HAV et Parkinson Situations pratiques dans l'HAV urologique - Virginie ROUX - CHU Pointe à pitre - sifud-pp

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HAV et Parkinson Situations pratiques dans l'HAV urologique - Virginie ROUX - CHU Pointe à pitre - sifud-pp
Situations pratiques dans l’HAV urologique

        HAV et Parkinson
           Virginie ROUX – CHU Pointe à pitre
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Cas clinique

• Roger , 70 ans

• Motif de consultation : troubles irritatifs +++

• ATCD : MPI depuis 7 ans , HTA , hypercholestérolémie

• Tabac : 0 Exposition professionnelle : 0

• Traitements : Levodopa , Amlor , Tahor
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• Score USP :
    –   IUE: 0/9 – HAV: 18/21- dysurie : 0/9

• Calendrier mictionnel :
    –     diurèse = 1500- 2000 ml/24 H
    –     Urgenturies avec IU
    –     PKD : 14
    –     PKN : 3 ( diurèse nocturne= 500ml)
    –    > absence de polyurie nocturne

• ECBU : stérile, pas d’hm

• Débitmétrie :
•   Vm= 350 ml
•   Qmax= 12 ml/sec

• Echographie normale, RPM= 30 ml , volume prostatique = 40 cc
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Troubles mictionnels et syndrome parkinsonien
• Epidémiologie

    • La prévalence des troubles mictionnels dans les syndromes parkinsoniens sous estimée
    ( 55 à 80% MPI , 83 à 96 % AMS) ¹

    • Contribuent au diagnostic étiologique : MPI ? AMS?

    •   Intrication de facteurs urologiques (HBP) et uro-gynécologiques (prolapsus)

• Conséquences

    • Altération Qualité de vie

    • Institutionnalisation précoce

    • Troubles du sommeil (nycturie)…chutes

                                                    ¹Ruffion NeuroEpidemiology 2013 /Ohannessian, Prog Urol 2013
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Troubles mictionnels et syndrome parkinsonien
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BUD
• Cystomanométrie :
  – CC = 300 ml
  – HAD terminale ( = 40 cm d’H20)

• Per mictionnel :
  – Qmax= 8 ml/sec
  – Hypocontractilité vésicale
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Quelle PEC des TVS chez le parkinsonien ?

 Traitements antiparkinsoniens
 Résultats très contradictoires

 •MPI récente : les 3 premiers mois de L Dopa    Hyperactivité vésicale ¹

 •MPI évoluée (on/off) : dose unique de 100 mg de L Dopa aggrave les paramètres urodynamiques 1h après²

 • La L dopa améliore la CVF des patients avec HAV

 • Les antiparkinsoniens anticholinergiques aggravent la dysurie et augmentent le risque de RU

 • IMAO B : aggravation d’une HAD
                                                                                                 ¹Sakakibara 2011
                                                                                                 ²Ushiyama 2003
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Neurostimulation tibiale postérieure

  • Peu d’études ++++
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Les anticholinergiques

 Oxybutinine

•Efficace à fortes doses sur HAV
•Mais troubles cognitifs +++
    Katzenschlager R, 2003

                                                     Fésotérodine
 Chloride de trospium (M3)
                                                    •Non étudiée dans MPI
•Absence de passage barrière hémato-encéphalique    •Peu de troubles cognitifs / SEP
•Recommandée par EUA si troubles cognitifs           Van Rey, 2011
•Pas d’étude spécifique pour MPI

 Solifénacine

•      12 semaines de suivi
•       IU      nycturie    Pas d’effet sur la PK
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La desmopressine

• Effets + sur polyurie nocturne

• Limites :

   •   Peu évaluée dans contexte de SP
   •   Aucune évaluation à long terme publiée
   •   AMM chez patients < 65 ans
   •   ES : hyponatrémies sévères , troubles CV
Β3 mimétiques : mirabegron

 •Points   positifs :

    • Pas de troubles cognitifs

    • Peu de modification TA(Kaina, 2012)

 • Points négatifs :

    • Non testé dans MPI

    • Non remboursé
Toxine botulique intradétrusorienne

   • 10 patients MPI – 200 UI Botox

   • Evaluation M-1 et M+4 :

   •   B1 : 100    200 ml           B3 : 151   271 ml
   •   Capacité Vésicale : 196       332 ml
   •   PKU et nycturie : 4,32    1,35/n
   •   Protections 4.5    1.2/jour
   •   RPM 61.2      87 ml (p > 0.05)
Neuromodulation sacrée
Conclusion

• TVS grèvent la qualité de vie dans les syndromes extra-pyramidaux

• HAV +++

• Consultation multidisciplinaire neuro urologie ++

• Alternatives nécessaires aux anticholinergiques
  (neurostimulation, neuromodulation,
   toxine botulique, β3 agonistes)
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