LE LOISIR CULTUREL ET LES PRATIQUES CULTURELLES EN AMATEUR : DES COMPOSANTES À PART ENTIÈRE DE LA CULTURE QUÉBÉCOISE
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LE LOISIR CULTUREL ET LES PRATIQUES CULTURELLES EN AMATEUR : DES COMPOSANTES À PART ENTIÈRE DE LA CULTURE QUÉBÉCOISE Avis déposé par le Conseil québécois du loisir au ministre de la Culture et des Communications, monsieur Luc Fortin Dans le cadre de la consultation pour la Politique québécoise de la culture Partout, la culture Août 2017
SOMMAIRE INTRODUCTION ............................................................................................................................... 3 ORIENTATION 1 S’épanouir individuellement et collectivement par la culture ........................ 5 ORIENTATION 2 Façonner un environnement propice à la création et au rayonnement de nos richesses culturelles ........................................................................... 7 ORIENTATION 3 Dynamiser la relation entre culture et territoire .............................................. 9 ORIENTATION 4 Miser sur la culture et les communications pour le développement économique du Québec ................................................................................... 10 RÉSUMÉ ......................................................................................................................................... 12 Liste des organismes nationaux de loisir culturel ..................................................................... 13 CONSEIL QUÉBÉCOIS DU LOISIR 4545, av. Pierre-De Coubertin Montréal (Québec) H1V 0B2 Tél. : 514 252-3132 Téléc. : 514.252.30.24 Courriel : infocql@loisirquebec.com Sites Internet : www.loisirquebec.com 2
INTRODUCTION « À l’ère du numérique, le soutien public aux arts doit redevenir un véritable projet de société défendu non seulement par les artistes et les organismes de financement, mais aussi par les citoyens et les diverses instances de la société civile qui le considéreraient comme un poumon du développement humain ». Simon Brault, directeur et chef de la direction, Conseil des arts du Canada, Mars 2017. Le loisir culturel : Partout …et pour tous! L’accessibilité à la culture Partout…et pour tous! est possible grâce à plus de 1000 organismes, groupes et troupes sur l’ensemble du territoire québécois, une présence active dans plus de 300 institutions d’enseignement, des centaines d’événements locaux, régionaux et @René Obregon-Ida nationaux, près de 100 000 membres individuels et participants ainsi que des centaines de milliers de spectateurs. Par ailleurs, limiter la contribution des organismes nationaux de loisir à ces Le loisir culturel, seuls organismes serait une erreur puisque plusieurs autres composantes du réseau agissent et participent à l’accessibilité aux pratiques culturelles, les pratiques ce qui permettrait facilement de doubler ces chiffres déjà impressionnants. culturelles en Il se pratique en effet du loisir culturel dans les centres communautaires de loisir, dans les clubs d’âge d’or, dans les groupes de personnes amateur et les handicapées tout comme dans les institutions de santé et d’hébergement, les camps de vacances et les camps de jour. Tous des membres du organismes de Conseil québécois du loisir (CQL)! loisir culturel sont De plus, le loisir culturel et les pratiques en amateur ont de nombreuses retombées positives; les études sur les pratiques culturelles des des composantes à Québécois ont démontré que les personnes qui s’adonnent à des pratiques culturelles en amateur ont généralement un univers culturel plus part entière de la riche et plus varié que celles qui n’en pratiquent pas. Conséquemment, que cette situation se traduit généralement de façon très concrète par de culture québécoise. plus forte consommation, fréquentation et participation d’activités culturelles. Il s’agit donc d’une contribution très significative à la formation Certains réseaux des publics, rejoignant des préoccupations économiques et celles de la d’organismes culture professionnelle ainsi que des industries culturelles. existent d’ailleurs depuis 80 ans! 3
