LA SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE - ENQUETE NATIONALE SUR Septembre 2016 - Early Recovery
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Contexte & Justification Le Mali : Pays sahélien, enclavé et structurellement vulnérable à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition Une économie fortement dépendante du secteur primaire (agriculture, élevage, pêche et exploitation forestière pour 68.0% de la population active) Des crises en série (crise pastorale en 2010, sécheresse en 2011, éclatement d’un conflit armé dans le nord en 2012, situation agropastorale préoccupante en 2015, dégradation de la situation sécuritaire depuis 2015 ) avec pour conséquences : o Une détérioration des conditions de vie de la population, o Des pertes importantes au niveau des moyens de subsistance (bétail, récoltes, sources de revenus, emploi, réduction des activités économiques, etc.), o Une érosion significative de la résilience des ménages affectés/vulnérables. Une problématique nutritionnelle persistante Nécessité d’effectuer un suivi régulier de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle… …et de mieux définir et planifier les interventions en sécurité alimentaire et nutritionnelle
Objectifs de l’enquête Mettre à jour les indicateurs clé de la sécurité alimentaire Analyser et apprécier la situation de la sécurité alimentaire et les moyens d’existence Produire des informations fiables et de qualité qui seront utilisées lors du prochain atelier du Cadre Harmonisé Apporter une réponse objective aux questions suivantes : o Qui est en situation d’insécurité alimentaire ou de vulnérabilité ? o Combien de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire ou de vulnérabilité ? o Où vivent ces personnes ? o Pourquoi sont-elles en situation d’insécurité alimentaire ou de vulnérabilité ? o Quelle est la situation nutritionnelle des enfants de moins de 5ans ? o Que peut-on faire pour améliorer leurs conditions de vie et renforcer leurs moyens d’existence?
Méthodologie Enquête à couverture nationale (District de Bamako inclus) Echantillon aléatoire, stratifié et tiré à 2 degrés (par l’INSTAT) o Unités primaires : 995 Sections d’énumération (SE/Grappes - RGPH 2009) sélectionnées avec une probabilité proportionnelle à la taille (nombre de ménages) o Unités secondaires : les ménages (12 ménages sélectionnés dans chaque Section d’Enumération –SE- et 10 ménages enquêtés à probabilité égale à partir de la liste des ménages établie suite au dénombrement des ménages – inclus les 2 ménages prévus pour les cas éventuels de remplacement) Base de sondage : base des SE de l’INSTAT issue du RGPH 2009 + fichier village avec leur rattachement aux zones de moyens d’existence (ZME) du Mali Représentativité des données globalement assurée au niveau de chacun des 49 cercles, des 8 régions, du district de Bamako et de ses 6 communes, des 17 ZME et du milieu de résidence (urbain et rural).
Organisation de l’enquête • Mobilisation de : 75 équipes de 5 personnes (un chef d’équipe, 3 enquêteurs, un chauffeur) soit 225 enquêteurs, 75 chefs d’équipes et 75 véhicules/chauffeurs; Formation des agents sur 6 jours pour les enquêteurs (au niveau de 4 centres : Bamako, Mopti, Tombouctou et Gao); Test de présélection lors du recrutement, tests de connaissance pendant la formation, enquête pilote (sélection/recrutement des agents de terrain); Supervision rapprochée et permanente des équipes assurée sur le terrain tout au long de la phase de collecte des données en partenariat avec les responsables régionaux du SAP, le PAM, la FAO, le FEWS NET et près d’une dizaine d’organisations et ONGs partenaires et membres du Cluster Sécurité Alimentaire, parties prenantes de cette évaluation (GARDL, ACF-Espagne, Islamic Relief Worldwide, CISV, DRC, ADRA-Mali, World Vision, CARE, AMADE Pelcode, Save the Children, CSPEEDA, OXFAM, AVSF et Rescate). Supervision et suivi de la collecte de données à distance
Taux de réalisation • 97,3% des Sections d’Enumération sélectionnées ont pu être enquêtées (soit 974 SE). • 21 SE n’ont pas pu être réalisées pour des raisons de sécurité: Macina (2), Niono (1), Mopti (3), Djenne (3), Tenenkou (7) Youwarou (2) Tombouctou (1), Niafunké (1)et Goundam (1). Ceci ne remet pas en cause la représentativité de l’étude. • Soit 9 950 ménages enquêtés à travers le Mali, • Prise du périmètre brachial de 14 513 enfants (des ménages enquêtés).
Limites de l’enquête • La représentativité statistique des résultats est susceptible d’être amoindrie pour le cercle de Ténenkou (taux de réalisation de l’ordre de 53,3% lié à des problèmes de sécurité), • Il est à noter que la collecte de données a commencé quelques jours après la fête de Tabaski et cela a pu influencer certains indicateurs évalués comme les dépenses ou la consommation alimentaire. Pendant la formation, il a été demandé aux enquêteurs de ne pas prendre en compte les jours de fête pour ces indicateurs.
