L'Abbaye de Saint-Benoît-du-Lac - Maurice Langlois - Érudit
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Document generated on 06/12/2020 1:24 a.m. Histoire Québec L’Abbaye de Saint-Benoît-du-Lac Maurice Langlois Volume 13, Number 3, 2008 URI: https://id.erudit.org/iderudit/11285ac See table of contents Publisher(s) Les Éditions Histoire Québec ISSN 1201-4710 (print) 1923-2101 (digital) Explore this journal Cite this article Langlois, M. (2008). L’Abbaye de Saint-Benoît-du-Lac. Histoire Québec, 13 (3), 27–32. Tous droits réservés © Les Éditions Histoire Québec, 2008 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/
113 \nn.iiii:: L'Abbaye de Saint-Benoît-du-Lac par Maurice Langlois, a u t e u r et historien I Médecin de formation, retraité de l'Université de Sherbrooke et du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS), Maurice Langlois est aussi un historien bien connu dans la région de Magog. Il est membre du conseil d'administration de la Société d'histoire de Magog et de la Société historique de Stanstead et il contribue régulière- ment à la rédaction d'articles dans leurs publications. M. Langlois est l'auteur des volumes Reminiscences of my Old Home and Other Poems, publié en 2000, Alvin H. Moore (1836-1911), premier maire de Magog, publié en français et en anglais en 2001, et Les Merry of Magog, publié aussi en français et en anglais en 2003. Au prin- temps 2008, le D' Langlois lancera deux autres volumes intitulés Les médecins de Magog (1846-1960), notes historiques et Physicians of Magog (1846-1960), Historical Notes. Bien que l'Abbaye de Saint- Pourquoi une abbaye bénédic- Origines de l'Ordre de Benoît-du-Lac ne soit pas le tine au Canada français? Quand Saint-Benoît plus ancien monastère au Ca- et pourquoi ces moines ont-ils nada, il est probablement le quitté l'Europe? Que sont venus Les origines de l'Ordre béné- mieux connu et le plus fré- faire ces religieux, arrivés il y a dictin remontent au début du quenté au Québec, peut-être près de 100 ans? Pourquoi au vf siècle. En effet, Benoît de même au pays. Cet endroit Québec? Pourquoi dans les Nursie (ca 480-ca 547) a fondé retient l'attention des journa- Cantons-de-1'Est, et plus spéci- les célèbres abbayes de Subi- listes, des cinéastes et du fiquement à Bolton? Ce n'est aco et du Mont-Cassin, en Ita- public en général. La réputa- qu'en puisant dans l'histoire lie, où il a composé sa Règle tion de ses architectes-concep- que l'on pourra répondre à tou- des moines : obéissance, silen- teurs, Dom Bellot, Dom tes ces questions, ce à quoi nous ce, prière, travail physique et Claude-Marie Côté et Dan S. nous attacherons dans le pré- intellectuel, et apostolat. Ce Hanganu, a sans doute contri- sent article. code de vie religieuse s'est bué à la popularité de ce magni- répandu rapidement dans tous fique lieu de recueillement. les monastères d'Occident et a vu naître par la suite de vastes congrégations de monastères à travers le monde. Saint Benoît est considéré, à juste titre, comme le patriarche des moi- nes d'Occident. En 1964, saint Benoît a été proclamé saint patron d'Europe par le pape Paul VI. Climat anticlérical en France Au moment de la Révolution, la vie bénédictine en France a pratiquement été abolie, mais elle a refleuri vers le milieu du XIXe siècle. La vie monastique a alors été réintroduite à quel- Vue «t 'ne aérienne de l'abbaye de Saint-Benoît-du-Lac. (Source : Société historique de Stanstead) ques endroits en France, dont à l'abbaye de Saint-Pierre de
