Génie civil services route électricité - Morningstar
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R a p p o r t a n n u e l 1 9 9 6 bâtiment génie civil bâtiment génie civil électricité eiffage électricité services route route services Brought to you by Global Reports
s ommaire s o m m a i re Me ssa ge du Pr ésident 2 Historique 4 Orga n igramme 5 C h iffres clés 6 Activités 8 R a pport de gestion du Conseil d’Administration 21 É lé me nts f inancier s 26 Comptes consolidés 28 Comptes sociaux 50 Résultats des cinq derniers exercices 61 Filiales et participations 62 Résolutions d’Assemblée Générale 66 R e nse ignements Généraux Administration - Direction - Contrôle 68 Renseignements à caractère général 69 R e sponsables du document de r éf érence 76 Ta ble a u de concordance 77 Brought to you by Global Reports
message du m e s sPrésident age du Président L’ embellie relative ressentie de l’été 1994 aux élections municipales de 1995 n’a pas duré. Elle a été suivie d’une dépression dans les travaux publics, hors installation électrique, et dans le bâtiment où elle n’a cessé de s’accélérer. En avançant dans l’exercice, force a été de constater une chute brutale des commandes et de la trésorerie du Groupe supérieure à ce qui avait été anticipé. 2 Eiffage a donc mis en œuvre un plan en trois volets. Le 3 juin, le conseil a décidé de renforcer la structure financière du Groupe par augmentation des fonds propres. Cette opération a été réalisée le 22 novembre, à hauteur d’un milliard de francs d’obligations convertibles, dont les 3/4 ont été effectivement converties en actions avant la fin de l’exercice. Le conseil a, d’autre part, décidé le 13 septembre la mise en œuvre d’un plan de cessions d’actifs également à hauteur d’un milliard de francs. Le 20 janvier 1997, avec la cession de la participation du Groupe dans Brisa, seule société autoroutière du Portugal, ce plan était réalisé plus qu’à moitié. Enfin, les charges fixes de fonctionnement devaient être réduites de 15 % par rapport à la situation de fin 1995, pour être en ligne avec les anticipations prudentes pour 1997. Ces restructurations ont été effectives avant la fin de l’hiver et entièrement supportées par l’exercice 1996, de même qu’ont été passées des provisions complémentaires pour certains grands chantiers et pour des terrains et programmes immobiliers anciens. Les résultats d’exploitation sont très légèrement positifs, ce qui est à rapprocher du coût de la sous-activité constatée pendant toute l’année. Par ailleurs, l’assainissement des activités immobilières s’est poursuivi, les prix de vente autorisant des résultats positifs pour les nouvelles opérations. Brought to you by Global Reports
La fin de l’année a correspondu à un redressement de la trésorerie en ligne avec les perspectives annoncées en septembre. Ainsi, les fonds propres après distribution, les provisions et la trésorerie se trouvent-ils ramenés à un niveau voisin de celui enregistré un an auparavant. Dès maintenant, la capacité de nos entreprises à réagir porte ses fruits : les filiales routières, qui avaient été fortement touchées, abordent l’année en bonne forme et en ordre avec un carnet de commandes, notamment en grands travaux autoroutiers, 3 mieux garni. L’activité tant à l’étranger qu’en France dans le génie civil et l’installation électrique n’inspire pas de préoccupation pour 1997. Seules subsistent les incertitudes concernant le bâtiment, activité pour laquelle nos entreprises ont, cependant, un carnet de commandes de 9 mois. Mais, si la poursuite de la récession paraît un fait acquis pour une année encore, la chute des marges semble tout du moins enrayée. De plus, la part relative du chiffre d’affaires du bâtiment se réduit et se trouve de mieux en mieux équilibrée par celle des autres métiers d’Eiffage, ce qui contribue à sécuriser la marche du Groupe. Dans ces conditions, l’objectif de retour à une situation bénéficiaire, après amortissement des écarts d’acquisition, mais avant prise en compte des plus-values sur cessions d’actifs, reste d’actualité. J.F. Roverato Brought to you by Global Reports
historique historique L e Groupe Eiffage, dont les origines remontent au milieu du XIXe siècle par Fougerolle, résulte de l’alliance entre les groupes Fougerolle et SAE réalisée en 1992 à la suite d’une OPA au terme de laquelle Fougerolle a acquis 95 % des titres de SAE, pourcentage aujourd’hui porté à 100 %. Le holding du nouveau groupe -qui se classe au 6e rang(1) des groupes européens de construction- a pris la dénomination d’Eiffage en 1993. A cette date, le Groupe a mis en place son organisation actuelle par branches 4 d’activité. Eiffage opère sur trois métiers de base : le Bâtiment et le Génie Civil, la Route et l’Électricité, à travers un ensemble de branches autonomes, agissant chacune pour leur propre développement. Trois d’entre elles sont spécialistes du Bâtiment-Génie Civil : Fougerolle, Quillery et SAE (auxquelles s’ajoute Eiffel spécialisée dans la construction métallique), deux exercent le métier de la Route : SCR et Gerland Routes et deux celui de l’Électricité : Forclum et Norelec. Les chantiers conduits à l’international, hors réseau permanent, sont exécutés sous les marques SAE International et Fougerolle International suivant les zones où chacun de ces opérateurs est commercialement le mieux connu. L’implantation du Groupe Eiffage se présente sous deux formes : l’une liée aux entreprises filiales de chacune des branches qui constituent une implantation permanente très décentralisée, l’autre plus éphémère liée aux chantiers importants de par le monde. En ce qui concerne les implantations durables, hormis le territoire national où Eiffage possède le réseau professionnel le plus dense et le plus enraciné localement, le Groupe Brought to you by Global Reports