PRINCIPAUX RESULTATS Caractéristiques sociodémographiques, conditions de vie et indice de bien être des ménages au Mali
Statut des ménages Une majorité de résidents mais une présence de ménages déplacés et une légère diminution des ménages retournés dans les régions du Nord. • 97,1% des ménages sont des résidents. • Les ménages déplacés internes représentent 1,5% et stable par rapport février 2016. • Ils sont principalement localisés dans les régions de Kidal (7,8%), de Bamako (3,5%), de Tombouctou (2,7%) pour des raisons sécuritaires et économiques. • Ménages retournés (0,7%) légère diminution par rapport à février 2016 (1,1%) : ils se trouvent surtout à Kidal ( 7%), Gao (5,9%) Tombouctou (2,7%) .
Profil des chefs de ménage Les ménages dirigés par des femmes sont plus nombreux à Bamako et dans le nord du pays Les ménages dirigés par des hommes (94,8%) âgés en moyenne de 51 ans sont plus nombreux. Une proportion élevée de ménages dirigés par des femmes dans les régions de Bamako (11,2%), Tombouctou (10,9%) de Gao (9,1%) et Mopti (7,2%). Plus de la moitié de ces femmes chefs de ménages sont veuves (62%). 94,8% des chefs de ménages sont mariés dont un tiers sont polygames. La proportion de ménages dirigés par des veufs/veuves est de 4%. La moitié des ménages (49,2%) n’a aucun niveau d’éducation. Les femmes sont plus défavorisées, plus de la moitié (59,4%) n’ont aucun niveau d’éducation.
Profil des ménages enquêtés Des données sur le profil des ménages quasi similaire a celles de Février 2016 et Septembre 2015 Taille moyenne : 13,3 personnes 48,8% de sexe féminin et 21,9% de femmes en âge de procréer 16,3% d’enfants de moins de 5 ans 29,5% d’enfants âgés de 5-14 ans 17,9% des ménages ont au moins une personne dépendante à charge (personnes handicapées ou malades chroniques) 4,9% des chefs de ménage sont dépendants.
Conditions de vie des ménages – 1/2 Pas de changements notables au cours des 12 derniers mois Logement : Deux tiers des ménages (65%) vivent dans des concessions à plusieurs logements; WASH – EAU : 64,9% des ménages ont accès à une source d’eau améliorée pour leur approvisionnement en eau. Ceci est stable par rapport à septembre 2015; Les autres données (lieux d’aisance, sources d’énergie, WASH) n’ont pas été collectées parce qu’elle évoluent peu lors des enquêtes précédentes;
Conditions de vie des ménages – 2/2 Pas de changements notables au cours des 12 derniers mois Possession de biens/équipements Téléphone (82,6%), Radio (74,7%), Moto (57,8%), vélo (53,8%), charrue et charrette (47%). Indice de bien-être économique des ménages Synthèse des informations sur les conditions de vie des ménages réalisée via une analyse factorielle en composantes principales (ACP) Répartition des ménages en 5 quintiles (Très faible, Faible, Moyen, Elevé, Très élevé) Quintile indice de richesse Le plus pauvre Pauvre Moyen Riche Le plus riche BAMAKO 37,4% 51,0% 11,1% ,2% ,3% GAO 70,7% 18,7% 10,1% ,5% ,0% KAYES 9,9% 28,2% 24,9% 26,3% 10,7% KIDAL 78,9% 18,1% 3,0% ,0% ,0% KOULIKORO 9,6% 11,8% 24,9% 21,0% 32,7% MOPTI 20,4% 12,3% 27,4% 34,0% 5,9% SEGOU 6,5% 10,2% 22,2% 34,9% 26,2% SIKASSO 4,1% 12,7% 13,1% 11,1% 59,0% TOMBOUCTOU 61,1% 24,8% 12,3% 1,6% ,1%
PRINCIPAUX RESULTATS SOURCE DE REVENUS ET MOYENS D’EXISTENCE (Elevage, Pêche, Agriculture, Crédit, Epargne et Approvisionnement)
Contextualisation de la période de collecte des données
Elevage
Pratique de l’élevage Un peu plus de deux tiers des ménages (68,2%) possèdent du bétail. En baisse par rapport à septembre 2015 et février 2016. La pratique de l’élevage concerne surtout le milieu rural soit 76% des ménages contre 21,4% en milieu urbain (avec Bamako). Au niveau régional, les ménages ayant le plus de bétail (en UBT) sont situés dans les régions de Kidal, Kayes, Sikasso, Gao et Mopti. Les régions où les ménages ont le plus de petits ruminants sont à Kidal (27 petits ruminants en moyenne), Gao (15 petits ruminants) et Mopti (14 petits ruminants). Maintien voir hausse du capital animalier dans toutes les régions du pays par rapport au six derniers mois. Suivi et gestion du bétail: essentiellement effectué par les hommes (65,4% des ménages) avec l’aide des enfants garçons (56,2% des ménages). Les femmes (16%) et les filles (7,9%) sont moins impliquées dans la gestion du bétail.