Ill KB M' 13 \l\ll!IIII 3 2IMIN Cloître de l'hôtellerie. À droite, on voit la photo de Dom Vannier et celle de son voisin, Dom Prosper Guéranger. (Source : Maurice Langlois) Solesmes et à celle de Fonte- avoir repris possession de leur ce faire. Plusieurs communau- nelle en Normandie, fondée vieux cloître de Saint-Wandrille, tés religieuses d'hommes et de par Saint-Wandrille au vif les religieux ont été privés de femmes avaient déjà émigré au siècle. C'est de cette dernière leurs biens et chassés de France Canada pour les mêmes rai- abbaye que celle de Saint- par une loi inique (adoptée en sons, notamment les Filles de Benoît-du-Lac s'honore d'être 1901) qui n'avait d'autre but que la Charité du Sacré-Cœur de issue. de les faire disparaître. Les moi- Jésus. Arrivées à Newport, au nes ont alors trouvé refuge à Vermont, en 1905, elles étaient Les difficultés de la vie monasti- Vonèche (diocèse de Namur), en arrivées au Québec, plus préci- que ne se sont pas arrêtées avec Belgique. Cette situation provi- sément à Magog, en 1907. la fin de la Révolution française. soire et des déménagements fré- Leurs œuvres se sont répan- En 1879, le gouvernement de la quents et fort coûteux n'étaient dues par la suite à la grandeur République française, fortement alors pas propices à la vie du Québec, et au-delà de ses anticlérical, a voulu soumettre monastique. frontières. Ce n'est qu'en 1912 les communautés religieuses à que les fondateurs de Saint- des conditions de vie inaccepta- C'est alors que les moines ont Benoît-du-Lac ont débarqué à bles qui ont mené ni plus ni songé à quitter la Belgique pour Montréal. moins à la dissolution de nom- s'établir au Canada, sauf qu'il breuses communautés com- s'agissait-là d'un rêve quasi posées d'hommes et de femmes impossible à cause du manque en France. Moins de 10 ans après de ressources nécessaires pour
Première tentative de de 300 acres sur le chemin de leur installation prochaine Monseigneur Racine Nicholas-Austin, à mi-chemin dans son diocèse, mais les cho- (1822-1893) entre Magog et Austin. Il avait ses en étaient restées là. offert gratuitement sa ferme Déjà, en 1892, M8r Antoine aux Bénédictins, moyennant Un grand nombre de commu- Racine, premier évêque de Sher- une rente viagère à lui être ver- nautés françaises avaient essai- brooke (1874-1893), avait tenté sée, dont le montant était d'en- mé au Québec, où le climat reli- de promouvoir la fondation viron 280 $ à 320 $ par année gieux était propice au rayonne- d'un monastère dans son dio- et basée sur la valeur estimée ment de leurs missions respec- cèse1. Il avait rédigé, en date du de sa propriété 3 . Or, comme la tives. Les besoins en commu- 28 juillet 1892, un « Mémoran- situation des communautés nautés religieuses des diocèses dum concernant l'établissement religieuses de France semblait de Montréal, Québec et Saint- des Bénédictins dans le diocèse s'améliorer, on avait décidé de Hyacinthe étaient désormais de Sherbrooke ». Le canton de ne pas donner suite au projet. comblés, certains évêques se Bolton, concédé à Nicholas De plus, les communications disant même encombrés 5 ! Il Austin et à ses associés en 1797 étaient difficiles entre, d'une semblait toutefois en être puis colonisé par des Écossais part, Ramsay, qui voyageait autrement dans le diocèse de en grande majorité protestants, beaucoup, et, d'autre part, les Sherbrooke, et Mgr LaRocque y constituait en quelque sorte un Bénédictins qui se trouvaient a vu là l'occasion de boucher fief anglo-protestant dans le en Belgique et Mgr Racine, de un vide dans un secteur moins jeune diocèse catholique de sorte que la transaction n'avait bien nanti de son diocèse. La Sherbrooke (1874)2. Les paroisses finalement pas été conclue. correspondance a repris