D’autres retombées positives sont documentées : une plus grande persévérance et une meilleure réussite scolaires, des impacts tangibles sur la santé, la revitalisation des régions, l'engagement des citoyens, la qualité de vie, la cohésion sociale, le sentiment d'appartenance, l'inclusion et les contacts sociaux, la promotion et le renforcement du français comme assise de la vie culturelle québécoise. Enfin, le développement de la pensée critique est un aspect fort du loisir culturel, puisqu’il favorise la découverte et l’expérimentation, à travers des approches collectives et des stratégies d’animation inclusives et participatives. Comme l’a si bien dit l’Association québécoise du loisir municipal (AQLM) dans son mémoire intitulé Le loisir culturel, pierre d’assise de la participation citoyenne à la culture diffusé en juin 2016: « Le loisir culturel est la pierre d’assise de la participation citoyenne à la culture ». Le Conseil québécois du loisir est d’accord avec les quatre grandes orientations du projet de Politique québécoise de la culture déposée pour consultation. Nous souhaitons toutefois exprimer nos priorités et nos attentes en regard de ces orientations et des objectifs qui en découlent. @Gabriel Francoeur 4
ORIENTATION 1 S’ÉPANOUIR INDIVIDUELLEMENT ET COLLECTIVEMENT PAR LA CULTURE « Lieu d’initiatives, de partage et de rencontre, la société civile et le milieu associatif regorgent de passionnés, de citoyennes et de citoyens qui ont choisi d’être des acteurs et non seulement des spectateurs de la culture ». Loisir, culture et politique culturelle. Réalité et perspectives, Observatoire québécois du loisir, bulletin vol. 14, no. 8, 2017 L’engagement suivant « Soutenir les acteurs culturels et sociaux pour augmenter la participation culturelle sous toutes ses formes » (page 17 du Projet de politique) doit, selon nous, constituer l’un des fondements majeurs de la future politique et de son plan d’action. Cela devra se traduire par : Une reconnaissance formelle du loisir culturel, dont font partie les pratiques culturelles en amateur, ainsi que des réseaux associatifs concernés, en tant que composantes à part entière du système culturel québécois et comme outil de participation citoyenne essentiel au développement de leurs communautés, conformément à la Déclaration de Québec de l’Organisation mondiale du loisir (2008). Cette reconnaissance doit se traduire par une prise en compte dans toutes les orientations, les objectifs, les mesures, les programmes et les budgets de reconnaissance et de financement de la prochaine politique québécoise de la culture. Une reconnaissance du fait que les travailleurs en loisirs culturels sont des travailleurs culturels, tout comme les organismes et associations œuvrant en loisir culturel doivent être considérés comme des organismes culturels. Des ajustements aux actions, aux programmes ainsi qu’aux budgets du ministère de la Culture et des Communications et de ses sociétés d'État, afin de mieux soutenir et encourager le loisir culturel ainsi que les pratiques culturelles en amateur. Conséquemment, les organismes nationaux de loisir culturel, qui encadrent la prise en charge citoyenne de la culture, doivent être mieux soutenus pour remplir leur mission qui s’inscrit d’ailleurs dans la Politique gouvernementale d’action communautaire. Une reconnaissance, un soutien et une valorisation de l’engagement bénévole : les associations de loisir culturel contribuent à l'accessibilité et créent des lieux d'appartenance, d'identité, d'engagement et d'intégration sociale. Les citoyens bénévoles, présents au sein des associations de loisir culturel, sont des milliers à donner de leur temps, à s’engager non seulement dans les conseils d’administration, mais également dans la formation, l’animation, l’organisation d’événements de loisir culturel et autres fonctions culturelles, réalisant une réelle prise en charge citoyenne de la culture. 5
