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GUIDE MÉDIA Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI depuis 25 années consécutives WWWxMARATHONDESSABLESxCOM
ÉDITO 35e ÉDITION PLUS QUE JAMAIS HEUREUX DE VOUS ACCUEILLIR ! 35 ans ! L’édition anniversaire du MARATHON DES SABLES devait être une énorme fête… Et elle le sera, mais pas tout à fait aux dates prévues ! Comme nos participants, nos partenaires, nos prestataires, nos amis, vous journalistes avez suivi l’actualité de notre épreuve durant la crise sanitaire. Reportée d’avril 2020 à septembre, puis en avril 2021, puis de nouveau en octobre, nous voici donc sur le point de nous retrouver – enfin ! Alors oui, nous sommes plus que jamais depuis 35 ans heureux de vous accueillir et de vous proposer de partager notre quotidien désertique pendant une dizaine de jours. Si plus de 350 millions de personnes connaissent notre événement, c’est bien sûr également grâce à vous, journalistes du monde entier. Alors un grand merci pour votre présence à nos côtés depuis les débuts. Sachez que plus que jamais, nous mettons tout en œuvre pour vous permettre de réaliser les sujets parfaits pour votre support. Cette année, ce sont donc environ 750 concurrents qui nous ont fait confiance pour cette édition qui va être libératrice : imaginez la joie de se retrouver enfin au cœur du Sahara sud-marocain après plus d’un an et demi de restrictions. L’humain est un animal social, et nous avons besoin pour être heureux de communiquer, d’échanger, de partager. Et c’est bien sous le signe du partage et de la solidarité que cette 35e édition va se dérouler ! Si bien des choses ont évolué depuis les 23 pionniers de la première édition en 1986, ce qui n’a pas changé, ces sont les 250 km de désert à avaler en portant sur son dos de quoi vivre pendant une semaine. Oui le MDS est une épreuve physique, sportive. Extrême même sans doute. Mais c’est aussi et surtout un voyage intérieur puissant, une véritable introspection. Il y a un avant et un après MARATHON DES SABLES. Prêts à vivre à nos côtés ce nouvel épisode de la grande aventure ? À très vite dans le désert… 2 Patrick BAUER Directeur de Course Toute l’actualité du MDS sur www.marathondessables.com CONTACT PRESSE CONTACT TV Agence BernasCOM Eric Ginet Elodie Bonnin (33) 6 82 27 87 42 e.ginet@marathondessables.com elodie.bonnin@bernascom.com Tél. (33) 6 75 79 04 01
SOMMAIRE 4 LE MDS EN CHIFFRES 6 LA VISIBLITIÉ DU MDS DANS LE MONDE 10 L’HISTOIRE DU MDS 12 LES SUJETS PHARES 16 L’ÉQUIPEMENT 17 LE MDS ET LE MAROC 18 L’ORGANISATION DU MDS 19 LE MDS ET L’ENVIRONNEMENT 20 ASSOCIATION SOLIDARITÉ MDS 21 LES CHARITIES 22 ÉTAPE SOLIDARITÉ MDS 23 LES PROFILS À SUIVRE 28 TOP 10 FEMMES 30 TOP 10 HOMMES 32 LE PALMARÈS DU MDS 34 COMMENT SUIVRE L’ÉVÉNEMENT 36 PARTENAIRE OFFICIEL 3 36 EQUIPEMENTIER OFFICIEL DU MDS 37 PARTENAIRES MEDIA ET SANTE 37 AGENCE DE VOYAGE OFFICIELLE 38 PARTENAIRES DU MDS CONTACT ORGANISATION BP 70058 10002 TROYES Cedex - FRANCE Tél. (33) 3 25 76 57 77 news@marathondessables.com
LE MDS EN CHIFFRES LA COURSE 35e édition 1er raid désertique au monde 250 km à pied 5 étapes chronométrées + 1 étape solidarité Entre 30 et 90 km par étape 0 repas fourni aux concurrents Autonomie alimentaire DÉPART ARRIVÉE ÉTAPE 5 ÉTAPE 1 ÉTAPE 4 ÉTAPE 3 ÉTAPE 2 4 LES CONCURRENTS + de 22000 participants depuis 1986 750 concurrents attendus en 2021 41 nationalités représentées en 2021 40% de Français , 19% de Britanniques, 6% de Belges, 4% d’Espagnols, 3% d’Allemands, 3% de Néerlandais, 20% de femmes / 80% d’hommes 19 ans > 79 ans (plus jeune/plus âgé) 98% de coureurs, 2% de marcheurs 8,5% inscrits en équipe 3 km/h > 14 km/h (vitesse min/max) 10 victoires pour Lahcen Ahansal (MAR)
L’ENCADREMENT 45 personnes pour l’encadrement professionnels du médical5000 soins par édition 120 000 litres d’eau en bouteille 1 association SOLIDARITÉ MDS 1 balise GPS satellite par concurrent 450 tentes berbères et sahariennes 1 camion incinérateur de déchets LES MÉDIAS 5 1 station satellite 1 car régie 60 journalistes accrédités 10 véhicules 4x4 dédiés médias +200 publications pendant l’événement (presse, internet, radio, TV) 1 communiqué de Presse quotidien Envoi quotidien d’images aux TV internationales +3 millions de visiteurs uniques web
LA VISIBILITÉ DU MDS DANS LE MONDE 151k 67,2k j’aime abonnés 350 millions de personnes touchées dans 50 pays 250 heures de diffusion à l’international 60 journalistes médias, bloggeurs, photographes sur place 8 200 pays sensibilisés grâce aux diffusions de TV5 Monde Plus de 500 parutions média en France, 550 à l’étranger, soit 1200 à travers le monde
17K 17K 6,2k6,2k Followers Followers abonnésabonnés 1,5 million 1,5 million de followers de followers dans dans le le mondemonde Diffusions Diffusions programmées programméessur sur tous les tousvols lesSkyteam vols Skyteam d’AirFrance d’AirFrance 9 Visibilité Visibilité à plusà de 6,5 plus demillions 6,5 millions d’euros d’euros Age Moyen: 35-40 Age Moyen: 35 -40 ans ans
L’HISTOIRE DU MDS 1984 : À 28 ans, Patrick Bauer parcourt à pied, en solitaire, en autonomie totale, 350 km dans le Sahara. Cette traversée durera 12 jours : c’est le point de départ du MARATHON DES SABLES. 1986 : Premier MDS avec 23 pionniers. 1989 : 170 concurrents prennent le départ de la course. 1991 : La guerre du Golfe pénalise le MDS, mais la solidarité d’une partie des concurrents permet à l’épreuve de se dérouler, prouvant toute la valeur fédératrice du sport. 1992 : Le règlement se durcit pour s’assurer que l’épreuve se court sur un pied d’égalité. 1994 : Arrivée des Doctrotters sur l’événement. 1995 : 10 anniversaire. Mise en place d’une station de pompage e photovoltaïque pour les habitants du village d’Ighef n’rifi (sud d’Er- Rachidia). Les actions de solidarité resteront la marque de fabrique du 10 MDS par la suite. 1997 : Cette année signe le début de la saga des frères Ahansal (10 victoires pour Lahcen et 5 pour Mohamad). 1999 : Un hôpital mobile voit le jour sur le MDS. Une trentaine de praticiens de terrain, médecins et infirmiers rejoignent la caravane. Un hélicoptère dédié et dix véhicules tous-terrains suivent les concurrents. 2000 : Internet fait son entrée au MDS. L’organisation retransmet en direct les textes et les photographies de la course. Les concurrents peuvent communiquer avec les leurs et recevoir des messages d’encouragement. 2001 : Pour la première fois la grande étape, traditionnellement appelée « La 70 », passe la barre des 80 km. Le seuil de 240 km est également franchi puisque le 16e MDS fera 243 km. Pour la 1ère fois aussi il n’y a que des Marocains sur le podium.
