La question de l'adhésion à un projet de parc - arsgp
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La question de l’adhésion à un projet de parc Les dessous complexes du « retour à l’état sauvage » (« Rewilding ») à travers l’institution de parcs et l’introduction des grands prédateurs de Georges Stoffel Le Rewilding obtenu avec l’installation des grands prédateurs sévèrement protégés conduit à la disparition du paysage alpin séculaire (ancestral), caractérisé par une biodiversité unique en son genre, créée par l’économie alpestre.. Page 1 de 14
En venir au fait Avec le nouveau problème des grands prédateurs, l’approche relative à l’adhésion à un projet de parc endosse aujourd’hui une dimension totalement différente que celle des dernières années ou décennies. A l’époque on a signé ingénument la Convention de Berne, promue par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui prévoyait la protection totale du loup. A cette occasion, nous n’étions absolument pas conscients de ce que pouvait signi- fier le retour des grands prédateurs. A ce moment-là les loups n’existaient pas, ou alors seulement quelques exemplaires, et par conséquent on n’enregistrait pas de dommages aux animaux de rente, ou très peu. Personne n’imaginait que l’UICN avait projeté et mis en marche systématiquement et en cachette la réintroduc- tion du loup. Personne ne savait ce qu’il allait advenir. Ces deux dernières années, la situation a drastiquement changé, puisque les at- taques perpétrées en Suisse par des loups sur des animaux de rente sont en forte augmentation. On suppose qu’aujourd’hui en Suisse nous sommes en présence de 30-50 loups, et que leur nombre augmente chaque année de 30%. Les graves conséquences pour l’économie alpestre en France, avec une popu- lation d’environ 300 exemplaires et avec 10‘000 attaques mortelles par année, n’envisagent rien de bon. L’économie alpestre suisse s’étend sur 560‘000 hectares de pâturages al- pins, qui correspondent à 1/3 de la superficie agricole utile. Dans 7‘300 exploitations alpestres s’estivent 600‘000 animaux. Ces ressour- ces naturelles d’herbe permettent, sans apport de fourrage, la production de 100‘000 tonnes de lait, dont le 60% est transformé en environ 5‘200 tonnes de fromage. Dans des temps plus reculés les parcs jouissaient de l’approbation générale. Aujourd’hui pourtant, considérant la présence des grands prédateurs, qui mettent en péril l’existence même des paysans et du système écologique unique en son genre, créé par l’économie alpest- re, ce consensus est en train de changer. La réintroduction évidente, ciblée et agressive du loup et autres grands prédateurs donne une nouvelle dimension négative, jusqu’ici jamais vue, à la légitimité des parcs. Bien que les faits démontrent le contraire, Pro Natura et le WWF affirment que la cohabitation avec le loup, avec des protections suffisantes des troupeaux, fonctionne bien. Ce n’est pas vrai si les populations de loups prennent le dessus, et si l’homme, suite à la protection absolue du loup due à la Convention de Berne, ne peut se défendre lui-même. Ainsi le loup apprend qu’il ne coure aucun danger. De mémoire d’homme il n’y a jamais eu une situation qui permette aux grands prédateurs de se développer dans une absolue liberté. Une situation présumée qui rendrait possible la coexistence pacifique du prédateur, qui profite d’une pro- tection absolue, avec les animaux de rente, protégés avec les seules mesures de protection des troupeaux, est une désinformation ciblée par les associations pour la protection de la nature. Le loup et autres grands prédateurs ont la tâche de promouvoir le retour à l’état sauvage de régions peu peuplées. Avec le non au projet de parc national de l’Adula en 2016, c’est le début d’un important changement de paradigme. Aux vieilles craintes de la perte de souveraineté avec l’adhésion à un projet de parc s’ajoute la préoccupation du développement des problèmes dus aux grands prédateurs, avec des conséquences existentielles pour l’économie alpestre. En outre, la prétention d’abolir la chasse est préoccupante puisqu’elle serait laissée aux loups et autres grands prédateurs. L’interdiction de la chasse est d’abord prévue pour les parcs, afin de créer de nouvelles zones sauvages. Ce serait la fin d’une culture alpine millénaire, puisque les parcs se trouveraient au milieu de vastes alpages dédiés à l’économie alpestre. Page 2 de 14
Union internationale pour la conservation de la nature UICN (www.iucn.org) L’UICN (International Union for Conservation and Natural Resources) est une organisation non gouvernementale avec 1‘000 employés dans 62 pays. Elle a été fondée en 1948 et a des membres en provenance de 80 Etats (ministères de l’environnement, etc), 120 organes gouvernementaux et plus de 1‘100 organisations non gouvernementales. Y participent 16‘000 experts subdivisés en 6 commissions et des scientifiques provenant de 131 pays. L’UICN a la tâche d’influencer toute la société d’une façon globale pour tout ce qui concerne la protection de la nature. Contre cet objectif, rien à objecter. Mais l’ampleur et le pouvoir de l’organisation, ainsi que le budget en milliards pour ses projets, ont aug- menté ces dernières années d’une manière telle à lui faire perdre le contact avec la réalité. On peut en déduire que sa vision du Rewilding avec les grands prédateurs, pratiqué de façon arrogante et sans scrupules , mène à la tromperie ses propres partenaires. L’UICN a délégué la réalisation de cet objectif à une sous-organisation l’ » Initiative grands prédateurs pour l’Europe » LCIE (Large Carnivore Initiative for Europe). La stratégie du « retour à l’état sauvage » du « Rewilding » au moyen de parcs est un objectif déclaré de l’Union internationale pour la conservation de la nature UICN et de ses organisations partenaires, Pro Natura et beaucoup d’autres. Dans l’UICN existe un très grand groupe d’intellectuels qui se croient « être des humains de qualité supérieure » à la population paysanne impliquée dans le Rewilding, ainsi pour le moins s’exprime l’éminent et eugénique fondateur