Condition d’élevage Des conditions de pâturages et l’embonpoint des animaux relativement favorables avant la période de soudure pastorale mais en baisse par rapport à septembre 2015 Etat des pâturages: sur l’ensemble du territoire, 75% des communautés interrogées jugent l’état actuel des pâturages bon à moyen. Au niveau régional, l’état actuel des pâturages des régions de Tombouctou (47,9%), et Gao (39%) est jugé mauvais à très mauvais. 28,2% des communautés de Tombouctou, 24% des communautés de Sikasso et 18,6% des communautés Gao estiment qu’il y aura une pression inhabituelle sur les pâturages. Près du tiers des communautés des régions de Tombouctou et de Gao estiment qu’il y aura une pression inhabituelle sur les bourgoutières. 31% des communautés des régions de Tombouctou, Mopti, et Gao et estiment qu’il y aura une pression inhabituelle sur les points d’eau.
Condition d’élevage Conditions d’abreuvement et production laitière globalement moyennes à bonnes dans le pays mais en baisse par rapport à Septembre 2015 Conditions d’abreuvement jugées bonnes à moyennes par plus de 80% des communautés. Production laitière jugée bonne à moyenne par 69,2% des communautés mais mauvaise à très mauvaise principalement dans les régions de Gao (45,8%),Tombouctou (40,8%), Mopti (28,3%). Production des graminées de cueillette: La production de graminées de cueillette essentiellement pratiquée dans le nord du pays est jugée mauvaise à très mauvaise par deux tiers des communautés de Tombouctou et de Gao, et par plus du tiers des communautés de Kidal.
Pêche
Pêche Une campagne piscicole jugée moyenne à bonne par 58% des communautés • Une situation jugée moyenne à bonne par 6 communautés sur 10 ayant une activité piscicole. • Pour les communautés jugeant la campagne mauvaise à très mauvaise, les raisons énoncées sont: le faible niveau de reproduction des espèces piscicoles; le faible niveau d’équipement et; le manque d’encadrement des pêcheurs • Stratégies pour faire face à cette situation: le recours à d’autres activités économiques (42%); le développement de la pisciculture (16,1%) et; migration vers d’autres zones de pêche inhabituelles (20%).
Agriculture
Appréciation de la campagne agricole Résultats quasi similaires à ceux de Février 2016 et de Septembre 2015 8 ménages sur 10 pratiquent l’agriculture, proportion plus élevée à Ségou (86,1%), Mopti (85%), Sikasso(84%). La non pratique de l’agriculture est principalement liées à l’absence de propriété foncière (48%) des cas et la non pratique de l’activité agricole (27,2%); Surface moyenne cultivée 6,3 hectares contre 6,6 ha pour la campagne précédente, avec un maximum de 8,8 hectares dans la région de Sikasso et un minimum de 1,7 ha à Gao Les hommes exploitent presque deux fois plus de superficie (6,2 ha) que les femmes (3,7 ha).
Appréciation de la campagne agricole Perspectives de production agricole globalement moyennes à bonnes dans le pays Campagne jugée bonne à moyenne par 72% des ménages, taux en baisse par rapport septembre 2015 (88% des ménages). Campagne particulièrement jugée mauvaise à très mauvaise dans les régions de Gao (67%) et Tombouctou (47%). Au niveau cercle, la campagne est jugée mauvaise à très mauvaise dans les cercles de Ménaka (100%), Gourma Rharous (93%), Gao (73,3%) Nara (73,3%), Bourem (71%) et Djenné (60%). Raisons de la mauvaise campagne agricole: la mauvaise installation des pluies et leurs mauvaise répartition dans le temps selon 68% des ménages, des attaques de déprédateurs notamment des sautereaux (15%). Les principales raisons de la bonne appréciation de la campagne en cours sont la bonne pluviométrie et la situation phytosanitaire calme.
Sources de revenus et Groupes de Moyens d’Existence
Sources de revenus des ménages Des revenus principalement tributaires de l’agriculture, le commerce, les petits métiers, les transferts d’argent, l’élevage et orpaillage.