2002 : Cette édition est marquée par une tempête de sable. Les médecins inventent un engin de « nettoyage basse pression » pour rincer les yeux des coureurs. 2005 : La luxembourgeoise Simone Kayser est la première femme à remporter 3 MDS. Pour cette 20e édition, on atteint le chiffre magique de 777 coureurs au départ. 2006 : Un vent qui dessèche et une hygrométrie très élevée font des dégâts sur les organismes. On dénombrera 146 abandons, un record. 2008 : L’association SOLIDARITÉ MARATHON DES SABLES est créée. L’objectif : développer des projets en faveur de l’enfance et des populations défavorisées dans les domaines de la santé, de l’éducation et du développement durable au Maroc. 2009 : Le MDS est perturbé par des crues inédites au Maroc. Le parcours est improvisé au jour le jour. Ce MDS sera au final le plus court avec 202 km, mais sans doute l’un des plus durs… 2010 : Record de participation (1013) pour la 25e édition. Record de 11 distance aussi : 250 km, et un parcours considéré comme le plus difficile par les anciens. 2013 : Au départ 1 027 compétiteurs, nouveau record de participation. La sixième étape se transforme en étape « Charity » chronométrée, parrainée par l’UNICEF. 2015 : 30 e anniversaire de l’épreuve avec 1300 concurrents au départ (record de participation). 2016 : 257 km, le nouveau record de distance du MDS. 2017 : Un français sur le podium, Mérile ROBERT 3 de la compétition, e 1ère fois depuis 16 ans. 2019 : Septième victoire pour Rachid EL MORABITY qui progresse vers son but de rattraper Lahcen AHANSAL (10 victoires).
LES SUJETS PHARES LES 250 KM Parcourir 250 km, ce n’est pas rien, déjà en voiture, alors à pied… Le MDS se court à allure libre : les concurrents peuvent marcher tout au long de l’épreuve, et être finisher. Ainsi les moins rapides parcourent ces 250 km à environ 3 km/h de moyenne (83 heures), et les plus rapides à 14 km/h (18 heures). La chaleur, le poids du sac- à-dos, le relief parfois tourmenté et le sable compliquent la progression, causant courbatures, crampes, ampoules, et parfois même des blessures. Pour autant, le nombre de concurrents parvenant au bout de l’épreuve reste élevé : on dénombre 90 à 95% de Finishers chaque année. LA CHALEUR Qui dit Sahara dit chaleur - autour de 30°C, mais jusqu’à 45°C pour les concurrents exposés au soleil ! Gare aux brûlures (certains concurrents courent avec des collants et des t-shirts à manches longues), gare à la déshydratation (de l’eau est fournie en abondance aux concurrents, ainsi que des pastilles de sel pour compenser les pertes dues à la transpiration), et gare au coup de chaud (casquette, bandana, lunettes de soleil sont la panoplie indispensable). Les conditions début octobre sont pratiquement les mêmes que début avril. Il y a juste une probabilité un peu plus élevée d’averses épisodiques. LE SABLE C’est bien sûr ce qu’ils viennent chercher, mais c’est aussi ce qu’ils redoutent : le sable… Si les premiers mètres dans les dunes sont la concrétisation d’un rêve, bien vite, le rêve tourne au cauchemar : les appuis sont fuyants, on s’enfonce, les chaussures s’emplissent de sable, on recule d’un pas quand on avance de deux… 12 Sans une stratégie et une tactique appropriées, la progression dans le sable est lente et pénible. Et c’est sans compter sur celui transporté par le vent, qui s’infiltre partout : dans les yeux, le nez, la bouche, les oreilles, et dans le sac. Tout doit être soigneusement emballé sous peine de croquer du sable au petit-déjeuner pendant une semaine… L’ORIENTATION ET LA SÉCURITÉ À part dans quelques dunes, où il faut effectivement savoir utiliser une boussole pour garder un cap, les risques de se perdre sont quasi inexistants. Le balisage est très présent tout au long du parcours, et l’organisation surveille de près les concurrents, à la fois sur le terrain et depuis le PC course, grâce à l’utilisation des balises SPOT®. Mais si le vent se lève, suivre le balisage peut devenir très compliqué ! De plus la balise SPOT permet à chaque participant de se signaler via un bouton SOS en cas de problème majeur – un élément de sécurité incomparable !