de l’UICN, Sir Julian Huxley. Ils projettent d’en haut le futur du monde rural, bien qu’il ne leur appartienne pas. La constitution forcée de parcs dans des pays où la population concernée n’a rien à dire, est comparable à une expropriation. Selon Pro Natura les parcs sont d’importance nationale, donc toute la population doit pouvoir voter sur leur réalisation. Ils font confiance au fait qu’en instrumentalisant le 84% de la population urbaine, elle pourrait écraser la rurale concernée. Par chance nous vivons en Suisse, avec ses règles démocratiques. Indépendamment des processus décisionnels on peut se demander ce qui est le plus important au niveau national : le développement durable des alpages (un tiers de la superficie dédiée à l’agriculture) en faveur de l’autonomie alimentaire avec une haute diversité biologique, ou la vision de la naissance d’aires sauvages peuplées de grands prédateurs. Il est absolument décisif de reconnaître que la fondation de parcs est une stratégie internationale de l’UICN L’UICN a subdivisé les parcs du monde entier en catégories déterminées et a défini la gestion de sa protection, ses objectifs et les mesures y relatives. Dans la planification des nouveaux parcs s’appliquent les directives, qui en Suisse ont obtenu la légitimation juridique avec l’entrée en vigueur en 2007 de la révision partielle de la Loi fédérale sur la protection de la nature et du paysage (LPN). Pro Natura avait proposé en 2005 cette révision selon les directives de l’UICN, puisque sa propre campagne en faveur des parcs lancée en 2000 ne portait pas les fruits escomptés. Dans le message relatif de 2005 (05.027) on lit : « Elle (la révision) vise à compléter l’actuelle politique de la Confédération en matière de nature et de paysages créant un cadre juridique apte à permettre l’institution de parcs d’importance nationale ». A l’occasion de l’adhésion à un parc la loi révisée s’applique aujourd’hui. La Confédération, les cantons et la direction du projet de parcs le gèrent sous la conduite d’une institution scientifique. Page 3 de 14
Un Etat dans l’Etat Le schema ci-dessous montre bien la position dominante de l‘union mondial pour la protection de la nature IUCN et WWF et leur influence concernant les lois internationales. En 1979 sur l’initiative de l’UICN, la législation européenne de la Convention de Berne est entrée en vigueur et en 1992 la directive eu- ropéenne « Habitat faune- flore), avec les lesquelles, entre autre, la protection absolue du loup a été introduite. Ainsi fut préparé le terrain pour le « Plan pour la réinsertion du loup en Europe » du professeur Boitani (université de Rome), plan entré en vigueur officiellement en 2000. A titre non officiel, l’introduction des loups avait déjà commencé avant (une mesure pour créer des faits accomplis ?) Une « nouvelle classe » veut s’accaparer le pouvoir de disposer de la nature Au cours des décennies s’est ainsi développée une « nouvelle classe » qui s’arroge le droit d’interpréter la nature et d’en disposer. Comme toujours sont en jeu soit des intérêts financiers pour les organisations impliquées avec leurs projets, soit la domination des ressources naturelles. Pour donner le ton, l’Union internationale pour la conservation de la nature l’UICN est un lobby conspirateur dans les domaines des sciences virtuelles et de la planification. Elle a un budget annuel de 100 millions de francs. Auquel s’ajoutent donations et soutiens financiers pour des projets de l’ordre de milliards. Depuis 1992 nonante (90) milliards pour 4‘000 projets. L’idée du Rewilding se concentre sur des territoires peu peuplés, en plus exploités par l’agriculture et le pastoralisme, comme par exemple l’Arc alpin. Cette idée englobe aussi la réintroduction des grands prédateurs (loup, ours, lynx, etc). Spécialement le loup qui a le pouvoir de précipiter la faillite de l’économie alpestre dans les territoires choisis pour y créer des zones sauvages. En 1997 déjà, dans une étude française de l’UICN et du WWF, on parle du fait que « dans les zones où se développent des populations de grands prédateurs, on devrait intégrer des secteurs avec de sévères limitations pour l’élevage traditionnel du bétail, afin de ne pas entraver le développement des carnivores… » Citation très sarcastique, puisque logiquement c’est juste le contraire, c’est-à-dire : du moment que les grands prédateurs peuvent se développer librement, ils entravent l’élevage des animaux de rente. Ainsi s’entend le « droit de disposer de la nature » d’une nouvelle classe, qui ignore les éleveurs résidants et laisse la société dans l’ignorance totale. /https://drive.google.com/file/d/0B9HT6mzNQ_VeTExUHJoTXgz-QWc/view?usp=sharing Le plan d’action pour la réintroduction du loup en Europe Le professeur extrémiste Boitani (alias le pape des loups) de l’UICN a développé en détail et en collaboration avec des spécialistes l’ »Action Plan for the conservation of the wolfes in Europe ». Le résultat est évident, la situation d’aujourd’hui avec le retour des loups a été créée artificiellement au moyen de ce plan, et avec le soutien de beaucoup d’interventions humaines. Cela signifie que la réintroduction du loup a été pilotée avec des mesures ciblées, en contraste avec la propagande qui veut faire croire que son retour fut naturel. D’abord on a cherché des zones naturelles peu peuplées, adaptées à la réintroduction des grands prédateurs. Puis on s’est informé sur la présence suffisante dans ces zones d’animaux sauvages tels que les cerfs, chevreuils et autres animaux de proie. Si ce n’était pas le cas, on pourvoyait à les introduire. Et ainsi, en suivant, apparaissent soudainement les grands prédateurs désirés, comme par exemple le loup. Est-ce surprenant que dans le plan d’action on parle d’élevages de loups pour procurer la descendance nécessaire, à mélanger avec des populations isolées afin de les améliorer génétiquement ? Ou que l’on parle également de loups capturés pour les transférer ailleurs, Page 4 de 14