@Rachel Ouimet De façon générale, pour atteindre les objectifs de l’orientation 1, il est par ailleurs essentiel : 1. Qu’une concertation accrue soit faite avec les autres ministères concernés par le loisir culturel, tout particulièrement avec le ministère de l'Éducation et de l’Enseignement supérieur qui, de par sa mission en éducation et en loisir (Loi sur le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport), ainsi que par ses préoccupations en matière de réussite scolaire, doit être un partenaire gouvernemental majeur du ministère de la Culture et des Communications. 2. Que le loisir culturel de même que la participation aux pratiques culturelles en amateur, soient accessibles à tous, dans toutes les régions et non seulement dans un certain cadre spécifique (par exemple scolaire) ou pour former des professionnels ou une relève. Que cette accessibilité soit assurée aux générations, toutes concernées par des conditions socioéconomiques au sein des diverses régions et milieux québécois (par exemple les communautés culturelles). Bref, qu’un continuum de services soit favorisé puisque les activités culturelles ont des retombées positives pour tous, à tous les âges de la vie1 … et que le loisir culturel, les pratiques culturelles en amateurs et les organismes soient considérés comme des « environnements favorables » pour le maintien et l’épanouissement de la langue française. 3. Qu’un maillage soit assuré entre les divers systèmes de la société (éducation, santé, travail social, etc.), afin de créer des environnements favorables à l'accessibilité à la culture et aux pratiques culturelles et artistiques. Dans l'univers multiforme du loisir culturel et des pratiques culturelles en amateur, où la passion et la liberté jouent un rôle fondamental, la solution ne peut résider que dans la complémentarité des divers systèmes. Comme l’a exprimé dans son mémoire l’organisme Les Arts et la Ville : « Le caractère transversal de la culture doit se manifester à l’intérieur de tous les ministères et organes qui composent le gouvernement, à l’image de la culture qui elle, se révèle dans tous les domaines de la vie en société »2. Pour être efficaces, les partenariats doivent être établis à long terme. 4. En ce qui concerne les jeunes, il est important de rappeler qu’en plus du cadre scolaire, la pratique d’activités de loisir culturel a cours dans de nombreux environnements, à diverses occasions et dans différents milieux. Comme le mentionne le Forum jeunesse de l’île de Montréal dans son Avis, il est primordial de « valoriser les pratiques culturelles existantes des jeunes »3 et, par conséquent, de reconnaître cet état de fait. Par ailleurs, le partage des expériences est formateur et répond à un besoin de communication, d'émulation et de stimulation chez les jeunes. Les événements nationaux de loisir culturel organisés par les organismes nationaux, souvent depuis des décennies, méritent une reconnaissance et un soutien qui ne peut être inclus que dans un programme national. La coupure du seul programme du MCC encourageant les pratiques des jeunes en 2016 doit donc être reconsidérée et encore mieux : un programme revu, avec un budget conséquent, devrait faire partie du plan d’action de la politique, faute de quoi, le soutien à la mission des organismes concernés devrait être accru afin d’inclure les événements nationaux. 1 Le rapport produit en 2011 par le National Endowment for the Arts The Arts and Human Development le démontre, comme tant d'autres études. 2 Mémoire sur le renouvellement de la politique culturelle du Québec, Les Arts et la Ville, 13 mai 2016. Page 6. 3 Un nouveau chapitre culturel pour le Québec, avis du Forum jeunesse de l’île de Montréal, août 2016. Page 5. 6
ORIENTATION 2 FAÇONNER UN ENVIRONNEMENT PROPICE À LA CRÉATION ET AU RAYONNEMENT DE NOS RICHESSES CULTURELLES «…le système culturel québécois, dans sa forme actuelle, a sans doute atteint les limites de son développement et est maintenant à la recherche d’un nouvel équilibre, soit à la fois un équilibre externe, qui résulterait d’une intégration de la culture avec les systèmes sociaux et économiques, et un équilibre interne, qui serait lié aux dimensions artistique, industrielle et citoyenne de la culture». Claude-Edgar Dalphond, direction du lectorat et des politiques, Ministère de la Culture et des Communications, 2009 Le loisir culturel et les pratiques culturelles en amateur ne connaissent pas de frontières et sont présents partout au Québec, dans tous les milieux et donc parties prenantes