LES SUJETS PHARES L’ALIMENTATION Pendant sept jours, aucun aliment n’est fourni aux concurrents : ils doivent se débrouiller avec ce qu’ils ont préparé minutieusement chez eux. Chacun doit justifier d’un nombre de calories minimum par jour de course, réparties selon leur bon vouloir : soupes, pâtes, riz, muesli, gâteau de riz, compotes, le tout sous format déshydraté bien sûr, pour réduire le poids et la place. Certains concurrents s’offrent de petits plaisirs, comme du chocolat ou même… du vin lyophilisé ! LA CAMARADERIE L’esprit de tente, ce n’est pas une chimère : sur le MDS règne un véritable esprit de camaraderie, car tous sont « embarqués dans la même galère ». Tous les concurrents rencontrent les mêmes difficultés, à des degrés divers : la fatigue, la chaleur, le sable, la faim, les ampoules… Et tous se soutiennent dans l’effort, en tête de course comme au fin fond du peloton. Le MDS est un véritable concentré d’émotions, un théâtre où l’on assiste quotidiennement à une pièce d’une réalité qui ne peut laisser insensible. LA RÉCUPÉRATION Sept jours de course entrecoupés d’une journée de repos (pour les plus rapides), c’est épuisant pour le corps. Après chaque étape, les concurrents suivent un protocole bien rôdé pour récupérer au mieux : une petite collation juste après l’arrivée, puis la toilette et les soins, un peu de repos, le repas du soir, et une “bonne“ nuit sous tente berbère (8 concurrents par tente). Le sac de couchage doit être adapté au froid (autour de 14°C la nuit, mais la température peut baisser bien plus bas), et certains concurrents emportent même un mini-matelas pour mieux dormir. Des bouchons d’oreilles, voire un bonnet peuvent être utiles sous les tentes ouvertes aux quatre vents. 13 LE SAC-À-DOS Chaque concurrent doit porter son sac-à-dos contenant le matériel et la nourriture nécessaires à une semaine de vie nomade dans le désert. Seule l’eau lui sera fournie quotidiennement par l’organisation. On trouve dans les sacs des concurrents la nourriture, un sac de couchage, une boussole, un couteau, un briquet, un sifflet, une lampe frontale, une pompe aspivenin, un miroir de signalisation, de la crème solaire… Les concurrents bichonnent leur sac : ils y pensent des mois à l’avance, choisissent son contenu avec soin, et vont parfois jusqu’à le customiser. Il faut dire que ce n’est autre que leur maison pendant sept jours… NOMAD BACKPACK by MDS Le MARATHON DES SABLES vient de lancer son propre sac-à-dos parfaitement adapté à son épreuve. Pratique, robuste, confortable et modulable, le NOMAD BACKPACK by MDS répond parfaitement aux attentes des coureurs de tous niveaux désireux de se mesurer aux 250 km du MDS, à d’autres courses à étapes, et même à des projets de rando-course itinérante en autonomie. Il sera présent sur le dos d’une centaine de participants sur le 35e MDS.
LES SUJETS PHARES L’ISOLEMENT Le MDS se déroule en plein désert, loin de la civilisation et des zones touristiques. Le parcours est modifié chaque année et n’est dévoilé qu’au tout dernier instant. Ces paramètres permettent à l’épreuve de se dérouler de manière totalement isolée : durant sept jours, les concurrents vivent entre eux, juste encadrés par l’organisation. Ceci garantit une aventure à nulle autre pareille, mais aussi un respect du règlement : aucune assistance n’est possible. LES AMPOULES Les ampoules, c’est la blessure n°1 au MARATHON DES SABLES. Peu de concurrents peuvent se vanter de ressortir du désert les pieds intacts. Pourtant, avec quelques précautions avant et pendant l’épreuve, il est possible de grandement limiter leur apparition et leur impact. Préparer ses pieds en amont (tannage), utiliser des chaussures et des chaussettes adaptées, ainsi que des guêtres pour éviter que le sable s’infiltre, sont de bonnes idées. En cas d’ampoules, certains concurrents se soignent par eux-mêmes, mais la plupart d’entre eux filent sous la tente médicale pour confier leurs pieds aux DOCTROTTERS. Cette équipe médicalise le MDS depuis 1994, ce sont de véritables anges-gardiens. SIXPRO Le MARATHON DES SABLES propose sa propre crème anti- frottements développée spécialement pour l’épreuve, à base de produits naturels. Une innovation testée et approuvée sur le 14 terrain ! ÉNERGIE ET APAISEMENT Vivre au rythme du désert, communier avec la nature, c’est possible lors du MDS, et encore plus avec l’intervention de Maître SUN FA, qui enseigne à l’Académie Tian Long à Lyon. Grand Maître de Kung Fu, il proposera chaque jour à tous les volontaires du 35e MDS – concurrents comme encadrants – deux séances collectives au lever et au coucher du soleil permettant de s’emplir d’énergie ou de s’apaiser. Tai-chi-chuan (travail de l’énergie) ou qi kong (maîtrise du souffle) au cœur du désert : une expérience unique !
LES SUJETS PHARES LE PARCOURS Chaque année, le parcours du MARATHON DES SABLES reste secret jusqu’à la veille du départ. Soyez toutefois assuré que les concurrents trouveront sur leur route : • du terrain plat, souvent dur et caillouteux et propice aux « vrais » coureurs en opposition aux « trailers » ; • du sable, parfois dur, parfois croûté, souvent mou, qu’il faut savoir négocier (par exemple en privilégiant les zones d’ombre pour moins s’enfoncer, le soleil réchauffant le sable et le rendant plus mou) ; • des dunettes, dunes et dunes géantes qui vont puiser dans les forces de chaque concurrent ; • des ascensions et des descentes, pas très longues mais souvent raides, parfois sablonneuses, parfois rocailleuses ; • des passages techniques dans des escarpements rocheux et en crête, véritables « moments trail » du MDS ; • des gorges qui procureront selon l’heure de passage une bienfaisante ombre salvatrice • des oueds asséchés (lits de rivière asséchées… mais où il reste parfois, selon les années, un filet d’eau !) où les concurrents peuvent trouver un peu de végétation. LES CHEFS D’ENTREPRISE 12% des concurrents du 35e MARATHON DES SABLES sont des chefs ou gérants d’entreprise. Pourquoi un tel engouement de la part de ces hommes et femmes particulièrement investis dans leur métier ? Le MDS permet une déconnexion sans pareille, un contraste avec l’hyperactivité quotidienne, une parenthèse salvatrice et régénératrice dans la vie d’un entrepreneur. Et puis le MDS représente aussi une leçon de vie sur laquelle s’appuyer de retour au bureau : il faut anticiper les difficultés (se préparer, choisir son équipement, sa stratégie nutritionnelle…), mais aussi réagir en fonction des impondérables (des ampoules, une chaleur abominable…). Au cœur du désert comme au sein d’une société, il faut franchir les étapes les unes après les autres, en gardant à l’esprit le but ultime. Enfin le MDS impose à chacun, quel que soit son rôle au sein de la société, l’humilité la plus totale : au cœur du désert, en pleine 15 tempête de sable, les barrières tombent. Vous n’êtes plus un chef d’entreprise, vous êtes l’un des huit gars en train d’empêcher votre tente de s’envoler, ni plus ni moins. Voilà ce qu’ils viennent chercher, ces chefs d’entreprise : la vie rendue à son plus simple appareil. LA POPULARITÉ DU MDS Si le MDS reste une épreuve extrême, il est également extrêmement populaire ! Ainsi 350 millions de personnes dans le monde connaissent la marque MDS, et ce n’est pas un hasard si l’épreuve légendaire a fait son entrée à Walt Disney World en Floride en 2019, dans le parc thématique EPCOT. On peut également noter la diffusion du film de 52 mn chaque année dans les vols long courrier Air France KLM, et l’arrivée de Duncan SLATER (vétéran britannique amputé des deux jambes) sur le 32e MDS dans le clip « I rise » de Madonna !