ou bien de la mise en liberté de loups dans des nouvelles zones ? Jouer à mots couverts pour garder l’avantage Pendant très longtemps ce plan d’action n’a pas été accessible à l’opinion publique. Les objecteurs de la réintroduction l’ont découvert plus tard et l’ont rendu publique. Il n’existe qu’en anglais et en français. Il semble que pour défendre les intérêts des sphères supérieures, la diffusion de mensonges soit permise. C’est un fait depuis des décennies, cachant la vérité à la population directement concernée et également à leurs nombreux partenaires. Par la suite, les organisations UICN et WWF et leurs membres collaborateurs de la protection de la nature ont à nouveau trompé l’opinion publique, suggérant qu’il n’y aurait pas eu de problèmes avec le loup, si seulement il avait été prévu une protection suffisante des trou- peaux. Dans aucune région de montagne d’Europe, durant ces 20 dernières années, les loups ne se sont multipliés de façon telle qu’ils dépassent le millier d’exemplaires (en Italie, par exemple, les loups ont dépassé les 2’000 exemplaires). En Europe on parle actuellement d’environ 15‘000 loups. Avec un taux de reproduction de 30%, en une année s’y ajouteront 4‘500 autres. Même si, en tenant compte du braconnage, ou en adoptant un taux plus bas, les populations augmenteront chaque année de plusieurs milliers d’exemplaires. Cela rendra impossible le libre pastoralisme transmis depuis des millénaires, et malgré la protection des troupeaux. Les derniers paysans et bergers locaux seront contraints de se retirer en faveur des intérêts de la protection de la nature et de laisser la place aux grands prédateurs dans une nature absolument sauvage, exempte d’activités humaines. Mise en liberté de loups dans de nouvelles zones Quelques passages à la page 8 du plan d’action (version anglaise) laissent perplexes : « Dans les zones où est souhaitable la réinsertion des grands prédateurs, il faut tenir compte des principes suivants : » « on devrait donner la priorité au soutien de la réinsertion naturelle » « soutenir la reproduction de populations incapables de survivre » « mettre en liberté des animaux dans des zones avec des populations qui ne sont pas à même de survivre, de manière à ce qu’ils s’unissent à ces dites populations » « mettre en liberté des loups dans de nouvelles zones » Une fois que le loup, avec de tels soutiens, s’est implanté, il se multiplie, et les jeunes loups émigrent vers de nouvelles zones. Les organi- sations écologistes affirment alors que le loup est arrivé par sa propre volonté… Retour à l’état sauvage avec les grands prédateurs En Italie, en Espagne, en France et dans d’autres pays le retour à l’état sauvage est déjà en cours. En conséquence, par exemple dans les Abruzzes, durant ces 20 dernières années le nombre d’animaux de rente a diminué de plus de 60%. Des 600‘000 brebis laitières d’alors, il en reste moins de 200‘000, et qui pour des raisons de sécurité sont tenues prioritairement en étables où il faut les affourager. C’est la transhumance traditionnelle avec les moutons, écologiquement durable, qui est en voie d’extinction. Cette tragédie est le résultat dans toute l’Europe de la vision et de la stratégie du « Rewilding » de l’Union internationale pour la conserva- tion de la nature UICN et de ses sous-organisations. Si on continue de cette façon, il y aura également sur l’Arc alpin français de probables et semblables résultats désastreux. Superficies des parcs naturels comme futures zones sauvages Selon Narcisse Seppey, ex chef de l’Office cantonal de chasse, pêche et animaux sauvages (DJFM) du Valais, et expert des parcs, le type de parc naturel correspond à une sorte de stade initial d’un parc national. « … le parc naturel ‘régional’ est seulement une forme réduite de parc national, qui avec ses liens étroits, réveillent des craintes. Avec une grande probabilité, une fois les parcs régionaux installés, on s’apercevra de la tromperie, puisqu’ils se développeront dans la même direction que les parcs nationaux… » Ce fait devient toujours plus évident si on considère que la réintroduction du loup et des autres grands prédateurs, et si on sait qu’il existe des plans pour relier les parcs entre eux en tant que « laboratoires » ou « champs expérimentaux », d’y interdire la chasse et d’y introduire les grands prédateurs. On peut sans autre en déduire que les parcs régionaux, surtout s’ils comprennent de grandes régions voisines les unes des autres, comme dans les Grisons, ces parcs font fonction de stades initiaux pour des zones de protection sévèrement régulées. Page 5 de 14
L’Arc alpin comme objectif central On veut créer une vaste zone protégée au-delà des frontières des pays. Grands espaces protégés des Alpes - Grossflächige Schutzgebiete der Alpen Grandi aree protette delle Alpi - Zavarovana obmocja z veliko povrsino v Alpah Eichenhain Deutschland Sparbach Föhrenberge Buchenberg Ötscher Sierningtal Tormäuern Hohe Wand Flatzer Wand Attersee-Traunsee Eisenwurzen Kalkalpen Mürzer Oberland Seebenstein Steirische Eisenwurzen Gesäuse Berchtesgaden Geschreibenstein Weissbach Österreich Nagelfluhkette Pöllauer Tal Almenland Alpenpark Sölktäler Tiroler Karwendel Wildnispark Lechtal Suisse / Schweiz Zürich Grebenzen Hohe Tauern Furtnerteich Liechtenstein Zillertal Reiserferner-Arhn Entlebuch Kaunergrat Vedrette di Ries-Aurina Südsteiermark Nockberge Gantrisch Ötztal Drei Zinnen Weissensee Parc naziunal Texelgruppe Fanes-Sennes-Prags Tre Cime Svizzer Gruppo di Tessa Puez-Geisler Fanes-Sennes e Braies Dobratsch Diemtigal Beverin Park Ela Puez-Odle Val Müstair Dolomiti d'Ampezzo Gruyère Stilfserjoch Pays d'Enhaut Schlern Rosengarten Stelvio Prealpi Logarska Dolina Sciliar Catinaccio Giulie Triglav Binntal Dolomiti Pfyn Finges Paneveggio Friulane Alpe Veglia e Trudner Horn Pale di San Martino Alpe Devero Monte Corno Adamello Brenta Dolomiti Bellunesi Alta Valle Orobie Valtellinesi Val Grigna Adamello Antrona Grande Campo dei Fiori Settentrionale Orobie Bergamasche Slovenija Alta Valsesia e Val Mastallone Spina Verde Monte Barro Massif des Alto Grada Skocjanske di Como Colli di Bergamo Bauges Bresciano Jame Monte Valle del Lambro France Mont