Sources de revenus des ménages Légère hausse du revenu par rapport à septembre 2015 dans toutes les régions et plus élevé chez les hommes que chez les femmes • Contraintes pesant sur les AGR : manque de capacité financière pour investir (52,9%), manque ou perte de moyens de production (45,2%) et manque d’opportunités d’emploi (39,9%) – L’insécurité constitue une contrainte économique importante dans le nord du pays; • Revenus actuels assez proches de ceux de l’an passé: Apport mensuel des revenus actuels: en moyenne 106 587 FCFA (avec Bamako) Légère hausse du revenu actuel (99 925 FCFA) par rapport à Septembre 2015 (95 000 FCFA); Apports mensuels moyen gagné par les hommes (107 871 FCFA) plus élevés que celui des femmes (83 040 FCFA); • Contribution au revenu faible des femmes et des enfants : 11% et 1% en moyenne; • Estimation du revenu minimum mensuel nécessaire pour le ménage : 89 317 FCFA
Stabilité et évolution des revenus des ménages Déclaration de baisse de revenus particulièrement marquée dans les régions du nord, exceptée à Kidal.
Sources actuelles d’approvisionnement en nourriture
Au cours des 12 derniers mois, période où les ménages n’ont pas eu assez de nourriture pour répondre à leur besoins Août apparaît comme la période de pic de la soudure Une Période de soudure d’avril à juillet pour les zones pastorales
Epargne des ménages Taux de ménages épargnant similaire à celui de septembre 2015 • 16% des ménages ont fait de l’épargne financière au cours des 6 derniers mois: tendance similaire (15%) en Septembre 2015 et en baisse par rapport à Février 2016 (21%); • Le district de Bamako est en tête (23,7% des ménages), suivi de Sikasso (22,7%) et Ségou (19%). Très faible dans les régions de Gao (4%) et Tombouctou (4%); • Le montant médian épargné est de 75 000 FCFA et la moyenne est de 158 042 FCFA (contre 50.000/145 000 FCFA en septembre 2015). Avec Bamako, la moyenne est de 182 510 FCFA; • La proportion et le montant de l’épargne sont faibles dans les ménages dirigés par les femmes (10 ,1% pour un montant médian de 20 000 FCFA) que dans ceux dirigés par les hommes (16,4% pour 75 000 FCFA); • A noter la faiblesse du montant de l’épargne financière dans les régions de Gao et de Tombouctou, respectivement 15 000 FCFA et 20 000 FCFA (montant d’épargne médian).
Endettement des ménages Un tiers des ménages (33,8%) endetté Plus élevé à Gao et à Tombouctou En diminution par rapport à Septembre 2015 (51%)
Endettement des ménages L’achat de produits alimentaires constitue la raison principale de l’endettement pour les ménages dans toutes les régions • Raisons de l’endettement : l’achat des produits alimentaire (70,9% des réponses), l’achat d’autres biens de consommation non alimentaires (38,9%), l’éducation et la santé (20,8%), l’achat d’intrants agricole (20,7%), • Un tiers des ménages a déclaré un niveau d’endettement inférieur, un tiers pour le niveau égal et un tiers pour le niveau supérieur et nettement supérieur. Pour les régions de Tombouctou et Gao, le niveau d’endettement est supérieur pour près de la moitié des ménages endettés. • Modalité de remboursement : en travaillant (52,5% des réponses) des ménages, en vendant une partie des récoltes (41,8%), en vendant des animaux ou d’autres actifs (16,7%), • Ces modalités de remboursement diffèrent en fonction des ZME: en zones agricoles, elles consistent à vendre une partie de la production agricole et en travaillant; en zones pastorales c’est à travers la vente des animaux et une partie des biens de production et en travaillant. Pour les zones de transfert d’argent, le remboursement de dettes s’effectue à travers le transfert d’argent et en travaillant. CONSEQUENCE : fragilisation des moyens d’existence et affaiblissement de la résilience des ménages
PRINCIPAUX RESULTATS SÉCURITÉ ALIMENTAIRE DES MÉNAGES et VULNÉRABILITÉ
Mesurer la sécurité alimentaire • Définition: La sécurité alimentaire désigne une situation dans laquelle tous les individus ont, en tout temps, un accès physique, social et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive qui satisfait à leurs besoins et préférences alimentaires et leur permet de mener une vie saine et active. « Sommet Mondial de l’Alimentation, 1996 » • Quatre concepts fondamentaux permettent de mieux saisir la notion de sécurité alimentaire : Disponibilité, Accessibilité, Utilisation et Stabilité.
Les indicateurs de la sécurité alimentaire VULNERABILITE QUALITE DE LA DIETE ECONOMIQUE STRATEGIES DE SURVIE (PAUVRETE) • Score de consommation • Part en % des dépenses • Indice de Stratégie de alimentaire par groupes totales affectée à l’achat Survie (CSI), de consommation, de nourriture, • Autres stratégies de • Diversité de la diète. • Dépenses totales, survie. • Quintiles de dépenses totales, • Indice de richesse.