L’ÉQUIPEMENT La balise SPOT® GEN3 : Messager GPS personnel de sécurité. Il permet à l’organisation de suivre la position GPS de chaque concurrent en temps réel, et aux concurrents de déclencher un signal en cas de problème. Le couteau : Doté d’une lame en métal, il est évidemment utile au bivouac mais peut aussi rendre quelques services sur la course. La boussole : Plus que l’intuition ou le fléchage, la boussole est la meilleure amie du marathonien pour se repérer dans le désert sans perdre le Nord. Le sifflet : Ralenti par un ennui de santé ou égaré du parcours initial, il permet d’alerter les autres concurrents ou l’organisation. Le briquet : Un allié important après une journée à courir, quand il s’agit de faire un feu pour préparer le repas. L’aspi venin : Même si le risque d’une mauvaise rencontre avec un serpent est réduit, l’aspi venin est obligatoire et peut permettre d’intervenir rapidement. Un antiseptique : Au fil des jours, des blessures en tout genre peuvent se révéler. Et parfois pendant la course. L’antiseptique peut être important en attendant de relier le prochain CP ou l’arrivée. Le duvet : À porter pendant sept jours, il ne faut pas qu’il excède 500g dans l’idéal et supporte une température entre 5°C et 10°C. Car dans le désert, les nuits sont fraîches. La couverture de survie : En cas de gros problème, la couverture de 16 survie permet de se protéger à la fois du froid, mais aussi du soleil. Son poids n’excède pas 60g. Le miroir : Perdu, le marathonien des sables veut signaler sa présence. Jouer avec le soleil et le miroir peut-être une alternative avant de déclencher sa balise. Les pastilles de sel : Pas forcément agréable au goût, mais indispensables pour éviter la déshydratation. On les avale avec de l’eau, on ne les suce pas. Les bâtons lumineux : Un repère idéal lors de l’étape longue. La frontale : Lorsque la nuit arrive ou pour errer sur le bivouac, la frontale est indispensable.
LE MDS ET LE MAROC Le MARATHON DES SABLES est intimement lié au Maroc. Il est sa terre d’origine. Depuis 1986, la caravane menée par Patrick Bauer a fait découvrir à des milliers de coureurs la beauté et la richesse du Sahara sud-marocain, ainsi qu’à des centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde. Le Maroc est situé au nord-ouest de l’Afrique. Il est délimité au nord par le détroit de Gibraltar et la mer Méditerranée, au sud par la Mauritanie, à l‘est par l’Algérie et à l’ouest par l’océan Atlantique. La côte marocaine s’étend sur 3 500 km. « Le MDS ? Rien ne le remplace, rien ne l’égale. J’ai fait beaucoup d’autres courses désertiques, mais il y manque l’âme du désert du Maroc. » Anne BONZOUMET, concurrente du 34e MDS Le Maroc est à environ trois heures d’avion de la plupart des grandes métropoles européennes. Ce pays offre une large palette de possibilités pour le tourisme, bien sûr, comme pour le sport nature et aventure. Dans ce domaine c’est bel et bien le MARATHON DES SABLES qui a donné le départ et aujourd’hui, bon nombre de compétitions se déroulent dans le désert ou sur les flancs de 17 l’impressionnante chaîne de l’Atlas. Population : 35 millions d’habitants Capitale : Rabat Monnaie : le dirham marocain Taux de change : 1 € = 11.4 Dhs Langues : l’arabe classique et le berbère Cette année 2021 nous célébrons la 35e édition du MARATHON DES SABLES, mais il y a aussi un autre anniversaire très important : celui des 25 années placées sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohamed VI. Une véritable marque de confiance qui nous touche profondément !
L’ORGANISATION DU MDS DIRECTION DE COURSE L’équipe compte plus de 150 personnes dont un PC course, des commissaires de course, contrôleurs, chronométreurs et responsables classement. ASSISTANCE MÉDICALE Une équipe de 45 personnes (médecins, infirmiers, podologues, logisticiens) sous la direction du Dr Frédéric Compagnon. Les DOC TROTTER encadrent les coureurs, tant au niveau médical (soins des pieds, réanimations…) qu’au niveau du moral qui flanche parfois devant la dureté de l’épreuve et l’hostilité du climat. ENCADREMENT 420 personnes : techniques et logistiques. VÉHICULES 120 véhicules 4x4 et camions, 2 hélicoptères, 1 avion Cessna, 30 bus, 5 quads, 1 car régie, 4 dromadaires… et 1 camion incinérateur. MATÉRIEL 3 tonnes de matériel Médical : 2,5 km d’élasto, 12 000 compresses, 70 litres d’antiseptiques, 7 000 paires de gants, 200 tubes de pommades… LABELLISATION FFA 18 Le bureau fédéral de la FFA apporte son label officiel au MARATHON DES SABLES pour : • la qualité de son organisation • le soin apporté à la sécurité, à la santé des coureurs • l’intérêt porté à l’environnement SANTÉ L’organisation du MARATHON DES SABLES a décidé de mettre en place le Programme QUARTZ Event destiné à protéger la santé des participants et à contribuer à un sport propre. Sécurité Le MDS se court avec le soutien actif des Forces Armées Royales : 30 camions 6x6 et 62 hommes d’encadrement logistique accompagnent l’épreuve de bout en bout.