d’une vision inclusive, intégrant les communautés culturelles et les autochtones. Diversité des formes d’expression, recherche de standards de qualité, formation et perfectionnement font partie de cet univers de passion et de liberté, d’où l’excellence n’est pas exclue, bien au contraire. Les liens tissés depuis longtemps avec des communautés francophones hors Québec (les chorales, les troupes de théâtre et les acteurs des milieux patrimoniaux sont des exemples éloquents), ou encore avec des groupes partageant les mêmes activités (les orchestres, les harmonies et groupes musicaux, etc.) inspirent des projets de coopération réciproque et font rayonner la culture québécoise à travers le monde. Enfin, les préoccupations relatives à la formation, au perfectionnement et à la relève sont tout aussi grandes pour les acteurs du loisir culturel que pour ceux de la culture. @Centre d’intégration à la vie active (CIVA) 7
Améliorer l’accessibilité et le rayonnement du loisir culturel et des pratiques en amateur doivent donc constituer des priorités : 1. Cette reconnaissance que nous demandons doit s'incarner dans une plus grande valorisation de l'apport du loisir culturel et des pratiques culturelles en amateur à la vitalité culturelle québécoise, d’abord par un soutien financier adéquat à la mission des organismes nationaux de loisir culturel puis, entre autres, par un soutien financier à des projets innovants, à des échanges ou à des réalisations exceptionnelles sur les plans local, national et international; une plus grande place des pratiques culturelles en amateur sur les réseaux sociaux et tribunes culturelles, etc. 2. Les réalisations en loisir culturel et dans le cadre de pratiques culturelles en amateur, par exemple la participation des associations à des forums internationaux et à des compétitions, doivent être diffusées plus largement sur les tribunes culturelles. 3. L’apport du citoyen et des organismes nationaux de loisir culturel et de leurs réseaux, comme créateurs de contenus et comme diffuseurs, doit être mieux cerné, documenté et, éventuellement, pleinement soutenu. L'environnement numérique et l’univers de partage ont changé la donne; les frontières entre les professionnels et les amateurs s’estompent et les collaborations sont nombreuses, au bénéfice du dynamisme culturel des villes, des régions et du Québec. La participation citoyenne est dorénavant multiforme et cela se vérifie pour tous les groupes d'âge. 4. Il est maintenant essentiel d’opérationnaliser les liens entre le loisir culturel et les pratiques culturelles en amateur et le système culturel québécois en construisant les passerelles indispensables entre les amateurs et les professionnels. 5. Qu’un mandat de concertation, de soutien aux organismes nationaux, de promotion et de développement du loisir culturel en lien avec les acteurs régionaux soit confirmé au Conseil québécois du loisir, dans le cadre d’une entente de partenariat. @François Berthelot 8
Pour accroître cette présence ORIENTATION 3 dynamique du DYNAMISER LA RELATION ENTRE loisir culturel dans CULTURE ET TERRITOIRE chacune des régions, l’accessibilité des Contributeur important de l’accessibilité à la culture partout sur le territoire québécois, le loisir culturel, les pratiques en amateur et les réseaux pratiques et d’organismes constituent une composante majeure du développement culturel comme de la qualité de vie des communautés et des régions. l’engagement Hors des grands centres, très pourvus en matière de propositions culturelles, la diversité des offres d’activités destinées aux enfants, jeunes, bénévole et familles et plus largement aux citoyennes et citoyennes, constitue un indispensable accès à la culture. Ce sont des milliers d’activités et associatif, la événements culturels qu’offrent des personnes socialement engagées qui partagent généreusement leur passion. concertation et le partenariat entre Nos priorités pour l’orientation 3 sont : les divers 1- Que des lieux publics, de rencontre, de création et de diffusion artistiques, de pratique du loisir culturel et de concertation soient créées intervenants et maintenus, tant en milieu urbain qu’en région. Ces lieux doivent faciliter l’accès et la participation à des initiatives citoyennes artistiques s’avèrent des ou culturelles, qu’elles soient professionnelles ou en amateur, et s’assurer de leur mise à niveau en matière de nouvelles technologies. Par ailleurs, outils efficaces au la Métropole possède, au Parc olympique où loge la majorité des plan local, régional organismes nationaux de loisir culturel, une exceptionnelle concentration de ressources et d’expertises en matière de loisir culturel et de pratiques et national. en amateur, dont le rayonnement rejoint ses arrondissements et toutes les régions du Québec. 