est présent en Europe, principalement en Belgique où il est un leader de la construction, en Allemagne et en Espagne. A l’export, le Groupe réalise un certain nombre de grands chantiers principalement en Asie du Sud-Est (Indonésie, Chine, Myanmar), au Proche et Moyen-Orient 5 (Turquie, Égypte), en Afrique (Nigéria, Sénégal). Eiffage possède, en France et hors de France, un ensemble de plus de 700 filiales regroupées en branches dont plusieurs d’entre elles exercent sur le territoire national des activités concurrentes. (1) source : Moniteur des Travaux Publics ORGANIGRAMME DU GROUPE EIFFAGE au 31/12/1996 E I F FAG E Bâtiment Génie Civil Route 65 % SAE Fougerolle Quillery SCR Beugnet Gerland Construction métallique Électricité Eiffel Forclum Norelec Services 17,1 % Parkings Cofiroute Maintenance International E u ro p e SAE Fougerolle Soficom Walter Bau Panasfalto International International (Belgique) (Allemagne) (Espagne) Toutes les sociétés du Groupe sont détenues à 100 %, sauf indications contraires. Brought to you by Global Reports
chiffres c h i clés f f re s c l é s C h i f f re d ’ a f fa i re s c o n s o l i d é p a r n a t u re d ’ a c t i v i t é ( H T ) en millions de francs 1995 1996 Variation Bâtiment 14 293 12 742 – 10,9 % Génie Civil 6 636 7 225 + 8,9 % Route 7 072 8 004 + 13,2 % Électricité 4 205 4 517 + 7,4 % Services 401 478 + 19,2 % Total Entreprises 32 607 32 966 + 1,1 % Immobilier – 1 380 – Intragroupe (1) – – 586 – Chiffre d’affaires consolidé 32 607 33 760 + 3,5 % dont France 27 140 28 812 + 6,2 % dont Étranger 5 467 4 948 – 9,5 % 6 (1) Élimination du C.A. réalisé par les sociétés de travaux avec les sociétés immobilières consolidées. 1 500 1% 1402 13 % 1368 1236 1 200 1118 37 % 900 24 % 600 4% 300 21 % 17 R é p a r t i t i o n d u c h i ff re d ’ a ff a i re s 1 9 9 6 0 1992 1993 1994 1995 1996 p a r n a t u re d ’ a c t i v i t é Marge brute d’autofinancement Bâtiment Route consolidée en millions de francs Immobilier Electricité Génie Civil Services 37 170 en millions de francs 23 % 33 760 33 187 32 821 32 607 16 % 16 % 17 % 15 % 77 % 84 % 84 % 83 % 85 % 1992 1993 1994 1995 1996 É v o l u t i o n d u c h i ff re d ’ a ff a i re s consolidé (h.t.) France Étranger Brought to you by Global Reports
68 % 5% 18% 50 % 22 % Ouvriers 30 265 27 % 10 % Etam 9 963 Cadres 4 699 R é p a r t i t i o n d e s e ff e c t i f s p a r m é t i e r R é p a r t i t i o n d e s e ff e c t i f s p a r q u a l i f i c a t i o n Bâtiment - Génie Civil Electricité 22 559 8 095 Effectif total : 44 927 Route Services 12 081 2 192 Cours en francs Indices 7 1 200 2 000 1 100 1 900 1 800 1 000 1 700 10 660 116 900 1 600 800 1 500 700 1 400 6 962 682 600 6 323 234 1 300 60 F 5 744 632 5 748 059 500 53,6 1 200 50 F © COFISEM 1997 400 39,5 40,2 1 100 40 F 48,9 38,6 300 1 000 30 F 35,5 36,4 20 F 26,9 200 900 1992 1993 1994 1995 1996 1997 10 F Cours de l’action 0F 0 1992 1993 1994 1995 1996 Cours de l’action mensuels ajustés - 10 F Indice SBF 120 (base 1 000 au 31.12.90) Indice SBF construction (base 1 000 au 31.12.90) - 80 F - 90 Frs -88,5 en millions de francs Résultat net 10 062 9 767 9 610 et dividende par action 9 087 9 197 2231 Dividende net par action* 1 894 1 617 Résultat net consolidé par action* 1 788 (part du Groupe) Nombre d’actions 3 538 3 496 3 497 1 198 3 708 *Nombres ajustés sur actions gratuites distribuées 3 352 3 631 3 543 3 561 3 463 2 909 1992 1993 1994 1995 1996 Évolution des capitaux permanents et des i m m o b i l i s a t i o n s d u g ro u p e Immobilisations Fonds propres Provisions Dettes à long et moyen terme Brought to you by Global Reports
b âtimentb â tgénie i m e n t gcivil énie civil Chiffre d’affaires en millions de francs SAE 1996 1995 1994 Bâtiment - Génie Civil 7 885 8 345 9 108 Immobilier 761 – – Intragroupe (1) – 367 – – Total 8 279 8 345 9 108 CA 1996 : 8 Mds Effectif : 8 500 salariés (1) élimination du chiffre d’affaires réalisé par les sociétés de travaux avec les sociétés immobilières consolidées. L’année 1996 aura été difficile dans Les marges d’exploitation sont restées positives dans les travaux publics mais des pertes ont été enregistrées dans le bâtiment. le secteur du bâtiment et des travaux La baisse de chiffre d’affaires y a atteint 11 %. L’ampleur et la rapidité de cette récession a entraîné des écarts négatifs de frais publics tant au niveau du chiffre généraux surtout au 1er semestre. d’affaires que des marges. L’adaptation à l’activité prévisionnelle prudente pour 1997 a 8 L’activité économique du groupe SAE, conduit à passer sur l’exercice de lourdes charges de restructu- ration et d’importantes provisions. hors immobilier, s’est établie à environ L’ensemble de ces mesures devrait permettre de retrouver des 8 milliards de francs contre marges d’exploitation positives dès l’exercice 1997. 