LE MDS ET L’ENVIRONNEMENT Patrick Bauer aime le répéter encore et encore, conscient de la nécessité et surtout du devoir de préserver la grandeur des paysages traversés par le MARATHON DES SABLES : L’épreuve ne peut se dérouler sans une conscience aigüe du devoir de protection de l’environnement. Ce qui signifie que la caravane du MDS ne doit laisser aucune trace dans le désert. Aucune ! Chaque année, l’organisation renforce son action dans le domaine de la préservation de l’environnement : • Les bouteilles distribuées aux concurrents sont numérotées (en fonction du dossard), si l’organisation en retrouve, une pénalité est appliquée. • Même chose pour les emballages. • Utilisation de sacs poubelles écologiques. • Ramassage et destruction systématiques des déchets. • Four incinérateur à auto combustion pour détruire les déchets. • Utilisation croissante de l’énergie solaire sur la caravane. • Installation de toilettes sèches très fonctionnelles et totalement hygiéniques. • Distribution de cendriers de poche. • 15 personnes sur le terrain sont affectées à la protection de l’environnement. Bilan carbone En 2021, le MARATHON DES SABLES compensera pour la deuxième fois l’intégralité de son empreinte carbone grâce à Terres d’Aventure, son partenaire voyages depuis plus de 20 ans. En effet, Terres d’Aventure maîtrise la technique de compensation car elle compense déjà l’empreinte carbone 19 de tous ses clients. Cette absorption des émissions est gérée par sa Fondation Insolite Bâtisseur Philippe Romero qui mène des projets de reforestation au Pérou, au Sénégal, en Inde et en Indonésie. Ces projets sont sélectionnés en fonction de leur impact environnemental, économique et social. Ils sont contrôlés et certifiés à intervalles réguliers par des organismes internationaux qui certifient leurs effets.de l’environnement.
ASSOCIATION SOLIDARITÉ MDS La solidarité est ancrée au plus profond du MARATHON DES SABLES : que ce soit du côté de l’organisation comme du côté des coureurs, tous sont motivés au-delà de leur challenge personnel par un challenge commun, celui de défendre une cause. Centre SMDS En 2019, l’association Solidarité Marathon des Sables a eu l’immense honneur d’inaugurer le Centre Solidarité Marathon des Sables, dont la première pierre a été posée il y a quatre ans : salles de classe, d’informatique, de repos, espaces pour l’éveil sportif et l’athlétisme, le tout en architecture traditionnelle. MARATHON DES SABLES multiplie sur le terrain les actions de développement au travers de l’association SOLIDARITÉ MDS basée à Ouarzazate. SPORT ÉVEIL ACADÉMIE • 250 enfants inscrits : ÉVEIL CORPOREL de 3 à 5 ans et INITIATION À L’ATHLÉTISME de 6 à 12 ans. • 1 200 heures d’enseignement des activités sportives. • Des milliers de goûters (fruits frais, cakes, laitages) servis après la douche. • Des séjours vacances au bord de la mer. FEMMISSIMA : CENTRE D’ACCUEIL POUR LES FEMMES Cours de soutien : pédagogie de l’enfant, hygiène et santé. • 60 femmes inscrites • 400 heures de cours d’alphabétisation (mathématiques, lecture courante, etc.) • 95% d’assiduité • Préparation de micro-projets 20 COOPÉRATIVE BEIJA L’association SOLIDARITÉ MARATHON DES SABLES est à l’origine en 2013 de la création de la coopérative regroupant douze femmes du quartier d’Isfoutalil de Ouarzazate et inscrites en cours d’alphabétisation Femmissima. SMDS a apporté son appui logistique dans la création de la coopérative : offrir un lieu d’accueil gratuit pour le démarrage des activités, définir les lignes de produits en fonction du savoir-faire de chaque femme, expliquer le cadre de fonctionnement de la coopérative, établir un suivi de production, etc. Le soutien est aussi financier par l’achat des matières premières nécessaires à la fabrication, la mise à disposition gratuite de machines à coudre venues de France et d’un métier à tisser. C’est un premier pas vers l’autonomie avec le parti-pris de travailler les matières naturelles et disponibles à Ouarzazate. Ce site a vocation à encourager les ventes pour fournir des ressources régulières aux femmes adhérentes et les soutenir dans leur démarche. https://cooperativebeija.com
LES CHARITIES Le MARATHON DES SABLES est une aventure sportive, mais c’est surtout une aventure humaine : derrière chaque dossard se cache une femme, un homme - une âme. Et chaque année, parmi ce millier d’âmes évoluant au cœur du désert, des dizaines consacrent leur périple à une noble cause - récolte de fonds pour une association, pour une opération dans des écoles, sensibilisation à une maladie, etc. Courir pour les autres leur tient à cœur, et le MARATHON DES SABLES est fier, chaque année, de servir de support à cette formidable vague de solidarité. À quelques mois de l’événement, 43 associations ont été déclarées sur le site internet du MARATHON DES SABLES. Parmi elles, voici trois exemples : ARSLA Jolan SIGUENZA, 29 ans, vit à La Réunion. Amoureux de sport, il a suivi son père Fred sur les sentiers dès son plus jeune âge. En 1999, Fred participe à la 14e édition du MARATHON DES SABLES, admiré par Jolan. Puis la maladie de Charcot (SLA) le touche et l’emporte quelques années plus tard. Aujourd’hui, la participation de Jolan au MARATHON DES SABLES est une forme d’hommage : « J’ai envie de lui rendre hommage en suivant ses traces dans la plus belle de ses réalisations. » C’est ainsi que le jeune Réunionnais dédie sa participation au MDS à l’Association pour la recherche sur la SLA. Site internet de l’association : https://www.arsla.org/ PROSTATE CANCER UK À 49 ans, Kevin WEBBER a reçu un diagnostic de cancer de la prostate en phase terminale ; les médecins lui donnaient deux ans à vivre. Il a suivi le protocole médical en 2015, et finalement en 2016 il s’est retrouvé sur la ligne de départ du 31e MARATHON DES SABLES. Cette épreuve était sur sa « bucket list » et a tourné dans sa tête comme un mantra lors de sa chimiothérapie. 21 Il a désormais 54 ans et a terminé quatre fois le MDS. Il a couru des milliers de kilomètres au bénéfice de l’association Prostate cancer UK et a levé plus de 600 000 livres au profit de l’association. https://prostatecanceruk.org/ LUCHA DE ABRIL Abril est une jeune fille de 6 ans dont le destin a particulièrement touché Fran, policière et coureuse espagnole. En effet, Abril est atteinte d’une maladie extrêmement rare puisque moins de 10 personnes ont été recensées dans le monde. C’est la paraparésie spinale, qui engendre des douleurs et des raideurs musculaires, menant à l’impossibilité de bouger. En parallèle le système endocrinien se détériore petit à petit. Fran dédie donc ses courses à la recherche pour cette maladie, et elle a déjà récolté environ 50 000 euros dans ce cadre. https://laluchadeabril.org/
L’ÉTAPE SOLIDARITÉ MDS La sixième et dernière étape de la 35e édition du MARATHON DES SABLES est une étape solidarité : elle est chronométrée mais ne compte pas pour le classement général de l’épreuve. Cependant elle reste obligatoire : ne pas y participer serait synonyme de 22 disqualification. Cette étape est encore en autosuffisance alimentaire. Elle est ouverte aux familles et aux partenaires. L’étape solidarité est un moment de fête, une célébration : les concurrents en terminent avec leur MARATHON DES SABLES, ils ont obtenu leur médaille la veille, et au bout de cette ultime ligne d’arrivée ils vont tout doucement retourner vers une vie « normale ». Les meilleurs côtoient les moins rapides sur cette étape de courte distance sans difficultés majeures. Et puis surtout, l’étape solidarité, c’est un moyen de cristalliser cet élan d’altruisme porté par le MARATHON DES SABLES : que ce soient les actions individuelles, les actions associatives, ou les actions menées par l’organisation, toutes trouvent leur écho dans cette vague unicolore qui s’élance à travers le désert. Ces derniers pas du MARATHON DES SABLES, chaque année, sont purement symboliques, idéalistes presque, car ils laissent entendre qu’en prenant soin des autres, on peut tous vivre dans un monde meilleur.
