LA MEL PIONNIÈRE DANS LE DÉVELOPPEMENT DU BIOMÉTHANE

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LA MEL PIONNIÈRE DANS LE DÉVELOPPEMENT DU BIOMÉTHANE
LA MEL PIONNIÈRE
DANS LE DÉVELOPPEMENT
DU BIOMÉTHANE
LA MEL PIONNIÈRE DANS LE DÉVELOPPEMENT DU BIOMÉTHANE
p. 03   ÉDITO DU PRÉSIDENT

p. 04   LES CHIFFRES CLÉS

p. 05 	LA POLITIQUE MÉTROPOLITAINE
        EN MATIÈRE DE MÉTHANISATION
p. 06 	QUEL INTÉRÊT POUR LES MÉTROPOLITAINS ?

p. 08 	LA MEL PRODUCTRICE DE BIOGAZ

p. 10 	LA MEL ACCOMPAGNE LES PROJETS
        SUR SON TERRITOIRE
p. 12   LES NOUVEAUX USAGES

p. 14   GLOSSAIRE

p. 14   PARTENAIRES
LA MEL PIONNIÈRE DANS LE DÉVELOPPEMENT DU BIOMÉTHANE
Dès les années 90, la Métropole Européenne de Lille a fait figure
de pionnière en France avec l’alimentation des premiers bus à
partir de biométhane produit par une station d’épuration. Elle
fut également à la tête du projet Européen Biogaz Max qui a
démontré la fiabilité technique et la performance économique
de la filière « biogaz carburant ».
         Depuis 2013, nous avons généralisé le procédé
         et l’intégralité de nos 428 bus urbains fonctionne
         désormais au Gaz Naturel Véhicule ou GNV.
         Aujourd’hui encore, nous restons exemplaires puisque
         c’est le seul réseau de France à être complètement
         exploité par ce type de véhicules! Nous allons même
         plus loin puisque le Centre de valorisation organique
         de Sequedin permet de recharger certains bus en
bioGNV, couvrant ainsi 40 % des besoins. Enfin, 10 % de nos
bennes de récupération des ordures ménagères roulent au GNV.
Nous voulons, évidemment, poursuivre ce développement
en restant leader en France et en Europe sur cette filière
d’avenir. Nous nous y sommes engagés avec notre programme
de méthanisation des boues issues des stations d’épuration
de plus de 50 000 équivalents habitants ; avec notre label
Euraméthanisation de soutien de la filière de méthanisation
agricole ; avec, enfin, le développement d’une offre de stations
GNV principalement tournées vers les transports… Autant
de dispositifs et de programmes qui permettront à la MEL
d’apporter une réponse une globale aux enjeux de la transition
énergétique sur son territoire.

                                                Damien Castelain
                             Président de la Métropole Européenne de Lille

                                                                             2 /3
LA MEL PIONNIÈRE DANS LE DÉVELOPPEMENT DU BIOMÉTHANE
LES CHIFFRES CLÉS

  UNE MÉTROPOLE DYNAMIQUE ET INNOVANTE …

         1,2 M                                 90                      3 960 km                             7 943
          d’habitants                      communes                    de réseaux de gaz                gigawatt-heure
                                                                                                        de gaz distribué

                            1er                              1er                           100 %
                   territoire en France avec            site français avec                   de ses bus
                    du biométhane injecté           le Centre de Valorisation              roulent au GNV
                     dans son réseau gaz              Organique (CVO) de
                                                       Sequedin en 2011

  … TOURNÉE VERS LES SOLUTIONS ÉNERGÉTIQUES
  DE DEMAIN AVEC LE DÉVELOPPEMENT DU BIOMÉTHANE

                                      GNVGNV
                                         GNV
                                          GNV

                                                                    Le soutien de 4 à 5 projets       La valorisation de 20 000 tonnes
       Un objectif à                Le développement de
                                                                     d’unités de méthanisation           de boues dans 6 stations
   50 % d’injection de            4 stations GNV publiques
                                                                       agricole grâce au label         d’épuration pour un potentiel
biométhane dans le réseau               (a minima) pour
                                                                          Euraméthanisation,             de 15 millions de Nm3/an
     métropolitain à                   les transporteurs
                                                                    ce qui permettra de chauffer               de biométhane
     l’horizon 2050
                                                                       l’équivalent de 20 000
                                                                          logements environ
LA MEL PIONNIÈRE DANS LE DÉVELOPPEMENT DU BIOMÉTHANE
LA POLITIQUE MÉTROPOLITAINE
EN MATIÈRE DE MÉTHANISATION

      Les objectifs fixés par la loi relative à la transition énergétique pour la
      croissance verte sont ambitieux. D’ici à 2020, il importe d’atteindre 23 %
      d’énergie renouvelable dans la consommation totale d’énergie et 10 % dans
      les transports. D’ici à 2030, il convient de réduire les émissions de gaz à effet
      de serre de 40 % par rapport à 1990.
      Pour le gaz, la programmation pluriannuelle sur l’énergie de 2019 prévoit un
      développement significatif de la part de biométhane dans les réseaux de gaz à
      horizon 2028 pour contribuer à ces objectifs.