8,3 milliards de francs en 1995. En 1996, SAE a continué à développer son réseau en reprenant les entreprises Trabat en Haute-Marne, Sambre Construction à Maubeuge, Gil à Lourdes, Portal à Nîmes et, en génie civil, Semip à Calais et Amiens rattachée à Borie-SAE. En génie civil, le relais des chantiers Meteor a été pris par ceux du TGV Sud Est où Borie-SAE intervient en de nombreux sites (Marseille, Avignon, Cavaillon) ainsi que par des ouvrages en région parisienne pour la Ville de Paris, RATP, ADP ou le SIAAP et en province comme le tunnel de Foix, la gare souterraine du Monaco, ou la réhabilitation du stade de Saint-Étienne réalisée par la Forézienne. DLE a confirmé sa compétence en travaux sans tranchée tout en restant leader en réservoirs et en progressant sur la réhabilitation de réseaux. Après avoir livré pour GDF un gros chantier dans le Nord, DLE en exécute un second, l’Artère du Midi. C’est dans le bâtiment que l’année a été à nouveau la plus difficile : budget en réduction, prix très bas, logement social en crise. Si quelques filiales ont su préserver un résultat positif, ce n’est pas le cas général et les zones les plus touchées sont l’Ile-de-France, la région PACA, la Normandie et le Nord. En fin d’année cependant, un certain nombre de succès significatifs ont été obtenus. Le carnet de commandes a meilleure allure et les contrats qu’il contient sont répartis géographiquement de façon plus satisfaisante. L’année s’est achevée dans un climat plus optimiste pour SAE Immobilier qui a su profiter de la baisse des taux et du dispositif Périssol. Ainsi 2 145 logements ont été vendus, 35 % de plus qu’en 1995, le réseau province ayant contribué pour plus des 3/4 à ce score. Des programmes importants sont engagés à Lyon, Marseille, Angers, Rennes, Limoges, Orléans. Le développement des ZAC se poursuit dans de bonnes conditions à Saint-Étienne, Toulouse, Grenoble ou Lyon. En immobilier d’entreprise, les résultats sont plus modestes avec des opérations significatives à Bordeaux, Pau, Annecy ou Châlons-en-Champagne. En région parisienne, SAE Immobilier a accentué sa recherche de foncier, réalisé ou lancé des opérations telles que le Sextant à l’Aquaboulevard et vendu près de 400 logements dont des résidences étudiants. Gestec, qui a à son actif la ZAC de la Ferme à Issy-les-Moulineaux et l’Espace Clichy, apporte son assistance pour des opérations telles la ZAC Messier à Montrouge, celle du Parc de Roissy ou celle de Croissy-sur-Seine. Brought to you by Global Reports
Chiffre d’affaires en millions de francs Fougerolle 1996 1995 1994 Bâtiment - Génie Civil 4 740 4 815 4 634 Immobilier 87 – – Intragroupe (1) – 35 – – Total 4 792 4 815 4 634 CA 1996 : 4,8 Mds Effectif : 5 400 salariés (1) élimination du chiffre d’affaires réalisé par les sociétés de travaux avec les sociétés immobilières consolidées. En 1996 l'activité de Fougerolle a Le chiffre d’affaires du groupe atteint 4,8 milliards de francs pour l’exercice 1996 et provient pour un tiers du génie civil et deux légèrement augmenté mais avec une tiers du bâtiment. évolution contrastée selon les métiers : A périmètre comparable, le recul sur 1995 est cependant de 3 %, l’année 1996 ayant été celle de l’intégration totale de SGTN, progression de 15 % en génie civil groupe lillois de génie civil et de production de matériaux. 9 et terrassement grâce aux commandes Malgré les performances correctes de bon nombre de filiales, provenant de programmes d'autoroutes, dans une conjoncture très difficile, les comptes de l’exercice sont alourdis par d’importantes charges exceptionnelles prove- de TGV et de traitement des eaux ; nant d’abord des mesures de restructuration engagées dès l’été 1996 pour adapter l’outil de production. Elles correspondent repli de 4,5 % dans le bâtiment, ensuite aux provisions pour risques sur opérations immobilières et pour pertes à terminaison sur des chantiers de génie civil, avec notamment une forte contraction faisant l’objet de réclamations. en région parisienne. En bâtiment, la production dominante du groupe se caractérise par : un nombre élevé d’opérations dans le secteur de l’éducation avec la construction ou la rénovation d’une cinquantaine d’établissements. Deux chantiers, remportés en concours conception-réalisation, s’inscrivent dans les nouvelles procédures “Haute Qualité Environnementale ” : le lycée M. Perret à Alfortville avec l’architecte M. Fuksas et celui de la Mi-Voix à Calais avec I. Colas ; le volume significatif d’activité sur le créneau de la santé et du paramédical (17 hôpitaux ou cliniques, neufs ou rénovés, et 15 résidences médicalisées) ; d’importants bâtiments industriels. Outre une trentaine de halls et onze laboratoires, Fougerolle a livré près de Marseille, l’une des plus grandes usines françaises de composants électroniques, et à Athis-Mons une nouvelle tranche du centre de contrôle de la Navigation Aérienne ; la livraison du nouveau complexe hôtelier de Sestrières en Italie, construit entre mai et décembre en haute montagne, qui a accueilli les championnats du monde de ski. En génie civil et en terrassement, il faut signaler la présence de Fougerolle Ballot sur 7 chantiers autoroutiers (terrassements et ouvrages d’art sur A14, A16, A39, A43, A51, A710, A85) et sur le périphérique lillois, ainsi que l’importance des travaux souterrains : tunnels de Marseille et de Bonpas, sur le TGV Méditerranée ainsi que celui d’Orelle sur A43, réservoir de 90 000 m3 à 150 m de fond pour Primagaz à Lavera, en région parisienne les collecteurs du Morbras, de Cachan-Charenton, du VL 10, des réfections de galeries de barrages EDF et des parkings dont celui de l’avenue de Versailles à Paris. Brought to you by Global Reports