LES PROFILS À SUIVRE Lahcen AHANSAL (MAR) Un champion accompagne deux non voyants Le légendaire vainqueur de 10 MDS revient pour l’équipe LES LIONS DU DÉSERT, plus question de performance mais de soutenir une équipe comportant deux non-voyants. Katia BERGAMELLI (FRA) Une maman court pour sa fille trisomique 51 ans, vit dans le Var, gestionnaire maritime, novice sur le MDS mais assez sportive, maman d’une fille trisomique de 24 ans, engagée pour deux associations dans le cadre de la trisomie : « Derrière cet engagement sportif se cache un grand projet associatif que je porte avec énergie et détermination, en tant que maman d’une jeune fille trisomique de 24 ans et présidente de Tcap21. » Elise BERNARD (FRA) Une youtubeuse de running 28 ans, 11 ans de course à pied, vit en Bretagne, participe à énormément d’épreuves, novice sur le MDS, chaîne Youtube Elisa is running : « Je suis une vraie droguée de la course à pied. Le MDS, je ne connais pas du tout, c’est du dépaysement, des rencontres, sortir de sa zone de confort, je pense que ça va être une très belle expérience. » Mathieu BLANCHARD (FRA) Participant de Koh-Lanta et 3eme de l’UTMB 33 ans, trailer professionnel, Top 10 potentiel, a participé à KOH- LANTA : Les 4 Terres, sportif et aventurier accompli, il a notamment allumé le feu pour son équipe. 3eme sur l’UTMB 2021 : « Je ne connais pas le Sahara, je suis allé une seule fois au Maroc pour L’Ultra-Trail Atlas Toubkal, ce n’est pas du tout dans le même terrain, mais depuis un petit plateau au-dessus d’Oukaïmeden, j’ai vu au loin le Sahara et 23 je me suis dit qu’un jour il faudrait que j’aille y faire une aventure. Ce sera dans le cadre du MDS. » Oriol BONET (ESP) Un MUSICIEN 48 ans, musicien, c’est le batteur du groupe Love of Lesbian, un groupe de rock indépendant et indie pop espagnol, originaire de Barcelone. Anne BONZOUMET (FRA) La doyenne La plus âgée des concurrentes de l’année avec 70 ans, consultante, entretien son propre potager, devenue coureuse à pied sur le tard, a participé 8 fois au MDS : « Je ne me plais que dans l’action. J’ai gouté à la course à pied un peu par hasard. Mon niveau est moyen, et avec les années il faiblit, mais mon seul objectif est d’arriver, et surtout d’arriver en forme pour continuer sans être blessée et à pouvoir courir encore et encore. »
LES PROFILS À SUIVRE Olivier DEPAIX (FRA) Un chef d’orchestre 44 ans, musicien, novice sur le MDS, n’est pas du tout sportif à la base : « Les gens qui me connaissent me croient fou ! Mais je pense qu’ils ne savent rien sur l’événement. » Hannah Mary BRADSHAW (GBR) souffre de la maladie de Lyme 41 ans, très sportive outdoor, souhaitait faire le MDS avant ses 40 ans mais a attrapé la maladie de Lyme et s’est retrouvée dans l’incapacité de faire quoi que ce soit pendant des mois : « Pendant plusieurs mois j’ai été incapable de bouger, puis ça a été comme si j’avais perdu mon identité et mon futur. J’ai dû récupérer petit à petit avec la peur de ne plus pouvoir faire ce que je faisais avant… À l’aide de mes proches et de ma communauté je me suis remise et le challenge ‘faire le MDS avant mes 40 ans’ est devenu ‘célébrer mes 40 ans sur le MDS’. » Olivier CROUVIZIER (FRA) Une course 0 déchet 34 ans, paysagiste, novice sur le MDS, bon coureur, très sensibilisé à l’écologie, promeut la sobriété, slogan « le MDS avec 0 déchet » : « J’ai eu une grande influence de la part de ma famille et de mes grands- parents qui travaillaient la terre. Je n’achète que peu de textiles et sac de portage. Je réalise mes barres énergétiques à base de produits locaux. » Miguel Ángel DOMINGUEZ (ESP) Spécialiste du Dakar 50 ans, kinésithérapeute, officie sur le Dakar et notamment auprès de Carlos SAINZ, novice sur le MDS et en ultra plus généralement. 24 Nicolas DUPLAA (FRA) Une course en espadrille Consultant informatique de 35 ans, quelques courses ultras depuis 5-6 ans mais novice sur le MDS, a la particularité de courir le MDS en espadrilles : « J’aime bien courir avec mes espadrilles, la foulée est plus naturelle. Ça interroge les autres coureurs, ça me permet d’échanger, de faire des rencontres, et de vanter notre beau Pays- Basque. Je serai le premier à participer au MDS en espadrilles, j’en suis très fier ! » Christian GINTER (FRA) Record de participation Christian participera cette année pour la 33e fois au MARATHON DES SABLES ! C’est le record du bivouac. À 67 ans, il a accumulé une expérience incomparable dans tous les domaines sur le MDS : préparation, nourriture, récupération… ses compagnons de tente sont chanceux !