Indicateurs du CARI Insécurité Insécurité Insécurité Sécurité Indicateurs alimentaire alimentaire alimentaire alimentaire légère Modérée Sévère Score de consommation Acceptable N/A Limite Pauvre alimentaire Part des dépenses < 50% 50% - 65% 65% - 75% >= 75% alimentaires Stratégie de Stratégies stress Stratégie de d'urgence (vente crise Indice de stratégie de survie Aucune (vente d'actifs d'actifs (vente d'actifs productifs non productifs) majeurs) productifs)
Stratégies de survie et les pondérations utilisées
Définition des groupes de sécurité alimentaire Classes de sécurité Conditions des ménages Statut alimentaire En sécurité Capable d’assurer les besoins essentiels alimentaires et non alimentaire alimentaires sans épuiser les moyens d’existence En sécurité Dispose d’une consommation alimentaire minimale, mais Insécurité alimentaire alimentaire incapable d’assurer certaines dépenses essentielles non Légère alimentaires sans épuiser les moyens d’existence Déficience de consommation alimentaire, OU, Insécurité alimentaire Capacité marginale d’assurer les besoins alimentaires minimaux Modérée seulement à travers l’épuisement accéléré des moyens d’existence En insécurité alimentaire Importante déficience de la consommation alimentaire, OU, Insécurité alimentaire Perte extrême des moyens d’existence aboutissant à Sévère d’importantes déficiences de consommation alimentaire, OU pire
PRINCIPAUX RESULTATS CONSOMMATION ALIMENTAIRE et VULNERABILITE
Evolution de la consommation alimentaire Consommation alimentaire de niveau « acceptable » pour plus de 2/3 des ménages en Septembre 2016 Evolution du score de consommation alimentaire BAMAKO Septembre 2014 - Septembre 2016 75,80% 74,70% 80,00% 70,50% 71,20% 70,70% • Les taux des classes de consommation alimentaire 70,00% 60,00% limite et pauvre sont plus faibles à Bamako par 50,00% rapport à la moyenne nationale 40,00% 30,00% 17,80% 18,20% 18,60% 19% • Légère dégradation du SCA entre Février et 20,00% 12,60% 10,00% Septembre 2016. 11,60% 11,80% 10,20% 10,30% 0,00% 7,10% nov.-14 juil.-15 nov.-15 juil.-16 sept.-14 avr.-15 mai-15 mai-16 janv.-15 août-15 juin-15 sept.-15 avr.-16 janv.-16 août-16 juin-16 sept.-16 oct.-14 févr.-15 mars-15 oct.-15 févr.-16 mars-16 déc.-14 déc.-15 Septembre Septembre Février Septembre Pauvre Limite Acceptable 2016 2016 2016 2016 Consommation Moyenne Moyenne • Baisse du SCA acceptable entre Septembre 2014 et alimentaire nationale Nationale Bamako Bamako Septembre 2016 de 5,1 points. (hors (avec Bamako) Bamako) • Légère dégradation de la consommation alimentaire entre 10,3% 9,7% 5% 3% Septembre 2015 et Septembre 2016. Pauvre Limite 19% 18,3% 6,5% 10,2% • Facteurs jouant sur la dégradation du SCA acceptable: insécurité, mouvements de population, accès limité aux 70,7% 72% 88,6% 86,8% marchés (hausse des prix et manque de moyens Acceptable financiers), assistance alimentaire en baisse.
Evolution de la consommation alimentaire
Diversité alimentaire Diversité alimentaire en amélioration par rapport à septembre 2015 Nombre moyen de groupes d’aliments consommés : 8,6 groupes d’aliments consommés (sur 12) la veille de l’enquête, et 8,18 groupes d’aliments (hors Bamako) – en amélioration par rapport à Février 2016 (6,78) et Septembre 2015 (6,5). 99,9% des ménages ont consommé 4 groupes alimentaires et plus, contre 94,2% des ménages en Septembre 2015. Amélioration de la diversité alimentaire au niveau national, +5,7% par rapport à Septembre 2015 pouvant être liée à la fête de Tabaski
Dépenses Les dépenses alimentaires représentent 64,14% des dépenses des ménages et en baisse par rapport à septembre 2015 • Niveau des dépenses alimentaires moyen de 70 645 francs CFA par ménage (médiane : 57 750 francs CFA). Le niveau des dépenses alimentaire moyen hors Bamako est de 67 936 FCFA (médiane: 55 000 FCFA) en légère diminution par rapport à Septembre 2015 (75 711 FCFA en moyenne et 61 600 FCFA en médiane). • Part des dépenses consacrées à l’alimentation est en moyenne de 64,14 % du budget des ménages (médiane : 66,8 %) – même tendance avec Bamako. • Classes des parts de dépenses alimentaires supérieures à 75% pour un ménage sur trois (34% des ménages sans Bamako et 31,4% des ménages avec Bamako) – légère baisse par rapport à Septembre 2015 (34,7%). • Cette proportion est plus élevée dans les régions de Gao (64,7%), Mopti (43,2%) et Tombouctou (42,5%).