Avic Fenera Adda Nord Lessinia Gran Paradiso Chartreuse Vanoise Mare Adriatico La Mandria Gran Bosco di Orsiera Salbertrand Rocciavrè Vercors Monte San Giogio Ecrins Val Troncea Tre Denti Conca - Freidour Italia Cialancia Parc national - Parco Nazionale Zone d'application de la Convention Alpine Queyras Nationalpark - Narodni park Limite di applicazione della Convenzione delle Alpi Parco del Anwendungsgebiet der Alpenkonvention Po Cuneese Zone périphérique - Aire optimale d'adhésion* Obomocj izvajanja konvencije Zona perefica - area ottimale di adesione* 50 km Les Baronnies Außenzone - Optimale Außenzone* Limite d'Etat - Confine di Stato Provençales Robno obmcje - Podrocje optimalnega clansta* Staatsgrenze - Dražvna meja Alpi Marittime Réserve naturelles - Riserva naturale Ville - Città - Stadt - Mesto Marguareis Mercantour Naturschutzgebiet - Naravni rezervat Réseau hydrographique - Rete idrologica Parc naturel régional - Parco Regionale o Naturale Alpi Liguri Gewässernetz - Vodotoki Luberon Regionaler Naturpark - Regijski park Alpilles Verdon Protection particulière - Protezione particolare Préalpes d'Azur Monaco Sonderschutzform - Prosebna zašcita Patrimoine mondial naturel de l'UNESCO UNESCO Patrimonio naturale mondiale Notes UNESCO Weltnaturerbe * Vanoise National Park only Mer Ligurienne - Mar Ligure UNESCO svetvona naravna dedišcina Contact: This map has been compiled from different official sources. info@alparc.org Réserve de biosphère - Riserva di biosfera It does not claim to be exhaustive. www.alparc.org Biosphärenreservat - Biosferni rezervat All rights reserved. December 2015 Si on considère le grand nombre de parcs nationaux, naturels, et de réserves de chasse tout au long de l’Arc alpin – de la Slovénie, à travers l’Italie, l’Autriche, l’Allemagne, la Suisse et la France – il est facile de reconnaître la stratégie de vouloir créer une zone de protection pra- tiquement ininterrompue appelée « Alpes ». La faible population indigène des vallées reculées, également dans les Grisons, doit laisser la place au Rewilding, obtenu avec la réintroduction des grands prédateurs. De toute façon, déjà aujourd’hui, ces vallées n’ont plus beaucoup de paysans. Ainsi voient l’UICN, le WWF, Pro Natura et autres, avec leur zèle aveugle, le « retour à l’état sauvage ». Exactement comme dans le modèle américain : en zones de montagnes peu peuplées se créeront d’immenses parcs, comme celui de Yellowstone ou d’autres, où on réintro- duira les grands prédateurs. 1‘000 vastes aires protégées dans l’Arc alpin . 13 parcs nationaux . 87 parcs naturels . 288 zones naturelles protégées . 4 zones naturelles mondiales UNESCO . 3 réserves géologiques En tout 400 zones de protection pour ces catégories principales. Y seront encore ajoutées environ 600 « formes spéciales de protection » (par exemple zone de protection du paysage, zone de repos). En total nous avons plus de 1‘000 vastes zones alpines protégées. Situation en janvier 2013, source G.I.S.ALPARC. L’Arc alpin français est un point crucial, où avec l’alignement consécutif de parcs et zones protégées, 3 parcs nationaux et beaucoup de parcs naturels (voir la carte), nous trouvons la plus grande intensité de zones protégées. Conditions idéales pour le loup. Dans ces zones protégées se trouvent beaucoup de pâturages exploités par l’agriculture de montagne (alpages). Dans tout l’Arc alpin français le loup menace de façon grave l’agriculture de prairies et de pâtures des régions de montagne. Ici on y trouve le plus grand nombre de loups et les deux tiers des attaques de leur part de tout le territoire français. En fait, cette région, avec les « Hautes Alpes », les « Alpes de Haute-Pro- vence et les « Alpes Maritimes », compte environ 6‘600 animaux tués par année sur une total de 10‘000 tués en France. On parle de 22 animaux tués par jour durant 300 jours de pâture. Page 6 de 14
Un unique Parc national dans la chaîne suisse des alpes Un petit parc national suisse existe depuis 100 ans. En 2001 les plans euphoriques de Pro Natura prévoyaient six projets de parcs nationaux en Suisse : le parc de Locarnese (TI), l’Adula (GR/TI), l’Haute Val de Bagnes (VS), Les Muverans (VD/VS), le Matterhorn (VS) et le parc du Maderanertal (UR). Pro Natura voulait (sic) « destiner un parc national pour la circonstance de son centième anniversaire et appuyait le retrait contrôlé de la population de certaines vallées alpines ». Pour cette association, ses projets resteront pourtant un vœu pieux. Grâce à nos droits démocratiques et aussi au droit co-décisionnel des communes concernées, ces objets furent repoussés, et respectivement ce grand projet fut annulé, suite à leur insuffisante approbation. La population concernée se méfiait des intentions des associations pour la protection de la nature. En 2015 fut repoussé avec un non dans les urnes l’agrandissement de la réserve biosphère Unesco du Val Müstair, dans l’enceinte du parc national. En 2016 dans le canton des Grisons et au Tessin, en votation, l’ambitieux projet du grand « Parc national Adula » a échoué. Avec ses 1‘250 km2 il serait devenu le parc le plus vaste de la chaîne alpine européenne ! En comparaison avec des projets similaires, la méfiance est évidente. Pour mettre en œuvre leurs plans, les environnementalistes font usage de l’arme constituée du Plan d’action pour la réintroduction du loup en Europe, forçant dans certaines vallées alpines le départ des habitants, afin de pouvoir réaliser d’ultérieures zones de nature intégrale. La persistante opposition à de nouveaux parcs (Valais, Grisons et Tessin) de la part de la population touchée, et l’augmentation des atta- ques sur le bétail de la part des loups, a réveillé la conscience de beaucoup de personnes qui en subissent les conséquences. Les stratégies occultes de l’UICN, du WWF, de Pro Natura et des autres, imaginées à l’insu des habitants, remontent toujours plus à la surfa- ce. Dans les Directives Habitat-Faune-Flore (Directives FFH) 92/43/EWG du 21.05.1992 pour le maintien des aires naturelles, des animaux et des plantes, l’article 22 dit : « la