      Pour s’y atteler, la MEL possède déjà plusieurs atouts :
      -u  n réseau de gaz dense qui couvre toutes les communes de la métropole et
        un territoire agricole important,
      -d  es équipements pionniers de production de biométhane et d’injection dans
        les réseaux avec son Centre de valorisation organique, la station d’épuration
        OVILLEO,
      - une flotte de bus circulant entièrement au GNV et au biométhane (400 bus),
      - s ans oublier une expertise et une expérience de haut niveau notamment en
        énergie, réseaux et traitement des déchets.

      LE GAZ NATUREL,
      UNE SOLUTION À LONG TERME
      Plus de 40 % des émissions de CO2* proviennent du transport et 30 % des
      consommations d’énergie du résidentiel pour le chauffage. L’enjeu pour les
      territoires est donc la décarbonation et la réduction des énergies émettrices de
      gaz à effet de serre, des transports pour limiter notre impact sur le réchauffement
      climatique, mais aussi la réduction de la pollution notamment aux particules
      fines et oxydes d’azote en zone urbaine.
      Le recours au gaz naturel réduit aujourd’hui l’impact polluant des transports.
      Il est aussi une alternative pour le remplacement des chauffages au fioul et
      au charbon. Demain avec les mêmes véhicules et les chaudières au gaz, le
      remplacement du gaz naturel par du bioGNV permettra de réduire les émissions
      de gaz à effet de serre de plus de 80 %**.

      *Source Plan Climat Energie Territorial de la MEL - 2013
      **Source ADEME

                                                                                            4 /5
LA MEL PIONNIÈRE DANS LE DÉVELOPPEMENT DU BIOMÉTHANE
QUEL INTÉRÊT POUR LES MÉTROPOLITAINS ?

       Le recours au gaz naturel pour le transport offre
       une meilleure qualité du cadre de vie avec la
       diminution des émissions polluantes en zone
       urbaine : aucune odeur, aucune fumée et deux
       fois moins de bruit que les moteurs diesel.
       C’est aussi offrir aux métropolitains une éner-
       gie verte produite localement, moins dépen-
       dante des ressources fossiles.
       La MEL se positionne comme un acteur ma-
       jeur de la transition énergétique. La réussite de
       cette mutation - meilleure utilisation des éner-
       gies renouvelables, réduction des gaz à effet
       de serre… - ne pourra être possible sans l’im-
       plication de tous les citoyens pour agir de plus
       en plus en « consom’acteurs ».

                                                           Épandage du digestat

                                      Fertilisant
                                                                                                       Carburant

                                                                                               GNV

  Bâtiments d’élevage et
industries agroalimentaires

                                                              Digesteur           Biométhane

Habitations et collectivités

                                                                                                       Réseaux
                                                                                                     de gaz naturel
LA MEL PIONNIÈRE DANS LE DÉVELOPPEMENT DU BIOMÉTHANE
LE PASSAGE D’UN GAZ
FOSSILE MAJORITAIREMENT
IMPORTÉ À UN GAZ
RENOUVELABLE PRODUIT
LOCALEMENT
À l’échelle du territoire, produire et valoriser le
biométhane signifie :
- créer une économie circulaire territoriale, dans
   laquelle les déchets produits localement de-
   viennent une source d’énergie,
- créer des emplois locaux, non délocalisables et
   un complément de revenu pour les agriculteurs
   notamment (90 % du potentiel de production
   de biométhane est agricole).
- renforcer le développement de solutions de
   mobilité durable dans le secteur du transport
   grâce au biométhane carburant (bioGNV) afin
   d’améliorer la qualité de l’air,
- valoriser les réseaux d’énergie des collecti-
   vités, qui deviennent des vecteurs d’énergie
   verte,
- générer de nouvelles synergies entre des ac-
   teurs du monde agricole, de l’industrie et des
   collectivités locales.