bâtimentb â tgénie i m e n t gcivil énie civil Chiffre d’affaires en millions de francs Quillery 1996 1995 1994 Bâtiment - Génie Civil 2 644 2 610 3 080 Immobilier 377 – – Intragroupe (1) – 86 – – Total 2 935 2 610 3 080 CA 1996 : 2,6 Mds Effectif : 2 800 salariés (1) élimination du chiffre d’affaires réalisé par les sociétés de travaux avec les sociétés immobilières consolidées. Quillery a vu en 1996 son chiffre Cette évolution est due à une forte augmentation de l’activité des grands chantiers de travaux publics, compte tenu des prises de d’affaires croître légèrement malgré commandes enregistrées fin 1995 pour le TGV Sud-Est et l’A43 en Maurienne. Les résultats de cette activité ont été satisfaisants. la conjoncture pour dépasser Par contre, le bâtiment a connu un recul dans la plupart des 2,6 milliards de francs hors immobilier. régions du fait de la concurrence extrêmement vive entraînée 10 par la baisse du marché, maintenant un niveau de prix ne permettant pas d’enregistrer des résultats positifs et provoquant des diminutions d’effectifs. Ainsi Quillery a développé son action dans deux domaines plus porteurs (réhabilitation d’ouvrages prestigieux, travaux liés à l’environnement). La réputation de Quillery s’établit également sur sa tradition de haute technicité comme en témoignent des réalisations telles que la maison de la culture du Japon, la cheminée de Cordemais, les travaux sur la centrale de Civaux ou le viaduc de Grenette et le tunnel de Tartaiguille pour le TGV Sud-Est. L’activité immobilière s’est intensifiée dans le secteur de l’habitation grâce à des opérations de taille modeste et bien sélectionnées. Les stocks se résorbent régulièrement. Mais de nouvelles provisions ont été passées compte tenu de l’évolution défavorable des conditions du marché pour des opérations anciennes. Quillery TP et EGI ont obtenu la confirmation de la certification ISO 9001 ; une partie des filiales de bâtiment fait route vers Qualibat niveau D, les autres prenant la voie de l’ISO. Quillery termine l’année 1996 avec son meilleur score en sécurité depuis 20 ans. Enfin et malgré la contraction de ses marchés, Quillery a continué à embaucher des jeunes et à accueillir près de 300 stagiaires. Brought to you by Global Reports
Chiffre d’affaires en millions de francs Eiffel CA 1996 : 1,1 Md Effectif : 900 salariés France Europe Export 1996 868 92 114 1995 685 102 443 1994 823 78 324 Total 1 074 1 230 1 225 En 1996 et pour la première fois Fidèle à son image de constructeur d’ouvrages innovants et originaux (image honorée par l’obtention régulière de prix des depuis 10 ans, malgré un contexte plus belles œuvres de la Construction Métallique), Eiffel a livré, à la satisfaction de ses clients, des réalisations aussi diverses que économique défavorable, Eiffel voit la plate-forme COBO en Angola, le Marché Saint-Honoré, la réhabilitation du pont Alexandre III et le pont Charles-de-Gaulle son activité dépasser le milliard à Paris, l’ENPC (École Nationale des Ponts et Chaussées) en 11 de francs hors le secteur offshore. Ile-de-France ou encore la réplique grandeur nature de la fusée Ariane V, point d’orgue de la Cité de l’Espace à Toulouse. L’entreprise continue de bénéficier des investissements d’infrastructures et a obtenu une dizaine d’ouvrages d’art sur les tracés TGV Méditerranée et l’A 43, dans la vallée de la Maurienne. L’année a également été marquée par le développement du marché des grands réservoirs GPL (gaz propane liquide) et des containers spéciaux à haute technologie. 1996 a vu le lancement ou la réalisation de grands chantiers tels que le Parlement Européen de Strasbourg, le siège d’Air France à Roissy, les chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, le démontage du viaduc de Tolbiac ou encore la pyrami- de (la troisième signée Eiffel) pour la Cité de l’Or de Saint-Amand-Montrond. Le marché export s’est concrétisé notamment en Asie avec un pont de forge en Corée et des équipements de manuten- tion pour la centrale nucléaire de Ling Ao en Chine, et également en Europe, avec le siège de la National Westminster Bank à Londres ou la raffinerie de Leuna en Allemagne. Brought to you by Global Reports
routero u t e Chiffre d’affaires en millions de francs SCR CA 1996 : 5,4 Mds Effectif : 7 500 salariés Travaux en France (1) Travaux en Europe Total 1996 5 220 174 5 394 1995 3 100 157 3 257 1994 3 067 173 3 240 (1) y compris Beugnet à partir de 1996. L’intégration de Routière Beugnet au Avec un chiffre d’affaires de 5,4 milliards de francs, le nouveau pôle routier issu de cette intégration se place désormais parmi sein de SCR est certainement l’événe- les tout premiers de la profession. Ce rapprochement a lieu cependant dans un contexte économique caractérisé par une ment le plus important de l’exercice. baisse très sensible de l’investissement public et privé. Elle a permis le renforcement de la 1996 a été fortement marquée par l’engagement Qualité de 12 couverture du territoire national et a l’ensemble de l’entreprise. Plusieurs démarches Qualité effectuées au cours de l’année ont porté leurs fruits, confortant apporté une forte expérience en ainsi l’avance de SCR dans ce domaine. C’est le cas du poste Touraine Enrobés certifié ISO 9002 et de Gailledrat qui bénéficie grands travaux. du label TP Qualité Niveau 2 pour ses travaux concernant le bail d’entretien de la Ville de Paris et les chaussées en béton. L’innovation était également au rendez-vous, avec le 1er Prix pour l’Innovation à l’Environnement décerné à SCR Connord pour la réutilisation de matériaux recyclés. Les fraisats recyclés sont l’un des projets innovants de SCR Région Centre avec l’acquisition d’un concasseur mobile et la mise au point en laboratoire d’un procédé complet de récupération. Plusieurs recherches sont menées dans le cadre de la Charte de l’Innovation mise en place par la Direction des Routes dont certaines avec le Cert de Total et les Laboratoires Régionaux des Pont et Chaussées. SCR entend rester dans le peloton de tête des fournisseurs nationaux, en faisant appel aux moyens de production les plus modernes. Un nouveau logiciel, le Gesim a été mis en service. Son application sera étendue à l’ensemble des unités. Avec l’acquisition de la carrière Masson en Rhône-Alpes et les carrières Stinkal de la Routière Beugnet dans le Pas-de- Calais, la production en granulats routiers du Groupe est de 5 millions de tonnes. De nombreux chantiers de terrassements ont été conduits sur l’A16 Amiens-Boulogne par Grands Travaux Beugnet et Tinel, sur Cergy-Pontoise ou l’A19 Sens-Courtenay par Roland. Le groupe a réalisé d’importants chantiers autoroutiers en utilisant les compétences de son département Grands Travaux Beugnet ou celles de ses filiales locales. Plusieurs pistes d’aéroports ont été construites ou réhabilitées, comme celles de Roissy, de Satolas ou de Niort. SCR a installé des réseaux dans toute la France. Cette activité, spécialité de Gauthey, Piani, TPAM, SCBM et TPP occupe désormais une place significative : tranchage et pose de conduites pour réseaux secs (télécommunication, électricité, gaz) et réseaux humides (adduction d’eau et assainissement). Brought to you by Global Reports