LES PROFILS À SUIVRE Adeline GOURDON PORCHER (FRA) La benjamine française 21 ans, l’une des plus jeunes du peloton, pas d’expérience en ultra à pied mais fait beaucoup de très longues sorties à vélo : « C’est au travers du MARATHON DES SABLES que j’ai découvert le monde de l’ultra-endurance. J’admirais de loin les participants, comme des étoiles, et je rêvais d’y participer un jour. Si nos projets ne nous font pas peur c’est qu’ils ne sont pas assez grands… » Craig HORTON (GBR) Le rescapé Le premier homme « mort » à avoir fait le MDS, il revient pour la troisième fois : « Je suis la seule personne à avoir terminé le MDS (2017 et 2018) après être ‘mort’ et avoir été ramené à la vie. Ça s’est passé le 26 octobre 2014. » Anna KROIJER (GBR) La benjamine La plus jeune femme du peloton à 19 ans, participe avec son père Lars, 49 ans, qui a terminé le MDS en 2014. Loury LAGARDERE (FRA) Une course pieds nus LOURY EXPLORER sur Instagram, aventurier, veut courir le MDS pieds nus. Une expérience qu’il connait bien car il a déjà traversé plusieurs désert de la sorte. Siu Wai LEUNG (CHN) Le MDS pour s’en sortir 54 ans, Hong Kong, a perdu la vue il y a 10 ans, en rupture professionnelle et sociale après cet aveuglement, a touché le fond 25 pendant 2 ans, puis a remonté la pente en donnant aux autres : « Ma vie a éclaté après que je sois devenu aveugle. Au chômage, séparé de mon amie, j’ai gagné beaucoup de poids, j’ai bu beaucoup d’alcool pour oublier les problèmes. Mais j’ai finalement réalisé que j’étais plus chanceux que d’autres, et alors j’ai décidé de courir pour lever des fonds pour différentes associations. » Dorian LOUVET (FRA) Un participant de Koh Lanta Fêtera ses 32 ans le jour des contrôles, coach sportif, a participé à KOH-LANTA : Les 4 Terres avec succès jusqu’à l’épreuve d’orientation, pas d’expérience significative en ultra mais a couru en août 2021 8 marathons en 8 jours pour récolter des fonds pour Bertrand-Kamal, un autre aventurier de KOH-LANTA décédé prématurément : « Je ne sais pas dans quelle optique prendre le départ. J’ai envie de vivre une belle aventure, de partager des moments forts, de me confronter à la difficulté, et puis il y a l’autonomie complète, l’environnement totalement différent… C’est dur de se décider entre juste kiffer et y aller pour la compète. »
LES PROFILS À SUIVRE Abdelillah MAME (MAR) Une déficient Visuel Paralympique 45 ans, athlète malvoyant médaillé aux Mondiaux et aux JO paralympiques en 800 m, 1500 m. Akbar NAGHDIANDARYAN (IRN) Le premier Iranien de la course 39 ans, premier participant provenant d’Iran sur le MDS, athlète Top 15 potentiel. Alix NOBLAT (FRA) 2 participations à KOH-LANTA 30 ans, coach, a participé à KOH-LANTA : Les 4 Terres et est de nouveau au casting de KOH-LANTA : Les Légendes qui est diffusé à partir de fin août, a complètement changé de vie il y a quelques années : «Quand j’ai entamé ma transformation physique, j’ai voulu me confronter à quelque chose de concret en postulant à KOH-LANTA. Rien ne me fait peur : l’inconfort et le dépassement mental me font me sentir vivante. Je suis très forte mentalement, physiquement j’ai la pêche mais ça ne fait que trois mois que j’ai repris une activité physique régulière, donc il est possible que je souffre un peu sur le MDS… J’ai vraiment envie de me donner à fond ! » Jean-Michel TAVERNIER (FRA) Diabétique mais sportif 60 ans, ancien sportif touche-à-tout, il a brusquement arrêté après un diagnostic de diabète Type 1 en 2011 (insulino-dépendant). Mais après avoir découvert l’existence du MDS, il a repris le chemin de l’entraînement : «En février 2017, je suis tombé par hasard sur une photo du MARATHON DES SABLES. N’en ayant jamais entendu parler, j’ai cherché sur internet et ai eu le coup de foudre. Plus j’avance, plus je réalise que sport et diabète, moyennant un peu d’organisation, sont totalement compatibles. » 26 Amy WINTERS (USA) Amputée d’une jambe Amputée d’une jambe à la suite d’un accident de moto en 1994, Amy a terminé le MDS en 2019, 49 ans : «J’espère renforcer les autres, inspirer les jeunes et les anciens, donner de l’espoir, ouvrir les yeux de qui aime aussi l’ultra-endurance et leur montrer qu’ils peuvent utiliser leur sport pour aider les autres. Je me sens toujours compétitrice, mais envers moi-même. » Jean-François WYGAS (FRA) Le MDS inclusif 56 ans, 2 participations au MDS, court pour une association en équipe incluant 2 ou 3 non-voyants : «Nous prenons part avec l’équipe à la création et la mise en place d’un vaste programme de promotion et communication pour la FAAF qui vise la mise en lumière de l’impact positif d’un projet inclusif. Je souhaite également continuer à créer des projets d’aventures sportives et culturels internationaux en valorisant par l’image l’être humain dans l’effort pour différentes œuvres propres à chaque pays gardant un caractère humaniste et universel. »
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TOP 10 FEMMES Aziza RAJI (MAR) Aziza rêve de suivre les traces de la Marocaine Touda DIDI, victorieuse en 2008 et 2009. Pour le moment, elle a fini 5e, 6e puis 2e en 2019. Elise CAILLET (FRA) Une novice sur le MDS, mais déjà expérimentée et lauréate de trails de 45 à 75 km. Hôtesse de l’air dans la vie civile. Séverine CAILLIEZ (FRA) Déjà 13e en 2009, Séverine a depuis bien progressé et a notamment accédé au podium de la Montagn’Hard en juillet dernier, une épreuve très difficile (108 km). Sylvie HOUBIERS (NED) Cette coureuse de Maastricht a glissé vers l’ultra-trail depuis trois ans avec de beaux succès en Belgique et aux Pays-Bas : « J’adore courir longtemps en pleine nature. Ça me fait me sentir vivante et rien d’autre n’importe à ce moment. » 28 Nicola SHAW (GBR) La cinquantaine, pas d’expérience sur le MDS, mais une belle endurance qui peut lui permettre d’accéder au podium.