réintroduction survient après avoir consulté la population résidente ». Cet article a été explicitement ignoré par l’UICN et par les organisations environnementalistes. Depuis des décennies les habitants et les personnes concernées ne sont pas dûment informés, ce qui implique qu’ils sont confrontés aux faits accomplis. Avec de graves conséquences : en 2016 en France les loups ont tué plus de 10‘000 têtes de bétail, dont 2/3 dans l’Arc alpin. En attendant la population frustrée arrive à la conclusion qu’on ne peut plus faire confiance à ces organisations. Changement de paradigme Avec le refus du Parc national Adula en 2016, et cela malgré 16 ans de planification et 10 millions de francs dépensés, a débuté un import- ant changement de paradigme. Cela peut aussi s’interpréter comme une réponse de la population résidante à la politique occulte relative aux grands prédateurs, œuvrée par les organisations environnementalistes. En attendant pour les agriculteurs, il est seulement évident que le loup a été introduit de façon délibérée pour amener « un retour à la nature sauvage » La prise de conscience sur ce type de politique, qui met en sérieux danger l’importante et considérable économie alpestre, et qui met en garde les habitants qui s’y opposent avec toutes leurs opportunités. A la place du Parc national Adula, un plan B En différents endroits où le Parc national a été repoussé, des parcs naturels sont projetés comme plans B. Dans l’enceinte du projet Parc Adula refusé, on veut maintenant agrandir le parc naturel Beverin au nord du col du San Bernardino et sur le côté sud du même col créer un nouveau parc naturel confinant avec celui du Beverin. Cette nouvelle stratégie concerne des communes avec une population à majorité non paysanne, qui a voté pour le Parc Adula. Rappelons que les communes avec une majorité de population paysanne ont rejeté le projet. Comme toujours les partisans des parcs argumentent de façon suggestive, affirmant par exemple que pour les activités de la population résidante, rien ne changera. Les raisons contre l’adhésion à un parc Si on en connaît tous les détails, l’assertion que, « nonobstant l’appartenance à un parc en vue de son usage futur, il n’y aurait pas de nouvelles dispositions légales, ni de restrictions sévères à une possibilité d’exploitation », est trompeuse. Se basant sur l’expérience du refus du Parc Adula, les promoteurs des parcs naturels affirment que ce type de parc n’a pas de zone centrale totalement protégée, adaptée à l’introduction de loups, dans le cas où sa protection devrait être révoquée. Ceci est aussi illusoire, puisque les parcs na- turels, comme par exemple le Parc Ela et le Parc Beverin, ont des grandes réserves de chasse fédérales qui peuvent être considérées comme zones centrales. Comme quoi le cumul de plus de réserves de chasse donne lieu à de grandes superficies protégées. Il est intéressant de noter comme celles-ci se répandent comme une tache d’huile dans l’Arc alpin… ? Page 7 de 14
Grands espaces protégés des Alpes - Grossflächige Schutzg Grandi aree protette delle Alpi - Zavarovana obmocja z veli Deuts Est-il vrai que pour les Communes il n’y aura pas de restrictions dans l’exploitation de leur territoire si elles adhèrent à un parc, comme prétendu depuis toujours ? Nagelfluhkette Alpenp Tiroler Karwen Wildnispark Lechtal Suisse / Schweiz Zürich Liechtenstein Entlebuch Kaunergrat Gantrisch Ötztal Parc naziunal Texelgruppe Svizzer Gruppo di Tessa P Diemtigal Beverin Park Ela Val Müstair Gruyère Stilfserjoch Pays d'Enhaut Stelvio Binntal Pfyn Finges Alpe Veglia e Trudner Hor Alpe Devero Monte Corno Adamello Brenta Alta Valle Orobie Valtellinesi Val Grigna Adamello Antrona Grande Settentrionale Orobie Bergamasche Campo dei Fiori Alta Valsesia e Val Mastallone Spina Verde Monte Barro Massif des Alto Grada di Como Colli di Bergamo Bauges Bresciano Monte Valle del Lambro France Mont Avic Fenera Lessinia Réserves de chasse dans l’Arc alpin Parcs nationaux et naturels et diverses zones de protection Gran Adda Nord Paradiso Chartreuse Vanoise La Mandria Une étude publiée en février 2017 par l’Institut pour la biologie évolutive et pour les sciences environnementales de l’université de Zürich Gran Bosco di Orsiera Salbertrand Rocciavrè (responsable de la recherche : Gabrielle Cozzi, qui travaille en collaboration avec KORA pour des projets de l’UICN) veut démontrer Italia où en Vercors Monte San Giogio Val Troncea Tre Denti Conca - Freidour Ecrins Suisse les loups trouveraient les meilleures conditions de vie. Parc nati Cialancia Queyras National Résultat : ces zones se trouvent dans les régions de l’Arc alpin servant au pastoralisme. Si on observe les cartes on voit que dans Parco del Po Cuneese Zone pér Zona per l’Arc alpin suisse les réserves de chasse sont réparties de façon uniforme et qu’elles se trouvent spécialement dans des parcs déjà existants Les Baronnies Provençales Außenzo Robno o ou en phase de planification. En faisant le constat de ces cartes avec les lieux adaptés pour les loups et pour les grands prédateurs de « Alpi Marittime Marguareis Réserve l’étude » zürichoise (voir l’appendice), ces habitats se trouvent exactement dans les parcs, dans les réserves de chasse et dans les zones Mercantour Natursch Parc natu protégées. Luberon Alpi Liguri Regional Il est intéressant de noter que dans les zones de plaines on ne trouve pas de réserves de chasse. Ce n’est pas un hasard, mais cela fait Alpilles Verdon Préalpes d'Azur Protectio Monaco Sondersc partie de la stratégie européenne du Rewilding. Cette planification est résumée dans les pages 4-6 « Pro Natura Standpunkt » : Welche Patrimoin UNESCO Schutzgebiete braucht die Schweiz » (de quelles zones de protection la Suisse a besoin) , approuvéeMerle Ligurienne 22 avril -2006 (voir l’appendice). Les Mar Ligure UNESCO UNESCO commentaires suivants de Pro Natura devraient être représentatifs pour toutes les organisations similaires, y compris l’association faîtière Réserve Biosphär l’UICN : « Ainsi le travail suisse dans les zones de protection s’insère dans un contexte