Gerland Chiffre d’affaires en millions de francs 1996 1995 1994 Travaux en France 2 164 2 441 2 464 Travaux en Europe 184 201 180 CA 1996 : 2,3 Mds Effectif : 3 800 salariés Total 2 348 2 642 2 644 L’exercice 1996 a été marqué par une La baisse importante de volume s’est accompagnée d’une nouvelle réduction du niveau de prix. Les résultats ont été fortement chute sensible de l’activité, très nette affectés par ce recul, en dépit des efforts d’adaptation engagés. au 1er semestre et un peu moindre au Les régions qui représentent l’essentiel du recul constaté sont le Nord-Pas-de-Calais, la région parisienne et la Côte d’Azur. second. Le chiffre d’affaires consolidé Les activités Carrières et Liants ont bien résisté malgré une 13 ressort en effet à 2,3 milliards conjoncture globalement défavorable. de francs soit 11 % de moins que celui Gerland a poursuivi sa politique de développement des produits de 1995. innovants (Fildoger, Resoger, Resobus, Microphone, Brut de Pierre, Gerchrome…), en vue d’être présente sur les techniques nouvelles, apportant des performances ou caractéristiques originales en matière d’environnement, de sécurité et de confort. Un protocole avec la Direction des Routes, dans le cadre d’une troisième Charte de l’Innovation concerne des techniques de lutte contre l’orniérage dans lesquelles Gerland développe des bétons bitumineux minces spéciaux (Norger). L’usine de liants de GLE (Gerland Liants et Émulsions) à Corbas, a été certifiée, et Panasfalto à Madrid a également obtenu la certification ISO 9002 pour la fabrication et la mise en œuvre d’enrobés. Plusieurs filiales se sont engagées dans ce processus. Soloroute a obtenu un prix de Sécurité de la FNTP saluant ainsi ses efforts continus en la matière : une structure de coordination de sécurité, Secor, a été mise en place. Paysages de France a vu deux de ses réalisations primées par les trophées de l’Arbre d’Or et a obtenu deux marchés prestigieux concernant la restauration de l’allée Louis XV du parc du Château de Saint-Germain-en-Laye et la rénovation du jardin français du château de Rambouillet, ainsi que l’important chantier du parc des Saules à Orly. Chez Gerland Routes, ainsi que dans la plupart des filiales, ont été mis en place, dans le cadre de la politique d’adaptation des moyens, des accords d’annualisation et de réduction du temps de travail, en particulier en utilisant la loi Robien. Ces adaptations, une politique d’investissements très mesurée et une meilleure organisation du travail devraient porter leurs fruits en 1997. Brought to you by Global Reports
électricité électricité Forclum CA 1996 : 2,9 Mds Effectif : 5 000 salariés Chiffre d’affaires Total 1996 2 877 en millions de francs 1995 2 903 1994 2 838 Malgré la dureté de la crise dans Forclum a poursuivi son travail auprès de ses clients traditionnels et dans les métiers où il réussit particulièrement comme laquelle s’est enfoncé le monde du l’éclairage public où de nombreux contrats ont été passés ; parmi eux : celui du plus récent pont de Paris, le pont Charles-de- bâtiment et des travaux publics, Gaulle, les travaux sur l’A14 et l’A29, la cathédrale de Tours. Il en est de même dans l’activité courants faibles courants forts où Forclum a fait preuve d’une grande Forclum a équipé de nombreux ouvrages, hôpitaux en 14 résistance en 1996, tout en refusant la Normandie, dans le Nord ou dans l’Ouest, lycées en Ile-de- France, université dans le Nord ou des bâtiments pour industriels dangereuse facilité consistant à traiter comme Synthelabo ou Snecma. les affaires à des prix trop bas. Dans le domaine de la qualité, BMM a obtenu la certification ISO 9002, d’autres filiales ayant progressé soit vers l’ISO, soit vers Qualifelec ; dans celui de la sécurité, Forclum Artois Escaut, ATE et Forclum Métropole Nord, ont été distinguées par le Serce. L’augmentation de capital de Forclum SA a permis à l’entreprise de poursuivre sa politique d’investissement sans dégrader sa trésorerie. C’est ainsi que quatre nouvelles sociétés ont été intégrées en 1996 : Alary à Bordeaux en génie climatique, Rivière à Pau, Cintel à Chalon-sur-Saône et Génielec à Sens en installation électrique. Si l’activité de l’ensemble est finalement restée stable d’un exercice sur l’autre, autour de 3 milliards de francs, les prises de commandes récentes laissent augurer d’un début d’année 1997 sans inquiétude majeure dans la plupart des exploitations. C’est par ailleurs en 1997 que Forclum (Force et Lumière) fêtera son centenaire. Brought to you by Global Reports