2- Que des organismes intéressés aux niveaux local et régional se voient confier un rôle actif à titre de passerelles entre amateurs et professionnels afin de contribuer à la reconnaissance du loisir culturel et des pratiques culturelles en amateur et d’en favoriser le développement. 3- Que l’engagement culturel soit promu sous toutes ses formes, auprès des artistes et des citoyens au sein de toutes les communautés. Mettre en place un mécanisme de concertation favorisant une collaboration plus étroite entre les représentants des milieux professionnels, municipaux et associatifs. @René Obregon-Ida 9
ORIENTATION 4 MISER SUR LA CULTURE ET LES COMMUNICATIONS POUR LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU QUÉBEC « On a beaucoup pensé que plus on augmenterait la diffusion et la création de la culture, plus on arriverait à la démocratiser. Or, 42 % de la population au Québec a de la difficulté à lire. Il faut donc réfléchir à plus de moyens de renforcer cette participation. Ça passe en partie par l’école, mais aussi par les loisirs culturels ». Simon Brault, directeur et chef de la direction, Conseil des arts du Canada. Magazine Voir, novembre 2009 La contribution du loisir culturel et des pratiques en amateur à la création de richesses est une réalité méconnue. Même constat pour les organismes qui adoptent un fonctionnement démocratique et mobilisent des ressources bénévoles, de l’engagement et des contributions de leurs milieux, génèrent des revenus et de créent de l’emploi ce qui les inscrits en toute légitimé dans le secteur de l’économie sociale. Le dynamisme économique et l’attractivité auxquels ils contribuent au sein des territoires où ils sont implantés doivent être davantage reconnus et soutenus. Ce potentiel n’est pas assez reconnu et trop peu exploité. Son effet levier pour la création de richesses collectives est important et l’originalité de ses modèles organisationnels est inspirante et innovante. Développement de partenariats, approches transversales, développement de l’entrepreneuriat, notamment chez les jeunes, sont tous présents chez nos membres, les organismes nationaux de loisir culturel et leurs réseaux, en dépit du peu de moyens dont ils disposent. 10
Un exemple de retombées économiques La mise en valeur du patrimoine culturel par les organismes nationaux et leurs membres, soit la « La section Culture de la société de développement sauvegarde, la mise en valeur et la diffusion des économique de la région de Sherbrooke a réalisé, en connaissances associées à des savoirs 1992, une étude de satisfaction de la clientèle et des traditionnels et à l’histoire, est une contribution retombées économiques. Le Festival des harmonies majeure et indispensable à la sauvegarde et à et orchestres symphoniques du Québec créait des l’accessibilité de notre patrimoine. retombées économiques de 725 000 $ pour la région de Sherbrooke. Ces données incluaient les dépenses Par conséquent, nous sommes d’accord avec les des participants, juges et touristes ainsi que les objectifs de cette orientation, tout en souhaitant, dépenses effectuées par l’organisation. Une simulation a par la suite été effectuée pour l’année une fois de plus, une véritable reconnaissance 1996 par la même organisation et les retombées de nos contributions et de nos compétences et s’évaluaient alors à 1 063 104 $. Selon nos un soutien conséquent en regard des bénéfices estimations sommaires et en tenant compte de pour la société québécoise. Nous ne pouvons l’expansion de notre événement au niveau des que référer à l’excellent mémoire4 déposé par le participants et des