international. Les Etats signataires de la ‘ Convention de la diversité biologique’ (CBD) ont reconnu que les zones de protection sont un élément essentiel pour atteindre l’objectif CBD et réduire de façon significative la perte mondiale de biodiversité jusqu’en 2010. » « Dans le « ‘Programme of work Protected Areas’ les Etats se sont fixés de réaliser des systèmes de protection nationaux de la nature, complets, représentatifs et bien gérés. » « Egalement sur le plan européen la Suisse a des obligations, à savoir dans le cadre de la ‘Convention de Berne’, de la ‘Convention de Bonn’, de la ‘Convention des Alpes’ et de la ‘Convention européenne pour le territoire’, avec le ‘réseau SMARAGD du Conseil de l’Europe’, ainsi que d’autres accords ». Ces conventions et réseaux ont été fondés avec la collaboration de l’UICN. « Cette initiative globale pour les zones de protection a été préparée par ‘l’UICN World Park Congres’, en 2003 à Durban, Afrique du Sud « Des essaims d’intellectuels volent dans les conférences internationales et ils projettent entre eux, dans leur tour d’ivoi- re, le monde rural du futur, sans une quelconque relation avec la culture millénaire de ces régions. Ils planifient à la « table verte » sans tenir compte des structures ancestrales, qui se sont développées organiquement. Les Etats impliqués signent des contrats internationaux et des conventions sans que ceux qui sont directement concernés ne puissent en prendre connaissance. Les hautes sphères des planificateurs ignorent la population indigène qui est tenue dans une obscurité totale. Objectif virtuel planifié pour la Suisse 200‘000 à 300‘000 hectares de zones centrales additionnelles sont prévus pour la Suisse, ce qui correspond à de multiples hectares protégés partiellement dans des zones périphériques. « Ces superficies s’entendent comme des zones naturelles intégrales, c’est-à-dire à l’état sauvage et en zone centrale des parcs nationaux (selon l’UICN zones protégées de la catégorie I et II), en vue des animaux migrateurs, comme les cerfs et les loups. C’est pourquoi une répartition représentative des aires sauvages sera considérée. Abstraction faite des données présentes relatives inhérentes du pays et des pays voisins, l’assignation de 8% de la superficie territoriale, ou bien de 300‘000 hectares d’aires sauvages, c’est pour la Suisse une base de discussion appropriée. » « Concrètement la Suisse crée des parcs nationaux et des aires naturelles intégrales de vaste dimension. » Dans les Alpes du nord, centrales, occidentales et du sud, et avec l’ajout du parc national suisse situé dans les Alpes orientales, il devrait naître un nouveau parc ou une surface sauvage d’au moins 100 km2 de zone centrale sans exploitation. » Théoriquement pour la Suisse cela signifie au moins quatre nouveaux parcs nationaux. A ce jour il n’y a qu’ un seul petit parc national. L’objectif prévu, comme déjà mentionné, n’a pas été atteint, puisque la population concernée se méfie des intentions des organisations environnementales. En fait cinq des six projets de parcs nationaux ont été jusqu’à maintenant refusés. Ce fait augmente la pression sur la réévaluation des aires de parcs naturels et des réserves de chasse, afin de les transformer en aires naturelles intégrales. « Dans les parcs naturels et régionaux, certaines zones protégées doivent être arrondies et unies, l’usage récréatif canalisé et le territoire développé de façon ciblée. » C’est une évidence que c’est ce que Pro Natura vise avec un « Territoire développé de façon ciblée ». Page 8 de 14
L’addition de toutes les zones centrales doit apporter 3‘000 km2 (8% du territoire national). C’est impossible sans d’autres parcs nationaux. En conséquence on veut maintenant et littéralement: « Transformer graduellement les réserves de chasse ou les zones IFP (Inventaire fédéral des paysages et des monuments naturels d’importance nationale), les superficies des parcs naturels et autres zones protégées, en aires sauvages. » Il existe déjà 42 réserves de chasse avec une superficie totale de presque 150‘900 hectares, qui ajoutées aux autres zones protégées à l’intérieur des parcs, suite au refus des projets de parcs nationaux, les aires sauvages seront étendues jusqu’à en doubler la surface, soit 300‘000 hectares. Celles-ci sont comparables ensuite aux zones centrales des parcs nationaux. La partialité de notre éminent garde-chasse de l’OFEV (UFAM/BAFU) Il est digne de noter le fait que, notre illustre garde-chasse Reinhard Schnidrig, chef de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) res- ponsable pour les réserves de chasse a déjà participé avant l’an 2000 au plan d’action de l’UICN pour la réintroduction des loups en Europe. En faisait partie également Urs Breitenmoser, fondateur et gestionnaire de l’organisation pour les grands prédateurs KORA (kora. ch). Voir dans l’appendice : interdépendances et schémas UICN-Suisse-Schnidrig. Les deux se sont impliqués activement pour la réintroduction des loups, respectivement des grands prédateurs, stratégiquement planifiée au niveau paneuropéen. Ils soutiennent la politique de l’initiative grands prédateurs en Europe (Large Carnivore Initiative of Europe LCIE) de l’UICN, qui selon une expertise française de 2017 devient toujours plus audacieuse : En réaction à l’ordre étatique d’éliminer 36 loups en France en 2016, est promptement sortie une étude française du Musée national compétent et de l’Office d’Etat de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). L’ONCFS peut être comparé à la section chasse et faune sauva- ge de l’OFEV, qui est gérée par Reinhard Schnidrig. Cette expertise arrive à la conclusion « que 300 loups représentent une situation fragile pour le maintien de l’espèce. Pour qu’en France la population puisse survivre, il devrait exister au moins 2’500-5‘000 loups matures sexuellement ». Voir l’expertise, page 23, chapitre iii, dernières phrases. (http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/France/Rapports-Etudes-Plans-Réflexions/2017-02-17-Expertise-scientifique-collecti- ve-devenir%20-population-loups-France-Demarche-evaluation-prospective-horizon-2025-2030-viabilite-long-terme.pdf). « On