Norelec Chiffre d’affaires en millions de francs 1996 1995 1994 Travaux en France 1 490 1 221 1 172 Étranger et DOM-TOM 150 81 68 CA 1996 : 1,6 Md Effectif : 2900 salariés Total 1 640 1 302 1 240 1996 a été globalement une année L’année écoulée a été riche en événements : satisfaisante pour Norelec. En dépit En croissance externe, grâce à l’acquisition de Couvrand, Cime et Montsouris Technologies. Le groupe est ainsi devenu le pre- de la mauvaise conjoncture actuelle, mier installateur électrique français pour les chantiers et les études de signalisation ferroviaire. CICO, intégré à Norelec dès notamment pour ce qui concerne la fin 95 a apporté un chiffre d’affaires de 200 MF avec un résul- 15 le Tertiaire et les VRD, Norelec a tenu tat nettement positif. à la fois ses objectifs de chiffre En qualité, puisqu’avec l’obtention du certificat AFAQ ISO 9002 par Norelec Industrie, Norelec SA mérite la reconnaissance d’affaires et de résultat. officielle de sa maîtrise de la qualité pour l’ensemble des activités de chantier (électricité industrielle, grands postes de transfor- mation, lignes à haute tension). En sécurité, où Norelec a reçu le premier prix du concours national de la FNTP dans la catégorie des grandes entreprises, toutes activités confondues. En formation, un nouveau pas a été franchi en développant une filière d’insertion des jeunes motivés par les chantiers, avec l’appui de tuteurs formés à la pédagogie, initiative saluée aussi bien par le Recteur d’Académie que par la Direction du Travail. A l’international, l’activité continue à se développer. Le carnet de commandes atteint un niveau record, avec notamment un contrat de 77 millions de francs signé avec la Volta River Authority au Ghana. Le chantier des 250 km de lignes 400 000 Volts en Afrique du Sud se déroule dans de bonnes conditions, tout en faisant appel à des techniques innovantes, comme par exemple des pylônes d’alignement haubanés. Les activités de Norelec au Sénégal (lignes, électricité industrielle) ou d’exportation vers la Chine (notamment avec Airbus) se déroulent de façon satisfaisante. En France, un important succès a été remporté avec la signalisation ferroviaire de la ligne dite LN5 du TGV Méditerranée et Norelec vient de mener à bien la réalisation de la plus importante centrale éolienne du pays, avec l’installation de neuf machines de 300 kW à Dunkerque. Tout permet donc de penser que le groupe est bien armé pour aborder cette nouvelle année. Brought to you by Global Reports
servicess e r v i c e s Entretien Maintenance Le Groupe a vu ses activités de nettoyage et d’entretien, exercées par SIES et ses filiales, légèrement décroître tout en maintenant une rentabilité de bon niveau. D’intéressants contrats ont été remportés en 1996 comme les prestations pour le Grand Palais et le marché Saint-Honoré à Paris ou une partie du château de Versailles. Dans le domaine de la maintenance où interviennent Manep, SCE et Omnilux, spécialisée en METP d’éclairage public, l’activité à légèrement progressé sous l’effet notamment de prise de contrats de la part d’organismes de logements sociaux. Cofiroute Pour la première fois depuis 10 ans, Cofiroute a mis en service une nouvelle section d’autoroute complète avec le pre- mier tronçon de A85 (Angers-Tours). Les programmes de l’avenant n°8 au contrat de concession ont été initiés avec le lancement de la première tranche des travaux de l’A86, à Rueil. Le trafic a pâti de la morosité de la conjoncture écono- mique et a été affecté par la grève des transports routiers à la fin de l’année. Pour la première fois également, et ce depuis son ouverture en 1971, la fréquentation du réseau Cofiroute a baissé (de 0,4 %). Néanmoins, le chiffre d’affaires de la société a augmenté à la faveur de l’évolution des tarifs et les résultats sont demeurés bien orientés. Concessions La fréquentation de la première ligne du Métrobus de Rouen est restée élevée et les travaux de la deuxième ligne, aux- quels participent plusieurs entreprises du Groupe, ont suivi leur cours de manière satisfaisante. Le tunnel Prado-Carénage à Marseille a connu un exercice convenable avec un chiffre d’affaires en hausse de 11 % et un résultat en forte amélioration. Les études et les procédures administratives relatives aux autres projets auxquels Eiffage est associée, que ce soit Muse ou le contournement Ouest de Lyon ont suivi leurs cours. Parkings L’évolution de SAP a été caractérisée par un chiffre d’affaires en progression de plus de 11 % et un effectif en augmen- tation de 15 % par rapport à 1995. Avec plus de 74 000 places en exploitation, SAP consolide sa position dans le peloton de tête des sociétés de parcs de stationnement en France. L’exercice a été marqué par la conclusion de nouveaux contrats : à Nevers, 850 places de stationnement de surface, à Charenton-le-Pont, 1 080 places, à Honfleur, 2 660 places, à Saint-Dié, 1 600 places, à Clichy et à Paris, 1 700 places sup- plémentaires sur voirie, 100 places au parc des Recollets et 250 places au parc du Montparnasse. Le Groupe envisage la cession de cette activité dans le cadre du programme de cessions d’actifs décidé en 1996. Brought to you by Global Reports
europee u ro p e Soficom Chiffre d’affaires en millions de francs français 1996 1995 1994 Belgique Total 2 114 2 422 2 848 Le marché belge s’est caractérisé en 1996 Soficom, troisième groupe de construction belge, comprend des entreprises de BTP (Antwerpse Bouwwerken, De Graeve, par un niveau très bas des Delens, Druez, Duchêne, Reynders, Van Rymenant), et des entreprises spécialisées en travaux hydrauliques (Herbosch- investissements, tant publics Kiere), en aménagement intérieur (ART, Reynders Interieur), en restauration d’art (RPG), en nettoyage industriel (Romarco), ainsi que privés, avec, pour conséquence, qu’une filiale de promotion immobilière (Soficom Development). 