spectateurs lors des dernières Chantier de l’économie sociale qui résume les éditions, il serait plausible que les retombées enjeux et les défis de la prochaine politique et économiques actuelles soient de plus de 1,5 million dont les recommandations sont très pertinentes, de dollars annuellement ». – Extrait du mémoire de la notamment celles qui concernent la FHOSQ – Mai 2016 mutualisation des services et l’entrepreneuriat collectif. En complément, voici nos recommandations : 1. Qu’un programme de soutien au développement de campagne de financement et d’appariement du financement adapté aux besoins des organismes nationaux en loisir culturel, soit créé; 2. Que les organismes et associations en loisir culturel puissent avoir un accès à des programmes de démarrage de projets d’économie sociale; 3. Qu’un cadre de développement et de financement spécifique aux organismes d’économie sociale en loisir culturel soit développé. 4 L’économie sociale et la culture: une synergie essentielle à reconnaître et à consolider, Chantier de l’économie sociale, avril 2016. 11
RÉSUMÉ LE LOISIR CULTUREL ET LES PRATIQUES CULTURELLES EN AMATEUR SONT DES COMPOSANTES À PART ENTIÈRE DE LA CULTURE QUÉBÉCOISE. L’ENGAGEMENT SUIVANT « SOUTENIR LES ACTEURS CULTURELS ET SOCIAUX POUR AUGMENTER LA PARTICIPATION CULTURELLE SOUS TOUTES SES FORMES. » (PAGE 17 DU PROJET DE POLITIQUE) DOIT, SELON NOUS, CONSTITUER L’UN DES FONDEMENTS MAJEURS DE LA FUTURE POLITIQUE ET DE SON PLAN D’ACTION. @photodb.ca Pour le Conseil québécois du loisir, principal représentant de ce réseau, les défis de la prochaine politique culturelle québécoise sont donc les suivants : a) Ajuster les actions et les programmes de l'ensemble du gouvernement québécois, et non seulement du ministère de la Culture et des Communications, en fonction d'une véritable reconnaissance de l'apport inestimable du loisir culturel et des pratiques culturelles en amateur au dynamisme de la vie culturelle québécoise, pour l’ensemble des individus et de la société; b) Améliorer l'accessibilité au loisir culturel et aux pratiques en amateur en visant, entre autres, la complémentarité des actions des divers acteurs impliqués, et ce, à tous les paliers d'intervention (national, régional, local); c) Reconnaître concrètement l'importance des associations, de l'engagement citoyen et du bénévolat, notamment en offrant un soutien plus important, stable et à long terme aux organismes nationaux de loisir culturel et soutenir adéquatement leur organisme de concertation, le Conseil québécois du loisir; d) Intégrer formellement le loisir culturel et les pratiques culturelles en amateur au système culturel québécois et construire les indispensables passerelles entre amateurs et professionnels. 12
LISTE DES ORGANISMES NATIONAUX DE LOISIR CULTUREL Alliance des chorales du Québec Association des cinémas parallèles du Québec Corporation Secondaire en spectacle FAMQ – Arts en mouvement Fédération des harmonies et orchestres symphoniques du Québec Fédération Histoire Québec Fédération québécoise des sociétés de généalogie Fédération québécoise du loisir littéraire Fédération québécoise du théâtre amateur Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec Réseau Québec Folklore Au sein de cet immense réseau d’associations, comptant des dizaines de d'organismes nationaux d’autres interviennent également dans le domaine du loisir culturel par certaines de leurs activités, par exemple la Réseau FADOQ, Festivals et Événements Québec, Kéroul, la Fédération québécoise des centres communautaires de loisir, l’Association québécoise pour le loisir des personnes handicapées, l’Association des camps du Québec, etc. Ils offrent des services et soutiennent des milliers de citoyens et d'organisations qui ont une pratique active en loisir culturel. Leurs activités sont nombreuses : colloques, programmes de formation, événements et rassemblements nationaux, mentorat, services (assurances, réseau, documents pratiques, informations, infolettres, édition, etc.). L'offre de produits et de services du réseau fédéré est de qualité, accessible et décentralisée. @Roland Lorente @Gabriel Francoeur 13
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