Principaux chocs subis au cours des 6 derniers mois 55% des ménages ont subi un choc d’ordre économique Investissement Other Perte d'emploi Inondation imprévu dans 3% • 27,6% des ménages ont subi un Déficit 4% l'entretien du bétail 7% pluviométrique / 2% choc au cours des 6 derniers mois Sécheresse 7% • En amélioration depuis Dégâts des animaux Septembre 2015 (38%) sur les cultures 3% Dépenses irrégulières Baisse du prix des de santé • Dans les régions du sud, les produits vendus 25% 4% principaux chocs sont liés aux dépenses irrégulières et la cherté Insécurité /Vols de la vie; 8% • L’insécurité et le déficit Eclatement de la famille pluviométrique constituent les 2% Déplacements 2% principaux chocs dans les régions Perte de bétail Funérailles, irrégulière du nord. 4% évènements sociaux 10% Hausse des prix des Surendettement denrées alimentaires 4% 15%
Stratégies des ménages pour faire face aux difficultés à trouver de manière suffisante la nourriture (CSIr) Réduction du CSIr par rapport à septembre 2015 dans toutes les régions • Diminution du CSIr entre Septembre 2015 (6,4) et Septembre 2016 (2,41) • Le CSIr reste élevé pour les régions de Gao et de Tombouctou
Stratégies des ménages pour faire face aux difficultés à trouver de manière suffisante la nourriture (CSIr) Evolution du CSIr entre Septembre 2014 et CSIr - BAMAKO - Février et Septembre 2016 Septembre 2016 Régions de Gao et de Tombouctou commune_vi 25 commune_v 20 commune_iv 15 commune_iii 10 commune_ii 5 commune_i 0 sept.-14 févr.-15 sept.-15 févr.-16 sept.-16 ,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00 Moyenne Gao Moyenne Tombouctou Ansongo Goundam Gourma_rharous Menaka sept-16 févr-16
Stratégies des ménages pour faire face aux difficultés à trouver de manière suffisante la nourriture (CSI) Stratégies des ménages en légère dégradation Indice domestique de la faim (HHS) en par rapport à Septembre 2015 amélioration par rapport à septembre 2015 Les régions de Gao, Tombouctou et Ségou ont le Les régions de Gao (Ansongo, Menaka) et de Tombouctou (Gourma Rharous) ont l’indice de plus recours aux stratégies de crise et d’urgence. faim le plus élevé (31%/32% de ménages en faim modérée et sévère) Recours à des stratégies d'adaptation non alimentaires Indice de la faim Septembre 2014 - Septembre 2016 Septembre 2014 - Septembre 2016 100% 100% 90% 98% 80% 96% 70% A eu recours à des stratégies d'urgence 94% 60% A eu recours à des stratégies de 92% 50% crise A eu recours uniquement qu'à des 90% 40% stratégies de stress 88% 30% N'a pas eu recours à des stratégies 20% 86% 10% 84% sept.-14 févr.-15 sept.-15 févr.-16 sept.-16 0% sept.-14 févr.-15 sept.-15 févr.-16 sept.-16 Nulle Modérée Sévère
Stratégies des ménages pour faire face aux difficultés à trouver de manière suffisante la nourriture - BAMAKO Stratégies des ménages: même tendance qu’en Février 2016 • Pas de recours à des stratégies : 55,7% (58,4% en Février 2016) • Recours à des stratégies de stress : 31,3% (27,5% en Février 2016) • Recours à des stratégies de crise : 6,6% (7,6% en Février 2016) • Recours à des stratégies d’urgence : 6,4% (6,4% en Février 2016) Indice domestique de la faim (HHS): tendance à l’amélioration par rapport à Février 2016 • Pas de faim (HHS=0) : 98,1% (98,2% en Février 2016) • Modérée (HHS : 2-3) : 1,9% (1,3% en Février 2016) • Sévère (HHS : 4-5) : 0% (0,2% en Février 2016)
Assistance et Programmes d’aide L’assistance alimentaire reste la principale demande pour les ménages 18,2% des ménages ont reçu une assistance dans les 6 derniers mois (17,4% avec Bamako) contre 46,5% en Septembre 2015 (et 62,5% en Septembre 2014) particulièrement dans les régions de Gao (52,6%), Tombouctou(47,7%) et Kidal (34,3%); Les assistances sont par ordre d’importance les rations alimentaires gratuites pour le ménage (37,3%), les soins de santé ou médicaments gratuits (26,6%), les transferts d’argent/coupon gratuit (18,2%). Les principaux donateurs sont respectivement l’Etat (51,7%), les ONG (36,4%), les agences des Nations Unies et notamment le PAM (11,9%). L’utilisation de l’aide reçue est décidée en majorité conjointement par les hommes et les femmes (50,1% des réponses) et par les hommes (43,6% des réponses). Les principales assistances demandées dans le futur sont par ordre d’importance la ration alimentaire gratuite (32,5% des réponses), appui à l’emploi (12,8%), semences et intrants gratuit/subventionnés (12,1%), soins de santé/médicaments gratuits (9,2%), transfert d’argent/coupon gratuit (7,4%).