ne devrait pas intervenir contre l’extension des loups. Les grandes aires naturelles abandonnées par l’agriculture sont la meilleure protection pour les loups… » Cette citation confirme l’intention de rendre impossible le pastoralisme avec l’introduction des loups dans les aires naturelles peu peuplées de l’Arc alpin, afin de créer des aires naturelles intégrales (« retrait ordonné de l’homme de certaines vallées alpines »). La nouvelle étude démontre que cette intention est exprimée de façon toujours plus agressive. On veut tester les réactions, pour réaliser dans un second temps ces objectifs, adaptés au niveau européen. En France on compte aujourd’hui 300 loups contre 10‘000 animaux de rente tués. Nous ne réussissons pas à imaginer quel serait le scénario, s’il y avait 2‘500 à 5‘000 loups. Si on sait que monsieur Eric Marboutin est chef des projets des grands prédateurs de l’ONCFS, organisme d’Etat, et également coauteur de l’étude, alors l’authenticité de l’expertise n’est pas fameuse. Monsieur Marboutin a aussi une fonction au sein de LCIE (Initiative grands prédateurs en Europe), membre de l’UICN. Eric Marboutin, de même que Urs Breitenmoser du KORA suisse, est un ami proche et collabo- rateur de Reinhard Schnidrig au sein de LCIE de l’UICN. Les deux, comme déjà mentionné, ont apporté leur propre contribution au Plan d’action pour la réintroduction du loup en Europe. Page 9 de 14
Nous savons que, au niveau mondial beaucoup de ministères de l’environnement et d’offices publics sont membres de l’UICN et sont donc spécialement influencés par des scientifiques proches de l’UICN. L’implication de l’UICN dans des institu- tions étatiques prédominantes (par exemple l’OFEV, qui est membre de l’UICN) fait partie du Plan d’action européen pour la réintroduction du loup et des grands prédateurs. L’OFEV est partie responsable pour les actions de réintroduction du loup, et non des moindres, pour les graves conséquences et désavantages pour l’agriculture. Ces soi-disant bien-pensants « Partner dirigeants » (Framework Partners) de l’UICN en Suisse, la Direction du développement et de la coopération (DEZA), l’Office fédéral pour l’environnement (OFEV) et le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) soutiennent financièrement cette organisation globale. Au sein de l’OFEV, Reinhard Schnidrig est compétent pour la gestion des grands prédateurs et pour les réserves de chasse. Avec cette fonction il est aussi le plus grand fournisseur de travail de KORA en Suisse. Il est également président d’un projet dans le cadre de l’UICN pour un parc national en Mongolie (takhi.org) qui comprend, entre autre, des projets pour la protection du loup. Si on sait en outre que le secrétaire de ce projet est Christian Stauffer, qui est en plus le directeur administrateur de la « Chaîne des parcs suisses » (paerke.ch, membre de l’UICN), se pose la question si monsieur Reinhard Schnidrig, employé fédéral, peut encore se définir neutre. Beau- coup de ses apparitions publiques révèlent son soutien aux intérêts des lobbys favorables à la réinsertion du loup et des grands prédateurs. En tant que supérieur, il peut par conséquent influencer la politique d’emplacement des réserves de chasse et des aires protégées. Page 10 de 14
Aires sauvages ou naturelles intégrales contre l’économie alpestre Dans une aire ou réserve naturelle intégrale, ne sont admises aucune activité humaine de quelque sorte ; dans notre cas, des interventions au niveau des cultures, agricoles et sylvi-pastorales. C’est par l’intermédiaire de la protection des grands prédateurs qu’on veut rejoindre ce combat. En effet, dans ces conditions, l’économie alpestre millénaire et qui a créé une biodiversité composite, n’est plus possible. Dans ces zones il y a beaucoup d’alpages exploités en tant que superficies pastorales. Pour la population il en résulte que la gestion de l’agriculture dans les parcs est très dure, puisque l’objectif des zones de protection et des parcs naturels est l’agrandissement des aires sauvages, donc la disparition de l’économie alpestre. La raison de l’opposition croissante dans les confrontations pour les nouveaux parcs est à rechercher dans la méfiance plus que justifiée de la part de la population locale, depuis qu’elle a elle-même dévoilé les stratégies de l’UICN et de l’OFEV (Office fédéral de l’environnement). En ce qui concerne la problématique relative à l’introduction du loup, une telle méfiance a atteint son point culminant. Avec le problème des grands prédateurs et son corollaire, la menace aigue pour le pastoralisme et l’économie alpestre, une nouvelle dimension négative des parcs est mise en évidence, puisqu’elle rend impossible l’exploitation traditi- onnelle, écologique et de valeur sur le long terme. Le regroupement des parcs camouflé sous de nouveaux noms Dans un communiqué de 2017 par l’Association nationale française pour la réintroduction des grands prédateurs « Ferus » (ferus.fr), un membre de l’UICN dévoile même la stratégie qui sera poursuivie dans cette aire. Cela illustre la création d’un nouveau projet de la façon suivante : « Le Département de ‘La Lozère’ (où s’étend aussi le parc national des Cévennes), avec ses 5‘000 km2 de superficie, est la région la moins peuplée de France. Un tel territoire a un parc national et aura bientôt également deux parcs régio- naux. Cette zone ne pourrait-elle pas devenir une aire expérimentale, un vrai laboratoire de l’écologie agraire dans la grande nature, pour la réhabilitation du loup ? Et ceci grâce au fait que tous les moyens possibles seront mis en œuvre pour une coexistence pacifique entre le prédateur et l’élevage de bétail ». Cet énoncé démontre que ce qu’on veut, c’est la création de zones démesurées abandonnées par l’homme. D’autre part on vise à minimiser, à flatter, à désinformer, pour rallier à soi la population urbaine. Qui ne voudrait pas d’une « coexistence pacifique » ? Tant l’éleveur que le loup, l’ours ou le lynx ambitionnent de pouvoir vivre pacifiquement