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LA MEL PIONNIÈRE DANS LE DÉVELOPPEMENT DU BIOMÉTHANE
LA MEL PRODUCTRICE DE BIOGAZ

   LE CENTRE DE
   VALORISATION
   ORGANIQUE
   Mis en service en 2007, le CVO fut le premier
   site en France à injecter dans le réseau de gaz
   naturel, du biométhane produit à partir de
   ­
   déchets ­organiques. La MEL produit environ
   600 000 Nm3 de biométhane par an.

                                                     LES MÉTHANISEURS DE
                                                     LA STATION D’ÉPURATION
                                                     OVILLEO
                                                     Construits en 2014, les méthaniseurs
                                                     produisent du biogaz à partir des boues
                                                     issues du traitement de l’eau dans la station
                                                     d’épuration. Le biogaz est utilisé pour faire
                                                     fonctionner les chaudières du traitement des
                                                     boues et le chauffage des locaux. Il alimente
                                                     également les moteurs de cogénération qui
                                                     produisent l’électricité du site. Ce dispositif
                                                     préserve ainsi 300 000 Nm3 de gaz naturel
                                                     par an.
LA MEL PIONNIÈRE DANS LE DÉVELOPPEMENT DU BIOMÉTHANE
LA MÉTHANISATION
DES BOUES DE STATIONS
D’ÉPURATION DES EAUX USÉES
La MEL dispose d’un parc de neuf stations d’épuration
qui traitent par an plus de 1 400 000 équivalents habitants
et plus de 20 000 tonnes de boues produites (tonnes de
matières sèches). En complément d’OVILLEO, la MEL
ambitionne de valoriser les boues de cinq autres sta-
tions d’épuration dans les 10 ans à venir en développant
les équipements de méthanisation.
Au total, la valorisation des boues de ces stations
d’épuration permettra de produire plus de 15 millions
de Nm3 de biométhane par an, dont 60 % sera injecté
dans le réseau de gaz.

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LA MEL ACCOMPAGNE LES PROJETS
SUR SON TERRITOIRE

      LE LABEL EURAMÉTHANISATION
      Métropole la plus rurale de France mais également fortement peuplée, la MEL
      dispose d’atouts pour développer la méthanisation agricole : un réseau de gaz
      dense, des intrants en qualité et en quantité, un réseau d’acteurs mobilisés sur le
      sujet autour du CORBI.
      Pour soutenir le développement d’unités de méthanisation agricoles, la MEL a
      créé le label métropolitain Euraméthanisation en 2019. Ce label propose un ac-
      compagnement technique, juridique et financier pour promouvoir des projets
      agricoles de qualité. La MEL investira au côté des agriculteurs pour développer
      des projets exemplaires.
      Ce label a également pour ambition de mettre en réseau les unités de méthanisa-
      tions du territoire et les producteurs de déchets organiques en créant une bourse
      des intrants métropolitains mais aussi avec l’expertise des universités de dévelop-
      per des digestats à haute valeur ajoutée pour répondre aux besoins agricoles.

      Une étude menée par la MEL pour identifier les potentiels du territoire en
      méthanisation agricole a confirmé l’existence d’importants gisements à valoriser.
      Les secteurs propices à de nouveaux projets se situent actuellement dans les
      territoires des Weppes, de la Pévèle et de la Lys.

      Le développement d’unités de méthanisation agricole répond à plusieurs objectifs :
      - un mode alternatif et durable de gestion des déchets issus des exploitations
         agricoles (effluents d’élevage, sous-produits des récoltes) et des industries agro-
         alimentaires,
      - une évolution des pratiques agricoles et une diversification des revenus pour les
         exploitations agricoles,
      - des solutions à la gestion des odeurs des effluents d’élevage, les digestats des
         méthaniseurs étant beaucoup moins « odorants » à l’épandage que les effluents
         non méthanisés,
      - une source d’énergie renouvelable par l’injection du biométhane produit dans
         le réseau de distribution de gaz pour notre consommation locale. Un objectif de
         10 % de biogaz consommé en France à l’horizon 2030 est fixé par l’État.

