et de Nissan (27 900, – 0,3 %). Sur huit mois, les ventes de voitures d’occasion sur le marché russe ont diminué de 0,1 %, à près de 3,5 millions d’unités. Source : AUTOSTAT (12/9/19) Par Juliette Rodrigues SUÈDE ZF A VENDU SES PARTS DANS LE CAPITAL DE HALDEX L’équipementier allemand ZF a vendu la participation de 20 % qu’il détenait dans le capital du fabricant suédois de systèmes de freinage Haldex Haldex a exprimé sa satisfaction et a invité Knorr-Bremse, son deuxième actionnaire, à sortir également de son capital. L’entreprise allemande, qui détient 10 % de ses actions, a toutefois indiqué qu’elle n’avait pas pour l’instant de projet en ce sens. ZF a vendu sa participation dans Haldex pour quelque 445 millions de couronnes suédoises (41,5 millions d’euros). Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (20/9/19) Par Frédérique Payneau
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