l’un avec l’autre. Cela serait beau, franchement paradisiaque dans notre monde actuellement dominé par les crises. Le citadin qui vit en ville n’est de toute façon pas impliqué. Il associe le loup au rêve d’une nature intacte, pour lui à jamais perdue. C’est pourquoi il est facilement disposé à croire que le loup ne constitue pas un problème. Le loup devient ainsi vu comme une icône, à laquelle il est nécessaire de présenter nos excuses pour les torts qu’il a subis dans le passé. C’est de ça qu’usent les associations environnementalistes pour diviser la société avec la désinformation, pour leur propre avantage . Et c’est avec ça aussi qu’ils obtiennent un soutien financier. Pour Pro Natura et le WWF le loup est vraiment une mine d’or. Par exemple, Pro Natura a un budget annuel de 35 millions de francs suisses (avec donations). Un véritable « commerce d’indulgences » en langage moderne, au détriment des agriculteurs et bergers, résidents depuis les temps les plus reculés. Les expériences de l’histoire de l’humanité et de ces dernières années démontrent que, la coexistence pacifique entre une protection totale des loups sauvages et l’élevage dans un paysage sculpté par l’homme (dit aussi paysage culturel), et ce malgré la protection des troupeaux, est et reste un pieu désir. C’est dans l’étude française de 2017 que l’on découvre le véritable visage du lobby du loup ; Il y est expressément dit que « la meilleure protection des loups sont les aires naturelles abandonnées par l’agriculture… » Voilà ce que veut le Rewilding, à savoir le retour à l’état sauvage de grands territoires et l’abandon de ceux-ci par les éleveurs. Plus ce mensonge de la coexistence pacifique sera soutenu, plus les loups pourront se multiplier annuellement par milliers en Europe, jusqu’à ce que toujours plus d’éleveurs abandonnent leur profession. Ces territoires seront ainsi libres pour la renaturalisation. C’est le véritable objectif poursuivi. De mémoire d’homme, jamais les grands prédateurs ont pu proliférer librement. Page 11 de 14
Un parc national et deux parcs régionaux Au niveau européen, l’objectif de l’UICN et de ses membres est la transformation successive de parcs naturels en aires naturelles intégrales, à réaliser dans les années à venir avec l’introduction d’ultérieures mesures de protection. Ce n’est pas dû au fait qu’il existe déjà une série de parcs voisins avec le Parc Adula, ultime refus du récent verdict populaire. En fait tout près de la région de l’Adula existe déjà aujourd’hui une grande zone enchaînée avec le Parc National en Engadine (qui est lui-même relié avec le plus grand parc national italien de Stelvio) , avec le Parc Ela et le Parc Beverin. Si le Parc Adula avait été réalisé, aujourd’hui les 30% du Canton des Grisons seraient un territoire sous la tutelle des parcs. Dans les stratégies du Rewilding , des scénarios similaires comme celui préfiguré avec les 5‘000 km2 du grand Département de ‘La Lozère’ (F) , sont l’objectif vers lequel on se dirige dans les Grisons. A la lumière de tout cela, on découvre une stratégie commune européenne à actualiser dans tout l’Arc alpin. Objectif stratégique : abolition de la chasse Une telle interdiction absolue de chasse est prévue d’abord pour les parcs, dans lesquels se trouvent déjà de grandes réserves de chasse (42 asiles équivalents à 150‘900 hectares) et où la chasse y est déjà totalement interdite. Comme déjà mentionné, dans le cadre de ces aires, il y en aura toujours plus converties en aires sauvages, de même que les territoires qui sont déjà soumis aux interdits prévus par l’IFP (inventaire fédéral des paysages, sites et monuments d’importance nationale), les zones de chasse, les parcs naturels et autres zones de protection. Les prévisions sont de 300‘000 hectares d’aires naturelles abandonnées, à l’intérieur desquelles les grands prédateurs devraient assumer la fonction de la chasse. Avec cette façon de faire l’économie alpestre sera au fur et à mesure abandonnée, et ainsi de nouvelles aires naturelles intégrales se créeront par force d’inertie. Ces territoires, conquis de cette manière par les associations pour la protection de la nature et par l’UICN seront comparables à des zones centrales dans les parcs naturels. Cet objectif veut être atteint au niveau européen par une stratégie de tous les moyens et à coups de milliards. A nous tous, paysans de mon- tagne – avec l’appui des consommateurs, biologistes, environnementalistes, politiques et d’autres encore qui ne sont pas d’accord avec ces manipulations et le but cherché -, nous nous y opposons parce que nous voulons sauvegarder le grand patrimoine transmis par l’agriculture et le pastoralisme, activités basées sur des superficies de prairies et pastorales, et qui ont donné vie à un écosystème d’une très précieuse biodiversité. Avec l’interdiction de la chasse on atteint l’effet contraire. On poursuit un idéal présumé qui voit les grands prédateurs comme les nou- veaux chasseurs, et qui en qualité de régulateurs des contingents doivent rendre la chasse superflue, c’est-à-dire interdite. Dans ce même temps la prolifération des grands prédateurs sera favorisée. Des intentions similaires existent dans toute l’Europe en tant que stratégies supranationales, accompagnées de l’objectif commun de créer des zones naturelles abandonnées. Regardez la carte de l’Arc alpin européen, avec 1‘000 zones protégées.. Les initiateurs sont présents partout sur le web et les réseaux sociaux, soutenus financièrement de façon très généreuse par les associés de l’UICN. Voir www.wildbeimwild.com. Ici on lit que le chasseur ne devrait pas avoir le droit de proie. Cela ne profiterait qu’au loup et aux autres grands prédateurs, et qui à brève ou longue échéance devraient remplacer de facto la chasse sur tout le territoire. Un scénario impensable pour l’atavique (ancestrale) et vaste culture de l’économie alpestre et du pastoralisme. Ces stratégies ne doivent plus être camouflées. Ce serait la fin définitive d’une culture alpine millénaire. Page 12 de 14
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