PRINCIPAUX RESULTATS SÉCURITÉ ALIMENTAIRE DES MÉNAGES
Etat de la sécurité alimentaire Sécurité Alimentaire au niveau régional - Septembre 2016 100,00% 90,00% 80,00% 70,00% 60,00% 50,00% Insécurité Alimentaire Sévère 40,00% Insécurité Alimentaire Modérée 30,00% Insécurité Alimentaire Légère 20,00% Sécurité Alimentaire 10,00% 0,00% 75 % des ménages du pays en sécurité alimentaire Une prévalence de l’insécurité alimentaire de 25% dont 4% d’insécurité alimentaire sévère Les régions avec le niveau le plus élevé d’insécurité alimentaire sont par ordre d’importance Gao (55,9% d’insécurité alimentaire), Mopti (34,6% d’insécurité alimentaire), Koulikoro et Ségou (30,1% et 25,3% d’insécurité alimentaire) et Tombouctou (21,1% d’insécurité alimentaire),
Evolution de la sécurité alimentaire au niveau national Tendance à la stabilité du niveau de la sécurité alimentaire depuis les deux dernières années Depuis deux années, à la même période, le niveau d’insécurité alimentaire tend à se stabiliser mais cela cache d’importantes disparités entre les différentes régions, cercles et zones de moyens d’existence
Evolution de l’insécurité alimentaire - au niveau des cercles Une évolution avec de forts contrastes au cours des 12 derniers mois. Forte détérioration pour les cercles de Gao (59%), Ménaka (33,3%), Kolokani (30,4%), San (28,7%), Ansongo (26,5%), Tominian(25,7%), Kati (22,5%), Barouéli (19,8%) et Dièma (19,7%). Amélioration pour les cercles de Goundam (41,4%), Abeibara (35,8%), Kidal (30,1%), Youwarou (20,7%).
Profil des ménages en insécurité alimentaire Ménages dirigés par des femmes et des personnes à faible Ménages ruraux: niveau d’éducation (aucun niveau ou simplement alphabétisées): La prévalence de l’insécurité alimentaire est • Les femmes chefs de ménages apparaissent davantage en de 26,9% en milieu rural contre 15,4% en insécurité alimentaire (32,1% contre 24,4% pour les hommes chefs de ménage), milieu urbain. • 30,3% des ménages sans aucun niveau d’éducation sont en insécurité alimentaire- 52,2% des ménages avec un faible niveau d’éducation sont en insécurité alimentaire ; • La proportion de ménages en insécurité alimentaire diminue à mesure que le niveau d’éducation du chef de ménage augmente. Ménages pauvres Ménages vivant de : • 35% des ménages en insécurité alimentaire pour le quintile d’indice de bien-être • Production agricole et maraichage économique le plus pauvre • Production et vente de produits d’élevage • La proportion de ménages en insécurité alimentaire diminue en fonction de • Petits métiers l’amélioration du bien-être économique (augmentation de la richesse): 2% des plus • Ouvrier et travailleur journalier non agricole riches sont en insécurité alimentaire sévère
PRINCIPAUX RESULTATS NUTRITION
NUTRITION L’analyse a porté sur environ 14 513 enfants de moins de 5 ans enquêtés dont 48,2 % sont des filles.
Participation à une séance de sensibilisation / éducation nutritionnelle Tendance à la diminution par rapport à septembre 2015 et février 2016 sauf pour la région et celle de Kidal de Sikasso
Participation à une séance de sensibilisation / éducation nutritionnelle Reconnaître les Encourager/pratiq Manger une Laver les mains signes de la Bien utiliser les uer l'allaitement variété d'aliments REGION et Hygiène (%) malnutrition chez aliments (%) maternel (%) (%) l'enfant (%) sept-16 sept-15 sept-16 sept-15 sept-16 sept-15 sept-16 sept-15 sept-16 sept-15 Kayes 91,5 91,0 77,2 75,2 74,2 55,5 88,5 60,4 72,2 56,4 Koulikoro 89,5 82,7 82,9 67,7 61,7 60,1 64,0 52,0 58,5 62,8 Sikasso 97,9 88,0 83,4 26,8 71,8 16,7 74,5 21,0 71,7 18,1 Ségou 84,3 83,0 80,1 78,0 49,0 61,9 41,8 62,0 48,9 64,3 Mopti 81,2 91,8 77,7 80,4 67,3 63,7 65,9 78,9 66,1 67,2 Tombouctou 86,1 69,9 67,0 47,5 50,1 44,7 50,3 27,3 53,0 50,5 Gao 95,4 62,4 64,6 70,8 31,8 13,5 56,9 13,3 39,6 14,0 Kidal 96,6 59,6 76,9 35,5 56,9 48,2 32,1 33,6 68,7 47,4 Bamako 89,2 - 87,0 - 75,5 - 66,0 - 72,2 - Moyenne 90,5 85,1 79,2 55,3 62,7 40,1 65,6 42,6 62,3 42,2 Tendance à la diminution