en avoisinantes, Saint-Cajetan de février 1912, et deux sites ont Mansonville (1872), Saint- Monseigneur Paul LaRocque alors été considérés pour l'éta- Étienne-de-Bolton (1874) ainsi (1846-1922) blissement d'un éventuel monas- q u e la m i s s i o n d ' E a s t m a n , tère : la région de Lac Mégan- dont s'occupait Charles-Edouard En mars 1910, l'abbé Joseph- tic, et Gibraltar, sur la rive Milette, curé à Magog, se trou- Eugène Laferrière4, professeur ouest du lac Memphrémagog. vaient relativement éloignées, au Séminaire de Saint-Hya- Le choix s'est finalement arrêté compte tenu des moyens de cinthe en stage d'études à sur le second. transport de l'époque. Le peu Louvain, a visité les moines de de familles catholiques, cana- Saint-Wandrille maintenant diennes-françaises et irlandai- établis à Dongelberg en Bel- ses, ne justifiait pas la présence gique. Il a écrit à Mgr LaRocque, d'un prêtre résident. Pour M® Ra- successeur de M8' Racine, pour cine, il était clair que l'implanta- l'informer que Dom Pothier, tion d'un monastère était un abbé mitre de Saint-Wandrille, excellent moyen de procurer à désirait reprendre les pourpar- ses paroissiens de ce secteur du lers en vue de l'implantation canton de Bolton un encadre- d'un monastère. À cette fin, ment religieux adéquat. Dom Pothier avait délégué le R. P. Lucien David, historien, M*r Racine travaillait en ce sens au congrès eucharistique de avec le concours de M8r David septembre à Montréal. Ce der- Shaw Ramsay (1825-1906), un nier a rencontré M8r LaRocque presbytérien d'Ecosse converti à Montréal, et le sujet y a été au catholicisme et devenu prê- abordé. M8' LaRocque a alors tre. Ce dernier avait fait l'ac- assuré les Bénédictins de son concours bienveillant en vue Paul Vannier, fondateur, a séjourné à Saint- quisition d'une ferme de plus Benoît-du-Lac de décembre 1912 jusqu'à sa noyade, le 30 novembre 1914. (Source : Abbaye de Saint-Benoît-du-Lac)
13 \ I III III) 3 2IIUN À Cap Gibraltar Le 8 octobre 1912, avec l'auto- risation de ses supérieurs, le Dom Paul Vannier (1860- père Vannier a acheté, au coût 1914), ancien sous-prieur, était de 12 500 $, la propriété de 180 désireux de tenter l'entreprise. hectares (environ 400 acres) Il a donc convaincu ses supé- d'un certain M. Lachapelle. Il rieurs à cet effet, et est arrivé à ne restait alors à peu près rien Montréal, accompagné du frère de l'ancien village. Il a pris Raphaël Pélissier, le 4 juillet possession des lieux le 4 décem- 19126. Après une visite à Mgr La- bre 1912, et le site a été baptisé Rocque, Dom Vannier a été Saint-Benoît-du-Lac. La pro- recommandé à François-Xavier priété n'avait alors rien d'un Brassard, curé de Magog. monastère. Le père Vannier Celui-ci l'a amené en yacht s'est installé dans la maison visiter une propriété sur la avec trois autres personnes : rive ouest du lac Memphré- les frères convers français, magog 7 ; il s'agissait de la Raphaël Pélissier et Charles Pointe-Gibraltar, à l'entrée de Collot, ainsi que Louis Prévost, Orgue Wilhelm de l'église abbatiale la Baie Sargent. un jeune postulant de La de Saint-Benoît-du-Lac. Patrie, que Dom Vannier avait (Source : Maurice Langlois) Vers 1870, un groupe de finan- rencontré à Notre-Dame-des- Bois, où il avait fait du que, et ils se sont noyés. La tra- ciers canadiens-français de ministère d'août à novembre. gédie, survenue à proximité Montréal avaient fondé, à Cap des îles surnommées les Trois Gibraltar, un véritable village Sœurs, a été causée par une nommé Ville de Gibraltar 8 En 1913, des effectifs de France fine couche de glace qui a litté- (d'autres l'appelaient Furness ont été envoyés « en renfort » : ralement scié la coque de leur [Furniss] Mills). Une manufac- le père Félix Lajat est arrivé en embarcation10. Le corps du père ture de meubles y avait été avril, et le père Ernest Boitard, Vannier a été retrouvé le jour exploitée pendant un certain accompagné du frère Hilaire même, mais celui du frère temps. Le plan de ce village Fraudeau, en août. Juste avant Collot n'a été repêché qu'au prévoyait l'aménagement d'une que la Grande Guerre n'éclate printemps suivant, à la fonte dizaine d'avenues (axe nord- en août 1914, deux autres des glaces. sud) et de quatre rues (axe est- pères, Paul Allix et Paul Brun, ouest). Un magnifique hôtel de ont quitté la France et ils sont À cause de la guerre, la petite 65 chambres (Hôtel Gibraltar) arrivés le 11 septembre. Aussi, communauté a été privée de ainsi que 30-40 maisons ou des agrandissements aux bâti- son chef pendant quatre ans. chalets y avaient été construits. ments d'habitation, indispen- Personne n'a assumé les fonc- Vers 1878, la compagnie Cap sables à la vie religieuse, ont tions de supérieur durant la Gibraltar a éprouvé de sérieu- été entrepris le 5 octobre. période 14-18, et ce sont les ses difficultés financières, et membres de la communauté l'hôtel n'a pas pu être com- Double tragédie qui ont travaillé en commun plété; le tout a par la suite été pour en assurer les besoins. En vendu aux frères Amédée et Le 30 novembre 1914, le mal- 1918, Dom Ernest Boitard a Salem Dufresne de Montréal. heur a frappé9 : Dom Vannier accepté lesdites fonctions de Quand les Bénédictins ont et le frère Charles Collot ont supérieur. Par contre, en 1919, acheté la propriété, il n'y res- été victimes d'un accident nau- après la fin du conflit mondial, tait plus qu'une modeste mai- tique en se rendant à Magog en quand l'abbaye de Saint- son de ferme et quelques bâti- canot automobile pour assister Wandrille a été libérée et que ments connexes. à l'anniversaire de la consécra- ses dirigeants ont été mis au tion épiscopale de Mgr LaRoc-
S13 \nii:i:ii :i courant de la situation pénible le monastère a été élevé au 1994, date du 82e anniversaire de Saint-Benoît-du-Lac, ceux- rang de Prieuré conventuel de la fondation du monastère. ci ont sommé les religieux de (maison autonome). rentrer en Europe11. Ces der- Une municipalité originale niers ne partageant pas cet Dom Paul Bellot (1876-1944) 12 avis, les pères Boitard et Brun En 1939, Saint-Benoît-du-Lac a se sont rendus en France pour L'année 1938 a été marquée par été érigé en municipalité sans plaider pour le maintien de la la décision de construire un maire ni conseil puis adminis- fondation canadienne. Grâce à nouveau monastère selon les tré par une corporation formée leur insistance et à l'appui plans de Dom Paul Bellot, de pères bénédictins13. Il n'y inconditionnel de M8' LaRo- moine de Solesmes et architecte avait donc ni maire ni conseil, que, on leur a permis de réputé. La pierre angulaire a pas de représentants auprès continuer leur œuvre. été bénite par Mgr Philippe des gouvernements provincial Desranleau, évêque du diocèse et fédéral, et la municipalité Travaux d'agrandissement de Sherbrooke, le 11 juillet était exemptée d'impôts. Saint- 1939, jour de la fête de Saint- Benoît-du-Lac a exercé une En 1921, Dom Paul Brun est Benoît. Une partie de l'ancien influence considérable sur la devenu supérieur à son tour, et monastère a été transformée en vie religieuse au Québec, parti- les travaux d'agrandissement hôtellerie, et le nouveau monas- culièrement au cours des du monastère se sont poursui- tère a été bénit le 11 juillet 1941. années 1950, quand l'Abbaye vis pour