17 une concurrence extrême. Malgré Les six chantiers TGV contribuent de manière significative à cette morosité, les résultats de Soficom l’activité de Soficom. Fin 1996, le groupement Delens-Duchêne – AB livrait le plus long viaduc ferroviaire d’Europe (2 005 m) restent globalement positifs, le chiffre et Delens- AB se voyait confier la construction d’un hall pour la SNCB à Charleroi. d’affaires de l’exercice s’établissant AB vient de livrer une usine pharmaceutique pour Janssen à 2,1 milliards de francs français. Pharmaceutica, en démarre une seconde pour Schering-Plough et réalise avec Herbosch-Kiere dans le port d’Anvers, un quai à conteneurs d’une longueur de 1 300 m et des portiques de manutention. Delens termine, en association, le gigantesque complexe (370 000 m2) de bureaux, salles de conférences et surfaces fonctionnelles destiné au Parlement Européen. Le groupement De Graeve-Duchêne-Druez poursuit les travaux de rénovation du site centenaire des Moulins de Beez à Namur. Duchêne réalise, en association, le creusement de deux tunnels respectivement de 1 200 m et 1 300 m à Liège. Herbosch-Kiere, qui a obtenu la certification ISO 9001, développe ses activités à l’étranger (protection de tunnels du métro londonien sous la Tamise, pose d’éléments du pont sur le Tage à Lisbonne au moyen du plus grand navire de levage existant au monde). L’entreprise est également active en France, au Havre, au travers de Frabeltra. Van Rymenant a démarré en 1996 l’exploitation d’une unité de compostage d’une capacité de 55 000 tonnes par an qu’elle a construite. Romarco développe ses activités de nettoyage d’installations industrielles ainsi que d’autres activités liées à l’environnement. En immobilier, Soficom Development (ESDE) vient de louer à Mobistar, deuxième opérateur GSM en Belgique, l’immeuble de bureaux Antares (7 400 m2) situé à l’est de Bruxelles, dont elle a assuré la promotion et Delens la construction. Brought to you by Global Reports
europee u ro p e Walter Bau Allemagne L’activité en Allemagne, avec Walter Bau détenu à 100 %, a été marquée par une conjoncture très maussade et des investissements publics en forte baisse, ainsi que par un hiver exceptionnellement rigoureux qui a pesé sur les résultats. Walter Bau affiche pour 1996 des pertes modérées avec un chiffre d’affaires de 530 millions de francs. Pour 1997, la conjoncture ne devrait pas être significativement meilleure, ce qui imposera à Walter Bau une plus forte implication dans ses activités traditionnelles ainsi qu’une recherche accrue de marchés pour de gros investisseurs industriels. 18 Panasfalto Espagne En Espagne, le Groupe est présent dans le domaine des travaux routiers avec Panasfalto, filiale de Gerland, qui a effectué de nombreux travaux sur le réseau des routes et des autoroutes catalanes ainsi que des chantiers importants pour la municipalité de Madrid. SEOP Po r t u g a l Au Portugal l’implantation du Groupe est double. SEOP, entreprise de construction qui a depuis des années des références notables en bâtiment et en génie civil, comme les travaux réalisés dans le cadre de la mise en valeur des vallées de Lindoso et de Touvedo, s’intéresse à des opérations d’urbanisme commercial. Par ailleurs, SCR exploite des carrières de granit sur deux sites l’un près de Porto l’autre au nord du pays, alors que Forclum a cédé sa filiale JJ Tomé. Brought to you by Global Reports
international international Asie du sud-est L’activité de l’International a été marquée en 1996 par de En Asie du Sud-Est où SAE International est maintenant solidement installée nouveaux succès, de nouveaux espoirs malgré quelques depuis de nombreuses années, les efforts ont été principalement consa- déceptions. Le Groupe s’est attaché à renforcer ses crés à la poursuite des chantiers déjà démarrés les années précédentes. positions traditionnelles en Asie, en Afrique ainsi A titre d’exemple, on peut citer : 19 qu’en Égypte et en Turquie. Eiffage a remporté, face à Indonésie : la livraison de l’immeuble une très forte concurrence internationale et dans le cadre de la BNI (Bank Negara of Indonesia), une des plus belles références, le plus d’un groupement européen, le marché de la conception haut gratte-ciel à ce jour réalisé à Djakarta ; la poursuite des grands et de la construction du métro de Copenhague chantiers de logements tels que Casa (12,5 km de lignes, 14 stations, d’importants viaducs). Grande et Dukuh Golf (3 200 loge- ments pour les deux projets). Chine : à Fuzhou, où la structure du Centre Commercial du Yuan Hong City Project a été terminée, et à Pékin où, à la demande du client, le chantier s’accélère pour permettre de livrer le centre de formation des pilotes Airbus trois mois plus tôt que prévu, en 1997. Myanmar : où la “Topping Ceremony” a eu lieu en fin d’année, célébrant ainsi l’achèvement de la structure de l’Hôtel Sofitel à Yangoon. Malgré la concurrence internationale dans cette zone du monde et la surchauffe de l’Immobilier (en Thaïlande par exemple, où les activités de bâtiment ont dû être ralenties), le Groupe poursuit son intégration dans le tissu local et a créé pour aborder de nouveaux marchés, des filiales nationales (SAE Myanmar qui vient de se voir adjuger la réalisation de bâtiments de base vie pour Total, SAE Indonesia) ou de nouvelle succursales (Shanghaï en Chine, Manille aux Philippines). Brought to you by Global Reports