Consommation alimentaire des enfants de 6 à 59 mois (allaitement des enfants de 12 à 15 mois)
Proportions d’enfants ayant consommé moins de 4 groupes alimentaires. Enfants de 6_23mois avec SDAI
Statut nutritionnel des enfants de 6 à 59 mois selon le PB MA Sévère (%) MA Modéré (%) Risque MA (%) Malnutrition Aiguë (%) sept-16 sept-15 sept-16 sept-15 sept-16 sept-15 sept-16 sept-15 Kayes 0,2 0,9 1,8 1,8 7,5 3,7 2,0 2,7 Koulikoro 0,4 1,4 2,8 4,0 3,2 3,9 3,2 5,4 Sikasso 0,6 0,5 2,8 3,2 3,2 3,7 3,4 3,6 Ségou 0,3 1,9 3,2 3,5 5,3 3,7 3,5 5,4 Mopti 0,5 2,2 1,7 5,2 1,9 2,3 2,2 7,4 Tombouctou 0,3 4,0 1,5 1,0 17,1 ,9 1,8 5,1 Gao 1,2 0,7 5,6 4,1 5,4 10,1 6,8 4,8 Kidal 2,5 7,8 3,2 21,4 20,4 16,5 5,8 29,1 Bamako 0,3 0,9 3,4 1,3 Total 0,4 1,2 2,4 3,4 4,9 3,7 2,8 4,6
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Recommandations à COURT TERME (1 / 2) 1. Diversifier les outils d’assistance alimentaire au profit des couches vulnérables à travers le pays; 2. Renforcer les programmes de prise en charge de la malnutrition partout dans le pays; 3. Améliorer la disponibilité des intrants de prise en charge de la malnutrition; 4. Poursuivre la reconstitution du cheptel; 5. Appuyer les cultures de contre saison maraichères et de riz partout où cela est possible dans le pays;
Recommandations à COURT TERME (2 / 2) 8. Maintenir la gratuité de la prise en charge de la malnutrition; 9. Renforcer les filets sociaux (cash transfert, …); 10. Intensifier la création d’activités génératrices de revenus pour les ménages vulnérables et catégories vulnérables notamment les femmes et les jeunes; 11. Apporter une assistance alimentaire au 4% de la population en insécurité alimentaire sévère; 12. Prendre en compte les populations vulnérables autant dans les réponses d’urgence que celles adaptées à la résilience; 13. Appuyer les ménages victimes des inondations à la reconstitution de leurs moyens d’existence;
Recommandations à MOYEN et LONG TERME (1 / 1) 1. Améliorer l’accès à une alimentation diversifiée tout au long de l’année en facilitant l’accès à une alimentation diversifiée sur les marchés (issus de la production locale ou importés) : développement d’infrastructures de marchés et de réseaux de transport ; marketing social d’aliments nutritifs… 2. Continuer le suivi de la situation alimentaire et nutritionnelle, 3. Réaliser un suivi rapproché des localités à SDAM faible à travers une étude poussée pour la reproduction de pratiques porteuses, 4. Générer des revenus via les filières agricoles qui peuvent être utilisées pour acheter des aliments nutritifs et accéder à d’autres besoins de base; 5. Diversifier la production alimentaire locale par la promotion des petites exploitations familiales : micro-jardins, petit élevage…; 6. Renforcer les capacités de stockage et de conservation /transformation des aliments, qui préservent leur valeur nutritionnelle; 7. Développer l’enrichissement en micronutriments d’aliments de base; 8. Investir dans la gestion durable des ressources naturelles (forêts, pâturages, sols, eau…) afin d’assurer la pérennité des activités agricoles (ex. agriculture de conservation) 9. Introduction de nouvelles variétés d’arbres fruitiers adaptés à l’écologie du milieu
Recommandations à MOYEN et LONG TERME (1 / 1) 10. Intensifier et multiplier les étangs piscicoles dans tout le pays (alevins, aliments pour poisson, techniques); 11. Œuvrer pour le retour de la paix dans le pays; 12. Rendre disponible, durablement l’aliment bétail et améliorer son accessibilité aux ménages d’éleveurs à travers la promotion de la culture fourragères, la constitution de banques d’aliments de bétail; 13. Améliorer l’accès au crédit, moyen de production; 14. Assurer une bonne couverture vaccinale notamment dans l’ensemble des grandes zones d’élevage; 15. Faire une analyse causale de la malnutrition chez les enfants de 0 à 59 mois et de la faible diversité alimentaire; 16. Poursuivre les activités de IEC sur le respect des règles d’hygiène et assainissement dans l’ensemble du pays.
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