faciliter la vie conven- En 1944, Dom Georges Mer- est devenue u n centre de tuelle. Il a obtenu l'autorisa- cure a succédé à Dom Léonce réforme liturgique. Ce lieu est tion de fonder un noviciat, qui Crenier en tant que Prieur encore aujourd'hui le « Gibral- est inauguré le 5 octobre 1924, conventuel et est devenu le tar de la prière, de la médita- avec la vêture de sept postu- premier Canadien à accéder à tion et du travail ». Les moines lants. Puis, à sa demande, il a ce poste. Plus tard, en 1947, on vivent des produits de leur été relevé de ses fonctions et a procédé à l'érection de la ferme. La musique religieuse, remplacé par Dom Paul Cosse. Tour Saint-Benoît dans le voisi- surtout le chant grégorien, est Celui-ci a été rappelé en Fran- nage immédiat du monastère. une composante importante ce en 1928, et c'est Dom Fer- Cette chapelle abritait la reli- de leurs offices religieux. En nand Lohier qui lui a succédé; que authentique du Saint plus de consacrer beaucoup de le 7 avril 1929, la maison béné- Patriarche. C'est en 1952 que le temps à la méditation et à la dictine a été élevée au rang de monastère a été érigé au rang prière, les moines participent à Prieuré simple. C'est sous le d'abbaye, marquant la der- des exercices liturgiques fré- priorat de Dom Lohier qu'a été nière étape de son développe- quents, élaborés et accompa- construite la maison Sainte- ment. Dom Odule Sylvainen gnés de chant grégorien. De Scholastique, ainsi nommée en en a été le premier abbé. C'est plus, ils accomplissent des tra- l'honneur de la sœur jumelle durant son terme qu'ont été vaux manuels et intellectuels de Saint-Benoît. En 1931, le construites l'hôtellerie et la et accueillent des visiteurs qui nouveau Prieur, Dom Léonce crypte de l'église. Quant à la souhaitent y passer un séjour Crenier, a manifesté le désir de construction de l'église abba- dans la tranquillité d'un envi- construire un nouveau monas- tiale, ce n'est qu'en 1990 qu'elle ronnement paisible. Le 4 décem- tère, mais il a dû se satisfaire commence, sous la gouverne bre 2007, l'Abbaye de Saint- d'un nouvel agrandissement de Dom Jacques Garneau, qui Benoît-du-Lac a célébré le 951' après avoir essuyé le refus de a succédé à Dom Sylvain en anniversaire de sa fondation. Saint-Wandrille. Ce dernier 1983. Dessinée par l'architecte ajout d'une vingtaine de cellu- montréalais Dan S. Hanganu, les encerclait l'ancienne mai- la première église permanente son de ferme de 1912. En 1935, a été inaugurée le 4 décembre
MMM 3 WmmmmmM Église abbatiale de Saint-Benoît-du-Lac. (Source : Maurice Langlois) Notes Service des Archives de l'Archidiocèse de Sherbrooke Bid. (S.A.A.S.). ABBOTT, Louise. Furness Mills : The Ghost Town of Austin SHUFELT, Harry B., Nicholas Austin the Quaker and the Bay. Journal of the Stanstead Historical Society, Township of Bolton. The Brome County Historical Society, vol. 21, 2005, p.13. 1971, p. 121. BERGERON, Op.cit. p.69. S.A.A.S. Correspondance entre M8' Antoine Racine et La Tribune, op. cit. p. 4. M8' David Shaw Ramsay. S.A.A.S. Lettre de Dom Ernest Boitard à M8' Paul BERGERON, Claude et SIMMINS, Geoffrey. L'abbaye de Saint- LaRocque, 20 mars 1919. Benoît-du-Lac et ses bâtisseurs, Les Presses de l'Université BERGERON, Claude, Op. cit., Chapitre 4, p. 79, consacré à Laval, 1997, p. 62. Dom Bellot. S.A.A.S. Correspondance entre M8' Paul LaRocque et Noms et lieux du Québec. Commission de toponymie, l'abbé Joseph-Ernest Laferrière. 1994, p. 613. La Tribune de Sherbrooke. 29 septembre 1962. Supplément du Cinquantenaire de l'Abbaye Saint-Benoît-du-Lac, p. 3.
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