international international Afrique En Afrique, Fougerolle International Nigeria : le chantier de génie civil de OSO II, réalisé pour Mobil et NNPC, progresse de manière satisfaisante, permettant par cette maintient une présence active, référence de voir attribuer à l’entreprise 2 nouveaux marchés en groupement : un contrat de 400 MF à exécuter en 2 ans et demi tout particulièrement au Nigéria et consistant en la réalisation d’une base de travail et de vie pour NLNG à Bonny, un autre de 250 MF, une station de compression et au Sénégal. Au travers de Norelec, de gaz naturel pour Shell à réaliser en 2 ans. le Groupe est très actif dans de nombreux Sénégal : les 70 ans d’implantation ont été fêtés. Les principaux 20 autres pays comme l’Afrique du Sud, chantiers en cours ou livrés en 1996 ont été le barrage de Niandouba, sur le fleuve Casamance, le môle 4 du port de Dakar, le Ghana, la Guinée ou le Lesotho. de multiples travaux routiers et autoroutiers et la rénovation du prestigieux marché Kermel. Le Groupe est également présent au Mozambique où il réalise la construction et l’entretien pour les CFM, de la voie ferrée reliant Nacala à Cuamba permettant le désenclavement du Malawi. Moyen et Proche-Orient Leader des entreprises étrangères Égypte : le chantier de la ligne n°2 du métro du Caire se déroule de façon satisfaisante et les visites de réception de en Turquie, SAE International l’Hôtel Sheraton à Héliopolis, dont la livraison doit avoir lieu dans les tout premiers mois de 1997, ont commencé. y a renforcé son implantation Turquie : parallèlement à l’exécution des travaux du et réalisé d’importantes références. réseau d’alimentation et de distribution de gaz d’Izmit, l’exécu- De son côté, Fougerolle International tion d’un complexe hôtelier et de loisirs à Kusadasi, proche d’Izmir, a démarré ainsi que plusieurs autres contrats de bâtiment est présent depuis plusieurs années et d’infrastructures dont celles du Centre des Congrès d’Istanbul par la filiale locale SAE Insaat, en attendant le lancement des en Égypte où il participe à des travaux de l’hôpital Etimesgut à Ankara. chantiers de bâtiment et de génie civil. Brought to you by Global Reports
rapportd udec o ngestion s e i l d ’ a d m i n i s t ra t i o n L’embellie relative ressentie depuis l’été 1994 jusqu’aux élections municipales de 1995 a été suivie d’une dépression déjà mentionnée dans le rapport de gestion de l’an passé, et alors attribuée au fort taux de renouvellement des équipes municipales, puis aux grèves du secteur public. Force a été de constater, en avançant dans l’année, que la chute brutale des commandes et de la trésorerie du Groupe ne résultait pas uniquement de ces facteurs ponctuels, mais que la baisse d’activité depuis le sommet de 1990, allait s’accélérant dans le bâtiment et les travaux publics. Le Conseil d’Administration d’Eiffage a décidé dans sa séance du 3 juin 1996 de renforcer la structure financière du 21 Groupe par une augmentation des capitaux à réaliser à l’automne, après établissement des comptes au 30 juin 1996. Cette opération est intervenue à hauteur d’un milliard de francs d’obligations convertibles dont les trois quarts ont été converties avant la fin de l’exercice. Dans le courant de l’été, il est apparu que le retard des facturations par rapport aux prévisions de l’exercice ne pourrait pas être rattrapé et que les baisses de carnets de commandes imposaient la mise en œuvre d’un plan d’adaptation en complé- ment des mesures d’économies déjà programmées, en considération d’une baisse de la production plus forte que celle qui avait été anticipée. Les principales dispositions de ce plan, arrêtées par le Conseil d’Administration du 13 septembre, sont les suivantes : cessions d’actifs à hauteur d’un milliard de francs, réduction des charges fixes de fonctionnement de 13 %, par rapport à la situation de fin 1995. Devant la poursuite de la chute d’activité dans les métiers de la route et du bâtiment sur une pente proche de 10 %, la réduction des charges de fonctionnement a été portée à 15 % ; les dispositions correspondantes ont été quasi intégralement mises en œuvre avant la fin de l’hiver et entièrement provisionnées au titre de l’exercice 1996. En dehors de ces restructurations, les résultats d’exploitation ont été affectés par la sous-activité constatée pendant tout l’exercice et accentuée, à l’automne, par la grève des chauffeurs routiers et les intempéries ; au surplus, des provisions complémentaires ont été passées sur certains grands chantiers et certains terrains et programmes immobiliers anciens. En fin d’exercice, les fonds propres du Groupe après distribution, les provisions et la trésorerie se sont établis à un niveau voisin de celui enregistré un an auparavant, sous l’effet de l’augmentation de capital intervenue, des dotations de l’année aux provisions, et d’un redressement de la trésorerie en ligne avec les perspectives annoncées en septembre. Le 20 janvier 1997, était annoncée la cession de la participation du Groupe dans BRISA, seule société autoroutière du Portugal, dont Fougerolle avait été fondateur un quart de siècle auparavant et était resté administrateur depuis, portant ainsi le montant des cessions d’actifs déjà réalisées à 500 millions de francs. En France, dans le domaine du génie civil, une croissance du chiffre d’affaires est intervenue grâce à la poursuite du projet Éole de la SNCF en Ile-de-France, du développement du programme autoroutier annoncé en 1993 à Metz par le Premier Ministre et au démarrage effectif du TGV Méditerranée. Les filiales d’Eiffage participent activement à l’ensemble de ces grands chantiers, notamment aux plus importants tunnels et à de nombreux lots d’ouvrages d’art. L’activité en 1997 dans le domaine des grands travaux de génie civil est assurée, mais un recul est à craindre en 1998, la rigueur budgétaire ne permettant pas de garantir le renouvellement des travaux en cours. Cependant, ont été engagés pour Cofiroute les travaux de bouclage de l’autoroute A86 à l’ouest de Paris : il s’agit d’un marché de travaux souterrains de plus de 8 milliards de francs à réaliser en huit ans auquel le Groupe participe à hauteur d’un sixième. Brought to you by Global Reports
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