TOP 10 FEMMES Anne JORDAN (CHE) De belles places sur des trails et ultra-trails suisses, mais novice sur le MDS. Natalie PROCTOR (GBR) Coureuse toutes distances, également triathlète, le MDS est un rêve pour Natalie depuis toujours. Gwenaelle MICHAUX (BEL) Des places d’honneur sur des trails en Belgique, mais pas vraiment d’expérience sur de la très longue distance ni dans le désert. Lynne LAMONT (GBR) Une douzaine de trails et ultra-trails disputés avec quelques belles places. Novice sur le MDS. Hasna HAMDOUCH (MAR) 29 Cette ingénieure a récemment gagné l’Ultra Trail de Chaouen, 61 km : « Quand je termine une course, je sens que je deviens meilleure. Je découvre des qualités différentes en moi à chaque ligne d’arrivée. Atteindre ses objectifs en dépassant la souffrance physique et musculaire, ça enseigne ! »
TOP 10 HOMMES Rachid EL MORABITY (MAR) Avec 7 victoires, Rachid EL MORABITY s’approche de son rêve : égaler les 10 victoires de Lahcen AHANSAL. Grand favori de la 35e édition. Mohamed EL MORABITY (MAR) Petit frère de Rachid, Mohamed, à 28 ans, est monté sur la deuxième marche du podium lors des trois dernières éditions. Mathieu BLANCHARD (FRA) Ultra-trailer professionnel depuis 2016, Mathieu brille particulièrement en montagne, mais il ne connait pas encore le désert. Mathieu a participé à Koh-Lanta : Les 4 Terres, jeu télévisé diffusé en France en 2020. Il vient de terminer 3eme de L’UTMB. Abdelaziz BAGHAZZA (MAR) Quatrième en 2017 et troisième en 2019, Abdelaziz BAGHAZZA a sa jeunesse (25 ans) pour essayer de damer le pion à ses 30 adversaires. Abdelkader EL MOUAZIZ (MAR) Ancien top marathonien (deux victoires au Marathon de Londres en 1999 et 2001, une à New York en 2000, record personnel à 2 h 06 mn 43 s), Abdelkader EL MOUAZIZ (51 ans) truste le Top 10 du MDS depuis 2014.
TOP 10 HOMMES Antonio ALONGI (ITA) Cinquième en 2019, Antonio ALONGI est capable de conserver une bonne vitesse malgré l’accumulation des kilomètres. Mérile ROBERT (FRA) Cinquième participation pour le Français qui est monté sur la 3e marche du podium en 2017, une première pour la France en 16 ans ! « J’ai couru cinq fois le MDS, mais chaque année on prend un an de plus, et c’est un peu plus difficile de garder le même niveau de forme. » Hammou MOUDOUJI (MAR) Une belle 7e place en 2019 pour cet athlète marocain de 45 ans. Aziz EL AKAD (MAR) Sept fois dans le Top 5 du MARATHON DES SABLES depuis 2007, Aziz EL AKAD (52 ans) reste une valeur sûre. 31 Valentin BETOUDJI (TCD) Premier athlète Tchadien sur le MARATHON DES SABLES, Valentin BETOUDJI a gagné deux fois le TREG 54 km.
LE PALMARÈS DU MDS PAYS VICTOIRE HOMME VICTOIRE FEMME TOTAL MAROC 24 2 26 FRANCE 6 14 20 RUSSIE 3 3 6 ÉTATS-UNIS 4 4 ITALIE 3 3 LUXEMBOURG 3 3 ALLEMAGNE 1 1 ESPAGNE 1 1 JORDANIE 1 1 SUÈDE 2 2 PAYS-BAS 1 1 1er MDS (1986) Michel GALLIEZ (FRA) - Christiane PLUMERIE (FRA) 2e MDS (1987) Bernard GAUDIN (FRA) - Marie-Ange MALCUIT (FRA) 3e MDS (1988) Bernard GAUDIN (FRA) - Marie-Ange MALCUIT (FRA) 4e MDS (1989) Hassan SEBTAOUI (FRA) - Marie-Claude BATTISTELLI (FRA) 5e MDS (1990) Hassan SEBTAOUI (FRA) - Claire GARNIER (FRA) 6e MDS (1991) Hassan SEBTAOUI (FRA) - Monique FRUSSOTE (FRA) 7e MDS (1992) Mohamed BENSALAH (MAR) - Monique FRUSSOTE (FRA) 8e MDS (1993) Mohamed BENSALAH (MAR) - Irina PETROVNA (RUS) 9e MDS (1994) André DERKSEN (RUS) - Valentina LIAKHOVA (RUS) 10e MDS (1995) André DERKSEN (RUS) - Béatrice REYMANN (FRA) 11e MDS (1996) André DERKSEN (RUS) - Anke MOLKENTHIN (ALL) 12e MDS (1997) Lahcen AHANSAL (MAR) - Rosanna PELLIZZARI (ITA) 13e MDS (1998) Mohamad AHANSAL (MAR) - Rosanna PELLIZZARI (ITA) 14e MDS (1999) Lahcen AHANSAL (MAR) - Lisa SMITH (USA) 15e MDS (2000) Lahcen AHANSAL (MAR) - Pascale MARTIN (FRA) 16e MDS (2001) Lahcen AHANSAL (MAR) - Franca FIACCONI (ITA) 32 17e MDS (2002) Lahcen AHANSAL (MAR) - Simone KAYSER (LUX) 18e MDS (2003) Lahcen AHANSAL (MAR) - Magali JUVENAL (FRA) 19e MDS (2004) Lahcen AHANSAL (MAR) - Simone KAYSER (LUX) 20e MDS (2005) Lahcen AHANSAL (MAROC) - Simone KAYSER (LUX) 21e MDS (2006) Lahcen AHANSAL (MAR) - Géraldine COURDESSE (FRA) 22e MDS (2007) Lahcen AHANSAL (MAR) - Laurence KLEIN (FRA) 23e MDS (2008) Mohamad AHANSAL (MAR) - Touda DIDI (MAR) 24e MDS (2009) Mohamad AHANSAL (MAR) - Touda DIDI (MAR) 25e SULTAN MDS (2010) Mohamad AHANSAL (MAR) - Monica AGUILERA (ESP) 26e SULTAN MDS (2011) Rachid EL MORABITY (MAR) - Laurence KLEIN (FRA) 27e SULTAN MDS (2012) Salameh AL AQRA (JOR) - Laurence KLEIN (FRA) 28e SULTAN MDS (2013) Mohamad AHANSAL (MAR) - Meghan HICKS (USA) 29e SULTAN MDS (2014) Rachid ELMORABITY (MAR) - Nikki KIMBALL (USA) 30e SULTAN MDS (2015) Rachid ELMORABITY (MAR) – Elisabet BARNES (SWE) 31e MDS (2016) Rachid ELMORABITY (MAR) – Natalia SEDYKH (RUS) 32e MDS (2017) Rachid ELMORABITY (MAR) – Elisabet BARNES (SWE) 33e MDS (2018) Rachid EL MORABITY (MAR) – Magdalena BOULET (USA) 34e MDS (2019) Rachid ELMORABITY (MAR) – Ragna Debats (NED)
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