      L’implantation de ces unités constitue un projet de territoire durable, compatible
      avec le respect du cadre de vie de chacun.
10 /11
LES NOUVEAUX USAGES

   LE DÉVELOPPEMENT
   DE STATIONS GNV PUBLIQUES
   POUR LES TRANSPORTEURS
   Le secteur des transports a un impact notable sur la qualité de l’air
   de notre territoire. Au niveau métropolitain, il présente des parts
   évaluées à 35 % des émissions de particules, 61 % des oxydes
   d’azote et 46 % des émissions de CO2*. Le recours au Gaz Na-
   turel Véhicule (GNV) contribue significativement à la baisse de la
   pollution atmosphérique liée au transport grâce à la réduction
   des émissions de particules fines et d’oxydes d’azote.
   Le biométhane (bioGNV) est aujourd’hui de plus en plus utilisé.
   Issu de la méthanisation des déchets organiques, ce gaz renouve-
   lable peut être produit localement. Il réduit aussi les gaz à effets
   de serre de 80 %** par rapport à l’essence et au gazole.
   Des dynamiques régionale et nationale s’engagent sur le déve-
   loppement du GNV auxquelles la MEL participe activement. Une
   stratégie métropolitaine de développement de l’usage du GNV
   est d’ailleurs en place depuis 2017.

   *Source PDU
   **Source ADEME
Au niveau national, la Programmation Plurian-
nuelle de l’énergie (PPE) prévoit pour les pro-
chaines années une importante densification du
biogaz injecté dans les réseaux. En parallèle, les
Zones à Faibles Émissions (ZFE) se développent,
restreignant fortement la circulation des véhi-
cules les plus polluants, même hors périodes de
pic de pollution.
Le manque de stations d’avitaillement et le
nombre encore modeste de véhicules motorisés
au GNV comptent parmi les principaux freins à
l’essor du GNV. Or, le développement de stations
nécessite un investissement conséquent (1,5 M€
par station en moyenne) avec un volume de 20 à
30 véhicules poids lourd rattachés à la station
pour proposer un carburant à prix attractif et as-
surer ainsi la rentabilité du dispositif.
Pour les transporteurs, le GNV s’avère intéressant
puisqu’il permet des économies de fonctionne-
ment. Cependant, le surcoût de 20 à 30 % sur
l’achat d’un véhicule adapté à ce carburant et
la faiblesse d’un marché de l’occasion encore
émergeant, pèsent sur l’évolution des flottes de
véhicules.
Pour faciliter le recours au GNV, la MEL souhaite
soutenir le développement des stations d’avitail-
lement en accompagnant les transporteurs dans
la conversion de leur flotte. Plusieurs secteurs
présentent d’ores et déjà un fort potentiel grâce
à une combinaison : forte densité d’entreprises
de transport et connexion à des axes autoroutiers
structurants. Deux à quatre nouvelles stations
d’avitaillement sont en projet.

                                                12 /13
GLOSSAIRE
   LA MÉTHANISATION
   La méthanisation est un procédé biologique qui permet de valoriser des matières organiques
   (déchets organiques principalement) en produisant du biogaz qui est source d’énergie renou-
   velable et un digestat utilisé comme fertilisant. C’est la première technologie de production de
   gaz renouvelable mature.

   LE BIOMÉTHANE
   Le biométhane est un gaz naturel, le biogaz. Issu de la méthanisation des matières organiques,
   il a les mêmes caractéristiques physiques et chimiques que le gaz naturel fossile extrait comme
   le pétrole du sous-sol.

   LE GNV (GAZ NATUREL VÉHICULE)
   Le GNV est un gaz naturel utilisé comme carburant. Il existe sous deux formes : comprimé, on
   l’appelle GNC, ou liquide, on l’appelle alors GNL. Sous sa forme comprimée, le GNV est délivré
   grâce au réseau de distribution de gaz. Le BioGNV est la version renouvelable du GNV.

PARTENAIRES
                          Collectif d’acteurs publics et privés des Hauts-de-France qui œuvre
                          depuis 2014 au développement du biométhane injecté en région.
                          Ce collectif est animé par GRDF et la CCI Hauts-de-France.

                          Ambition des Hauts-de-France dans le cadre de REV3 de devenir le
                          leader européen du biométhane injecté. La dynamique collective REV3
                          vise à transformer les Hauts-de-France, pour en faire l’une des régions
                          européennes les plus avancées en matière de transition énergétique et
                          de technologies numériques.
LES ÉDITIONS DE LA MÉTROPOLE EUROPÉENNE DE LILLE
1, rue du Ballon - CS 50749 - 59034 Lille cedex
Pilotage et rédaction : MEL - Direction Energie, Développement durable et Transition énergétique de la MEL
Coordination : MEL - Direction de la Communication, presse et protocole
Direction artistique : MEL - Yann Parigot, Grégory Rolland / Direction de la Communication, presse et protocole
Photographies : MEL - Pascaline Chombart, Alexandre Traisnel, Vincent Lecigne, Max Lerouge, Antoine Repessé
Impression : MEL - Ressources partagées

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